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Bals de Paris

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Le bal de l'Opéra, en 1873, vu parÉdouard Manet.
Le bal du moulin de la Galette, en 1876, parAuguste Renoir.

Desbals sont donnés à Paris depuis leMoyen Âge, et ont longtemps été l'apanage de l'aristocratie, avant que cette pratique ne s'étende à l'ensemble des Parisiens à partir duXVIIIe siècle.

À l'époque moderne, les balspublics débutent officiellement le 31 décembre 1715, lorsque leRégent créa lebal de l'Opéra. De nombreux théâtres ouvrirent pour danser auXVIIIe siècle (Comédie-Française,Opéra-Comique,Comédie-Italienne). Sous laRévolution française, la liesse multiplia les bals publics. En 1790, il y avait environ quatre cents bals à Paris.

Par ailleurs, lesXVIIIe et XIXe siècles virent se multiplier les bals privés, donnés dans leshôtels particuliers de l'aristocratie ou de labourgeoisie. Sous les différents régimes politiques, le pouvoir français organise également des bals. Sous leSecond Empire,Napoléon III fait donner des bals particulièrement importants et fastueux.

Après un déclin auXXe siècle, la capitale française voit de nouveaux bals se créer, et compte toujours plusieurs bals populaires, principalement donnés lors de la fête du14 juillet. Paris est aussi le lieu de plusieurs événements formels d'importance, comme leBal de l'X, leBal des Débutantes ou leBal des Parisiennes.

Historique

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Avant leXVIIIe siècle

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AuMoyen Âge et durant toute la période de l'Ancien Régime, des bals sont organisés à Paris par le pouvoir royal dans ses différentes résidences, comme auPalais de la Cité ou auPalais du Louvre. C’est à l'hôtel Saint-Pol que l’un de ces bals tourne au drame à cause d’un incendie mortel où le roiCharlesVI lui-même faillit périr[1] ; l’événement passe à la postérité sous le nom deBal des ardents.

Depuis leXVIIIe siècle

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Un soir de bal auPalais des Tuileries, sous leSecond Empire.

Les bals privés ou sur invitation officielle

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De nombreux bals privés sont donnés auXVIIIe et XIXe siècles dans leshôtels particuliers de l'aristocratie ou de labourgeoisie.

Sous leSecond Empire,Napoléon III fait donner de grandes fêtes impériales, notamment auPalais des Tuileries, atteignant jusqu'à 4000 convives[2].

Les bals publics

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Créé le 31 décembre 1715 par leRégent, leBal de l'Opéra est le premier bal public officiel en France. Il deviendra le plus fameux de tous les bals duCarnaval de Paris.

LeDirectoire vit le succès desjardins de Tivoli (1730-1842), desFolies de Chartres auparc Monceau, dujardin Biron, dubal de l'Élysée (1797) ouvert dans le jardin Bourbon[3] (où l'on dansait la « walse » venue d'Allemagne[4]), dupavillon de Hanovre, dubal de l'Idalie (1787-1820,rue Marbeuf), tous situés sur laRive droite.

Lebal de la Grande Chaumière (1788-1853) s'établit au sud de la ville, sur lesboulevards du Midi à proximité de labarrière du Montparnasse.

Sous laRestauration, on danse encore plus que sous lePremier Empire et les bals sont la grande distraction du soir. Le bal[Lequel ?] commence à20 h 30 ou21 h et se poursuit jusqu’à 4 h du matin[réf. nécessaire].

Au milieu duXIXe siècle, c’est aubal Mabille (ouvert en 1831,avenue Montaigne), que Chicard introduisit lecancan, entre 1840 et 1875, alors queRigolboche etCéleste Mogador s’y produisaient.

  • LeBal Valentino (?-1890) partage, à ses débuts, la salle de concert ditesalle Saint Honoré avec le chef d'orchestre et violoniste Valentino (1785-1865) qui se retire rapidement, laissant son nom au bal.
  • Le bal de la Closerie des Lilas, mieux connu sous le nomBal Bullier[8] (1847-1907), carrefour de l'Observatoire, remplace le bal de la Chartreuse. Les propriétaires finiront par abandonner le nom de Closerie des Lilas au bénéfice d'un restaurateur établi de l'autre côté du carrefour (actuelle brasserieLa Closerie des Lilas qui ne doit pas être confondu avec l'ancien bal). LeBal Bullier futle plus grand bal de Paris[réf. nécessaire]. Le vieuxquadrille, danse collective, a disparu et l'on y dansepolkas,valses etmazurkas.

Sous leSecond Empire, on danse beaucoup dans les salons mais aussi en public et le bal de l’Opéra atteint son apogée ; à la même époque apparurent notamment :

À la fin du siècle, aux succès du Moulin-Rouge, du Tabarin, du Moulin de la Galette, s'ajoutent ceux des bals de larue de Lappe. Sans oublier les innombrables bistros où en dansait en poussant les tables, après le repas, spécialement chez les « Bougnats » dans les arrière-salles des « cafés-charbon ». Ces bals auvergnats s'appelleront vite « bals à la musette » (la musette oucabrette est le nom de lacornemuse auvergnate), puis tout simplement « musettes ».

