Ball turret | |
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Présentation | |
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Type | Arme de défense anti-aérienne |
Fabricant | Sperry |
Utilisateur(s) | États-Unis d'Amérique,Royaume-Uni,Chine |
Conflit(s) | Seconde Guerre mondiale |
Caractéristiques | |
Munitions | .50 BMG |
Variantes | Tourelle ERCO |
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Uneball turret (en français :tourelle boule) était unetourelle demitrailleuse àmonture altazimutale de forme sphérique, équipant certains avions de construction américaine pendant laSeconde Guerre mondiale. Le nom provient du boîtier sphérique de la tourelle.
C'était une tourelle habitée, à la différence des tourelles télécommandées également utilisées. La tourelle contenait le tireur, deuxmitrailleuses lourdes, des munitions et des viseurs. LaSperry Corporation a conçu des versionsventrales qui sont devenues les versions les plus courantes. Le terme « ball turret » est donc plus spécifique à ces versions.
Sperry etEmerson Electric ont tous deux développé une tourelle sphérique et les conceptions étaient similaires dans la version tourelle de nez. Le développement de la sphère Emerson a été arrêté. La tourelle Sperry a été testée et privilégiée, mais son utilisation a été limitée en raison du faible nombre de modèles d’avions adaptés à son montage. Le système ventral conçu par Sperry a connu une utilisation et une production généralisée, y compris chez beaucoup de sous-traitance.
Cette tourelle a été principalement déployée sur leBoeing B-17 Flying Fortress et leConsolidated B-24 Liberator, ainsi que sur la version du Liberator de la marine américaine, lePB4Y-1. La tourelle ventrale était utilisée en tandem dans leConvair B-32, successeur du B-24. Des tourelles sphériques sont apparues dans la queue ainsi que dans le nez de la série finale du B-24.
La tourelle sphérique Sperry était très petite afin de réduire latraînée, et était généralement opérée par le plus petit homme de l'équipage. Pour entrer dans la tourelle, celle-ci était déplacée jusqu'à ce que lescanons soient dirigés vers le bas. Le mitrailleur posait alors ses pieds sur les pédales et occupait son poste restreint. Il mettait uneceinture de sécurité et fermait la porte de la tourelle. Il n'y avait pas de place à l'intérieur pour unparachute, qui était laissé dans lefuselage au-dessus de la tourelle. Quelques servants portaient un parachutethoracique.
Le mitrailleur était contraint de se placer dans la tourelle enposition fœtale, le dos et la tête contre la cloison arrière, les hanches en bas et les jambes maintenues en l'air par deux repose-pieds situés sur la cloison avant. Cela plaçait les yeux à peu près au même niveau que la paire demitrailleuses à canon légerBrowning AN / M2 de calibre .50 BMG, situées de part et d'autre du mitrailleur, qui traversaient toute la tourelle. Les poignées d'armement étaient trop proches du tireur pour pouvoir être manœuvrées facilement. Uncâble a donc été fixé à la poignée à l'aide depoulies et à une poignée située près de l'avant de la tourelle. Un autre facteur était que tous les enrayages ne pouvaient pas être corrigés en réarmant les mitrailleuses. Dans de nombreux cas, il fallait que le mitrailleur « recharge » l’arme, ce qui nécessitait l’accès à lachambre de tir des armes. L'accès était sévèrement limité par l'emplacement des armes dans la petite tourelle. Normalement, le mitrailleur accédait à la chambre de tir en relâchant unverrou et en soulevant le cache dans une position perpendiculaire au canon, mais cela n’était pas possible dans la tourelle sphérique. Pour remédier à cela, l'extrémité avant de la protection était « fendue ». Le mitrailleur libérait leloquet et retirait lecouvercle, ce qui laissait un espace libre pour dégager laculasse.
De petites boîtes demunitions reposaient sur le dessus de la tourelle et des bandes de munitions supplémentaires alimentaient la tourelle au moyen d'un système degoulotte. Unviseur était suspendu au sommet de la tourelle, positionné approximativement entre les pieds du mitrailleur.
Le contrôle directionnel était assuré par deux poignées manuelles avec les boutons de tir. Le pied gauche contrôlait le réglage de la portée, affiliée au réticule du viseur. Le pied droit servait à actionner uncommutateur d'interphone "push-to-talk". La tourelle était orientéeélectriquement en azimut (horizontal) et enaltitude (vertical). Unemanivelle d'urgence pouvait être fixée pour repositionner la tourelle depuis l'intérieur dufuselage de l'avion. En cas de panne de courant électrique, un autre membre d'équipage l'utilisait pour mettre la tourelle en position verticale afin de permettre au mitrailleur de sortir[1].
Sur le B-17, la tourelle A-2 était proche du sol, mais il y avait suffisamment degarde au sol pour ledécollage et l’atterrissage. Toutefois, le mitrailleur ne rentrait dans la tourelle que dans les airs, en crainte de défaillance dutrain d'atterrissage. Pendant le décollage et l'atterrissage, la tourelle devait être positionnée avec ses canons horizontaux, pointant vers l'arrière. Comme les canons devaient être à la verticale avant que le mitrailleur ne puisse entrer ou sortir de la tourelle, un ensemble de commandes externes a été installé afin que celle-ci puisse être repositionnée[2].
Dans le cas du B-24 Liberator, la conception dutrain d'atterrissage tricycle imposait que sa tourelle Sperry, modèle A-13, soit entièrement escamotable, de sorte que la tourelle sphérique était toujours rentrée vers le haut dans le fuselage inférieur lorsque l'appareil était au sol, lui donnant un espace suffisant avec letarmac en position repliée.
Après avoir été testée mi-1943, la tourelle boule ERCO est devenue l'installation défensive de prédilection desbombardiersConsolidated, tel que lesPB4Y-1 Liberator etPB4Y-2 Privateer de laMarine américaine, bien que d'autres types aient été installés.
Les premiers modèles sont apparus dans d'autresavions de patrouille maritime. Ils avaient une double fonction : défensive, contre les attaques aériennes, et offensive, dans la lutte contre lessous-marins. Comme cette tourelle est du type sphérique, le mitrailleur déplace ses canons et sa vue en élévation et azimut au moyen de poignées de contrôle. Parmi les conceptions antérieures, il y avait la tourelle Martin 250SH de l'hydravionbimoteurPBM-3, qui présentait de nombreux points communs en termes de conception et d'utilisation.