Membre du comité national de la conférence consultative politique du peuple chinois 10e comité national de la conférence consultative politique du peuple chinois(d) 9e comité national de la conférence consultative politique du peuple chinois(d) 8e comité national de la conférence consultative du peuple chinois(d) 7e comité national de la conférence consultative du peuple chinois(d) 6e comité national de la conférence consultative du peuple chinois(d)
Ba Jin (chinois 巴金, pinyin bā jīn,EFEO Pa Kin,Wade-Giles Pa Chin), ouLi Feigan (李芾甘) de son nom social, né le àChengdu, province duSichuan, et mort le àShanghai, est le nom de plume de l'écrivain chinoisLi Yaotang (李尧棠), président duPEN club chinois. Son séjour en France (1927-1928), àChâteau-Thierry a marqué sa carrière littéraire. Ba Jin a aussi été unespérantophone etanarchiste convaincu. Le romantisme de ses personnages, mêlé à l'attrait pour la révolution, ont marqué la jeunesse de son époque.Famille (家), roman autobiographique, est l'une de ses œuvres importantes.
Li Yaotang naît le àChengdu (Sichuan) dans une famille aisée demandarins[Note 1] de laquelle il reçoit une éducationconfucéenne classique[1],[2]. Vers l'âge de dix ans, il devient orphelin, perdant successivement sa mère en 1914, et son père en 1917[1].
À l'adolescence, il lit encore des ouvrages classiques commeLe Rêve dans le pavillon rouge[1]. Puis, marqué par une enfance malheureuse dans son milieu, il s'ouvre vers 1920 aux revues porteuses des idées nouvelles de l'époque, telleNouvelle Jeunesse, et participe aux mouvements de manifestations faisant suite aumouvement du 4 Mai[1],[3]. Il finit ainsi par découvrir l'anarchisme au travers notamment des écrits deKropotkine et deLeopold Kampf[1]. En 1921, il publie son premier article dans une petite revue anarchiste deChengdu : « Comment fonder une société véritablement libre et égalitaire » (Banyue [La Quinzaine])[4].
À partir de 1923, alors que Ba Jin part poursuivre ses études àNankin puisShanghai, il entame une correspondance épistolaire avecEmma Goldman (dont il dira qu'elle est sa « mère spirituelle »)[1]. Il perfectionne son anglais, langue qu'il avait commencé à apprendre chez lui, avec un répétiteur. Il se met également, l'année suivante, à l’espéranto[5]. Il collabore alors à diverses revues anarchistes[1], par des articles originaux et des traductions.
En 1927, il se rend en France à ses frais pour y poursuivre des études de sciences économiques — qu'il n'entamera même pas — et apprendre le français. Il séjourne à Paris — où il sera mêlé, mais de loin, au débat organisationnel qui agite alors sur place les milieux anarchistes[6] —, et plus longuement àChâteau-Thierry[7],[8]. Ba Jin profite de ce qu'il est en France pour correspondre avec de nombreux anarchistes de par le monde :Emma Goldman,Alexander Berkman ou encoreMax Nettlau[9]. C'est en France, aussi, qu'il apprend l'exécution deSacco et Vanzetti — Vanzetti, qui fut un de ses correspondants étrangers, du fond de sa prison aux États-Unis, et en qui il verra un « maître »[10]. C'est en France, enfin, qu'il écrit son premier roman,Destruction (Miewang, 1928)[11], qui paraîtra en Chine au moment où il rentre au pays et pour lequel il s'invente le pseudonyme de Ba Jin (pseudonyme dont il a démenti à plusieurs reprises qu'il fasse, pour le premier caractère, référence àBakounine). Et c'est le succès inespéré que rencontre ce roman qui l'incitera, presque malgré lui, à embrasser la carrière des lettres.
