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Baidaphon

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Baidaphon
Données clés
Fondation1906
Disparition?
FondateurFamille Baïda
StatutDisparu
GenreMusique arabe
Pays d'origineLiban
SiègeBerlin

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Baidaphon ouBaïdaphone est un ancienlabel discographique fondé àBerlin au début duXXe siècle par des membres de la famillelibanaise Baïda.

Collaborant avec les compagnies de disquesallemandes Lyrophon puisCarl Lindström (en), il enregistre des artistes originaires dumonde arabe et connaît le succès dans lesannées 1920 et1930.

Histoire

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En1906[1], le label est fondé par des membres de la famille Baïda répartis entreBeyrouth etBerlin — Pierre, Farajallah, Gabriel, Michel et Spiridon[2] — dans le but initial de diffuser les chansons de Farajallah[1]. Une collaboration est entamée avec la compagnie de disquesallemande Lyrophon et les disques sont pressés sous la marque« Baida Record », enregistrée le[2].

Avec la reprise de Lyrophon par la sociétéCarl Lindström (en), la marque« Baidaphon » est enregistrée le[2] et sonlogo, unegazelle bondissante, le de la même année[2]. Après laPremière Guerre mondiale, la société se maintient sous la direction de Michel, Pierre et Gabriel Baïda, alors que les disques sont désormais pressés par Carl Lindström[2].

Des missions d'enregistrement ont lieu dans divers pays —Algérie,Liban[3],Irak,Koweït ou encorepays du Golfe[4] — et des succursales sont ouvertes, notamment enÉgypte[5], en Irak[6], au Liban et enSyrie[5].

Baidaphon connaît le succès et son réseau s'étend dans lesannées 1920 à travers lemonde arabo-musulman[3].Armin Wegner témoigne que le label« a fourni à tout l'Orient des disques de chansons arabes [...] a recruté pour cela les meilleurs chanteurs et musiciens folkloriques des pays et a gagné en très peu de temps une fortune d'un million de dollars »[2]. Lavente par correspondance est également pratiquée à partir de Berlin[3], surtout à destination de ladiaspora arabe à travers le monde[7]. Cette diffusion croissante de lamusique arabe inquiète cependant les autoritésfrançaises qui y voient« un danger de propagation d'idéauxpanarabes etnationalistes »[6].

À la fin des années 1920, Baidaphon signe un contrat avecMohammed Abdel Wahab et produit une pochette spéciale pour ses disques[7]. À la mort de Pierre Baïda au début desannées 1930, le label se restructure et de nouveaux labels sont créés pour certains marchés, comme en Égypte où la succursale devient Cairophon à l'initiative d'Abdel Wahab[7] ou auYémen avec la création de Tahaphone[2]. Baidaphon poursuit son activité auLevant et enAfrique du Nord[3].

Après l'arrivée au pouvoir d'Adolf Hitler, les disques ne sont plus pressés en Allemagne, mais enFrance (Pathé), enSuisse et potentiellement dans d'autres pays[2].

La plupart des matrices du label auraient été détruites lors desbombardements touchant Berlin[6]. Une autre partie disparaît en1987 pendant laguerre du Liban[7].

Artistes

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Aldahre Kataâ Awsali par Mounira El-Mahdeya (Baidaphonno 23045).

Parmi les artistes qui ont enregistré des titres grâce à Baidaphon figurent notamment :

Alors que la majorité des artistes chantent enarabe, Baidaphon enregistre également des hymnesorthodoxes grecs, descompositions instrumentales turques et des chansons enarménien,assyrien,kurde,azéri ethébreu[9].

Références

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  1. a etb« L'Orient sonore : musiques oubliées, musiques vivantes »[PDF], suramar-foundation.org(consulté le),p. 8.
  2. abcdefg eth(de) « The German 78rpm Record Label Book »[PDF], surrecordingpioneers.com(consulté le).
  3. abc etd(en) « Baidaphon » (fiche label discographique), surDiscogs.
  4. « L'Orient sonore : musiques oubliées, musiques vivantes »[PDF], suramar-foundation.org(consulté le),p. 12.
  5. a etbBNF 13948546.
  6. abcdefg ethHadj Miliani, « Le cheikh et le phonographe »,Les Cahiers du CRASC,no 8,‎,p. 43-67(ISSN 1112-3451,lire en ligne, consulté le).
  7. abc etd(en) Hazem Jamjoum, « Arabic music record sleeves and what they can tell us », surblogs.bl.uk,(consulté le).
  8. ab etc(en) Hazem Jamjoum, « Beginnings: Arabic music in the 'Ezra Hakkāk and Emile Cohen Collection », surblogs.bl.uk,(consulté le).
  9. a etb(en) Clara Wenz, « Yom Yom Odeh: Towards the Biography of a Hebrew Baidaphon Record »,Yuval: Studies of the Jewish Music Research Centre,vol. XI,‎(ISSN 0084-439X,lire en ligne, consulté le).
  10. (en) Chris Silver, « Habiba Messika –Anti Souria Biladi &Ya man yahounnou – Baidaphon, c. 1928 », surgharamophone.com,(consulté le).

Liens externes

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