Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé : lessources de la Coqueline, d’une superficie de0,431 hectare. Terrain géré (location, convention de gestion) par leConservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France[16].
Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Au, Bailleul-lès-Pernes est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18].Elle est située hors unité urbaine[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auchel - Lillers, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[19]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (53,3 %), prairies (31,2 %), zones urbanisées (10,7 %), forêts (4,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le nom de la localité est attesté sous les formesBaillol (1157) ;Baillul (1164) ;Baillol (1157) ;Bailloeul juxta Pernes (1254) ;Bailluel (1287) ;Bailoel (1291) ;Bailloel lez Pernes (1467) ;Bailleul en Ternois (1474) ;Bailliolum in Ternesio (1648)[24].
Ce toponyme est issu du latinballiculum ("palissade"), ou d'un mot de basebaculum ("bâton") et le suffixe diminutif-eolum de présence. Dans les deux cas, la ville a été nommée d'après la palissade qui l'entourait[réf. nécessaire].
Enfrançais, la préposition « lès » signifie « près de », iciPernes. D'usage vieilli, elle n'est guère plus rencontrée que dans lestoponymes, plus particulièrement ceux de localités.
Dans le cadre de laréforme des collectivités territoriales françaises, par la loide réforme des collectivités territoriales du[26] (dite loi RCT) destinée à permettre notamment l'intégration de la totalité des communes dans un EPCI à fiscalité propre, la suppression des enclaves et discontinuités territoriales et les modalités de rationalisation des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale et des syndicats mixtes existants, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine, lacommunauté de communes du pays d'Heuchin, formant le lacommunauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois.
Lacommunauté de communes du Ternois, qui résulte de cette fusion et dont la commune fait désormais partie, est créée par un arrêté préfectoral qui a pris effet le[32].
Les enfants de la commune sont scolarisés au sein duregroupement pédagogique (RP) des Deux Vallées, qui rassembleAumerval,Fontaine-lès-Hermans,Nédon,Nédonchel et Bailleul-lès-Pernes. En 2016, il accueille124 élèves, dont 49 de Bailleul, qui bénéficient tous des activités périscolaires et d'une cantine[2].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[40].
En 2022, la commune comptait 409 habitants[Note 6], en évolution de −4,88 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 36,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 23,0 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait197 hommes pour216 femmes, soit un taux de 52,3 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[42]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ou +
1,9
4,7
75-89 ans
8,5
16,1
60-74 ans
14,6
22,3
45-59 ans
18,4
19,7
30-44 ans
21,7
11,9
15-29 ans
13,7
25,4
0-14 ans
21,2
Pyramide des âges du département duPas-de-Calais en 2021 en pourcentage[43]
L’église Saint-Omer a débuté à partir de 1230 par André, seigneur de Bailleul. Lechœur de l'église fait l’objet d’une inscription au titre desmonuments historiques depuis le[44].
La construction de l’église Saint-Omer a débuté à partir de 1230. Par la suite, André, seigneur de Bailleul a réalisé des travaux dans l’église vers 1420. Vers 1420 Adrien, Seigneur de St. Martin, l'a fait réparer. En 1538, une enquête révèle que le village a souffert du voisinage de Pernes (Pillages et maladies). L’église a été dépouillée de ses cloches et de ses candélabres.
En 1623 le Prince de Romes fait construire les deux chapelles qui forment une croix avec le bâtiment existant. L’une porte le nom de chapelle Saint-Omer datée de 1619 et au nord la chapelle du Rosaire, datée de 1623. Jusqu’à laRévolution française l’église de Bailleul, sous le vocable de Saint-Omer, dépend dudoyenné d’Auchy-au-Bois et dudiocèse de Boulogne, le collateur (celui qui avait le droit de conférer un bénéfice ecclésiastique) est lechapitre de Boulogne. En 1569 ladîme appartient, à l’abbaye Saint-Sauveur de Ham.
Sous la révolution l’église est dépouillée de la plupart de ses ornements, lachaire et deux statues en albâtre sont cachées dans une grange. Après avoir servi à faire du salpêtre, l’église est vendue comme bien national. Les habitants demandent le rachat de l’édifice par les paroissiens. En 1802 des réparations sont entreprises.
Le 17 juillet 1890, un ouragan détruit une bonne partie du versant ouest du toit en tuile, de la nef et une partie du clocher. Le 10 juin 1926 le chœur est inscrit à l’inventaire des monuments historiques. En 1996 la voute en torchis de la nef est remplacée par l’actuelle voûte lambrissée en châtaignier.
Son plan est simple, une tour-clocher servant d’entrée, une nef, untransept à deux croisillons et enfin le chœur dont le chevet est à trois pans. Lasacristie est construite à l’angle du croisillon sud et du chœur.
L’entrée se fait d’abord par une sorte de porche couvert d’une voûte d’ogives puis sur un vestibule fermé par une grille.
La nef est couverte d’une voûte lambrissée. Les murs sont enduits et badigeonnés à la chaux. Elle est éclairée par trois fenêtres en arc brisé qui sont équipées de vitraux dont l’un à la mémoire des victimes des deux guerres mondiales.
La croisée est séparée de la nef par unarc doubleau mouluré enarc brisé. Lechœur est composé d’une travée droite et d’un chevet à trois pans coupés. Croisée et chœur sont couverts de voûtes d'ogives remarquables par la complexité de leur dessin, àliernes ettiercerons. Les clefs sont sculptées de blason, de motifs floraux et religieux.
Le chœur est surélevé d’une marche et lambrissé en bois, sur une hauteur de 1,80 m. L’abside est percée de deux grandes fenêtres en arc brisé et au milieu d’une rose à réseau en pierre.
Un escalier en pierre, dissimulé dans le fauxlambris, permet d’accéder au niveau du premier étage du clocher.
En 2013 une grande restauration a été entreprise: la cloche du nom de Marie, le coq restauré a été remis au fait du clocher rénové et la façade en pierres blanche a été réparée et nettoyée[45],[46].
↑Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑"Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes :carte de Cassini (XVIIIe siècle),carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
↑« Distance, à vol d'oiseau, entre deux communes », après avoir lancé la recherche de la commune, sur la droite de la page d'accueil, choisir : Accéder aux outils cartographiques/Mesures/Mesurer une distance, surle siteGéoportail(consulté le).
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑« Vertes collines du Saint-Polois: la fusion avec ses voisines est déjà sur de bons rails : C’est l’actualité du moment : dans la plupart des communautés de communes, les élus s’arrachent les cheveux pour se mettre dans les clous de la loi NOTRe (elle les oblige à fusionner pour créer des intercommunalités de plus de 15 000 habitants). Mais dans le Ternois, les Vertes collines du Saint-Polois et ses trois voisins (Pernois, Auxilois, Région de Frévent) font office de très bon élève et en sont déjà à discuter des modalités de l’« après-fusion »,La Voix du Nord,(lire en ligne).
↑Le populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont despopulations totales, ausens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant lapopulation municipale, c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute lapopulation comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons…). Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnés que lespopulations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques
↑« Arrêté interpréfectoral du 30 août 2016 portant création d'une communauté de communes issue de la fusion des communautés de communes de l'Auxilois, de la région de Frévent, du Pernois et des Vertes Collines du Saint-Polois »,Recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Somme,nos 2016-069,,p. 37-39(lire en ligne).
↑« Bailleul-lès-Pernes - Un deuxième mandat de maire confié à Jean Bruyant »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).