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Bar-le-Duc

48° 46′ 19″ nord, 5° 09′ 37″ est
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Pour les articles homonymes, voirBar,Leduc etDuc.

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Ne doit pas être confondu avecBaerle-Duc ouBar-sur-Aube.

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Bar-le-Duc
Bar-le-Duc
Vue du centre-ville.
Blason de Bar-le-Duc
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionGrand Est
DépartementMeuse
(préfecture)
ArrondissementBar-le-Duc
(chef-lieu)
IntercommunalitéCommunauté d'agglomération Bar-le-Duc Sud Meuse
(siège)
Maire
Mandat
Martine Joly
2020-2026
Code postal55000
Code commune55029
Démographie
GentiléBarisiens ou Barrois[1]
Population
municipale
14 615 hab.(2022en évolution de −3,98 % par rapport à 2016)
Densité619 hab./km2
Population
agglomération
17 757 hab.(2022)
Géographie
Coordonnées48° 46′ 19″ nord, 5° 09′ 37″ est
Altitude251 m
Min. 175 
m
Max. 327 
m
Superficie23,62 km2
TypeCentre urbain intermédiaire
Unité urbaineBar-le-Duc
(ville-centre)
Aire d'attractionBar-le-Duc
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCantons deBar-le-Duc-1 etBar-le-Duc-2
(bureau centralisateur)
Législatives1re circonscription de la Meuse
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Bar-le-Duc
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Bar-le-Duc
Géolocalisation sur la carte :Meuse
Voir sur la carte topographique de la Meuse
Bar-le-Duc
Géolocalisation sur la carte :Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Bar-le-Duc
Liens
Site webhttps://www.barleduc.fr/
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Bar-le-Duc (/baʁ.lə.dyk/[Note 1]) est unecommune française située dans ledépartement de laMeuse, enrégionGrand Est. Elle se trouve dans la région historique et culturelle deLorraine.

L'existence de l'agglomération remonte à l'Antiquité où elle est un relais le long de lavoie romaine reliant Reims à Toul. Capitale du comté puis duduché de Bar, Bar-le-Duc devient l'une des principales citadelles lorraines, se développant à la fois au fond de la vallée, le long des berges de l'Ornain, et sur le plateau du versant gauche, autour du château duMoyen Âge. Après son rapprochement avec leduché de Lorraine à la fin duXVe siècle, elle connaît une période culturelle et architecturale prospère durant toute laRenaissance. Mais à cause des positions anti-françaises de son duc, la ville se voit dépouillée en 1670 d'une partie de ses fortifications et de son château par leroi de FranceLouis XIV, et le duché finit par être rattaché auroyaume de France en 1766. Ancienchef-lieu de bailliage, la ville est également le point de départ de la « Voie sacrée », route stratégique qui, lors de laPremière Guerre mondiale, permet de ravitaillerVerdun lors de labataille homonyme de 1916.

Située à l'écart des grands axes routiers, Bar-le-Duc n'a pas autant bénéficié de larévolution industrielle que les autres communes lorraines, elle est devenue auXXIe siècle une ville administrative. Deuxième ville du département après Verdun au regard de la population, elle ne cesse de voir diminuer son nombre d'habitants depuis les années 1980, et se retrouve dans ladiagonale du vide. Depuis plusieurs années, la commune a donc choisi de développer son tourisme grâce au riche patrimoine hérité de son histoire. Elle est labellisée « Ville d'art et d'histoire » avec Verdun etMetz (15 villes et Pays d'art et d'histoire en Grand-Est en 2024). 36 édifices sont protégés au titre desmonuments historiques, et lesecteur sauvegardé de la Ville Haute, aujourd'hui SPR, possède un remarquable quartier destyle Renaissance.

Surnommée en conséquence la « Belle Endormie », elle reste cependant lepôle urbain principal du sud meusien, siège dupays Barrois de lacommunauté d'agglomération Bar-le-Duc Sud Meuse, et est la ville centre de l'aire d'attraction de Bar-le-Duc, de sonunité urbaine, de sonbassin d'emploi et de sonbassin de vie[Insee 1].

Géographie

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Localisation

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Bar-le-Duc se situe dans leGrand Est de laFrance, au sud-ouest du département de laMeuse — dont elle est le chef-lieu — en régionGrand Est. La commune s'étend dans la vallée de l'Ornain et sur ses versants, le long d'un axe sud-est/nord-ouest, et déborde sur le plateau duBarrois, dont elle est la capitale historique[BLD 1]. Entre les anciennes régionsLorraine etChampagne, elle est au cœur de ce qui est appelé la Lorraine champenoise[2].

Àvol d'oiseau, la commune est située à mi-chemin entreParis (207 km[3]) etStrasbourg (191 km[4]). Dans la région, elle est distante de 74 km deNancy[5] (Meurthe-et-Moselle), de 83 km deMetz[6] (Moselle) et de 115 km d'Épinal[7] (Vosges). Elle se trouve à 47 km au sud deVerdun[8] et à 31 km à l'ouest deCommercy[9], les deux autres plus grandes villes et sous-préfectures du département de la Meuse. Elle est plus proche deSaint-Dizier (22 km[10]), sous-préfecture du département voisin, laHaute-Marne, en Champagne-Ardenne.

La frontièrebelge se situe à 90 km, celle duLuxembourg à 100 km, celle d'Allemagne à 120 km, et celle deSuisse à 200 km. Bar-le-Duc est finalement plus proche de certaines grandes villes européennes que d'autres villes françaises au sud ou à l'ouest du pays[BLD 2].

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sontBehonne,Combles-en-Barrois,Fains-Véel,Longeville-en-Barrois,Montplonne,Naives-Rosières,Resson etSavonnières-devant-Bar.

Carte
Les limites communales de Bar-le-Duc et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes deBar-le-Duc
Fains-VéelBehonneNaives-Rosières
Fains-VéelBar-le-DucResson
Combles-en-BarroisMontplonneSavonnières-devant-Bar

Géologie et relief

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Carte montrant les différentes couches géologiques de la Lorraine.
Carte géologique de la Lorraine.

La superficie de la commune est de2 362 ha, son altitude varie de 175 m à 327 m[11].

Le département de la Meuse se situe dans la partie orientale dubassin parisien ; il est constitué d'un socle rocheux d’âgemésozoïque (jurassique etcrétacé). Bar-le-Duc se trouve sur un sol constitué de calcaires du Barrois datant duTithonien. La couche de calcaire s'étend sur une surface de 1 200 km2 à l'ouest du département, et totalise une épaisseur de 95 m à 110 m au sud du département. On y note également une faible épaisseur d'alluvions anciennes dans la vallée de l'Ornain[12].

Lescalcaires lithographiques ont été exploités dans différents sites autour de Bar-le-Duc etLigny-en-Barrois tels que les carrières deTannois et deGivrauval. Suffisamment durs, ils ont servi à la construction de maisons dans le passé[13].

Dans les années 1980, quelques forages d'exploration pétrolière ont été réalisés autour de la ville, notamment dans les communes deFains-Véel[14] etCuley[15], qui ont mis en évidence des traces de gaz mais n'ont conduit à aucune exploitation. Des essais de production, sans succès, ont été faits dans la forêt domaniale du Haut-Juré, où les forages ont atteint les couches duTrias inférieur[16],[17].

Vue panoramique d'une ville aux toits de tuiles. Collines en arrière-plan
Panorama de Bar-le-Duc : vue sur la ville basse et la côte Sainte-Catherine depuis la ville haute.

Hydrographie

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Bar-le-Duc[Note 2].

Bar-le-Duc s'est construite sur les berges de l'Ornain, qui traverse la ville d'est en ouest. Pas moins de sept ponts enjambent la rivière[18]. Cette dernière prend sa source de deux autres cours d'eau, l'Ognon et laMaldite, au sud deGondrecourt-le-Château (Meuse), et se jette dans laSaulx àÉtrepy (Marne)[19]. Le débit de la rivière, mesuré àVal-d'Ornain à 8 km en aval de Bar-le-Duc[20], est de 10,90 m3/s en moyenne sur l'année, variant de 2,47 m3/s en août à 22,70 m3/s en janvier[21].

La commune est traversée par un deuxième grand cours d'eau, cette fois-ci artificiel. À partir de 1838, lecanal de la Marne au Rhin est creusé parallèlement à l'Ornain. Long de 312 km, il relie — comme son nom l'indique — laMarneVitry-le-François) auRhinStrasbourg)[22]. Il emprunte plusieursécluses etponts-levis mécanisés lors de sa traversée de la ville : lepont-canal de Chantereines au-dessus de l'Ornain(PK 45,03), l'écluse de Bar-le-Duc (PK 46,34), lepont-levis de Marbot (PK 47,45), la combinaison du pont-levis de Popey et de l'écluse de Marbot (PK 47,88), et l'écluse de Popey (PK 48,65)[23]. Unport de plaisance est situé dans la ville, au point kilométrique (PK 47), à proximité du centre-ville[24].

La création du canal des usines, une dérivation de l'Ornain, a lieu auMoyen Âge vers leVIe siècle. Il permet de réguler le débit de l'Ornain et d'alimenter en eau les fossés des fortifications du quartier du Bourg[25]. Le cours d'eau est nommé canal des moulins à cause desmoulins construits sur ses berges. Les nombreusestanneries etfilatures qui viendront s'installer par la suite finiront par lui donner le nom de canal des usines[26].

Le Naveton est un petit cours d'eau qui prend sa source au nord de Bar-le-Duc, dans la commune deNaives-Rosières. Il traverse la ville du nord au sud pour se jeter dans l'Ornain[27]. Le trop-plein du canal de la Marne au Rhin se déverse dans le Naveton[28].

  • Photographie d'une rivière bordée d'arbres depuis un pont.
    L'Ornain au niveau du centre-ville de Bar-le-Duc.
  • Photographie d'une rivière avec un pont en arrière-plan.
    Le pont Notre-Dame traversant l'Ornain.
  • Photographie d'une rivière avec des promontoires sur la droite.
    Terrasses de Griesheim surplombant l'Ornain.
  • Photographie d'un canal bordé d'arbres sur la droite depuis un pont.
    Canal de la Marne au Rhin depuis le pont-levis de Marbot.
  • Canal de la Marne au Rhin avec son écluse.
    Canal de la Marne au Rhin avec son écluse.
  • Photographie du port de plaisance sur le canal depuis la berge opposée.
    Port de plaisance sur le canal.
  • Photographie du canal des usines entre deux immeubles.
    Canal des usines dans le quartier du Bourg.

Climat

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Le climat de Bar-le-Duc est le même que celui de la Meuse et de la Lorraine. Il s'agit d'un climatocéanique dégradé[29] (Cfb d'après laclassification de Köppen) à tendancecontinentale, qui se caractérise par unété souvent chaud et orageux et unhiver parfois assez rigoureux[30]. Ce climat est favorable à une régularisation des précipitations en toutes saisons et à une augmentation de l'amplitude thermique entre saisons[31]. Les intersaisons ne sont pas très marquées, leprintemps est souvent marqué par un temps sec et des gelées tardives. Le Barrois est plus humide que le reste du département et de la région. Ce phénomène s'explique par le fait que le plateau du Barrois est le premier relief que rencontrent les vents d'ouest après le creux dubassin parisien, c'est l'effet de foehn[30].

Les données climatiques de Bar-le-Duc viennent de la station météo la plus proche, celle deSaint-Dizier à 22 km. Le record de chaleur est de40,4 °C le12 août 2003, lors de lacanicule de l'été 2003, et le record de froid est de−22,5 °C le14 février 1956. Durant la période 1981/2010, la température moyenne annuelle est de10,9 °C, et les précipitations annuelles sont de 844,8 mm[32].

Comparaison des données météorologiques de Saint-Dizier[33] avec les données nationales
VilleEnsoleillement
(h/an)
Pluie
(mm/an)
Neige
(j/an)
Orage
(j/an)
Brouillard
(j/an)
Médiane nationale1 852835162550
Saint-Dizier[33]1682826242554
Paris1 717634132026
Nice2 7607911282
Strasbourg1 747636262869
Brest1 5551 23061278
Bordeaux2 07098733278
Station de Saint Dizier
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)0,30,32,84,99,11214,113,710,67,73,61,36,7
Température moyenne (°C)3,1479,61416,919,319,115,511,46,44,210,9
Température maximale moyenne (°C)6,17,611,715,419,722,825,525,120,816106,615,7
Ensoleillement (h)66,480,3136,8174,2210,7220228220,5166,3117,758,447,61 726,9
Précipitations (mm)71,860,566,260,272,465,970,468,874,278,669,585,2843,7
Source : Normales mensuelles sur la période 1981-2010[32],[34].


Urbanisme

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Typologie

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Au, Bar-le-Duc est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[Insee 2].

Elle appartient à l'unité urbaine de Bar-le-Duc[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle estville-centre[Note 4],[Insee 3],[Insee 4]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bar-le-Duc, dont elle est la commune-centre[Note 5],[Insee 4]. Cette aire, qui regroupe 86 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[Insee 5],[Insee 6].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (57,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,2 %), zones urbanisées (24,1 %), prairies (6,3 %),terres arables (4,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %), zones agricoles hétérogènes (3,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %)[35]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine

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Plan de la ville de Bar-le-Duc.
Plan de Bar-le-Duc (avril 2015).

En raison de sa situation géographique, au fond d'une vallée, Bar-le-Duc est organisée en trois grands pôles[36].

La Ville Basse se trouve au fond de la vallée, sur les berges de l'Ornain. Elle est composée de plusieurs quartiers construits à différentes époques. Le quartierNotre-Dame, rive droite, est la partie la plus ancienne de la ville, le berceau de la ville duIer siècle. Au bord de la rivière, il s'organise autour de l'église éponyme et de son ancien prieuré. Le quartier deCouchot y est accolé au nord. De l'autre côté de la rivière, le quartier duBourg, situé au pied du versant gauche de la vallée, est constitué de petites rues qui s'entrecroisent. Lecentre-ville est organisé autour de son artère principale, le boulevard de la Rochelle, construit parallèlement à l'Ornain. Le quartier deMarbot, situé à l'est, sur le versant droit de la vallée, est composé de pavillons individuels et de quelques tours d'immeubles. AuXIXe siècle, la ville basse s'étend le long de la rivière[37] : le quartier de laLibération en aval, au nord-ouest, le quartier de la gare et les zones industrielles et commerciales en amont, au sud-est. La ville ne peut désormais plus se développer dans ce sens, étant arrivée aux limites de son territoire.

La Ville Haute se trouve sur les hauteurs du versant gauche de la vallée, au sud. Le quartier naît avec la construction du château fort auXe siècle[M 1] sur l'éperon rocheux dominant la ville. Les habitants viennent s'installer au sud du château et forment le quartierRenaissance. Ce désormais cœur historique de la ville est constitué de beaux hôtels particuliers aux façades destyle Renaissance. À partir des années 1970, la ville s'étend encore plus au sud avec la construction de nouveaux lotissements de pavillons individuels : les quartiers duPetit Juré et de laChênaie[BLD 3].

Lequartier prioritaire de la Côte Sainte-Catherine se trouve sur les hauteurs du versant droit, au nord. C'est le secteur le plus récent de la ville, construit à partir des années 1960[M 1], et composé de pavillons individuels et de barres et tours d'immeubles HLM. À partir des années 1990, le nouveau quartier de laFédération apparaît à l'ouest de la Côte Sainte-Catherine[BLD 4].

Habitat et logement

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En 2021, le nombre total delogements dans la commune était de 9 487, alors qu'il était de 9 319 en 2016 et de 9 297 en 2011[Insee 7].

Parmi ces logements, 81,3 % étaient desrésidences principales, 2,3 % des résidences secondaires et 16,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 37,3 % d'entre eux desmaisons individuelles et pour 60,5 % desappartements[Insee 8].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bar-le-Duc en 2021 en comparaison avec celle de la Meuse et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion desrésidences secondaires et logements occasionnels (2,3 %) par rapport au département (4,8 %) et à la France entière (9,7 %).

Le logement à Bar-le-Duc en 2021.
TypologieBar-le-Duc[Insee 8]Meuse[Insee 9]France entière[Insee 10]
Résidences principales (en %)81,383,282,2
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)2,34,89,7
Logements vacants (en %)16,4128,1

Projets d'aménagement

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Vues du boulevard avant (2012) et après (2015) les travaux de réaménagement.
  • Large rue avec des voitures stationnées de chaque côté, encadrée d'immeubles.
  • Vue sur une rue bordée d'arbres et d'immeubles. Fleurs au premier plan, et église au fond.

