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Barles

44° 15′ 52″ nord, 6° 16′ 08″ est
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Barles
Barles
Entrée du village de Barles.
Blason de Barles
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionProvence-Alpes-Côte d’Azur
DépartementAlpes-de-Haute-Provence
ArrondissementDigne-les-Bains
IntercommunalitéCommunauté d'agglomération Provence-Alpes Agglomération
Maire
Mandat
Patrick Gaethofs[1]
2020-2026
Code postal04140
Code commune04020
Démographie
GentiléBarlatans
Population
municipale
124 hab.(2022en évolution de −8,82 % par rapport à 2016)
Densité2,1 hab./km2
Géographie
Coordonnées44° 15′ 52″ nord, 6° 16′ 08″ est
AltitudeMin. 912 m
Max. 2 186 
m
Superficie59,05 km2
TypeCommune rurale à habitat dispersé
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionDigne-les-Bains
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Seyne
LégislativesDeuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
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Barles
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Barles
Géolocalisation sur la carte :Alpes-de-Haute-Provence
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Barles
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Barles
Liens
Site webmairiedebarles.frVoir et modifier les données sur Wikidata
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Barles est unecommune française, située dans ledépartement desAlpes-de-Haute-Provence, dans larégionProvence-Alpes-Côte d'Azur.

Lenom de ses habitants est Barlatans[2],[3].

Géographie

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Le village est situé à 987 m d’altitude[4], dans la vallée duBès.

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Barles et les communes voisines (cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Les communes limitrophes de Barles sontSelonnet,Auzet,Verdaches,La Javie,La Robine-sur-Galabre,Authon etBayons.

Relief

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Le territoire de Barles est très compartimenté, divisé en vallées séparées par des montagnes hautes et des barres abruptes. La vallée du Bès réunit ces vallées, mais coupée par descluses, elle n’est un trait d’union que depuis quelques décennies, l’essentiel des déplacements se faisant auparavant à pied et à mule, par des chemins muletiers empruntant les hauteurs.

Entre Barles et Verdaches, se trouvent le sommet du Marzenc, à 1 934 m, et plus au nord, les Tomples (1 955 m). Cette crête est franchissable au col des Tomples (à 1 893 m)[4].

Dans la partie ouest de la commune, se trouvent la crête de Val-Haut, entre Barles etBayons, marquée par les sommets de la Chanau (1 885 m) et de l’Oratoire (2 072 m), tous deux situés en dehors de la commune[4] ; plus au sud, se trouvent le sommet de Clot Ginoux ou les Cimettes (2 112 m) et le Sommet de la Laupie ou Tourtoureau (2 025 m)[4]. Un peu plus au sud, se trouve le col de la Clapouse (1 692 m), au fond de la vallée du torrent de Descoure, et qui donne accès à la vallée d’Esparron-la-Bâtie (commune de Bayons)[4]. Au sud des Monges (2 115 m, commune d’Authon) se trouve le sommet de Chine, ou Rabanu, à 1 952 m. Il donne lieu à de nombreux toponymes : bergerie de Chine, vieille cabane de Chine, Collet de Chine, barre de Chine qui sépare[4]

Plus au sud, sur la limite entre Barles etLa Robine-sur-Galabre, les principaux sommets sont le Sommet de Nibles, ou Petite Cloche, à 1 909 m, et la Grande Cloche, ou Cloche de Barles, moins haute, à 1 885 m, au début d’une longue barre orientée est-ouest franchie seulement par le Pas de Pierre (1 407 m) et se finit à la clue de Barles. Cette barre reprend de l’autre côté du Bès, sous le nom du Serre de la Croix, franchi près du Bès par le Pas du Château. La vallée de Saint-Clément est fermée au sud par cette barre, et au nord par les Barres de Proussier. Le Dou (1 971 m) est un promontoire avancé duBlayeul (2 189 m), aussi appelé les Quatre Termes, car situé entre les communes de Barles,Verdaches, Esclangon (rattachée àLa Javie) etBeaujeu.

