Le nom de Bakou viendrait dupersanبادکوبه (bâdkoubé), signifiant « coup de vent[3] » (composé deباد /bâd signifiant « vent » et deکوبه /koubé, dérivé du verbeکوبیدن /koubidan qui signifie « battre ») ou deبادکوه (bâdkouh), signifiant « la montagne du vent[4] ».Selon une autre interprétation, le nom de la ville signifierait « le jardin des dieux ».[réf. nécessaire]
L'ancien nom de la ville était en persan :Baraca/باراکا.
On aperçoit lamosquée de Bibi-Heybat et, en contrebas, l'un des plus anciens champs pétrolifères de la ville, qui date de 1874. Des pompes fonctionnent encore. Tout cela sera détruit, la terre dépolluée sur trois mètres de profondeur. On bâtira à la place un parc et un musée consacré à l'or noir, cette manne qui fit et refait la fortune de la « cité des vents », signification de Bakou enazéri. Un peu plus loin, face à la baie, s'élève un gigantesque chantier. Celui du palais où s'est tenue l'édition 2012 duconcours Eurovision de la chanson[5].
À l'époque soviétique, Bakou était l'un des lieux de séjour favoris des Russes qui venaient y profiter de ses plages au bord de la mer Caspienne et de la douceur de son climat. Bakou jouit en effet d'unclimat tempéré etsemi-aride de type BSk[6] selon laclassification de Köppen. Les hivers sont froids sans être glacés tandis que les étés sont chauds sans être torrides. Il neige presque chaque hiver et les chutes de neige abondantes sont assez fréquentes mais habituellement courtes. Après chaque chute de neige, la neige ne reste que quelques jours. La température descend souvent en dessous de0 °C pendant la nuit, mais rarement pendant la journée.
Le secteur sud-ouest du Grand Bakou est la région la plus aride de tout l'Azerbaïdjan avec des précipitations annuelles inférieures à 200 mm.
Relevé météorologique de Bakou altitude : 85 m (période 1971-1990)
Il est probable qu’au début de notre ère, l'actuellepéninsule d'Abşeron était submergée, le niveau de lamer Caspienne étant beaucoup plus élevé. La vallée inférieure de laKoura était également sous l'eau, comme l'indiquent les cartes antiques[8].
L’apparition d'une ville dans la péninsule d’Abşeron s'explique par les facteurs physiques et géographiques, par sa situation au croisement de voies migratoires et commerciales nord-sud et ouest-est dont laroute de la soie. Interviennent aussi les conditions climatiques et la richesse en ressources énergétiques et en combustible, lequel affleurait à la surface du sol et était appelé « naphte »[9].
La ville connaît un déclin rapide auXIIIe siècle lors de l’invasion desMongols[9]. Mais au siècle suivant, la vie économique de Bakou renaît. Lamer Caspienne est même mentionnée dans certaines sources comme « mer de Bakou ». À partir de Bakou, on expédie diverses marchandises vers laHorde d'or, les principautés russes, l'Iran et l'Asie centrale. À Bakou demeurent des monuments dont les styles témoignent des liens commerciaux avec les régions lointaines comme lescaravansérails de « Boukhara » (XIVe siècle) et du « Multan ». Durant le règne du chirvanchah Nusrat ed-din KhalilIer ibn Ibrahim (1417-1462) d'importants travaux de construction sont effectués, par exemple l'ensemble architectural dupalais des Chirvanchahs, édifié à cette époque.
En1501,Shah Ismaïl prend la ville et Bakou devient une partie de l’Étatséfévide. En1578, l’arméeottomane envahit Bakou. En1607, la ville passe de nouveau sous l’autorité des Séfévides. Le renforcement du pouvoir central auXVIIe siècle donne une impulsion au développement de la ville. Pendant le règne des Séfévides, à Bakou, on émet des monnaies de cuivre. La plus grande partie de Bakou et lapéninsule d'Abşeron produisent des tapisseries.
Bakou, comme centre de commerce, attire l’attention de laRussie.Pierre le Grand envoie uneexpédition au Caucase du Sud. Le, les troupes russes occupent Bakou, avant de s'en retirer à la suite de la conclusion avec l’Iran du traité deGandja en1735.
