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Barbara Stanwyck

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Barbara Stanwyck
Barbara Stanwyck en 1943.
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Ruby Catherine Stevens
Surnom
The Queen
Nationalité
Formation
Erasmus Hall High School(en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
Père
Byron Stevens(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Catherine McPhee(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Frank Fay (1928-1935)
Robert Taylor (1939-1951)
Autres informations
Parti politique
Genres artistiques
Western(en),film noirVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Films notables

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Ruby Catherine Stevens,diteBarbara Stanwyck, est uneactriceaméricaine, née le àNew York et morte le àSanta Monica (Californie).

Elle commence au cinéma dès la fin dumuet et est lancée par le metteur en scèneFrank Capra qui lui donne ses premiers rôles importants. Elle incarne les stéréotypes de l’héroïne dufilm noir, et aborde d'autres genres cinématographiques parmi les plus variés[1] : lemélodrame, lewestern, lefilm policier, lacomédie, lefilm social. Proposée quatre fois pour unOscar, elle n'en reçoit aucun. Cependant en 1982, elle reçoit unOscar d'honneur pour l'ensemble de sa carrière.

Biographie

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Enfance

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Ruby Stevens,Ziegfeld Girl en 1924. Photographie d'Alfred Cheney Johnston.

Ruby Catherine Stevens naît en 1907 àNew York dans le quartier deBrooklyn. Issue d’un milieu pauvre, elle est d'ascendance écossaise et irlandaise[2]. Elle n’a que4 ans lorsque sa mère meurt accidentellement, poussée par un homme ivre à la sortie d’un tramway[3]. Deux semaines après les funérailles, son père part travailler à la construction ducanal de Panama et ne donne plus signe de vie. Ruby, cadette de cinq enfants, est alors élevée par sa sœur aînée et des familles d’accueil[4]. Elle commence dès l’adolescence à travailler, notamment comme emballeuse puis standardiste[réf. nécessaire].

Premiers spectacles

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Elle tente sa chance dans le milieu du spectacle. Dès l’âge de15 ans, elle chante et danse dans des cabarets[5] et music-halls, avant d’obtenir un engagement commeshowgirl dans lesZiegfeld Follies[6] en 1923[4].

Ruby Stevens apparaît sur les scènes deBroadway dans des premiers rôles, notamment à l'Hudson Theatre dansThe Noose (en) en 1926[7] et dansBurlesque en 1927 où elle obtient un gros succès et de bonnes critiques.Willard Mack, imprésario à l’origine de ses débuts à Broadway dansThe Noose, change son nom en Barbara Stanwyck, disant que celui de Ruby Stevens faisait vraiment « trop strip-teaseuse »[8].

Au cours de cette période, son amiOscar Levant, auteur-compositeur rencontré lorsqu'elle étaitshowgirl, lui présenteFrank Fay, acteur célèbre de New York spécialisé dans le vaudeville[3]. La jeune actrice est séduite et l'épouse le — elle avouera plus tard qu’il était comme le père qu’elle n’avait jamais eu[8]. Barbara Stanwyck ne pouvant avoir d’enfant, le couple adopte le Dion Anthony, né en février de la même année[9].

Début de carrière cinématographique

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Parallèlement à sa carrière théâtrale, Barbara Stanwyck débute dans le cinéma avec unfilm muet,Broadway nights (1927), avec l'appui de son mari. Elle est également remarquée grâce à ses succès théâtraux par le producteurJoseph M. Schenck qui l’engage pourLe Signe sur la porte[10] dont le tournage a lieu à New York[5]. Mais ces premiers films sont des échecs.

Frank Fay ayant obtenu un rôle pourThe Show of Shows, le couple se rend àHollywood. Là-bas, Fay présente et vante les mérites de sa femme àHarry Cohn, directeur de laColumbia ; ce dernier propose alors à l’actrice de faire un film desérie B,Mexicali Rose[5].

Une star du pré-code

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Barbara Stanwyck en couverture duPhotoplay de.