Hydrographie

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La commune est traversée par leBès[4].

Les principaux affluents rive droite sont[4] :

  • le ravin de Charrui, qui passe au pied du hameau du même nom ;
  • le torrent de Val-Haut, formé du torrent des Cabanes et de l’Embournié, et qui reçoit les eaux de très nombreux ravins intermittents, dont ceux de Paravoux et du Villard ;
  • la Descoure, formée du ravin des Gardettes et du Collet de Chine : elle tire son nom, qui signifie « qui sort de son lit », de son régime torrentiel[5]. Elle recueille elle aussi les eaux de nombreux ravins intermittents ;
  • puis le Gros Vallon et le ravin des Graves, dont le nom témoigne de sa capacité à arracher des graviers à la montagne et à les transporter dans la vallée[5].

Rive gauche, le Bès reçoit[4] :

  • les ravins de la Cadenière, de la Boulette, intermittents ;
  • au nord et au sud de Saint-Clément, les ravins des Fraches et des Eyssarts, ce dernier étant réputé pour son franchissement difficile[6].

Le ravin de Blayeul coule depuis ce sommet, mais se jette dans le Bès en amont de Barles[4].

Le Bès entre dans Barles par les clues de Verdaches et en sort par les clues de Barles.

  • Vallée du Bès, vue sud du village, prise du hameau du Château.
    Vallée du Bès, vue sud du village, prise du hameau du Château.
  • Vieux pont sur le Bès et tunnel à Barles.
    Vieux pont sur le Bès et tunnel à Barles.
  • Cascade du Saut de la Pie, entre Barles et Verdaches.
    Cascade du Saut de la Pie, entre Barles et Verdaches.

Environnement

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La commune compte862 ha de bois et forêts[3].

Hameaux et lieux-dits

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Rive droite du Bès[4] :

  • le Seignas
  • Vaux
  • le Forest (nom signifianthameau[7])
  • le Château
  • Chine
  • Saint-Pierre
  • le Bourguet
  • le Villard
  • Val-Haut
  • le Moulin
  • le Prieuré
  • l'Adroit
  • la Sorbière
  • Charrui
  • les Vignes
  • le Jasset
  • Préoura
  • la Lâme
  • Basse-Bloude
  • Haute-Bloude
  • le Mas
  • Paravoux
  • la Gorge

Rive gauche du Bès :

  • la Barricade
  • le Laus
  • les Pinées
  • la Bâtie
  • le Fanget
  • Sigons ou Sigonce
  • Proussier
  • Saint-Clément
  • le Lauset
  • les Eyssarts

Transports

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La commune est desservie par ladépartementaleRD 900A, ancienneroute nationale 100A[4].

La route de Chine permet d’atteindre la bergerie de Chine à partir du Forest[4].

Risques naturels et technologiques

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Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Lecanton de Seyne auquel appartient Barles est en zone 1b (risque faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur lesséismes historiques[8], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[9]. La commune de Barles est également exposée à quatre autres risques naturels[9] :

  • avalanche,
  • feu de forêt,
  • inondation,
  • mouvement de terrain.

La commune de Barles n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture[10].

Aucunplan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[10] et leDicrim n’existe pas non plus[11].

Parmi les principales inondations, celle causée par l’orage du 18 août1739 provoque une crue du Bès, qui emporte lesdigues et une partie des terres cultivables, et inonde les maisons basses[5]. En 1917, de fortes pluies provoquent un glissement de terrain qui barre le lit du Bès. Le barrage naturel ne peut être dégagé par les travaux, et c’est une crue qui dégage le passage à l’automne[5].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de Provence-Alpes-Côte d'Azur etClimat des Alpes-de-Haute-Provence.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat des marges montargnardes, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[12]. En 2020, le climat prédominant est classé Csa, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud et sec[13]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat de montagne ou de marges de montagne[14] et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[15]. Elle est en outre dans lazone H2d au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[16],[17].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de8,8 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 933 mm, avec 6,9 jours de précipitations en janvier et 5,6 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deMontclar à 16 km àvol d'oiseau[18], est de9,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 889,7 mm[19],[20]. La température maximale relevée sur cette station est de36 °C, atteinte le ; la température minimale est de−19,2 °C, atteinte le[Note 1].

Pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques, entrer son nom dans Climadiag-commune[21], un site de Météo-France élaboré à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020.

Urbanisme

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Typologie

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Au, Barles est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[22].Elle est située hors unité urbaine[23]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digne-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[23]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[24],[25].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (46,5 %), forêts (26,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (20,1 %), prairies (6,5 %)[26].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1193 (de Barlis)[27].

Le nom de la localité provient, selon Charles Rostaing, de la racine oronymique (désignant une montagne)*BAR. Selon Ernest Nègre, qui adopte une explication proche, le nom est formé du gauloisbarro, qui désigne un sommet, et du diminutif-ulus, ce qui lui donne comme sensla petite montagne[28],[29]. Selon Rostaing, le toponyme serait antérieur aux Gaulois[30].

Ce nom pourrait aussi être lié au provençalbarlac signifiant « bourbier, point de franchissement usuel d'un cours d'eau, plus profond qu'ungué », d'où le verbebarlacar, « tremper, se mouiller, s'embourber ». Ce toponyme pourrait alors désigner un passage où se mouiller est obligatoire[31].

Histoire

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Antiquité

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Dans l’Antiquité, lesBodiontiques (Bodiontici) peuplaient la vallée de laBléone, et étaient donc lepeuple gaulois qui vivait dans l’actuelle commune de Barles. Les Bodiontiques, qui sont vaincus parAuguste en même temps que les autres peuples présents sur leTrophée des Alpes (avant14 av. J.-C.), sont rattachés à la province desAlpes-Maritimes lors de sa création[32].

Moyen Âge

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Sonchâteau fort existe en 1206[33]. En1300, une petite communautéjuive était établie à Barles[34]. Un hôpital accueillant les malades et les voyageurs était implanté à Barles en1351[33].

Au Moyen Âge, certains impôts étaient payés collectivement par la communauté. La répartition par tête était de sa responsabilité et l’autorité n’intervenait pas dans cette répartition. Pour certains impôts, la communauté de Barles était imposée avec celle deFeissal. AuxXIIIe et XIVe siècles, Barles dépend de laviguerie deDigne[35].

La mort de la reineJeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête ducomté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenantCharles de Duras contreLouisIer d'Anjou. La communauté de Barles soutient les Duras jusqu’en 1386, puis change de camp pour rejoindre les Angevins grâce aux négociations patientes deMarie de Blois, veuve de LouisIer et régente de leur filsLouis II[36]. À la fin de la guerre, Marie de Blois rattache Barles à la baillie deSeyne[35],[33]. À cette époque, les seuls itinéraires vers le sud, utilisables uniquement par les piétons, passent par le Pas de Saint-Pierre (1 407 m) et Tanaron, à l’ouest, et par Saint-Clément, le Pas-du-Castéou et Esclangon, à l’Est. Cependant, les itinéraires les plus utilisés sont tournés vers l’ouest et passent parEsparron-la-Bâtie ou par Feissal etAuthon : l’essentiel des échanges culturels et économiques se font d’ailleurs avecSisteron[37] et l’habitude de se marier dans lemassif des Monges perdure jusqu’auxannées 1900[38].

Temps modernes

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En 1602, une mine deplomb est brièvemement exploitée (ou simplement explorée) à Barles[39], au lieu-dit Les Cluses, leminerai contenant également de l’argent et ducuivre[40]. En 1614, la même mine est à nouveau concédée[41].

