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Desbals sont donnés à Paris depuis leMoyen Âge, et ont longtemps été l'apanage de l'aristocratie, avant que cette pratique ne s'étende à l'ensemble des Parisiens à partir duXVIIIe siècle.
À l'époque moderne, les balspublics débutent officiellement le 31 décembre 1715, lorsque leRégent créa lebal de l'Opéra. De nombreux théâtres ouvrirent pour danser auXVIIIe siècle (Comédie-Française,Opéra-Comique,Comédie-Italienne). Sous laRévolution française, la liesse multiplia les bals publics. En 1790, il y avait environ quatre cents bals à Paris.
Par ailleurs, lesXVIIIe et XIXe siècles virent se multiplier les bals privés, donnés dans leshôtels particuliers de l'aristocratie ou de labourgeoisie. Sous les différents régimes politiques, le pouvoir français organise également des bals. Sous leSecond Empire,Napoléon III fait donner des bals particulièrement importants et fastueux.
Après un déclin auXXe siècle, la capitale française voit de nouveaux bals se créer, et compte toujours plusieurs bals populaires, principalement donnés lors de la fête du14 juillet. Paris est aussi le lieu de plusieurs événements formels d'importance, comme leBal de l'X, leBal des Débutantes ou leBal des Parisiennes.
AuMoyen Âge et durant toute la période de l'Ancien Régime, des bals sont organisés à Paris par le pouvoir royal dans ses différentes résidences, comme auPalais de la Cité ou auPalais du Louvre. C’est à l'hôtel Saint-Pol que l’un de ces bals tourne au drame à cause d’un incendie mortel où le roiCharlesVI lui-même faillit périr[1] ; l’événement passe à la postérité sous le nom deBal des ardents.

De nombreux bals privés sont donnés auXVIIIe et XIXe siècles dans leshôtels particuliers de l'aristocratie ou de labourgeoisie.
Sous leSecond Empire,Napoléon III fait donner de grandes fêtes impériales, notamment auPalais des Tuileries, atteignant jusqu'à 4000 convives[2].
Créé le 31 décembre 1715 par leRégent, leBal de l'Opéra est le premier bal public officiel en France. Il deviendra le plus fameux de tous les bals duCarnaval de Paris.
LeDirectoire vit le succès desjardins de Tivoli (1730-1842), desFolies de Chartres auparc Monceau, dujardin Biron, dubal de l'Élysée (1797) ouvert dans le jardin Bourbon[3] (où l'on dansait la « walse » venue d'Allemagne[4]), dupavillon de Hanovre, dubal de l'Idalie (1787-1820,rue Marbeuf), tous situés sur laRive droite.
Lebal de la Grande Chaumière (1788-1853) s'établit au sud de la ville, sur lesboulevards du Midi à proximité de labarrière du Montparnasse.
Sous laRestauration, on danse encore plus que sous lePremier Empire et les bals sont la grande distraction du soir. Le bal[Lequel ?] commence à20 h 30 ou21 h et se poursuit jusqu’à 4 h du matin[réf. nécessaire].
Au milieu duXIXe siècle, c’est aubal Mabille (ouvert en 1831,avenue Montaigne), que Chicard introduisit lecancan, entre 1840 et 1875, alors queRigolboche etCéleste Mogador s’y produisaient.
Sous leSecond Empire, on danse beaucoup dans les salons mais aussi en public et le bal de l’Opéra atteint son apogée ; à la même époque apparurent notamment :
À la fin du siècle, aux succès du Moulin-Rouge, du Tabarin, du Moulin de la Galette, s'ajoutent ceux des bals de larue de Lappe. Sans oublier les innombrables bistros où en dansait en poussant les tables, après le repas, spécialement chez les « Bougnats » dans les arrière-salles des « cafés-charbon ». Ces bals auvergnats s'appelleront vite « bals à la musette » (la musette oucabrette est le nom de lacornemuse auvergnate), puis tout simplement « musettes ».
Au début duXXe siècle, l'accordéon (qu'il soit chromatique ou diatonique) remplace la cabrette et s'installe dans les bals musette. La valse lente et lajava supplantent labourrée.
Lors de laPremière Guerre mondiale, les bals sont fermés sur ordre dupréfet de la Seine. Mais de nombreux bals clandestins très profitables se développent. Lesmaisons closes conservent également unpiano au rez-de-chaussée pour animer la soirée et inciter les clients à monter.
Lesannées 1920 à1940 furent une période faste pour le musette : Paris compte plus de trois cents bals, auxquels il faut ajouter lesdancings, lesguinguettes et les bals parquets de banlieue et de province. Là,valse chaloupée etjava, nos danses « nationales », durent céder la place à leurs petites sœurs d'Amérique :
Lors de laSeconde Guerre mondiale, les bals sont fermés sur ordre du Préfet de la Seine. À laLibération, où l'on danse dans les rues, les bals retrouvent une glorieuse décennie. Et si l’on va danserquai de Grenelle (auBal de la Marine très mal famé), au bal Nègrerue Blomet ou à la Bastille,rue de Lappe (avec les fameuxBalajo etbal Bousca), on y va aussi pour « s’encanailler ».
Les bals doivent peu à peu céder la place auxsurboums et autressurprises-parties, mais surtout auxdancings,night-clubs et autresboîtes de nuit, notamment à cause de la pression immobilière omniprésente. Peu subsisteront au-delà de cette décennie.
La capitale française compte actuellement plusieurs bals de prestige notoires, comme leBal de l'X, leBal des Débutantes ou leBal des Parisiennes.
Paris compte également plusieurs bals populaires, comme ceux du14 juillet, dont leBal des pompiers (le plus important des bals de pompiers en France), ainsi que desbals musettes donnés régulièrement dans certains quartiers.