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Badonviller

48° 30′ 00″ nord, 6° 53′ 35″ est
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Ne doit pas être confondu avecBadonvilliers.

Badonviller
Badonviller
Blason de Badonviller
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionGrand Est
DépartementMeurthe-et-Moselle
ArrondissementLunéville
IntercommunalitéCommunauté de communes de Vezouze en Piémont
Maire
Mandat
Bernard Muller
2020-2026
Code postal54540
Code commune54040
Démographie
GentiléBadonvillois[1]
Population
municipale
1 533 hab.(2022en évolution de −1,35 % par rapport à 2016)
Densité70 hab./km2
Géographie
Coordonnées48° 30′ 00″ nord, 6° 53′ 35″ est
AltitudeMin. 284 m
Max. 524 
m
Superficie21,95 km2
TypeBourg rural
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionHors attraction des villes
Élections
DépartementalesCanton de Baccarat
LégislativesQuatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Badonviller
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Badonviller
Géolocalisation sur la carte :Meurthe-et-Moselle
Voir sur la carte topographique de Meurthe-et-Moselle
Badonviller
Géolocalisation sur la carte :Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Badonviller
Liens
Site webhttp://www.ville-badonviller.fr/
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Badonviller[badɔ̃vile]Écouter est unecommune française située dans ledépartement deMeurthe-et-Moselle, enrégionGrand Est. Ses 1 533 habitants sont appelés lesBadonvillois et lesBadonvilloises. Village anciennement industriel, connu pour safaïencerie, Badonviller est depuis la loi du[2] le chef-lieu ducanton de Badonviller regroupant12 communes, après scission ducanton de Baccarat[3]. Elle fait également partie de lacommunauté de communes du Badonvillois depuis sa création le 6 décembre 2001[4].

Le village s'est vu décerner une fleur dans l'épreuve duconcours des villes et villages fleuris[5] pour récompenser son embellissement et la qualité des différents massifs de fleurs dans l'agglomération.

Géographie

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Badonviller se situe sur les premiers contreforts dumassif des Vosges, sur le plus court chemin deNancy àStrasbourg, à une quinzaine de kilomètres deBaccarat et à une trentaine deLunéville. La commune est traversée par un affluent de laVezouze appelé laBlette.

Communes limitrophes

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Communes limitrophes deBadonviller
Neuviller-lès-Badonviller,AncervillerMontreuxBréménil
Saint-Maurice-aux-ForgesBadonvillerAngomont
Fenneviller,PexonnePexonnePierre-Percée

Transports urbains

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Deux lignes de transports en commun, par bus, sont à disposition des habitants de la commune :

La première ligne permet, notamment, de se rendre à la gareSNCF la plus proche, àBaccarat.

Météorologie

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Le, un nouveau record de chaleur, pour un mois de mars, a été établi à25,7 degrés[8].

Hydrographie

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La commune est dans lebassin versant du Rhin au sein dubassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Blette, le ruisseau de France et le ruisseau la Breme[9],[Carte 1].

LaBlette, d'une longueur de 23 km, prend sa source dans la commune et se jette dans laVezouze àHerbéviller, après avoir traversésix communes[10].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Badonviller[Note 1].

Trois plans d'eau complètent le réseau hydrographique : lelac de Pierre-Percée, d'une superficie totale de303,4 ha (113,7 ha sur la commune), l'étang Conrad (1,1 ha) et l'étang de Thiaville (1,6 ha)[Carte 1],[11].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat du Grand Est etClimat de Meurthe-et-Moselle.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat de montagne, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[12]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[13]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat semi-continental[14] et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de°C)[15]. Elle est en outre dans lazone H1b au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[16],[17].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de9,4 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 025 mm, avec12,9 jours de précipitations en janvier et10,2 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 066,3 mm[18],[19]. La température maximale relevée sur cette station est de39,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de−22 °C, atteinte le[Note 2].

Statistiques 1991-2020 et records station BADONVILLER (54)- alt : 336 m, lat : 48°29'52"N, lon : 6°53'46"E
Records établis sur la période du
1er janvier 1959 au
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)−1,3−1,30,83,27,410,712,612,38,962,2−0,15,1
Température moyenne (°C)1,92,75,99,413,516,918,918,714,710,85,82,810,2
Température maximale moyenne (°C)5,16,711,115,719,623,225,32520,615,59,35,815,2
Record de froid (°C)
date du record
−22
14.01.1960
−20
27.02.1986
−18,5
01.03.05
−9,5
12.04.1986
−4
01.05.1962
−1
02.06.1962
2
06.07.1964
2
25.08.1980
−2,5
26.09.1972
−7
31.10.1997
−13
23.11.1998
−19
03.12.1973
−22
1960
Record de chaleur (°C)
date du record
18,5
05.01.1999
22
29.02.1960
26,3
31.03.21
29,5
28.04.12
33,5
25.05.09
36,4
18.06.22
38,9
25.07.19
39,1
04.08.22
33
15.09.20
29,5
02.10.23
24
08.11.15
21
16.12.1989
39,1
2022
Précipitations (mm)90,180,781,168,496,585,79384,291,194,496,8104,31 066,3
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
57,3
12.01.1955
60,3
25.02.1997
45,3
22.03.07
43,6
25.04.1935
62,6
16.05.1988
63
17.06.1970
59,7
03.07.10
59,5
01.08.24
86,9
17.09.06
65,2
28.10.1998
59
16.11.1972
46
16.12.1982
86,9
2006
Source :« Fiche 54040001 »[PDF], surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base(consulté le)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
5,1
−1,3
90,1
 