Ladéforestation excessive aggrave les phénomènes climatiques naturels, comme inondations et glissements ou éboulements de terrain. Les éboulements de 1746 et 1755 causent la destruction de 20bastides[33]. À la veille de la Révolution française, il existait deuxfiefs sur le territoire de Barles : le fief de Barles proprement dit et celui d’Auzet (d’après l’état d’afflorinement de1783[42]). Des troubles liés à la crise frumentaire et au nouveau système d’imposition ont lieu à l’été 1790[43].

Époque contemporaine

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En 1820, un mineur italien exploite pendant quelques jours une mine de cuivre gris[44] : c’est la dernière tentative d’une exploitation du minerai dans la commune, et finalement aucune n’a été rentable.

Jusqu’auXIXe siècle, aucune route ne passe par Barles. La route la plus proche est laroute nationale 100, deDigne àConi par lecol du Labouret etVerdaches, construite en 1854[45]. Unchemin muletier, lechemin d'intérêt communno 7, est construit à la même époque et progressivement amélioré dans les années 1860 : c’est la seule construction routière à desservir Barles auXIXe siècle[45]. Ce chemin est d’un usage souvent difficile dès que le temps est mauvais, comme au passage du ravin des Eyssarts après lesorages[6] (vers Saint-Clément) et parfois coupé par des éboulements (comme en 1890 àTanaron). Les clues de Saint-Clément sont franchies par des tunnels de la largeur de la mule[46].

Comme de nombreuses communes du département, Barles se dote d’écoles bien avant leslois Jules Ferry : en 1863, elle en possède deux, installées au chef-lieu et dans un hameau, qui dispensent uneinstruction primaire aux garçons[47]. Bien que laloi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de800 habitants, la commune instruit ses filles dès 1863[48]. Ce manque de routes entraîne la multiplication des écoles : d’une en 1863, destinée aux garçons[47], la commune en crée cinq : au chef-lieu (104 habitants, 170 avec les hameaux dépendants en 1881), à Vaux (49 habitants en 1881), au Forest (108 habitants), aux Sauvans (82 habitants avec les Bloudes et le Mas en 1881) et à Saint-Clément (87 habitants avec le Lauzet à la même date)[49]. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve aux Sauvans et rénover les autres[50].

Le tunnel de Barles, construit dans les années 1900.

La construction de la route passant par lesclues de Barles est entamée en 1882[45] : reliantDigne à Verdaches, puis Coni, elle est inaugurée en juillet 1913[51],[52]. Le chantier fut long et difficile : commencé en 1891[53], il n’aborde les clues de Saint-Clément (actuellement dites clues de Barles) qu’en 1908[46] qu’il franchit grâce au percement de nouveaux tunnels[35]. L’ouverture de la route permet la création d’un service dediligence par un aubergiste de Barles, remplacé par unautocar auXXe siècle[54].

Le cheptel de la finXIXe siècle témoigne de la dureté des cultures et de la subsistance : peu de chevaux et de bœufs sont utilisés pour travailler les terres (19 chevaux et 14 bœufs), et on leur préfère lesmules et mulets, plus aptes à travailler les terres en pente et les sols légers. Quelques années plus tard, la foire qui avait lieu à Barles le lundi suivant le 16 mai disparaît : les Barlatans fréquentent préférentiellement les foires d’Authon, les habitants de Saint-Clément celles deDigne[55].

Dans lesannées 1950, des routes sont construites pour desservir les hameaux, qui ont conservé l’usage de la mule, dubât et dutraineau jusqu’à ce moment[56].

Économie

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Aperçu général

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La commune vit de l’exploitation forestière, de l'agriculture, de l'élevage ovin, et du tourisme.

