LaBanque du Japon(日本銀行,Nippon ginkō?,deNippon, Japon etginkō, banque) est labanque centrale duJapon. On rencontre souvent l'abréviationBoJ qui provient de l'anglaisBank of Japan.
La BOJ est possédée à 55% par le gouvernement japonais, et 45% de manière privée. Ses actions sont échangées sur le marché financier japonais. Les actions privées sont desactions sans droit de vote[1].
Siège de la Banque du Japon, àTokyo.Entrée latérale de la Banque du Japon, àTokyo.
La Banque du Japon est fondée sous l'ère Meiji, le, par leministre du TrésorMatsukata Masayoshi. La banque est depuis lors chargée d'émettre lepapier monnaie au nom du gouvernement[3]. Cette institution permet de remplacer les monnaies locales (hansatsu) que les seigneurs féodaux avaient mis en place.
Dès 1883, la banque reçoit l'interdiction de financer de manière directe (sur lemarché primaire,via une politique definancement monétaire) l’État japonais. L'interdiction est levée en 1932, et conduit à une augmentation de l'inflation et une chute de la valeur du yen face au dollar[4].
La banque centrale japonaise met en place le premier programme d'assouplissement quantitatif moderne. Il est particulièrement massif dans lesannées 2010. Si la banque détient enseptembre 2010 7,9 % desemprunts d'État du Japon, la proportion passe à 12% en 2012[4]. Fin 2013, 20% de la dette publique était détenue par la banque centrale[6]. Sa politique dequantitative easing fait gonfler son bilan et fin 2018, la BOJ détient 45% de la dette publique japonaise[7].