 
 
6,7
−1,3
80,7
 
 
 
11,1
0,8
81,1
 
 
 
15,7
3,2
68,4
 
 
 
19,6
7,4
96,5
 
 
 
23,2
10,7
85,7
 
 
 
25,3
12,6
93
 
 
 
25
12,3
84,2
 
 
 
20,6
8,9
91,1
 
 
 
15,5
6
94,4
 
 
 
9,3
2,2
96,8
 
 
 
5,8
−0,1
104,3
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Urbanisme

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Typologie

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Au, Badonviller est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[20].Elle est située hors unité urbaine[21] et hors attraction des villes[22],[23].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (77 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (77,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (77 %),terres arables (6,4 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), eaux continentales[Note 3] (4,8 %), zones urbanisées (3,3 %), prairies (1,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formesAlodum Baddonviler etBaudonviler ;Rainerus de Baldovillari (1124) ;Baudonvilier (1357) ;Baudoviller (XIIIe siècle) ;Baudonvilleir (1386) ;Bodonvillare (XIVe siècle) ;La chastellerie et forteresse de Baudonviller (1416) ;Baltzweiler (1552) ;Pfaltzweiller (1665) ;Badonisvillare (1778)[25] ; Le village figure sur lacarte de Cassini, sous le nom deBaudonviller[26].
Phaltzwiller en 1665[27] commeBaltzweiler etBadenweiler sont les dénominations enallemand.
Albert Dauzat etCharles Rostaing ont proposé un étymon de personne germaniqueBaldo, avec suffixe roman-villare « ferme »[28].
SelonAugustin Calmet et la cohorte des érudits lorrains duXIXe siècle, Badonviller (Bodonis villa), son nom serait issu de l'illustre familleBodo, et en particulier desaint Bodon ou Leudin Bodon,17e évêque de Toul qui vivait vers leVIIe siècle et dont cette villa ou domaine était le patrimoine[Note 4]. L'apparent désaccord linguistique sur l'explication du toponyme proviendrait d'une différence notable, entre le nom simplifié du prélat Bodo enlatin médiéval (langue écrite monopolistique) et les langues vernaculaires duIXe siècle etXe siècle, letudesque ouvieil allemand de Souabe de la chevalerie locale, et ses adaptations dans le parlerroman, qui deviendront après leXIIe siècle au niveau véhiculaire, leroman lorrain et, au niveau vernaculaire, lepatois du piémont lorrain de Badonvillers, où lea se prononce bien souvent comme le sono en français.

Les variations toponymiques à partir duXVIe siècle doivent être prises avec méfiance : ce sont parfois des adaptations suspectes ou de pures inventions littéraires de la Renaissance, par des humanistes férus de latin classique comme de multiples langues.

Histoire

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Article détaillé :Histoire de la Lorraine.

Antiquité

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Les archéologues ne mettent pas en doute l'existence d'un centre latifundiaire à l'époque gallo-romaine.

Moyen Âge

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Bodonis Villa est le centre d'un grand domaine mérovingien. Il est dirigé par une puissante familleLeudes, possessionnée dans le Sud-Ouest de l'Austrasie et le Nord de la Bourgogne. Un membre de cette famille,Leudinus Bodo, termine sa carrière en prenant la crosse et la mitre de l'évêché de Toul. Pour conclure sa vie exemplaire, il décide de créer un grand monastère Bodonis monasterium à partir de ses possessions bordant le piémont vosgiens et une partie des montagnes voisines. C'est l'origine de monastère de Bodonmoutier, probablement démembré par les Pépinnides, avant de resurgir, par reconstruction partielle, sous la forme de l'abbaye de Saint-Sauveur.

Badonviller à l'époque carolingienne n'est plus qu'un modeste lieu de pouvoir, bourgade régissant une contrée paysanne, sous la tutelle temporelle de l'évêque de Metz. Mais après les troubles duXe siècle, diverses familles de chevaliers alsaciens et souabes tendent à imposer leur domination, avec l'accord ou sans l'accord de l'autorité messine, demandant parfois le soutien spirituel de l'évêché de Toul.