Depuis 2009, la municipalité a lancé un projet de requalification du centre-ville de Bar-le-Duc, visant à le rendre plus dynamique et attractif. La première phase concerne le quartier Notre-Dame sur la rive droite de l'Ornain, les trois suivantes le centre-ville de la rive gauche et notamment le boulevard de la Rochelle, artère principale de la commune. Les travaux consistent à refaire l'eau et l’assainissement puis la voirie en pavés[M 2]. Les travaux se terminent fin 2014[38]. En avril 2015, de nouveaux travaux sont lancés rue et place des Minimes, à proximité de la zone des premiers travaux, pour garder une cohérence esthétique[39].

Enfévrier 2012, la municipalité a entamé des travaux pour rapprocher la gare routière (réseau RITM) de la gare SNCF et ainsi créer unegare multimodale. Les14 mois de travaux d'un coût de 3 079 000 € ont vu la construction de quais avec abribus, la création d'un nouveau parking, et la rénovation complète du parvis devant la gare SNCF[40].

En 2015, un projet d'écoquartier est lancé avec une fin des travaux prévue en 2018. Situé en centre-ville, derrière l'église Saint-Jean, à la place du Hall des brasseries, l'ensemble pourrait accueillir un nouveau multiplexe cinéma. Pour remplacer le Hall des brasseries détruit, un projet de salle polyvalente d'une capacité de 1 000 à 1 500 personnes est à l'étude sur une autre parcelle de la ville[41].

Voies de communication et transports

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Plan montrant les différentes voies de communication autour de Bar-le-Duc.
Plan des voies de communication autour de la commune.

Réseau routier

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Bar-le-Duc se trouve à l'écart des grands axes routiers du département[42]. Les deux axes routiers majeurs traversant la Meuse d'est en ouest sont : l'autoroute A4 (A 4, E 50) à 47 km au nord[8], àVerdun ; et laroute nationale 4 (RN 4), à 14 km au sud-est[43], àLigny-en-Barrois[44].

La commune se trouve au croisement de plusieurs routes la reliant aux grands axes routiers et aux pôles urbains environnant :

Endécembre 2014, un projet de contournement de laRN 135 et de la commune deVelaines est en cours de financement. Cette2 × 2 voies doit rejoindre laRN 4 (Paris - Strasbourg) à Ligny-en-Barrois, avec l'espoir du désenclavement de la vallée de l’Ornain et du développement économique dupays Barrois[45].

Réseau ferroviaire

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Article détaillé :Gare de Bar-le-Duc.
Photographie d'un bâtiment avec une statue de métal dans l'herbe au premier plan.
Gare de Bar-le-Duc avec la statue deRaymond Poincaré en premier plan.

Lagare de Bar-le-Duc, située près du centre ville, fait partie de laligne de Paris-Est à Strasbourg-Ville, l'une des principaleslignes du réseau ferroviaire français dans l'Est de la France. Elle est desservie par leTER Lorraine, permettant de rejoindreMetz (ligne 28[46]) ouNancy (ligne 29[47]) en moins d'une heure. LeTER Vallée de la Marne permet de rejoindreParis viaVitry-le-François,Châlons-en-Champagne,Épernay etChâteau-Thierry, enh 20[48].

LaLGV Est européenne est mise en service en 2007. Les TGV relient alors la préfecture meusienne à Paris enh 40 environ, viaChampagne-Ardenne TGV,Châlons-en-Champagne etVitry-le-François. Cependant, la mise en place du TGV a entraîné la réduction du nombre de dessertes de la gare de Bar-le-Duc au profit de la nouvellegare de Meuse TGV, située à 30 km. Des navettes ont été mises en place par leconseil départemental de la Meuse pour rejoindre la nouvelle gare TGV, d'où l'on peut rejoindre Paris enh[48] etStrasbourg enh 40.

Transports urbains

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Article détaillé :Transports urbains du Barrois.

Depuis 1982, le réseau TUB (transports urbains du Barrois) dessert en transports en commun la ville de Bar-le-Duc, puis celles adjacentes deFains-Véel etSavonnières-devant-Bar. En 2014, à la suite de la création de lacommunauté d'agglomération Bar-le-Duc Sud Meuse, le réseau est étendu à toutes les communes de la nouvelle intercommunalité[49]. Le réseau, géré parTransdev, est constitué de quatre lignes régulières qui s'articulent autour de la ligne principale Bar-le-Duc - Ligny-en-Barrois (ligne 1)[50]. De plus, il existe neuf lignes scolaires[51], ainsi qu'un service de transport sur réservation pour les communes non desservies par les lignes régulières[52].

  • Ligne 1 : Libération (Bar-le-Duc) - Aouisses (Ligny-en-Barrois)
  • Ligne 2 : Petit Juré - Rochelle - Auchan (Bar-le-Duc)
  • Ligne 3 : Centre Hospitalier - Rochelle - Grande Terre (Bar-le-Duc)
  • Ligne 4 : Domaine du Golf (Fains-Véel) - Allende - Rochelle (Bar-le-Duc)
Photographie d'une rue menant à des abribus en ligne le long d'une voie ferrée.
Gare routière du réseau RITM.

Le réseau intermodal des transports de la Meuse (RITM), financé par le conseil départemental de la Meuse, exploite plusieurs lignes reliant Bar-le-Duc aux autres grandes villes du département et de celui voisin de laMarne. Le réseau gère également le ramassage scolaire et possède un service de transport à la demande[53],[54].

Autres moyens de transport

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L'aérodrome le plus proche est celui deBar-le-Duc - Les Hauts-de-Chée, situé sur la commune desHauts-de-Chée à 13 km au nord de Bar-le-Duc. Il est utilisé par l'Aéroclub Sud-Meusien pour la pratique d’activités de loisirs et de tourisme (survol duPays Barrois, du quartier Renaissance de Bar-le-Duc…)[55]. L'aéroport régional le plus proche est celui deMetz-Nancy-Lorraine, située à 90 km. Pour partir vers des destinations internationales, il faut se rendre àParis dans les aéroportsRoissy-Charles-de-Gaulle ouParis-Orly[48].

Pour larandonnée pédestre, lesentier de grande randonnée 14 (GR 14) qui relie Paris àMalmedy (Belgique), traverse la commune. Il est orienté sur un axe ouest/est de Paris à Bar-le-Duc, puis sur un axe sud/nord de Bar-le-Duc à Malmedy[56]. LeGR 714 relie la préfecture meusienne àLignéville (au sud deVittel dans lesVosges) et crée ainsi une liaison entre leGR 14 et leGR 7 (ballon d'Alsace -Andorre-la-Vieille)[57].

Un chemin de fer touristique s'est implanté sur l'ancienne ligne d'intérêt local de Bar-le-Duc à Verdun en forêt de Massonge parallèlement au GR 14, le train qui entrera en service commercial en 2019 sera tracté par une authentique locomotive à vapeur du réseau du Meusien, en attendant une activité vélorail a vu le jour en juillet 2017 pour permettre aux visiteur de découvrir les premiers kilomètres de la ligne.

Énergie

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Les deux centrales nucléaires les plus proches sont celles deCattenom (104 km) etNogent-sur-Seine (125 km).

En 2015, aucune éolienne ne se trouve sur le territoire de la commune, mais de nombreux parcs éoliens sont situés au nord de la ville, entre 8 et 15 km. Plus d'une cinquantaine d'éoliennes, mises en service entre 2006 et 2011, développent une puissance totale de 109,85 MW[58],[59],[60],[61],[62],[63].

Risques naturels et technologiques

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La commune est sujette à plusieursrisques naturels. Une vingtaine decavités souterraines existent sous la ville, ce qui engendre un risque d'effondrement[64]. L'exploitation souterraine de la pierre deSavonnières en Perthois, commune située à une quinzaine de km de Bar-le-Duc, a laissé 173 km de galeries sur83 hectares[65]. La commune a également été victime destempêtes de fin décembre 1999 en Europe[66].

Située au bord de l'eau et au fond d'une vallée, la ville peut subir desinondations de plaine (Ornain) et des inondations par crue torrentielle (Naveton) ou par ruissellement, ce qui a amené la création d'unplan de prévention du risque inondation[64]. La ville a d’ailleurs subi plusieurs inondations dans le passé. Le15 juin 1930, le Naveton déborde et fait150 sinistrés et3 morts. Les14 et 15 août 1972, le Naveton est en crue exceptionnelle et provoque la mort de2 personnes. La gare SNCF se retrouve inondée et le trafic ferroviaire est interrompu pendant trois heures. À cette occasion, le débit de l'Ornain monte à 83 m3/s, et ledispositif ORSEC doit être déclenché. D'autres inondations ont eu lieu comme celles à répétition de 1910[67].

En plus des risques naturels, la ville est exposée à des risques liés aux activités humaines. En raison des conflits qui ont eu lieu dans la région durant les deuxguerres mondiales, desengins explosifs peuvent être retrouvés dans le sol[64]. Entre 2009 et 2013,190 tonnes d'explosifs sont ramassées dans laMeuse[66]. Enseptembre 2012, unobus est découvert dans le canal des usines, sous l'église Saint-Antoine[68]. De plus, letransport de matières dangereuses (TMD) à travers la ville présente un risque, notamment le transport dugaz par lecanal de la Marne au Rhin[64].

Toponymie

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Le premier nom de la commune estCaturices, comme l'atteste latable de Peutinger duIIIe siècle. Elle devientCaturiges sur l'itinéraire d'Antonin duIVe siècle[69], du gauloiscatu (combat) etriges (rois)[70].

En 922, la commune change complètement de nom enBarrum, du gauloisbarro (sommet ou extrémité boisée[71])[72]. Selon certaines sources, ce nouveau nom aurait été donné parFrédéricIer parce que la ville, située aux frontières de France et de Lorraine, servait de « barrière » aux Lorrains contre les Champenois. Pour d'autres sources, ce sont les habitants du pays qui cherchaient refuge dans la ville qui lui donnèrent son nom, cette dernière leur servant de « barrière » contre les barbares. Selon encore d'autres opinions, la ville doit son nom à un poisson, lebarbeau, très commun dans l’Ornain, s'appuyant sur les armoiries de la ville (deux poissons)[73].

Le nom de la localité est attesté sous les formesBarrivilla-ad-Ornam (932) ;Barrivilla-super-Ornam (955) ;Apud Bar-castrum (XIe siècle) ;Barri-villa (1030) ;Bair (XIe) ;Castellanus Barri (1177) ;Barrovilla (1189) ;Barrum (XIIe siècle) ;Bar-lou-Duc (1242) ;Bar-le-Duc (1252) ;M. Barri-Ducis (XIVe) ;Bar (1355) ;Barrodux,de Barroduce (1402) ;Barriville,Bar-la-Ville (XVe) ;Barreville (1549) ;Barr (1572) ;Banis Barum (1707) ;Barro-Ducum (1749) ;Bar-sur-Ornain (1790)[74].

La ville devientBarri villa ad Ornam en 932, puisBarri villa super Ornam en 955[BLD 5], suivant le changement de nom de l'Ornain (Ad-Ornam en 932, puisSuper-Ornam en 955[75]). Par la suite, il est fait référence à la ville sous plusieurs noms :Apud Bar-castrum auXIe siècle,Barri Villa en 1030,Bair auxXIe et XIIe siècles,Castellanus Barri en 1177,Barrovilla en 1189 et de nouveauBarrum auXIIe siècle[BLD 5].

Dugauloisbarro, « sommet »[76]: la ville est sur un éperon rocheux.

En 1242, un accord de paix entre leduc de Bar et l'évêque de Verdun fait mention deBar-lou-Duc. Dix ans plus tard, en 1252, un traité entre lescomtes de Luxembourg et de Bar mentionne la ville pour la première fois sous le nom deBar-le-Duc[77]. En 1354, Robert Ier, comte de Bar, devient gendre du roi de France et est fait duc, d’où le nom de la ville. De 1355 à 1411, la ville s'appelle tout simplementBar. En 1402, elle apparaît sous le nom deBarrodux, de Barroduce. AuxXVe et XVIe siècles, elle est mentionnée sous le nom deBarriville ouBar-la-Ville[BLD 5]. En 1549, le nom change légèrement enBarreville, puis simplementBarr en 1572. En 1707, elle est appeléeBanis Barum, puisBarro-Ducum en 1749[77]. À la suite de laRévolution de 1789, elle prend le nom plus républicain deBar-sur-Ornain d'octobre 1792 à juillet 1814[BLD 6]. En 1814, elle devient définitivementBar-le-Duc.

Histoire

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Préhistoire

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Bar-le-Duc se situe sur une voie de communication naturelle empruntée dès la préhistoire. La vallée de l’Ornain est parcourue par des groupes de chasseurs cueilleurs durant la Préhistoire. C’est à quelques kilomètres en aval de Bar-le-Duc, à Vassincourt, qu’a été découvert le plus ancien site archéologique du département : un campement datant de 300 000 ans (Paléolithique inférieur et moyen) avec traces de foyer et restes d’animaux chassés (cheval, cerf, auroch, éléphant, mammouth et rhinocéros laineux). La vallée de l’Ornain permet la liaison entre deux espaces géographiques distincts et aux ressources complémentaires : la plaine de champagne à l’Ouest et le plateau lorrain à l’Est.

Antiquité

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Lavoie romaine attestée à Bar-le-Duc reprend vraisemblablement le tracé d’une piste gauloise plus ancienne. Du moins, c’est ce que suggèrent les traces d’occupation datant de l’âge du bronze mais aussi du premier et deuxième Age du fer (950-50 av. J.-C.), retrouvées sur les communes périphériques (armes et objets de parure). Toutefois, ce n’est qu’auIer siècle. que se structure une petite agglomération sur la rive gauche de l’Ornain, au niveau de l’actuel quartier Notre-Dame. Cette première agglomération est connue sous le nom de « Caturices » ou « Caturiges ».

Elle est mentionnée dans des documents d’époque gallo-romaine, comme étant une station ou relais routier établi sur la voie Reims Toul, par Nasium (Naix-aux-Forges). Le nom de la localité est d’origine celtique : la racine « catu, gatu » désigne la guerre, la bataille et le suffixe « rix » évoque le qualificatif du roi, du chef. Caturiges pourrait donc être associée à la localité d’un chef de guerre. Mais nous n’avons aucune preuve archéologique sur cette éventuelle fonction militaire. L’utilisation du site de la ville haute, qui offre un promontoire défensif de premier ordre, n’est attestée qu’à l’époque médiévale.

Extrait d'dxe la Table de Peutinger, uneancienne carte romaine.
Caturiges (Bar-le-Duc) apparaît sur laTable de Peutinger.

Caturiges est mentionnée sur latable de Peutinger, une ancienne carte romaine où figurent les routes et les villes principales de l'Empire romain[JM 1], et sur l'itinéraire d'Antonin, un guide de voyage de laRome antique[BLD 7].

L'agglomération se trouvait au niveau de l'actuel quartier Notre-Dame, et la rue des Romains est un vestige de l'ancienne voie romaine[JM 1]. Les travaux d'aménagement dans ce secteur, et notamment le chantier de construction de la première usine à gaz au milieu duXIXe siècle, ont révélé des vestiges et mobiliers antiques[BLD 8].

L’état des connaissances a été réalisé et publié par Franck Mourot[78]. En 1886, L. Maxe-Werly a établi la première synthèse sur l’agglomération et a dressé un historique des recherches[79] en partie emprunté à C.-F. Denis (C.-F. Denis, s.d.b, ms.678, f° 45). Jusqu’auXIXe siècle, les recherches ont été dominées par les problèmes de localisation deCaturiges. À partir de 1843, date des travaux ducanal de la Marne au Rhin, de premières découvertes significatives ont permis de démontrer “ l’Antiquité de la ville de Bar ” puis d’étudier l’agglomération gallo-romaine. La station routière deCaturiges, placée sur la voie de Reims à Metz parNasium et Toul, est indiquée dans l’itinéraire d'Antonin et dans laTable de Peutinger. Les premières mentions de découvertes archéologiques datent de la fin duXVIe siècle[80]. Toutefois, comme l’a montré C.-F. Denis[81], puis L. Maxe-Werly[82], ce n’est qu’au milieu duXVIIIe siècle queCaturiges est identifiée à Bar-le-Duc. En effet, cette station est successivement assimilée à un village de Champagne[83], àChâtrices, près deSainte-Menehould[84], puis à Saint-Dizier[85].

Cette erreur, issue du positionnement de la stationad fines à Fains, est corrigée en 1760, époque à laquelle D’Anville puis le père Wastelain proposent une nouvelle localisation à Bar-le-Duc[86]. Cette hypothèse, étayée par les distances des itinéraires antiques, est alors admise par la Commission de la topographie des Gaules et la plupart des chercheurs[87]. Il faut cependant attendre plus d’un siècle pour que l’unanimité des chercheurs régionaux accepte la nouvelle localisation. En 1844, E. Bégin, dans sa synthèse surMetz depuis dix huit siècles, ne fait toujours pas mention de la localité[88]. De son côté, C.-F. Denis l’avait déjà depuis longtemps adopté[89].