En un peu plus de vingt ans, jusqu'en 1949, Ba Jin publiera une vingtaine de romans — parmi lesquels les trois qui forment la trilogie dite du « Torrent » :Famille (Jia, 1933),Printemps (Chun, 1938),Automne (Qiu, 1940)[12] —, et une quinzaine de recueils de nouvelles. Et il se livrera parallèlement à un intense travail de traduction — notamment pour l'édition desŒuvres complètes de Kropotkine (Kelupaotejin quanji). En 1930, il publie le seul véritable ouvrage de théorie qu'on lui connaisse,Du capitalisme à l'anarchisme (Cong zibenzhuyi dao annaqizhuyi), lequel n'est en réalité qu'un démarquage du livre deBerkman, paru en 1929, dont deux versions ont paru simultanément :What is Communist Anarchism ? etNow and After : The ABC of Communist Anarchism[13].
En 1937, lorsque les Japonais envahissent la Chine, Ba Jin quitteShanghai pourGuilin, puisChongqing, avant de revenir àShanghai. Il prend part à l’opposition intellectuelle à l’occupant japonais et devient un des dirigeants de l’Association de résistance à l’ennemi des milieux littéraires et artistiques de toute la Chine (.) Il consacre aussi beaucoup de son temps et de son énergie à informer ses compatriotes de la situation en Espagne au même moment, notamment par une série de brochures qui seront éditées par la librairie Pingming, dans le cadre d'une « petite collection de recherches sur la question espagnole » créée spécialement pour la circonstance, et dans laquelle paraîtront des textes deRudolf Rocker, d'Augustin Souchy, d'Albert Minnig (1911-1968) ou deCarlo Rosselli. Il publie également les versions chinoises de recueils de croquis émanant des services officiels de propagande de laCNT-FAI, des œuvres deCastelao ou de Sim (José Luis Rey Vila).
En 1944, àGuiyang, il épouseChen Yunzhen (1921-1972) — traductrice connue sous le pseudonyme deXiao Shan. Ils auront ensemble deux enfants : une fille, Li Xiaolin (née en 1945) ; et un garçon,Li Xiaotang (né en 1950).
Après la fondation de larépublique populaire de Chine, Ba Jin va pratiquement interrompre son œuvre de fiction, et couper les ponts avec ses correspondants anarchistes à l'étranger[14]. Sans pour autant jamais adhérer au parti communiste, il va mettre sa plume au service du nouveau régime. On lui confie plusieurs responsabilités culturelles ou politiques : il devient ainsi vice-président de l’Association des écrivains de Chine (1953) et président de laFédération shanghaïenne de l’Association des écrivains de Chine (1958) ; et il siège comme député duSichuan à la première et à la deuxième Assemblée populaire nationale (1954, 1958). Il dirige plusieurs revues, parmi lesquelles la revueShouhuo (Harvest). Il effectue de nombreux voyages officiels à l’étranger, enPologne ou enURSS, auViêt Nam ou enCorée et auJapon.
Entre 1958 et 1962 paraissent les 14 volumes desŒuvres de Ba Jin (Ba Jin wenji). Dans une note du volume 10 (1961), Ba Jin répudie son passé anarchiste[15].
Dès le début de larévolution culturelle, comme nombre d'intellectuels chinois, Ba Jin va devenir la cible des critiques et subir toutes sortes de mauvais traitements. Le, à Shanghai, il est soumis à une séance d’accusation publique, et, en, il est envoyé àFengxian (près deShanghai), dans une « École du 7 mai pour cadres ». Il ne la quittera qu'en, au moment du décès de sa femme. Ba Jin, qui n'a plus le droit d'écrire, se remet à la traduction. Il se lance dans la traduction deTourgueniev et deHerzen.
Après la mort deMao Zedong, en 1976, Ba Jin retrouve son statut d'antan. Dans son pays, ou bien à l'étranger (où il se rend à plusieurs reprises : enFrance, enSuède, enSuisse ou auJapon), on le comble d’honneurs. La France, par exemple, le fait commandeur de la Légion d’honneur. Il se remet à écrire, une série de 150 petits essais, qui forment la série dite desAu fil de la plume (Suixianglu), et dans lesquels il revient longuement sur larévolution culturelle, et sur un système politique qui l'a conduit à agir comme il l'a fait lors des campagnes dirigées contre ses collèguesHu Feng,Ding Ling,Ai Qing ouFeng Xuefeng[16]. On lui confie de nouveau des fonctions officielles : il sera ainsi président de l’Association des écrivains de Chine (1981) et vice-président de laConférence consultative politique du peuple chinois (1983).