La contrée avec celle de Blâmont fait partie d'un territoire administré par les châtelains de Pierre-Longue qui sont au milieu duXIe siècle sous l'autorité des comtes de Langenstein ou Langstein (Pierre-Longue en ancien français), avant de passer après 1140 à lamaison de Salm. La longue guerre menée autour de 1135 par l'évêque de Metz,Étienne de Bar, contre leduc de Lorraine s'achève par le siège pendant une année de la capitale Pierre-longue (qui se nommera dorénavant Pierre-Percée par la tentative de percement d'un puits et l'aménagement d'une citerne d'eau de pluie) et la confiscation provisoire des terres du comté de Salm, puisque le défunt comte Hermann II, autrefois homme de l'évêque et placé par lui à la tête de l'avouerie de Senones, est devenu félon en suivant le duc de Lorraine.

Badonviller, bourgade idéalement placé sur le piémont vosgien et choisie par l'évêque messin, tuteur de l'héritier captif, Henri, qui est aussi son neveu par sa mère Agnès, a profité de la déchéance administrative de Pierre-Percée. Elle s'impose rapidement comme la capitale du comté de Salm. La lignée des comtes la fortifient et la défendent plus tard contre les prétentions des turbulents seigneurs de Blâmont, issus d'une branche cadette de la maison de Salm, auXIIIe siècle et au début duXIVe siècle.

Badonviller est déjà une place forte auXIIIe siècle.

Époque moderne

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La Réforme et l'exode des protestants

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L'essor de Badonviller, capitale et résidence des comtes de Salm, est remarquable au XVIe et surtout à la fin du XVIe siècle, époque où des monnaies et des médaillons sont frappés[29]. La paroisse installée au XIVe siècle est dédié à saint Martin. Il existe deux faubourgs, le Haut-faubourg et le faubourg d'Allemagne. Badonviller sur la Blette est à 1,5 lieue de Blâmont, 2,5 lieues de Raon-L'Etape, 3 lieues d'Etival, 5 lieues de Senones, 7 lieues de Lunéville...

En 1518, la famille princière des comtes de Salm, en particulier celle de Philippe-François, suit le courant de laRéforme luthérienne, sans toutefois obliger la population à ce choix. Mais les pasteurs luthériens du temple princier ne cesse de prêcher. Badonviller, capitale du comté, comporte une population de protestants réformés et de moins en moins de catholiques qui cohabitent pacifiquement. Pourtant la réforme échappe vers 1550 au prince et aux pasteurs luthériens officiels, le peuple et les religieux optant massivement pour lecalvinisme.

Le mariage en 1597 de François de Vaudémont, fils de l'intransigeant duc catholiqueCharles III, avec Christine de Salm, une des héritières du comté de Salm, provoque une situation inédite, car l'autre héritier, Philippe-Othon de Salm, se convertit au catholicisme après un voyage à Rome en compagnie du cardinal de Lorraine en 1591[29]. Le partage du comté en 1598 avec Badonviller, comme capitale indivis, ne clarifie pas l'avenir religieux. Parvenus au pouvoir, les comtes lorrains de Salm, comme le prince de Salm, honoré du titrerhingrave et prince d'Empire en 1621 pour son retour au camp catholique, fondement du parti Habsbourg, se doivent de purger l'hérésie.

S'attachent-ils avec prudence à convertir tous ses sujets au catholicisme ?François de Vaudémont s'impatiente de la lente reconquête tridentine, et, passant outre l'avis mesuré de l'évêque de Toul, demande aupapeGrégoire XV un vicaire apostolique[30]. Ainsi il obtient l'intervention demissionnaires sous la direction de Bernard, abbé de Haute-Seille[31]. Ce dernier inquisiteur s'associe avec le prieur de l'abbaye de Senones, Hipolyte Bobant, pour la partie montagneuse, terre de principauté[29].

Par un édit en date du 12 mars 1625, les princes, stupéfaits de la foule d'hérétiques encore présente, interdisent l'exercice du cultecalviniste, ferment lestemples, bannissent lespasteurs et maîtres d'école protestants et ordonnent aux habitants de se faire instruire dans la foi catholique dans le délai d'une année, sous peine de bannissement. Le résultat de cet édit est une migration assez importante de la communauté protestante de Badonviller versSainte-Marie-aux-Mines, territoire limitrophe duduché de Lorraine où régnait la tolérance. Les registres de baptêmes de l’Église réformée de Badonviller (de 1567 à 1624) se trouvent toujours actuellement aux archives communales de Sainte-Marie-aux-Mines. Mais le problème reste entier, dans les villages et dépendances de l'ancien comté, où les crypto-protestants par nécessité ne veulent abandonner leurs modestes biens ou avoirs.