Le, le Khan de Bakou, Husayn Quouli, reconnaît l’autorité russe. Cependant, quand en1806[9] l’armée russe, avec à sa têtePaul Tsitsianov, s’approche de Bakou, Tsitsianov est tué sur l’ordre du gouverneur. L’armée russe entreprend des représailles. À la fin de la même année, elle envahit Bakou ; Husayn Quouli s’enfuit en Perse.
Le dessin daté de 1865 représente le panorama de Bakou.
Sous le pouvoir de l’Empire russe, Bakou devient l’un des centres industriels et culturels duCaucase.L’extraction industrielle du pétrole contribue au développement de la ville. En1847, sur le gisement de Bibi Eybat, pour la première fois au monde, un puits de pétrole est creusé par voie mécanique[10].
En1859, Vassili Kokorev construit la première usine dekérosène de Russie à Surakhani, près de Bakou. L’afflux de capitaux à Bakou commence. S'y ouvrent les bureaux desRothschild, des frèresNobel et d’autres. Outre l’industrie pétrolière, se développe la production de tissages, s’ouvrent des usines mécaniques, de tabac, des moulins, des entreprises de traitement… La Douma urbaine de Bakou est créée en1878. Le, lechemin de fer transcaucasien est ouvert entre Bakou etTbilissi[11]. En1899, s'ouvre la ligne de tramway hippomobile (konka) et une flotte à vapeur s'installe dans leport de Bakou. L'oléoduc de Bakou à Batoumi, dont la construction a été retardée par larévolution russe de 1905 et les affrontements interethniques qui l'accompagnent, est mis en service en 1907.
Beaucoup de migrants arrivent à Bakou, en provenance de Russie ou de Perse : Russes, Juifs, Allemands, Arméniens, Azerbaïdjanais. La vie culturelle prospère avec le boom pétrolier, un opéra est construit ainsi que des théâtres. Bakou devient célèbre en tant que « Paris du Caucase »[12]. L’imprimerie illégale Nina, qui alimente tout le territoire de l’Empire russe en littérature socio-démocrate, fonctionne de1901 à1906 à Bakou[13],[14].
Le chercheurTom Reiss remarque que Bakou est l’unique place de l’Empire russe où les juifs se sentent en sécurité[15].
« Les juifs jouaient un grand rôle dans le mélange cosmopolite de Bakou comme c’était le cas dans d’autres coins du monde. Dans les temps soviétiques, les juifs éprouvaient de nombreux problèmes. Mais Bakou était la ville la moins antisémite de l’Empire russe et la moins antisémite de l’URSS… Bakou était une ville très russe, mais, notamment ici, l’élément russe a supprimé l’un de ses traits —l’antisémitisme, principalement en raison du bilan ethnique et religieux unique qui s’y était formé. Bakou était un endroit où les musulmans devenaient des intégrationnistes extrêmement modernes et tournés vers l’avenir. »
— Tom Reiss, The Orientalist
Le, àBrest-Litovsk, les représentants de la Russie soviétique, d’une part et les pays de la Quatrième union (Allemagne,Autriche-Hongrie,Turquie,Bulgarie) d’autre part, signent le Traité de paix deBrest-Litovsk[16]. À cette époque, le pouvoir local est aux mains dessoviets de Bakou avec à sa tête Chaoumian, qui est président et commissaire extraordinaire pour les affaires duCaucase. Le, le pouvoir à Bakou est transféré à ladictature temporaire de Centrocaspie. Entre juin et, labataille de Bakou oppose l'Armée islamique du Caucase, constituée par lesOttomans et alliée aux nationalistes azerbaïdjanais, aux forces britanniques, arméniennes et soviétiques. Le, après des combats acharnés, Bakou est libérée par les détachements de l’Armée islamique[17]. Le, le gouvernement de la République démocratique azerbaïdjanaise déménage de Gandja à Bakou. Le, l’Empire ottoman capitule et, peu après, l’armée anglaise arrive à Bakou sous le commandement du généralTompson.