En 1987, lesŒuvres complètes de Ba Jin (Ba Jin quanji) commencent à paraître. Il y aura au total 26 volumes, dont le dernier sortira en 1994. En 1991, parution duLivre des paroles vraies qui réunit l’ensemble des écrits postérieurs à larévolution culturelle. Et en 1997, parution, en 10 volumes, desŒuvres traduites complètes de Ba Jin (Ba Jin yiwen quanji), ensemble qui regroupe la presque totalité des traductions effectuées par Ba Jin[17].
Le, Ba Jin, qui souffrait depuis longtemps de lamaladie de Parkinson, meurt d'un cancer àShanghai. Ses cendres ont été dispersées enmer de Chine, avec celles de son épouse[18].
Le pseudonyme « Ba Jin » est généralement considéré comme étant l'adaptation en chinois de la première syllabe deBakounine (en chinois Ba-ku-ning) et de la dernière deKropotkine (en chinois Ke-lu-pao-te-jin).
Ba Jin a toutefois déclaré à plusieurs reprises à partir de 1958 que la première syllabe de son pseudonyme n'a pas été choisi en hommage à Bakounine, mais qu'il s'est inspiré du nom d'un de ses concitoyens rencontrés en France, Ba Enbo ; en revanche, selon lui, la seconde proviendrait bien du nom de Kropotkine[19].
Ba Jin est l'auteur de romans, de nouvelles, de textes en prose et d'articles. Il est également l'auteur de très nombreuses traductions.SesŒuvres complètes comptent 26 volumes (Ba Jin quanji 巴金全集, Pékin, Renmin wenxue chubanshe, 1986-1994), et sesŒuvres traduites complètes comptent 10 volumes (Ba Jin yiwen quanji 巴金译文全集, Pékin, Renmin wenxue Chubanhe, 1997).
Pour un inventaire complet : Angel Pino, « La Réception de Pa Kin en France : un premier bilan », in Chine-Europe-Amérique : rencontres et échanges de Marco Polo à nos jours, sous la direction de Li Shenwen, Presses de l’Université Laval, coll. « Intercultures », Québec, Canada, 2009,p. 93-120.
Pa Kin,Nuit glacée [1947], roman, trad. par Marie-José Lalitte, préface d’Étiemble,postface de l’auteur (), Paris, Gallimard, coll. « Du monde entier », 1978, 327 pp. (Rééd. : « Folio », 1983, 373 pp.)
Pa Kin,Le Jardin du repos [1944], roman, trad. par Nicolas Chapuis et Roger Darrobers, révisée par Bai Yuegui et Robert Ruhlmann, Robert Laffont, « Pavillon/Langues O », Paris, 1979, 302 pp. (Rééd. : « Classiques Pavillons », 1984, 325 pp. ; « Bibliothèque Pavillons », 2004.) [Autre version, par Marie-José Lalitte, en 1981.]
Pa Kin,Famille [1932], roman, trad. par Li Tche-Houa et Jacqueline Alézaïs, présentation de Marie-José Lalitte, préface de l’auteur (), Paris, Flammarion-Eibel, « Lettres étrangères », 1979, 412 pp. Traduction suivie de « Commentaires de l’auteur » (). (Rééd. : Librairie générale française, coll. « Le livre de poche », Paris, 1981, 1989, 1994.)