L'intégration à la Lorraine et au royaume de France

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Démantelée pendant laguerre de Trente Ans, Badonviller reste pourtant en titre la capitale indivis du comté lorrain de Salm et de laprincipauté des Salm-Sauvage. Rares sont les princes de Salm qui y résident longtemps, la lignée des comtes lorrains est représentée désormais par les ducs de Lorraine et les comtes du Rhin servent l'Empereur à Vienne et dans ses dépendances. En 1747, la gruerie de Badonviller dépend de la maîtrise des eaux et forêt de Saint-Dié.

Survient le second partage sans indivis en1751, le duché de Lorraine sous égide du royaume de France garde Badonviller et l'essentiel de l'ancien comté que le duché de Lorraine administrait déjà à l'ouest de la rivière Plaine, par contre les princes d'Empire de Salm-Salm, ainsi nommé par l'union de deux branches cousines de Salm, gardent leurs terres et choisissent le prestigieux bourg deSenones pour capitale de leurprincipauté. Il s'agit déjà d'une simple résidence d'été des princes allemands, comtes du Rhin.

Badonviller, qui a pourtant gardé sa prévôté en juillet 1751 avec le titre vieilli et honorifique de capitale du comté lorrain de Salm, passe ainsi au royaume de France avec l'annexion officielle de 1766.

Époque contemporaine

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La commune de Badonviller, dès sa formation en 1790, est chef-lieu d'un canton dans le district de Blâmont. Ce canton englobant douze autres communes rassemble les communes d'Angomont, de Badonviller, de Bréménil, de Couvay, de Fenneviller, de Neufmaisons, de Neuviller (Neuviller-lez-Badonviller), de Pexonne, de Pierre-Percée, de Saint-Maurice, de Sainte-Pôle, de Veney et Vacqueville[32].

Lors de la formation des arrondissements, après suppression des cantons et des districts au cours de l'an VIII, Badonviller reste chef-lieu de canton, dans l'arrondissement de Lunéville. Mais après la simplification consulaire de l'an X, la commune est simplement reversée dans le canton de Baccarat qui compte 30 communes et 19770 habitants[33]. Le legs du comté de Salm s'efface rapidement, au point que quelques historiens lorrains du milieu duXIXe siècle le décrivent fallacieusement, en fief appartenant au comté de Blamont, fondation certes issue d'un branche cadette des premiers Salm[34].

Lors de la guerre de 1870, une colonne prussienne de reconnaissance, commandée par le major Elern, au service du général von Werder, passe par Saverne et Sarrebourg avant d'investir Blâmont le 20 septembre et d'occuper Badonviller le 21 septembre[35]. Cette unité opérationnelle de faible effectif ne comporte que le 3e bataillon du 2e régiment de Landwehr, renforcé par des grenadiers de la garde, ainsi que deux pelotons du second régiment hussard de réserve, et deux pièces de batterie légère de la garde. Elle agit de concert avec une petite colonne badoise, en coordination avec le poste de Mutzig. Son rôle est de forcer le passage des points faibles, d'exercer une pression par sa seule apparition, sans accepter de véritables combats, et ainsi de forcer l'ennemi français à installer ou renforcer de coûteuses fortifications. Une colonne prussienne poursuit dès le jour suivant vers Baccarat, alors que Elern lance sa colonne d'avant-garde badoise, soit 500 h, vers Pierre-Percée et la vallée de Celles. Repoussé et désorganisé par les mobiles du bataillon de la Meurthe, du commandant Brisac venu de Saint-Dié la veille, en mouvement dans le Val de Plaine, à hauteur de la scierie Lajus jusqu'au petit village de Pierre-Percée, la perte de dizaines d'hommes oblige la colonne badoise à se replier vers les hauteurs. Le lendemain, le 24 septembre, le major Elern change de stratégie de harcèlement, il prévoit l'évacuation de Badonviller et ayant reçu le renfort de deux compagnies saxonnes, marche sur Montigny alors qu'une colonne de 600 hommes part occuper le 26 septembre Azerailles pour sécuriser en aval le secteur occupé de Baccarat sur la Meurthe[36].

Badonvillers (sic) devient en 1879 chef-lieu decanton, à la suite de la scission du canton de Baccarat. Il s'agit d'un canton au sein d'un massif forestier sur les divers grès vosgiens, intermédiaires et bigarrés, qui, entre la vallée de laPlaine au sud-est, la vallée de laMeurthe au sud-ouest et le piémont incliné vers laVezouze au nord-ouest, accueille un enchevêtrement de forêts domaniales, de forêts communales et autres bois privés ou groupement de "hagis" particulier.