Les découvertes faites lors du creusement du canal de la Marne au Rhin en 1843 (L. Maxe-Werly, 1886, p. 142-143) et la publication du testament d’Adalgysel en 1846 qui mentionne la ville au VIIe siècle (Clouët, 1846b) donnèrent les preuves tant attendues par C.-F. Denis. Les premières données archéologiques furent complétées essentiellement par des observations faites lors de la construction de la ligne de chemin de fer en 1850 et de l’établissement de l’usine à gaz en 1872 (L. Maxe-Werly, 1886, p. 143). En 1886, L. Maxe-Werly établit la première synthèse (L. Maxe-Werly, 1886). Il faut ensuite attendre 1965 pour que de nouvelles découvertes soient réalisées dans le cadre de sauvetages à l’emplacement de l’usine à gaz (A. Liéger, 1965, p. 220) et sur laCôteSainte Catherine (Gallia, 1966, p. 282-283). Depuis 1997 (Bilan scientifique 1997, p. 41) des diagnostics et fouilles archéologiques préventives permettent de compélter l'état des connaissances au gré des projets d'aménagement urbains[90]. Les constructions et requalifications de places et voiries sont en effet l'occasion de mieux comprendre l'histoire des différents quartiers.

Moyen Âge : Le comté puis le duché de Bar

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Au début duMoyen Âge, la ville semble gagner en importance. À la suite du déclin de l'ancienne cité antique de Nasium, un développement de la bourgade de Caturiges est attesté par lanumismatique. En effet, une monnaie frappée à Nasium auVIIe siècle indique que levicus, c’est-à-dire le village, de Nasium se situe dans lePagus duBarrois (Barrois dérive de « barro » : hauteur, sommet). Caturiges qui frappe aussi monnaie, devient alors le centre politique et économique du Barrois (Pagus Barrensis). C’est vraisemblablement durant l’époque carolingienne que l’ancienne ville gauloise perd son nom au profit de celui de son territoire. La première attestation écrite de la nouvelle localité date duXe siècle, sous la forme « Barrum », puis « Barri villa ad Ornam » (en 932[91]).

Le développement de l'agglomérationconnaît un nouvel élan au milieu duXe siècle[M 1]. Vers 951/970 — Les dates diffèrent selon les sources —,FrédéricIer,duc de Haute-Lorraine, cherchant à protéger son territoire deschampenois, fait construire unchâteau en rive gauche, sur l'éperon rocheux dominant la vallée d'une cinquantaine de mètres. L'éperon, comme la ville, sont d'ailleurs usurpés audiocèse de Toul, queFrédéricIer dédommage avec d'autres terres[WS 1],[BLD 9]. Le château est primitif, constitué de quatre hautes tours et d'une double enceinte, mais il ne cesse d'être perfectionné tout au long duMoyen Âge[CR 1]. Par sa situation et son rôle défensif,Bar est la principale citadelle lorraine sur la route de France, et ce jusqu'auXVIe siècle[WS 1].

Trois générations plus tard, en 1033,Frédéric III meurt sans enfants, et leduché de Haute-Lorraine est partagé entre ses deux sœurs,Béatrice etSophie, mais aucune d'entre elles ne peut prétendre au titre[JPH 1], réservé à un homme. Elles sont alors élevées par leur tante maternelle, l'impératriceGisèle de Souabe (995-1043)[CR 2]. Béatrice, mariée en 1037 aumarquis de ToscaneBoniface III, est la mère deMathilde, comtesse de Toscane, qui joua un rôle important dans laquerelle des Investitures opposant leSaint-Siège auSaint-Empire romain germanique[73]. Quant à Sophie, qui a hérité de Bar etSaint-Mihiel, elle épouse en 1038Louis de Mousson,comte de Montbéliard, qui devient le premiercomte de Bar. Devenue veuve vers 1070, elle gouverne le nouveaucomté de Bar avec beaucoup de sagesse[JM 2] et de fermeté[CR 2]. Elle fonde le prieuré Notre-Dame, dont l'église Notre-Dame est le vestige, et contribue à l'essor duBourg[BLD 9]. À partir duXIIIe siècle, le nom deBar-le-Duc fait son apparition afin de la différencier des communes deBar-sur-Seine etBar-sur-Aube, toutes deux enChampagne[BLD 9].

Les successeurs de Sophie agrandissent leur territoire en une principauté importante, aux dépens de leurs voisins, profitant de leur implantation à la frontière de la France et de l'Empire allemand, et de la faiblesse des deux souverains[JPH 1]. Les comtes de Bar, qui participent en outre auxCroisades, sont vus comme les plus habiles et les plus ambitieux en Lorraine, et le comté est considéré comme unalleu, c'est-à-dire une terre indépendante dont les comtes sont pleinement souverains. Au début duXIIIe siècle, ces derniers fixent leur cour au château de Bar-le-Duc, aux dépens deMousson et deSaint-Mihiel[BLD 9].

L’expansion géographique et l'essor économique vont profiter à la ville. La bourgeoisie s'enrichit de la culture de la vigne, du tissage du drap, du travail de la peau et de la fabrication d'armes[JM 3]. La morphologie urbaine de la cité en est affectée, avec la création de deux nouveaux quartiers. Un quartier fortifié en amont du château, l'actuelle Ville Haute, voit le jour sous l'impulsion du comteHenri II. Il est majoritairement peuplé de nobles, religieux et autres privilégiés, et se voit octroyer leprivilège du commerce de l'alimentation, au grand dam de la Ville Basse. Le deuxième nouveau quartier s'installe contre le Bourg, et est nommé la Neuve-Ville. Initialement non fortifié, le quartier se voit emmuré auXIVe siècle pendant laGuerre de Cent Ans. Des moulins s'installent le long de la dérivation de l'Ornain, dans le quartier du Bourg, et sont utilisés pour diverses activités économiques (forges, tanneries…). De nouveauxfaubourgs, Véel et Marbot, apparaissent en dehors des limites de la ville, et de nombreux édifices religieux sont construits : la collégiale Saint-Maxe, la collégiale Saint-Pierre (actuelleéglise Saint-Étienne) et le couvent desAugustins (l'église Saint-Antoine en est le seul vestige)[JPH 2].

DuXIe au XIIIe siècle, les comtes de Bar ont bénéficié de deux facteurs favorables : la situation de la principauté entre la France et le Saint-Empire, et l'absence de problèmes dans la succession. Mais à partir duXIVe siècle, cela va changer. Devant l'essor de la puissance française, le comte de BarHenri III, gendre duroi d'AngleterreÉdouardIer, prend part à une alliance contre leroi de FrancePhilippe le Bel[BLD 10]. Vaincu, il est fait prisonnier pendant plus de deux ans. En 1301, il est relâché mais doit signer le traité deBruges[73], dans lequel il se reconnaît vassal du roi de France pour toutes ses terres à l'ouest de la Meuse. Ces terres constituent désormais leBarrois mouvant[JM 3].

En 1354, le comté est élevé en duché, etRobertIer prend le titre de duc de Bar, mais le contexte n'est plus au développement, une partie du Barrois étant désormais sous tutelle de la France[JPH 2]. La présence française est d'ailleurs bien visible. De 1475 à 1483, les troupes du roi de FranceLouis XI occupent le château de Bar-le-Duc[JM 4], et le souverain fait réparer les fortifications sous prétexte que leduc de BourgogneCharles le Téméraire pourrait pénétrer la Champagne avec son armée via le Barrois[73].

En 1420, leduc de BarRené d'Anjou est marié àIsabelle de Lorraine, fille duduc de LorraineCharles II[JPH 2], avec dans l'idée l'union des deux duchés[BLD 11]. Soixante ans plus tard, en 1480,René II recueille son héritage[M 1] et les deux duchés, deBar et deLorraine, sont unis. Chaque duché conserve sa propre administration mais sont désormais sous l'autorité d'un même duc[JPH 2]. Pour Bar, qui rivalisait jusque-là avecNancy, c'est un coup d'arrêt, les futurs ducs privilégiant Nancy[BLD 12].

Temps modernes

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XVIe siècle : Une cité Renaissance

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En 1645 parMartin Zeiller.
Bar-le-Duc en 1617

Le principat deRené II de Lorraine ouvre en 1480 la plus brillante période de l'histoire de la cité. Elle durera près d'un siècle et demi[M 1]. Bar-le-Duc bénéficie d'une conjoncture économique favorable dans cette période de laRenaissance, confortée par l'habile politique des ducsAntoine le Bon etCharles III dans un contexte de conflits entre la France et le Saint-Empire[JPH 2]. Une véritable fièvre constructrice s'empare de la cité, aussi bien à la Ville Haute qu'à la Ville Basse[JPH 3]. La femme de René II,Philippe de Gueldre, trace un jardin à l'italienne près du château[JM 5]. Charles III fait construire un nouveau château dans la cour intérieur du château fort, leNeuf-Castel, où laChambre des comptes du duché vient s'installer. Lecollège Gilles de Trèves est construit à partir de 1573 pour éduquer les jeunes de la ville[JPH 3]. La ville s'enrichit de beaux hôtels Renaissance[JM 6], et les maisons entorchis et àencorbellement sont reconstruites en pierre de taille[BLD 13].

Même si les ducs résident peu à Bar-le-Duc, le château est le théâtre de fêtes somptueuses et des tournois sont organisés sur la place Saint-Pierre à l'occasion d'évènements spéciaux, comme les baptêmes, les mariages et les visites royales ou princières. En 1555,Charles III reçoit son beau-frère le roi de FranceFrançois II et sa femmeMarie Stuart,reine d’Écosse. Cette dernière aurait particulièrement apprécié laconfiture de groseilles épépinées à la plume d'oie, spécialité de Bar-le-Duc. En 1564, le baptême d'Henri II, fils et héritier de Charles III, est l'occasion de grandes célébrations en présence du roiCharles IX et de la reine-mèreCatherine de Médicis[JPH 3].

DuXVIIe au XVIIIe siècle : La perte de son indépendance

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La Tour de l'Horloge, l'un des rares vestiges des fortifications du château.

LeXVIIe siècle est une période sombre pour Bar-le-Duc[M 1] qui subit les conséquences désastreuses de laguerre de Trente Ans (1618-1648) : pillage, occupation par les troupes, famines et épidémies (notamment depeste en 1636)[BLD 14], s'ajoutent à une politique financière désastreuse du ducHenri II[JM 7]. Mais c'est surtout la position anti-française du ducCharles IV qui cause du tort à la cité. En 1632, le roi de FranceLouis XIII vient en personne prendre possession de la ville, à l'initiative ducardinal Richelieu. L'agglomération restera occupée jusqu'en 1661, changeant quatre fois de maître pendant laFronde (1648-1653) et subissant un siège de l'armée royale menée par lecardinal Mazarin en décembre 1652[JPH 3],[BLD 14].

Finalement, en 1670, lassé des intrigues ducales, le roiLouis XIV ordonne le démantèlement des fortifications du château et de la ville. Ne sont conservés que le château-neuf, inoffensif, laTour de l'Horloge, parce qu'elle donne l'heure, et laTour Heyblot. Les murailles subsistent autour de la ville, mais, sans tours, n'ont plus aucune fonction militaire. Elles servent désormais à contrôler les accès à des fins fiscales et à protéger la population des épidémies[JPH 3]. Des troupes françaises resteront dans la ville jusqu'en 1697[JM 7].

En 1697, letraité de Ryswick rend le duché àLéopoldIer, petit-fils deCharles IV[JM 7], mais l'influence française reste forte[JPH 4]. En 1737, le ducFrançois III, fils deLéopoldIer, accepte de céder son duché à l'ancienroi de PologneStanislas Leszczynski, sur ordre duroi de FranceLouis XV[JPH 4],[JM 8]. Un gouverneur siègera désormais à Bar-le-Duc, tel le princeCharles-Juste de Beauvau-Craon.

Sous les règnes de ces ducs, Bar-le-Duc connaît une nouvelle ère prospère. Trois grands boulevards sont tracés en dehors des remparts : la rue de Clouyères (actuel boulevard Raymond-Poincaré), la rue (actuel boulevard) de la Rochelle, et l'avenue des Tilleuls. Les portes de la ville sont élargies et remaniées dans le style de l'époque. Des habitants construisent de nouvelles demeures, comme l'hôtel de Salm ou l'hôtel Désandroins, d'autres refont leurs façades. Le vignoble, notamment celui de la côte Sainte-Catherine, connaît une période faste, le pinot de Bar s'exportant vers leLuxembourg et l'actuelleBelgique. L'activité cotonnière se développe également[JPH 4].

À la mort de Stanislas Leszczynski en 1766, les duchésde Lorraine etde Bar sont définitivement rattachés à la France[JM 8]. C'est un nouveau coup dur pour Bar-le-Duc, puisque la grande route Paris-Nancy voit son trajet modifié, passant désormais parSaint-Dizier etLigny-en-Barrois et non plus par la capitale duBarrois[BLD 5].

Révolution française et Empire

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Photographie d'une statue en métal.
Statue du maréchalOudinot, duc de Reggio, sur la place homonyme.

Sous laRévolution française, Bar-le-Duc, comme la plupart des villes françaises, connaît une vie politique tumultueuse, en particulier de 1789 à 1795[BLD 15]. De nombreux changements ont lieu. Premièrement, d' à, la ville prend le nom de Bar-sur-Ornain, plus républicain[BLD 6]. Elle devient également le chef-lieu du nouveau département du Barrois (futur département de laMeuse)[JM 9], au grand dam de ses rivalesSaint-Mihiel etVerdun[JPH 4]. Deuxièmement, l'abolition des privilèges du 4 août 1789 est traduit en une mesure symbolique : l'hôtel de ville est transféré de la Ville Haute à la Ville Basse. Jusque là, le quartier de la Ville Haute avait conservé la puissance politique, administrative, judiciaire et commerciale. Troisièmement, la ville estlaïcisée, ce qui se traduit par la disparition des sept communautés religieuses présentes depuis le Moyen Âge. Le couvent des Carmes est transformé en prison, celui des Minimes en marché couvert, le jardin du couvent des religieuses de la congrégation de Notre-Dame devient la place Reggio, première place publique en Ville Basse[JPH 5],[BLD 6].

Sous leConsulat (1799-1804), la fonction administrative de la ville est renforcée avec la nomination du premier préfet de la Meuse par le Premier ConsulNapoléon Bonaparte en 1800. L'hôtel de préfecture est installé dans l'ancien couvent des Antonistes en Ville Basse[JPH 4],[BLD 16].

LePremier Empire (1804-1814) va mettre en lumière deux militaires barisiens au service de Napoléon :Nicolas-Charles Oudinot, premier duc deReggio etmaréchal d'Empire, etRémy Joseph Isidore Exelmans, général puismaréchal de France[BLD 16]. Oudinot se fait construire en Ville Basse un bel hôtel particulier avec parc et jardins, qui abrite depuis sa mort l'hôtel de ville[JPH 6].

Sous l'Empire, la ville connaît des changements architecturaux : les quais de l'Ornain sont aménagés et plantés d'arbres, les portes des anciennes fortifications sont détruites, l'hospice-hôpital de la rue du Bourg est fermé, une halle au grain et un nouveau pont sur l'Ornain sont construits[BLD 17].

Époque contemporaine

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XIXe siècle

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Ancienne carte postale montrant un bâtiment et la place située devant.
Carte postale de lagare de Bar-le-Duc en 1916.

À la suite des défaites napoléoniennes, Bar-le-Duc connaît plusieurs occupations militaires. De janvier àavril 1814, elle est occupée par les troupesprussiennes ; puis, après lesCent-Jours (1815), par les troupesrusses jusque 1818[JM 10],[BLD 16].

Monument dédié à Pierre et Ernest Michaud.

La ville reste à l'écart de larévolution industrielle qui transforme les autres villes de Lorraine[92], mais connaît malgré tout un certain développement économique. L'industrie textile, puis lamétallurgie et labrasserie se développent[JPH 6], et de nouveaux axes de transport et de communication passent par la cité : lecanal de la Marne au Rhin en 1845, puis lechemin de fer Paris-Strasbourg en 1851[JM 10]. La population passe de 9 600 habitants en 1804 à 17 000 en 1911[BLD 16]. En 1861, le BarisienPierre Michaux et son fils Ernest inventent levélocipède àpédales : lamichaudine[JPH 6].

