Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Bail commercial en droit français

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuisBail commercial (droit français))
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article n’est pas rédigé dans unstyle encyclopédique().

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirBail commercial.

Droit des Baux Commerciaux
Données clés
Description de l'image Droit des Baux Commerciaux (2022-2023).pdf.
Présentation
BrancheDroit commercial
Adoption et entrée en vigueur
Version en vigueur18 juin 2014

modifier

Lebail commercial en droit français est, depuis le1er septembre 2014, décrit par le décret d'application du 3 novembre 2014 répertorié sousIdentifiant Européen de la Législation (European Legislation Identifier, ELI)[1].

Ledit article traite donc de l'ensemble des règles relatives à l'application du statut des baux commerciaux en France. Depuis le[2], en matière civile, le recours à unavocat est obligatoire pour toutes les questions relatives aux baux commerciaux (il en est de même pour les contestations attachées à la fixation du prix du bail révisé ou renouvelé).

Articles détaillés :Clauses dans le bail commercial,Destination et déspécialisation dans le bail commercial,Indemnité d'éviction dans le bail commercial,Procédure en fixation de valeur locative,Obligations du bailleur dans le bail commercial,Obligations du preneur dans le bail commercial,Procédures relatives au bail commercial,Renouvellement et non-renouvellement du bail commercial,Résiliation d'un bail commercial etValeur locative des locaux commerciaux.

En droit des baux commerciaux, la relation contractuelle entre le propriétaire d'un bien immobilier, dénommé « Bailleur » et une personne dénommée « Preneur » à bail, qu'il s'agisse d'unepersonne physique ou d'unepersonne morale, et quelle que soit la nature du domaine d'activité (artisanale, commerciale ou industrielle), doit le plus souvent s'envisager sous l'angle du statut des baux commerciaux, lequel admet des droits particuliers pour le preneur, lui octroyant le bénéfice de la « propriété commerciale ».

Pour le preneur, il s'agit d'assurer la pérennité de son exploitation en vue de la cession de sonfonds de commerce.

Le bailleur, quant à lui, recherche surtout à prendre en compte le rapport (en termes de loyer et devaleur locative), mais aussi le coût de l'indemnité d'éviction qu'il devra verser au preneur, s'il décide de reprendre la propriété commerciale afin de reconstituer sa pleine et entière propriété immobilière.

Incipit

[modifier |modifier le code]

Exception faite de l'hypothèse derésiliation, la contrepartie directe durefus de renouvellement (non fondé) est le versement par le propriétaire des murs au preneur d'uneindemnité d'éviction avec pour corollaire direct que ledit preneur devra être indemnisé de tous lespréjudices en rapport avec ladestination, et qui sont la conséquence immédiate et directe du défaut de renouvellement du bail commercial. Le droit au renouvellement du preneur étant d'ordre public :« sont réputés non écrits, quelle qu'en soit la forme, les clauses, stipulations et arrangements qui ont pour effet de lui faire échec »[3].

La matière est régie dans son ensemble par les articlesL145-1 àL145-60 etR145-1 àR145-38 du code de commerce, par les dispositions supplétives et-ou impératives des articles1709 et suivants du Code civil, par des textes issus d'un ensemble de codes : civil, monétaire et financier, construction et habitation, environnement, urbanisme, santé publique, expropriation, copropriété, procédure civile, assurances, général des impôts, code pénal, mais aussi par de diverses lois etdécrets, hors-codes et certainsadages latins ou maximes juridiques :Pacta sunt servanda,Interpretatio cessat in claris,Fraus omnia corrumpit.

Selon l'articleL145-1 du code de commerce, texte fondateur en la matière, le statut présuppose la réunion de quatre conditions cumulatives, et non alternatives, qui sont, l'existence d'un contrat de bail, d'un local, d'une exploitation, et d'une immatriculation du locataire auregistre du commerce et des sociétés (RCS) ou au répertoire des métiers (RM) au titre des lieux loués ; qu'il s'agisse du local principal ou du local accessoire[4]. En d'autres termes, le preneur doit être seul titulaire du bail et propriétaire exclusif d'un fonds qu'il doit exploiter dans les lieux loués ; l'immatriculation étant une conditionsine qua non.

La complexité de la matière nécessite la rédaction desclauses principales et substantielles par unjuriste, qu'importe la forme :acte authentique (notaire),acte d'avocats (avocat) ouacte sous seing-privé, et ce afin de garantir le principe de laforce obligatoire des contrats sous l'égide de la maximeinterpretatio cessat in claris.

Puis, la rédaction du bail n'est soumise, ni à une publication dans unJournal d'annonces légales, ni même au BulletinBODACC. Toutefois, afin de lui conférer une date certaine, le bail commercial peut faire l'objet d'un enregistrement à larecette des impôts ce qui donne lieu à la perception d'un droit fixe de 125 € tel que prévu par l'article738,1° ducode général des impôts.

Enfin, seule l'analyse de la jurisprudence récente de laCour de cassation pourra permettre une vision de l'ensemble des questions épineuses en cette matière :« Expertus disces quam gravis iste labor »[note 1],[note 2].

Index rerum ouTerminologie alphabétique

[modifier |modifier le code]

Le bail commercial est à distinguer d'autres opérations juridiques, telles que la vente ou cession d'unfonds de commerce, leprêt à usage, lebail emphytéotique, ledépôt, lecrédit-bail, laconcession immobilière, la convention d'occupation précaire, lebail à construction, lalocation-gérance, la cession d'undroit au bail mais aussi de concepts juridiques, tels que ladétention, lapossession, l'usucapion[note 3].

Accessibilité des établissements recevant du public (ERP)

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Obligations du bailleur dans le bail commercial.

Acte d'avocat

[modifier |modifier le code]

L'ordonnanceno 2016-131[5] du a intégré l'acte d'avocat dans le cadre de la réforme générale dudroit des obligations en insérant un article1374 dans le Code civil : « L'acte sous signature privée contresigné par les avocats de chacune des parties ou par l'avocat de toutes les parties fait foi de l'écriture et de la signature des parties, tant à leur égard qu'à celui de leurs héritiers ou ayants cause.

La procédure de faux prévue par le code de procédure civile lui est applicable. Cet acte est dispensé de toute mention manuscrite exigée par la loi. »

Il résulte du3e alinéa de ce texte que l'exigence formellead validitatem ducautionnement n'est pas exigée quand ledit cautionnement est fait paracte d'avocat ; ainsi, lecontreseing du bail commercial par l'avocat rédacteur améliore la sécurité de l'acte qui fait alors pleine foi de l'écriture et de la signature des parties[6].

L’acte d’avocat se distingue de l’acte authentique, lequel est établi par un notaire et revêtu d’une force probante et exécutoire supérieure. Dans le cadre des baux commerciaux, le contreseing d’avocat n’est pas obligatoire, mais il offre une sécurité renforcée sur l’identité des signataires et la fiabilité de l’écrit contractuel.

En pratique, de nombreux baux commerciaux sont conclus sous seing privé, parfois rédigés par les parties elles-mêmes ou par des professionnels intervenant dans les transactions immobilières. Ces actes restent soumis au droit commun du contrat et ne bénéficient pas des garanties particulières attachées à l’acte d’avocat ou à l’acte authentique.

Acte authentique

[modifier |modifier le code]

La conclusion d'un bail commercial sous la forme d'unacte authentique n'est une condition de validité dudit bail que si les parties l'ont érigée en élément constitutif de leur consentement[Jurisprudences 1].

À titre d'exemples

  • lenotaire, tenu dans le cadre de son devoir de conseil d'assurer l'efficacité des actes qu'il rédige, engage sa responsabilité par un acte imprécis et lacunaire au regard des objectifs des parties ;
  • le notaire doit informer les parties à un contrat de bail commercial de l'obligation du preneur de faire concourir le bailleur aux sous-locations, nonobstant l'autorisation générale figurant dans le contrat... et ce quelle que soit le type de sous-location, y compris saisonnière[Jurisprudences 2].

Ademe

[modifier |modifier le code]

L'ADEME est l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie. Chaque partie au bail commercial[note 4] est tenue de transmettre annuellement les éléments relatifs à la consommation d'énergie la concernant (en fonction des stipulations du bail) sur une plateforme numérique dénommée OPERAT[7] (Observatoire de la Performance Énergétique, de la Rénovation et des Actions du Tertiaire) gérée par l'ADEME.

Affectation (Usage)

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Destination et déspécialisation dans le bail commercial.

L’usage, ou affectation, désigne l’activité autorisée dans les locaux loués telle qu’elle résulte du bail commercial. Il fixe le cadre dans lequel le preneur peut exploiter son fonds et conditionne l’étendue de ses droits, notamment en matière de déspécialisation. Toute modification de l’usage prévu au contrat nécessite l’accord du bailleur, sauf à relever des mécanismes légaux de déspécialisation partielle ou plénière.

L’usage fixé par le bail constitue un élément essentiel du contrat, dans la mesure où il détermine les activités que le locataire est autorisé à exercer dans les locaux. Sa rédaction encadre non seulement l’exploitation principale du fonds, mais également les activités connexes ou complémentaires susceptibles d’être pratiquées. En pratique, la portée de cette clause conditionne l’étendue des droits du preneur : un dépassement de l’usage autorisé peut justifier l’activation d’une clause résolutoire si elle figure au bail ou, plus généralement, être analysé comme un manquement aux obligations contractuelles.

Le régime de la déspécialisation permet au locataire de solliciter une évolution de l’activité autorisée, qu’il s’agisse d’une adjonction (déspécialisation partielle) ou d’un changement d’activité (déspécialisation plénière). Dans ce dernier cas, et conformément au statut des baux commerciaux, une indemnité peut être due par le locataire lorsque la modification de l’usage est susceptible d’entraîner une valorisation notable du fonds ou une charge particulière pour le bailleur.