En 2009, la population active s'élevait à67 personnes, dont16 chômeurs[57] (11 fin 2011[58]). Ces travailleurs sont majoritairementsalariés (40 sur 51)[59] et travaillent majoritairement hors de la commune (36 travailleurs sur 51)[59]. L'essentiel des établissements de la commune relèvent du secteur primaire (15 sur 27 en 2010)[60]. L'industrie et la construction représentent trois établissements, et les services et l'administration, neuf[60].

Agriculture

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Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait quinze établissements, employant en outre unsalarié[60].

Le nombre d’exploitations, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est en baisse dans lesannées 2000, passant de sept à six, dont trois élevagesovins[61]. Lasurface agricole utile (SAU), qui a fortement augmenté de 1988 à 2000, passant de à1 047 à1 832 ha[62], est descendue dans les années 2000 à moins de850 ha, baisse à lier à la disparition de deux élevages ovins dans les années 2000 (650 des1 000 ha perdus étaient des pâturages pour moutons)[61].

La commune est incluse dans le périmètre du labelpommes des Alpes de Haute-Durance.

Industrie

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Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait3 établissements, n’employant aucunsalarié[60].

Activités de service

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Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, service) comptait trois établissements (sans emploi salarié), auxquels s'ajoutent les six établissements administratifs (salariant quatre personnes)[60].

D'après l'Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est importante pour la commune, avec entre 1 et5 touristes accueillis pour un habitant[63], l'essentiel de la capacité d'hébergement étant non-marchande[64]. Plusieurs structures d'hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

  • 1 camping classéune étoile[65], avec une capacité de 25 emplacements[66],[67] ;
  • des meublés[68] ;
  • le secteur de l’hébergement collectif est représenté par un refuge[69].

Les résidences secondaires apportent un complément important à la capacité d'accueil[70] (43 % des logements sont des résidences secondaires[66]).

Héraldique

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Article connexe :Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence.
Blason de BarlesBlason
De gueules à un pal d'or, accosté de deux bars adossés du même[71].
Détails
Armes parlantes. (mot valise, contraction du nom des deux figures de l'écu : bars + pal)
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration

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Municipalité

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Liste des maires de laRévolution française à laLibération
Liste des maires de 1790 à 1944[72]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
     
an VIIIan XIIIJean Baptiste Nicolas  
an XIV1807Honoré Meynier  
18081812Antoine Arnaud  
18131815Jean André Audemar  
18151816Joseph Léon Richaud  
18161818Jacques Xavier Richaud  
18181826Jean Antoine Megy  
18271829Jean Jacques Audemar  
18291831Jean Barthélémy Bonnet  
18311833Alexandre Nicolas  
18331834Louis Leydet  
18341835Jean André Bonnet  
18351837Jean Barthélémy Bonnet  
18381842Louis Leydet  
18421843Jean Antoine Arnaud  
18431848Jean Jacques Audemar  
18481848Jean Joseph Richier  
18481855Jean Laurent Megy  
18551855Jean André Nicolas  
18551860Jean André Bonnet  
18611862Jean Alexandre Leydet  
18621870Jean André Bonnet  
18711876Pierre Nicolas  
18771880Rémy Nicolas  
18811884Pierre Nicolas  
18841892Jean Baptiste Bonnet  
1892après 1902Léon Joseph Amielh  
     
     
     
     
 
Liste des maires depuis la Libération
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
17 mai 194502 novembre 1947Maurice DAVIN[73]PC 
02 novembre 194722 mars 1959Aimé MATHIEU  
22 mars 195928 mars 1965Maurice DAVINPC 
28 mars 196519 mars 1983Aimé NICOLAS  
mars 1983mai 2020Claude PayanPCFRetraité de l'enseignement
mai 2020en coursPatrick Gaethofs  
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité

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Barles fait partie :

Enseignement

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La commune est dotée d’une école primaire[74].

Démographie

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Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[75]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[76].

