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Ballade

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Ballade
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Chant narratif(d)Voir et modifier les données sur Wikidata

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La Ballade des Pendus ouÉpitaphe deFrançois Villon. Fac-similé de l'édition de 1489 par Pierre Levet.

Uneballade, au sens ancien, est unpoème médiéval à forme fixe composé de trois couplets et d'une demi-strophe appelée « envoi », chacun étant terminé par un vers refrain, qui rappelle la forme chantée des origines. L'histoire de la poésie retient en particulier les ballades aux strophes carrées (le nombre de vers est égal au nombre de syllabes de chaque vers) de huit ou dix vers et aux thèmes très variés qu'ont composées des poètes commeGuillaume de Machaut,Eustache Deschamps (finXIVe siècle),Christine de Pizan etFrançois Villon (début et milieu duXVe siècle) ou encoreClément Marot auXVIe siècle, alors que laPléiade rejette le genre de la ballade comme vieilli, privilégiant des formes nouvelles comme lesonnet ou l'ode.

La ballade voit son sens évoluer dans les traditionsanglaise etallemande à la fin duXVIIIe siècle pour aboutir à la balladeromantique, parfois instrumentale. En dehors du domaine littéraire, le mot ballade s'est appliqué à un type de chanson populaire, lente et mélodieuse : c'est le sens commun à la fin duXXe siècle.

Étymologie

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Il s'agit de la famille du verbe dulatin tardif « ballare » (emploi chezsaint Augustin, fin duIVe siècle), mot issu dugrec et qui remplace le latin classique « saltare ». LeMoyen Âge connaît auXIIe siècle le verbe « baller » que l'usage remplacera auXVIIe siècle par « danser », sans doute d'origine germanique et qui semble-t-il s'appliquait à des danses plus élégantes. La connotation populaire est demeurée dans le mot « bal ».

« Ballade » remonte également au mot d'origine méridionale « ballata » et apparaît à la fin duXIIIe siècle dansle Jeu du Pèlerin qui évoqueMaistre Adam le Bossu (Adam de la Halle) mort vers 1287 qui « savait chansons faire // Et balades ne sais quantes (combien) »[1]. Le mot s'établit auXIVe siècle à l'époque deGuillaume de Machaut pour désigner un poème chanté composé de stances égales terminées par un refrain et suivies d'un envoi. Lui-même emploie le mot avec un sens imprécis dansLe remède de Fortune, un long poème de près de 4 300 vers qu'il écrivit sans doute vers 1341 (vers 2893 « Quant elle ot fine sa balade » : Quand elle eut fini sa balade). Les vers suivants parlent de « douce harmonie », de « doux chant » « Qui moult me fu plaisant et sade // Dedens le cuer et a l'oie » : Qui fut très plaisant et gracieux dans le cœur et à l'oreille. Le terme « balade » se trouve aussi après le vers 3012 mais il s'agit peut-être d'un ajout de copiste : il s'applique à un poème de trois strophes à refrain sans envoi (vers 3013-3036 : « Dame, de qui toute ma joie vient »). Le texte comporte aussi une « baladelle » (vers 2851 : « de ma clere vois // Te diray une baladelle, // De chant et de ditté nouvelle » : de ma voix claire je te dirai une balladelle de mélodie et de métrique nouvelles). Selon [Ernest Hœpffner] « Le diminutif baladelle est probablement motivé par la forme des vers : ceux-ci ne sont ici que de sept et de trois syllabes ». Machaut y parle plus loin de « chanson baladée » (3349-3496)[2]. Guillaume de Machaut présente son poème comme une forme nouvelle et propose plus loin la dénomination de « chanson baladée » en soulignant sa proximité avec le virelai : « Lors sans delay // Encommensai ce virelay // Qu'on claimme chanson baladée // Einsi doit elle estre nommée » : Sans délai je commencerai ce virelai qu'on appelle chanson baladée, c'est ainsi qu'elle doit être nommée» (vers 3449). La forme de la ballade proche au départ du virelai (strophes isométriques, refrain, envoi), ne se fixera que peu à peu avecEustache Deschamps dans la seconde moitié duXIVe siècle mais elle conservera souvent des variantes.