Pendant cette période soviétique, Bakou devient capitale de larépublique socialiste soviétique d'Azerbaïdjan et se transforme en un des grands centres administratifs, industriels, scientifiques et culturels de l’Union soviétique. Pendant laGrande guerre patriotique de1941-1945, Bakou est le principal centre stratégique d’approvisionnement en combustible de l’aviation et des blindés, ce qui est un des facteurs importants de la victoire de l’URSS. En même temps, l’Allemagne a pour but de s’emparer du pétrole de Bakou, mais en raison de la défaite de laWehrmacht dans le combat pour le Caucase, Bakou n’est pas envahie. Au cours des années d’après-guerre, Bakou reste toujours une région pétrolifère importante de l'Union soviétique[18],[19],[20].
Avant que l'Azerbaïdjan ne proclame son indépendance vis-à-vis de l'URSS le, despogroms anti-arméniens ont lieu du 13 au dans la capitale[21] faisant environ 90 morts[22], des centaines de blessés et des milliers de réfugiés arméniens selon les autorités soviétiques[23]. Moscou envoie une colonne blindée à Bakou afin de reprendre les choses en main. Les combats du font 170 morts du côté azéri[24].Sur les hauteurs de la ville, unmausolée qui abrite les 200 tombes ainsi qu'une « flamme du souvenir » rappelle cet épisode. Ce dernier précipite l'Azerbaïdjan et l'Arménie dans laguerre du Haut-Karabagh qui fait près de 30 000 morts des deux côtés.
Fin des années 1920, un tramway à proximité de la station du chemin de fer
La gare des chemins de fer de Bakou en 1930
Avenue de Neftchlilar à Bakou dans les années 1960
Immeuble résidentiel, construit à Bakou dans les années 1950
L'Union européenne a choisi Bakou comme siège de son programme Traceca. Lancé en 1993, le « transport corridor Europe Caucase Asie » avait au départ pour but d'aider les anciennes républiques soviétiques à s'arracher à la tutelle russe et à l'isolement géographique. L'Asie centrale est en effet la région la plus éloignée des océans de la planète. Pour qu'elle puisse accéder et s'ouvrir aux marchés internationaux, l'UE a proposé le développement d'un couloir est-ouest de communications qui conjuguerait route, rail, pipelines, gazoducs, lignes téléphoniques... L'Europe investit très peu d'argent, Traceca étant avant tout un programme d'assistance technique. En revanche, elle œuvre au rapprochement des acteurs de la zone impliquée dans les transports, donne des conseils et pointe les dysfonctionnements[25].
Le projet du développement régional de Bakou couvre la période allant jusqu’à 2030. Le chef du Comité d’urbanisation et d’architecture Djahanguir Khodjayev :
« Le plan préparé pendant la période soviétique ne répond pas aux normes de l’économie libre. C’est pourquoi, on travaille sur le nouveau plan du développement de Bakou avec le soutien de la Banque Mondiale. Il servira de base pour créer le nouveau plan général. Ce sera un document de longue durée, définissant aussi des paramètres du développement de tout le territoire de Bakou et des villages voisins, ainsi que de la péninsule d’Apchéron en général. Lors de la préparation du plan, on tiendra compte de la pratique mondiale et des paramètres du développement de la ville de Sumgaït et de la région d’Apchéron. Avec cela, on travaille sur la planification de la partie centrale de la ville de Bakou. »
— Djahanguir Khodjayev, Баку по плану
Vue de la Tour de la Vierge sur l'avenue Neftchilar.
Rue Istiglaliyyat de nuit.
Vue panoramique de Bakou la nuit. LesFlame Towers, représentation héraldique de la ville, sont illuminées aux couleurs de l'Azerbaïdjan.
La population de Bakou a augmenté entre1860 et1897 de 13 000 à 112 000 habitants, pour atteindre 215 000 habitants en1913.