Ce nouveau canton administratif porte la vaste forêt domaniale des Élieux couvrant 2079 ha de 300 mètres à 585 mètres d'altitude et répartie sur cinq de ses communes, c'est-à-dire outre Badonvillers, Pierre-Percée, Pexonne, Fenneviller et Sainte-Pôle[37]. Différents cantons forestiers de cette forêt appartenant à l'état sont grevés de droits de pâtures autrefois communautaires : La Pile à Badonvillers, Nablote à Pexonne, Allencombe à Fenneviller, l'Effoureux à Sainte-Pôle, La Pierre-à-Cheval à Pierre-Percée. En 1890, le relevé moyen des comptage d'espèces sur cette vaste forêt laisse entrevoir 40 % de sapin, 35 % de hêtre, 10 % de pin, 8 % de chêne, 5 % de bouleau et 2 % de charme. Il s'agit d'une futaie gérée par réensemencement naturel et éclaircies, avec une révolution d'exploitation fixée à 144 ans, en quatre périodes de 36 ans[38]. La forêt des Élieux comporte quatre séries : La Pile couvrant 613 ha, la vallée de Pierre-Percée 526 ha, le bassin de Chararupt 456 ha et la bassin de la Blette 501 ha. Pour améliorer l'exploitation forestière, les autorités, utilisant une concession de tolérance au passage, ont fait construire un chemin de fer à voie étroite et à traction animale, de la scierie deThiaville à la gare de Badonviller traversant la forêt sur 3,2 km. Les coupes principales de régénération sur les quatre séries totalisent 4094 mètre cube. En trois années, de 1888 à 1890, le produit annuel moyen des coupes de cette forêt domaniale compte 8801 mètre cube, rapportant 109504 F, somme auquel on peut ajouter les produits accessoires s'élevant à 1951 F. La location de la chasse apparaît variable : 2030 F en 1889, 1005 F en 1890. La gestion de la forêt exige aussi des travaux, estimé à 2812 F par an et surtout une surveillance constante induisant des frais annuels moyens avoisinant 4632 F.

La Faïencerie

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Une faïencerie pendant la guerre, en 1915.

La fabrication de faïence à Badonviller débute en 1828 lorsque Nicolas Fenal, cultivateur, hérite d'une faïencerie àPexonne (Meurthe-et-Moselle). Il reprend l'affaire et à son décès en 1857, ses enfants et neveux lui succèdent. Un des neveux, Théophile Fenal, créa sa propre manufacture à Badonviller. L'usine comptait alors plus de 300 ouvriers. Il n'existait à Badonviller aucune des matières premières nécessaires à la production de faïence, il fallait tout faire venir sur place. La proximité de forêts permettait l'approvisionnement en source d'énergie.

En 1905, Théophile Fenal mourut, son fils Edouard lui succéda. À son apogée, l'entreprise compta 1 000 salariés. Des artistes de renom, lesfrères Mougin etGéo Condé, créèrent des objets artistiques pour la faïencerie.

En 1921, la famille Fenal acheta lesfaïenceries de Lunéville et Saint-Clément qui furent dirigées par Edouard Fenal ; la faïencerie de Badonviller fut placée sous la direction de son fils Bernard qui dirigea la société au décès de son père en 1938. Bernard Fenal mourut pendant laSeconde Guerre mondiale, Gilbert Fenal lui succéda.

La production de faïence à Badonviller cessa en 1990[39].

Ligne départementale LBB

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La petite gare des voyageurs en 1915.
Article détaillé :Ligne de Lunéville à Blâmont et à Badonviller.

Badonviller est desservi, entre 1911 et 1942, par une ligne, à voie métrique et d'intérêt local, entreLunéville et Badonviller. Elle est inaugurée par le ministreAlbert Lebrun, le, avec quatre arcs de triomphe dont l'un porte l'inscription« A Mr Lebrun, ancien ami de Mr Fenal »[40].

La station, appelée « petite gare », est un abri-voyageurs perpendiculaire à la voie qui possède deux quais de déchargement à la gare de marchandises. Elle est proche de la faïencerie Fenal et de la gare de la Compagnie de l'Est[41].

Le trafic fonctionnera jusqu'en 1942, la gare de marchandises devenant habitation auXXIe siècle.

Première Guerre mondiale

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Statue taillée le 15 février 1916.

La ville fut incendiée le,85 maisons ont été brûlées par lesBavarois à la suite de la résistance[42] du20e bataillon de chasseurs à pied (BCP) deBaccarat sur le16e IR bavarois[réf. souhaitée]. Les villageois sont accusés d'être des« francs-tireurs » et dix civils sont assassinés[42].

Le maire du village, Joseph Edmond Benoît, dont l'épouse avait fait partie des victimes, ne cessa de se démener toute la journée pour apporter secours et réconfort aux blessés et aux familles. Il poussa la magnanimité jusqu'à protéger un soldat allemand à qui les civils voulaient faire un mauvais sort[réf. souhaitée]. Pour sa conduite, Benoit fut fait chevalier de laLégion d'honneur le 19 juillet 1914 (Journal officiel etL'Action française du 19 juillet).