Pa Kin,Vengeance, nouvelles, trad. par Pénélope Bourgeois et Bernard Lelarge, préface de Jacques Gernet, postface de Pénélope Bourgeois, Paris, Seghers, coll. « Autour du monde », 1980, 112 pp. Seule une partie des nouvelles qui figurent dans l’édition chinoise ont été reprises. Contient : Première partie (en France) : « Vengeance » (1930), « Monsieur Robert » (1930) ; « Le Lion » (1930) ; Deuxième partie (en Chine) : « Histoire de cheveux » (1936), « Parfum de roses » (1933), « Deuxième Mère » (1932), « Mona Lisa » (1937), « Le Général » (1933).
Pa Kin,Le Secret de Robespierre, et autres nouvelles, nouvelles, trad. par Maryse Bannier, Dominique Colliot, Nicole Dulioust, Dominique Escande, Sylvie Gentil, Catherine Maurios, Paul Jean-Ortiz, Emmanuelle Péchenart et Bernadette Rouis, préface de Sylvie Gentil et Emmanuelle Péchenart, avec une lettre de l’auteur (), Paris, Mazarine, coll. « Roman », 1980, 208 pp. Contient : « La Logeuse » (1929) ; « La Cruauté de l’amour » (1930) ; « Ariana » (1931) ; « Un homme bon » (1931) ; « Une lettre » (1931) ; « Larmes » (1931) ; « La Nuit de Marseille » (1932) ; « La Deuxième Mort » ; « Mona Lisa » (1937) ; « Le Secret de Robespierre » (1934) ; « La Mort de Marat » (1934) ; « Ariana Volberg » (1933). Avec une préface originale de l’auteur (). (Rééd. : Paris, Stock, coll. « La bibliothèque cosmopolite », 1997, 208 pp.)
Pa Kin,Le Jardin du repos [1944], roman, trad. par Marie-José Lalitte, Gallimard, « Folio », Paris, 1981, 251 pp. (Rééd. : 1985, 1999.) [Autre version, par Nicolas Chapuis et Roger Darrobers, en 1979.]
Ba Jin,L’Automne dans le printemps, nouvelles, trad. par Li Meiying, Hansheng, Tang Zhi’an, Luo Xinzhang, préface de l’auteur (), Pékin, Littérature chinoise, coll. « Panda », 1982, 233 pp. Contient : « La Pluie » (1936), « La Digue Su » (1931), « À la fonte des neiges » (1934), « Une nuit sous la lune » (1933), « Un cœur d’esclave » (1931), « L’Automne dans le printemps » (1932) [textes déjà parus dansLittérature chinoise, Pékin, 1979/7 et 1979/8)]. Contient également : Ba Jin, « À propos de “L’Automne dans le printemps” » () [repris de Littérature chinoise, 1979/7] ; Yang Yi, « Un homme fort : une visite à Ba Jin » (1979) [repris de Littérature chinoise, 1979/8] ; Hansheng « Les Nouvelles de Ba Jin dans les années trente » (1982). (Rééd. : Pékin, Littérature chinoise, « Panda », 1990, 233 pp. ; Pékin, Éditions en langues étrangères, 2004, 233 pp.)
Pa Kin,Printemps [1938], roman, trad. par Edith Simar-Dauverd, préface de l’auteur (), Paris, Flammarion, coll. « Aspects de l’Asie », 1982, 480 pp.
Pa Kin,La Pagode de la longévité [1935], roman court, trad. par NG Yok-Soon, préface de l’auteur (1937), Paris, Messidor, coll. « littéraire », 1984, 121 pp. Contient : « La Pagode de la longévité » (1934), « Le Secret de la pagode » (1935), « La Perle magique » (1936), « L’Arbre qui savait parler » (1936), « À propos de la pagode de la longévité » (, corrigé le). (Rééd. : « Folio », 1992, 123 pp.)
Ba Jin,Le Rêve en mer : conte pour enfants à une jeune fille [1932], roman court, trad. par Ng Yok-Soon, l’Harmattan, coll. « Lettres asiatiques », Paris, 1986, 156 pp. Suivi de « À propos de “Le Rêve en mer” » ().