Au début de2009, la population de Bakou était de 2 046 000 habitants (de 1 917 000 habitants en 2008, de 1 788 900 habitants en 1999, de 1 794 900 habitants en 1989, et de 1 833 200 habitants en 1979). Une légère diminution de la population en2006 est liée au transfert d’une partie du territoire du district Binagadi de Bakou à la région d’Apchéron[26] (voirPéninsule d'Abşeron). Le nombre d’habitants de Bakou avec les personnes déplacées et les habitants provisoires était de 2 246 000 habitants au[27]. Cela permet de considérer Bakou comme la plus grande ville de la région duCaucase.
La ville compte environ 180 000 Arméniens[28] et 295 500 Russes en 1989 avant l'indépendance de l'Azerbaïdjan et leconflit du Haut-Karabagh. En1999, après l'indépendance de l'Azerbaïdjan et le conflit du Haut-Karabagh, on ne comptait plus que 383 Arméniens[29] (sur 645[29] Arméniens dans le pays en dehors du Haut-Karabagh) et 114 000 Russes à Bakou.
Bakou est un des plus grands nœuds de transport de l’Azerbaïdjan. Plusieurs autoroutes et lignes de chemin de fer importantes s'y croisent, qui relient la péninsule d’Apchéron à la province montagneuse duChirvan. La ville dispose également d’unport maritime et d’un aéroport international.
Bakou est le siège deTRACECA (Transport corridor Europe Caucase Asie). Ce programme, lancé par l'Union européenne en 1993, vise à développer les connexions eurasiatiques et à harmoniser des législations liées au transport.
L’Aéroport international Heydar Aliyev de Bakou (code IATA :GYD • code OACI :UBBB), est l’un des cinq aéroports internationaux desservant l’Azerbaïdjan. Auparavant, cet aéroport s’appelait « Aéroport international de Bina » (code AITA : BAK) d'après le nom de la banlieue dans laquelle il est situé. Le, il est renommé en l’honneur de Heydar Aliyev, troisième président de la république d’Azerbaïdjan. L’aéroport se trouve à 25 kilomètres à l’est de la ville, il possède deux pistes d’atterrissage. À partir de cet aéroport, les vols sont à destination de l’Europe, du Proche-Orient, enfin de l’Asie Centrale et du Sud-Est[30].
Les trains etferries reliant Bakou àTurkmenbachy etAktau font partie du système de transport azerbaïdjanais, qui participe aux projets internationaux. La longueur du trajet du ferry Bakou—Turkmenbachy est de 306 km.
Le journalMoscou soir annonce en août1929 le projet de création de la traversée, qui commence à fonctionner en1963. Les premiers bateaux sont des ferries du type Sovetskiy Azerbaïdjan construits à l’usine Krasnoye Sormovo de1962 à1968. Plus tard, ils sont remplacés par des bateaux construits au chantier naval Ulyanik en Yougoslavie. À partir de2006, la durée de la traversée est de douze heures. Chaque ferry prend à bord 28 wagons et 200 passagers. Les huit ferries battent pavillon azerbaïdjanais[31].
Alat, lenouveau terminal portuaire de Bakou, doit être achevé d'ici à2015. Un chantier énorme : un chenal de sept kilomètres va être creusé pour accueillir un trafic plus important et un dispositif « rail-ferry » permettra aux trains d'embarquer sur les bateaux[32].
Le « Zarifa Aliyev », ferry qui relie Bakou auKazakhstan par lamer Caspienne, convoie 52 wagons-citernes. Le transport de produits pétroliers constitue pour l'instant l'essentiel du trafic. Les autorités azéries espèrent que les marchandiseschinoises passeront un jour par ici[33].
Les chauffeurs routiers parlent couramment de la « route de la Soie », qui désigne d'abord pour eux le trajet entre laGéorgie et l'Azerbaïdjan. Cette voie flambant neuve, aboutit aujourd'hui auvieux port de Bakou. Mais un nouveau terminal ultramoderne est en chantier à Alat, au sud de la ville[35].
Le métro est ouvert de 6 heures à1 h du matin, mais certaines stations ne fonctionnent pas en permanence. Les trains sont espacés de deux minutes aux heures de pointe et de cinq à quinze minutes aux heures creuses. En2002, le réseau permet le transport 135 millions de passagers et, en2003, 1,8 million de passagers par jour (ces données sont cependant peu fiables).
