Bar-le-Duc se situe dans leGrand Est de laFrance, au sud-ouest du département de laMeuse — dont elle est le chef-lieu — en régionGrand Est. La commune s'étend dans la vallée de l'Ornain et sur ses versants, le long d'un axe sud-est/nord-ouest, et déborde sur le plateau duBarrois, dont elle est la capitale historique[BLD 1]. Entre les anciennes régionsLorraine etChampagne, elle est au cœur de ce qui est appelé la Lorraine champenoise[2].
Dans les années 1980, quelques forages d'exploration pétrolière ont été réalisés autour de la ville, notamment dans les communes deFains-Véel[14] etCuley[15], qui ont mis en évidence des traces de gaz mais n'ont conduit à aucune exploitation. Des essais de production, sans succès, ont été faits dans la forêt domaniale du Haut-Juré, où les forages ont atteint les couches duTrias inférieur[16],[17].
Panorama de Bar-le-Duc : vue sur la ville basse et la côte Sainte-Catherine depuis la ville haute.
Le Naveton est un petit cours d'eau qui prend sa source au nord de Bar-le-Duc, dans la commune deNaives-Rosières. Il traverse la ville du nord au sud pour se jeter dans l'Ornain[27]. Le trop-plein du canal de la Marne au Rhin se déverse dans le Naveton[28].
Le climat de Bar-le-Duc est le même que celui de la Meuse et de la Lorraine. Il s'agit d'un climatocéanique dégradé[29] (Cfb d'après laclassification de Köppen) à tendancecontinentale, qui se caractérise par unété souvent chaud et orageux et unhiver parfois assez rigoureux[30]. Ce climat est favorable à une régularisation des précipitations en toutes saisons et à une augmentation de l'amplitude thermique entre saisons[31]. Les intersaisons ne sont pas très marquées, leprintemps est souvent marqué par un temps sec et des gelées tardives. Le Barrois est plus humide que le reste du département et de la région. Ce phénomène s'explique par le fait que le plateau du Barrois est le premier relief que rencontrent les vents d'ouest après le creux dubassin parisien, c'est l'effet de foehn[30].
Au, Bar-le-Duc est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[Insee 2].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (57,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,2 %), zones urbanisées (24,1 %), prairies (6,3 %),terres arables (4,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %), zones agricoles hétérogènes (3,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %)[35]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La Ville Haute se trouve sur les hauteurs du versant gauche de la vallée, au sud. Le quartier naît avec la construction du château fort auXe siècle[M 1] sur l'éperon rocheux dominant la ville. Les habitants viennent s'installer au sud du château et forment le quartierRenaissance. Ce désormais cœur historique de la ville est constitué de beaux hôtels particuliers aux façades destyle Renaissance. À partir des années 1970, la ville s'étend encore plus au sud avec la construction de nouveaux lotissements de pavillons individuels : les quartiers duPetit Juré et de laChênaie[BLD 3].
Lequartier prioritaire de la Côte Sainte-Catherine se trouve sur les hauteurs du versant droit, au nord. C'est le secteur le plus récent de la ville, construit à partir des années 1960[M 1], et composé de pavillons individuels et de barres et tours d'immeubles HLM. À partir des années 1990, le nouveau quartier de laFédération apparaît à l'ouest de la Côte Sainte-Catherine[BLD 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bar-le-Duc en 2021 en comparaison avec celle de la Meuse et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion desrésidences secondaires et logements occasionnels (2,3 %) par rapport au département (4,8 %) et à la France entière (9,7 %).
Vues du boulevard avant (2012) et après (2015) les travaux de réaménagement.
Depuis 2009, la municipalité a lancé un projet de requalification du centre-ville de Bar-le-Duc, visant à le rendre plus dynamique et attractif. La première phase concerne le quartier Notre-Dame sur la rive droite de l'Ornain, les trois suivantes le centre-ville de la rive gauche et notamment le boulevard de la Rochelle, artère principale de la commune. Les travaux consistent à refaire l'eau et l’assainissement puis la voirie en pavés[M 2]. Les travaux se terminent fin 2014[38]. En avril 2015, de nouveaux travaux sont lancés rue et place des Minimes, à proximité de la zone des premiers travaux, pour garder une cohérence esthétique[39].
En 2015, un projet d'écoquartier est lancé avec une fin des travaux prévue en 2018. Situé en centre-ville, derrière l'église Saint-Jean, à la place du Hall des brasseries, l'ensemble pourrait accueillir un nouveau multiplexe cinéma. Pour remplacer le Hall des brasseries détruit, un projet de salle polyvalente d'une capacité de 1 000 à 1 500 personnes est à l'étude sur une autre parcelle de la ville[41].
Endécembre 2014, un projet de contournement de laRN 135 et de la commune deVelaines est en cours de financement. Cette2 × 2 voies doit rejoindre laRN 4 (Paris - Strasbourg) à Ligny-en-Barrois, avec l'espoir du désenclavement de la vallée de l’Ornain et du développement économique dupays Barrois[45].
Depuis 1982, le réseau TUB (transports urbains du Barrois) dessert en transports en commun la ville de Bar-le-Duc, puis celles adjacentes deFains-Véel etSavonnières-devant-Bar. En 2014, à la suite de la création de lacommunauté d'agglomération Bar-le-Duc Sud Meuse, le réseau est étendu à toutes les communes de la nouvelle intercommunalité[49]. Le réseau, géré parTransdev, est constitué de quatre lignes régulières qui s'articulent autour de la ligne principale Bar-le-Duc - Ligny-en-Barrois (ligne 1)[50]. De plus, il existe neuf lignes scolaires[51], ainsi qu'un service de transport sur réservation pour les communes non desservies par les lignes régulières[52].
Ligne 1 : Libération (Bar-le-Duc) - Aouisses (Ligny-en-Barrois)
Ligne 2 : Petit Juré - Rochelle - Auchan (Bar-le-Duc)
Ligne 3 : Centre Hospitalier - Rochelle - Grande Terre (Bar-le-Duc)
Ligne 4 : Domaine du Golf (Fains-Véel) - Allende - Rochelle (Bar-le-Duc)
Gare routière du réseau RITM.
Le réseau intermodal des transports de la Meuse (RITM), financé par le conseil départemental de la Meuse, exploite plusieurs lignes reliant Bar-le-Duc aux autres grandes villes du département et de celui voisin de laMarne. Le réseau gère également le ramassage scolaire et possède un service de transport à la demande[53],[54].
Un chemin de fer touristique s'est implanté sur l'ancienne ligne d'intérêt local de Bar-le-Duc à Verdun en forêt de Massonge parallèlement au GR 14, le train qui entrera en service commercial en 2019 sera tracté par une authentique locomotive à vapeur du réseau du Meusien, en attendant une activité vélorail a vu le jour en juillet 2017 pour permettre aux visiteur de découvrir les premiers kilomètres de la ligne.
Située au bord de l'eau et au fond d'une vallée, la ville peut subir desinondations de plaine (Ornain) et des inondations par crue torrentielle (Naveton) ou par ruissellement, ce qui a amené la création d'unplan de prévention du risque inondation[64]. La ville a d’ailleurs subi plusieurs inondations dans le passé. Le15 juin 1930, le Naveton déborde et fait150 sinistrés et3 morts. Les14 et 15 août 1972, le Naveton est en crue exceptionnelle et provoque la mort de2 personnes. La gare SNCF se retrouve inondée et le trafic ferroviaire est interrompu pendant trois heures. À cette occasion, le débit de l'Ornain monte à 83 m3/s, et ledispositif ORSEC doit être déclenché. D'autres inondations ont eu lieu comme celles à répétition de 1910[67].
En plus des risques naturels, la ville est exposée à des risques liés aux activités humaines. En raison des conflits qui ont eu lieu dans la région durant les deuxguerres mondiales, desengins explosifs peuvent être retrouvés dans le sol[64]. Entre 2009 et 2013,190 tonnes d'explosifs sont ramassées dans laMeuse[66]. Enseptembre 2012, unobus est découvert dans le canal des usines, sous l'église Saint-Antoine[68]. De plus, letransport de matières dangereuses (TMD) à travers la ville présente un risque, notamment le transport dugaz par lecanal de la Marne au Rhin[64].
En 922, la commune change complètement de nom enBarrum, du gauloisbarro (sommet ou extrémité boisée[71])[72]. Selon certaines sources, ce nouveau nom aurait été donné parFrédéricIer parce que la ville, située aux frontières de France et de Lorraine, servait de « barrière » aux Lorrains contre les Champenois. Pour d'autres sources, ce sont les habitants du pays qui cherchaient refuge dans la ville qui lui donnèrent son nom, cette dernière leur servant de « barrière » contre les barbares. Selon encore d'autres opinions, la ville doit son nom à un poisson, lebarbeau, très commun dans l’Ornain, s'appuyant sur les armoiries de la ville (deux poissons)[73].