En souvenir de la prise du village, le chef de la musique du régiment bavaroisGeorg Fürst (de) écrivit laBadonviller-Marsch (de), la marche de Badonviller, musique militaire qu'il est toujours possible d'entendre[43]. Elle met en avant la première victoire allemande contre les Français sans évidemment parler des exactions qui eurent lieu dans le village. Cette musique sera la préférée d'Adolf Hitler selon un article deTime[44] où il est possible de lire qu'Hitler se réservait l'usage de cette marche pour ponctuer ses apparitions publiques.

D'importants combats se sont déroulés en février-mars1915 aucol de la Chapelotte àAngomont ; le mémorial a été dressé à Badonviller.

En 1918, Badonviller est détruite à 72 %[réf. souhaitée], elle acquerra le titre de Cité martyre[42].

Entre-deux-guerres

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Badonviller est l'une des64 communes françaises décorées de laLégion d'honneur par le décret du : « Ayant eu à supporter au début des hostilités les souffrances de l'occupation, et la destruction systématique de l'envahisseur, sut conserver ensuite, au cours de nombreux bombardements qui se succédèrent jusqu'à l'armistice, un courage stoïque au milieu des privations de toutes sortes, et du danger continuel, prouvant ainsi l'indomptable énergie de ses habitants et leur foi en la victoire.»

La commune fut également décorée de laCroix de guerre 1914-1918, décernée par décret du[45].

Seconde Guerre mondiale

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En 1944, durant laSeconde Guerre mondiale, la ville, traversée par leSchutzwall West est libérée le 17 novembre par la2e division blindée appuyé par une section de chars légers du lieutenant Jean Davreux, une section deShermans et quelqueshalftraks qui se dirigent ensuite versStrasbourg[46]. Ces halftracks appartenaient àLa Nueve, compagnie formée de républicains espagnols réfugiés en France lors de laRetirada et engagés dans la2e DB. La libération du village se fit par des combats rue par rue[47].Le Mort-Homme est stoppé lors des combats à la sortie de la ville en direction deCirey-sur-Vezouze. Le lieutenant-colonelJean Fanneau de la Horie est tué le 18 par un éclat d'obus dans la poitrine« Ce n'est pas ce jour-là qu'il a pris le plus de risques[48] ».

Une borne marque aujourd'hui ce passage libérateur[49].

  • Char le Mort-Homme.
    Char le Mort-Homme.
  • Borne du serment de Koufra.
    Borne du serment de Koufra.
  • Plaque à l'endroit du décès du lieutenant-colonel de la Horie.
    Plaque à l'endroit du décès du lieutenant-colonel de la Horie.

Après 1945

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Le, la commune se voyait attribuer laCroix de guerre 1939-1945, avec la citation suivante :

"La ville de Badonviller, décorée de la Légion d’honneur et de la Croix de guerre 1914-1918, pour son indomptable énergie et son courage stoïque dont les habitants ont montré les mêmes vertus civiques, établissant un réseau de résistance particulièrement actif.

En dépit des souffrances de l’occupation, des déportations dont celle du maire, M.Fournier, actuellement conseiller de la République, de l’exécution sur son territoire de17 patriotes, d’un bombardement continu pendant trois semaines, la population a conservé son calme, sa dignité et sa foi dans la victoire. A renouvelé aussi le bel exemple de ses vertus patriotiques."

Politique et administration

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Administration municipale

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De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 19 membres (article L2121-2 duCode général des collectivités territoriales[50]). Lors duscrutin de 2008, il n’y eut qu’un seul tour et Bernard Muller a été réélu conseiller municipal avec le meilleur total de 721 voix, soit 86,45 % des suffrages exprimés. La participation a été de 71,40 %. Il a ensuite été élu maire par le conseil municipal[51].

Listes des maires

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M. Benoît, maire de la commune pendant laPremière Guerre mondiale, photographié le.

De1789 à1799, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à trois journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail.

De1799 à1848, la constitution du 22 frimaire an VIII () revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par lepréfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus pour six ans.

Du à1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.

De1851 à1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour5 ans à partir de1855.

Depuis1871, les maires sont élus par leconseil municipal à la suite de son élection au suffrage universel.

Liste des maires avant 1945
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
16091620Daniel Gaillot  
Les données manquantes sont à compléter.
22 octobre 18438 octobre 1876Perret-Helluy  
8 octobre 187617 mai 1896Dr Léon Messier  
17 mai 189612 mai 1901Constant Ferry  
12 mai 190126 juin 1911Dr Léon Messier  
26 juin 191130 juillet 1912Charles Clavé  
30 juillet 191211 décembre 1919Edmond Benoît  
11 décembre 19194 avril 1944Émile Fournier  
4 avril 19444 avril 1945Jean-Baptiste Diedler  
 
Liste des maires successifs depuis 1945
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
4 avril 1945décembre 1970Émile Fournier(1889-1970)RGR puisUDRNotaire,conseiller de la République de 1946 à 1948
Conseiller général ducanton de Badonviller(1945-1970)
décembre 1970mars 1989Yvette Fournier  
mars 1989mars 2001Jean Nouvier  
mars 2001en coursBernard Muller[52],[53]
Réélu pour le mandat 2020-2026
 Ancien employé

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[55].