Cet essor se ressent sur l'urbanisme, et de nombreuses constructions voient le jour : le théâtre de la Comédie et le café des Oiseaux en 1852, le lycée impérial en 1857 (actuellycée Raymond-Poincaré), la Caisse d'épargne, l'église Saint-Jean à partir de 1876, et lechâteau Varin-Bernier de 1903 à 1905 (renommé depuis château de Marbeaumont). Le couvent desDominicaines, à la Ville Haute, s'agrandit d'une chapelle et d'une statue de laVierge dominant la ville[JPH 6]. Un nouvel hôtel de préfecture est construit, et l'aménagement de l'avenue du Château facilite l'accès à la Ville Haute[BLD 17].

Après la défaite française dans laguerre franco-allemande de 1870, la ville est de nouveau occupée jusqu'au23 juillet 1873. Devenue ville frontière avec l'Empire allemand, elle abrite à partir de 1880 une garnison importante de 2 000 hommes[BLD 16].

Première Guerre mondiale

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Carte postale ancienne en noir et blanc du trottoir d'une rue et d'une façade abîmée par une explosion.
Bombardement de la rue Notre-Dame le1er juin 1916.
Photographie d'un monument en pierre et d'un grand panneau routier montrant une photo de camions.
Mémorial du kilomètre zéro de laVoie sacrée à Bar-le-Duc.

Bar-le-Duc est peu touchée par les combats de laPremière Guerre mondiale (1914-1918)[JPH 6]. Elle échappe à l'occupation ennemie au début de la guerre, alors que les Allemands se dirigent vers elle enseptembre 1914. Ces derniers, arrivés au niveau deRevigny-sur-Ornain, sont contraints de se replier au-delà deClermont-en-Argonne par labataille de la Marne. Située non loin de la ligne de front, elle va quand même subir de 1915 à la fin de la guerre quelques bombardements. Près de600 bombes font80 morts civils et militaires, et70 immeubles sont gravement endommagés en Ville Basse. Les dégâts ne sont cependant en rien comparables à ceux deVerdun ou des autres villages du front, dont certains ont été complètement rasés[BLD 18]. La préservation de la ville est alors attribuée àNotre-Dame du Guet[93].

Placée en arrière des lignes, la ville joue un rôle stratégique important[JM 11]. Elle sert de point de départ pour le ravitaillement de la ville de Verdun lors de labataille homonyme de 1916. Troupes, vivres et matériel empruntent le chemin de fer local « Le Meusien » (appelé également « Le Varinot » du nom de son constructeurCharles Varinot), et des milliers d'hommes et de camions circulent sans interruption sur la route reliant Bar à Verdun[BLD 18]. Cette dernière se verra attribuée le nom de « Voie sacrée » par l'écrivain et homme politiqueMaurice Barrès dèsavril 1916[94], en référence à l'antiqueVia Sacra romaine menant au triomphe.

Le monument aux morts est érigé en Ville Basse[JPH 6], et unenécropole nationale de plusieurs milliers de tombes voit le jour[BLD 19]. En 1920, la ville est décorée de lacroix de guerre 1914-1918 en présence du député de la MeuseAndré Maginot et duprésident de la RépubliqueRaymond Poincaré, enfant de la ville[BLD 18].

Pendant l'entre-deux-guerres (1919-1939), la vie barisienne ne connaît pas de grands changements. Les usines de moulage de la fonte emploient plus de400 salariés, deux brasseries tournent toujours (les Brasseries de la Meuse et de la Croix de Lorraine[95]) mais aucune nouvelle entreprise ne vient s'installer. La population est quasi stable, passant de 16 261 habitants en 1921 à 16 725 en 1936[BLD 19].

Seconde Guerre mondiale

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Quelques mois après le début de laSeconde Guerre mondiale (1939-1945), les combats se rapprochent de plus en plus de Bar-le-Duc. Le12 juin 1940, durant labataille de France, laLuftwaffe bombarde le dépôt de laSNCF et le boulevard de la Rochelle. Les habitants s'enfuient, et lorsque le 15 juin l'ennemi prend possession de la ville, celle-ci est pratiquement vide. Bar-le-Duc, comme le reste du département, se retrouve dans lazone interdite, là où le régime est le plus strict, sous contrôle de laFeldkommandantur, laFeldgendarmerie et laGestapo[BLD 20].

Malgré les risques, la résistance est très active, portant aide aux évadés et aux pilotes alliés abattus. Peu de gens soutiennent l'action du maréchalPétain. Les défaites allemandes successives et le succès dudébarquement de Normandie enjuin 1944 vont pousser les Allemands aux pires exactions. Dans la semaine qui précède lalibération,18 hommes sont exécutés dans le quartier de la Fédération et dans les villages environnant. À quelques kilomètres, lemassacre de la vallée de la Saulx du29 août 1944 fait86 victimes. Enfin, le31 août 1944 à18 h, laTroisième armée des États-Unis (Third United States Army) entre en ville et libère Bar-le-Duc[BLD 20].

De l'après-guerre auXXIe siècle

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Photographie des toits de la ville au premier plan et des immeubles en arrière-plan.
Immeubles de la Côte Sainte-Catherine au fond, surplombant la Ville Basse en 2016.

Dans les années 1960, un programme de réhabilitation s'amorce, au cours duquel est notamment aménagé le secteur de la Côte Sainte-Catherine, situé sur le versant droit de la vallée, à l'opposé de la Ville Haute[M 1]. Le projet, dirigé par l'urbaniste Lanfranco Virgili, consiste en la construction sur70 hectares de pavillons individuels, de tours d'immeubles, mais aussi d'écoles, collèges, commerces et parcs publics. Il s'agit alors de résoudre la crise du logement, et d'assurer une réserve foncière pour les années à venir[BLD 21]. L'expansion de la ville crée de nouveaux quartiers, comme celui de la Libération[WS 2]. Dans les années 1970, la ville s'étend au sud de la Ville Haute avec la construction de nouveaux lotissements de pavillons individuels : les quartiers du Petit Juré et de la Chênaie[BLD 22]. Dans les années 1990, le quartier de la Fédération apparaît à l'ouest de la Côte Sainte-Catherine[BLD 23].

À partir des années 1970, Bar-le-Duc entame la restauration de la vieille ville. Par conséquent, en 1973, la Ville Haute et le château sont classés « secteur sauvegardé », et des visites et des animations sont mises en place pour faire redécouvrir aux Barisiens ce quartier[M 1],[JPH 7]. Au printemps 2003, la ville reçoit le label « Ville d'art et d'histoire » duministère de la Culture[JPH 7]. Ce label est attribué aux villes qui valorisent et animent leur patrimoine, et garantit la compétence des guides conférenciers et la qualité de leurs actions[M 3]. La commune fait également partie du réseau « Les Plus Beaux Détours de France »[96].

Les différentes municipalités espèrent que cette mise en valeur du patrimoine liée à d'autres projets économiques visant à désenclaver le territoire, finira par mettre un terme au surnom de la ville : la « Belle Endormie »[97],[98].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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Photographie de face d'un bâtiment avec un parking devant.
Hôtel de préfecture de la Meuse.

La ville est depuis laRévolution française lapréfecture de laMeuse, ainsi que lechef-lieu de sonarrondissement de Bar-le-Duc[Insee 1].

Elle était de 1793 à 1973 lechef-lieu ducanton de Bar-le-Duc, année où celui-ci est scindé, et la ville répartie entre les cantons deBar-le-Duc-Nord et deBar-le-Duc-Sud[11]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour lesélections départementales, la commune estdepuis 2014 lebureau centralisateur de deux cantons, celui deBar-le-Duc-1, comprenant la partie de la ville située sur la rive gauche de l'Ornain et celui deBar-le-Duc-2, comprenant les quartiers de la ville situés en rive droite[99],[Insee 1].

Articles connexes :Liste des cantons de la Meuse,Conseil départemental de la Meuse etListe des conseillers départementaux de la Meuse.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de lapremière circonscription de la Meuse.

Articles connexes :Liste des circonscriptions législatives de la Meuse etListe des députés de la Meuse.

Intercommunalité

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Bar-le-Duc était le siège de lacommunauté de communes de Bar-le-Duc, unétablissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2002 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par lecode général des collectivités territoriales.

Conformément aux prescriptions de la loi de réforme des collectivités territoriales du, qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, celle-ci a fusionné avec lacommunauté de communes du Centre Ornain pour former, le, lacommunauté d'agglomération Bar-le-Duc Sud Meuse, dont Bar-le-Duc est le siège[Insee 1].

La ville est également le siège duPays Barrois, auquel est membre l'intercommunalité de Bar-le-Duc depuis 2005, avec cinq autresEPCI (Haute Saulx,Pays de Revigny-sur-Ornain,Saulx et Perthois,Triaucourt Vaubecourt etVal d'Ornois). Cepays est un syndicat mixte devenupôle d'équilibre territorial et rural (PETR) à la suite de laloi MAPTAM de janvier 2014[100].

Article connexe :Intercommunalité en France.

Tendances politiques et résultats

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Bar-le-Duc se trouve historiquement plus à gauche, ce qui se confirme dans les résultats des élections présidentielles. Cependant, depuis les années 2000, la droite sort vainqueur de toutes les autres élections sauf les municipales, où c'est l'alternance qui s'impose depuis 1995.

Élections présidentielles

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À l'élection présidentielle de 1995,Lionel Jospin (PS) obtient 52,19 % des suffrages barisiens, mais c'estJacques Chirac (RPR) qui est élu par les Français à 52,64 %[101].

En2002, le président sortant Jacques Chirac (UMP) arrive en tête avec 83,66 % des voix face àJean-Marie Le Pen (FN). Il faut cependant noter qu'au premier tour c'estLionel Jospin (PS) qui avait été choisi à 18,42 % par les barisiens, au coude à coude avec Jacques Chirac à 18,38 %[102].

En2007,Ségolène Royal (PS) obtient 51,03 % des suffrages barisiens, mais c'estNicolas Sarkozy (UMP) qui est élu par les Français à 53,06 %[103].

En2012,François Hollande (PS) remporte le scrutin barisien à 54,86 % face au président sortant, un score plus élevé que celui national de 51,64 %[104].

Lors du premier tour de l'élection présidentielle française de 2017, les quatre premiers candidats retenus par les électeurs de la commune sontEmmanuel Macron (25,03 % des suffrages exprimées),Marine Le Pen (21,56 %),Jean-Luc Mélenchon (18,31 %) etFrançois Fillon (18,06 %).
Au second tour, le candidat élu Emmanuel Macron obtient4 422 voix (66,72 %) et Marine Le Pen2 206 voix (33,26 %), lors d'un scrutin où 259,50 % des électeurs se sont abstenus[105].

Lors du premier tour de l'élection présidentielle française de 2022, les quatre premiers candidats retenus par les électeurs de la commune sontEmmanuel Macron (27,62 % des suffrages exprimées),Marine Le Pen (23,63 %),Jean-Luc Mélenchon (21,49 %) etÉric Zemmour (6,59 %).
Au second tour, le candidat élu Emmanuel Macron obtient3 578 voix (57,42 %) et Marine Le Pen2 653 voix (42,58 %), lors d'un scrutin où 30,26 % des électeurs se sont abstenus[106].

Élections municipales

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Auxélections municipales de 1995,Bertrand Pancher (UDF) prend la mairie que les socialistes détenaient depuis 1970 grâce àJean Bernard. Il la conserve en2001 mais cède son fauteuil à son adjointe Martine Huraut (UMP) pour pouvoir devenir président duconseil général de la Meuse.

En2008, Nelly Jacquet (PS) obtient lamajorité absolue avec 51,85 % des suffrages, battant la maire sortante Martine Huraut (UMP)[107].

Lors du second tour desélections municipales de 2014 dans la Meuse, la liste UDI menée parBertrand Pancher obtient la majorité des suffrages exprimés, avec3 128 voix (48,67 %, 25 conseillers municipaux élus dont 17 communautaires), devançant largement celles menées respectivement par[108] :

  • Nelly Jaquet, maire sortante (PS, 2 536 voix, 39,46 %, 6 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires) ;
  • Jean-Baptiste Gravier (FN, 762 voix, 11,85 %, 2 conseillers municipaux dont 1 communautaire).

Lors de ce scrutin, 37,79 % des électeurs se sont abstenus.

Article connexe :Élections municipales de 2014 dans la Meuse.

Lors du second tour desélections municipales de 2020 dans la Meuse, la liste DVD menée par la maire sortante Martine Joly — qui avait succédé à Bertrand Pancher, démissionnaire après sa réélection comme député — obtient la majorité des suffrages exprimés, avec1 298 voix (38,44 %, 23 conseillers municipaux élus dont 15 communautaires), devançant de 150 voix celle DVG menée par Benoît Dejaiffe, qui a recueilli 1 148 voix (34,00 %, 6 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires).
La troisième liste, DVC, manée par Pierre-Etienne Pichon, a elle obtenu 930 voix (27,54 %, 4 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), lors d'un scrutin marqué par lapandémie de Covid-19 en France où 64,59 % des électeurs se sont abstenus[109].

Article connexe :Élections municipales de 2020 dans la Meuse.

Administration municipale

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L'hôtel de ville est aménagé depuis 1869 dans l'ancien hôtel particulier duMaréchal Oudinot datant de 1803 sous lePremier Empire[M 4].

La population de la commune étant comprise entre 10 000 et 19 999 habitants, sonconseil municipal est composé de33 membres[110], dont le maire et ses adjoints.

Liste des maires

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Article détaillé :Liste des maires de Bar-le-Duc.

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, huit personnes se sont succédé au poste de maire de Bar-le-Duc.

Liste des maires successifs depuis 1944[BLD 24]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
8 septembre 19447 février 1947Jean Jeukens[Note 6]RPF[111] 
7 février 19477 novembre 1949Georges GallaisRPF[111] 
7 novembre 19497 mai 1953Jean Jeukens  
7 mai 195320 mars 1959Jean Collot  
20 mars 195927 septembre 1970Pierre MarizierDVDConseiller général de Bar-le-Duc(1958 → 1973)
27 septembre 197024 juin 1995Jean Bernard[Note 7],[112]PSProfesseur et militant syncal
Député de la Meuse (1re circ.)(1973 → 1978, 1981 → 1986)
Conseiller général de Bar-le-Duc-Nord(1973 → 1992)
24 juin 1995mars 2001Bertrand Pancher[113]UDF-PRVDirecteur du développement
Conseiller général ducanton de Bar-le-Duc-Nord(1992-2004)
Président duconseil général de la Meuse(2001 → 2004)
Président de laCC de Bar-le-Duc(2002 → 2008)
Démissionnaire pour être élu président du conseil général de la Meuse
18 mars 200121 mars 2008Martine HurautUMPConseillère régionale de Lorraine(2004 → 2010[114])
21 mars 2008[115]4 avril 2014Nelly JaquetPSConseillère régionale de Lorraine(2004 → ? )
Présidente de laCC de Bar-le-Duc(2008 → 2012)
Présidente de laCA Bar-le-Duc Sud Meuse(2013 → 2014)
Chevalière de l'Ordre national du Mérite[116]
4 avril 2014[117]juin 2017[118]Bertrand Pancher[113]UDI-PRVDirecteur du développement
Député de la Meuse (1re circ.)(2007 → 2024)
Président de laCA Bar-le-Duc Sud Meuse(2014 → 2017)
Démissionnaire à la suite de sa réélection comme député
29 juin 2017[119]En cours
(au 30 novembre 2023)
Martine Joly[120]UDI-PRV puisMRInspectrice de l’Éducation Nationale
Conseillère départementale de Bar-le-Duc-2(2015 → )
Présidente de laCA Bar-le-Duc Sud Meuse(2017 → )
Réélue pour le mandat 2020-2026[121]

Instances de démocratie participative

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La commune est dotée d'unconseil municipal des jeunes composé de33 membres qui se réunissent régulièrement[M 5]. La mairie a également mis en place cinq comités de quartier (Centre-ville, Côte Sainte-Catherine, Libération, Marbot, Ville Haute), composés chacun d'au maximum20 membres. Les comités se réunissent chacun au moins une fois par trimestre, puis tous ensemble lors d'une rencontre annuelle publique[M 6].

Finances locales

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En 2015, lebudget global de la commune était de 25 459 000 €, dont 17 205 000 € de fonctionnement et 8 254 000 € d'investissement. Cela représentait 1 530 € par habitant, un nombre inférieur à la moyenne de la strate (1 801 € par habitant). Les dépenses s'élevaient à 18 777 000 €, réparties en 13 082 000 € de fonctionnement et 5 695 000 € d'investissement[122].

