En, la législation a encore changé la physionomie de l’espace communal. La loi 030/99 du, portant fixation des limites territoriales des communes urbaines au Burkina Faso, a ainsi défini les limites du territoire communal de Banfora: de l’intersection des routes de Banfora-Sindou, Banfora Bobo-Dioulasso et Banfora-Niangoloko, retenue comme point central, la commune est délimitée :
au Nord : sur la route desCascades au km 6, puis au km 15 sur l’ancienne route allant au complexe sucrier en passant par Nafona II ;
au Sud : au km 5 sur la route Banfora –Mangodara ; au km 5 sur la route Banfora-Niangoloko (route nationale 7) ;
Le paysage communal se présente désormais sous la forme d’une zone urbaine dessinée par les opérations de lotissement et d’une zone rurale, composée des secteurs 9, 10,11, 12, 13 et 14 et des 22 villages rattachés, tout indiqué pour la pratique d’activités agricoles urbaines et périurbaines.
La mairie de Banfora, au regard de son organigramme, comprend plusieurs services repartis entre dix directions sous la coordination du secrétaire général. L'actuel SG, s'appelle Tou Sagnaba Abdramane,Administrateur Civil[2]. Le conseil municipal dissous à la faveur de l’insurrection populaire des 30 et, vient d'être élu le. Ce sont quatre vingt (80) conseillers qui le composeront. En attendant que le conseil soit convoqué pour mettre en place ses instances, la commune de Banfora est dirigée par une délégation spéciale communale présidée par Madame ADENYO/SERME Bernadette, Administrateur Civil.
En plus des activités commerciales exercées essentiellement dans les anciens et nouveaux marchés, Banfora abrite également des unités industrielles et des centres commerciaux y compris l'agriculture etl'élevage[3].
La ville bénéficie des prestations ducentre hospitalier régional (CHR), de la protection Maternelle Infantile, de dispensaires de secteurs et d’un bloc opératoire[4]. Le CHR est situé dans le secteur N°7 de la ville juste en face de la pharmacie CHARCLAME
La commune de Banfora compte dix-neuf écoles primaires, trois lycées (deux municipaux et un provincial) et un collège d’enseignement technique (CET)[5], dix huit lycées privés, une école de formation des enseignants privée et trois écoles de formation supérieure, deux écoles de santé, et une université publique.
Il existe une Maison des Jeunes et de la Culture qui abrite en son sein la bibliothèque communale. La commune dispose d’un orchestre moderne pour la jeunesse.Elle a bâti depuis 2020, une salle de spectacle nommée "Salle polyvalente de Banfora" où s'organise des concerts et conférences publiques.
Depuis 2004, se tient en janvier, le festival des arts, rites et musiques du paysan noir (FESTRIM).
Au niveau du Sport, unstade municipal est en reconstruction depuis 5 ans, en vue de promouvoir le sport dans la commune. L'équipe de la ville est ISCO. Banfora a également des terrains d’entraînement sportif pour les jeunes comme le terrain de la police municipale où on trouve du football, du handball, du basketball et du karaté. Le stade est situé sur la voie de Bobo-Dioulasso non loin du collège privé saint Augustin.
Outre, les deux salles de cinéma (Nérigaba et Paysan Noir), Banfora et sa région offrent des curiosités touristiques comme les pics de Sindou, la cascade de Karfiguéla, les dômes de Fabédougou ou encore lelac de Tingrela et ses fameux hippopotames.
La ville contient à la fois des effectifs de police (commissariat central) et de gendarmerie (compagnie de gendarmerie, brigade territoriale, brigade de recherches, brigade deprévention routière), et une compagnie desapeurs pompiers.
Drame deNafona[6] : le, deux policiers se rendent dans la commune deNafona pour interpeller cinq personnes impliquées dans un conflit foncier. La tante d'une d'elle s'interpose. Selon les sources officielles les policiers font untir de sommation et une balle atteint mortellement la dame. En représailles, la population tuera les deux policiers.
Philippe Delanne,Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Banfora : guide des hôtels restaurants, des grandes entreprises, des arts et de la culture, Sépia, Saint-Maur-des-Fossés ; Fondation Atef Omaïs, Abidjan, 2013, 351 p.(ISBN978-2-84280-222-6)
Catherine Goislard,Urbanisation et nouvelles régulations juridiques, l'exemple de Banfora : Burkina Faso, Université Panthéon-Sorbonne, Paris, 1993, 516 p. (thèse de droit)
Jean Bernard Ouedraogo,La chaîne ouvrière : les champs, l'usine, la ville à Banfora, Université de Nantes, 1987, 502 p. (thèse de sociologie)
Jean-Louis Vassallucci,Gbafo Kù : peuplement du site de Banfora (Burkina Faso), Université d'Aix-Marseille 1, 1988, 361 p. (thèse de doctorat en population-environnement)
Jean-Louis Vassallucci,Le souffle du génie à crinière, Lulu.com, 2009, 189 p (ouvrage de fiction situé à Banfora et basé sur ses mythes anciens et modernes), réédité en 2023, aux Éditions Les Sentiers du Livre (France).
Articles connexes
Jean Leclerc. Bref aperçu du Burkina Faso. Région de Banfora, les Gans. 1999 et 2005 .