Airbnb

[modifier |modifier le code]

La réglementation nationale soumettant à autorisation la location, de manière répétée, d’un local destiné à l’habitation pour de courtes durées à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile, est conforme au droit de l’Union Européenne[8]. Ce principe résultant de l'article 631-7 code de la construction et de l' habitation[note 5] s'applique pour la conclusion d'un bail commercial portant sur une telle activité locative et le dispositif doit répondre aux principes de la lutte contre la pénurie de logements destinés à la location de longue durée[note 6].

Article détaillé :Destination et déspécialisation dans le bail commercial.

Agent d'assurances

[modifier |modifier le code]

L'agent d'assurances ne bénéficie pas du statut puisque cette activité, qui est par nature civile, ne constitue pas unfonds de commerce.

Agent immobilier

[modifier |modifier le code]

L'agent immobilier est tenu à l'égard de ses clients d'uneobligation d'information et de conseil à l'occasion des opérations réalisées par son entremise.

À titre d'exemples

  • l'agent immobilier qui a délivré au locataire une offre de renouvellement du bail commercial sans déplafonnement, alors que le bailleur avait l'intention du bailleur de refuser le renouvellement sans offre d'indemnité d'éviction, doit réparer lepréjudice subi par lemandant[9],[note 7].

Annexe environnementale

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Obligations du bailleur dans le bail commercial.

L’annexe environnementale est un document contractuel intégré à certains baux commerciaux afin d’organiser le partage d’informations et d’obligations entre bailleur et preneur en matière de performance énergétique et d’impact environnemental du bâtiment. Son contenu a été progressivement structuré en lien avec les exigences réglementaires applicables aux bâtiments tertiaires, notamment celles issues du décret n° 2019-771 du 23 juillet 2019, dit « Décret tertiaire ».

Elle concerne principalement les immeubles ou ensembles de bâtiments dédiés à des activités tertiaires sur une surface égale ou supérieure à 1 000 m², pour lesquels les parties doivent échanger des données relatives aux consommations énergétiques, aux travaux réalisés et aux équipements techniques présents dans les locaux. Cet échange d’informations permet notamment de respecter les obligations de déclaration annuelle sur la plateforme OPERAT, gérée par l’ADEME.

Dans la pratique, l’annexe environnementale précise les modalités de collecte des données, la répartition des responsabilités, l’accès aux locaux techniques, ainsi que les conditions dans lesquelles les travaux d’amélioration de la performance énergétique peuvent être entrepris. Elle contribue à encadrer la coopération entre bailleur et locataire en vue d’atteindre les objectifs réglementaires de réduction des consommations fixés à l’horizon 2030, 2040 et 2050.

L’annexe environnementale regroupe également, dans de nombreux baux, les documents obligatoires d’information sur l’état du bien et les risques auxquels il est exposé. Il s’agit notamment de l’État des risques, établi conformément aux articles L. 125-5 et R. 125-23 à R. 125-27 du Code de l’environnement, qui recense les risques naturels, miniers, technologiques ou liés au retrait-gonflement des argiles. Ce document, connu sous l’appellation « Géorisques », doit être fourni lors de la conclusion ou du renouvellement du bail, ainsi qu’à chaque mise à jour lorsque la réglementation le prévoit. L’annexe environnementale peut ainsi regrouper, aux côtés des informations relatives aux performances énergétiques, l’ensemble des diagnostics et états obligatoires relatifs au bâtiment.

Artistes

[modifier |modifier le code]

Afin de pouvoir bénéficier du statut des baux commerciaux, sans être immatriculés au registre du commerce et des sociétés, lesartistes doivent remplir trois conditions :

  1. Être admis à la caisse de sécurité sociale de lamaison des artistes ;
  2. Être reconnus auteurs d'œuvres graphiques et plastiques visées à l'article 98A de l'annexe III du Code général des impôts[10] ;
  3. Réaliser ou commercialiser dans les lieux loués des travaux de création.

À titre d'exemples

  • pour bénéficier de cette extension légale, l'artiste n'a pas besoin de procéder à l'enregistrement du local loué dans les fichiers tenus par la maison des artistes[Jurisprudences 3].

Bail à paliers

[modifier |modifier le code]

Le bail commercial à loyer progressif, aussi connu sous le nom de bail à paliers est un contrat prévoyant l’augmentation du loyer dès la signature.

À titre d'exemple, le loyer pourra être fixé à 800 euros la première année, 850 euros la deuxième année et 900 euros la troisième année ; ce peut être aussi sous la forme d'un pourcentage.

La variation du montant du loyer est convenue en avance, ainsi que la date à laquelle elle se produira, indépendamment des évolutions liées à l’indexation ou à la révision.

Ce type de clause est parfois mobilisé pour accompagner le développement d’une activité nouvelle ou récemment implantée. La progressivité du loyer permet alors d’étaler dans le temps la charge financière supportée par le locataire, ce qui peut faciliter la pérennisation de certaines exploitations, notamment dans les secteurs où l’activité met plusieurs mois à atteindre sa vitesse de croisière. Dans certains cas, la négociation d’un bail à paliers peut s’accompagner d’un partage spécifique des travaux ou des aménagements initiaux, ou d’un lissage de l’effort locatif sur une durée déterminée, en fonction des investissements consentis par chacune des parties.

Bail dérogatoire ou bail de courte durée

[modifier |modifier le code]

Il faut impérativement distinguer le bail dérogatoire, du bail saisonnier et de la convention d'occupation précaire. Lecode de commerce permet aux parties de conclure un bail dérogeant aux dispositions statutaires ; toutefois, le statut bénéficiant d'une protection liée à un ordre public impératif, il existe un risque judiciaire de requalification de la convention faussement désignée par les parties, comme étant dérogatoire. Il existe de nombreuses et réelles différences entre ledit bail et un bail statutaire.

À titre d'exemples

  • dans le bail commercial, le preneur peut sans doute donner congé pour la fin de la période triennale mais pas le bailleur (sauf exceptions légales) et ce sont le plus souvent les bailleurs qui contraignent un preneur à conclure un bail dérogatoire plutôt qu’un bail commercial soumis au statut ;
  • le preneur titulaire d’un bail commercial soumis au statut devra respecter un préavis de six mois pour la fin d’une période triennale alors que, pour un bail dérogatoire, il n’y a pas de préavis à respecter, sauf convention contraire.

Lecode de commerce enferme donc ce bail, que l'on pourrait qualifier de préalable ou de probatoire[réf. souhaitée], dans des limites et à des conditions très précises, savoir qu'il doit volontairement être conclu lors de l'entrée dans les lieux du locataire pour une durée maximale de trois ans. En conséquence, ce bail de courte durée est un contrat de louage de droit commun régi par les dispositions supplétives duCode civil en ses articles1709 et suivants.

Enfin, l'articleL145-5 autorise désormais de conclure un nouveau bail dérogatoire au-delà des trois ans mais à la condition d’ y exploiter un nouveau fonds, ce qui fait échec à la jurisprudence récente[note 8] ; ainsi, la succession de baux dérogatoires pour un même fonds et même lieu, en alternance avec une clause de renonciation, est contraire aux droits statutaires[Jurisprudences 4].

L'inscription auregistre du commerce et des sociétés n'est pas nécessaire pour que s'opère un nouveau bail régi par le statut des baux commerciaux[Jurisprudences 5].Le bail dérogatoire n’ouvre aucun droit au renouvellement et ne confère donc pas de « propriété commerciale » au locataire. En l’absence de droit au statut, il n’y a pas de valorisation possible du fonds au titre d’un droit au bail, ce qui distingue nettement ce type de contrat d’un bail commercial classique. Il ne doit pas non plus être confondu avec la convention d’occupation précaire, laquelle repose sur des circonstances particulières indépendantes de la volonté des parties et non sur un choix contractuel de courte durée.

Bail emphytéotique

[modifier |modifier le code]

Lebail emphytéotique est un contrat d'une durée comprise en 18 et 99 ans par lequel le bailleur confère au locataire (emphytéote) undroit réel immobilier spécial (emphytéose) sur un immeuble. Si le bail fait l'objet d'une requalification lors d'une instance judiciaire, et que le titulaire du contrat disqualifié en bail ordinaire est propriétaire d'unfonds de commerce exploité dans les lieux, celui-ci bénéficiera alors d'undroit au renouvellement ou à uneindemnité d'éviction.Dans la pratique récente, ce type de bail est utilisé par certaines collectivités territoriales et intercommunalités pour la gestion ou la recomposition de zones d’activités économiques et commerciales, ainsi que pour la requalification de friches. Il permet à la collectivité de conserver la maîtrise foncière tout en confiant à un opérateur public ou privé la charge de construire, restructurer ou exploiter les bâtiments sur une longue durée, dans un contexte de sobriété foncière et de renouvellement urbain.


À titre d'exemples

  • la clause soumettant la cession ou la sous-location à l'autorisation du bailleur ;
  • la clause requérant l'autorisation du bailleur pour tous travaux, ou toute modification de l'activité commerciale[Jurisprudences 6].


[11]

[12]

Bail hôtelier

[modifier |modifier le code]

Le bail hôtelier est à la fois régi par les dispositions générales applicables en matière de baux commerciaux et par des dispositions particulières fixées aux articles L.311-1 et suivants du Code du Tourisme. Uneclassification des hôtels de tourisme en France a été entreprise afin de permettre de regrouper l'ensemble des questions juridiques attachées à cette question[réf. souhaitée].

Bail de locaux en l'état futur d'achèvement

[modifier |modifier le code]

Lorsque le bail porte sur un immeuble à construire ou en cours de construction, il faut distinguer la période d'avant et celle qui se situe après l'achèvement de l'immeuble.

Un bail[note 9] en l'état futur d'achèvement ou b.e.f.a., peut être conclu avec report de la date d'effet dès la constatation de l'achèvement des locaux. Après l'achèvement de l'immeuble, le statut des baux commerciaux s'appliquera sous la condition du respect de l'articleL145-1 du code de commerce.

Les baux portant sur des locaux en l'état futur d'achèvement contiennent des clauses par lesquelles le promoteur-bailleur limite son obligation de délivrance à la mise à disposition d'un local brut de gros œuvre fluides en attente, la réalisation des travaux de second œuvre permettant l'utilisation des locaux conformément à leur destination étant transférée au locataire.