Le budget est resté relativement stable ces dernières années, variant de 24 220 000 € en 2000[123] à 25 459 000 € en 2015[122], avec un maximum de 30 342 000 € en 2007[124] et un minimum de 21 928 000 € en 2011[125].

Ladette de la commune est de 4 197 000 € en 2015, soit 252 € par habitant, un nombre près de quatre fois inférieur à la moyenne de la strate (944 € par habitant)[126]. La dette a été quasiment divisée par deux en quinze ans, passant de 7 536 000 € en 2000[127] à 4 197 000 € en 2015[126], avec un minimum de 1 680 000 € en 2013[128].

Lacapacité d'autofinancement (CAF) de la commune est de 4 742 000 € en 2015, soit 285 € par habitant, un nombre supérieur à la moyenne de la strate (183 € par habitant). La CAF varie beaucoup d'année en année, avec un maximum de 4 742 000 € en 2015[122] et un minimum de 1 029 000 € en 2003[129].

Capacité d'autofinancement (CAF) de Bar-le-Duc de 2000 à 2013(en €/habitant)
2000200120022003200420052006200720082009201020112012201320142015
Bar-le-Duc16424210157174209110230172180179216140230203285
Moyenne de la strate[Note 8]175153143160160157160153149159183201192180164183

En 2015, le taux de lataxe d'habitation est de 18,67 %, supérieur au taux moyen de la strate (15,98 %), celui de lataxe foncière sur le bâti est de 32,55 %, supérieur de plus de 10 points au taux moyen de la strate (22,48 %), et celui de la taxe foncière sur le non bâti est de 56,88 %, inférieur au taux moyen de la strate (59,11 %)[130]. Ces taux n'ont que légèrement évolué depuis 2009.

Budget et fiscalité 2022

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Photographie d'un bâtiment.
Hôtel de ville de Bar-le-Duc.

En 2022, le budget de la commune était constitué ainsi[131] :

Avec les taux de fiscalité suivants :

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 870 [132].

Jumelages

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Au 21 avril 2015, Bar-le-Duc estjumelée avec[133] :

Équipements et services publics

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Eau et déchets

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Eau

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Photographie d'un bâtiment moderne jaune dans un champ.
Station d'épuration de la communauté d'agglomération à Fains-Véel.

L'eau potable, gérée par la communauté d'agglomération, provient de troiscaptages d'eau : l'un de la source Mourot dans la commune voisine deFains-Véel, et les deux autres de forages àNeuville-en-Verdunois, à 21 km au nord de Bar-le-Duc[134].

La ville dispose d'unassainissement collectif et d'unestation d'épuration gérée par la communauté d'agglomération et située sur le territoire de Fains-Véel. Cette station a une capacité nominale de 35 000 équivalent-habitant (EH) et un débit de référence de 8 640 m3 par jour. En 2013, la station a eu une charge maximale en entrée de 25 905 EH, d'un débit entrant moyen de 6 639 m3 par jour et d'une production de boues de711 T/an entièrement compostée[135].

Gestion des déchets

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La gestion des déchets est assurée par la communauté d'agglomération. Le tri sélectif est instauré et le ramassage des ordures a lieu toutes les semaines. La commune possède également une déchetterie, et un ramassage des objets encombrants est organisé régulièrement[M 7].

Enseignement

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Photographie d'un bâtiment avec une pelouse avec deux grands arbres devant.
Partie impériale du lycée Raymond-Poincaré.

Bar-le-Duc se trouve dans l'académie de Nancy-Metz, sous ladirection des services départementaux de l'Éducation nationale (DSDEN) de la Meuse, et est le centre de la circonscription de Bar-le-Duc[136],[137].

La ville gère neuf écoles, pouvant accueillir au total plus de 1 150 élèves. Il y a quatreécoles maternelles :Émile-Bugnon (~68 élèves) etEdmond-Laguerre (~70 élèves) en Ville Basse,Jean-Errard (~111 élèves) à la Ville Haute, etJean-Cocteau (~123 élèves) à la Côte Sainte-Catherine. Il y a également quatreécoles élémentaires :Bugnon-Rostand (~96 élèves) etEdmond-Laguerre (~145 élèves) en Ville Basse,Jean-Errard (~201 élèves) à la Ville Haute, etCamille-Claudel (~198 élèves) à la Côte Sainte-Catherine. Il existe une seuleécole primaire :Gaston-Thiebaut (~139 élèves) en Ville Basse[138].

Le département gère troiscollèges : les collègesAndré-Theuriet etRaymond-Poincaré en Ville Basse, et le collègeJacques-Prévert à la Côte Sainte-Catherine[138].

La région gère quatrelycées : le lycée général et technologiqueRaymond-Poincaré en Ville Basse, le lycée professionnelLigier-Richier en Ville Basse, le lycée professionnelÉmile-Zola à la Côte Sainte-Catherine, et lelycée agricole de la Meuse (site de Bar-le-Duc) en Ville Basse[138].

De plus, il existe troisétablissements privés : l'écoleBradfer-Saint-Jean-Baptiste (~308 élèves), le collègeLa Croix, et le lycéeSaint-Louis[138].

Bar-le-Duc possède très peu d'établissements pour lesétudes supérieures. Le centre d’études scientifiques supérieures (CESS) de Bar-le-Duc, une antenne de la faculté des sciences de l'ancienneuniversité Nancy-I, a été fermé en 2010 à la suite de la baisse des effectifs. En compensation, une classe préparatoire universitaire scientifique (CPUS) a été ouverte au lycée Raymond-Poincaré[139]. Elle permet de se préparer intensivement pendant l'année determinale aux matières scientifiques, pour pouvoir intégrer directement la seconde année de l'Institut national polytechnique de Lorraine ou de la faculté des sciences et technologies de l'université de Lorraine[140].

La ville dispose d'uneécole supérieure du professorat et de l'éducation (ESPÉ), ex-IUFM, qui forme les enseignants du primaire et du secondaire, avec une option « éducation artistique et culturelle »[141].

Le centre hospitalier de Bar-le-Duc comporte deux centres de formation : l'Institut de formation en soins infirmiers (IFSI) et l'Institut de formation des aides-soignants (IFAS)[142].

Santé

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Photographie de deux bâtiments modernes.
Pôle santé Sud Meusien : la polyclinique privée en premier plan, et le centre hospitalier public en arrière-plan.

En 2007, troisétablissements hospitaliers se sont réunis pour former le pôle santé Sud Meusien[143],[144] : lecentre hospitalier (CH) de Bar-le-Duc (438 places[145]), lecentre hospitalier spécialisé (CHS) deFains-Véel (207 places[146]), et la polyclinique du Parc (75 lits[147]). Cette complémentarité entre public et privé et la mutualisation des ressources engendrée permet au pôle santé d'offrir une plus large palette de soins :gynécologie,maternité,pédiatrie,cardiologie,diabétologie,chimiothérapie,médecine physique et de réadaptation,gériatrie,SMUR,psychiatrie etpédopsychiatrie[148],[149]. Le centre hospitalier et la polyclinique ont également créé le groupement de coopération sanitaire (GCS) du Barrois qui gère lebloc opératoire dechirurgie, composé de huitsalles d'opération, deux salles d'endoscopie et d'une salle de réveil de12 places[147].

Lecentre intercommunal d'action sociale (CIAS) gère trois établissements d'accueil pour les personnes âgées sur la commune : le foyer-logementLes Coquillottes, et l'EHPAD composé des deuxmaisons de retraiteBlanpain etCouchot. De plus, il existe l'EHPAD privéLes Mélèzes[M 8], ainsi qu'un centre de soinsMaison des Cépages situé au centre hospitalier[145].

La ville accueille de nombreux professionnels de santé :médecins généralistes,pharmaciens,chirurgiens-dentistes,ophtalmologistes,opticiens,kinésithérapeutes...

Justice, sécurité, secours et défense

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Photographie d'un bâtiment.
L'hôtel de Florainville qui abrite le palais de justice de Bar-le-Duc.
Bâtiment d'angle en pierre et briques rouges avec un oriel peint en bleu.
Commissariat de police.

Lepalais de justice de Bar-le-Duc est situé dans l'hôtel de Florainville, en Ville Haute.

La commune relève dutribunal d'instance,de grande instance,de commerce et duconseil de prud'hommes de Bar-le-Duc. Elle est rattachée à lacour d'appel, autribunal administratif et à lacour administrative d'appel deNancy. Elle dépend également dutribunal pour enfants deVerdun et de lacour d'assises de la Meuse située à Bar-le-Duc[150].

La commune compte uncommissariat depolice nationale en centre ville[151], dans le quartier du Bourg, et une antenne subdivisionnaire dans le quartier de la Côte Sainte-Catherine[152], tous deux rattachés à laDirection départementale de la sécurité publique (DDSP) de la Meuse, dont le siège est situé dans la ville[153]. L'agglomération possède également unepolice municipale[M 9], et unebrigade de proximité de laGendarmerie nationale[154].

Dans la zone de police de Bar-le-Duc (Bar-le-Duc, Savonnières-devant-Bar, Behonne, Fains-Véel, et Longeville-en-Barrois), il y a eu 1 070 crimes et délits qui ont été commis lors de l'année 2012. Letaux de criminalité est de 50,1 pour 1 000 habitants, supérieur de plus de10 points aux moyennes départementale (32,43 ‰) et régionale (38,98 ‰), mais égal à celle nationale (50,06 ‰)[155]. La commune est équipée de dispositifs devidéosurveillance, installés à la gare multimodale, sur les terrasses de Griesheim, et dans un tunnel piétonnier de la Côte Sainte Catherine[M 10].

Le centre de secours des pompiers de Bar-le-Duc, précédemment installé en centre-ville, possède désormais sacaserne dans la commune voisine deFains-Véel. Il dépend duService départemental d'incendie et de secours (SDIS) de la Meuse, dont le siège est dans la cité ducale[156]. Le budget du SDIS est de18,8 millions d'euros en 2015[157].

La commune est dotée d'unemaison d'arrêt de 4 703 m2 avec une capacité d'accueil de73 places. L'établissement, installé depuis la fin duXVIIIe siècle dans l'ancien couvent des Carmes, en Ville Haute, n'accueille que des hommes majeurs[158]. Il dépend du Service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP) de la Meuse, dont le siège est également dans la commune, et de ladirection interrégionale des services pénitentiaires de Strasbourg[159].

Population et société

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Démographie

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Carte affichant la densité de chaque commune de l'aire urbaine de Bar-le-Duc.
Densité de population de l'aire urbaine de Bar-le-Duc.

Les habitants de la communesont appelés lesBarisiens.

Bar-le-Duc se trouve sur ladiagonale du vide[92]. En 2014, la commune comptait 15 668 habitants[Insee 11]. La superficie de la commune étant de 23,62 km2, la densité s'élevait donc à 663 habitants par km2.

La ville forme avec les communes limitrophes deBehonne,Fains-Véel etSavonnières-devant-Bar, l'unité urbaine de Bar-le-Duc[Insee 12], qui rassemblait 19 289 habitants en 2013. D'une surface de 56,3 km2, la densité s'élevait à 343 habitants par km2[Insee 13].

Elle est également au cœur de l'aire urbaine de Bar-le-Duc, regroupant42 communes[Insee 14] et 33 638 habitants en 2013. D'une surface de 543,1 km2, la densité s'élevait à 62 habitants par km2[Insee 13].

Lacommunauté d'agglomération Bar-le-Duc Sud Meuse (Meuse Grand Sud), dont fait partie Bar-le-Duc, rassemble33 communes[Insee 15] et 36 187 habitants en 2013. D'une surface de 400 km2, la densité s'élevait à 90,5 habitants par km2[Insee 13].

Évolution démographique

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En 1793, la population de la commune est de 9 111 habitants. Elle double en 93 ans pour atteindre 18 860 habitants en 1886. La population diminue ensuite jusque 16 261 habitants en 1921, avec une grosse perte de807 personnes entre 1911 et 1921 due à laPremière Guerre mondiale. Le nombre d'habitants repart à la hausse pour atteindre 16 697 en 1936. Dix ans plus tard, après laSeconde Guerre mondiale, il ne reste plus que 15 460 habitants, soit une perte de 1 237 habitants. La population se remet à progresser pour atteindre 19 288 habitants en 1975. Depuis, elle est en baisse constante[Insee 16].


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[160],[Note 9].

En 2022, la commune comptait 14 615 habitants[Note 10], en évolution de −3,98 % par rapport à 2016 (Meuse : −4,4 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
9 1118 9619 97011 43212 49612 38312 52613 19114 816
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
13 83514 92215 33415 17516 72817 48518 86018 76118 249
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
17 69317 30717 06816 26116 36516 55016 69715 46016 609
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
18 34619 15919 28818 47117 54516 94416 04115 89515 221
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
14 66814 615-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puisInsee à partir de 2006[161].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 32,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (32,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 30,2 % la même année, alors qu'il est de 29,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 7 010 hommes pour 7 723 femmes, soit un taux de 52,42 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (50,49 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[162]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,0 
90 ou +
3,1 
7,1 
75-89 ans
11,7 
17,1 
60-74 ans
20,0 
21,2 
45-59 ans
20,6 
16,6 
30-44 ans
15,5 
20,2 
15-29 ans
14,7 
16,9 
0-14 ans
14,4 
Pyramide des âges du département de laMeuse en 2021 en pourcentage[163]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,2 
7,6 
75-89 ans
11 
20,2 
60-74 ans
20,5 
20,6 
45-59 ans
20 
17,4 
30-44 ans
16,8 
16,7 
15-29 ans
13,6 
16,8 
0-14 ans
15,8 

Manifestations culturelles et festivités

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Photographie d'un spectacle en plein-air entouré d'une foule.
Spectacle de théâtre de rue au Festival RenaissanceS 2013.

LeFestival RenaissanceS est un festival des arts de la rue et de musique qui a lieu chaque année le premier week-end de juillet. Mélangeantthéâtre de rue,cirque,danse etmusique ancienne aux côtés d'un marché de l'artisanat et de lagastronomie, ce festival est devenu un évènement incontournable de la ville et de la régionLorraine. Les nombreuses compagnies françaises et étrangères envahissent pendant trois jours le quartier de la Ville Haute de Bar-le-Duc pour en animer le patrimoine Renaissance[M 11],[164],[165]. En 2013, le festival a attiré 48 000 visiteurs[166].

Depuis 2010, l'association Be Real organise leWatts à Bar, festival de musiques actuelles dans le parc du Château de Marbeaumont. La7e édition les1er et 2 septembre 2017 a rassemblé 6 800 spectateurs sur les deux soirées avec notamment la venue du groupe de rock mythique Trust et du pape du Reggae africain Alpha Blondy.

De juillet à août de chaque année, la ville organise les Dimanches du Parc, une programmation musicale en plein air dans le kiosque à musique du parc de l'Hôtel de ville. Jusqu'à800 Barisiens viennent écouter les concerts gratuits aux styles variés (jazz, rock, pop, chanson française...)[M 11].

Tous les ans, à l'occasion d'un marché du terroir en été, la ville accueille depuis 1983 le championnat du monde d’épépinage de groseilles à la plume d’oie, héritage d'une tradition remontant au Moyen Âge[167].

Le festival Festi'Cuivres est un festival des musiquescuivrées (trompette,trombone,tuba,cor...) se déroulant chaque année sur une durée de trois semaines entre septembre et octobre. Les concerts sont donnés dans tout le sud meusien : Bar-le-Duc,Ligny-en-Barrois,Saint-Mihiel,Gondrecourt-le-Château,Void-Vacon... Créé par un groupe de professeurs de musique en 2002, il est organisé par les associations musicales ACDIM, APEAC et Graines de Sons, en collaboration avec les écoles de musique de Bar-le-Duc, Ligny-en-Barrois, Saint-Mihiel et duVal d'Ornois[168],[169].

De plus, chaque année, la ville organise des manifestations diverses. Le premier samedi de décembre a lieu lafête de Saint-Nicolas. Après un spectacle pour les enfants, le défilé des chars fait le tour de la ville jusqu'au parc de l'Hôtel de ville où un feu d'artifice est tiré. En été, les visites nocturnes de la Ville Haute mélangent découverte et spectacle[M 11].

Sports

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Équipements sportifs

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Photographie au niveau du sol d'une piste d'athlétisme rouge avec les tribunes au fond.
Piste d'athlétisme et terrain de football du stade Jean-Bernard.