Le mot « balader » repéré en 1422 a le sens de « chanter des ballades » mais celui-ci évolue : un lexique de 1628 note un emploi familier dérivé : « aller demander l'aumône [en chantant des ballades], mendier » et Vidocq, en 1836 dans son ouvrage documentaire intituléLes Voleurs, signale l'emploi familier du mot avec le sens « aller en flânant » ; la forme pronominale « se balader » est repérée quant à elle en 1858[3]. Le mot « balade » (orthographié avec un seul l) s'établit à la même période : le TLF donne l'exemple d'un emploi dansL'Assommoir de Zola en 1877 (ch. XI) : « Le jour baissait, elles [Pauline et Nana] faisaient un dernier tour de balade »[4]. « Balade » est ainsi devenu un synonyme populaire de « promenade » avec une orthographe souvent fautive qui ne respecte pas la distinction balade/ballade, la dernière graphie s'appliquant à la forme poétique et à ses dérivés.

Ballade française

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Histoire

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Le mot « ballade », issu de la forme méridionale « ballata » se rattache à la famille de « baller » qui signifie « danser » au Moyen Âge. Avéré auXIIe siècle, « ballade » désigne alors une chanson dansée ou « chanson ballatée » comportant plusieurs strophes et un refrain. De moins en moins chantée aprèsGuillaume de Machaut (≈1300 - ≈1377), la forme poétique se fixe peu à peu avecEustache Deschamps (≈1346 - ≈1407) même si elle connaît des variantes[5].

Elle se distingue peu à peu d'autres genres poétiques qui comportent aussi strophes isométriques, refrain et envoi : lechant royal est en effet plus long et plus solennel et levirelai plus vif, plus varié dans ses mètres et se réduira à deux strophes[2]. Très employée auxXIVe siècle (Eustache Deschamps en a écrit plus de onze cents puisChristine de Pizan (≈1364 - ≈1430) plus de trois cents)[6] etXVe siècles (François Villon (1431 - apr. 1463),Charles d'Orléans (1394-1465)), la ballade est considérée comme une forme vieillie auXVIe siècle où laPléiade lui préfère le sonnet ou l'ode :Du Bellay en 1549 dansLa Défense et Illustration de la langue française parle des « rondeaux, ballades, virelais, chants royaux, chansons, et autres telles épiceries, qui corrompent le goût de notre Langue »[7] maisClément Marot (1496?-1544) l'emploie encore. Moquée auXVIIe siècle comme dans la scène 5, acte III desFemmes savantes deMolière, où Trissotin, partisan du sonnet, affirme à Vadius : « La ballade, à mon goût, est une chose fade ; // Ce n'en est plus la mode ; elle sent son vieux temps » (vers 1006), elle est encore utilisée quelques fois parLa Fontaine mais son usage finit par disparaître.

Ce sont lesParnassiens etThéodore de Banville, attirés par la virtuosité métrique qu'elle demande, qui la ressuscitent dans la deuxième moitié duXIXe siècle[8] : les premiers essais de Banville datent de 1856 et aboutissent en 1873 à la publication desTrente-six ballades joyeuses[9].Charles Cros,Jean Richepin[10] et quelques poètes plus ou moins mineurs publieront eux aussi des ballades à la fin de ce même siècle[11] et au début du vingtième[12]. On peut noter que Verlaine composera une dizaine de ballades à la fin de sa carrière, après 1885. Par exempleBallade en l’honneur de Louise Michel (huitains d'octosyllabes et envoi commençant par « Citoyenne »),Ballade en rêve (dizains de décasyllabes, envoi commençant par « Princesse ») reprises dans le recueilAmour, 1888 ;Ballade de la mauvaise réputation (huitains d'octosyllabes, envoi commençant par « Prince »),Ballade Sappho (huitains de décasyllabes, envoi commençant par « Prince ou princesse ») publiées dansParallèlement, 1889. Ces poèmes montrent des structures de rimes diverses et complexes[13]. Un peu plus tard on trouve un emploi célèbre de la ballade dans lacomédie héroïque d'Edmond RostandCyrano de Bergerac (1897) où le bretteur au grand cœur utilise dans son duel le refrain fameux :« À la fin de l'envoi, je touche. »