Bail saisonnier

[modifier |modifier le code]

Lalocation saisonnière est exclusive du statut des baux commerciaux. Elle est caractérisée par une exploitation de l'activité en saison (et non toute l'année) avec un loyer convenu forfaitairement pour la totalité de la durée d'occupation[Jurisprudences 7].

À titre d'exemples

  • le statut n'est pas applicable à une location saisonnière d'une durée de six mois, renouvelée chaque année moyennant majoration du loyer, le magasin restant fermé tout l'hiver, et le contrat d'électricité étant au nom du bailleur[Jurisprudences 8] ;
  • la location est saisonnière même quand le preneur conserve les clefs toute l'année et laisse des marchandises en dehors de la saison en vertu d'une simpletolérance du bailleur[Jurisprudences 9].

Bail verbal

[modifier |modifier le code]

L'écrit n'étant pas une condition de validité de cet acte, le bail verbal est parfaitement valide. Le bail commercial peut donc être verbal et la preuve de cet acte peut être rapportée par tout moyen dès lors qu’il a reçu un commencement d’exécution.

À titre d'exemples

  • Le bail commercial verbal qui a été exécuté peut être prouvé par témoins ou présomptions mais cette preuve ne peut résulter de la simple occupation des lieux dès lors qu’elle suppose, de la part de celui qui s’en prévaut, aussi bien l’accomplissement des obligations que l’exercice des droits découlant du prétendu bail[Jurisprudences 10]

En vertu du principe duconsensualisme, réaffirmé par la réforme du droit des contrats du en l'article1172 du Code civil :« Les contrats sont par principe consensuels. », la conclusion d'un contrat résulte du seul échange des consentements.

À titre d'exemples

  • un bail commercial peut résulter de simples lettres dans la mesure où les énonciations stipulées sont suffisamment précises quant aux éléments essentiels du contrat[Jurisprudences 11] ;
  • la durée d'un bail verbal est automatiquement de 9 années[note 10] dont le décompte sera déterminé à partir de tout élément probant[note 11] ;
  • la consistance des locaux peut être établie pour tout mode depreuve[Jurisprudences 12],[note 12] ;
  • la seule occupation des lieux sans paiement des loyers ne suffit pas à caractériser l'existence d'un bail commercial verbal qui suppose l'accord des parties sur la chose et sur le prix[Jurisprudences 13] ;
  • l'absence d'un bail écrit n'étant pas un obstacle à l'inscription au registre du commerce, le bail verbal peut bénéficier du statut des baux commerciaux[Jurisprudences 14] :
  • dans une lettre du 5 octobre 2011 adressée au preneur, le maire de la commune[note 13] s'était référé à une entrevue, nécessairement antérieure à la vente, au cours de laquelle il avait évoqué « les parcelles que vous louez » de sorte que la commune avait eu connaissance de l'existence des baux commerciaux avant la vente[Jurisprudences 15] ;
  • le bail pouvant être verbal, et le versement des loyers, non argués d’excessifs, ayant une contrepartie, ces seuls motifs sont impropres à caractériser l’existence de relations financières anormales constitutives d’une confusion des patrimoines entre la SARL et M. et Mme E.[Jurisprudences 16].

Bail écrit

[modifier |modifier le code]

Leparaphe apposé par une partie à l'endroit des signatures vaut signature, ce qui a pour effet direct de rejeter toute action en contestation élevée par l'une des parties sur la validité du bail[Jurisprudences 17].

Bureau

[modifier |modifier le code]

L'activité de bureau, qui est commerciale par nature et non civile[note 14], est régie par l'articleL110-1 du code de commerce ; elle est donc soumise de facto à la règle de l'articleL145-1 du code de commerce.

Toutefois, il demeure possible afin d'échapper à cette attractivité du statut des baux commerciaux, de conclure des baux de nature différente.

À titre d'exemples

  • un bail dérogatoire ;
  • un bail commercial saisonnier ;
  • un bail professionnel pour une profession libérale réglementée et non réglementée ;
  • un contrat de prestation de services de mise à disposition de bureaux ;
  • un bail mixte, c’est-à-dire un bail à la fois à usage professionnel et à usage d’habitation[note 15].

Sur la question de la valeur locative, l'articleR145-11 du code de commerce ne définit pas la notion de bureau, et lacour de cassation adopte une conception intellectualiste[note 16] qui s'attache davantage à l'activité autorisée par le bail qu'aux caractéristiques physiques des locaux[Jurisprudences 18].

À titre d'exemples

Le loyer des locaux à usage exclusif de bureaux échappe à la règle du plafonnement[Jurisprudences 19].

Article détaillé :Valeur locative des locaux commerciaux.

Caisses d'épargne et de prévoyance

[modifier |modifier le code]

Lescaisses d'épargne et de prévoyance bénéficient du statut.

Carrières

[modifier |modifier le code]

Le bail àcarrière est un contrat de vente de matériaux à extraire ; la jurisprudence se fonde sur le fait que la matière objet du contrat (argile, granit…) est un meuble par anticipation. Il s'agit ici de règles attachées audroit minier.

L'acte de référence en la matière est un contrat de fortage (ou foretage) qui porte sur une activité d’exploitation de carrière pour laquelle unpropriétaire foncier concède à un exploitant la superficie d’un terrain en vue d’extraire les matériaux[13].

Cautionnement

[modifier |modifier le code]

Le paiement des loyers est en général garanti par uncautionnement qui peut être donné par un tiers, qu'il soit ou non professionnel. L'article2288 du Code civil précise que « le cautionnement est l'acte par lequel une personne se soumet envers le créancier à satisfaire à une obligation si le débiteur n'y satisfait pas lui-même ».

Il y a aussi lieu de respecter les termes de l'articleL331-1 du code de la consommation :« Toute personne physique qui s'engage par acte sous seing privé en qualité de caution envers un créancier professionnel fait précéder sa signature de la mention manuscrite suivante et uniquement de celle-ci :" En me portant caution de X...................., dans la limite de la somme de.................... couvrant le paiement du principal, des intérêts et, le cas échéant, des pénalités ou intérêts de retard et pour la durée de...................., je m'engage à rembourser au prêteur les sommes dues sur mes revenus et mes biens si X.................... n'y satisfait pas lui-même." »

Cette exigence formellead validitatem n'est pas exigée quand le cautionnement est fait par acte d'avocat, en application du3e alinéa de l'article1374 du Code civil :« Cet acte est dispensé de toute mention manuscrite exigée par la loi. »

Cession de bail

[modifier |modifier le code]

Il convient de distinguer entre deux opérations juridiques :

  • la cession dudroit au bail : elle peut être interdite par une clause du bail, ce qui traduit un retour à la liberté contractuelle ;
  • la cession dufonds de commerce : qu'il s'agisse d'une cession partielle ou totale, qu'il s'agisse de la cession du droit à renouvellement ou du droit à indemnité d'éviction, toute clause visant à interdire la cession du fonds de commerce est réputée non écrite[note 17].

Clause d'interdiction

[modifier |modifier le code]

Ce principe d'interdiction résulte de l'articleL145-16 du code de commerce :« Sont également réputées non écrites, quelle qu'en soit la forme, les conventions tendant à interdire au locataire de céder son bail ou les droits qu'il tient du présent chapitre à l'acquéreur de son fonds de commerce ou de son entreprise. »

Clause de réglementation

[modifier |modifier le code]

Toutefois, les clauses qui visent à réglementer et non à interdire la cession du fonds de commerce, sont valables[note 18].

À titre d'exemples

  • la réglementation de la cession est toujours possible même à des conditions très strictes[note 19] ;
  • la clause d'agrément est contraire aux dispositions d'ordre public de la cession de bail en cas de départ à laretraite du locataire[Jurisprudences 20],[note 20] ;
  • La clause qui stipule que la cession du droit au bail est subordonnée à la condition expresse d'avoir recueilli l'accord préalable et écrit du bailleur est valable mais le refus que le refus opposé par le bailleur ne peut être discrétionnaire et doit revêtir un caractère légitime et motivé[Jurisprudences 21].

Transfert universel de patrimoine

[modifier |modifier le code]

Enfin, l’article L. 145-16 du code de commerce ne distingue pas selon que la transmission du droit au bail par un transfert universel de patrimoine professionnel se fait avec ou sans un fonds de commerce.

Clause compromissoire ou d'arbitrage

[modifier |modifier le code]

Depuis laloi 15 mai 2001 le champ d'application de laclause compromissoire s'est étendu aux contrats conclus à raison d'une activité professionnelle ; ainsi le bail commercial.

Cette clause bénéficie d'une autonomie juridique qui exclut, sauf clause contraire, qu'elle puisse être affectée par la nullité du contrat.

Clause réputée non écrite

[modifier |modifier le code]

Laloi Pinel ayant substitué la nullité par leréputé non écrit, il en résulte nécessairement que les actions visant à contester la validité d’une clause au regard du statut ne seront plus soumises à laprescription biennale.

Pourtant, l'articleL145-60 du code de commerce n’a pas été modifié.

Ainsi, le réputé non écrit entraine les conséquences juridiques suivantes :

  • la clause bien qu'écrite, est censée n'avoir jamais existé ;
  • aucun délai de prescription ne lui est applicable ;
  • étant hors champ contractuel, touterenonciation devient impossible ; alors que l'on peut renoncer à la nullité, une fois le droit acquis. En effet, il n’est pas possible, même après la conclusion du contrat, de renoncer au caractère non écrit de la clause, celle-ci étant placée hors le champ contractuel. C’est là une différence essentielle avec la clause nulle qui peut faire l’objet d’une renonciation conventionnelle dès lors que celle-ci intervient une fois que le droit à invoquer la nullité est acquis et que la renonciation est sans équivoque.