Le nom de la localité est attesté sous les formesBarrivilla-ad-Ornam (932) ;Barrivilla-super-Ornam (955) ;Apud Bar-castrum (XIe siècle) ;Barri-villa (1030) ;Bair (XIe) ;Castellanus Barri (1177) ;Barrovilla (1189) ;Barrum (XIIe siècle) ;Bar-lou-Duc (1242) ;Bar-le-Duc (1252) ;M. Barri-Ducis (XIVe) ;Bar (1355) ;Barrodux,de Barroduce (1402) ;Barriville,Bar-la-Ville (XVe) ;Barreville (1549) ;Barr (1572) ;Banis Barum (1707) ;Barro-Ducum (1749) ;Bar-sur-Ornain (1790)[74].
Dugauloisbarro, « sommet »[76]: la ville est sur un éperon rocheux.
En 1242, un accord de paix entre leduc de Bar et l'évêque de Verdun fait mention deBar-lou-Duc. Dix ans plus tard, en 1252, un traité entre lescomtes de Luxembourg et de Bar mentionne la ville pour la première fois sous le nom deBar-le-Duc[77]. En 1354, Robert Ier, comte de Bar, devient gendre du roi de France et est fait duc, d’où le nom de la ville. De 1355 à 1411, la ville s'appelle tout simplementBar. En 1402, elle apparaît sous le nom deBarrodux, de Barroduce. AuxXVe et XVIe siècles, elle est mentionnée sous le nom deBarriville ouBar-la-Ville[BLD 5]. En 1549, le nom change légèrement enBarreville, puis simplementBarr en 1572. En 1707, elle est appeléeBanis Barum, puisBarro-Ducum en 1749[77]. À la suite de laRévolution de 1789, elle prend le nom plus républicain deBar-sur-Ornain d'octobre 1792 à juillet 1814[BLD 6]. En 1814, elle devient définitivementBar-le-Duc.
Bar-le-Duc se situe sur une voie de communication naturelle empruntée dès la préhistoire. La vallée de l’Ornain est parcourue par des groupes de chasseurs cueilleurs durant la Préhistoire. C’est à quelques kilomètres en aval de Bar-le-Duc, à Vassincourt, qu’a été découvert le plus ancien site archéologique du département : un campement datant de 300 000 ans (Paléolithique inférieur et moyen) avec traces de foyer et restes d’animaux chassés (cheval, cerf, auroch, éléphant, mammouth et rhinocéros laineux). La vallée de l’Ornain permet la liaison entre deux espaces géographiques distincts et aux ressources complémentaires : la plaine de champagne à l’Ouest et le plateau lorrain à l’Est.
Elle est mentionnée dans des documents d’époque gallo-romaine, comme étant une station ou relais routier établi sur la voie Reims Toul, par Nasium (Naix-aux-Forges). Le nom de la localité est d’origine celtique : la racine « catu, gatu » désigne la guerre, la bataille et le suffixe « rix » évoque le qualificatif du roi, du chef. Caturiges pourrait donc être associée à la localité d’un chef de guerre. Mais nous n’avons aucune preuve archéologique sur cette éventuelle fonction militaire. L’utilisation du site de la ville haute, qui offre un promontoire défensif de premier ordre, n’est attestée qu’à l’époque médiévale.
L'agglomération se trouvait au niveau de l'actuel quartier Notre-Dame, et la rue des Romains est un vestige de l'ancienne voie romaine[JM 1]. Les travaux d'aménagement dans ce secteur, et notamment le chantier de construction de la première usine à gaz au milieu duXIXe siècle, ont révélé des vestiges et mobiliers antiques[BLD 8].
Cette erreur, issue du positionnement de la stationad fines à Fains, est corrigée en 1760, époque à laquelle D’Anville puis le père Wastelain proposent une nouvelle localisation à Bar-le-Duc[86]. Cette hypothèse, étayée par les distances des itinéraires antiques, est alors admise par la Commission de la topographie des Gaules et la plupart des chercheurs[87]. Il faut cependant attendre plus d’un siècle pour que l’unanimité des chercheurs régionaux accepte la nouvelle localisation. En 1844, E. Bégin, dans sa synthèse surMetz depuis dix huit siècles, ne fait toujours pas mention de la localité[88]. De son côté, C.-F. Denis l’avait déjà depuis longtemps adopté[89].
Les découvertes faites lors du creusement du canal de la Marne au Rhin en 1843 (L. Maxe-Werly, 1886, p. 142-143) et la publication du testament d’Adalgysel en 1846 qui mentionne la ville au VIIe siècle (Clouët, 1846b) donnèrent les preuves tant attendues par C.-F. Denis. Les premières données archéologiques furent complétées essentiellement par des observations faites lors de la construction de la ligne de chemin de fer en 1850 et de l’établissement de l’usine à gaz en 1872 (L. Maxe-Werly, 1886, p. 143). En 1886, L. Maxe-Werly établit la première synthèse (L. Maxe-Werly, 1886). Il faut ensuite attendre 1965 pour que de nouvelles découvertes soient réalisées dans le cadre de sauvetages à l’emplacement de l’usine à gaz (A. Liéger, 1965, p. 220) et sur laCôteSainte Catherine (Gallia, 1966, p. 282-283). Depuis 1997 (Bilan scientifique 1997, p. 41) des diagnostics et fouilles archéologiques préventives permettent de compélter l'état des connaissances au gré des projets d'aménagement urbains[90]. Les constructions et requalifications de places et voiries sont en effet l'occasion de mieux comprendre l'histoire des différents quartiers.
Au début duMoyen Âge, la ville semble gagner en importance. À la suite du déclin de l'ancienne cité antique de Nasium, un développement de la bourgade de Caturiges est attesté par lanumismatique. En effet, une monnaie frappée à Nasium auVIIe siècle indique que levicus, c’est-à-dire le village, de Nasium se situe dans lePagus duBarrois (Barrois dérive de « barro » : hauteur, sommet). Caturiges qui frappe aussi monnaie, devient alors le centre politique et économique du Barrois (Pagus Barrensis). C’est vraisemblablement durant l’époque carolingienne que l’ancienne ville gauloise perd son nom au profit de celui de son territoire. La première attestation écrite de la nouvelle localité date duXe siècle, sous la forme « Barrum », puis « Barri villa ad Ornam » (en 932[91]).
Le développement de l'agglomérationconnaît un nouvel élan au milieu duXe siècle[M 1]. Vers 951/970 — Les dates diffèrent selon les sources —,FrédéricIer,duc de Haute-Lorraine, cherchant à protéger son territoire deschampenois, fait construire unchâteau en rive gauche, sur l'éperon rocheux dominant la vallée d'une cinquantaine de mètres. L'éperon, comme la ville, sont d'ailleurs usurpés audiocèse de Toul, queFrédéricIer dédommage avec d'autres terres[WS 1],[BLD 9]. Le château est primitif, constitué de quatre hautes tours et d'une double enceinte, mais il ne cesse d'être perfectionné tout au long duMoyen Âge[CR 1]. Par sa situation et son rôle défensif,Bar est la principale citadelle lorraine sur la route de France, et ce jusqu'auXVIe siècle[WS 1].
Les successeurs de Sophie agrandissent leur territoire en une principauté importante, aux dépens de leurs voisins, profitant de leur implantation à la frontière de la France et de l'Empire allemand, et de la faiblesse des deux souverains[JPH 1]. Les comtes de Bar, qui participent en outre auxCroisades, sont vus comme les plus habiles et les plus ambitieux en Lorraine, et le comté est considéré comme unalleu, c'est-à-dire une terre indépendante dont les comtes sont pleinement souverains. Au début duXIIIe siècle, ces derniers fixent leur cour au château de Bar-le-Duc, aux dépens deMousson et deSaint-Mihiel[BLD 9].
L’expansion géographique et l'essor économique vont profiter à la ville. La bourgeoisie s'enrichit de la culture de la vigne, du tissage du drap, du travail de la peau et de la fabrication d'armes[JM 3]. La morphologie urbaine de la cité en est affectée, avec la création de deux nouveaux quartiers. Un quartier fortifié en amont du château, l'actuelle Ville Haute, voit le jour sous l'impulsion du comteHenri II. Il est majoritairement peuplé de nobles, religieux et autres privilégiés, et se voit octroyer leprivilège du commerce de l'alimentation, au grand dam de la Ville Basse. Le deuxième nouveau quartier s'installe contre le Bourg, et est nommé la Neuve-Ville. Initialement non fortifié, le quartier se voit emmuré auXIVe siècle pendant laGuerre de Cent Ans. Des moulins s'installent le long de la dérivation de l'Ornain, dans le quartier du Bourg, et sont utilisés pour diverses activités économiques (forges, tanneries…). De nouveauxfaubourgs, Véel et Marbot, apparaissent en dehors des limites de la ville, et de nombreux édifices religieux sont construits : la collégiale Saint-Maxe, la collégiale Saint-Pierre (actuelleéglise Saint-Étienne) et le couvent desAugustins (l'église Saint-Antoine en est le seul vestige)[JPH 2].
En 1354, le comté est élevé en duché, etRobertIer prend le titre de duc de Bar, mais le contexte n'est plus au développement, une partie du Barrois étant désormais sous tutelle de la France[JPH 2]. La présence française est d'ailleurs bien visible. De 1475 à 1483, les troupes du roi de FranceLouis XI occupent le château de Bar-le-Duc[JM 4], et le souverain fait réparer les fortifications sous prétexte que leduc de BourgogneCharles le Téméraire pourrait pénétrer la Champagne avec son armée via le Barrois[73].