C’est la rencontre avecFrank Capra qui lance la carrière de Barbara Stanwyck. Le réalisateur impose, contre l’avis des studios Columbia, Barbara Stanwyck en 1930 dansFemmes de luxe (Ladies of Leisure).

C’est en visionnant un bout d’essai que l'actrice avait fait pour laWarner que Capra l’engage.«… Au bout de trente secondes seulement, j’avais le cœur serré comme dans un étau. Elle suppliait le gouverneur de gracier son mari emprisonné. Jamais de ma vie je n’avais vu ou entendu une telle sincérité dans l’expression des sentiments humains. J’avais les larmes aux yeux lorsque la lumière revint. J’étais comme foudroyé. »[11]

Capra est conquis par la personnalité de l’actrice ; il l’aide à adoucir son image un peu trop abrupte et lui ouvre de nouveaux horizons àHollywood. Le réalisateur lui fait signer un contrat non exclusif avec laColumbia Pictures, ce qui permet à l’actrice de tourner également pour les studiosWarner Bros.[6] ainsi qu’avec toutes les principales compagnies hollywoodiennes, de laRKO à la20th Century Fox.

Capra et Stanwyck enchaînent avecThe Miracle Woman en 1931 dont le sujet est inspiré de la vie d’Aimee Semple McPherson, célèbre prédicatrice qui, en exploitant la crédulité religieuse, se bâtit une fortune au milieu desannées 1920 auxÉtats-Unis. C’est le troisième film avec Capra,Amour défendu (Forbidden) (1932), qui la révèle au grand public. Le réalisateur tourne encore deux films avec elle :La Grande Muraille (The Bitter Tea of General Yen) et huit ans plus tard,L'Homme de la rue (Meet John Doe) (1941) avecGary Cooper.

Elle est classée parmi les plus grandes stars du moment :Gloria Swanson,Greta Garbo,Marlene Dietrich,Katharine Hepburn,Joan Crawford etBette Davis.

Liliane (1933).

Elle incarne des femmes combatives et indépendantes dans l’Amérique en crise du début desannées 1930 à l’ère duPré-Code, dans des films aussi divers queIllicit (1931),Toujours dans mon cœur (Ever In My Heart, 1933) etFranc Jeu (Gambling Lady, 1934), tous trois signésArchie Mayo,Ladies They Talk About (1933) de Howard Bretherton,Liliane (Baby Face, 1933) d'Alfred E. Green,Mariage secret (The Secret Bride, 1935) deWilliam Dieterle ouLa Dame en rouge (The Woman in Red, 1935) deRobert Florey. Elle fait une composition remarquée spécialement dansLiliane (1933), d'après un scénario du producteurDarryl F. Zanuck, où elle use de ses charmes pour se retrouver au sommet de l’échelle sociale sans se soucier de briser des carrières ou de provoquer des suicides. L’histoire, par trop sulfureuse, eut des problèmes avec la censure.Jack Warner, directeur de laWarner Bros., édulcora quelque peu le scénario et imposa une fin plus conforme à la morale de l’époque.

William Wellman lui offre également de beaux rôles dès le début des années 1930 dansL'Ange blanc (Night Nurse, 1931),Mon grand (So Big, 1932),The Purchase Price (1932), plus tard dansL'Inspiratrice (The Great Man's Lady, 1942) etL'Étrangleur (Lady of burlesque, 1943).

Outre Capra, Wellman et Dieterle, elle tourne avec d’autres grands réalisateurs :John Ford pourRévolte à Dublin (1936),Cecil B. DeMille pourPacific Express (1939),Rouben Mamoulian dansL'Esclave aux mains d'or (Golden Boy) (1939) : elle y rencontre un tout jeune débutant encore hésitant,William Holden, qu’elle défend en menaçant de quitter le tournage s’il est renvoyé. Holden déclara bien plus tard qu’il lui devait sa carrière.

La Fièvre des tropiques (1936).