Usage

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La ballade médiévale se caractérise par sa forme et non par son ton ou son sujet. Si l'on retient surtout la balladecourtoise etlyrique, elle a été aussi jeu verbal, poème grave et engagé avec des considérations religieuses ou politiques. Les titres d'Eustache Deschamps sont éclairants : ballade CCCXCVIIBallade moult morale. Allégorie sur les impôts excessifs, ballade CCCXCIVRequête aux rois de France et d'Angleterre pour avoir la paix, ballade CCCXCIXLa mort égale pour tous. Les 29 ballades de Villon montrent la même diversité : tonalité dramatique de laBallade des Pendus, tonalité religieuse de laBallade pour prier Notre Dame, tonalité plaisante de laBallade des proverbes ouRequête à Monseigneur de Bourbon, tonalité familière de laBallade de Merci[14].

Métrique

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La forme type comporte troisstrophes carrées (le nombre de vers de la strophe est égal au nombre de syllabes par vers) suivies d'une demi-strophe appelée « envoi » parce qu'il commence par une adresse au dédicataire (le plus souvent « Prince » qui désigne souvent le président du concours de poésie ou « puy »[15]).

La structure de la ballade a évolué duXIIe auXVe siècle, aussi bien dans la présence d'un envoi que dans les mètres (entre 5 et 12 syllabes) et dans les types de strophes (leseptain est la strophe usuelle avec la disposition ababbcc, par exemple chez Adam de la Halle ou Guillaume de Machaut), la base se réduisant au nombre de strophes (trois couplets) dont le dernier vers est répété pour faire le refrain. La forme se distingue duchant royal et duvirelai et se stabilise avec Eustache Deschamps au début duXIVe siècle mais les variantes seront toujours nombreuses.

Les strophes et leurrefrain sont généralement construites sur les mêmesrimes et la strophe carrée s'est imposée à la fin duXVe siècle avec les prescriptions de Jean Molinet dans sonArt de la Rhétorique en 1493 : « Ballade commune doit avoir refrain et trois couplets et l'envoi au prince » et « chaque couplet par rigueur d'examen doit avoir autant de lignes que le refrain contient de syllabes »[16]. Les structures les plus fréquentes sont la « petite ballade » en huitains d'octosyllabes (exemple : Marot,Ballade de s'amie bien belle) et la « grande ballade » en dizains de décasyllabes (Villon,Ballade des Pendus) mais les variantes demeurent assez nombreuses tout au long de la période, par exemple Charles d'Orléans dansEn regardant vers le païs de France utilise des décasyllabes et des septains disposés ababbcc).

Dans la strophe, les quatre premiers vers constituent en général un ensemble construit sur des rimes croisées (abab). Communément, pour lehuitain, la strophe fonctionne sur trois rimes et la suite de la strophe reprend la rime b dans un ensemble de rimes croisées d'où la structure ababbcbc (exemples : Eustache DeschampsLe chat et les souris — fable au refrain célèbre « Qui pendra la sonnette au chat ? » —, ou VillonBallade des dames du temps jadis). On rencontre aussi pour le huitain la structure ababbccb avec des rimes embrassées pour le « quatrain » final comme dans la ballade dite « primitive » créée par Guillaume de Machaut.Je maudis l’heure et le temps et le jour (huitains de décasyllabes sans envoi)[17].

Lesdizains sont en général sur quatre rimes avec la structure ababbccdcd : un distique central fait la transition entre les deux quatrains aux rimes croisées (exemples : Eustache Deschamps,Ballade sur le trépas de Bertrand Du Guesclin ou Villon,Ballade des pendus). Là encore des variantes nombreuses existent.