Au début duXXe siècle, l'accordéon (qu'il soit chromatique ou diatonique) remplace la cabrette et s'installe dans les bals musette. La valse lente et lajava supplantent labourrée.

  • Danseurs de tango dans la grande salle de bal de Magic City, vers 1910
    Danseurs de tango dans la grande salle de bal deMagic City, vers 1910
  • Bal populaire du 14 juillet, rue du Renard, en 1912.
    Bal populaire du14 juillet, rue du Renard, en 1912.

Lors de laPremière Guerre mondiale, les bals sont fermés sur ordre dupréfet de la Seine. Mais de nombreux bals clandestins très profitables se développent. Lesmaisons closes conservent également unpiano au rez-de-chaussée pour animer la soirée et inciter les clients à monter.

Lesannées 1920 à1940 furent une période faste pour le musette : Paris compte plus de trois cents bals, auxquels il faut ajouter lesdancings, lesguinguettes et les bals parquets de banlieue et de province. Là,valse chaloupée etjava, nos danses « nationales », durent céder la place à leurs petites sœurs d'Amérique :

Lors de laSeconde Guerre mondiale, les bals sont fermés sur ordre du Préfet de la Seine. À laLibération, où l'on danse dans les rues, les bals retrouvent une glorieuse décennie. Et si l’on va danserquai de Grenelle (auBal de la Marine très mal famé), au bal Nègrerue Blomet ou à la Bastille,rue de Lappe (avec les fameuxBalajo etbal Bousca), on y va aussi pour « s’encanailler ».

Les bals doivent peu à peu céder la place auxsurboums et autressurprises-parties, mais surtout auxdancings,night-clubs et autresboîtes de nuit, notamment à cause de la pression immobilière omniprésente. Peu subsisteront au-delà de cette décennie.

La clientèle des bals publics

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  • Pour les hommes : desapaches, des soldats en permission, des gens de maison ; en fin de semaine : des artisans et ouvriers, des étudiants en goguette.
  • Pour les femmes : des midinettes, des blanchisseuses, des gens de maison, des « gigolettes », des « lorettes » (courtisanes, grisettes, du nom du quartier de l’église Notre-Dame-de-Lorette) en goguette et, en fin de semaine, des ouvrières.
  • Sans compter les « bons bourgeois » qui venaient s’encanailler.

Différents types de bals

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AuXXIe siècle

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La capitale française compte actuellement plusieurs bals de prestige notoires, comme leBal de l'X, leBal des Débutantes ou leBal des Parisiennes.

Paris compte également plusieurs bals populaires, comme ceux du14 juillet, dont leBal des pompiers (le plus important des bals de pompiers en France), ainsi que desbals musettes donnés régulièrement dans certains quartiers.

Notes

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  1. Élisabeth Lalou, « Le bal des ardents et la folie du roi », surwww.lhistoire.fr.
  2. « Second Empire - La « fête impériale » - Herodote.net », surwww.herodote.net(consulté le).
  3. Jardin du Palais de l'Élysée, alors nommé ainsi d'aprèsBathilde d'Orléans,duchesse de Bourbon. Réchappée de laTerreur, elle réintègre son palais, mais est contrainte de louer les salons et le jardin pour subsister.
  4. André Castelot,Le Grand Siècle de Paris, Paris, Perrin, 1955.
  5. Jacques Hillairet,L'Ile de la Cité, Éditions de Minuit, Paris, 1969p. 142.
  6. Ferdinand Heuzey,Curiosités de la Cité de Paris : histoire étymologique de ses rues..., Paris, E. Dentu, 1864,p. 53 ([voiren ligne).
  7. Guy Breton,Curieuses histoires de l'Histoire, Presses pocket, 1972,p. 136.
  8. Un bal d’étudiants (Bullier).
  9. « La perle des debs », surrts.ch,(consulté le).

Bibliographie

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  • Étienne-Junien de Champeaux,Physiologie des bals de Paris et de ses environs, Paris, Decaux, 1845.
  • Louis Huart,Paris au bal. 50 vignettes parCham (de Noé), Paris, Aubert, (1845).
  • Brieux de Saint-Laurent,Quelques mots sur les danses modernes, Paris, Douniol, 1856.
  • Alfred Delvau,Les Cythères parisiennes. Histoire anecdotique des bals de Paris, Paris, Dentu, 1864.
  • Marquis de Rochegude,Guide pratique à travers le Vieux Paris, Paris, 1905.
  • André Warnod,Les Bals de Paris, Paris, Crès & Cie, 1922.
  • François Gasnault,Les bals publics à Paris de 1830 à 1870 (thèse de l'École nationale des chartes), 1980, 4 volumes et 1 album. Publication :Guinguettes et lorettes : bals publics et danse sociale à Paris entre 1830 et 1870, Paris, Aubier, 1986(ISBN 2-7007-2206-X)
  • Figures du carnaval au temps deBalzac. 110 dessins et gravures deGavarni, s.d.
  • Michel Faul,Louis-Antoine Jullien : musique, spectacle et folie auXIXe siècle,éditions Atlantica, 2006(ISBN 2-35165-038-7)
  • Henri Joannis Deberne,Danser en société, Christine Bonneton éditeur, 3/1999, Paris(ISBN 2-86253-229-0)

Source documentaire

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Articles connexes

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Liens externes

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