Elle joue dans lemélodrame deKing Vidor,Stella Dallas (1937), grâce auquel elle obtient sa première nomination auxOscars : elle y incarne un personnage de femme élevant seule son enfant et qui finit par se sacrifier pour faire le bonheur de sa fille.

Dans cette première partie des années 1930, ses relations avec son mari se dégradent car, contrairement à celle de Barbara Stanwyck, la carrière de Frank Fay est au point mort : il se met à boire et devient violent[3]. Ils finissent par divorcer en 1935 et se déchirent pour la garde de leur fils adoptif. Certains historiens prétendent que leur relation a inspiré le film deWilliam A. Wellman,Une étoile est née[8].

En 1936, sur le plateau deLa Fièvre des tropiques, elle rencontre un des jeunes premiers les plus séduisants d'Hollywood,Robert Taylor. Une relation naît entre eux, qui se concrétise trois ans plus tard par un mariage, organisé par laMetro-Goldwyn-Mayer, pratique courante à l’époque à Hollywood. Lassée des infidélités de son mari, l’actrice finit par divorcer le.

Les années 1940

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Barbara Stanwyck dansBoule de feu (1941).

Au début desannées 1940, Barbara Stanwyck est une des rares stars indépendantes libres d’engagement à long terme avec les studios : elle gère seule sa carrière. Viennent les années de gloire : en 1944, elle est classée par leministère du Trésor américain la femme la mieux payée aux États-Unis, avec plus de400 000 dollars par film[2].

Refusant de se cantonner à un certain type de rôles[12], elle compose des personnages des plus éclectiques dans tous lesgenres cinématographiques[1]. Comme l’écritNoël Simsolo : « Parfaite dans lacomédie, lemélodrame ou la tragédie, chaque film lui est un moyen de renouveler son image et de prouver l’étendue de son jeu[12]. »

Elle aborde la décennie 1940 dans le genre de lacomédie. Elle démontre un réel talent comique dansUn cœur pris au piège (The Lady Eve), tourné par un maître du genre,Preston Sturges ; elle y incarne une aventurière sans scrupules qui séduit un milliardaire timide incarné parHenry Fonda ; également dansTu m'appartiens où elle retrouve Henry Fonda. Elle joue une voleuse impénitente aux côtés deFred MacMurray dansL'Aventure d'une nuit (Remember the Night).Howard Hawks lui fait interpréter une pétulante chanteuse de cabaret qui bouleverse la vie de professeurs dont fait partieGary Cooper dansBoule de feu. Le réalisateur prend plaisir à travailler avec Barbara Stanwyck et la range ainsi parmi les meilleures actrices qu’il a dirigées[13]. Son « abattage » et sa fantaisie hors pair dans ce film sont récompensés par une nomination auxoscars. DansL'Homme de la rue (Meet John Doe) de son réalisateur féticheFrank Capra, elle côtoie le drame et la comédie.

Le Droit d'aimer (1946).

La suite de sa filmographie s’enrichit demélodrames, un genre dans lequel elle a déjà fait ses preuves. Elle est, avecBette Davis etJoan Crawford, une des plus grandes stars du genre[14] avec des films commeLe Droit d'aimer (My Reputation, 1946) deCurtis Bernhardt,L'Orchidée blanche (The Other Love, 1947) d'André de Toth,Ville haute, ville basse (East Side West Side, 1949) deMervyn LeRoy (avecJames Mason etAva Gardner),Chaînes du destin (No Man of Her Own, 1950) deMitchell Leisen,Le démon s'éveille la nuit (Clash by Night, 1952) deFritz Lang,Le Souffle sauvage (Blowing Wild, 1953) deHugo Fregonese,La Tour des ambitieux (Executive Suite, 1954) deRobert Wise,Désir de femme (All I Desire) (1953) etDemain est un autre jour (There's Always Tomorrow, 1956), tous deux deDouglas Sirk,La Rue chaude (Walk on The Wild Side, 1962) d’Edward Dmytryk