La ville possède deux stades : le stade Jean-Bernard[Note 11], anciennement stade Marbeaumont, dans le quartier de Marbot (deux terrains defootball en herbe, un terrain stabilisé, unepiste d'athlétisme, unstand de tir couvert (10 mètres), un court detennis extérieur, et des terrains de jeux en macadam pourhandball etbasket-ball), et le stade de la Côte Sainte-Catherine dans le quartier homonyme (un terrain de football en herbe, un terrain stabilisé, un terrain derugby, un terrain devolley-ball, trois courts de tennis couverts, un espace loisir foot et des terrains de jeux en macadam pour handball et basket-ball). De plus, il existe un espace multisports avecskatepark dans le quartier de la Libération[M 12].

Elle compte également quatregymnases : le gymnase Bradfer en centre-ville (une salle d’évolution, une salle d’escrime, undojo, unboulodrome couvert), le gymnase J.P.-Beugnot à la Ville Haute (une salle d’évolution, une salle degymnastique, un espace multisports, un terrain de jeux en herbe), le gymnase de la Côte Sainte-Catherine dans le quartier homonyme (une salle d’évolution), et le gymnase de la Fédération dans le quartier homonyme (une salle d’évolution, un terrain de jeux en herbe pour foot et rugby, un stand de tir extérieur 25-50-100 m). De plus, il existe le centre social Marbot-Hinot (une salle d’évolution), l'espace Sainte-Catherine (une salle d’évolution et une salle demusculation), et un parcours decanoë-kayak sur l'Ornain[M 12].

Lecentre nautique de lacommunauté d'agglomération Bar-le-Duc Sud Meuse se situe dans le quartier de Marbot. Il est composé d'un grand bassin de25 mètres de longueur, d'un plus petit bassin de 90 cm de profondeur, et d'un bassin d'apprentissage peu profond pour les enfants. Il y a également un toboggan, un espace détente (hamam et sauna) avec une terrasse extérieure. Des activités d'aquagym et d'aquaéveil (pour les enfants) y sont organisées[M 13].

La commune voisine deCombles-en-Barrois, située à 6 km, possède un parcours degolf de18 trous depuis 1993[170].

Un parcours de santé existe dans la forêt du Haut-Juré[M 12].

Activités

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Photographie de l'arrière d'un but d'un terrain de football.
Tribune austade deMarbeaumont, renomméJean Bernard en 2004.

L’office municipal des sports (OMS) de Bar-le-Duc, créé le1er mars 1965, compte42 associations et clubs sportifs, représentant 4 924 licenciés fin 2013[171]. On y trouve par exemple en 2015 des clubs de sportde combat,de raquette et dessports collectifs[172].

Chaque année, en novembre, unecourse à pied nocturne est organisée dans les rues de la ville :La Barisienne. En 2014, le10 kilomètres a attiré595 coureurs[173]. En 2016,651 coureurs participent aux 10 kilomètres, 115 aux5 kilomètres, et près de 280 collégiens et écoliers à des courses spéciales[réf. nécessaire].

Médias et télécommunications

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Article connexe :Médias en Lorraine.

Pour lapresse écrite, le quotidien régionalL'Est républicain publie une édition locale pour Bar-le-Duc[174]. De plus, la mairie publie un bulletin municipal mensuel : leBar Info[M 14].

Deuxradios locales sont diffusées sur la commune : l'associative Meuse FM (99.0)[175],[176] et la commerciale Kit FM, membre du groupementLes Indés Radios (97.7)[177],[178]. Deux radios nationales ont un décrochage local :Virgin Radio Lorraine depuis Bar-le-Duc (102.0) etRCF Marne & Meuse depuisChâlons-en-Champagne (101.1)[179]. De plus, plusieurs radios nationales sont captables par l'émetteur de Bar-le-Duc ou celui deWilleroncourt :France Culture (88.4),Skyrock (90.2),France Inter (90.9),France Musique (92.7),Fun Radio (93.9),Nostalgie (96.2),NRJ (97.1),RFM (98.3),Chérie FM (103.1),France Info (104.5),RTL (105.0) etEurope 1 (107.0)[180],[181].

Pour la télévision, la ville est couverte parFrance 3 Lorraine[182] qui possède un bureau permanent au 9 allée des Vosges[183], près de l'émetteur de la Côte Sainte-Catherine. Elle est reçue comme les autres chaînes de laTNT par le site de diffusion de la Croix Pajot àWilleroncourt et plus localement par le pylône de la Côte-Sainte-Catherine situé dans le nord de la commune[184].

La chaîne localePuissance Télévision couvre aussi la ville depuis 2016. La diffusion de cette chaîne se fait exclusivement par le web (site internet et applications mobiles). Son siège social est basé àSaint-Dizier.

La commune est couverte par l'internet haut-débitADSL (télévision comprise) grâce à un répartiteur téléphonique (NRA) situé sur le territoire de la commune. La zone est dégroupée et cinq opérateurs sont présents[185]. Enfévrier 2014, la mairie et l'opérateurOrange annoncent le déploiement de la fibre optique dans les quartiers de la Ville Haute et de la Côte Saint-Catherine[186]. Le3 avril 2015, huit points de mutualisation sont inaugurés dans le quartier de la Côte Sainte-Catherine[187]. En, la fibre est disponible dans deux quartiers. Le déploiement de cette technologie sur tout le territoire de l'anciennecommunauté de communes de Bar-le-Duc devrait prendre fin d'ici 2020[188]. De plus, la commune est couverte par lesréseaux mobiles3G,4G[189] et5G.

Cultes

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La communautécatholique dépend dudiocèse de Verdun, et plus précisément de laparoisse Saint-Maxe du Barrois[190],[M 15]. Cette dernière est découpée en six communautés, dont trois comptent des églises de Bar-le-Duc[191] : la communauté Barriville composée en partie de l'église Notre-Dame, l'église Saint-Jean, et l'église Saint-Antoine[192] ; la communauté Saint-Étienne composée de l'église Saint-Étienne[193] ; la communauté Saint-Charles -Naives-Rosières composée en partie de l'église Saint-Charles[194].

La communautéjuive dispose d'une synagogue qui n'est aujourd'hui plus utilisée faute de pratiquants[195],[M 15].

La communautémusulmane dispose d'une mosquée[M 15].

La communautéprotestante appartient à l'Église protestante unie de Bar-le-Duc et Saint-Dizier, et dispose d'un presbytère dans la ville, 9 rue du Docteur Nève, c’est à la fois le lieu de culte et le presbytère de la paroisse. Elle possédait jusqu'en 1997 un temple, vendu faute de moyens pour l'entretenir[196], le temple le plus proche est donc celui deSaint-Dizier à 22 km[197],[M 15].

Il existe également d'autres communautés : l'Église chrétienne évangélique de Bar-le-Duc, rue du Coq, l'Église protestante évangélique du Barrois, et l'Église évangélique « Assemblée de Dieu de la Meuse, rue de Popey »[M 15] et une salle du royaume des témoins de jehovah, rue du Coq.

Vie militaire

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Carte postale du94e RI revenant de marche.

Bar-le-Duc n'est pas une ville de garnison, cependant elle a accueilli des régiments lors des différents conflits qui ont touché la région. Le94e Régiment d’Infanterie est stationné dans la caserne Exelmans de 1880 jusqu'à l'éclatement de laPremière Guerre mondiale en 1914. Il y est repositionné au début de laSeconde Guerre mondiale de 1939 à 1940 cette fois dans la caserne Oudinot[198]. Le154e Régiment d’Infanterie est également stationné à Bar-le-Duc avant la Grande Guerre[199]. L'ACM 150, une annexe du150e RI deVerdun, est basée dans la ville et sert de centre de mobilisation en cas de guerre dans les années 1960 à 1970.

Économie

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Revenus de la population et fiscalité

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En 2011, lerevenu fiscal médian par ménage était de 22 557 €, ce qui plaçait Bar-le-Duc au 28 475e rang parmi les 31 886 communes de plus de49 ménages en métropole. Comparé aux autres grandes villes meusiennes, ce chiffre est inférieur à celui deVerdun (14 837e rang avec 30 553 €) mais supérieur à celui deCommercy (30 565e rang avec 20 560 €)[Insee 17]. Comparé à des villes de même importance en Lorraine, il est généralement légèrement supérieur[Note 12].

En 2013, 47,6 % des 7 388 foyers fiscaux n'étaient pas imposables[Insee 18].

En 2013, le salaire net horaire moyen était de 12,2 [Insee 19], inférieur à celui national de 14,3 [Insee 20]. Les femmes sont moins bien payées, avec un salaire net horaire moyen inférieur de 2,1 € par rapport à celui des hommes[Insee 19].

Salaire net horaire moyen (en euros) en 2013[Insee 20]
CatégoriesBar-le-DucMeuseGrand EstFrance
Ensemble12,212,113,014,3
Femmes10,910,811,412,7
Hommes13,012,914,115,4

Emploi

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En 2013, la population âgée de 15 à64 ans s'élevait à 10 143 personnes. On y comptait 72,1 % d'actifs, dont 59,3 % ayant un emploi et 12,8 % étant au chômage, et 27,9 % d'inactifs, dont 9,2 % d'élèves ou étudiants et 8,3 % de retraités ou préretraités[Insee 21]. Le nombre de chômeurs a légèrement augmenté de 1 128 personnes en 2008 à 1 294 en 2013, ce qui représente untaux de chômage de 17,7 %[Insee 22], bien supérieur au taux national de 10,3 % en 2013[200]. La part des femmes parmi les chômeurs n'a cessé de baisser pour atteindre 46,8 % en 2013[Insee 22].

On comptait 11 076 emplois dans lazone d'emploi, contre 11 520 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 6 120, l'indicateur de concentration d'emploi était de 181 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offrait plus de trois emplois pour deux habitants actifs[Insee 23]. Il y avait donc un excédent d'emplois par rapport à la population résidente, faisant de Bar-le-Duc un territoire attractif[201].

En 2013, 90,9 % de la population de plus de15 ans ayant un emploi est salarié, dont 75,2 % enCDI, 9,3 % enCDD, 3,0 % enstage ouapprentissage, 2,3 % enintérim et 1,3 % encontrat aidé[Insee 24],[Insee 25].

Emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2013[Insee 26],[Insee 27]
Catégorie socioprofessionnelleBar-le-DucMeuseGrand EstFrance
Agriculteurs exploitants0,4 %3,3 %1,4 %1,4 %
Artisans, commerçants, chefs d'entreprise4,0 %5,2 %4,9 %5,9 %
Cadres et professions intellectuelles supérieures13,9 %7,4 %11,8 %15,5 %
Professions intermédiaires28,6 %20,3 %23,5 %24,5 %
Employés37,2 %31,8 %29,3 %28,7 %
Ouvriers16,0 %30,6 %27,8 %22,5 %

Entreprises et commerces

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La ville est le siège de lachambre de commerce et d'industrie de la Meuse, elle-même faisant partie de lachambre régionale de commerce et d'industrie de Lorraine. Elle est également le siège de la chambre de métiers et de l'artisanat de la Meuse, et de la chambre d'agriculture de la Meuse.

Au31 décembre 2014, Bar-le-Duc comptait 1 476 établissements : 21 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 62 dans l'industrie, 64 dans la construction, 972 dans le commerce-transports-services divers et 357 dans le secteur administratif. La majorité de ces établissements (57,7 %) n'emploie aucun salarié, 29,7 % ont entre 1 et9 salariés, 6,0 % entre 10 et19 salariés, 3,9 % entre 20 et49 salariés, et 2,6 % ont plus de50 salariés[Insee 28].

En 2015,78 entreprises ont été créées à Bar-le-Duc[Insee 29], dont 51 par des autoentrepreneurs[Insee 30]. Sur ces entreprises, 3,8 % étaient dans le secteur de l'industrie, 9,0 % dans la construction, 41,0 % dans le commerce-transports-hébergement-restauration, 26,9 % dans les services aux entreprises et 19,2 % dans les services aux particuliers[Insee 29].

Secteur primaire

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Affiche publicitaire d'une ancienne brasserie.
Ancienne brasserie de la Croix-de-Lorraine de Bar-le-Duc.

Le secteur primaire représente 1,1 % des emplois de la ville[Insee 31].

DuXVIIIe au XIXe siècle, Bar-le-Duc possède des vignes, et produit du pineau qui s'exporte vers leLuxembourg et laBelgique. Au plus fort de la production, en 1806, il y a plus de627 hectares de vignes. L'arrivée d'autres vins peu chers et lephylloxéra expliquent l'abandon de la viticulture[BLD 25]. Parallèlement, auXIXe siècle, deux grandes brasseries sont installées sur le territoire de la commune : lesBrasseries de la Meuse et de la Croix de Lorraine[95]. En 1895,170 Barisiens travaillent dans ce secteur[BLD 26], mais aujourd'hui ces deux grosses activités ont disparu.

En 2012, les emplois de ce secteur se situent dans les exploitations (agriculture et élevage), les coopératives agricoles, les entreprises de travaux agricoles, et les travaux forestiers[202].

Secteur secondaire

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Photographie nocturne de l'enseigne lumineuse de l'usine de Bergère de France.
Bar-le-Duc est le berceau de la société Bergère de France.

Le secteur secondaire représente 10,6 % des emplois de la commune, dont 6,4 % pour l'industrie et 4,2 % pour la construction[Insee 31].

Dans une région desidérurgie etmétallurgie, il n'est pas étonnant de voir desforges à Bar-le-Duc auXIXe siècle. Plusieurs sociétés ouvrent desfonderies, deshauts fourneaux, et deschaudronneries. En 1883,369 Barisiens sont employés dans la métallurgie. La ville abrite également de nombreux ateliers demécanique, qui travaillent notamment sur des automobiles. Finalement, au début duXXe siècle, les dernières usines du secteur sont fermées[BLD 27].

Le travail dutextile dans la cité remonte au Moyen Âge. AuXVIIIe siècle, les petites fabriques deviennent des ateliers, et une école permet de former les futurs ouvriers et ouvrières. Le secteur est très diversifié :bonneterie, toilerie, cotonnerie… En 1858, les44 entreprises de la ville emploient 5 659 ouvriers. Le textile domine alors totalement la vie économique de la cité. Les entreprises, concurrencées, vont fermer les unes après les autres à la fin duXIXe siècle. Il ne reste plus que cinq sociétés avant laPremière Guerre mondiale[BLD 28].

En 2015,seule l'entreprise Bergère de France, implantée à Bar-le-Duc depuis 1946, existe encore[réf. nécessaire]. Devenue l'une des plus grandesfilatures d'Europe et l'une des dernières de France[203], c'est le plus gros employeur privé de la ville, mais également du département, avec plus de300 salariés[204]. Mais l'entreprise connaît de graves difficultés : au conflit entre les deux frères héritiers du fondateur datant de 1998[205], s'ajoutent 1,9 million d'euros de pertes en 2014 et un déficit de 1,7 million d'euros prévu pour 2015. Le27 février 2015, l'entreprise est placée enredressement judiciaire pour une période de six mois[206]. En décembre 2015 un plan de continuation est mis en place[207].

La ville est également le lieu d'une activité d'imprimerie, dont l'implantation serait due aux éditeurs catholiques et à l'activité administrative de la ville. De plus, de nombreux artisans sont présents, notamment dans le domaine de la construction[BLD 29].

Secteur tertiaire

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Le secteur tertiaire représente la grande majorité des emplois de la commune (88,3 %), dont 35,0 % pour le commerce-transports-services divers et 53,3 % pour le secteur administratif[Insee 31]. Bar-le-Duc, en tant que préfecture de laMeuse, est clairement une ville administrative, avec une forte proportion d'emplois publics[M 16].

Vue panoramique de trois bâtiments formant les côtés d'un carré avec en son centre un parking.
Cité administrative de Bar-le-Duc.

Lesadministrations publiques représentent près de la moitié des emplois de la commune. Le centre hospitalier de Bar-le-Duc, avec875 salariés en 2013[202], est le plus gros employeur de la ville, et le deuxième plus gros employeur public de Meuse derrière l'hôpital de Verdun[205]. La même année, le département de la Meuse, à travers ses différents services, emploie au total 1 134 personnes, la commune emploie425 personnes, laDSDEN154 personnes, l'OPH130 personnes, leSDIS120 personnes, et lacommunauté d'agglomération Bar-le-Duc Sud Meuse emploie100 personnes[202]. À cela s'ajoutent les services de lasécurité sociale, lacaisse d'allocations familiales,Pôle emploi, les instancespolicières etjudiciaires, les chambres de commerce et d'industrie, de métiers et de l'artisanat, et d'agriculture...

L'union commerciale, industrielle et artisanale (UCCIA) de Bar-le-Duc compte85 adhérents en 2015[208]. Une grande zone commerciale, appelée La Grande Terre, est implantée à l'Est de la ville, à la limite avec la commune deSavonnières-devant-Bar. Elle contient des grandes enseignes et desfranchises : commerces d'alimentation, d'habillement, d’ameublement, concessions automobiles, garages, restaurants et hôtels. Les autres zones commerciales sont situées dans les communes voisines (Fains-Véel et Savonnières-devant-Bar). Des commerces sont présents en centre-ville, notamment dans le boulevard de la Rochelle, artère principale de la ville. Des commerces de proximité sont également présents dans les différents quartiers.