Unfuniculaire a ouvert initialement en 1960 mais a été fermé pour rénovation en 2007 puis a rouvert le. La seule ligne relie l'avenue Neftchilar au Parc Kirov.
Le centre de Bakou est composé de lavieille ville fortifiée, inscrite avec latour de la Vierge (Qiz Qalasi) et le palais desChirvanchahs aupatrimoine mondial de l'Unesco en décembre2000, devenant ainsi le premier lieu d'Azerbaïdjan à être inscrit au Patrimoine mondial. Les rues y sont sinueuses et étroites ; certaines n'ont pas encore été complètement remises en état, celles qui le sont ont parfois subi une modernisation tellement énergique qu'il devient difficile de reconnaître la « vieille ville ».
La ville moderne s'étend hors des murs de la vieille ville. Ses rues et ses bâtiments se hissent vers le haut des collines qui bordent la baie de Bakou.
L'agglomération de Bakou est divisée en onze districts (Azizbayov, Binagadi, Garadagh, Narimanov, Nasimi, Nizami, Sabail, Sabunchu, Khatai, Surakhany et Yasamal) et composée de 48 communes.
Lamosquée Bibi-Heybat (en azéri :Bibiheybət məscidi) est une mosquée chiite, située sur le bord de la baie de Bakou.
La Mosquée de Djuma (en azéri :Cümə məscidi) se trouve dans la vieille ville de Bakou.
La mosquée Tazapir (en azéri :Təzəpir) est située à Bakou. La construction de la mosquée commence en1905 sous le patronage du mécène Nabat-khanum Achourbekova par l’architecte Ziver-bey Ahmedbeyov. Après la mort du mécène, la construction est suspendue. Plus tard, la construction est poursuivie par son fils et s'achève en1914.
La mosquée Haydar (en azéri :Heydər məscidi) a quatre minarets de 95 mètres de haut. Le, le pape François a visité cette mosquée[36],[37].
Lacathédrale des Saintes-Porteuses-de-Myrrhe est une église slave russe. Elle est construite en1909 par l’architecte F. M. Verjbitskï au frais du Ministère militaire. À présent, elle fait partie de l’éparchie de Bakou et d’Azerbaïdjan du Patriarcat de Moscou.
L’église de Saint George Illuminateur (en azéri: Erməni Kilsəsi, en arménien : Բաքվի Սուրբ Գրիգոր Լուսաորիչ եկեղեցի) est une église arménienne abandonnée.
L’église du Sauveur est une église luthérienne.
L’église de l’Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie (en azéri: Bakirə Məryəmin Məsum Hamiləliyi şərəfinə kilsə) est une église catholique. C’est l’unique église catholique fonctionnant en Azerbaïdjan. La paroisse catholique de Bakou est sous le soin pastoral de la mission catholiquesui juris (mission indépendante) à Bakou.
Bakou compte de nombreuses écoles et universités, dont l'université d'État de Bakou, fondée en1919. Avec l'indépendance de l'Azerbaïdjan et la chute du communisme, de nombreuses institutions éducatives privées voient le jour. Bakou héberge également l'Académie des sciences de l'Azerbaïdjan, la principale organisation de recherche d'État en Azerbaïdjan fondée en1945. De plus, Bakou possède de nombreuses bibliothèques, dont beaucoup contiennent de vastes collections de documents historiques des périodes romaine, byzantine, ottomane et soviétique, ainsi que d'autres civilisations du passé. Les bibliothèques les plus importantes en termes de collections de documents historiques comprennent lemusée de la littérature azerbaïdjanaise Nizami Gandjavi[38], labibliothèque nationale d'Azerbaïdjan, la bibliothèque centrale Mirza Alakbar, la bibliothèque Samad Vurgun et la bibliothèque présidentielle de Bakou.