Envoi

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L'envoi reprend le système de rimes et le refrain des demi-strophes finales : il n'est pas présent à l'origine, c'est Christine de Pisan et Eustache Deschamps qui auXIVe siècle en consolident l'emploi qui devient majoritaire par la suite mais non exclusif (par exemple Christine de Pisan elle-même :Ballade XVII ou VillonBallade de bonne doctrine à ceux de mauvaise vie).

L'envoi doit son nom au principe de l'apostrophe qui l'ouvre et dédicace le poème. Les prescripteurs demandent comme dédicataire le « Prince » qui peut être le « Prince du puy », c'est-à-dire le président du concours de poésie, souvent le gagnant précédent[18] ou un prince réel (« Prince du lys », Villon,Requête à Monseigneur de Bourbon). Il existe cependant d'autres dédicataires comme « Dieu » (Charles d'Orléans, « Las ! Mort, qui t'a fait si hardie »), « Digne vierge, Princesse » (Villon,Ballade pour prier Notre Dame), « Jeunes belles » (Qu'est devenu printemps, avril et may ? Deschamps, ballade 85), ou encore « Dame » (Deschamps, ballade 411Quand me souvient de votre grande beauté dont l'envoi débute par : « Dame mon cœur au vôtre s'humilie »).

Genre populaire et romantique

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Illustration d'Arthur Rackham de la balladeThe Twa Corbies.

La ballade, chanson dansée médiévale, rejoindra la poésie populaire et donnera son nom au genre de la chanson narrative qui marque le folklore de nombreux pays européens (Ballades écossaises, irlandaises commeMolly Malone, anglaises commeRobin Hood and the Monk, suédoises...) : le texte sans règles particulières, accompagné de musique et dansé, évoque en général des destins réels ou légendaires souvent victimes de malheurs amoureux ou sociaux[19].

Écosse, romantisme britannique

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À côté de ces formes populaires, le poète écossaisRobert Burns à la fin duXVIIIe siècle collecte les textes populaires et compose ses propres ballades :Walter Scott suivra son exemple entre 1800 et 1815. Dans le même temps en AngleterreWilliam Wordsworth etSamuel Taylor Coleridge, attirés par la forme simple et naturelle de ces ballades populaires publient en 1798 leursLyrical Ballads qui ouvrent la voie auromantisme britannique en littérature. Ils seront suivis entre autres parJohn Keats (La Belle Dame sans merci, 1819) et plus tard parRudyard Kipling (Barrack-Room Ballads (1892-96) etOscar Wilde (La Ballade de la geôle de Reading, 1897/98)[20].

Romantisme allemand

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Leonore, d'après J. D. Schubert

Selon Sylvie Le Moël, l'époque littéraire duSturm und Drang introduit legenre de la ballade « sérieuse », en rompant avec le caractère comique ou satirique de laromance, tandis que sont redonnées auVolkslied (de) (« Chant populaire ») ses lettres de noblesse[21]. La balladeLenore (1774) deGottfried August Bürger est devenue« le prototype de la ballade allemande duSturm und Drang »[22].

Dans la même fin duXVIIIe s.,Goethe (Le Roi des Aulnes, 1782) etSchiller renouvellent la poésie allemande avec leurs ballades qui seront pour une part mises en musique parSchubert en mettant à la mode les motifs médiévaux et légendaires.

France

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Les poètes français ont eux aussi écrit des ballades influencées par les littératures anglaise et allemande : il s'agit de compositions lyriques de forme libre et d'inspiration souvent médiévale et merveilleuse sans lien avec la ballade médiévale. C'est le cas desOdes et Ballades deVictor Hugo publiées en 1831. Des poètes commeAlfred de Musset (Ballade à la lune),Gérard de Nerval (Les Chansons et Légendes du Valois, 1854) et plus tardJules Laforgue (Les Complaintes, 1885),Guillaume Apollinaire (La Loreley dansAlcools en 1913) ouPaul Fort (Ballades françaises environ 40 volumes, 1896-1958) continueront la tradition romantique[23].