Commission nationale d'équipement commercial

[modifier |modifier le code]

Condition suspensive

[modifier |modifier le code]

Lacondition suspensive vise la situation dans laquelle l’effectivité de l’obligation est subordonnée à la réalisation ou à la défaillance d’un événement futur et incertain. L’article 1304-6 duCode civil dispose que :

"L’obligation devient pure et simple à compter de l’accomplissement de la condition suspensive.

Toutefois, les parties peuvent prévoir que l’accomplissement de la condition rétroagira au jour du contrat. La chose, objet de l’obligation, n’en demeure pas moins aux risques du débiteur, qui en conserve l’administration et a droit aux fruits jusqu’à l’accomplissement de la condition.

En cas de défaillance de la condition suspensive, l’obligation est réputée n’avoir jamais existé."

En cas de non réalisation de la condition suspensive, le bail commercial est anéanti, et le bailleur doit restituer les loyers perçus et ne peut pas réclamer le paiement d’une indemnité d’occupation même prévue contractuellement[note 21].

Il faut distinguer deux mouvements :

  • à compter de l’accomplissement de la condition suspensive, l’obligation devient pure et simple ;
  • en cas de défaillance de la condition suspensive, l’obligation est réputée n’avoir jamais existé.

Condition résolutoire

[modifier |modifier le code]

Le rapport d'obligation (ici le bail) soumis à unecondition résolutoire naît immédiatement et produit tous ses effets comme s'il était pur et simple.Tel est le cas du bail subordonné au paiement régulier des loyers et charges.

Confusion des patrimoines

[modifier |modifier le code]

L'indépendance des patrimoines est une notion forte et, bien définie juridiquement. Toutefois, il existe quelques exceptions (notamment en matière deprocédures collectives, qu'il s'agisse deredressement judiciaire ou deliquidation judiciaire) on parle alors de confusion de patrimoines qui est une création prétorienne relevant de l'appréciation souveraine des juges du fond et donc sur laquelle laCour de Cassation n'exerce pas de contrôle[note 22].

À titre d'exemples

  • la mise en œuvre du processus de confusion peut résulter d'un avenant à bail réduisant la surface louée sans versement d'une quelconque indemnité ; de même, pour des arriérés importants de loyers sans aucune contrepartie financière ;
  • des personnes physiques ou morales peuvent voir leur patrimoine confondu en raison notamment de flux financiers jugés anormaux ou d'imbrications particulièrement complexes de leurs patrimoines initiaux du fait notamment des relations locatives[Jurisprudences 22].

Congé

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Renouvellement et non-renouvellement du bail commercial.

Contrat-cadre

[modifier |modifier le code]

La notion decontrat-cadre figure dans leCode civil, depuis l’ordonnance n° 2016-131 du 10 février 2016portant réforme du droit des contrats, du régime général et de la preuve des obligations ; d’après l’article 1111 du Code civil, « [l]e contrat cadre est un accord par lequel les parties conviennent des caractéristiques générales de leurs relations contractuelles futures » et « [d]es contrats d'application en précisent les modalités d'exécution ». Ainsi, lors de la signature le contrat-cadre, rien ne s'oppose à la détermination, la fixation ou le paiement du prix ; il en est de même pour le versement d'undroit d’entrée.

Convention d'occupation précaire

[modifier |modifier le code]

Cette convention d'occupation précaire est hors champ d'application du statut ; elle est de création prétorienne mais elle a depuis 2014 une existence légale en l'articleL145-5-1 du code de commerce dont les termes sont :« N'est pas soumise au présent chapitre la convention d'occupation précaire qui se caractérise, quelle que soit sa durée, par le fait que l'occupation des lieux n'est autorisée qu'à raison de circonstances particulières indépendantes de la seule volonté des parties. »

À titre d'exemples

  • le titulaire du droit d'occupation ne bénéficie ni d'undroit à renouvellement ni d'un droit àindemnité d'éviction sauf requalification[note 23] en cas de fraude suivant l'adagefraus omnia corrumpit[Jurisprudences 23] ;
  • lorsque, depuis l'origine des relations contractuelles, le sort de l'immeuble, dont la destruction avait été évoquée plusieurs fois, était lié à la réalisation par la commune d'un projet de réhabilitation du centre ville et que les lieux loués n'étaient pas destinés à rester pérennes, l'existence de circonstances particulières, indépendantes de la seule volonté des parties est caractérisée, et permet de retenir la qualification de convention d'occupation précaire[Jurisprudences 24] ;
  • ayant retenu que les dispositions de l'articleL. 221-2 ducode de l'urbanisme autorisent la collectivité territoriale qui s'est rendue acquéreur d'un immeuble en vue de la constitution d'une réserve foncière et de son utilisation définitive à ne consentir que des concessions temporaires sur cet immeuble et relevé que les conventions des et portaient sur un local situé dans le périmètre d'unezone d'aménagement concerté créée par délibération du conseil municipal du et ayant fait l'objet d'une déclaration d'utilité publique du, de sorte que la durée d'occupation ne pouvait résulter de la seule volonté des parties mais de circonstances particulières liées, pour des motifs d'intérêt général, à la nécessité de constitution d'une réserve foncière, la cour d'appel en a exactement déduit que les conventions constituaient des conventions d'occupation précaire, exclusives du statut des baux commerciaux[Jurisprudences 25].

Covid-19

[modifier |modifier le code]

Dans une réponse ministérielle[note 24], concernant les loyers exigés par les bailleurs pour les baux commerciaux pendant les périodes de fermeture administrative ditesCOVID-19, le gouvernement rappelle qu’aucun texte ne prévoit ni suspension, ni réduction, ni abandon de loyer. Les propriétaires disposent de tous leurs droits à l’issue de la crise sanitaire, y compris sur les loyers qui ont été dus pendant la période de protection des entreprises et qui n’auraient pas été acquittés.

Copropriété

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Destination et déspécialisation dans le bail commercial.

Cotravail ou coworking

[modifier |modifier le code]

L'activité decotravail ou coworking étant par nature civile ne peut bénéficier des droits statutaires attachés à la notion defonds de commerce. Par ailleurs, ladite activité strictement libérale, et s'adressant à des travailleurs indépendants, ne peut en aucune façon être assimilée à une activité de bureau[14] et ne doit pas non plus être confondue avec l'activité de domiciliation d'entreprises ou de location de bureaux équipés, qui sont toutes deux commerciales, par nature[15].

Data center ou centre de traitement de données

[modifier |modifier le code]

Les locaux d’un centre de traitement de données (data center) destinés à l’hébergement de serveurs informatiques ne sont pas soumis à la redevance prévue par l’article L.520-1 du code de l’urbanisme pour la création de bureaux, de locaux commerciaux et de locaux de stockage en Île-de-France[Jurisprudences 26].

Dark Store

[modifier |modifier le code]

Dark Store fonctionne comme un entrepôt uniquement destiné, comme centre de distribution, aux préparations des commandes parinternet pour les entreprises decommerce en ligne.

Par ailleurs, de nombreuxdark stores sont issus de la transformation d’anciens commerces, bureaux, cabinets médicaux en entrepôts, et beaucoup n’ont pas effectué une demande de changement de destination du local auprès de la mairie[16].

Débit de boissons

[modifier |modifier le code]

En application de l'article504 du code général des impôts, le bail d'undébit de boissons doit être rédigé sous la forme authentique.

À titre d'exemples

  • il s'agit d'une obligation fiscale, sans conséquence sur la validité de l'acte, qui vise à empêcher le débitant de se soustraire au paiement des taxes sur l'alcool ;
  • l'acte authentique n'est pas indispensable lorsqu'il ne peut y avoir de confusion sur l'identité du propriétaire des boissons et sur les lieux où elles sont entreposées[17].

Demande de renouvellement

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Renouvellement et non-renouvellement du bail commercial.

Dépôt de garantie

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Obligations du preneur dans le bail commercial.

Destination et déspécialisation

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Destination et déspécialisation dans le bail commercial.

Domaine public (exception faite du domaine privé des personnes publiques)

[modifier |modifier le code]

Ledomaine public de l'état comme celui descollectivités territoriales, qui est hors commerce, ne peut faire l'objet d'un contrat d'occupation de droit privé ; qu'il s'agisse dudomaine public maritime ou autre[note 25] ; cette question vise plus particulièrement les terrasses commerciales qui feront l'objet d'une convention communale, temporaire, précaire et révocable ; étant précisé que même le déclassement d'une parcelle ne saurait permettre la transformation de la convention précaire en un bail commercial, sauf accord postérieur des parties.

À titre d'exemples

  • l'impossibilité de conclure des baux commerciaux sur le domaine public demeure, même si le contrat est conclu par des personnes privées[Jurisprudences 27] ;
  • une personne privée titulaire d'un bail emphytéotique administratif ne peut pas sous-louer l'immeuble à un tiers dans le cadre d'un bail commercial[Jurisprudences 28].

Diagnostics techniques obligatoires et documents complémentaires

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Obligations du bailleur dans le bail commercial.

Domiciliation

[modifier |modifier le code]

Le contrat dedomiciliation est régi par l'article R.123-68 du code de commerce[18]. Par ailleurs, ledit contrat doit mentionner les références de l'agrément prévu par l'article L.123-11-3 du code de commerce :« Nul ne peut exercer l'activité de domiciliation s'il n'est préalablement agréé par l'autorité administrative, avant son immatriculation au registre du commerce et des sociétés. »

Droit de préemption commercial de la commune

[modifier |modifier le code]

En application des articlesL214-1 (et suivants) etR214-1 (et suivants) du code de l'urbanisme, toute cession (ou apport) de fonds artisanaux, de fonds de commerce ou de droit au bail commercial intervenant dans le périmètre de sauvegarde du commerce de proximité délimité par délibération duconseil municipal, peut faire l'objet d'undroit de préemption de la commune ou d'un établissement public de coopération intercommunale (EPCI)[19].

Durée

[modifier |modifier le code]

Le bail commercial a une durée minimum de neuf années et se poursuit pour une durée indéterminée par tacite prorogation, saufcongé ou demande de renouvellement.

Article détaillé :Renouvellement et non-renouvellement du bail commercial.

Établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad)

[modifier |modifier le code]

Les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) sont classés comme des locaux monovalents au sens de l'articleR145-10 du code de commerce.

Article détaillé :Valeur locative des locaux commerciaux.

Enseigne (signal)

[modifier |modifier le code]

Toute nouvelle implantation ou modification d'enseigne est soumise à autorisation préalable de l'autorité de police[20]. En application de l'article L.581-3 du code de l’environnement :« 2° Constitue une enseigne toute inscription, forme ou image apposée sur un immeuble et relative à une activité qui s'y exerce. »

Ensemble immobilier

[modifier |modifier le code]

Le bailleur qui est propriétaire d'un ensemble immobilier, ou dispose de plusieurs locaux dans un même immeuble, doit établir un règlement intérieur afin de régler les conflits éventuels entre les colocataires ; en effet, un colocataire n'est pas un tiers et le bailleur doit garantir la jouissance paisible de chacun, peu importe la nature du trouble[Jurisprudences 29].

Expertise

[modifier |modifier le code]

Les juges du fond ne peuvent écarter, sans l'examiner[note 26], un rapport d'expertise établi non contradictoirement à la demande d'une partie mais régulièrement produit aux débats, motif pris de l'existence d'un rapport d'expertise judiciaire[Jurisprudences 30].

Articles détaillés :Procédures relatives au bail commercial,Valeur locative des locaux commerciaux etIndemnité d'éviction dans le bail commercial.

Exception de nullité

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Procédures relatives au bail commercial.

Exploitation

[modifier |modifier le code]

Le statut des baux commerciaux n’est pas applicable en l’absence de l’une des conditions essentielles de l’existence du droit au renouvellement, et tel est le cas dans l’hypothèse où aucunfonds de commerce n’est exploité pendant le délai de trois ans précédant le congé.

À titre d'exemples

  • l’activité réelle et effective exercée dans les lieux par le locataire principal étant de nature civile dès lors qu’elle sous-loue tous les locaux de la galerie et qu’elle n’a jamais exploité une autre activité dans les trois années précédant la date du congé, le bailleur est fondé de lui dénier[note 27] tout droit au renouvellement et tout paiement d’une indemnité d’éviction[Jurisprudences 31] ;
  • l’absence depersonnalité morale d’unesociété en participation créée avec un tiers entraine qu’elle n’a d’existence juridique que dans les rapports entre associés ; en conséquence, le locataire, qui exerce personnellement son activité, ce qui ressort de l’ensemble des bulletins de paie des salariés établis en son nom, ainsi que de l’attestation de l’expert-comptable, confirmant qu’il a déclaré à l’administration fiscale une somme au titre des recettes réalisées, s’est conformé aux prescriptions du commandement, la résiliation du bail pour défaut d’exploitation ne saurait être acquise[Jurisprudences 32].

Extension conventionnelle

[modifier |modifier le code]

La volonté des parties, par une clause expresse dans le corps de l'acte, permet de satisfairehic et nunc, à l'ensemble des conditions légalement exigées ; on parle alors d'extension conventionnelle. Toutefois, il n'est pas possible de déroger à un régime obligatoire, tel que prescrit pour les baux d'habitation, lesbaux ruraux ou les biens relevant du domaine public.

Expropriation

[modifier |modifier le code]

L’ordonnance d’expropriation éteint tous lesdroits réels personnels existants sur le bien exproprié, et e entraîne larésiliation du bail commercial. Le preneur doit alors verser au bailleur uneindemnité d’occupation jusqu’à son départ effectif, et en contrepartie, la collectivité expropriante indemnise le locataire selon le préjudice subi.

Extensions légales

[modifier |modifier le code]

Le texte est rigoureux sur les conditions légales mais il existe une série d'exceptions, savoir, lesétablissements d'enseignement, les régies communales, les entreprises et établissements publics à caractère industriel et commercial, les locataires de collectivités publiques louant des biens dépendant de leur domaine privé, les sociétés coopératives à forme ou objet commercial, les sociétés coopératives de crédit, lescaisses d'épargne et de prévoyance, les artistes admis à cotiser à la caisse de sécurité sociale dela Maison des artistes et reconnus auteurs d'œuvres graphiques et plastiques, et enfin, les groupements d'intérêt économique (ayant un objet commercial).

Chaque exception obéit elle-même à des règles propres à son organisation ;à titre d'exemple : pour l'établissement d'enseignement, il doit s'agir d'un véritable fonds d'enseignement reposant sur unepédagogie organisée et mettant en œuvre une réelle organisation d'enseignement.

Extracteur de fumées

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Obligations du bailleur dans le bail commercial.

État des lieux

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Obligations du bailleur dans le bail commercial.

Fonctionnaire

[modifier |modifier le code]

Lefonctionnaire, en principe, ne peut bénéficier de la protection statutaire, mais la loi du a apporté une autre atténuation au principe du non-cumul des activités puisque les fonctionnaires à temps partiel peuvent sous certaines conditions exercer une activité complémentaire[21].

Fonds de commerce

[modifier |modifier le code]

L’existence d’unfonds de commerce est une des conditions d’application du Statut : la clientèle étant l’élément indispensable qui caractérise un fonds. De plus, le preneur qui exploite ledit fonds doit en être le propriétaire ce qui exclut lelocataire-gérant du bénéfice du Statut.

Force majeure

[modifier |modifier le code]

Relativement à l'épidémie deCovid19, laforce majeure ne peut être invoquée comme motif de non-paiement des loyers. En effet, la condition d’extériorité n’est pas remplie puisque le débiteur n’est pas à l’origine de l’épidémie. Il en est de même pour la condition d’imprévisibilité dès lors que la conclusion du contrat est antérieure à la survenance de l’épidémie, les parties ne pouvaient la prévoir dans ses effets actuels[22]. Seul le critère d’irrésistibilité pourrait poser question mais l'article1218 Code civil précise :

« Il y a force majeure en matière contractuelle lorsqu'un événement échappant au contrôle du débiteur, qui ne pouvait être raisonnablement prévu lors de la conclusion du contrat et dont les effets ne peuvent être évités par des mesures appropriées, empêche l'exécution de son obligation par le débiteur.Si l'empêchement est temporaire, l'exécution de l'obligation est suspendue à moins que le retard qui en résulterait ne justifie la résolution du contrat. Si l'empêchement est définitif, le contrat est résolu de plein droit et les parties sont libérées de leurs obligations dans les conditions prévues aux articles 1351 et 1351-1. »

Franchise

[modifier |modifier le code]

Lefranchisé (de même pour unconcessionnaire) qui exploite son activité dans des locaux dont il est locataire dispose d'une clientèle propre ce qui le rend propriétaire d'unfonds de commerce et lui permet ainsi de bénéficier du statut des baux commerciaux.

Garantie solidaire

[modifier |modifier le code]
Articles détaillés :Obligations du bailleur dans le bail commercial etObligations du preneur dans le bail commercial.

Groupements d'intérêt économique

[modifier |modifier le code]

Le législateur est intervenu pour accorder à cegroupement d'intérêt économique le bénéfice du statut, lorsque son objet est commercial.

Immatriculation

[modifier |modifier le code]

L'immatriculation du locataire auregistre du commerce ou aurépertoire des métiers, puis l'inscription des locaux dans lesquels est exploité unfonds de commerce ou une entreprise artisanale, est une conditionsine qua non, du bénéfice du statut des baux commerciaux. Le bénéfice du statut des baux commerciaux est subordonné à la condition d'immatriculation de l'établissement loué laquelle condition s'apprécie à la date de délivrance du congé[Jurisprudences 33].

Immeubles à construire

[modifier |modifier le code]

Pour la question des immeubles à construire, il faut distinguer les deux périodes, celle avant l'achèvement et celle après, qui seule bénéficiera du statut protecteur ; sauf extension conventionnelle par la signature d'un B.E.F.A[note 28].

Indemnités d'occupation

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Obligations du preneur dans le bail commercial.

Indivision

[modifier |modifier le code]

Pour la conclusion du bail, et sonrenouvellement, une volonté de décision à l'unanimité[note 29] des indivisaires est la règle[Jurisprudences 34],[Jurisprudences 35]. En effet, l'unanimité des indivisaires est requise pour tous les actes qui ne relèvent pas de l'exploitation normale des biens indivis.

L'indivision n'ayant pas depersonnalité juridique, tout acte fait en son seul nom, sans désignation de chacun des indivisaires, sera atteint denullité.

L'article815-2 du Code civil dispose que :« Tout indivisaire peut prendre les mesures nécessaires à la conservation des biens indivis même si elles ne présentent pas un caractère d'urgence. »

À titre d'exemples

  • il est constant que le commandement de payer visant laclause résolutoire prévue au contrat de bail commercial constitue un acte conservatoire que tout indivisaire peut accomplir seul ;
  • de même l'action engagée tendant à l'expulsion d'occupants sans droit ni titre et au paiement d'une indemnité d'occupation qui a pour objet la conservation des droits des indivisaires entre dans la catégorie des actes conservatoires que tout indivisaire peut accomplir seul.

Installation classée

[modifier |modifier le code]

Lorsqu’une installation classée soumise à déclaration administrative (ICPE) est mise à l’arrêt définitif, son exploitant doit placer le site dans un état tel qu’il ne puisse pas porter atteinte aux intérêts généraux que la loi sur les installations classées a pour mission de préserver, notamment la santé, la sécurité, l’environnement[23].

Articles détaillés :Obligations du preneur dans le bail commercial etObligations du bailleur dans le bail commercial.

Intérêts légaux

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Procédures relatives au bail commercial.

Locaux

[modifier |modifier le code]

Local principal

[modifier |modifier le code]

En application de l'articleL145-1 du code de commerce, le statut s'appliquera aux baux des immeubles ou locaux dans lesquels un fonds est exploité, ainsi qu'aux baux de locaux ou d'immeubles accessoires à l'exploitation d'un fonds. Lelocal doit présenter des caractères de stabilité et de permanence (critère lié à l'exploitation) plus que de fixité ou de solidité (critère lié au bâti) ; cette notion évolue avec la jurisprudence mais sous le contrôle de laCour de cassation.