Dans lewestern elle est la grande vedette féminine du genre[15]. Elle en tourne de nombreux :La Gloire du cirque (1935) deGeorge Stevens où elle interprèteAnnie Oakley, la partenaire deBuffalo Bill,Pacific Express (Union Pacific, 1939) deCecil B. DeMille,Californie terre promise (California, 1946) deJohn Farrow,Les Furies (The Furies, 1950) d’Anthony Mann où elle affronte son père (Walter Huston) propriétaire terrien,La Reine de la prairie (Cattle Queen of Montana, 1954) d’Allan Dwan,Le Souffle de la violence (The Violent Men, 1955) deRudolph Maté,La Horde sauvage (The Maverick Queen, 1956) deJoseph Kane etQuarante tueurs (Forty Guns, 1957) deSamuel Fuller. Dans ce dernier film, elle incarne une cheffe de bande despote, fouet à la main, habillée tout en noir en homme. Alors qu’elle est âgée de50 ans, elle effectue elle-même certaines cascades plusieurs fois, dont celle où elle est désarçonnée et traînée sur plusieurs mètres par son cheval[10].

Assurance sur la mort (1944).

C’est dans lefilm noir qu’elle connait la consécration. En 1944,Billy Wilder lui confie un rôle très sombre dansAssurance sur la mort (Double Indemnity) qui est déterminant pour la suite de sa carrière. D’abord réticente en raison de la noirceur du personnage, Billy Wilder la convainc d’accepter en lui lançant un défi : « Êtes-vous une souris ou une actrice ? », « J’espère être une actrice » lui répond-elle, « Alors, acceptez le rôle. » Elle l’accepte en lui en étant très reconnaissante[16]. Transformée pour l'occasion en une vamp blonde, séduisante et perverse face àFred MacMurray, elle incarne alors un de ses meilleurs personnages. Ce chef-d’œuvre du film noir impose Stanwyck dans la mythologie du genre. Sept nominations aux Oscars couronnent le film (dont celle des meilleurs film, scénario, réalisation et actrice) mais il n’en remporte aucun.

Elle incarne encore la « bad girl » dans plusieurs films marquants comme dans :La Femme à l'écharpe pailletée (The File on Thelma Jordon), avec un beau rôle de garce où, dans une scène célèbre, elle brûle le visage de son amant avec un allume-cigare ;L'Emprise du crime (The Strange Love of Martha Ivers) avec unKirk Douglas débutant ;Le Souffle sauvage ;Meurtrière ambition ; et les victimes dansLa Seconde Madame Carroll face àHumphrey Bogart ;Raccrochez, c'est une erreur ! avec un autre débutant,Burt Lancaster ;La Plage déserte ;Témoin de ce meurtre

Stanwyck aborde aussi le genre particulier du « film de Noël » avecL'Aventure d'une nuit deMitchell Leisen (1940) etJoyeux Noël dans le Connecticut (Christmas in Connecticut dePeter Godfrey (1945).

Pendant la Seconde Guerre mondiale, avec d’autres stars du cinéma elle participe auHollywood Victory Caravan, en 1942[17], une tournée en train de deux semaines à travers les États-Unis, destinée à récolter des fonds pour le soutien à l'effort de guerre.

En1948, pour la quatrième et dernière fois, elle échoue auxOscars malgré la qualité du sombreRaccrochez, c'est une erreur ! (Sorry, Wrong Number) d’Anatole Litvak et celle de son interprétation d'une femme malade qui surprend une conversation téléphonique entre deux tueurs préparant son assassinat (les votants des Oscars lui préfèrent en effetJane Wyman dans son personnage de sourde-muette duJohnny Belinda deJean Negulesco).

Fin de carrière et star du petit écran

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Barbara Stanwyck en propriétaire terrienne dansLa Grande Vallée (cliché de 1968).

La carrière cinématographique de Barbara Stanwyck déclinant depuis le milieu des années 1950, elle apparaît au cinéma pour les dernières fois dansL'Homme à tout faire au côté d'Elvis Presley etCelui qui n'existait pas (William Castle, 1964) au côté deRobert Taylor, son ex-mari.