En 2022, la commune comptait 1 533 habitants[Note 5], en évolution de −1,35 % par rapport à 2016 (Meurthe-et-Moselle : −0,13 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
1 7661 8771 9712 0282 3572 2132 3532 3902 356
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611872187618811886189118961901
2 1112 2042 0131 9531 7251 7851 6841 6891 957
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190619111921192619311936194619541962
1 8762 0861 9272 1522 2672 1922 0102 1602 143
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196819751982199019992006200820132018
2 0501 9201 8121 6601 5121 5791 5981 5501 548
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
2022--------
1 533--------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[56] puisInsee à partir de 2006[57].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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La commune fait partie de la circonscription deLunéville[58] de l'académie de Nancy-Metz. Les enfants de la commune suivent le début de leur scolarité à Badonviller[59], à l'école maternelle publiqueSalm puis à l'école primaire publiquedu Haut-Jardinet[60] et enfin aucollège de la Haute-Vezouze à Cirey-sur-Vezouze. Les élèves vont ensuite auxlycées de Lunéville : le lycéeErnest-Bichat[61], le lycée polyvalentJacques-Boutet-de-Monvel ou lelycée professionnelPaul-Lapie[62] ou bien encore le lycée privé Saint-Pierre-Fourier.

Sports

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L'environnement nature de la commune permet, notamment, la pratique de sports comme leVTT, la randonnée pédestre, ou le canoë-kayak.

Toutefois, plusieurs équipements sportifs existent sur la commune : un stade de football, un gymnase (récemment rénové),ainsi que plusieurs clubs sportifs, comme le paintball.

Cultes

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Culte catholique en l'église Saint-Martin.

Économie

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Badonviller, comme toute la Lorraine et la partie de la Belgique qui se trouve dans son prolongement, fut un centre important de production decéramique et defaïence. De ce passé subsiste maintenant un musée de la faïence.

Afin de relancer l'activité économique sur la commune, la municipalité, en association avec lacommunauté de communes du Badonvillois, réaménage les sites de l'ancienne faïencerie et de la plate-formeSNCF, pour la création d'une zone d'activité(environ 13 hectares)[63].

La fermeture du collège Emile-Fournier de Badonviller le, est une perte importante pour la commune : les conséquences pourraient être que la commune soit moins attirante pour les parents ayant des enfants à scolariser.

Culture et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Monument du 358e RI.
    Monument du358e RI.
  • Cimetière militaire.
    Cimetière militaire.
  • Cimetière militaire.
    Cimetière militaire.
  • Cimetière militaire.
    Cimetière militaire.
  • Marché couvert.
    Marché couvert.

Édifices religieux

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Église Saint-Martin.
  • Église romane Saint-Martin (XVIIIe siècle), reconstruite en 1925 en style néo-classique ; elle est un édifice classé, dans sa totalité, au titre desmonuments historiques depuis un arrêté du 14 février 1921[64],[65]. Elle a pour particularité d'avoir une architecture à toit rond et un carillon imitant celui deBig Ben.
  • Chapelle de la Vierge du Mémorial (avenue Leclerc)[66].
  • Chapelle funéraire Fenal[67].
  • Chapelle Cartier-Bresson[68].

Les curiosités

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Croix gammée.

Vestige d'une anciennecroix gammée à proximité de l'église située dans l'ancienne école, détruite le.

Personnalités liées à la commune

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Plaque commémorative.

Héraldique

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Article connexe :Armorial des communes de Meurthe-et-Moselle.
Blason de BadonvillerBlason
De gueules semé de croisettes recroisetées au pied fiché d'or, à deux saumons adossés du même brochant sur le tout.
Devise / Cri
Calme dans la tourmente
Détails

Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Son nom propre, prononcé en dialecte francique, langue parlé par les maîtres mérovingiens, nous est inconnu.
  5. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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  1. a etb« Réseau hydrographique de Badonviller » surGéoportail(consulté le 4 juin 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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  1. « Meurthe-et-Moselle », surhabitants.fr(consulté le).
  2. le Code Officiel Géographique
  3. Archives de Meurthe et Moselle
  4. Site communauté de communes du Badonvillois
  5. Site des Villes et Villages fleuris
  6. Ligne de bus R720
  7. Ligne de bus R710
  8. « meteo-plusieurs-records-de-chaleur-battus-en-meurthe-et-moselle-et-dans-les-vosges-1617200033 ».
  9. « Fiche communale de Badonviller », surle système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse(consulté le).
  10. Sandre, « la Blette »
  11. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sureaufrance.fr(consulté le).
  12. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  13. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
  14. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le).
  15. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  16. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le).
  17. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le)
  18. « Station Météo-France « Badonviller » - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le).
  19. « Station Météo-France « Badonviller » - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  20. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  21. Insee, « Métadonnées de la commune de Badonviller ».
  22. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », surle site de l'Insee,(consulté le).
  23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surle site de l'Insee,(consulté le).
  24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  25. Henri Lepage,Dictionnaire topographique de la France : Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Impr. impériale,,p. 9.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Navigation : cartes de Cassini », surehess.fr,École des hautes études en sciences sociales(consulté le).
  27. E. Grosse (abbé.),Dictionnaire statistique du Département de la Meurthe qui reprend les notes de Dom Calmet, Notice de Lorraine, article "Badonvillers".
  28. Albert Dauzat et Charles Rostaing,Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Éd. Larousse, 1968,p. 1690.
  29. ab etcAugustin Calmet, Notice de Lorraine, entrée Badonvillers, p 53-58.
  30. François est l'éphémère duc de Lorraine, régnant quelques jours.
  31. La fonction sera portée par le doyen Perpignan de Saint-Gengoult, décédé en 1672, puis à titre purement honorifique, par l'abbé de Mahuet, grand prévôt de Saint-Dié, la fonction disparaît avec lui le 11 décembre 1740.
  32. Chanoine A. Dedenon,Histoire du Blâmontois dans les temps modernes, Imprimerie Vagner, Nancy, 1930, 180 pages avec table des matières, hors table des gravures final et avant-propos liminaire. En particulier, p. 111-112.
  33. Henri Lepage, dictionnaire topographique du département de la Meurthe, 1863, opus cité, introduction, p. XVII-XIX
  34. C'est le cas de Henri Lepage, supra.
  35. Capitaine A. Pernot, opus cité, page 49 et suivantes.
  36. Ibidem. L'invasion des montagnes vosgiennes est dirigé début octobre, c'est-à-dire après la capitulation de Strasbourg le 28 septembre qui libère l'armée badoise de siège.
  37. Paul Joanne, opus cité, Tome III, entrée (forêt des) Élieux.
  38. Paul Joanne, ibidem. L'année 1924 doit clore la fin de la première période de révolution. Il s'agit d'une forêt encore jeune en 1880.
  39. « 404 », surinfofaience.com(consulté le).
  40. Gabriel 2011,p. 74.
  41. Gabriel 2011,p. 139-140.
  42. ab etc(en) JohnHorne et AlanKramer,German Atrocities, 1914: A History of Denial,Yale University Press,(ISBN 978-0-300-10791-3,lire en ligne),p. 22, 383, 436, 458
  43. Badenweiler Marsch
  44. Article Time diu 5 juin 1939
  45. Liste des communes décorées
  46. La 2e DB - De Douala à Berchtesgaden
  47. Evelyn Mesquida,La Nueve, 24 août 1944. Ces républicains espagnols qui ont libéré Paris, Paris, Le Cherche-Midi, 2011, collection « Documents ».(ISBN 978-2-7491-2046-1), p. 125 et 170
  48. Pierre Quillet,Le chemin le plus long chronique de la Compagnie de chars de combat du général de Gaulle, 1940-1945,Maisonneuve et Larose,1997(ISBN 978-2-7068-1253-8),p. 620
  49. Philippe Leclerc sur le site chemins de mémoire
  50. (fr)« nombre des membres du conseil municipal des communes », Legifrance.
  51. « Résultats élections municipales 2008 à Badonviller », surlinternaute.com.
  52. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », surle site du Télégramme de Brest(consulté le).
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  54. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  55. Calendrier départemental des recensements, surinsee.fr.
  56. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  57. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  58. (fr)[PDF]« Carte scolaire du premier degré »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Académie Nancy-Metz.
  59. (fr)« éducation à Badonviller », surville-badonviller.fr.
  60. (fr)« Annuaire des établissements scolaires du 1° degré », Académie Nancy-Metz.
  61. (fr)« Site du lycée Ernest-Bichat »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Académie Nancy-Metz.
  62. (fr)« Site du lycée Paul-Lapie », lyceelapie.
  63. zone d'activité à Badonviller
  64. « Église Saint-Martin », noticeno PA00105995, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  65. L'église Saint-Martin
  66. Chapelle-Mémorial 1939-45
  67. Chapelle funéraire Fenal
  68. La chapelle Cartier-Bresson
v ·m
Commune ducanton de Baccarat
v ·m
Communes deMeurthe-et-Moselle de 500 à 2 000 hab.
Plus de 1 900 habitantsBlason de la Meurthe-et-Moselle
Plus de 1 800 habitants
  • Aucun
Plus de 1 700 habitants
Plus de 1 600 habitants
Plus de 1 500 habitants
Plus de 1 400 habitants
Plus de 1 300 habitants
Plus de 1 200 habitants
Plus de 1 100 habitants
Plus de 1 000 habitants
Plus de 900 habitants
Plus de 800 habitants
Plus de 700 habitants
Plus de 600 habitants
Plus de 500 habitants
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