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Brigade de sapeurs-pompiers de Paris

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Brigade de sapeurs-pompiers de Paris
Image illustrative de l’article Brigade de sapeurs-pompiers de Paris
Logo des Pompiers de Paris.

Création18 septembre1811
PaysDrapeau de la FranceFrance
AllégeanceArmée française
BrancheArmée de terre
TypeBrigade dugénie
RôlePompiers
Effectif8 650
Fait partie deÉtat-major interarmées du territoire national métropolitain
Préfecture de police (Paris)
GarnisonParis,Hauts-de-Seine,Seine-Saint-Denis,Val-de-Marne,base spatiale de Kourou, base d'essais de Biscarosse
Surnom« La Brigade », « La Brig's »[1]
CouleursRouge et noir
Devise« Sauver ou périr »
MarcheParis nous voilà,Sombre fumée
BataillesCampagne d'Orient 1855-1856,Première Guerre mondiale,Libération de Paris
DécorationsLégion d'honneur attribuée en 1902
5 citations à l'ordre de l'armée en 1988, 2005, 2012, 2016 et 2019
3 médailles pour acte de courage et de dévouement échelon or (2005, 2019 et 2019)
1 médaille de la sécurité intérieure échelon or (2017)
Médaille d’or de la Défense nationale avec palme (2019)
Fourragère d'or (1re unité à la recevoir)
CommandantGénéral de division Arnaud de Cacqueray Valmenier
Commandant historiqueGénéral Casso
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Intervention de la brigade en 1900.
Auto-pompe au Salon de l'Automobile de Paris en 1903.
La brigade de sapeurs-pompiers de Paris audéfilé du 14 juillet 2003.
Échelle pivotante automatique en intervention.
Brigade des sapeurs-pompiers de Paris lors dudéfilé du14 juillet 2008 sur lesChamps-Élysées àParis[Note 1].

Labrigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), familièrement appeléela Brigade, est une unité dugénie de l'Armée de terre française, placée sous l'autorité dupréfet de police de Paris. Elle est commandée par legénéral de division Arnaud de Cacqueray Valmenier depuis le[2].

Cette brigade, au statut à la fois militaire et civil, intervient sur le territoire de l'agglomération parisienne, dansParis et ses troisdépartements limitrophes (« petite couronne ») :Hauts-de-Seine,Seine-Saint-Denis,Val-de-Marne. Elle assure également la protection de labase spatiale de Kourou, enGuyane française, et de la base d'essais de missiles de laDGA, àBiscarrosse.

Ladevise de la BSPP est : « Sauver ou Périr ». La BSPP comprenait 8 650sapeurs-pompiers en 2023[3], dont un peu plus de 300officiers, environ 1 500 sous-officiers, le reste étant composé demilitaires du rang, soit environ 119pompiers pour 100 000 habitants. La moyenne nationale est de382 pompiers pour 100 000 habitants, mais la zone couverte par la BSPP est très petite et permet donc des temps d'interventions courts avec un effectif réduit : on compte 9,2 pompiers par km2 dans la zone BSPP, contre 0,34 en moyenne enFrance.

Lebudget annuel de fonctionnement était de 323,7 millions d'euros en 2012[3], dont 78,2 % de soldes (rémunération etcotisations sociales), 10,5 % de matériel, 8,8 % d'investissement immobilier et 2,5 % de loyers et charges. Les contributeurs à ce budget sont lesdépartements (29 %), la ville deParis (26 %), leministère de l'Intérieur (24 %) et les autres communes (21 %)[réf. nécessaire].

La BSPP est régie actuellement par les articles R.3222-13 à R.3222-18[4] ducode de la Défense. Elle remplit approximativement le même rôle que lesSDIS dans les autres départements français.

Histoire

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Sous l'Ancien Régime

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Pendant longtemps, lalutte contre l'incendie a été à la charge des habitants eux-mêmes ou bien des corps non spécialisés ; cette tâche fut donc confiée successivement auguet royal, auguet bourgeois, aux magistrats communaux. Les anciennes ordonnances de police de 1371, 1395 et 1400 imposaient aux propriétaires d'avoir en permanence unmuid d'eau près de leur porte, mais ne donnaient aucune indication quant aux dispositions à adopter en cas d'incendie.

En 1524, leparlement de Paris ordonna que des habitants soient commandés chaque soir par leprévôt des marchands de Paris pour constituer leguet de nuit, que soient constituées des provisions d'eau dans chaque maison, et que des lanternes allumées soient mises aux fenêtres (premier éclairage public àParis).

Le, une ordonnance de police imposa la présence au feu des corporations du bâtiment.