Elle se consacre par la suite au petit écran, participant à la sérieThe Barbara Stanwyck Show (1960-1961) pour laquelle elle remporte le premier de sesEmmy Awards en 1961. Elle obtient son deuxième Emmy Award en 1966 pour son rôle de Victoria Barkley dansLa Grande Vallée (1965-1969) qui fait d'elle l'une des actrices les plus populaires à la télévision. Âgée de60 ans, elle effectue sans doublure toutes les cascades dans cewestern où elle incarne une veuve énergique et chef de famille à la tête d’un ranch.

En 1981, elle espère décrocher le rôle féminin deLa Maison du lac, face àHenry Fonda, rôle qui échoit àKatharine Hepburn. L’année suivante, bien que déjà malade, elle se rend sur scène pour recevoir unOscar d'honneur.

Elle obtient son troisième Emmy Award pour le rôle de Mary Carson, riche propriétaire du domaine de Drogheda, dansLes oiseaux se cachent pour mourir (1983) où son personnage de matriarche tyrannique tente de vamperRichard Chamberlain. Sa dernière prestation d’actrice se situe dans la première saison deDynastie 2 : Les Colby (1985-1986),série dérivée deDynastie, où elle interprète la sœur du personnage joué parCharlton Heston.

Elle meurt le d'un arrêt cardiaque consécutif à une bronchopneumopathie chronique, à l’hôpital St. John deSanta Monica, enCalifornie[18], dans sa83e année. Stanwyck fumait depuis l'âge de 9 ans, et n'avait arrêté[19] qu'en 1978 ; mais pour la sérieLes oiseaux se cachent pour mourir, elle fumait dans certaines scènes, ce qui a pu déclencher une bronchite.

Barbara Stanwyck fut nommée par l'American Film Institute onzième meilleure actrice de légende du cinéma.[Quand ?]

Vie privée

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Barbara Stanwyck a pour amie l'actriceCaryl Lincoln qui épouse, en 1934, son frèreByron.

Concernant sa vie amoureuse, Stanwyck n'a jamais véritablement correspondu au moule voulu par Hollywood. Nombre d'historiens du cinéma ont analysé son mariage avecFrank Fay (avec qui elle a adopté son fils Anthony Dion Fay), puis avecRobert Taylor comme desmariages lavande, soit des relations de convenance, fictives, montées de toutes pièces pour cacher la véritable orientation sexuelle de Stanwyck (et de Taylor)[20]. Car si Stanwyck n'a jamais ouvertement parlé de son identité sexuelle, son biographe Axel Madsen la décrit « avecGreta Garbo, comme la plus célèbre lesbienne cachée d'Hollywood »[21]. Au-delà d'une aventure avecTallulah Bankhead, sa compagne la plus importante a été l'actrice devenue son agent artistique,Helen Ferguson. Stanwyck a aussi eu des aventures avecHumphrey Bogart,Gary Cooper ouWilliam Holden en plus de ses liaisons avecFrank Capra etRobert Wagner. Privilégiant les rôles de femmes fortes, Stanwyck a représenté un modèle pour des générations de lesbiennes desannées 1960 auxannées 1980[22].

Filmographie

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Cinéma

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Années 1920

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Années 1930

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Ten Cents a Dance (1931).
Liliane (1933).
Stella Dallas (1937).

Années 1940

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L'Homme de la rue (1941).
L'Étrangleur (1943).
Assurance sur la mort (1944).

Années 1950

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L'Homme au manteau noir (1951).
AvecRobert Ryan dansLe démon s'éveille la nuit (1952).
AvecLance Fuller dansLa Reine de la prairie (1954).