Malgré un patrimoine culturel riche et la présence de tourisme en Lorraine, la ville possède une capacité d'accueil limitée[M 16]. Il y a de nombreux restaurants : restaurants traditionnels français, franchises, restauration rapide et restaurants gastronomiques, dont un cité auGuide Michelin.

Grandes entreprises

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La commune abrite le siège social de 3 grandes entreprises[209] (réalisant plus de 10 M€ de chiffre d'affaires) hors distribution alimentaire et concessions automobiles.

Culture locale et patrimoine

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Bar-le-Duc détient le label « Ville d'art et d'histoire » duMinistère de la Culture depuis 2003[M 3], et fait partie du réseau « Les Plus Beaux Détours de France »[96]. La Ville Haute et le château sont classés « secteur sauvegardé » depuis 1973[M 1], aujourd'hui Site Patrimonial remarquable (SPR). Par l'importance et la diversité de ses patrimoines, qu'ils soient matériels ou immatériels, Bar-le-Duc constitue une "Ville des Patrimoines", concept établi par Juliette Bouchot[210] en 2016 pour la mise en oeuvre globale de l'étude, de la protection et de la mise en valeur des composantes patrimoniales de la ville.

La commune compte36 monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[MH 1] et6 lieux et monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[MH 2]. Par ailleurs, elle compte162 objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[211] et20 objets répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[212].

  • Vue panoramique de toits en tuiles. Maisons anciennes sur la colline au fond.
    Panorama de Bar-le-Duc : vue sur la Ville Haute depuis la Côte Sainte-Catherine.

Patrimoine architectural

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Photographie en contre-plongée d'une tour et son cadran en arrière plan. Partie de remparts au premier plan.
LaTour de l'Horloge et une partie des fortifications encore debout.
Article détaillé :Liste des monuments historiques de Bar-le-Duc.

L'essentiel du patrimoine architectural de la cité des ducs date duXVe au XVIIIe siècle[BLD 30], et notamment de la période de laRenaissance. La grande majorité des monuments et hôtels particuliers remarquables sont édifiés enpierre de Savonnières, donnant ainsi à la ville une couleur blonde caractéristique[213].

Édifices civils

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De l'époque duMoyen Âge où Bar-le-Duc était une cité fortifiée, il ne reste que de rares vestiges, leroi de FranceLouis XIV ayant ordonné la destruction du château fort et des fortifications de la ville en 1670[JPH 3],[96]. Mais une partie des remparts du château a échappé au démantèlement, tout comme deux portes : la porte Saint-Jean, qui permettait d'accéder à la Ville Haute via un pont levis, et la Belle Porte, duXIIe siècle, entrée principale du château[JPH 8]. Des nombreusestours que comptait la ville, seules deux sont encore debout : latour de l'Horloge[MH 3], duXIIe siècle, devenue un emblème de la ville grâce à ses deux cadrans donnant l'heure, et latour Heyblot, duXIIIe siècle[MH 4]. Les maisons entorchis et àencorbellement de cette époque ont pour la plupart été reconstruites en pierre de taille[BLD 13]. Quelques maisons ont cependant été épargnées par ce changement architectural, dont deux sont classées : l'une à la Ville Haute, sur la place Saint-Pierre, datant de la fin du Moyen Âge[MH 5], et l'autre en Ville Basse, sur la place de la Couronne[MH 6].

Façades de différents styles architecturaux les unes à côtés des autres.
Immeubles de différents styles architecturaux (Moyen Âge, Renaissance) sur la place Saint-Pierre.

Bar-le-Duc abrite à la Ville Haute un quartier qui constitue« l'un des ensembles urbains de styleRenaissance les plus remarquables de France ». Les nombreuses demeures et hôtels particuliers affichent de riches façades ornées defrontons sculptés, depilastres cannelés ou encore degargouilles en surplomb[214].

Îlot de la place des halles.

La place Saint-Pierre, sur laquelle donne notamment l'église Saint-Étienne, est le cœur de ce quartier. L'hôtel de Florainville[MH 7], édifié auXVIIe siècle, abrite aujourd'hui le palais de justice après avoir servi de siège à la municipalité, et le bel immeuble auno 29[MH 8] sert auConseil de prud'hommes. En face, le couvent des Carmes fondé en 1633 fait office de prison depuis la Révolution[BLD 31]. Le côté est de la place affiche des immeubles de belle allure, dont quatre sont classés[MH 9],[MH 10],[MH 11],[MH 12]. Les façades mélangent les styles antiques (romain etgrec) au style italien (notammentpompéien)[JPH 9]. De l'autre côté, les maisons portent des traces d'anciennesarcades, témoignant du passé économique du lieu. En effet, duXIIIe au XVIIIe siècle, le pâté de maisons était l'îlot de la halle, cœur économique de la ville où se tenaient les marchés. À la suite d'un violent incendie en 1788, l'ensemble connaît de grandes modifications et les arcades sont finalement murées[215]. Un passage couvert à travers une maison de la place de la Halle[MH 13] permet d'accéder à la cour intérieure au centre de l'îlot.

La rue des Ducs, artère principale de la Ville Haute, est bordée d'hôtels particuliers duXVIe siècle,XVIIe siècle etXVIIIe siècle[JPH 10] : l'Hôtel de l'Escale[MH 14], l'Hôtel de Radouan[MH 15], l'Hôtel de la Bessière[MH 16], laMaison de la Gabbe[MH 17] et d'autres immeubles sont classés ou inscrits[MH 18],[MH 19]. L'Hôtel de Salm[MH 20], qui traduit la nouveauté duXVIIIe siècle[JPH 11], ferme la perspective de la rue. Sur la place de la Fontaine, face à laMaison Morel[MH 21] duXVIe siècle, se trouve lafontaine érigée par le ducRenéIer d'Anjou[MH 22] auXVe siècle, et qui alimentait les habitants en eau potable[JPH 12].

Lechâteau des ducs de Bar[MH 23] situé sur une esplanade au sud de la Ville Haute est en fait le Neuf-Castel construit auXVIe siècle dans l'enceinte du château-fort (ce dernier ayant été détruit avec le reste des fortifications). Composé d'uncorps de logis avec deuxailes en retour, il était le siège de la Chambre des comptes duduché de Bar et abrite désormais le Musée Barrois[BLD 32],[JPH 8].

Photographie de trois façades d'immeubles en pierre.
Façades de la rue du Bourg.

En Ville Basse, le quartier du Bourg contient également de belles demeures de style Renaissance. Lecollège Gilles de Trèves[MH 24], construit de 1573 à 1576 et qui assurait l'éducation des enfants de la ville, est qualifié parMontaigne de« plus belle maison de ville qui soit en France »[96]. La rue du Bourg est bordée d'immeubles aux belles façades, dont certains sont classés ou inscrits[MH 25],[MH 26] comme l'Hôtel de Marne[MH 27] ou laMaison des deux Barbeaux[MH 28].

L'Hôtel de préfecture de la Meuse[MH 29] est situé sur l'emplacement de l'ancienne commanderie des Antonistes datant duXIVe siècle. La façade de la rue du Bourg, datant duXIXe siècle, est destyle néoclassique avec unportique à colonne, tandis que la façade sur la place Reggio, duXXe siècle, est destyle néo-Renaissance[JPH 13],[216]. Plus loin, le café des oiseaux possède une façade richement décorée duXIXe siècle reprenant le style Renaissance[JPH 14].

Photographie d'un château aux toits très pentus.
Lechâteau de Marbeaumont.

Le quartier Notre-Dame, dominée par l'église éponyme, est le plus ancien de la ville. À côté de l'église, le prieuré est devenu à partir de 1794 et jusqu'à des temps récents l'hôpital de Bar-le-Duc. Sur la place Exelmans, la statue du maréchal fait face à l'imposant bâtiment de l'ancienne Caisse d'épargne, qui abrite désormais l'Office national des forêts[BLD 33].

Le reste de la ville est certes moins historique avec des maisons plus récentes mais comprend quand même quelques monuments remarquables. Lechâteau de Marbeaumont est construit au début duXXe siècle par l'architecte barisien Jules Renard pour le banquier Paul Varin-Bernier. Le bâtiment mélange les styles Renaissance etLouis XIII en utilisant les principes de construction métallique deGustave Eiffel[JPH 15]. Il est entouré d'un parc où sont plantées des espèces d'arbre rares[M 17]. Ayant servi de QG aumaréchal Pétain durant laPremière Guerre mondiale, il abrite aujourd'hui la médiathèque Jean Jeukens[18]. Il est également inscrit au titre desmonuments historiques depuis1980[MH 30].

L'Hôtel de Ville actuel est l'ancien hôtel particulier dumaréchal Oudinot construit en 1803. Le bâtiment, composé d'un corps central et de deux ailes en équerre, est détruit par un incendie en 1813, mais est reconstruit avec l'argent de Napoléon en personne[JPH 15]. Le jardin d'agrément est aujourd'hui un parc public dans lequel on peut notamment trouver un kiosque à musique, et un temple circulaire avec dix colonnesdoriques appelé « Temple grec de l'Amour »[JPH 16].

La ville possède quelques traces du styleart déco. L'ancien magasin Dumas et Pinguet construit après la Première Guerre mondiale en centre-ville en est caractéristique[JPH 14]. Le bureau de poste dans le boulevard de la Rochelle comporte des vitraux dans ce style, représentant les différents moyens de transport[217].

Édifices religieux

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Bar-le-Duc compte cinqéglises et plusieurschapelles pour leculte catholique. Les communautésprotestante etjuive ont détenu par le passé untemple et unesynagogue, toujours existants aujourd'hui mais non utilisés.

Plusieurs monuments de la ville sont dédiés à la mémoire des morts des différents conflits qui ont frappé la commune. Le monument aux morts de laPremière Guerre mondiale est érigé en 1925 au bout du boulevard de la Rochelle, devant l’Église Saint-Jean. Il figure une femme symbolisant la patrie victorieuse surplombant un groupe de poilus[JPH 15]. Un monument en mémoire des dix-huit fusillés de laSeconde Guerre mondiale est élevé dans le quartier de la Fédération. Unenécropole nationale regroupe les tombes de 3 195 soldats de différentes nationalités, majoritairement français, tombés lors de la Grande Guerre. Le cimetière civil Sainte-Marguerite est créé en 1851, par transfert de l'ancien cimetière. Il contient de très belles sculptures de la deuxième moitié duXIXe siècle, généralement des commandes des familles auprès des artistes reconnus du département[M 18].

  • Édifices religieux
  • Photographie de nuit de la façade éclairée d'une église.
  • Façade d'une église avec son clocher sur le côté gauche.
  • Tour-clocher d'une église au bout d'une rue pavée.
    Église Notre-Dame.
  • Toit d'une église parmi les autres toits de la ville.
    Église Saint-Antoine.
  • Église avec une tour servant de clocher à ses côtés.
    Église Saint-Charles.
  • Façade d'une chapelle.
    Espace Saint-Louis (ancienne chapelle).
  • Vue d'une petite chapelle avec une porte vitrée située sur un pont.
    Chapelle-oratoire Notre-Dame-de-la-Paix.
  • Chapelle située dans la forêt.
    Chapelle Saint-Joseph du Chêne.
  • Vue extérieure de l'arrière de la chapelle et de ses vitraux.
    Chapelle Sainte-Croix du lycée La Croix.
  • Vue du côté d'une chapelle.
    Ancienne chapelle du lycée Raymond-Poincaré.
  • Façade d'un temple.
    Temple protestant réformé.
  • Ancienne chapelle Notre-Dame-de-Lourdes.
    Ancienne chapelle Notre-Dame-de-Lourdes.
  • Photographie d'une synagogue.

Patrimoine naturel

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Pelouses et chemins avec au fond un bâtiment de pierre.
Parc de l'Hôtel de ville, avec la façade arrière de ce dernier au fond.

Bar-le-Duc est récompensée de trois fleurs auconcours des villes et villages fleuris[M 19].

La ville possède plusieurs espaces verts. Le parc de Marbeaumont,à l'anglaise, entoure leChâteau de Marbeaumont. Il contient des essences rares et imposantes comme leséquoia, leginkgo ou lefau de Verzy, unique spécimen du département. Le jardin duchâteau des ducs de Bar,à la française, est un petit ensemble composé de massifs de buis et d'ifs taillés[M 19].

Le parc de l'hôtel de ville, à l'anglaise, s'étend depuis 1805 sur2 hectares derrière l'ancien hôtel particulier du maréchal Oudinot[M 19]. Il est composé d'un espace de jeu pour les enfants, d'unkiosque à musique pour les concerts de plein-air, d'une salle des fêtes pour de petits évènements, et d'un temple circulaire avec dix colonnes doriques appelé « Temple grec de l'Amour »[JPH 16]. Le canal des usines passe à travers le parc[18]. On peut y trouver unesculpture en bronzeHydrorrhage, réalisée entre 1970 et 1975 par le sculpteur meusienJean-Robert Ipoustéguy[226].

Au nord de la commune, la forêt de Massonge s'étend sur près de1 200 hectares entre les communes de Bar-le-Duc,Behonne,Vavincourt,Les Hauts-de-Chée,Chardogne etFains-Véel[227].

Au sud de la commune, la forêt domaniale du Haut-Juré s'étend sur1 136 hectares sur le plateau entre les vallées de laSaulx et de l'Ornain. Lehêtre couvre 45 % de la surface et lechêne 35 %, le reste est occupé par des essences feuillues précieuses (alisier torminal,merisier…)[228]. On y trouve unparcours de santé, une aire de pique-nique et une aire de jeux[229]. La forêt est en fait un regroupement de quatre forêts ordonné par le roi le 24 février 1846 : le Juré de Bar, le Chesne, Javart et les Hayes-Rémy, respectivement situées sur les territoires de Bar-le-Duc,Montplonne,Brillon-en-Barrois etBazincourt-sur-Saulx. Le mot « juré », spécifique auBarrois, signifie « une partie de la forêt défendue par une réglementation spéciale ». Appartenant aujourd'hui à l'État, la forêt est gérée par l'Office national des forêts[228].

Patrimoine culturel

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Équipements culturels

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Photographie d'un bâtiment moderne gris et marron.
Théâtre de Bar-le-Duc.

Après le Théâtre Nouveau, inauguré en 1900, successivement renommé Théâtre Jeanne d'Arc puisThéâtre des Bleus de Bar jusqu'à sa fermeture en 2002, Bar-le-Duc dispose d'un théâtre de400 places inauguré en octobre 2005, qui abrite l'ACB (Action Culturelle du Barrois),scène nationale[M 20]. La programmation y est éclectique, présentant concerts, pièces de théâtre, opéras, lectures, spectacles de cirque, de danse, d'humour ou de marionnettes. La saison 2014/2015, d'octobre à juin, prévoit33 spectacles et4 expositions[230]. D'autres structures permettent d'accueillir concerts, spectacles et expositions. Le Hall des brasseries est unehalle polyvalente de 3 600 m2 pouvant accueillir 2 500 personnes, et qui est utilisée pour les évènements nécessitant un grand espace : foires, salons, vide-greniers, et manifestations diverses. La salle Dumas est une salle polyvalente pouvant accueillir650 personnes. La salle des fêtes du parc de l'hôtel de ville peut accueillir200 personnes. La salle Couchot est une ancienne chapelle transformée en salle polyvalente de100 places, utilisable pour des conférences ou des vins d'honneurs[231]. L'espace Saint-Louis est une ancienne chapelle utilisée par l'association Expressions pour mettre en valeur l'art contemporain[232].

Le centre d'initiation musicale (CIM) est leconservatoire à rayonnement communal (CRC) de la ville. Il permet aux élèves, enfants ou adultes, d'apprendre à jouer d'un instrument de musique, et à pratiquer le chant ou la danse. Son auditorium permet également d'organiser des concerts[M 21]. Le conservatoire accueille des formations musicales diverses, dont l'orchestre d'harmonie municipal, fondé il y a110 ans[M 22].

Devanture d'un cinéma avec les affiches des films projetés.
CinémaColisée Confluences (renommé en 2017).

La médiathèque Jean-Jeukens est située dans lechâteau de Marbeaumont. Elle propose plus de 180 000 documents (livres, BD, revues, musique, films) dont plus de 90 000 en accès libre, répartis dans trois espaces : adulte, jeunesse et discothèque[233]. Le fonds patrimonial consiste en65 000 livres imprimés anciens,880 manuscrits,400 titres de périodiques anciens, des documents iconographiques (cartes, plans et estampes), et500 livres imprimés à la Renaissance[234].