Ba Jin,Le Brouillard [1931], roman court, trad. par Ng Yok-Soon, calligraphie de couverture par Wu Zuoren, paris, Les Cent fleurs, 1987, 213 pp. [Premier volume de la trilogie de « L’Amour ».] En annexe, trois textes du traducteur : « Œuvres de Ba Jin », « Ba Jin et la France » et « Biographie succincte de Wu Zuoren : grand peintre et calligraphe chinois ».
Pa Kin,Automne [1940], roman, trad. par Edith Simar-Dauverd, Paris, Flammarion, coll. « Aspects de l’Asie », 1989, 676 pp.
Pa Kin,À la mémoire d'un ami [], texte en prose, trad. et présenté par Angel Pino et Isabelle Rabut, Paris, Mille et une nuit, 1995, 71 pp. [Précédemment paru sous le titre « À la mémoire de Shen Congwen »,Les Temps modernes, Paris,no 572,,p. 141-173.]
Pa Kin,Destruction (Miewang, 1928), roman, trad. et présenté par Angel Pino et Isabelle Rabut, Bleu de Chine, Paris, 1995, 250 pp. En annexe, cinq autres textes de l’auteur se rapportant au roman : « Préface de 1928 » (), « Avant-propos à la septième édition » (), « Destruction : l’auteur s’explique » (1929), « Regards sur ma vie d’écrivain » (1932-1935), « À propos de Destruction » (1958).
Pa Kin,Pour un musée de la « Révolution culturelle » (Au fil de la plume), textes en prose choisis, présentés et traduits par Angel Pino, Paris, Bleu de Chine, 1996, 151 pp. Contient : « Avant-propos général » (1978), « À la mémoire de Xiao Shan » (1979), « À la mémoire de mon maître Lu Xun » (1981), « Le Chant du faucon » (1981), « Mon nom » (1983), « Encore à la mémoire de Xiao Shan » (1984), « Les Fils à papa » (1986), « Les Étables » (1986), « Se souvenir » (1986), « Les Opéras modèles » (1986), « L’Air bureaucratique » (1986), « Un musée de la Révolution culturelle » (1986), « Il y a vingt ans » (1986), « Nouvelle Note sur l’édition groupée de Au fil de la plume » (1987).
Ba Jin,Le Dragon, les tigres, le chien [1942], suivi de « Hors du jardin dévasté » [1942], textes en prose, trad. par Philippe Denizet, Paris, You Feng, 2001, 189 pp.
Pa Kin, « La Chaise électrique » [Dianyi] (1932), nouvelle, traduction du chinois, présentation et notes par Angel Pino,Réfractions, Paris,no 16,,p. 143-157.[lire en ligne]
À partir de 1935, Ba Jin entretient une correspondance de soixante ans avecYang Yi, qui deviendra la traductice renommée deWuthering Heights en chinois ainsi qu'une écrivaine. Au fil des ans, de nombreuses lettres sont perdues ou détruites lors de l'occupation japonaise ou de laRévolution culturelle.
En 1981, elle écritAn Interview with Ba Jin, qui est publié par Panda Books dans un volume édité présentant ses œuvres aux lecteurs occidentaux. En 1987, Yang Yi compile 60 des lettres de Ba Jin restant en sa possessions dans un volume intituléThe Collection of the Mud in Snow (雪泥集). Elle annote les lettres et écrit un post-scriptum pour le livre, qui est publié par Sanlian Press. Après la mort de Ba Jin en 2005, elle publie une édition révisée et complétée de cinq lettres supplémentaires[20],[21].
↑a etbPaul Bady, « Ba Jin », dansAndré Lévy (dir.),Dictionnaire de la littérature chinoise, Presses universitaires de France, « Quadrige », 2000,p. 5-6.
↑« bajin1.pdf », photo de classe de Bajin au milieu des autres étudiants et des professeurs en 1928.
↑Angel Pino, « Ba Jin et Max Nettlau : un échange de lettres en 1928 à propos de Kropotkine »,Le Monde libertaire, Paris, hors sérieno 44, 19 avril-19 juin 2012,p. 31-35.
↑Version française : Pa Kin,Destruction, roman, trad. et présenté par Angel Pino et Isabelle Rabut, Paris, Bleu de Chine, 1995.
↑Tous traduits en français : Pa Kin,Famille, trad. par Li Tche-Houa et Jacqueline Alézaïs, Paris, Flammarion-Eibel, « Lettres étrangères », 1979 ; Pa Kin,Printemps, trad. par Edith Simar-Dauverd, Paris, Flammarion, coll. « Aspects de l’Asie », 1982 ; Pa Kin,Automne, trad. par Edith Simar-Dauverd, Paris, Flammarion, coll. « Aspects de l’Asie », 1989
↑Angel Pino, « Ba Jin et Berkman : de la traduction à l’écriture palimpseste »,A contretemps : bulletin de critique bibliographique,no 45, mars 2013,p. 45-55.
↑Angel Pino, « Ba Jin et ses correspondants anarchistes à l’étranger : dernières traces (1948-1950) »,A contretemps : bulletin de critique bibliographique,no 45, mars 2013,p. 56-59.
↑Angel Pino, « “Le Ciel du fond d’un puits” : le jugement rétrospectif de Ba Jin sur son engagement libertaire »,A contretemps : bulletin de critique bibliographique,no 45, mars 2013,p. 61-65.
↑Il en existe deux choix en français : Pa Kin,Au gré de ma plume, trad. par Pan Ailian, Pékin, Littérature chinoise, coll. « Panda », 1992 ; Pa Kin,Pour un musée de la « Révolution culturelle » (Au fil de la plume), textes choisis, présentés et traduits par Angel Pino, Paris, Bleu de Chine, 1996.
↑LesŒuvres traduites complètes de Ba Jin (Ba Jin yiwen quanji, 1997, 10 vol.) contiennent notamment, outre les écrits de Kropotkine (vol. 1, 9 et 10), des textes de Tourgueniev (vol. 2 et 3), Isaac Pavlovsky (vol. 2), Herzen (vol. 4), Gorki (vol. 5), Trotski (vol. 5),Sanshirō Ishikawa (vol. 5), Garchine (vol. 6), Oscar Wilde (vol. 6), Rudolf Rocker (vol. 6),Ujaku Akita (vol. 7), Edmondo de Amicis (vol. 7), Alexis Tolstoï (vol. 7), Leopold Kampf (vol. 7), Julio Baghy (vol. 7) Dobri Nemirov (vol. 7), Stepniak (vol. 8), Bartolomeo Vanzetti (vol. 8), Rudolf Rocker (vol. 8), Emma Goldman (vol. 8) Augustin Souchy (vol. 8), Albert Minnig (vol. 8), Carlo Rosselli (vol. 8), Augustin Souchy (vol. 8), Alexandre Berkman (vol. 9), Vera Figner (vol. 9). Mais Ba Jin a traduit d’autres auteurs : voir Angel Pino, « Ba Jin traducteur », inLes Belles Infidèles dans l’empire du Milieu : problématiques et pratiques de la traduction dans le monde chinois moderne, sous la direction d’Isabelle Rabut, You Feng, Paris, 2010,p. 45-110.
Travaux en langue française consacrés à Ba Jin, en plus de ceux qui sont cités dans les références.
« Ba Jin anarchiste », livraison spéciale de la revueA contretemps : bulletin de critique bibliographique, éditée par Angel Pino, Paris,no 45,, 72 pp.lire en ligne
Octave Brière, « Un romancier chinois contemporain : Pa Kin »,Bulletin de l’Université l’Aurore, Shanghai, série III, t. III,no 3, 1942,p. 577-598.
Jean-Jacques Gandini,Pa Kin, le coq qui chantait dans la nuit, Atelier de création libertaire, 1985.
Jean-Jacques Gandini, « Ba Jin ou la difficulté d'être sincère »,Perspectives chinoises, 1993, vol. 19,no 19.[lire en ligne]
Jean-Jacques Gandini, « Ba Jin revisité »,Perspectives chinoises, 1995, vol. 31,no 31.[lire en ligne]
Marie-José Lalitte, « Du roman de la révolte au roman du désespoir », dansLittératures d'Extrême-Orient auxxe siècle. Essais, Philippe Picquier, 1993,p. 95-103
Jean Monsterleet, « La Condition humaine dans “Chia” de Pa Chin»,Dossiers de la commission synodale, Pékin, vol. 15,no 12, 1942,p. 578-599.
Jean Monsterleet, « La Condition humaine dans “Famille” de Pa Chin», in « Littérature chinoise contemporaine : écrivains témoins de leur temps », thèse complémentaire pour le doctorat ès-lettres, Faculté des lettres de l’Université de Paris, s.d. [1947], vol. II,p. 110-142(4).
Jean Monsterleet, « Introduction » à : « Pakin, Brumes » (roman traduit du chinois avec introduction et notes par J. Monsterleet), dactylographié, Faculté des lettres de l’Université de Paris, s.d. [1947], pp. I-XVI.
Jean Monsterleet, « Humanité-Dieu ou Homme-Dieu »,China Missionary Bulletin, Hong Kong,no 6, 1950,p. 521-525.
Jean Monsterleet, « Pa Chin »,France-Asie, revue de culture et de synthèse franco-asiatique, t. VII,no 68,,p. 732-745.
Jean Monsterleet, « Pa Kin (1904) chantre de la Révolte », in Jean Monsterleet,Sommets de la littérature chinoise contemporaine, Paris, éditions Domat, coll. «Connaissance de l’Est», 1953,p. 24-38.
Jean Monsterleet, « Note sur Pa Chin et les maîtres qui l’ont formé »,Revue de littérature comparée, Librairie Marcel Didier, Paris, vol. 28,no 1, janvier-,p. 89-92.
Jean Monsterleet, « En quête de lumière et de vie : Pa Chin, un romancier chinois moderne »,Mission Bulletin, vol. IX,no 6,,p. 406-411.
Angel Pino, « Ba Jin, sa première œuvre », Réfractions, Dardilly, no 3 (« Lectures cosmopolites »), hiver 1998-1999,p. 127-142lire en ligneï (avec la traduction du premier texte de Pa Kin : « Comment fonder une société véritablement libre et égalitaire » [1921]lire en ligne).
Angel Pino, « À propos de Pa Kin et sur deux lieux d’histoire », invarii auctores,Où va la Chine ?, éditions du Félin et librairie Sauramps, Paris, 2000,p. 121-139.
Angel Pino, « Famille (de Pa Kin) »,Encyclopædia Universalis (version électronique), 2003.[lire en ligne]
Angel Pino, « Pa Kin et la modernité », in Ana Maria Amaro, Rita Leão et sónia Dias (éds),Estudos sobre a China VI, vol. II, Instituto Superior de Ciências Sociais e Políticas, Lisboa, 2004,p. 697-715.
Angel Pino, « Pa Kin, le vétéran »,Magazine littéraire, Paris,no 429,,p. 58.
Angel Pino, « Ba Jin, 1904-2005 », rubrique « Les vies », inUniversalia 2006 (la politique, les connaissances, la culture en 2005), Encyclopædia Universalis, Paris, 2006,p. 413.
Angel Pino, « La Réception de Pa Kin en France : un premier bilan », inChine-Europe-Amérique : rencontres et échanges de Marco Polo à nos jours, sous la direction de Li Shenwen, Presses de l’Université Laval, coll. « Intercultures », Québec, Canada, 2009,p. 93-120.
Angel Pino, « Ba Jin traducteur », inLes Belles Infidèles dans l’empire du Milieu : problématiques et pratiques de la traduction dans le monde chinois moderne, sous la direction d’Isabelle Rabut, You Feng, Paris, 2010,p. 45-110.
Angel Pino & Isabelle Rabut, « Pa Kin et le christianisme », inOrient-Occident, la rencontre des religions dans la littérature moderne, sous la direction de Muriel Détrie, You Feng, Paris, 2007,p. 219-247.