En 2022, la commune comptait 124 habitants[Note 3], en évolution de −8,82 % par rapport à 2016 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,84 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
176517931800180618211831183618411846
420575565514526448552546547
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185118561861186618721876188118861891
513524594537529518502457463
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
189619011906191119211926193119361946
449475464450330277267283236
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
195419621968197519821990199920062008
2061231008185104114144152
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201320182022------
143132124------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[77] puisInsee à partir de 2006[78].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution démographique avant 1765
13151471
133feux44 feux

L’histoire démographique de Barles, après la saignée desXIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début duXIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période, particulièrement longue à Barles, dure de 1811 à 1872. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1926, la commune enregistre la perte de la moitié de sa population du maximum historique de 1861[79]. Le mouvement de recul se poursuit jusqu’auxannées 1970. Depuis, la population s’est remise à croître.

Lieux et monuments

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La première clue de Barles au printemps.

Barles est surtout connue pour lescluses de Barles, deux courtes gorges très resserrées situées sur la route en aval du village. Il existe une formation analogue en amont, les clues deVerdaches.

Le pont sur le Bès, composée d’une seule arche, date de1740. Il est construit sur l’ancien cheminmuletier de Digne à Barles parTanaron. Les trous de boulins ayant servi à fixer lecintre lors de la construction sont encore visibles[80].

L’égliseNotre-Dame est construite en 1853 sur l’emplacement de la chapelle Saint-Roch, détruite à cette occasion, pour remplacer l’église Saint-Pierre. Elle possède uneabside à chaque bout de la nef[81]. Elle reprend la titulature de l’église castrale Notre-Dame, qui fut église paroissiale de façon concomitante avec l’église Saint-Pierre du cimetière[33] Au cimetière, la chapelle Saint-Pierre, ancienne église paroissiale, en appareil régulier de pierres grises et jaunes, a été restaurée au début desannées 1980[82],[33].

Lachapelle du prieuré Saint-André, au Forest, fait encore l’objet d’un pèlerinage annuel. Il existe encore une église priorale Saint-Clément[33].

La chapelle Saint-Joseph du hameau de Vaux, datant duVIIIe siècle. Longtemps abandonnée, elle est restaurée par une association créée en 2016[83].

La commune se situe sur le parcours desRefuges d'art. Un des cairns réalisés parAndy Goldsworthy est visible dans la vallée du Bès.

Personnalités liées à la commune

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Émile Armand Faure, dit Milllon (1891-1971), émigra aux États-Unis en 1908 et s'installa comme cultivateur dans la région deSan Diego (nord de la Californie). Revenu en France en 1921, il participa à l'expédition française au Levant (1921-1923) puis se retira au village. Tout en vivant des rentes acquises en Amérique, il était un chasseur professionnel et alimentait en gibier les restaurants du pays.

Son frère, Bienaimé Henry Faure (1889-?), qui tenait l'épicerie du village, fut le dernier colporteur itinérant de la région de Barles, la balle au dos avec son mulet. Ancien combattant de la guerre de 1914.

Barles dans les arts et la culture

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Littérature

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L'intrigue du roman policierLes Courriers de la mort[84] (1986) dePierre Magnan se déroule en partie à Barles.

Télévision

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Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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Références

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v ·m
Durance-Luberon-Verdon Agglomération
Provence-Alpes Agglomération
CC Sisteronais Buëch
CC Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière
CC Haute-Provence Pays de Banon
CC du pays de Forcalquier et montagne de Lure
CC Vallée de l'Ubaye Serre-Ponçon
CC Jabron Lure Vançon Durance
CA Gap-Tallard-Durance
CC Pays d'Apt-Luberon
CC de Serre-Ponçon
CC Serre-Ponçon Val d'Avance
v ·m
Découpage de 2017
Canton de Château-Arnoux-Saint-Auban
Canton de Digne-les-Bains-1
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Canton d'OraisonLes Mées
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v ·m
Liste des intercommunalités des Alpes-de-Haute-Provence
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