Le Musée Barrois existe depuis 1841, il est alors situé dans l'Hôtel de Florainville avant d'intégrer lechâteau des ducs de Bar en 1974. Depuis 2003, il est labelliséMusée de France. Les collections se sont enrichies au cours des années des dons de particuliers et de l’État, ainsi que de l'intégration de collections privées locales. Le musée permet de découvrir l'histoire locale de l'antiquité à laRenaissance, ainsi que des sculptures lorraines, des peintures de la Renaissance auXXe siècle[235], et une grande collectionethnologique provenant d’Asie, d’Afrique, d’Océanie et d’Amazonie[M 23]. En 2013, le musée a fait 10 159 entrées[166].

Lesarchives départementales de la Meuse sont situées dans la commune depuis leur création en 1796. Hébergées au départ en centre-ville, elles ont déménagé au printemps 2010 dans un nouveau bâtiment construit spécifiquement pour cet usage en périphérie de la ville. Les documents conservés représentent un volume total de 1 400 m3, soit un poids de670 tonnes et 17 km de rayonnages[236]. Le plus ancien document date duXe siècle et le plus récent est le journal du jour[237].

Le Colisée était le seul cinéma de Bar-le-Duc et ses environs. Initialement en centre-ville, comptait cinq salles d'une capacité totale de598 places[238] et pouvait diffuser desfilms en 3D. Il retransmettait également des opéras et des ballets en direct des plus belles scènes françaises et internationales[239]. À la suite de son rachat par le groupe Confluences en 2016[240], uncomplexe cinématographiqueColisée Confluence est construit en périphérie. Ce nouveau complexe, doté de cinq salles pour 760 sièges, ouvre le 16 décembre 2020[241]. L'ancien cinéma Le Colisée, quant à lui, est aujourd'hui à l'abandon.

L'association du Chemin de fer historique de la Voie sacrée (C.F.H.V.S.) mène le projet depuis 1993 de remettre en place une partie du chemin de ferLe Meusien. Ce dernier, appelé égalementLe Varinot du nom de son constructeurCharles Varinot, reliait Bar-le-DucVerdun et a joué un rôle prépondérant dans le ravitaillement du front de labataille de Verdun de 1916 lors de laPremière Guerre mondiale. Une ancienne locomotive du Meusien, la 031T C.M.no 26Suzanne, est retrouvée en Baie de Somme en 1980 puis restaurée par des bénévoles[242].

La voie ferrée à l'écartement métrique fut reposée en 2016 en forêt de Massonge sur 4 km de l'ancienne ligne reliant Bar-le-Duc à Verdun. La gare de départ du train touristique est située en bordure de la ville dans le quartier de la Fédération, la gare terminale est elle située sur la commune deVavincourt au lieu-dit de Saint-Christophe. La Suzanne a retrouvé les rails de la Voie Sacrée ferroviaire en août 2016 pour une série d'essais, elle a ainsi pu participer à deux spectacles avec comme thème le départ au front des poilus en septembre 2016 et septembre 2017 dans le cadre des commémorations du centenaire de la Grande Guerre.

Bar-le-Duc dans les arts et la culture

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En 1926, la ville est citée à plusieurs reprises dans le romanSous le soleil de Satan deGeorges Bernanos. Ce dernier écrivit ce premier roman lors de son séjour dans la ville de 1924 à 1926[M 24].

En 1934, l'histoire du film françaisLe Train de 8 heures 47 deHenry Wulschleger se déroule à Bar-le-Duc. Le film est une adaptation du roman éponyme de 1888 deGeorges Courteline. Ce dernier a fait son service militaire dans la ville en 1879 dans le13e régiment de chasseurs à cheval. Dans le film,Fernandel emprunte les escaliers menant du centre-ville à la Ville Haute, appelés « Les 80 degrés »[243].

En 1945, la ville est citée plusieurs fois dans le romanL'Âge de raison deJean-Paul Sartre.

En 1952, l'intrigue du film américainWhat Price Glory deJohn Ford se déroule en partie à Bar-le-Duc durant laPremière Guerre mondiale. Le film est un remake du film muet en noir et blanc de 1926Au service de la gloire deRaoul Walsh[244].

En 2004, la commune est citée dans le film françaisUn long dimanche de fiançailles deJean-Pierre Jeunet[245].

En 2010, la ville est citée dans le romanLe Wagon d'Arnaud Rykner[246].

En 2013, la cité ducale apparaît dans lecontenu téléchargeable « Apocalypse » du jeu vidéoCall of Duty: Black Ops II.

Gastronomie

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Photographie d'un pot de confiture de groseilles.
Pot de confiture de groseilles de Bar-le-Duc.

Un restaurant de Bar-le-Duc est cité auGuide Michelin 2015 et détient deux toques auGault et Millau[247],[248].

Article détaillé :Confiture de groseilles de Bar-le-Duc.

La spécialité gastronomique de Bar-le-Duc est la confiture degroseilles épépinées à laplume d'oie, surnommée « caviar de Bar »[249]. La première mention de cette recette date de 1344, et sa renommée va rapidement s'étendre dans les milieux bourgeois et aristocratiques. Lareine d'ÉcosseMarie Stuart compare cette confiture à« un rayon de soleil dans un pot ».Alfred Hitchcock ne descendrait que dans des hôtels qui en proposent au petit-déjeuner[250]. Leprésident de la RépubliqueRaymond Poincaré l'introduit sur les tables dupalais de l'Élysée[249]. LePremier ministre britanniqueWinston Churchill[251] et l'écrivainVictor Hugo en raffolent[94]. Aujourd'hui, cette confiture est exportée à travers le monde entier[249], deNew York àTokyo[94].

Depuis 2008, les communes de l'anciennecommunauté de communes de Bar-le-Duc ont entrepris une démarche de valorisation du groseillier, considéré comme une plante identitaire du territoire. Chaque commune a donc choisi et planté une variété de groseilliers différente. Bar-le-Duc a opté pour le groseillier à fleurs « London Market »[252].

Bar-le-Duc se trouve dans l'aire géographique de la production du lait et de la fabrication du fromage debrie de Meaux (AOC etAOP)[253],[254],[255]. En 2015, trois fromageries meusiennes fabriquent 70 % de la production française de brie de Meaux[256]. La commune se trouve également dans les périmètres d'Indication géographique protégée (IGP) de lamirabelle deLorraine[257],[258], de lavolaille de laChampagne[259], et de laBergamote de Nancy[260],[261].

  • Brie de Meaux.
    Brie de Meaux.
  • Mirabelles de Lorraine.
    Mirabelles de Lorraine.
  • Groseilles.
    Groseilles.
  • Bergamotes de Nancy.
    Bergamotes de Nancy.

Personnalités liées à la commune

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Article détaillé :Liste de personnalités liées à Bar-le-Duc.

En dehors descomtes puis ducs de Bar et desmaires de la commune, plusieurs personnalités sont nées, ont vécu ou ont fortement influencé la ville de Bar-le-Duc.

À la Renaissance,Marie de Guise devientreine consort d’Écosse en épousant le roiJacques V. Le mathématicien et ingénieur militaireJean Errard s'engage au service duroi de FranceHenri IV. Il est considéré comme un précurseur deVauban[243].

En 1559, alors qu'il accompagne la cour à Bar le Duc, pour le mariage de Marie Stuart avec le duc de Guise,Michel de Montaigne a l'idée d'écrire ses Essais lorsqu'il se retrouve face à un autoportrait du Duc d'Anjou[262].

Jacques III Stuart, prétendant aux trône britanniques vit en exil au château de Bar le Duc de 1713 à 1715. C'est de là qu'il part pour conduire l'insurrection de 1715 en Écosse. Après l'échec de cette tentative, il se réfugie en Avignon.

Sous l'Empire, deux militaires au service deNapoléon se font remarquer :Nicolas-Charles Oudinot, duc deReggio etmaréchal d'Empire, dont l'hôtel particulier est aujourd'hui l'hôtel de ville, etRémy Joseph Isidore Exelmans,maréchal de France, qui donne son nom à une place de la ville.

AuXIXe siècle,Pierre Michaux et son fils Ernest inventent levélocipède àpédales (appelémichaudine), tandis que l'homme politiqueRaymond Poincaré devient le10eprésident de la République française de février 1913 à février 1920. D'autres personnalités de cette époque ne sont pas originaires de la ville mais ont contribué à son histoire. Le poète, romancier etacadémicienAndré Theuriet passa sa jeunesse dans la ville où il situe l'action d'un grand nombre de ses romans. L'ingénieur thermicien allemandRudolf Diesel crée en juin 1897 laSociété française desmoteurs Diesel à combustion interne, dont le siège est à Bar-le-Duc. Aidé de son camarade barisien Frédéric Dyckhoff, il essaye pour la première fois son moteur en 1905, en faisant naviguer une péniche nomméeLe Petit Pierre sur lecanal de la Marne au Rhin[243].

Charles Aimond (1874–1968), bien que né àVarennes-en-Argonne, passa la plupart de sa vie à Bar-le-Duc et écrivit une remarquable Histoire de Bar-le-Duc, couronnée du Grand Prix de l'Académie de Stanislas 1953[263].

Plus récemment, auXXe siècle, des Barisiens se sont fait connaître dans le domaine artistique, tels que le peintreJean Dries, l'imitateur et acteurDidier Gustin, l'animatrice et mannequinSophie Thalmann,Miss France 1998 ainsi que la chanteuse et comédienneAnaïs Delva. Du côté des sportifs, on retrouve l'athlète spécialiste dutriple sautBenjamin Compaoré, ou encore le coureurFélix Bour.

  • Portrait d'une femme de face.
    Marie de Guise.
  • Portrait d'un homme de face.
    Jean Errard.
  • Portrait d'un homme de face.
    Nicolas-Charles Oudinot.
  • Dessin de la tête d'un homme.
    Rémy Joseph Isidore Exelmans.
  • Photographie d'un homme.
    Raymond Poincaré.
  • Monseigneur Charles Aimond (1874-1968)
    Ch. Aimond
  • Photographie d'un homme en train de peindre.
    Jean Dries.
  • Photographie d'un homme debout devant un micro.
    Didier Gustin.
  • Photographie d'une femme et un cheval.
    Sophie Thalmann.
  • Benjamin Compaoré.
    Benjamin Compaoré.
  • Anaïs Delva
    Anaïs Delva

Décorations françaises

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Bar-le-Duc se voit décerner laCroix de guerre 1914-1918, citation à l'ordre de l'Armée[BLD 34], le 30 juillet 1920, avec le texte suivant :

« Ville de l'arrière front de Verdun - centre militaire important qui a été de ce fait exposée aux bombardements répétés de l'aviation ennemie - particulièrement en 1916 et 1917. Malgré les pertes subies a toujours fait preuve du plus beau sang-froid et d'un patriotisme ardent[WS 3]. »

La ville reçoit laCroix de guerre 1939-1945, citation à l'ordre de la Division[BLD 34], avec le texte suivant :

« Par sa situation géographique et ferroviaire, Bar-le-Duc fut de 1940 à 1944, le point vers lequel convergèrent prisonniers évadés, Alsaciens-Lorrains fuyant l'enrôlement, patriotes s'évadant des trains de déportation, aviateurs tombés lors des vols vers l'Allemagne.
La population, aux sentiments profondément anti-allemands, se dévoua sans se soucier des risques encourus, pour tous ces malheureux fuyant le stalag, l'enrôlement forcé, la déportation. Plusieurs de ses enfants, dont 5 de moins de 20 ans, payèrent de leur vie leur participation à la Résistance. Les éléments locaux de la Résistance attaquèrent la prison allemande et délivrèrent, le 29 août 1944, avant-veille de la Libération, 41 français qui échappèrent ainsi à la déportation ou au peloton d’exécution[WS 3]. »

Héraldique, logotype et devise

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Article connexe :Armorial des communes de la Meuse.
Blason de Bar-le-DucBlason
Parti : au 1er d'azur semé de croisettes recroisetées au pied fiché d'or, à deux bars adossés du même, au 2e d'argent à trois pensées feuillées et tigées au naturel.
Ornements extérieurs
Couronne ducale sommée d'une couronne murale[BLD 34].
Croix de guerre 1914-1918 et 1939-1945[BLD 34].
Devise
Plus penser que dire[BLD 34].
Détails
Armes parlantes. Les armoiries actuelles combinent depuis 1860 les armes des ducs de Bar (les deux bars), et les armes de la ville de Bar-le-Duc (les trois pensées)[BLD 34],[264].
Selon la légende, un roi de Bar revenant de la chasse arriva à Fagine, et ne trouva rien à manger (ce qui fit depuis appeler ce villageFains). Le roi allait mourir de faim lorsqu’une fée présenta un repas composé de deux gros barbeaux garnis de fleurs de pensées. En reconnaissance, il mit des barbeaux sur son blason et des pensées sur celui de sa capitale.
LogoLe logo reprend une partie des armes anciennes, à savoir les deux bars et la couronne ducale, en les stylisant. Le logo traduit donc directement le nom de la ville[BLD 34].

Les armoiries de la ville sont actuellement formées par la réunion, depuis l'année 1680, du blason des Ducs de Bar (les barbeaux) datant de 1125 environ et du blason de la Ville de Bar (les pensées et la devise « plus penser que dire •) datant de 1 631 (14 décembre). La croix de Guerre 1914-1918 (citation à l'Ordre de l'Armée du 30 juillet 1920) a été remise à la Ville le 11 Novembre 1920. La description héraldique des armoiries est la suivante : Parti: - au premier, d'azur, à deux bars ou barbeaux adossés d'or, mis en pal, l'écu semé de quatre croix recroisettées au pied liché d'or, une en haut une en bas, une au côté droit, l'autre au côté gauche, à égale distance sans être écartelées, - qui est du Duché de Bar; - au second, d'argent, à trois pensées au naturel (« Viola lricolor arvensis aut hortensis ». Pensées champêtres ou de jardin à trois couleurs: jaune, blanc et pourpre), à cinq pétales, un bouton au milieu et quatre pointes entre les pétales, feuillées et ligées de même, disposées en cercle, deux en haut tigées vers le centre et une en bas tigée vers l'extérieur - qui est de la Ville de Bar. L'écu est surmonté : - d'une couronne ducale au bandeau d'or, bordé de deux listels, enrichi sur le demi-pourtour en évidence de deux émeraudes de sinople en losange (pierreries vertes), d'un grenat et de deux demi-grenats de gueules (pierreries rouges), le tout réuni par des perles fines, et rehaussé de trois feuilles d'ache et deux demies d'orfèvrerie, - qui est du Duché de Bar. - d'une couronne murale, formée d'une muraille sommée de trois tours d'or, - qui est de la Ville de Bar. En dessous de l'écu, la devise « Plus penser que dire », - qui est de la Ville de Bar, et la Croix de Guerre 1914-1918[265].

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Unecatégorie est consacrée à ce sujet :Bar-le-Duc.

Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Catalogue édité à l’occasion de l’exposition créée dans le cadre de la démarcheSortez de votre réserve !, présentée au Musée Barrois de Bar-le-Duc, du 15 décembre 2004 au 3 avril 2005

Articles connexes

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Liens externes

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"Bar-le-Duc" Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/

Notes et références

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Notes

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  1. Prononciation enfrançais standard retranscrite phonémiquement selon la normeAPI.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Bar-le-Duc comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Une médiathèque de la commune porte le nom de ce maire..
  7. Le stade municipal porte le nom de ce maire.
  8. Strate : communes de 10 000 à 20 000 habitants appartenant à un district.
  9. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  10. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  11. Du nom de l'ancien maire de Bar-le-Duc de 1970 à 1995.
  12. Toul (28 730e rang avec 22 362 €),Woippy (29 304e rang avec 21 915 €),Longwy (29 740e rang avec 21 480 €), etSarrebourg (27 935e rang avec 22 968 €).

Cartes

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Références

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Site de la mairie

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Base Mérimée

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Sources bibliographiques

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Autres sources

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v ·m
v ·m
Les communes de plus de 1 500 habitants
Plus de 10 000 habitantsBlason du département de la Meuse
Plus de 5 000 habitants
Plus de 3 000 habitants
Plus de 2 000 habitants
Plus de 1 500 habitants
v ·m
Communes de plus de 5 000 habitants
Plus de 100 000 habitantsBlason de la Lorraine
Plus de 20 000 habitants
Plus de 10 000 habitants
Plus de 7 500 habitants
Plus de 5 000 habitants
v ·m
France métropolitaine
Outre-mer
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