À titre d'exemples

  • le bailleur est responsable de l'inondation du local qu'il loue sauf si le bail contient une clause dérogatoire, si la cause est imputable à un tiers ou à laforce majeure[note 30] ;
  • compte tenu de la situation des lieux en sous-sol[note 31], imbriqués en partie, dès la conclusion du bail, « par emprise du local commercial », de l'absence de fenêtre et de la présence d'uncompteur électrique commun au local commercial, le local litigieux ne pouvait qu'être réservé au logement du personnel et au rangement des skis de la clientèle, et ainsi caractériser le fait qu'il soit indispensable à l'exploitation dufonds de commerce[Jurisprudences 36]

Local accessoire

[modifier |modifier le code]

À titre d'exemple :

  • l'aménagement d'une cuisine dans le sous-sol de l'immeuble, dont la tolérance du syndicat en sa qualité de bailleur quant à une telle utilisation des caves ne légitime pas un tel usage, permet de déduire que seul un usage de caves doit être pris en considération pour déterminer si la privation du sous-sol est de nature à compromettre l'exploitation du fonds de commerce[Jurisprudences 37].

Loyers, charges et taxes

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Obligations du preneur dans le bail commercial.

Mandat

[modifier |modifier le code]

Pour la conclusion du bail commercial, et en application de l'article1988 du Code civil, il faut un mandat écrit et spécial, qui ne peut être rédigé en termes généraux. En effet, le bail commercial, en considération du droit aurenouvellement, est analysé par la jurisprudence comme un acte de disposition[Jurisprudences 38].

Mandat d'intérêt commun

[modifier |modifier le code]

Le mandat d'intérêt commun résulte de l'article1592 du Code civil, texte visant la vente, dont le bénéfice a été étendu par la jurisprudence au bail commercial. Il se distingue de l'arbitrage puisque l'expert qui a été désigné par les parties dans lecontrat de bail n'a pas vocation à régler un litige déjà né, mais de fixer à la place des parties un élément substantiel de leur accord, tel que le montant de l'indemnité d'éviction, ou leprix du loyer renouvelé[Jurisprudences 39].

Le mandataire n'est pas contraint aux règles prescrites en matière d'expertise, et notamment sur le respect duprincipe du contradictoire.

L'évaluation réalisée par le mandataire, eu égard au principe de laforce obligatoire des contrats, s'impose aux parties, sauf erreur grossière[note 32],[Jurisprudences 40].

Mémoire préalable

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Procédure en fixation de valeur locative.

Monovalence

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Valeur locative des locaux commerciaux.

Nationalité

[modifier |modifier le code]

Depuis la loi Macron du qui suit la décision rendue par la cour de cassation[Jurisprudences 41], la nationalité ne constitue plus une condition pour bénéficier du droit statutaire. L'ancien article L.145-13 du code de commerce qui concernait cette règle n'existe plus ; de surcroit, la numérotation des articles va directement de l'article L.145-12 à l'article L.145-14 afin de mieux marquer l'indignité de cet ancien texte[24].

Normes sanitaires

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Obligations du bailleur dans le bail commercial.

Nue-propriété

[modifier |modifier le code]

Les règles qui régissent le bail commercial en matière denue-propriété résultent de l'application de l'article595 alinéa 4 du Code civil dont les termes sont :« L'usufruitier ne peut, sans le concours du nu-propriétaire, donner à bail un fonds rural ou un immeuble à usage commercial, industriel ou artisanal. A défaut d'accord du nu-propriétaire, l'usufruitier peut être autorisé par justice à passer seul cet acte. »

Le nu-propriétaire peut demander l'annulation du bail consenti irrégulièrement par l'usufruitier ; en application de l'article2224 du Code civil, cette action en nullité doit être intentée dans un délai de cinq ans à compter de la connaissance par le nu-propriétaire de l'existence du bail[note 33].

Ordre public

[modifier |modifier le code]

Le bail commercial s’exerce sous l’égide d’un ordre public impératif (sauf renonciation) qui limite donc la liberté contractuelle.

À titre d'exemples : les parties ne peuvent pas déroger :

  • à la durée du bail initial : articleL145-4 du code de commerce ;
  • au droit du renouvellement du bail : articleL145-8 du code de commerce ;
  • à la durée du bail renouvelé : articleL145-12 du code de commerce ;
  • à l'établissement d'un état des lieux au moment de la prise de possession des locaux et lors de leur restitution : articleL145-40-1 du code de commerce.

Option (Droit d')

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Renouvellement et non-renouvellement du bail commercial.

Pas de porte ou droit d’entrée

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Obligations du preneur dans le bail commercial.

Pourparlers

[modifier |modifier le code]

Le principe, comme toutcontrat à titre onéreux, fonctionne selon les règles de la rencontre des volontés par unepollicitation (offre) suivie d'uneacceptation.

La proposition de contracter ne constitue une offre que si elle indique les éléments essentiels du contrat[Jurisprudences 42] et ce conformément à l'article1114 du Code civil dont les termes sont :« L'offre, faite à personne déterminée ou indéterminée, comprend les éléments essentiels du contrat envisagé et exprime la volonté de son auteur d'être lié en cas d'acceptation. A défaut, il y a seulement invitation à entrer en négociation. » Faute des éléments essentiels, tels que formulés par l'article1709 du Code civil mais aussi par la volonté des parties qui ont pu intégrer dans l'offre une condition déterminante de leur consentement, il s'agit d'une simple invitation à entrer en pourparlers[Jurisprudences 43].

À titre d'exemples

  • lorsque les termes employés par les parties dans des lettres échangées n'établissent pas une rencontre de volontés sur les conditions essentielles du bail, mais se situent au stade depourparlers préalables et que les paiements invoqués revêtent un caractèreéquivoque, lapreuve d'un commencement d'exécution d'un nouveau contrat n'est pas rapportée[Jurisprudences 44] ;
  • la liberté de mettre un terme à des pourparlers précontractuels ne doit pas être fautive, le motif de rupture doit être légitime et justifié par un comportement debonne foi ; ainsi, le fait de ne pas mentionner un désaccord sur les conditions du bail et d'invoquer des contingences internes liées aux investissements nécessaires et à l'absence de visibilité de l'évolution du quartier, n'est pas constitutif d'unefaute[Jurisprudences 45].

La rupture brutale des pourparlers peut donner à une action en responsabilité sauf existence d'un motif légitime[Jurisprudences 46],[note 34].

Préférence du preneur (Droit de)

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Obligations du bailleur dans le bail commercial.

Prêt à usage

[modifier |modifier le code]

Le contrat de bail se distingue d’un prêt à usage par son caractère onéreux impliquant une contrepartie à l’occupation des lieux, soit par le paiement d’un loyer, soit sous la forme d’avantages en nature au bénéfice du bailleur. La question se pose toujours de la distinction duprêt à usage et du contrat de location.

Il résulte de la jurisprudence de laCour de cassation que la qualification de bail doit être retenue dès lors que l'occupation a été consentie en contrepartie d'un loyer en nature consistant en l'exécution de travaux importants, à la différence du prêt qui est essentiellement gratuit[Jurisprudences 47]. S’agissant d’un contrat à titre onéreux, une convention qui ne comporterait pas la stipulation d’une contrepartie réelle et déterminée ne pourrait être qualifiée de bail.

Profession libérale

[modifier |modifier le code]

Lesprofessions libérales exercent une activité qui n'est ni commerciale, ni artisanale, ni industrielle, ni agricole, et qui entre dans le domaine des professions réglementées, ou non réglementées[25].

Telle est la définition donnée par la loino 2012-387 du[26] relative à la simplification du droit et à l'allégement des démarches administratives :« Les professions libérales groupent les personnes exerçant à titre habituel, de manière indépendante et sous leur responsabilité, une activité de nature généralement civile ayant pour objet d'assurer, dans l'intérêt du client ou du public, des prestations principalement intellectuelles, techniques ou de soins mises en œuvre au moyen de qualifications professionnelles appropriées et dans le respect de principes éthiques ou d'une déontologie professionnelle, sans préjudice des dispositions législatives applicables aux autres formes de travail indépendant »[27].

Article détaillé :Destination et déspécialisation dans le bail commercial.

Promesse de bail

[modifier |modifier le code]

Ainsi, le bail peut être précédé d'unepromesse unilatérale ousynallagmatique. La promesse de bail doit être analysée comme lapromesse de vente,mais elle doit toutefois être distinguée de l'offre de bail et de la promesse derenouvellement.

À titre d'exemples

  • ne peut être considérée comme un bail, la promesse qui renvoie à une rédaction ultérieure pour l'établissement des charges et des conditions[Jurisprudences 48] ;
  • la promesse de bail ne vaut bail que lorsqu'il y a accord sur éléments substantiels, la chose et le prix[Jurisprudences 49] ;
  • un acte désigné comme étant engagement de réservation, par lequel lepollicitant offre au bénéficiaire la réservation d'un local, ne peut être analysé comme une promesse de bail, puisque n'y est pas mentionnée la durée, élément substantiel du bail[Jurisprudences 50].

La promesse unilatérale ne vaut pas bail sauf à la levée de l'option alors que l'acceptation d'une offre de bail vaut bail.

Quittance

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Obligations du bailleur dans le bail commercial.

Règlement intérieur

[modifier |modifier le code]

Le règlement intérieur est un élément du contrat de location. Il est une condition expresse de la location consentie. En cas de non-respect du règlement intérieur, le bailleur se réserve le droit de demander larésiliation du bail.

Ces prescriptions, édictées dans l’intérêt commun, ont pour objet essentiel la bonne tenue de l’immeuble et le respect des règles d’usage, de bienséance, d’hygiène et de sécurité qui s’imposent à toute vie en collectivité.