Œuvres ou créations

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Notes et références

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  1. Jeu du pèlerin vers 93, Ernest Langlois,(lire en ligne). Ernest Langlois précise cependant à propos du trouvère artésien duXIIIe siècle : « L'auteur du Jeu du Pèlerin lui attribue de nombreuses ballades : on n'en connaît pas » (Introduction, page VIII).
  2. a etbErnest Hœpffner,Édition du texte de Guillaume de Machaut. Introduction page LII(lire en ligne).
  3. « Étymologie Ballade », surTFLi(consulté le).
  4. « Zola », surWikisource(consulté le).
  5. Georges Lote (paragraphe 47 et suivants),Histoire du vers français Chapitre IV. Le xive et le xve Siècle, section IV. La ballade et ses variétés, Paris, Presses universitaires de Provence,, Boivin éd.(lire en ligne).
  6. Histoire du vers français Georges Lote[1].
  7. éd. Jean-Charles Monferran, Genève, Droz, 2001,p. 132.
  8. Bertrand Degott – Annales de l'Université de Franche-Comté,Ballade n'est pas morte: étude sur la pratique de la ballade...,vol. 602,, 18-19 p.(lire en ligne).
  9. Banville - 36 Ballades joyeuses.
  10. Denis Delaplace,Ballades à la façon de Villon dans la Chanson des Gueux de Richepin, Amazon-Kindle,, 132 p..
  11. J.-L. Aroui —Métrique des ballades de Verlaine, Revue Verlaine, 10, 2007,p. 150-171[2].
  12. Bertrand Degott,Ballade n'est pas morte : étude sur la pratique de la ballade, Annales de l'Université de Franche-Comté,.
  13. J.-L. Aroui,Métrique des ballades de Verlaine.
  14. Thomas Sébillet,Art poétique français,vol. 2,(lire en ligne), « 4De la ballade », La Balade est Poème plus grave que nesun (aucun) des précédents, par ce que de son origine, s'adressait aux Princes, et ne traitait que matières graves et dignes de l'oreille d'un roi. Avec le temps empireur de toutes choses, les Poètes Français l'ont adaptée à matières plus légères et facétieuses, en sorte qu'aujourd'hui la matière de la Balade est toute telle qu'il plaît à celui, qui en est auteur. Si est-elle néanmoins moins propre à facéties et légèretés.
  15. Pierre Claude Victoire Boiste,Dictionnaire universel de la langue française,vol. 2,(lire en ligne),p. 191.
  16. Gaetan Hecq et Gaston Paris,La Poétique française au Moyen Âge et à la Renaissance,(lire en ligne),p. 33.
  17. Le testament de Villon, commentaire deJean Rychner et Albert Henry, Librairie Droz, Genève,(lire en ligne),p. 275.
  18. Histoire du vers français (paragraphe 17), georges lote(lire en ligne).
  19. Jean-Claude Polet,Patrimoine littéraire européen, Prémices de l'humanisme (1400 - 1515),vol. 6, De Boek Université,(lire en ligne),p. 14.
  20. Bertrand Degott,Ballade n'est pas morte: étude sur la pratique de la ballade,vol. 602, Annales de l'Université de Franche-Comté,(lire en ligne),p. 18-19.
  21. Sylvie Le Moël, « Ballade », dansDictionnaire du monde germanique, Dir: É. Décultot,M. Espagne etJ. Le Rider, Paris, Bayard, 2007,p. 100-102.
  22. Sylvie Le Moël, « Lenore », dansDictionnaire du monde germanique, Dir: É. Décultot, M. Espagne et J. Le Rider, Paris, Bayard, 2007,p. 619-620.
  23. Christine Lombez,La traduction de la poésie allemande en français dans la première moitié duXIXe siècle, Tübingen : Niemeyer Verlag,coll. « Communication »,,p. 187 et suivantes.

Annexes

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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