Années 1960

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Télévision

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Distinctions

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Récompenses

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Nominations

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  • Golden Globes 1968 : Meilleure actrice dans une série télévisée pourLa Grande vallée
  • Emmy Awards 1968 : Meilleure actrice dans une série dramatique pourLa Grande vallée

Voix françaises

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  • Lita Recio dans :
    • Un cœur pris au piège
    • Boule de feu
    • Assurance sur la mort
    • Raccrochez, c'est une erreur
    • Ville haute, ville basse
    • La Femme à l'écharpe pailletée
    • Chaînes du destin
    • Le Souffle sauvage
    • Le Démon s'éveille la nuit
    • Titanic
    • L'Homme à tout faire
    • La Grande Vallée(série télévisée - Saison 1)
    • Dynastie(série télévisée)
    • Dynastie 2 : Les Colby(série télévisée)
  • Jacqueline Ferrière dans :
    • Témoin de ce meurtre
    • Les Rubis du prince birman
    • Celui qui n'existait pas

et aussi :

Notes et références

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  1. a etbMassimo Giraldi, Enrico Lancia et Fabio Melelli,The Best of Hollywood - Les stars de nos rêves, éditions Gremese(ISBN 88-7301-622-7),p. 176.
  2. a etbThe Great Movie Stars – The Golden Years – David Shipman, Da Capo Press, New York, 1979(ISBN 0-306-80247-3),p. 510.
  3. ab etcDark City – Le monde perdu du film noir – Eddie Muller, Collection CinéFiles, Clairac éditeurs, 2007(ISBN 2-35256-005-5),p. 90.
  4. a etb(en) AxelMadsen,Stanwyck : A Biography, New York, HarperCollins,, 434 p.(ISBN 0-06-017997-X)
  5. ab etcLeonard Matthews,Histoire du Western – 80 ans de cinéma, Paris, Pierre Bordas et fils,, 189 p.(ISBN 2-86311-120-5),p. 126.
  6. a etbDictionnaire du cinéma - Tome 2 - sous la direction deMichel Ciment et Jean-Loup Passek - Larousse,(ISBN 2-03-750002-5),p. 2036.
  7. Dictionnaire du cinéma - les acteurs - Jean Tulard - Robert Laffont(ISBN 2-221-10259-2),p. 1049.
  8. ab etcDark City – Le monde perdu du film noir,p. 91.
  9. « Barbara Stanwyck » (présentation), surl'Internet Movie Database
  10. a etbL'encyclopédie du cinéma - Tome 2 -Roger Boussinot - Les Savoirs Bordas(ISBN 2-04-027052-3)
  11. Frank Capra -Hollywood Story - Autobiographie - Ramsay poche cinéma,(ISBN 2-84114-815-7)(BNF 40233435),
  12. a etbLe Film noir, Vrais et faux cauchemars -Noël Simsolo - Cahiers du cinéma/essai,(ISBN 2-86642-402-6),p. 221.
  13. Hawks -Todd McCarthy - Solin - Institut Lumière/Actes Sud,(ISBN 2-7427-2442-7),
  14. 50 ans de cinéma américain par Jean-Pierre Coursodon et Bertrand Tavernier – Éditions Nathan - 1991, 1995 -(ISBN 2-258-04027-2)
  15. Le Cinéma Grande histoire illustrée du7e art. Volume 4. Éditions Atlas
  16. Mémoire du cinéma –Les Fims NoirsPatrick Brion – LIBER(ISBN 2-88143-038-4)(BNF 35815654),
  17. (en)The National World War II Museum
  18. (en) Peter B.Flint, « Barbara Stanwyck, Actress, Dead at 82 »,The New York Times,‎,p. D11(lire en ligne)
  19. JohnStark, « Barbara Stanwyck, 'A Stand-Up Dame' »,People,‎(lire en ligne)
  20. (en) Marjorie Garber,Vice Versa: Bisexuality and the Eroticism of Everyday Life, New York,Simon & Schuster, 1995,p. 148[lire en ligne] et(en) Axel Madsen,Stanwyck, New York,HarperCollins, 1994,p. 170[lire en ligne].
  21. (en) Axel Madsen,Stanwyck, New York, HarperCollins, 1994,p. 83[lire en ligne].
  22. Luca Prono,Encyclopedia of Gay and Lesbian Popular Culture, Westport, Conn. : Greenwood Press, 2008,p. 240-242.

Annexes

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Bibliographie

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Liens externes

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