Remise des clefs

[modifier |modifier le code]

Vu l'article1737 du Code civil, le bail cesse de plein droit à l'expiration du terme fixé, lorsqu'il a été fait par écrit, sans qu'il soit nécessaire de donner congé. Toutefois, seule la remise effective des clefs au bailleur en personne ou à un mandataire dûment habilité à les recevoir, permet de formaliser la restitution définitive des lieux loués[Jurisprudences 51].

Renonciation

[modifier |modifier le code]

Pour la doctrine, et selonPhilippe Malaurie, la renonciation à un droit d'ordre public est valable lorsqu'elle est éclairée, faite en pleine connaissance de cause et de manière non équivoque, consentie sans fraude, et qu'elle porte sur un droit acquis[28].

Pour la jurisprudence, malgré l'Ordre public du statut, la théorie de la renonciation trouve de nombreuses applications en la matière ; toutefois, elle doit résulter d'actes non équivoques marquant de façon certaine l'intention de renoncer.

À titre d'exemples

  • la renonciation ne peut se déduire de la délivrance pendant un certain temps de quittances de loyers ;
  • la renonciation à unecondition suspensive, qui a été stipulée dans l'intérêt d'une partie, doit intervenir avant l'expiration du délai de réalisation de cette condition ; à défaut, la promesse de bail commercial est atteinte decaducité[Jurisprudences 52].
  • la succession de baux dérogatoires, malgré la clause de renonciation est contraire à l'ordre public de l'article L.145-5 Code de commerce[Jurisprudences 4].

Repentir (droit de)

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Renouvellement et non-renouvellement du bail commercial.

Rétractation (droit de)

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Renouvellement et non-renouvellement du bail commercial.

Résidence hôtelière

[modifier |modifier le code]

Lorsque les lieux loués sont destinés à une activité derésidence hôtelière consistant à mettre à disposition de la clientèle outre un hébergement, des prestations de services telles qu’énumérés au bail comme définies par l’article 261 D 4° du code général des impôts, la sous-location étant l’objet même de l’activité du locataire, le bailleur n’a pas à être appelé à concourir aux actes de sous location[Jurisprudences 53],[Jurisprudences 54].

Retraite

[modifier |modifier le code]

Toute clause d'agrément est contraire aux dispositions d'ordre public de la cession de bail en cas dedépart à la retraite du locataire[Jurisprudences 55].

Sociétés

[modifier |modifier le code]

Seule une annexe auxstatuts listant tous les engagements passés pour le compte de la société en formation, ou un mandat figurant dans un acte séparé ou encore une assemblée générale décidant après l'immatriculation de la société de reprendre les actes passés au cours de la période de formation de la société, peuvent être invoqués pour satisfaire à la ratification du bail commercial conclu par le gérant d'une société en cours de formation ; ne peuvent donc ratifier, un comportement procédural constant et non équivoque, en qualité de preneur, ou une participation à la transaction avec le bailleur[Jurisprudences 56].

Sociétés coopératives

[modifier |modifier le code]

Les sociétéscoopératives ayant la forme commerciale ou un objet commercial et les sociétés coopératives de crédit bénéficient du statut des baux commerciaux.

Substitution de garanties

[modifier |modifier le code]

La loi Macronno 2014-626 du a élargi le champ d'application de la substitution de garantie, mais aussi clarifié la rédaction de l'article L.145-16 al. 3 du code de commerce qui distingue maintenant lacession (ou l'apport du fonds) de celui des opérations de restructuration de la société locataire qui emportent transmission dudroit au bail.

Le texte fait une référence expresse à une saisine du tribunal[29].

Article détaillé :Procédures relatives au bail commercial.

Taux d'effort

[modifier |modifier le code]

Le taux d’effort est un rapport entre l'ensemble des loyers et charges rapportés au chiffres d’affaires ; de manière plus précise, ledit taux est un ratio correspondant au rapport entre le total des coûts immobiliers liés à l'activité commerciale (loyer, impôts, charges, grosses réparations transférées sur le preneur) et le chiffre d'affaires réel ou prévisionnel. L’évaluation du loyer admissible passe par plusieurs ratios permettant de déterminer le taux d’effort théorique pouvant être supporté par l’exploitation.

En pratique, le taux d’effort moyen se situe aux alentours de 15 %, voire plus selon les secteurs de forte rentabilité. Il est moins élevé pour les métiers de bouche (5 à 6 %) et la boulangerie (4 à 5 %). En revanche, dans l’hôtellerie, il peut s’élever à 10 à 20 % en fonction des prestations proposées et la catégorie de l’établissement, de même pour les activités portuaires (ports de stationnement ou ports à flots), les golfs.

À titre d'exemples

Article détaillé :Valeur locative des locaux commerciaux.

Taxe d'enlèvement des ordures ménagères

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Obligations du preneur dans le bail commercial.

Terrains nus

[modifier |modifier le code]

Cette définition légale de l'immeuble ou local, exclut du bénéfice du statut, par principe, lesterrains nus et ne concerne que les seuls bâtiments incorporés au sol ; toutefois, le bail de terrain nu bénéficiera du statut lorsque y seront édifiées des constructions, avant ou en cours de bail, avec le consentement du bailleur et qu'unfonds sera exploité dans le bâtiment en cause.

À titre d'exemples

  • la baraque mobile de type « Algeco » installée sur le terrain, qui ne comportait aucune fondation et dont l'implantation n'avait nécessité qu'une simple autorisation de travaux exemptée depermis de construire, ne constituait pas une construction au sens de l'articleL145-1 du code de commerce ; d'autant qu'il ne pouvait être justifié d'une autorisation expresse du propriétaire pour son installation, ni même d'unetolérance[Jurisprudences 57].

Transfert universel de patrimoine

[modifier |modifier le code]

Par un nouveau dispositif appelé « transfert universel du patrimoine professionnel » (C. com., art. L. 526-27 à L. 526-31), l’entrepreneur individuel peut céder l’intégralité de son patrimoine professionnel, qui est susceptible d’être composé d’un fonds de commerce ou d’un droit au bail commercial.

Travail à domicile

[modifier |modifier le code]

En application de l'article 631-7-2 code de la construction et de l’habitation, dès lors qu'aucune stipulation contractuelle prévue dans le bail ou lerèglement de copropriété ne s'y oppose, le maire a le pouvoir autoriser, dans une partie d'un local d'habitation utilisé par le demandeur comme sa résidence principale, l'exercice d'une activité professionnelle, y compris commerciale, à condition qu'elle n'engendre ni nuisance, ni danger pour le voisinage et qu'elle ne conduise à aucun désordre pour le bâti ; Le bail d'habitation de cette résidence principale n'est pas soumis aux dispositions du chapitre V du titre IV du livre Ier du code de commerce et ne peut être un élément constitutif dufonds de commerce.

Trouble commercial

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Indemnité d'éviction dans le bail commercial.

Usage (Affectation)

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Destination et déspécialisation dans le bail commercial.

Usufruit

[modifier |modifier le code]

Les règles qui régissent le bail commercial en matière d'usufruit résultent de l'application de l'article595 alinéa 4 du Code civil.

À titre d'exemples

  • l'usufruitier ne peut consentir à la société locataire, sans l'accord des nues-propriétaires, une réduction de la moitié du montant du loyer ; faute de cela, l'avenant au contrat de bail sera déclaré nul[Jurisprudences 58].

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes

[modifier |modifier le code]
  1. Seule l'expérience te fait comprendre tout le poids de ce travail; frontispice du dictionnaireForcellini; cette image montre un homme apparemment triste qui travaille.
  2. « expertus - Dictionnaire Gaffiot français-latin - Page 630 », surlexilogos.com(consulté le)
  3. le preneur est undétenteur
  4. L’obligation ne s’applique que pour les bâtiments (parties de bâtiments ou ensemble de bâtiments situés sur une même unité foncière ou sur un même site) hébergeant exclusivement ou partiellement des activités tertiairessur une surface de plancher cumulée égale ou supérieure à 1.000 m².
  5. Ce code prévoit également que cette autorisation, délivrée par le maire de la commune dans laquelle est situé l’immeuble, peut être subordonnée à une compensation sous la forme de la transformation concomitante en habitation de locaux ayant un autre usage.
  6. Cela constitue une raison impérieuse d’intérêt général justifiant une telle réglementation.
  7. Ce dernier ayant justifié qu'un local situé à proximité était loué pour un loyer mensuel de 3.780 euros, alors que celui fixé pour son locataire est de 480 euros. Il s'agit ici d'une perte de chance de percevoir un loyer supérieur.
  8. ceci se déduit de la lecture « a contrario » de l’alinéa1er de l’art L.145-5 code de commerce
  9. Ce bail pouvant être soumis au statut des baux commerciaux dès sa conclusion.
  10. puisque la durée du bail statutaire est de 9 années minimum ; ce qui exclut la possibilité d'un bail dérogatoire verbal
  11. date de souscription du contrat edf, eau… ou simples témoignages
  12. ici les déclarations des autres locataires de l'immeuble
  13. La commune avait saisi le juge des référés en inopposabilité de ces baux et en expulsion des occupants.
  14. Contrairement aux activités libérales et immobilières qui sont civiles.
  15. Cette modalité locative est appréciée des professions libérales qui souhaitent le plus souvent opter pour un régime d'une meilleure flexibilité.
  16. Notion qui recouvre non seulement les activités administratives, mais également tous les locaux affectés à la réception de la clientèle, dès lors qu'ils ne servent ni au dépôt, ni à la livraison de marchandises
  17. article L.145-16 al 1 code de commerce
  18. En vertu d'une jurisprudence constante, le juge peut autoriser le vendeur du fonds de commerce à passer outre au refus du bailleur, s'il est abusif ou sans motif légitime.
  19. L'autorisation écrite et préalable du bailleur, ou le versement d'une indemnité, constituent des prescriptions à respecter.
  20. Notes de jurisprudence sous l'article L.145-16 du Code de Commerce, Code des Baux 2008, LITEC - Lexis Nexis,6e édition
  21. Sous réserve, et en vertu de l’article 1304-3 du même code, que celui qui avait intérêt à la condition n’en ait pas empêché l’accomplissement.
  22. Article L.621-2 du code de commerce ; Ce texte étant rendu applicable au redressement judiciaire par l'article L.631-7 et à la liquidation judiciaire par l'article L.641-1 du même code.
  23. La requalification faite par les juges repose sur une analyse de l'intention au moment de la conclusion du contrat mais aussi de la cause ; la rédaction d'un préambule ouincipit s'impose donc pour définir laprécarité de l'occupation.
  24. Réponse ministérielle n° 22245 : JO Sénat 27 janvier 2022, p. 472
  25. L'occupation du domaine public peut faire l'objet de deux types de convention : soit un bail emphytéotique administratif, soit une autorisation d'occupation du domaine public.
  26. Vu les articles 15, 16 et 132 du code de procédure civile.
  27. Peu importe que cette situation ait été antérieurement connue du propriétaire.
  28. Bail en l'état futur d'achèvement
  29. Exception faite du refus qui met en péril l'indivision.
  30. Celle-ci se caractérisant par trois conditions cumulatives : imprévisibilité, irrésistibilité et extériorité.
  31. de typesouplex.
  32. Cette notion ne fait l'objet d'aucune définition légale.
  33. Sur la question de la connaissance, les termes sont : "à compter du jour où le titulaire d'un droit a connu ou aurait dû connaître les faits lui permettant de l'exercer".
  34. Il s'agissait d'une action en réparation du préjudice consécutif à la rupture de négociations menées en vue de la conclusion d'un bail commercial.