Académie nationale du pétrole d’Azerbaïdjan
Université technique d’Azerbaïdjan
Université d’architecture et de génie civil d’Azerbaïdjan
Université de médecine d’Azerbaïdjan
Université nationale d’économie d’Azerbaïdjan
Université nationale de culture et d’arts d’Azerbaïdjan
Université nationale pédagogique d’Azerbaïdjan
Académie nationale d’administration publique auprès du président de la république d’Azerbaïdjan
Le Musée National azerbaïdjanais de la Culture Musicale (en azéri: Azərbacan Musiqi Mədəniyyət Dövlət Muzeyi).
LeMusée national d'art de l'Azerbaïdjan (en azéri: Rüstəm Mustafayev adına Azərbaycan dövlət incəsənət muzeyi) est l’un des plus grands musées de l’Azerbaïdjan, couvrant depuis la période antique jusqu’à nos jours.
Le Musée du Tapis et des Arts appliqués populaires (en azéri: Lətif Kərimov adına Azərbaycan dövlət xalçaçılıq və xalq tətbiqi sənəti muzeyi) est le premier musée du tapis au monde. Il est fondé en1967.
LeMusée d’Art Moderne (en azéri: Müasir incəsənət muzeyi) à Bakou compte plus de 800 œuvres de peintres et de sculpteurs azerbaïdjanais, essentiellement dans un style d’avant-garde.
L’Allée d’honneur (enazéri :Fəxri xiyaban) est un cimetière en forme d’allée, situé dans la partie montagneuse de Bakou, où sont enterrés les grands hommes de l’Azerbaïdjan, artistes éminents, scientifiques, écrivains, politiques, héros de l’Union soviétique et les gens honorés pour leur apport à l’économie ou l’agriculture.
L’allée des Martyrs (en azéri : Şəhidlər Xiyabanı) est un cimetière de Bakou, où sont enterrés les martyrs, héros de l’indépendance de l’Azerbaïdjan, victimes de la tragédie du Janvier noir (126 personnes) et personnes mortes pour leKarabagh. Dans cette allée, il y a la tombe inconnue où reposent les fragments des corps des martyrs non-identifiés.
Lemonument de l'Indépendance, situé rue Istiglaliyyat, a été construit en l'honneur de la déclaration d'indépendance de la république démocratique d'Azerbaïdjan, proclamée par le Conseil national d'Azerbaïdjan le à Tbilissi.
Atechgah (en azéri : Atəşgah) est le temple des adorateurs du feu. Le temple fut édifié par une communauté hindoue de la caste des sikhs, qui avait habité à Bakou.
Leparc zoologique de Bakou (en azéri : Bakı Zooloji Parkı) est un parc zoologique national. Le plus ancien en Azerbaïdjan, il a été ouvert en 1928. Il est géré par le ministère de la culture et du tourisme d’Azerbaïdjan et par le pouvoir exécutif de la ville de Bakou. Sa surface est de4,25ha.
La maison de Mukhtarov (en azéri : Səadət Sarayı) est un immeuble au centre-ville, actuellement « Palais de Bonheur ».
Laplace du Drapeau national (en azéri : Dövlət Bayrağı Meydanı). L’inauguration a eu lieu le. Le drapeau azerbaïdjanais est installé sur l’un des mâts les plus hauts du monde.
Le quartier de laVieille ville (en azéri : İçəri şəhər) est un quartier ancien et une réserve historico-architecturale situé au centre-ville. En décembre2000, Itcheri chahar (la vieille ville) est entrée dans la liste des monuments duPatrimoine mondial de l'UNESCO.
Latour de la Vierge (en azéri : Qız Qalası) représente une construction ancienne de la vieille ville au bord de la Caspienne. C’est l’un des composants importants de la façade maritime de la ville. En, la Tour de la Vierge est entrée dans la liste des monuments du Patrimoine culturel mondial de l'UNESCO .
Bakou était candidate à l'organisation desJeux olympiques d'été de 2016. La candidature de la ville fut toutefois rejetée le durant la phase préliminaire de sélection.La ville a décidé de retenter sa chance pour lesJeux olympiques d'été de 2020[40], sans plus de succès. Bakou organise pour la première fois uneCompétition automobile en 2012, leBaku City Challenge 2012 sur un circuit automobile urbain dans le centre-ville en octobre. Bakou accueille en 2015 la première édition desJeux européens.