Sur le plan physique, les montagnes du Luchonnais forment une barrière naturelle au sud. Vers l'est, Bagnères-de-Luchon communique avec leval d'Aran en Espagne par lecol du Portillon et vers l'ouest avec lavallée du Larboust et au-delà, avec celle duLouron par lecol de Peyresourde.
La superficie de la commune est de5 280 hectares ce qui en fait la cinquième commune la plus étendue de la Haute-Garonne ; son altitude varie de 611 à 2 737 mètres[7].
Carte des ZNIEFF detype 1 localisées sur la commune.
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.Cinq ZNIEFF detype 1[Note 4] sont recensées sur la commune[28] :
Au, Bagnères-de-Luchon est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2].Elle appartient à l'unité urbaine de Bagnères-de-Luchon[Note 6], une agglomération intra-départementale regroupant six communes, dont elle estville-centre[Note 7],[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bagnères-de-Luchon, dont elle est la commune-centre[Note 8],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (34,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (12,1 %), zones urbanisées (3,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[37]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Accès par laroute nationale 125 et par lagare de Luchon qui est le terminusSNCF de laligne Montréjeau - Luchon qui la relie àToulouse viaMontréjeau. Le week-end (tous les jours en été), un train de nuit reliait directement Bagnères-de-Luchon et Paris. Le trafic de la ligne Montréjeau-Luchon est cependant suspendu depuis pour une durée indéterminée. La remise en service de la ligne a eu lieu le 22 juin 2025[38]. Cette réouverture n'inclue cependant pas encore les trains de nuit[39],[40].
Le 20 janvier 2024, laCrémaillère express, nouvelle télécabine d'une capacité de 10 places par cabine et reliant le centre-bourg de Luchon à la stationSuperbagnères a été inaugurée[41] après avoir été mise en service le 22 décembre 2023. Cette remontée mécanique fonctionne comme un ascenseur valléen et avec des horaires élargis (jusqu'à 23h certains soirs).
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment laNeste d'Oô. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1995, 1999, 2009 et 2013[44],[42].
Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral du 25 septembre 2006. Bagnères-de-Luchon est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire dumassif desPyrénées. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de 200 mètres desbois,forêts, plantations,reboisements ainsi que deslandes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de typeméchouis etbarbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[45],[46]
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bagnères-de-Luchon.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[47]. Cet aléa est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 23,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 062 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 288 sont en aléa moyen ou fort, soit 27 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[48],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[49].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[42].
Dans plusieurs parties du territoire national, leradon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population auxrayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Bagnères-de-Luchon est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[51].
Le nom de Bagnères-de-Luchon vient d'une part de sonthermalisme (bagnères = bains), et d'autre part d'undieu local,Illixo (Ilixoni deo[52], traité avec la désinence latine non étymologique -onis[53]).
Le nomIlixo contient vraisemblablement la base basqueili 'domaine, ville'[53],[55]. Pour d’autres, le nom de la divinité viendrait de la racine celte « l’ch » (lac), correspondant à la configuration du bassin glaciaire luchonnais[56]
Cercles de pierres des environs de Luchon découverts lors des fouilles de Chaplain Duparc.Plan de Luchon (1914).Vue de Luchon en 1908, photographie d'Eugène Trutat.Moulin à Scie à Luchon parEugène de Malbos, lithographie vers 1840.Source ferrugineuse, près Luchon au milieu duXIXe siècle parJoseph Latour.
Cette ville a plus de deux millénaires. La présence de population est attestée depuis lenéolithique au moins à la grotte de Saint-Mamet. La présence decromlech atteste aussi une occupation très ancienne[57]. La partie inférieure du bassin glaciaire de Luchon était occupée par un lac, jusqu’au verrou deCier-de-Luchon[58], et un marché regroupait périodiquement les populations des vallées frontalières avoisinantes à la confluence de l’One et de la Pique[59].
En,Pompée, de retour d'une expédition de maintien de l'ordre en Espagne (où il fonde notamment la ville dePampelune qui porte son nom), s'arrête dans la région et fonde la ville nouvelle deLugdunum Convenarum, où se rassemblent les tribusconvènes éparses (convènes = regroupés, rassemblés) ; c'est la futureSaint-Bertrand-de-Comminges.
Un de ses soldats, atteint d'une maladie de peau, vient s'immerger dans les eaux thermales de Luchon, et de ses bains « onésiens » dont il découvre les vertus thermales. Au bout de 21 jours (durée traditionnelle et toujours actuelle d'une cure), il en sort complètement guéri.
En,Tibère Claude fait creuser trois piscines et développe les thermes.Les thermes s'enorgueillissent dès lors de la peu modeste devise « Balneum Lixonense post Neapolitense primum » (les thermes de Luchon sont les premiers après ceux de Naples) qui est toujours aujourd'hui celle de la ville.Les invasions desGoths et desWisigoths passent par la région, ainsi que les incursions desMaures. Les populations se réfugient dans les vallées hautes duLarboust ou d'Oueil. Des traces de ces invasions subsistent dans certains mythes et légendes locaux.
Charlemagne,Gaston Fébus donnent à la région un statut particulier demarche frontière avec une certaine autonomie, entre France et Espagne.
La région est relativement épargnée par laGuerre de Cent Ans et par les guerres de religion liées aucatharisme et à laRéforme. Les populations restent fidèles à un catholicisme « adapté » et bien peu orthodoxe, que les évêques deSaint-Bertrand mettront des siècles à reprendre en main : prêtres vivant en communautés, parfois armés et mariés, peu éduqués et mal formés, extorquant des messes funéraires payées sous forme de repas dûment arrosés, cadets plus fidèles aux intérêts de leurMaison d'origine (la famille, lacasa pyrénéenne) qu'à Rome...
En987[réf. nécessaire], le village de « Banières » et ses thermes sont décrits comme assez prospères, autour de son église. À la Toussaint a lieu une foire importante, qui n'a cependant pas la renommée de celle deSaint-Béat, qui profite davantage du commerce avec l'Espagne.
Vers1200, l'ordre desHospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem installe une commanderie à Frontés, entreMontauban etJuzet-de-Luchon. L'objectif est de garder le passage vers la montagne, de ce chemin secondaire deSaint-Jacques-de-Compostelle et d'organiser des hospices pour les pèlerins et les commerçants, qui risquent leur vie en hiver. La création du bâtiment de l'hospice de France date de cette époque et est la seule trace qui subsiste des chevaliers hospitaliers. L'ouverture du port (col) deVénasque est, quant à elle, postérieure.
Commence alors une lutte continue de plusieurs siècles entre les chevaliers hospitaliers et les populations guidées par leurs prêtres. L'objectif devint rapidement plus économique que religieux et il n'était pas question de partager les impôts. Finalement, l'ordre abandonna la région.
Il y a toujours eu très peu de nobles dans cette région où la paysannerie a toujours lutté pour sa survie. Les anciens traités deLies et passeries associaient les populations des deux versants de la montagne par des accords de libre circulation et de libre échange, même au cas où les royaumes auraient été en guerre. Unboycott un peu soutenu aurait en effet facilement décimé les populations. Ces traités étaient systématiquement renouvelés et imposés aux rois comme aux évêques. Une forme de représentation populaire élue, lesconsuls, existait. On a ainsi pu parler derépubliques pyrénéennes.
Les rois de France cherchent à mettre un terme à cette situation qui leur paraît anormale.
En1759, le baronAntoine Mégret d'Étigny, intendant de Gascogne, est envoyé à Luchon. Il commence par créer une route carrossable, à coups de corvées et d'expropriations. Il est obligé de faire appel à une compagnie de Dragons pour tenir la population en respect, peu habituée à un traitement aussi autoritaire. En 1761, il réorganise les thermes et leur donne les bases de leur futur essor. En 1763, il fait venir prendre les eaux au maréchal,duc de Richelieu, qui reviendra en1769 avec une grande partie de la Cour. La station thermale est lancée. Il développe également l'exploitation forestière, capitale pour fournir du bois pour lamarine et ducharbon de bois pour lesforges. Il meurt en 1767, à l'âge de 47 ans, ruiné et disgracié.
Son successeur donnera son nom auxallées d'Étigny, principale artère de la ville, et une statue élevée en 1889 à son effigie se trouve toujours placée devant les Thermes.
LaRévolution et l'Empire ont peu d'impact à Luchon, même si le val d'Aran voisin est annexé, tout comme la Catalogne, pour former d'éphémères nouveaux départements. Avec la guerre d'Espagne, la frontière sera quand même le théâtre de nombreux incidents, causés par des partisans espagnols rejetant le nouvel ordre politique imposé par Napoléon. Il y aura aussi à l'inverse de nombreuses opérations militaires de « pacification ».
L'arrivée du train en1873, la construction du casino en1880 développent encore la popularité de la ville où des touristes huppés et cosmopolites ne tardent pas à affluer, jusqu'aux années folles. Les acquis sociaux (congés payés puis sécurité sociale) démocratisent ensuite la population touristique.
Des installationshydro-électriques sont mises en place dès les années 1890 par la sociétéLa Luchonnaise.
Un golf et un aéroclub font bien mériter à la ville son surnom de « Reine des Pyrénées » donné parVincent de Chausenque en1834 dans son ouvrageLes Pyrénées ou voyages pédestres.
Enfin, l'eau minérale de Luchon est commercialisée depuis quelques années dans toute la France.
Des fouilles ont permis de retrouver la trace de trois vastes piscines revêtues de marbre avec circulation d'air chaud et de vapeur.
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 1 500 habitants et 2 499 habitants, lenombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de dix-neuf[60],[61].
Pour l'exercice 2013, le compte administratif dubudget municipal de Bagnères-de-Luchon s'établit à 12 869 000 € endépenses et 13 301 000 € enrecettes[A2 1] :
L'endettement de Bagnères-de-Luchon au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 16], l'annuité de la dette[Note 17] et sa capacité de désendettement[Note 18] :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[66]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[67].
En 2022, la commune comptait 2 081 habitants[Note 19], en évolution de −10,46 % par rapport à 2016 (Haute-Garonne : +8,02 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Bagnères-de-Luchon a été uneville-étape et de passage duTour de France cycliste dans les Pyrénées. Le,Lucien Buysse a remporté l'étape Bayonne-Luchon, dans des conditions climatiques apocalyptiques. Le,Eddy Merckx a gagné l'étape Luchon-Mourenx-Ville-Nouvelle avec près de huit minutes d'avance sur le deuxième, et après cent quarante kilomètres d'échappée en solitaire. Indépendamment du caractère toujours subjectif des considérations de cette sorte, les victoires de Buysse et Merckx sont considérées comme les deux étapes les plus grandioses de l'Histoire du Tour de France et les deux exploits humains les plus extraordinaires, en ce sens qu'ils sortent de l'ordinaire. Le, mais de manière beaucoup plus anecdotique,Christopher Froome remporte l'étapePau - Bagnères-de-Luchon, après une descente dans lecol de Peyresourde.
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de lacommunauté de communes des Pyrénées Haut-Garonnaises[75].
La zoneNatura 2000 de la Haute Vallée de la Pique est classé enzone spéciale de conservation (en référence à laDirective Habitats) depuis 2007, avec une superficie de 8 251 hectares, elle s'étend sur une partie de la commune de Bagnères-de-Luchon[76].
La zone Natura 2000 des Vallées du Lis, de la Pique et d'Oô est classé enzone de protection spéciale (en référence à laDirective Oiseaux) depuis 2006, avec une superficie de 10 515 hectares, elle s'étend sur une partie de la commune de Bagnères-de-Luchon[77].
Ces deux zones Natura 2000 se superposent sur une grande partie de leur superficie.
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 150 personnes, parmi lesquelles on compte 75,6 % d'actifs (66,1 % ayant un emploi et 9,5 % de chômeurs) et 24,4 % d'inactifs[Note 22],[I 8]. Depuis 2008, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France.
Sur ces 824 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 648 travaillent dans la commune, soit 79 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 49 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2 % lestransports en commun, 33,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 16,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Il s'agit d'un édificenéoroman construit de 1847 à 1857 sur l'emplacement de l'ancienne église romane. Il est inscrit à l'inventaire desmonuments historiques depuis 2003[78].
Le bâtiment est construit entre 1878 et 1880, en brique-pierre dans un style historiciste classique, puis agrandi en 1929 avec ajout du décor Art Déco de la façade antérieure. Le parc est dessiné autour d'une pièce d'eau serpentine avec grotte artificielle. Le parc du casino, ses deux pavillons d'entrée et lepavillon normand ont été inscrits par arrêté du[88].
Trois villas duXIXe siècle ont été totalement ou partiellement inscrites. Lavilla Édouard de style néo-gothique, construite en 1864[91], lavilla Pyrène[92], et lavilla Santa Maria. Lavilla Santa Maria (ouNarychkine) construite vers 1840, aux façades néo-palladiennes côté rue a abrité laprincesse Narychkine etAlexandre Dumas fils[93].
la villa Luisa, dans le parc du Pyrénées Palace.
Les toitures et façades des trois chalets Spont, construits entre 1848 et 1855, sont inscrites[94].
Il en est de même pour la résidence Charles Tron qui date de 1854[95].
Antoine Mégret d'Étigny (1719-1767), intendant de la généralité de Gascogne, Béarn et Navarre. La commune lui a rendu hommage : lesallées d'Étigny forment la principale artère de la ville, et une statue à son effigie se trouve devant les Thermes.
Ludovic Dardenne[100] (1859 - 1944), Pharmacien-Chocolatier, considéré comme le « père » de Superbagnères. La commune lui a rendu hommage : le boulevard Ludovic-Dardenne a été nommé ainsi en souvenir de ce dernier et en raison de la présence des anciens ateliers de laChocolaterie Dardenne.
Henry de Gorsse ou Henri de Gorsse (1868-1936), homme de lettres, dramaturge, scénariste et parolier, né à Luchon.
Edmond Rostand (1868-1918), auteur dramatique qui passa à Luchon 22 étés de sa jeunesse et y composaLes Musardises. DansCyrano de Bergerac, Acte IV, Scène VI, l'auteur s'est inspiré de latoponymie de la vallée de Luchon, entre autres, pour nommer ses cadets de Gascogne : on y trouve un « Chevalier d’Antignac-Juzet ».
Jules Brévié (1880-1964) est un administrateur colonial, gouverneur général de l'Afrique occidentale française (AOF) et de l'Indochine française, ministre, né à Bagnères-de-Luchon.
Georges Lucien Guyot (1885-1973), artiste animalier dont l'œuvre l'« Ours des Pyrénées » est au parc des Thermes.
Georges Gaudion (1885-1942), peintre toulousain mort à Luchon.
D'or à la montagne de sable mouvant du flanc dextre d'où jaillit un jet d'eau d'argent dans une baignoire d'azur, le tout posé sur une terrasse aussi de sable, au chef parti au premier degueules chargé de quatre otelles d'argent posées en sautoir et au second d'azur à l'autel votif d'argent chargé sur le dé des inscriptions ILIXIONI DEO V.S.L.M. en lettres capitales romaines de sable.
Devise / Cri
Balneum lixonense post neapolitense primum (Les premiers bains après ceux de Naples).
Détails
Le champ de l'écu symbolise les sources thermales qui jaillissent du pied des montagnes des Pyrénées.
Le premier quartier du chef est aux armes de Comminges ; quant à la stèle, elle atteste de l'origine gallo-romaine des bains dont Ilixo était le dieu tutélaire.Les ornements extérieurs représentaient une pomme de pin vers 1880 ; elle fut remplacée depuis 1907 par deux isards.
La devise de la commune indique la renommée des bains de Luchon. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Nérée Boubée, Promenade de Bagnères au lac d’Oô. Réédition de 2009, Éditions Aux pages d'antan, 88 p.
Anne Dupic,Économie et démographie dans la commune de Bagnères-de-Luchon, 1815-1870, mém. de maitrise, Université Toulouse II, 1976 (relève notamment la difficulté de mesurer l'impact réel du développement du tourisme pour la population autochtone).
Philippe Francastel,Luchon et ses vallées, Éditions Privat, 1999(ISBN2-7089-9123-X) (épuisé)
Philippe Francastel,Le Pays de Luchon - poésie et lumière, Atlantica, 2004(ISBN2-84394-711-1)
Jean-Bernard Frappé,Autrefois Bagnères de Luchon, 2 tomes, Atlantica, 2001(ISBN2-84394-432-5)
Alban et André Leymarie,Le Chemin de fer à crémaillère de Luchon à Superbagnères, 1912- 1966, Éditions Lacour-Olle, 2006(ISBN2-7504-0702-8)
Henri Pac,Luchon et son passé, Éditions Privat, 1984(ISBN2-7089-2385-4)
Anne Samson,Thermes tragiques,(ISBN2-9501-3090-9) (un roman policier se déroulant à Luchon)
Patrick Turlan,Bagnères-de-Luchon à la Belle époque. Pau, imprimerie Ipadour, 1999, 63 pp., [nombreuses reproductions de cartes postales anciennes de Luchon.], Préface de Henri Dénard (conseiller général du canton de Luchon).
Patrick Turlan,La Fête des fleurs de Bagnères-de-Luchon à la Belle époque. Pau, imprimerie Ipadour, 1999, 32 pp., [nombreuses reproductions de cartes postales anciennes de Luchon. Histoire des Guides...], Préface de Jean Peyrafitte (ancien sénateur-maire de Luchon).
Ernest PhilippeLambron,Les Pyrénées et les eaux thermales sulfurées de Bagnères-de-Luchon, Paris, N. Chaix, 1863-1864, 1152 p.(lire en ligne)
↑Dans les sites Natura 2000, lesÉtats membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[23].
↑Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF detype 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Bagnères-de-Luchon, il y a une ville-centre et cinq communes de banlieue.
↑La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance dupatrimoine de la commune.
↑Les « charges de personnel » regroupent les frais derémunération des employés par la commune.
↑Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur dupatrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
↑Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
↑L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit auxbanques au de l'année considérée
↑L'« annuité de ladette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
↑La « capacité dedésendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule :ratio =encours de la dette⁄capacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Bagnères-de-Luchon.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement desfoyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à lataxe d’habitation.
↑La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Charles Higounet, « Le développement urbain de Bagnères-de-Luchon »,Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest. Sud-Ouest Européen,,p. 84(lire en ligne)
↑Julien Sacaze,Histoire ancienne de Luchon : Luchon préhistorique et Luchon romain, Saint-Gaudens, Imprimerie et librairie Abadie,, 74 p.(lire en ligne),p. 2
↑En sa façade, une plaque de marbre monumentale ancienne indique sur cinq lignes : "HOTEL / LASSUS-NESTIER / 1772 / CHATEAU LAFONT-LASSALLE", relevée en avril 2019.
↑ThierryLefebvre, « Ludovic Dardenne et le chemin de fer à crémaillère de Superbagnères »,Revue d'histoire de la pharmacie,vol. 100,no 378,,p. 277–278(lire en ligne, consulté le).