Références

[modifier |modifier le code]
  1. « Décretno 2014-1317 du 3 novembre 2014 relatif au bail commercial », surlegifrance.gouv.fr(consulté le).
  2. « Réforme de la Justice : comment saisir le tribunal en 2020 ? », surpap.fr(consulté le).
  3. Article L.145-15 code de commerce
  4. Il ne s'agit pas du local secondaire mais de celui qui constitue l'accessoire indispensable à l'exploitation dufonds de commerce.
  5. « Ordonnance du 10 février 2016 », surlegifrance.gouv.fr
  6. « L'acte d'avocat : mode d'emploi », surConseil national des barreaux,(consulté le)
  7. « plateforme OPERAT – ADEME », suroperat.ademe.fr(consulté le)
  8. « 111/2020 : 22 septembre 2020 - Arrêt de la Cour de justice dans les affaires jointes C-724/18,C-727/18 », surEspace actualités - European Commission,(consulté le)
  9. Cour d'appel d'Aix-en-Provence, 21 novembre 2013no 2013/ 384
  10. Code général des impôts, annexe 3 - Article 98 A(lire en ligne)
  11. Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, « Repenser les zones d’activités pour redynamiser les territoires », guide pratique Intercommunalités de France / Banque des Territoires, mai 2024.
  12. CEREMA / Ministère de la Transition écologique, « Sobriété foncière dans les zones d’activités – leviers d’action », 2022.
  13. « Le Contrat de Fortage », surfoncier-valorisation.fr,(consulté le)
  14. « Le coworking, un nouveau modèle d'organisation du travail adapté aux professions libérales ? », surlppl.fr(consulté le)
  15. « Domiciliation d'une entreprise - professionnels », surservice-public.fr(consulté le)
  16. Aurore Gayte, « Des nuisances et pas d’autorisation : des dark stores seraient installés illégalement à Paris », surnumerama.com,(consulté le)
  17. Réponse ministérielleno 34080, JO ANQ, 28 juillet 1980,p. 5229
  18. Code de commerce - Article R123-168(lire en ligne)
  19. « Déclaration de cession d'un fonds de commerce, d'un fonds artisanal ou d'un bail commercial, soumis au droit de préemption », surservice-public.fr(consulté le)
  20. « Demande d'autorisation préalable pour l'installation d'un dispositif ou matériel supportant de la publicité, une enseigne ou une pré-enseigne », surservice-public.fr(consulté le)
  21. LOIno 2009-972 du 3 août 2009 relative à la mobilité et aux parcours professionnels dans la fonction publique,(lire en ligne)
  22. « Contrats et coronavirus : un cas de force majeure ? Ça dépend… - Contrat - Responsabilité », surdalloz-actualite.fr(consulté le)
  23. Articles L.511-1 et L.512-12-1 code de l'environnement
  24. « Projet de loi relatif à l'artisanat, au commerce et aux très petites entreprises », sursenat.fr(consulté le)
  25. « Professions libérales », surentreprises.gouv.fr(consulté le)
  26. LOIno 2012-387 du 22 mars 2012 relative à la simplification du droit et à l'allégement des démarches administratives,(lire en ligne)
  27. LOIno 2012-387 du 22 mars 2012 relative à la simplification du droit et à l'allégement des démarches administratives - Article 29,(lire en ligne)
  28. Malaurie Philippe,Les Obligations, Répertoire Defrenois,, p. 652
  29. Code de commerce - Article L145-16(lire en ligne)

Jurisprudences de la Cour de cassation et du Conseil d'état (Arrêts publiés et inédits)

[modifier |modifier le code]
  1. Texte intégral, Analyse(lire en ligne)
  2. Texte intégral(lire en ligne)
  3. Cour de cassation, 23 mars 2011, 10-30495(lire en ligne)
  4. a etbTexte intégral(lire en ligne)
  5. Cour de cassation, 25 octobre 2018, 17-26126(lire en ligne)
  6. Cour de cassation, 29 avril 2009, 08-10944(lire en ligne)
  7. Cour de cassation, 5 avril 2018, 17-10610(lire en ligne)
  8. Cour de cassation, 7 novembre 1990, 89-12065(lire en ligne)
  9. Cour de Cassation, 6 novembre 2001, 00-13767(lire en ligne)
  10. Cour de cassation 3e civ. 23 juin 2016 Pourvoi 14-15.307
  11. Cour de Cassation, 18 juillet 1977, 76-11043(lire en ligne)
  12. Cour de Cassation, 22 janvier 1970, 68-14155(lire en ligne)
  13. Cour de cassation, 4 mars 2008, 07-15522(lire en ligne)
  14. Cour de Cassation, 7 juin 1990, 89-12122(lire en ligne)
  15. Cour de cassation, 13 décembre 2018, 17-28058(lire en ligne)
  16. Cour de cassation 15 mai 2019, 18-14974(lire en ligne)
  17. Cour de Cassation, 7 mars 2001, 99-16396(lire en ligne)
  18. Cour de Cassation, 6 avril 1976, 74-13770(lire en ligne)
  19. Cour de Cassation, 25 février 1976, 75-10613,(lire en ligne)
  20. Cour de cassation, 5 avril 2018, 17-14882(lire en ligne)
  21. Cour de cassation, 9 mai 2019, 18-14540(lire en ligne)
  22. Cour de cassation, 16 janvier 2019, 17-20725(lire en ligne)
  23. Cour de Cassation, 25 mai 1977, 76-10226(lire en ligne)
  24. Cour de cassation,14 novembre 2019, 18-21297(lire en ligne)
  25. Cour de cassation, 26 mars 2020, 19-12015(lire en ligne)
  26. Conseil d’État 27 avril 2021 n°441652
  27. Cour de cassation,10 mars 2010, 09-12714(lire en ligne)
  28. Cour de cassation, 19 décembre 2012, 11-10372(lire en ligne)
  29. Cour de Cassation, 20 avril 2005, 03-18390(lire en ligne)
  30. Cour de cassation, 11 avril 2019, 18-17322(lire en ligne)
  31. Cour de cassation, 28 janvier 2016, 14-18628(lire en ligne)
  32. Cour de cassation, 24 janvier 2019, 17-27383(lire en ligne)
  33. Cour de cassation, 8 septembre 2016, 15-17879(lire en ligne)
  34. Cour de cassation, 18 avril 1985, 84-10083(lire en ligne)
  35. Cour de cassation, 3 mars 2009, 08-11278(lire en ligne)
  36. Cour de cassation, 15 février 2018, 16-19522(lire en ligne)
  37. Cour de cassation, 28 mai 2020, 19-13381(lire en ligne)
  38. Cour de Cassation, 17 mai 1993, 91-20112(lire en ligne)
  39. Cour de Cassation, 4 mars 1998, 96-16671(lire en ligne)
  40. Cour de Cassation, 4 novembre 1987, 86-10027(lire en ligne)
  41. Cour de cassation, 9 novembre 2011, 10-30291(lire en ligne)
  42. Cour de Cassation, 5 décembre 2001, 00-14294(lire en ligne)
  43. Cour de Cassation, 24 novembre 1998, 95-21074(lire en ligne)
  44. Cour de cassation, 5 avril 2018, 17-14668(lire en ligne)
  45. Cour de cassation, 25 octobre 2018, 17-24024(lire en ligne)
  46. Cour de cassation, 25 octobre 2018, 17-24024(lire en ligne)
  47. https://www.legifrance.gouv.fr/juri/id/JURITEXT000045904819?init=true&page=1&query=21-15822&searchField=ALL&tab_selection=all
  48. Cour de Cassation, 10 mai 1977, 75-12020(lire en ligne)
  49. Cour de Cassation, 28 mai 1997, 95-17953(lire en ligne)
  50. Cour de cassation, 9 juin 2009, 08-15888(lire en ligne)
  51. Cour de cassation, 5 mars 2020, 19-10398(lire en ligne)
  52. Cour de cassation, 9 juin 2009, 07-15421(lire en ligne)
  53. Cour de cassation, 15 avril 2015, 14-15976(lire en ligne)
  54. Cour de cassation, 9 juin 2009, 07-15421(lire en ligne)
  55. Cour de cassation, 5 avril 2018, 17-14882(lire en ligne)
  56. Cour de cassation, 20 février 2019, 17-14242(lire en ligne)
  57. Cour de cassation, 22 mars 2018, 15-15901(lire en ligne)
  58. Cour de cassation, 14 mars 2019, 17-27560(lire en ligne)

Voir aussi

[modifier |modifier le code]
Unecatégorie est consacrée à ce sujet :Bail commercial en droit français.

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Bail_commercial_en_droit_français&oldid=230899944 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp