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Lesbandes françaises, également appeléesbandes dePicardie,bandes picardes oubandes en deçà des monts, sont, en France, les premières unités de fantassins permanentes et soldées créées en1479 parLouis XI, copiées sur le modèle desbandes suisses.
Cette nouvelle infanterie est envoyée au camp duPont-de-l'Arche, où le roi traite avec lescantons pour une levée de 6 000 hommes desbandes suisses, commandés parGuillaume de Diesbach afin de servir de modèles auxbandes françaises.
Les Suisses formèrent les hommes de pied français qui apprirent les mouvements, les formations usités dans la seule infanterie qu'il y avait en Europe, à cette époque. Ils apprirent à combiner leur tactique avec celle de la cavalerie et de l'artillerie et à observer la discipline avec autant de rigueur que s'ils étaient en campagne.
En 1483, les nouvelles Bandes françaises furent chargées de la garde et de la défense des frontières du Nord, principalement enPicardie et enArtois. Voilà pourquoi cette première infanterie régulière et permanente devint lesbandes de Picardie.
Le comte de Saint-Pol envoi alors 6 000 hommes, qui sont l'origine des Bandes de Champagne, pour ladéfense de Mézières alors menacée parCharles Quint.
En 1522, les Bandes Picardes sont appelées pour la défense deBoulogne et ducomté d'Oye.
La même année, François de Montgommery,seigneur de Lorges, capitaine-général des bandes deçà les monts, estenvoyé avec une partie de ces bandes, qui formeront les Bandes de Piémont, ausecours de Gênes. Arrivées en Italie ces bandes y restent.
En1527, quatre autres bandes françaises, sous les ordres de Charles de Coucy, seigneur de Burie, sont envoyées en renfort au-delà desAlpes et rejoignent les Bandes de Piémont.
Les bandes restées en Picardie sont essentiellement chargées de la défense de la province jusqu'à lapaix des Dames en août1529.
En1552, les bandes de Picardie s'emparent des villes impériales deMetz, deToul et deVerdun, qu'on appelle lesTrois-Évêchés, puis ils défendentMetz contre les troupes impériales.
Le reste des bandes demeure en garnison à l'état decompagnies franches puis s’incorpore dans de nouveaux régiments, en formant ainsi leur noyau dur, dont le principal est lerégiment de Picardie.
Cette incorporation ne s'achèvera totalement qu'au milieu duXVIIe siècle.
Louis Susane,Histoire de l'ancienne infanterie française, J. Corréard,, 396 p.(lire en ligne),p. 2 à 4 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.