Le principat deRené II de Lorraine ouvre en 1480 la plus brillante période de l'histoire de la cité. Elle durera près d'un siècle et demi[M 1]. Bar-le-Duc bénéficie d'une conjoncture économique favorable dans cette période de laRenaissance, confortée par l'habile politique des ducsAntoine le Bon etCharles III dans un contexte de conflits entre la France et le Saint-Empire[JPH 2]. Une véritable fièvre constructrice s'empare de la cité, aussi bien à la Ville Haute qu'à la Ville Basse[JPH 3]. La femme de René II,Philippe de Gueldre, trace un jardin à l'italienne près du château[JM 5]. Charles III fait construire un nouveau château dans la cour intérieur du château fort, leNeuf-Castel, où laChambre des comptes du duché vient s'installer. Lecollège Gilles de Trèves est construit à partir de 1573 pour éduquer les jeunes de la ville[JPH 3]. La ville s'enrichit de beaux hôtels Renaissance[JM 6], et les maisons entorchis et àencorbellement sont reconstruites en pierre de taille[BLD 13].
Même si les ducs résident peu à Bar-le-Duc, le château est le théâtre de fêtes somptueuses et des tournois sont organisés sur la place Saint-Pierre à l'occasion d'évènements spéciaux, comme les baptêmes, les mariages et les visites royales ou princières. En 1555,Charles III reçoit son beau-frère le roi de FranceFrançois II et sa femmeMarie Stuart,reine d’Écosse. Cette dernière aurait particulièrement apprécié laconfiture de groseilles épépinées à la plume d'oie, spécialité de Bar-le-Duc. En 1564, le baptême d'Henri II, fils et héritier de Charles III, est l'occasion de grandes célébrations en présence du roiCharles IX et de la reine-mèreCatherine de Médicis[JPH 3].
La Tour de l'Horloge, l'un des rares vestiges des fortifications du château.
LeXVIIe siècle est une période sombre pour Bar-le-Duc[M 1] qui subit les conséquences désastreuses de laguerre de Trente Ans (1618-1648) : pillage, occupation par les troupes, famines et épidémies (notamment depeste en 1636)[BLD 14], s'ajoutent à une politique financière désastreuse du ducHenri II[JM 7]. Mais c'est surtout la position anti-française du ducCharles IV qui cause du tort à la cité. En 1632, le roi de FranceLouis XIII vient en personne prendre possession de la ville, à l'initiative ducardinal Richelieu. L'agglomération restera occupée jusqu'en 1661, changeant quatre fois de maître pendant laFronde (1648-1653) et subissant un siège de l'armée royale menée par lecardinal Mazarin en décembre 1652[JPH 3],[BLD 14].
Finalement, en 1670, lassé des intrigues ducales, le roiLouis XIV ordonne le démantèlement des fortifications du château et de la ville. Ne sont conservés que le château-neuf, inoffensif, laTour de l'Horloge, parce qu'elle donne l'heure, et laTour Heyblot. Les murailles subsistent autour de la ville, mais, sans tours, n'ont plus aucune fonction militaire. Elles servent désormais à contrôler les accès à des fins fiscales et à protéger la population des épidémies[JPH 3]. Des troupes françaises resteront dans la ville jusqu'en 1697[JM 7].
Sous les règnes de ces ducs, Bar-le-Duc connaît une nouvelle ère prospère. Trois grands boulevards sont tracés en dehors des remparts : la rue de Clouyères (actuel boulevard Raymond-Poincaré), la rue (actuel boulevard) de la Rochelle, et l'avenue des Tilleuls. Les portes de la ville sont élargies et remaniées dans le style de l'époque. Des habitants construisent de nouvelles demeures, comme l'hôtel de Salm ou l'hôtel Désandroins, d'autres refont leurs façades. Le vignoble, notamment celui de la côte Sainte-Catherine, connaît une période faste, le pinot de Bar s'exportant vers leLuxembourg et l'actuelleBelgique. L'activité cotonnière se développe également[JPH 4].
À la mort de Stanislas Leszczynski en 1766, les duchésde Lorraine etde Bar sont définitivement rattachés à la France[JM 8]. C'est un nouveau coup dur pour Bar-le-Duc, puisque la grande route Paris-Nancy voit son trajet modifié, passant désormais parSaint-Dizier etLigny-en-Barrois et non plus par la capitale duBarrois[BLD 5].
Statue du maréchalOudinot, duc de Reggio, sur la place homonyme.
Sous laRévolution française, Bar-le-Duc, comme la plupart des villes françaises, connaît une vie politique tumultueuse, en particulier de 1789 à 1795[BLD 15]. De nombreux changements ont lieu. Premièrement, d' à, la ville prend le nom de Bar-sur-Ornain, plus républicain[BLD 6]. Elle devient également le chef-lieu du nouveau département du Barrois (futur département de laMeuse)[JM 9], au grand dam de ses rivalesSaint-Mihiel etVerdun[JPH 4]. Deuxièmement, l'abolition des privilèges du 4 août 1789 est traduit en une mesure symbolique : l'hôtel de ville est transféré de la Ville Haute à la Ville Basse. Jusque là, le quartier de la Ville Haute avait conservé la puissance politique, administrative, judiciaire et commerciale. Troisièmement, la ville estlaïcisée, ce qui se traduit par la disparition des sept communautés religieuses présentes depuis le Moyen Âge. Le couvent des Carmes est transformé en prison, celui des Minimes en marché couvert, le jardin du couvent des religieuses de la congrégation de Notre-Dame devient la place Reggio, première place publique en Ville Basse[JPH 5],[BLD 6].
Sous leConsulat (1799-1804), la fonction administrative de la ville est renforcée avec la nomination du premier préfet de la Meuse par le Premier ConsulNapoléon Bonaparte en 1800. L'hôtel de préfecture est installé dans l'ancien couvent des Antonistes en Ville Basse[JPH 4],[BLD 16].
Sous l'Empire, la ville connaît des changements architecturaux : les quais de l'Ornain sont aménagés et plantés d'arbres, les portes des anciennes fortifications sont détruites, l'hospice-hôpital de la rue du Bourg est fermé, une halle au grain et un nouveau pont sur l'Ornain sont construits[BLD 17].
À la suite des défaites napoléoniennes, Bar-le-Duc connaît plusieurs occupations militaires. De janvier àavril 1814, elle est occupée par les troupesprussiennes ; puis, après lesCent-Jours (1815), par les troupesrusses jusque 1818[JM 10],[BLD 16].
Cet essor se ressent sur l'urbanisme, et de nombreuses constructions voient le jour : le théâtre de la Comédie et le café des Oiseaux en 1852, le lycée impérial en 1857 (actuellycée Raymond-Poincaré), la Caisse d'épargne, l'église Saint-Jean à partir de 1876, et lechâteau Varin-Bernier de 1903 à 1905 (renommé depuis château de Marbeaumont). Le couvent desDominicaines, à la Ville Haute, s'agrandit d'une chapelle et d'une statue de laVierge dominant la ville[JPH 6]. Un nouvel hôtel de préfecture est construit, et l'aménagement de l'avenue du Château facilite l'accès à la Ville Haute[BLD 17].
Après la défaite française dans laguerre franco-allemande de 1870, la ville est de nouveau occupée jusqu'au23 juillet 1873. Devenue ville frontière avec l'Empire allemand, elle abrite à partir de 1880 une garnison importante de 2 000 hommes[BLD 16].
Bombardement de la rue Notre-Dame le1er juin 1916.Mémorial du kilomètre zéro de laVoie sacrée à Bar-le-Duc.
Bar-le-Duc est peu touchée par les combats de laPremière Guerre mondiale (1914-1918)[JPH 6]. Elle échappe à l'occupation ennemie au début de la guerre, alors que les Allemands se dirigent vers elle enseptembre 1914. Ces derniers, arrivés au niveau deRevigny-sur-Ornain, sont contraints de se replier au-delà deClermont-en-Argonne par labataille de la Marne. Située non loin de la ligne de front, elle va quand même subir de 1915 à la fin de la guerre quelques bombardements. Près de600 bombes font80 morts civils et militaires, et70 immeubles sont gravement endommagés en Ville Basse. Les dégâts ne sont cependant en rien comparables à ceux deVerdun ou des autres villages du front, dont certains ont été complètement rasés[BLD 18]. La préservation de la ville est alors attribuée àNotre-Dame du Guet[93].
Placée en arrière des lignes, la ville joue un rôle stratégique important[JM 11]. Elle sert de point de départ pour le ravitaillement de la ville de Verdun lors de labataille homonyme de 1916. Troupes, vivres et matériel empruntent le chemin de fer local « Le Meusien » (appelé également « Le Varinot » du nom de son constructeurCharles Varinot), et des milliers d'hommes et de camions circulent sans interruption sur la route reliant Bar à Verdun[BLD 18]. Cette dernière se verra attribuée le nom de « Voie sacrée » par l'écrivain et homme politiqueMaurice Barrès dèsavril 1916[94], en référence à l'antiqueVia Sacra romaine menant au triomphe.
Pendant l'entre-deux-guerres (1919-1939), la vie barisienne ne connaît pas de grands changements. Les usines de moulage de la fonte emploient plus de400 salariés, deux brasseries tournent toujours (les Brasseries de la Meuse et de la Croix de Lorraine[95]) mais aucune nouvelle entreprise ne vient s'installer. La population est quasi stable, passant de 16 261 habitants en 1921 à 16 725 en 1936[BLD 19].
Quelques mois après le début de laSeconde Guerre mondiale (1939-1945), les combats se rapprochent de plus en plus de Bar-le-Duc. Le12 juin 1940, durant labataille de France, laLuftwaffe bombarde le dépôt de laSNCF et le boulevard de la Rochelle. Les habitants s'enfuient, et lorsque le 15 juin l'ennemi prend possession de la ville, celle-ci est pratiquement vide. Bar-le-Duc, comme le reste du département, se retrouve dans lazone interdite, là où le régime est le plus strict, sous contrôle de laFeldkommandantur, laFeldgendarmerie et laGestapo[BLD 20].
Malgré les risques, la résistance est très active, portant aide aux évadés et aux pilotes alliés abattus. Peu de gens soutiennent l'action du maréchalPétain. Les défaites allemandes successives et le succès dudébarquement de Normandie enjuin 1944 vont pousser les Allemands aux pires exactions. Dans la semaine qui précède lalibération,18 hommes sont exécutés dans le quartier de la Fédération et dans les villages environnant. À quelques kilomètres, lemassacre de la vallée de la Saulx du29 août 1944 fait86 victimes. Enfin, le31 août 1944 à18 h, laTroisième armée des États-Unis (Third United States Army) entre en ville et libère Bar-le-Duc[BLD 20].
Immeubles de la Côte Sainte-Catherine au fond, surplombant la Ville Basse en 2016.
Dans les années 1960, un programme de réhabilitation s'amorce, au cours duquel est notamment aménagé le secteur de la Côte Sainte-Catherine, situé sur le versant droit de la vallée, à l'opposé de la Ville Haute[M 1]. Le projet, dirigé par l'urbaniste Lanfranco Virgili, consiste en la construction sur70 hectares de pavillons individuels, de tours d'immeubles, mais aussi d'écoles, collèges, commerces et parcs publics. Il s'agit alors de résoudre la crise du logement, et d'assurer une réserve foncière pour les années à venir[BLD 21]. L'expansion de la ville crée de nouveaux quartiers, comme celui de la Libération[WS 2]. Dans les années 1970, la ville s'étend au sud de la Ville Haute avec la construction de nouveaux lotissements de pavillons individuels : les quartiers du Petit Juré et de la Chênaie[BLD 22]. Dans les années 1990, le quartier de la Fédération apparaît à l'ouest de la Côte Sainte-Catherine[BLD 23].
À partir des années 1970, Bar-le-Duc entame la restauration de la vieille ville. Par conséquent, en 1973, la Ville Haute et le château sont classés « secteur sauvegardé », et des visites et des animations sont mises en place pour faire redécouvrir aux Barisiens ce quartier[M 1],[JPH 7]. Au printemps 2003, la ville reçoit le label « Ville d'art et d'histoire » duministère de la Culture[JPH 7]. Ce label est attribué aux villes qui valorisent et animent leur patrimoine, et garantit la compétence des guides conférenciers et la qualité de leurs actions[M 3]. La commune fait également partie du réseau « Les Plus Beaux Détours de France »[96].
Les différentes municipalités espèrent que cette mise en valeur du patrimoine liée à d'autres projets économiques visant à désenclaver le territoire, finira par mettre un terme au surnom de la ville : la « Belle Endormie »[97],[98].
Conformément aux prescriptions de la loi de réforme des collectivités territoriales du, qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, celle-ci a fusionné avec lacommunauté de communes du Centre Ornain pour former, le, lacommunauté d'agglomération Bar-le-Duc Sud Meuse, dont Bar-le-Duc est le siège[Insee 1].
Bar-le-Duc se trouve historiquement plus à gauche, ce qui se confirme dans les résultats des élections présidentielles. Cependant, depuis les années 2000, la droite sort vainqueur de toutes les autres élections sauf les municipales, où c'est l'alternance qui s'impose depuis 1995.
En2002, le président sortant Jacques Chirac (UMP) arrive en tête avec 83,66 % des voix face àJean-Marie Le Pen (FN). Il faut cependant noter qu'au premier tour c'estLionel Jospin (PS) qui avait été choisi à 18,42 % par les barisiens, au coude à coude avec Jacques Chirac à 18,38 %[102].
En2012,François Hollande (PS) remporte le scrutin barisien à 54,86 % face au président sortant, un score plus élevé que celui national de 51,64 %[104].
Lors du premier tour de l'élection présidentielle française de 2017, les quatre premiers candidats retenus par les électeurs de la commune sontEmmanuel Macron (25,03 % des suffrages exprimées),Marine Le Pen (21,56 %),Jean-Luc Mélenchon (18,31 %) etFrançois Fillon (18,06 %). Au second tour, le candidat élu Emmanuel Macron obtient4 422 voix (66,72 %) et Marine Le Pen2 206 voix (33,26 %), lors d'un scrutin où 259,50 % des électeurs se sont abstenus[105].
Lors du premier tour de l'élection présidentielle française de 2022, les quatre premiers candidats retenus par les électeurs de la commune sontEmmanuel Macron (27,62 % des suffrages exprimées),Marine Le Pen (23,63 %),Jean-Luc Mélenchon (21,49 %) etÉric Zemmour (6,59 %). Au second tour, le candidat élu Emmanuel Macron obtient3 578 voix (57,42 %) et Marine Le Pen2 653 voix (42,58 %), lors d'un scrutin où 30,26 % des électeurs se sont abstenus[106].
En2008, Nelly Jacquet (PS) obtient lamajorité absolue avec 51,85 % des suffrages, battant la maire sortante Martine Huraut (UMP)[107].
Lors du second tour desélections municipales de 2014 dans la Meuse, la liste UDI menée parBertrand Pancher obtient la majorité des suffrages exprimés, avec3 128 voix (48,67 %, 25 conseillers municipaux élus dont 17 communautaires), devançant largement celles menées respectivement par[108] :
Lors du second tour desélections municipales de 2020 dans la Meuse, la liste DVD menée par la maire sortante Martine Joly — qui avait succédé à Bertrand Pancher, démissionnaire après sa réélection comme député — obtient la majorité des suffrages exprimés, avec1 298 voix (38,44 %, 23 conseillers municipaux élus dont 15 communautaires), devançant de 150 voix celle DVG menée par Benoît Dejaiffe, qui a recueilli 1 148 voix (34,00 %, 6 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires). La troisième liste, DVC, manée par Pierre-Etienne Pichon, a elle obtenu 930 voix (27,54 %, 4 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), lors d'un scrutin marqué par lapandémie de Covid-19 en France où 64,59 % des électeurs se sont abstenus[109].
La population de la commune étant comprise entre 10 000 et 19 999 habitants, sonconseil municipal est composé de33 membres[110], dont le maire et ses adjoints.
La commune est dotée d'unconseil municipal des jeunes composé de33 membres qui se réunissent régulièrement[M 5]. La mairie a également mis en place cinq comités de quartier (Centre-ville, Côte Sainte-Catherine, Libération, Marbot, Ville Haute), composés chacun d'au maximum20 membres. Les comités se réunissent chacun au moins une fois par trimestre, puis tous ensemble lors d'une rencontre annuelle publique[M 6].
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2015) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
En 2015, le taux de lataxe d'habitation est de 18,67 %, supérieur au taux moyen de la strate (15,98 %), celui de lataxe foncière sur le bâti est de 32,55 %, supérieur de plus de 10 points au taux moyen de la strate (22,48 %), et celui de la taxe foncière sur le non bâti est de 56,88 %, inférieur au taux moyen de la strate (59,11 %)[130]. Ces taux n'ont que légèrement évolué depuis 2009.
La gestion des déchets est assurée par la communauté d'agglomération. Le tri sélectif est instauré et le ramassage des ordures a lieu toutes les semaines. La commune possède également une déchetterie, et un ramassage des objets encombrants est organisé régulièrement[M 7].
La ville gère neuf écoles, pouvant accueillir au total plus de 1 150 élèves. Il y a quatreécoles maternelles :Émile-Bugnon (~68 élèves) etEdmond-Laguerre (~70 élèves) en Ville Basse,Jean-Errard (~111 élèves) à la Ville Haute, etJean-Cocteau (~123 élèves) à la Côte Sainte-Catherine. Il y a également quatreécoles élémentaires :Bugnon-Rostand (~96 élèves) etEdmond-Laguerre (~145 élèves) en Ville Basse,Jean-Errard (~201 élèves) à la Ville Haute, etCamille-Claudel (~198 élèves) à la Côte Sainte-Catherine. Il existe une seuleécole primaire :Gaston-Thiebaut (~139 élèves) en Ville Basse[138].
Le département gère troiscollèges : les collègesAndré-Theuriet etRaymond-Poincaré en Ville Basse, et le collègeJacques-Prévert à la Côte Sainte-Catherine[138].
La région gère quatrelycées : le lycée général et technologiqueRaymond-Poincaré en Ville Basse, le lycée professionnelLigier-Richier en Ville Basse, le lycée professionnelÉmile-Zola à la Côte Sainte-Catherine, et lelycée agricole de la Meuse (site de Bar-le-Duc) en Ville Basse[138].
De plus, il existe troisétablissements privés : l'écoleBradfer-Saint-Jean-Baptiste (~308 élèves), le collègeLa Croix, et le lycéeSaint-Louis[138].
Bar-le-Duc possède très peu d'établissements pour lesétudes supérieures. Le centre d’études scientifiques supérieures (CESS) de Bar-le-Duc, une antenne de la faculté des sciences de l'ancienneuniversité Nancy-I, a été fermé en 2010 à la suite de la baisse des effectifs. En compensation, une classe préparatoire universitaire scientifique (CPUS) a été ouverte au lycée Raymond-Poincaré[139]. Elle permet de se préparer intensivement pendant l'année determinale aux matières scientifiques, pour pouvoir intégrer directement la seconde année de l'Institut national polytechnique de Lorraine ou de la faculté des sciences et technologies de l'université de Lorraine[140].
Le centre hospitalier de Bar-le-Duc comporte deux centres de formation : l'Institut de formation en soins infirmiers (IFSI) et l'Institut de formation des aides-soignants (IFAS)[142].
Lecentre intercommunal d'action sociale (CIAS) gère trois établissements d'accueil pour les personnes âgées sur la commune : le foyer-logementLes Coquillottes, et l'EHPAD composé des deuxmaisons de retraiteBlanpain etCouchot. De plus, il existe l'EHPAD privéLes Mélèzes[M 8], ainsi qu'un centre de soinsMaison des Cépages situé au centre hospitalier[145].
Dans la zone de police de Bar-le-Duc (Bar-le-Duc, Savonnières-devant-Bar, Behonne, Fains-Véel, et Longeville-en-Barrois), il y a eu 1 070 crimes et délits qui ont été commis lors de l'année 2012. Letaux de criminalité est de 50,1 pour 1 000 habitants, supérieur de plus de10 points aux moyennes départementale (32,43 ‰) et régionale (38,98 ‰), mais égal à celle nationale (50,06 ‰)[155]. La commune est équipée de dispositifs devidéosurveillance, installés à la gare multimodale, sur les terrasses de Griesheim, et dans un tunnel piétonnier de la Côte Sainte Catherine[M 10].
Le centre de secours des pompiers de Bar-le-Duc, précédemment installé en centre-ville, possède désormais sacaserne dans la commune voisine deFains-Véel. Il dépend duService départemental d'incendie et de secours (SDIS) de la Meuse, dont le siège est dans la cité ducale[156]. Le budget du SDIS est de18,8 millions d'euros en 2015[157].
En 1793, la population de la commune est de 9 111 habitants. Elle double en 93 ans pour atteindre 18 860 habitants en 1886. La population diminue ensuite jusque 16 261 habitants en 1921, avec une grosse perte de807 personnes entre 1911 et 1921 due à laPremière Guerre mondiale. Le nombre d'habitants repart à la hausse pour atteindre 16 697 en 1936. Dix ans plus tard, après laSeconde Guerre mondiale, il ne reste plus que 15 460 habitants, soit une perte de 1 237 habitants. La population se remet à progresser pour atteindre 19 288 habitants en 1975. Depuis, elle est en baisse constante[Insee 16].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[160],[Note 9].
En 2022, la commune comptait 14 615 habitants[Note 10], en évolution de −3,98 % par rapport à 2016 (Meuse : −4,4 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 32,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (32,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 30,2 % la même année, alors qu'il est de 29,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 7 010 hommes pour 7 723 femmes, soit un taux de 52,42 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (50,49 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[162]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,0
90 ou +
3,1
7,1
75-89 ans
11,7
17,1
60-74 ans
20,0
21,2
45-59 ans
20,6
16,6
30-44 ans
15,5
20,2
15-29 ans
14,7
16,9
0-14 ans
14,4
Pyramide des âges du département de laMeuse en 2021 en pourcentage[163]
Spectacle de théâtre de rue au Festival RenaissanceS 2013.
LeFestival RenaissanceS est un festival des arts de la rue et de musique qui a lieu chaque année le premier week-end de juillet. Mélangeantthéâtre de rue,cirque,danse etmusique ancienne aux côtés d'un marché de l'artisanat et de lagastronomie, ce festival est devenu un évènement incontournable de la ville et de la régionLorraine. Les nombreuses compagnies françaises et étrangères envahissent pendant trois jours le quartier de la Ville Haute de Bar-le-Duc pour en animer le patrimoine Renaissance[M 11],[164],[165]. En 2013, le festival a attiré 48 000 visiteurs[166].
De juillet à août de chaque année, la ville organise les Dimanches du Parc, une programmation musicale en plein air dans le kiosque à musique du parc de l'Hôtel de ville. Jusqu'à800 Barisiens viennent écouter les concerts gratuits aux styles variés (jazz, rock, pop, chanson française...)[M 11].
Tous les ans, à l'occasion d'un marché du terroir en été, la ville accueille depuis 1983 le championnat du monde d’épépinage de groseilles à la plume d’oie, héritage d'une tradition remontant au Moyen Âge[167].
Le festival Festi'Cuivres est un festival des musiquescuivrées (trompette,trombone,tuba,cor...) se déroulant chaque année sur une durée de trois semaines entre septembre et octobre. Les concerts sont donnés dans tout le sud meusien : Bar-le-Duc,Ligny-en-Barrois,Saint-Mihiel,Gondrecourt-le-Château,Void-Vacon... Créé par un groupe de professeurs de musique en 2002, il est organisé par les associations musicales ACDIM, APEAC et Graines de Sons, en collaboration avec les écoles de musique de Bar-le-Duc, Ligny-en-Barrois, Saint-Mihiel et duVal d'Ornois[168],[169].
De plus, chaque année, la ville organise des manifestations diverses. Le premier samedi de décembre a lieu lafête de Saint-Nicolas. Après un spectacle pour les enfants, le défilé des chars fait le tour de la ville jusqu'au parc de l'Hôtel de ville où un feu d'artifice est tiré. En été, les visites nocturnes de la Ville Haute mélangent découverte et spectacle[M 11].
Piste d'athlétisme et terrain de football du stade Jean-Bernard.
La ville possède deux stades : le stade Jean-Bernard[Note 11], anciennement stade Marbeaumont, dans le quartier de Marbot (deux terrains defootball en herbe, un terrain stabilisé, unepiste d'athlétisme, unstand de tir couvert (10 mètres), un court detennis extérieur, et des terrains de jeux en macadam pourhandball etbasket-ball), et le stade de la Côte Sainte-Catherine dans le quartier homonyme (un terrain de football en herbe, un terrain stabilisé, un terrain derugby, un terrain devolley-ball, trois courts de tennis couverts, un espace loisir foot et des terrains de jeux en macadam pour handball et basket-ball). De plus, il existe un espace multisports avecskatepark dans le quartier de la Libération[M 12].
L’office municipal des sports (OMS) de Bar-le-Duc, créé le1er mars 1965, compte42 associations et clubs sportifs, représentant 4 924 licenciés fin 2013[171]. On y trouve par exemple en 2015 des clubs de sportde combat,de raquette et dessports collectifs[172].
Chaque année, en novembre, unecourse à pied nocturne est organisée dans les rues de la ville :La Barisienne. En 2014, le10 kilomètres a attiré595 coureurs[173]. En 2016,651 coureurs participent aux 10 kilomètres, 115 aux5 kilomètres, et près de 280 collégiens et écoliers à des courses spéciales[réf. nécessaire].
Pour lapresse écrite, le quotidien régionalL'Est républicain publie une édition locale pour Bar-le-Duc[174]. De plus, la mairie publie un bulletin municipal mensuel : leBar Info[M 14].
Pour la télévision, la ville est couverte parFrance 3 Lorraine[182] qui possède un bureau permanent au 9 allée des Vosges[183], près de l'émetteur de la Côte Sainte-Catherine. Elle est reçue comme les autres chaînes de laTNT par le site de diffusion de la Croix Pajot àWilleroncourt et plus localement par le pylône de la Côte-Sainte-Catherine situé dans le nord de la commune[184].
La chaîne localePuissance Télévision couvre aussi la ville depuis 2016. La diffusion de cette chaîne se fait exclusivement par le web (site internet et applications mobiles). Son siège social est basé àSaint-Dizier.
La commune est couverte par l'internet haut-débitADSL (télévision comprise) grâce à un répartiteur téléphonique (NRA) situé sur le territoire de la commune. La zone est dégroupée et cinq opérateurs sont présents[185]. Enfévrier 2014, la mairie et l'opérateurOrange annoncent le déploiement de la fibre optique dans les quartiers de la Ville Haute et de la Côte Saint-Catherine[186]. Le3 avril 2015, huit points de mutualisation sont inaugurés dans le quartier de la Côte Sainte-Catherine[187]. En, la fibre est disponible dans deux quartiers. Le déploiement de cette technologie sur tout le territoire de l'anciennecommunauté de communes de Bar-le-Duc devrait prendre fin d'ici 2020[188]. De plus, la commune est couverte par lesréseaux mobiles3G,4G[189] et5G.
La communautéprotestante appartient à l'Église protestante unie de Bar-le-Duc et Saint-Dizier, et dispose d'un presbytère dans la ville, 9 rue du Docteur Nève, c’est à la fois le lieu de culte et le presbytère de la paroisse. Elle possédait jusqu'en 1997 un temple, vendu faute de moyens pour l'entretenir[196], le temple le plus proche est donc celui deSaint-Dizier à 22 km[197],[M 15].
Il existe également d'autres communautés : l'Église chrétienne évangélique de Bar-le-Duc, rue du Coq, l'Église protestante évangélique du Barrois, et l'Église évangélique « Assemblée de Dieu de la Meuse, rue de Popey »[M 15] et une salle du royaume des témoins de jehovah, rue du Coq.
Bar-le-Duc n'est pas une ville de garnison, cependant elle a accueilli des régiments lors des différents conflits qui ont touché la région. Le94e Régiment d’Infanterie est stationné dans la caserne Exelmans de 1880 jusqu'à l'éclatement de laPremière Guerre mondiale en 1914. Il y est repositionné au début de laSeconde Guerre mondiale de 1939 à 1940 cette fois dans la caserne Oudinot[198]. Le154e Régiment d’Infanterie est également stationné à Bar-le-Duc avant la Grande Guerre[199]. L'ACM 150, une annexe du150e RI deVerdun, est basée dans la ville et sert de centre de mobilisation en cas de guerre dans les années 1960 à 1970.
En 2013, la population âgée de 15 à64 ans s'élevait à 10 143 personnes. On y comptait 72,1 % d'actifs, dont 59,3 % ayant un emploi et 12,8 % étant au chômage, et 27,9 % d'inactifs, dont 9,2 % d'élèves ou étudiants et 8,3 % de retraités ou préretraités[Insee 21]. Le nombre de chômeurs a légèrement augmenté de 1 128 personnes en 2008 à 1 294 en 2013, ce qui représente untaux de chômage de 17,7 %[Insee 22], bien supérieur au taux national de 10,3 % en 2013[200]. La part des femmes parmi les chômeurs n'a cessé de baisser pour atteindre 46,8 % en 2013[Insee 22].
On comptait 11 076 emplois dans lazone d'emploi, contre 11 520 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 6 120, l'indicateur de concentration d'emploi était de 181 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offrait plus de trois emplois pour deux habitants actifs[Insee 23]. Il y avait donc un excédent d'emplois par rapport à la population résidente, faisant de Bar-le-Duc un territoire attractif[201].
Au31 décembre 2014, Bar-le-Duc comptait 1 476 établissements : 21 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 62 dans l'industrie, 64 dans la construction, 972 dans le commerce-transports-services divers et 357 dans le secteur administratif. La majorité de ces établissements (57,7 %) n'emploie aucun salarié, 29,7 % ont entre 1 et9 salariés, 6,0 % entre 10 et19 salariés, 3,9 % entre 20 et49 salariés, et 2,6 % ont plus de50 salariés[Insee 28].
En 2015,78 entreprises ont été créées à Bar-le-Duc[Insee 29], dont 51 par des autoentrepreneurs[Insee 30]. Sur ces entreprises, 3,8 % étaient dans le secteur de l'industrie, 9,0 % dans la construction, 41,0 % dans le commerce-transports-hébergement-restauration, 26,9 % dans les services aux entreprises et 19,2 % dans les services aux particuliers[Insee 29].
En 2012, les emplois de ce secteur se situent dans les exploitations (agriculture et élevage), les coopératives agricoles, les entreprises de travaux agricoles, et les travaux forestiers[202].
En 2015,seule l'entreprise Bergère de France, implantée à Bar-le-Duc depuis 1946, existe encore[réf. nécessaire]. Devenue l'une des plus grandesfilatures d'Europe et l'une des dernières de France[203], c'est le plus gros employeur privé de la ville, mais également du département, avec plus de300 salariés[204]. Mais l'entreprise connaît de graves difficultés : au conflit entre les deux frères héritiers du fondateur datant de 1998[205], s'ajoutent 1,9 million d'euros de pertes en 2014 et un déficit de 1,7 million d'euros prévu pour 2015. Le27 février 2015, l'entreprise est placée enredressement judiciaire pour une période de six mois[206]. En décembre 2015 un plan de continuation est mis en place[207].
La ville est également le lieu d'une activité d'imprimerie, dont l'implantation serait due aux éditeurs catholiques et à l'activité administrative de la ville. De plus, de nombreux artisans sont présents, notamment dans le domaine de la construction[BLD 29].
Le secteur tertiaire représente la grande majorité des emplois de la commune (88,3 %), dont 35,0 % pour le commerce-transports-services divers et 53,3 % pour le secteur administratif[Insee 31]. Bar-le-Duc, en tant que préfecture de laMeuse, est clairement une ville administrative, avec une forte proportion d'emplois publics[M 16].
Lesadministrations publiques représentent près de la moitié des emplois de la commune. Le centre hospitalier de Bar-le-Duc, avec875 salariés en 2013[202], est le plus gros employeur de la ville, et le deuxième plus gros employeur public de Meuse derrière l'hôpital de Verdun[205]. La même année, le département de la Meuse, à travers ses différents services, emploie au total 1 134 personnes, la commune emploie425 personnes, laDSDEN154 personnes, l'OPH130 personnes, leSDIS120 personnes, et lacommunauté d'agglomération Bar-le-Duc Sud Meuse emploie100 personnes[202]. À cela s'ajoutent les services de lasécurité sociale, lacaisse d'allocations familiales,Pôle emploi, les instancespolicières etjudiciaires, les chambres de commerce et d'industrie, de métiers et de l'artisanat, et d'agriculture...
L'union commerciale, industrielle et artisanale (UCCIA) de Bar-le-Duc compte85 adhérents en 2015[208]. Une grande zone commerciale, appelée La Grande Terre, est implantée à l'Est de la ville, à la limite avec la commune deSavonnières-devant-Bar. Elle contient des grandes enseignes et desfranchises : commerces d'alimentation, d'habillement, d’ameublement, concessions automobiles, garages, restaurants et hôtels. Les autres zones commerciales sont situées dans les communes voisines (Fains-Véel et Savonnières-devant-Bar). Des commerces sont présents en centre-ville, notamment dans le boulevard de la Rochelle, artère principale de la ville. Des commerces de proximité sont également présents dans les différents quartiers.
Malgré un patrimoine culturel riche et la présence de tourisme en Lorraine, la ville possède une capacité d'accueil limitée[M 16]. Il y a de nombreux restaurants : restaurants traditionnels français, franchises, restauration rapide et restaurants gastronomiques, dont un cité auGuide Michelin.
La commune abrite le siège social de 3 grandes entreprises[209] (réalisant plus de 10 M€ de chiffre d'affaires) hors distribution alimentaire et concessions automobiles.
Bar-le-Duc détient le label « Ville d'art et d'histoire » duMinistère de la Culture depuis 2003[M 3], et fait partie du réseau « Les Plus Beaux Détours de France »[96]. La Ville Haute et le château sont classés « secteur sauvegardé » depuis 1973[M 1], aujourd'hui Site Patrimonial remarquable (SPR). Par l'importance et la diversité de ses patrimoines, qu'ils soient matériels ou immatériels, Bar-le-Duc constitue une "Ville des Patrimoines", concept établi par Juliette Bouchot[210] en 2016 pour la mise en oeuvre globale de l'étude, de la protection et de la mise en valeur des composantes patrimoniales de la ville.
L'essentiel du patrimoine architectural de la cité des ducs date duXVe au XVIIIe siècle[BLD 30], et notamment de la période de laRenaissance. La grande majorité des monuments et hôtels particuliers remarquables sont édifiés enpierre de Savonnières, donnant ainsi à la ville une couleur blonde caractéristique[213].
Immeubles de différents styles architecturaux (Moyen Âge, Renaissance) sur la place Saint-Pierre.
Bar-le-Duc abrite à la Ville Haute un quartier qui constitue« l'un des ensembles urbains de styleRenaissance les plus remarquables de France ». Les nombreuses demeures et hôtels particuliers affichent de riches façades ornées defrontons sculptés, depilastres cannelés ou encore degargouilles en surplomb[214].
En Ville Basse, le quartier du Bourg contient également de belles demeures de style Renaissance. Lecollège Gilles de Trèves[MH 24], construit de 1573 à 1576 et qui assurait l'éducation des enfants de la ville, est qualifié parMontaigne de« plus belle maison de ville qui soit en France »[96]. La rue du Bourg est bordée d'immeubles aux belles façades, dont certains sont classés ou inscrits[MH 25],[MH 26] comme l'Hôtel de Marne[MH 27] ou laMaison des deux Barbeaux[MH 28].
Le quartier Notre-Dame, dominée par l'église éponyme, est le plus ancien de la ville. À côté de l'église, le prieuré est devenu à partir de 1794 et jusqu'à des temps récents l'hôpital de Bar-le-Duc. Sur la place Exelmans, la statue du maréchal fait face à l'imposant bâtiment de l'ancienne Caisse d'épargne, qui abrite désormais l'Office national des forêts[BLD 33].
L'Hôtel de Ville actuel est l'ancien hôtel particulier dumaréchal Oudinot construit en 1803. Le bâtiment, composé d'un corps central et de deux ailes en équerre, est détruit par un incendie en 1813, mais est reconstruit avec l'argent de Napoléon en personne[JPH 15]. Le jardin d'agrément est aujourd'hui un parc public dans lequel on peut notamment trouver un kiosque à musique, et un temple circulaire avec dix colonnesdoriques appelé « Temple grec de l'Amour »[JPH 16].
La ville possède quelques traces du styleart déco. L'ancien magasin Dumas et Pinguet construit après la Première Guerre mondiale en centre-ville en est caractéristique[JPH 14]. Le bureau de poste dans le boulevard de la Rochelle comporte des vitraux dans ce style, représentant les différents moyens de transport[217].
L'église Notre-Dame, rue Jeanne d'ArcClassé MH(1981)[MH 32], en Ville Basse, est la plus ancienne église de la ville. Faisant partie d'un ancien prieuré fondé en 1088 par la comtesse de BarSophie, sa construction s'étale sur quatre siècles, d'où sa diversité architecturale. Sa flèche est incendiée par la foudre en 1619, et une nouvelle tour surmontée d'un dôme est édifiée à partir de 1728[JPH 17].
L'Église Saint-Charles, rue de la Chapelle, dernière église construite dans le quartier de Marbot.
La chapelle Notre-Dame-de-Lourdes, rue de la Passerelle située dans le quartier de la Libération, est construite au début des années 1960 par lechanoine Monflier. Elle appartient toujours audiocèse de Verdun mais est désacralisée, servant de centre socio-culturel à la ville[221].
La chapelle du collège privé catholique La Croix, rue Martelot possède également une chapelle, construite en 1882[222].
La chapelle dulycée impérial Raymond-Poincaré, rue Landry Gillon dont la chapelle est construite entre 1857 et 1860 par l'architecte départemental Charles-Louis Demoget, et sert aujourd'hui de salle polyvalente[MH 34].
Le temple protestant, rue du Gué destyle roman, est inauguré le 25 mai 1862[JPH 19]. Faute de moyens pour l'entretenir, il est vendu en 1997[196]. Après deux ans et demi de travaux, il est transformé en gîte en 2015[224]. Une grande bâtisse sert aujourd'hui à la fois de lieu de culte et de presbytère à la communauté[225].
Plusieurs monuments de la ville sont dédiés à la mémoire des morts des différents conflits qui ont frappé la commune. Le monument aux morts de laPremière Guerre mondiale est érigé en 1925 au bout du boulevard de la Rochelle, devant l’Église Saint-Jean. Il figure une femme symbolisant la patrie victorieuse surplombant un groupe de poilus[JPH 15]. Un monument en mémoire des dix-huit fusillés de laSeconde Guerre mondiale est élevé dans le quartier de la Fédération. Unenécropole nationale regroupe les tombes de 3 195 soldats de différentes nationalités, majoritairement français, tombés lors de la Grande Guerre. Le cimetière civil Sainte-Marguerite est créé en 1851, par transfert de l'ancien cimetière. Il contient de très belles sculptures de la deuxième moitié duXIXe siècle, généralement des commandes des familles auprès des artistes reconnus du département[M 18].
Le parc de l'hôtel de ville, à l'anglaise, s'étend depuis 1805 sur2 hectares derrière l'ancien hôtel particulier du maréchal Oudinot[M 19]. Il est composé d'un espace de jeu pour les enfants, d'unkiosque à musique pour les concerts de plein-air, d'une salle des fêtes pour de petits évènements, et d'un temple circulaire avec dix colonnes doriques appelé « Temple grec de l'Amour »[JPH 16]. Le canal des usines passe à travers le parc[18]. On peut y trouver unesculpture en bronzeHydrorrhage, réalisée entre 1970 et 1975 par le sculpteur meusienJean-Robert Ipoustéguy[226].
Au sud de la commune, la forêt domaniale du Haut-Juré s'étend sur1 136 hectares sur le plateau entre les vallées de laSaulx et de l'Ornain. Lehêtre couvre 45 % de la surface et lechêne 35 %, le reste est occupé par des essences feuillues précieuses (alisier torminal,merisier…)[228]. On y trouve unparcours de santé, une aire de pique-nique et une aire de jeux[229]. La forêt est en fait un regroupement de quatre forêts ordonné par le roi le 24 février 1846 : le Juré de Bar, le Chesne, Javart et les Hayes-Rémy, respectivement situées sur les territoires de Bar-le-Duc,Montplonne,Brillon-en-Barrois etBazincourt-sur-Saulx. Le mot « juré », spécifique auBarrois, signifie « une partie de la forêt défendue par une réglementation spéciale ». Appartenant aujourd'hui à l'État, la forêt est gérée par l'Office national des forêts[228].
Le centre d'initiation musicale (CIM) est leconservatoire à rayonnement communal (CRC) de la ville. Il permet aux élèves, enfants ou adultes, d'apprendre à jouer d'un instrument de musique, et à pratiquer le chant ou la danse. Son auditorium permet également d'organiser des concerts[M 21]. Le conservatoire accueille des formations musicales diverses, dont l'orchestre d'harmonie municipal, fondé il y a110 ans[M 22].
CinémaColisée Confluences (renommé en 2017).
La médiathèque Jean-Jeukens est située dans lechâteau de Marbeaumont. Elle propose plus de 180 000 documents (livres, BD, revues, musique, films) dont plus de 90 000 en accès libre, répartis dans trois espaces : adulte, jeunesse et discothèque[233]. Le fonds patrimonial consiste en65 000 livres imprimés anciens,880 manuscrits,400 titres de périodiques anciens, des documents iconographiques (cartes, plans et estampes), et500 livres imprimés à la Renaissance[234].
Le Musée Barrois existe depuis 1841, il est alors situé dans l'Hôtel de Florainville avant d'intégrer lechâteau des ducs de Bar en 1974. Depuis 2003, il est labelliséMusée de France. Les collections se sont enrichies au cours des années des dons de particuliers et de l’État, ainsi que de l'intégration de collections privées locales. Le musée permet de découvrir l'histoire locale de l'antiquité à laRenaissance, ainsi que des sculptures lorraines, des peintures de la Renaissance auXXe siècle[235], et une grande collectionethnologique provenant d’Asie, d’Afrique, d’Océanie et d’Amazonie[M 23]. En 2013, le musée a fait 10 159 entrées[166].
Le Colisée était le seul cinéma de Bar-le-Duc et ses environs. Initialement en centre-ville, comptait cinq salles d'une capacité totale de598 places[238] et pouvait diffuser desfilms en 3D. Il retransmettait également des opéras et des ballets en direct des plus belles scènes françaises et internationales[239]. À la suite de son rachat par le groupe Confluences en 2016[240], uncomplexe cinématographiqueColisée Confluence est construit en périphérie. Ce nouveau complexe, doté de cinq salles pour 760 sièges, ouvre le 16 décembre 2020[241]. L'ancien cinéma Le Colisée, quant à lui, est aujourd'hui à l'abandon.
La voie ferrée à l'écartement métrique fut reposée en 2016 en forêt de Massonge sur 4 km de l'ancienne ligne reliant Bar-le-Duc à Verdun. La gare de départ du train touristique est située en bordure de la ville dans le quartier de la Fédération, la gare terminale est elle située sur la commune deVavincourt au lieu-dit de Saint-Christophe. La Suzanne a retrouvé les rails de la Voie Sacrée ferroviaire en août 2016 pour une série d'essais, elle a ainsi pu participer à deux spectacles avec comme thème le départ au front des poilus en septembre 2016 et septembre 2017 dans le cadre des commémorations du centenaire de la Grande Guerre.
En 1926, la ville est citée à plusieurs reprises dans le romanSous le soleil de Satan deGeorges Bernanos. Ce dernier écrivit ce premier roman lors de son séjour dans la ville de 1924 à 1926[M 24].
Depuis 2008, les communes de l'anciennecommunauté de communes de Bar-le-Duc ont entrepris une démarche de valorisation du groseillier, considéré comme une plante identitaire du territoire. Chaque commune a donc choisi et planté une variété de groseilliers différente. Bar-le-Duc a opté pour le groseillier à fleurs « London Market »[252].
En 1559, alors qu'il accompagne la cour à Bar le Duc, pour le mariage de Marie Stuart avec le duc de Guise,Michel de Montaigne a l'idée d'écrire ses Essais lorsqu'il se retrouve face à un autoportrait du Duc d'Anjou[262].
Jacques III Stuart, prétendant aux trône britanniques vit en exil au château de Bar le Duc de 1713 à 1715. C'est de là qu'il part pour conduire l'insurrection de 1715 en Écosse. Après l'échec de cette tentative, il se réfugie en Avignon.
AuXIXe siècle,Pierre Michaux et son fils Ernest inventent levélocipède àpédales (appelémichaudine), tandis que l'homme politiqueRaymond Poincaré devient le10eprésident de la République française de février 1913 à février 1920. D'autres personnalités de cette époque ne sont pas originaires de la ville mais ont contribué à son histoire. Le poète, romancier etacadémicienAndré Theuriet passa sa jeunesse dans la ville où il situe l'action d'un grand nombre de ses romans. L'ingénieur thermicien allemandRudolf Diesel crée en juin 1897 laSociété française desmoteurs Diesel à combustion interne, dont le siège est à Bar-le-Duc. Aidé de son camarade barisien Frédéric Dyckhoff, il essaye pour la première fois son moteur en 1905, en faisant naviguer une péniche nomméeLe Petit Pierre sur lecanal de la Marne au Rhin[243].
Charles Aimond (1874–1968), bien que né àVarennes-en-Argonne, passa la plupart de sa vie à Bar-le-Duc et écrivit une remarquable Histoire de Bar-le-Duc, couronnée du Grand Prix de l'Académie de Stanislas 1953[263].
Bar-le-Duc se voit décerner laCroix de guerre 1914-1918, citation à l'ordre de l'Armée[BLD 34], le 30 juillet 1920, avec le texte suivant :
« Ville de l'arrière front de Verdun - centre militaire important qui a été de ce fait exposée aux bombardements répétés de l'aviation ennemie - particulièrement en 1916 et 1917. Malgré les pertes subies a toujours fait preuve du plus beau sang-froid et d'un patriotisme ardent[WS 3]. »
« Par sa situation géographique et ferroviaire, Bar-le-Duc fut de 1940 à 1944, le point vers lequel convergèrent prisonniers évadés, Alsaciens-Lorrains fuyant l'enrôlement, patriotes s'évadant des trains de déportation, aviateurs tombés lors des vols vers l'Allemagne. La population, aux sentiments profondément anti-allemands, se dévoua sans se soucier des risques encourus, pour tous ces malheureux fuyant le stalag, l'enrôlement forcé, la déportation. Plusieurs de ses enfants, dont 5 de moins de 20 ans, payèrent de leur vie leur participation à la Résistance. Les éléments locaux de la Résistance attaquèrent la prison allemande et délivrèrent, le 29 août 1944, avant-veille de la Libération, 41 français qui échappèrent ainsi à la déportation ou au peloton d’exécution[WS 3]. »
Parti : au 1er d'azur semé de croisettes recroisetées au pied fiché d'or, à deux bars adossés du même, au 2e d'argent à trois pensées feuillées et tigées au naturel.
Ornements extérieurs
Couronne ducale sommée d'une couronne murale[BLD 34]. Croix de guerre 1914-1918 et 1939-1945[BLD 34].
Armes parlantes. Les armoiries actuelles combinent depuis 1860 les armes des ducs de Bar (les deux bars), et les armes de la ville de Bar-le-Duc (les trois pensées)[BLD 34],[264]. Selon la légende, un roi de Bar revenant de la chasse arriva à Fagine, et ne trouva rien à manger (ce qui fit depuis appeler ce villageFains). Le roi allait mourir de faim lorsqu’une fée présenta un repas composé de deux gros barbeaux garnis de fleurs de pensées. En reconnaissance, il mit des barbeaux sur son blason et des pensées sur celui de sa capitale.
Logo
Le logo reprend une partie des armes anciennes, à savoir les deux bars et la couronne ducale, en les stylisant. Le logo traduit donc directement le nom de la ville[BLD 34].
Les armoiries de la ville sont actuellement formées par la réunion, depuis l'année 1680, du blason des Ducs de Bar (les barbeaux) datant de 1125 environ et du blason de la Ville de Bar (les pensées et la devise « plus penser que dire •) datant de 1 631 (14 décembre). La croix de Guerre 1914-1918 (citation à l'Ordre de l'Armée du 30 juillet 1920) a été remise à la Ville le 11 Novembre 1920. La description héraldique des armoiries est la suivante : Parti: - au premier, d'azur, à deux bars ou barbeaux adossés d'or, mis en pal, l'écu semé de quatre croix recroisettées au pied liché d'or, une en haut une en bas, une au côté droit, l'autre au côté gauche, à égale distance sans être écartelées, - qui est du Duché de Bar; - au second, d'argent, à trois pensées au naturel (« Viola lricolor arvensis aut hortensis ». Pensées champêtres ou de jardin à trois couleurs: jaune, blanc et pourpre), à cinq pétales, un bouton au milieu et quatre pointes entre les pétales, feuillées et ligées de même, disposées en cercle, deux en haut tigées vers le centre et une en bas tigée vers l'extérieur - qui est de la Ville de Bar. L'écu est surmonté : - d'une couronne ducale au bandeau d'or, bordé de deux listels, enrichi sur le demi-pourtour en évidence de deux émeraudes de sinople en losange (pierreries vertes), d'un grenat et de deux demi-grenats de gueules (pierreries rouges), le tout réuni par des perles fines, et rehaussé de trois feuilles d'ache et deux demies d'orfèvrerie, - qui est du Duché de Bar. - d'une couronne murale, formée d'une muraille sommée de trois tours d'or, - qui est de la Ville de Bar. En dessous de l'écu, la devise « Plus penser que dire », - qui est de la Ville de Bar, et la Croix de Guerre 1914-1918[265].
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
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Catalogue édité à l’occasion de l’exposition créée dans le cadre de la démarcheSortez de votre réserve !, présentée au Musée Barrois de Bar-le-Duc, du 15 décembre 2004 au 3 avril 2005
Michel Hérold, Françoise Gatouillat,Les vitraux de Lorraine et d'Alsace, Corpus vitrearum, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, Paris, CNRS Editions Inventaire général,, 330 p.(ISBN2-271-05154-1)
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(fr)Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel duministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Bar-le-Duc comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.
↑Strate : communes de 10 000 à 20 000 habitants appartenant à un district.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Du nom de l'ancien maire de Bar-le-Duc de 1970 à 1995.
↑Jacques Girault, « BERNARD Jean, Maurice »,Le Maitron en ligne, 7/1/2018 mis à jour le 16/11/2019(consulté le)« Né le 22 septembre 1923 à Brabant-le-Roi (Meuse), mort le 3 juillet 2004 à Bar-le-Duc (Meuse) ; professeur ; militant syndicaliste (SNES et FEN) ; militant socialiste ; maire de Bar-le-Duc ; député de la Meuse. ».
↑« Bar le Duc: Martine Huraut quitte la politique »,L'Est républicain,(lire en ligne, consulté le)« Celle à qui Bertrand Pancher avait choisi de céder son fauteuil de maire de Bar-le-Duc pour conquérir la présidence du conseil général de la Meuse, au lendemain de sa réelection triomphale de 2001, avait rapidment démontré qu’elle était une femme libre en s’affranchissant de sa tutelle. C’est donc en femme libre que la conseillère régionale sortante a renoncé, la semaine dernière, à figurer sur la liste UMP de Gérard Longuet pour les prochaines élections régionales ».
↑« Meuse : Bertrand Pancher élu maire de Bar-le-Duc »,L'Est républicain,(lire en ligne, consulté le)« Seul candidat le député UDI a été élu avec 25 voix. Les huit opposants ont voté blanc ».
↑F.-X. G., « Le successeur de Bertrand Pancher désigné le 29 juin »,L'Est républicain,(lire en ligne, consulté le)« En annonçant sa candidature à la députation, il avait prévenu : en cas de réélection, il laisserait son fauteuil de maire (et aussi de président de la communauté d’agglomération). Contraint par la loi sur le non-cumul des mandats, il a démissionné dès le lendemain de sa victoire ».
↑Nicolas Galmiche, « Martine Joly élue nouveau maire »,L'Est républicain,(lire en ligne, consulté le)« La 2e adjointe succède sans surprise à Bertrand Pancher, réélu pour un troisième mandat de député à l’Assemblée nationale. Avec 26 voix sur 28 ».
↑François-Xavier Grimaud, « Bilan de mi-mandat : « La crise a laissé des traces », estime Martine Joly, maire de Bar-le-Duc »,L'Est républicain,(lire en ligne, consulté le)« Réélue maire de la ville préfecture en juin 2020, après avoir pris la succession de Bertrand Pancher en 2017, Martin Joly a accepté le jeu de l’interview pour effectuer un bilan à mi-mandat. L’occasion de revenir sur ces trois dernières années, mais aussi de se projeter vers l’avenir ».
↑F.-X. G., « Martine Joly a été réélue maire sans surprise »,L'Est républicain, 3/7/2020 mis à jour le 28/9/2022(lire en ligne, consulté le).
↑a etbÉmilie Doste,Étude mycologique en forêt domaniale du Haut-Juré (Thèse), Université Nancy-I,(lire en ligne), partie I, « Généralités sur la forêt domaniale du Haut-Juré ».
La version du 11 juin 2015 de cet article a été reconnue comme « bon article », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.