Le, nombre de seaux etbrocs fut distribués dans Paris et ses faubourgs, et déposés dans les couvents, chez les échevins, et chez les notables. Un dépôt central était situé à l'hôtel de ville, avec des dépôts secondaires indiqués aux habitants. Mais finalement, il n'y avait guère que les membres des communautés religieuses et des corporations du bâtiment aptes à intervenir, auxquelsLouis XIV ajouta alors lesGardes suisses etfrançaises qui devaient « se porter à l'incendie à la première alerte ».

À cette époque, il y avait alors obligation de maintenir en bon état les puits et puisards, ainsi que tous les moyens de puisage. Cependant, les résultats n'étant pas ceux espérés, en 1699, pour remédier à cette situation,François Dumouriez du Perrier se fit accorder par privilège royal et pour trente ans la construction et la fourniture exclusive despompes à incendie nouvelles avec boyaux de cuirs[5].

En 1715,François Dumouriez du Perrier est nommé parLouis XIV au poste de directeur général desPompes publiques pour remédier aux incendies, sans que le Public soit tenu de rien payer. Il devient le premierpompier professionnel deFrance.

En 1719,17 pompes publiques sont réparties dans cinq quartiers deParis, entretenues et manipulées par une quarantaine degardiens etsous-gardiens[6], les premiers pompiers de Paris. Ils ne sont pas encore professionnels :

  • trois pompes dans le couvent des Augustins, tenues par Duhamel (serrurier), Herbain (potier), Quenet (menuisier), Laisné (cordonnier), Duhamel (menuisier), Monneton (serrurier), Corbonnot (serrurier) et Legrand (cordonnier) ;
  • trois pompes dans le couvent des Carmes, tenues par de La Potte (cordonnier), Pelletier (menuisier), Saintbon (menuisier), Pelletier (serrurier), Carel (menuisier), Baumail dit Montauban (cordonnier), Pied, et Jean (relieur) ;
  • trois pompes dans le couvent de la Mercy, tenues par Paris (cordonnier), Granger et Granger (cordonniers), Blanvillain (menuisier), Pilon (cordonnier), Vlu (cordonnier), Champion (tapissier) et Fendoré (cordonnier) ;
  • trois pompes aux petits Pères, tenues par Robert (cordonnier), Ferrand, Thibou (serrurier), Le Bret (maître brodeur), Lacour (cordonnier), Masson, Couillard, Compagnon (maître brodeur) ;
  • quatre à l’hôtel de ville ;
  • une chezFrançois Dumouriez du Perrier,rue Mazarine.

En 1722,Louis XV fonde laCompagnie des Gardes des Pompes du Roy, toujours sous la direction de Dumouriez.

Huit brigades sont créées aux Augustins, aux Carmes, à La Mercy, aux Petits Pères, à La Trinité, aux Jésuites, à l'Oratoire, et aux Capucins. Les pompes sont réparties dans 21 dépôts. Chaque brigade est composée de sept hommes : un inspecteur, un brigadier, un sous-brigadier, deux gardes, et deux sous-gardes. Ils ne sont pas encore des professionnels du feu puisqu'ils exercent toujours leur métier de base (cordonniers, menuisiers, etc.) Dumouriez est secondé par son frère, lieutenant. En outre, quatre hommes sont nommés pour servir deHaut le pied (ouAvertisseurs). La première compagnie de pompiers de Paris comportait alors 62 hommes[7].

Dumouriez dirige la compagnie jusqu’à sa mort. Son fils lui succède.

De l'Empire à la Troisième République

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Départ des pompiers, film Lumière, 1897

En, un corps de garde dupalais de Saint-Cloud, en surchauffant un poêle, met le feu au salon de la résidence deNapoléon Ier, qui est présent cette nuit-là. Bien que le feu soit rapidement éteint, l'Empereur décide de créer une garde de nuit spéciale à toutes les résidences impériales, garde composée de sapeurs du Génie et transformée le en compagnie de sapeurs du génie de laGarde impériale[8]. À la suite de l'incendie de l’ambassade d’Autriche, qui cause la mort d'une centaine de convives le, l'Empereur charge leministre de l'Intérieur etÉtienne-Denis Pasquier,préfet de police, de trouver une nouvelle organisation pour remplacer le corps des gardes pompes.
La proposition d’une formation militaire est retenue et officialisée par décret impérial du, qui crée le bataillon de sapeurs-pompiers de Paris. Quatre compagnies sont formées. Une est installée dans une caserne aménagée pour l'occasion dans les bâtiments de l'ancienhôtel de Chavigny rue de la Culture-Sainte-Catherine, actuellerue de Sévigné.

Conséquemment àl'extension de Paris en 1860 aux communes limitrophes au-delàdes fortifications, le bataillon s'agrandit et de nouvelles compagnies sont créées (8e-9e-10e).

Sapeur-pompier en parade (milieu duXIXe siècle).

Le bataillon devient régiment de sapeurs-pompiers de Paris par décret impérial le[9].

En 1868, un homme du régiment sort de l'anonymat et devient une véritable célébrité : lecaporal Thibault.

Première et Seconde guerres mondiales

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Les pompiers de Paris stationnés à Reims pendant la Grande Guerre.

Pendant laPremière Guerre mondiale, trente pompiers de Paris et deux autopompes sont arrivés àReims début pour combattre les incendies causés par lesbombardements[10],[11].

Dans la nuit du 5 au, àVauquois, une offensive engage un détachement du régiment, formant la compagniespéciale 22/6 dite « compagnies Z » rattachée au1er régiment du génie[12]. Celle-ci dispose d'appareils lance-flammes conçus par le capitaine ingénieur Schilt. Chaque appareil est constitué d'un réservoir cylindrique, contenant un liquide composé de 30 % depétrole et 70 % d'huile légère de houille, relié à une bouteille d'acétylène dissout. Le mélange est enflammé au moyen degrenades incendiaires. L'effet de souffle produit par l'explosion d'un dépôt de munitions allemand, touché par ce mélange, rabat le liquide enflammé sur les lignes françaises. Parmi les victimes, on dénombre des sapeurs-pompiers et des hommes du3e bataillon du31e RI, présents dans les tranchées[13].

Casque des pompiers de Paris des années 1940.

En 1939, le plan de mobilisation générale fait passer l'effectif du régiment de 53 officiers, 260 sous-officiers et 1 836 militaires du rang à 171 officiers et 7090 sous-officiers et militaires du rang. Des compagnies sont déployées sur l'ensemble des communes de la Seine. La mission du régiment dans ces communes se limite dans un premier temps à une mission de défense passive contre les attaques aériennes, les interventions courantes demeurant sous la responsabilité des communes. Les sapeurs-pompiers communaux, mobilisés dans diverses unités militaires, sont placés progressivement en affectation spéciale pour servir dans le cadre de la défense passive au sein de leur corps de sapeurs-pompiers municipal. Rapidement le maintien de l’organisation communale et la présence de sapeurs-pompiers militaire en attente de bombardement montra ses limites.

Le décret-loi du 22 février 1940 et la loino 205 du 5 avril 1943 prévoient que la zone d’intervention du Régiment est étendue aux 81 communes du département de la Seine.

En 1940, si une partie des effectifs continue son service à Paris et dans la Seine, une autre prend part aux combats qui la conduisent jusqu'à la Loire. Le gouvernement décide de démilitariser le régiment afin qu'il puisse continuer à exercer sa mission dans le futur Paris occupé. Tout en assurant sa mission principale, une partie du régiment sous l'impulsion du capitaineFrédéric Curie participe activement à la résistance notamment à partir de 1942 au sein du groupe « sécurité-parisienne ». Ce groupe mène de nombreuses actions clandestines de renseignement et de sabotage. Durant la semaine de la Libération de Paris les sections secrètes « sécurité-parisienne » assurent de nombreuses liaisons avec les forces alliées, transportent du matériel et des armes, participent directement à la bataille aux côtés des FFI, déploie le premier drapeau sur l'arc de triomphe sous le feu des troupes allemandes, mènent des actions de nettoyage des tireurs embusqués sur les toits, et assurent la sécurité du défilé du général de Gaulle puis des troupes américaines. Durant les opérations de la Libération de Paris, le régiment déplore quinze morts et trente-huit blessés. Parallèlement à ces combats, le, un commando de sapeurs-pompiers hisse symboliquement au sommet de la tour Eiffel le drapeau tricolore.

De 1963 à nos jours

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Le Général Casso en revue des troupes sur un camion Hotchkiss - État Major caserne Champéret - 1967
Legénéral Casso passant en revue des troupes sur un camion Hotchkiss, en 1967.

Rattaché à l'arme de l'infanterie, le régiment est transféré dans l'arme dugénie par décretNo 65-265 du[14].

La loi du impose un nouveau découpage administratif en supprimant les départements de laSeine et deSeine-et-Oise, pour ceux deParis, Seine-saint-Denis, Hauts-de-Seine et Val-de-Marne. La zone d'action du régiment est étendue aux quarante-trois communes du département de Seine-et-Oise intégrées dans les trois nouveaux départements périphériques formant la « Petite Couronne », à partir du.

Après un accroissement des moyens (en personnel et matériels) du Corps pour assurer la défense de Paris et des communes suburbaines de la Seine, le décretno 67-155 du dissout le régiment et créé labrigade de sapeurs-pompiers de Paris le1er mars 1967. Lecolonel Casso, qui commandait le régiment depuis 1963, est nommé par le président de la République,Charles de Gaulle,général de ce qui devient alors la brigade de sapeurs-pompiers de Paris. Intervenant personnellement dans près d'une centaine d'intervention de secours, il travaille à la modernisation du corps et à son adaptation pour répondre aux besoins de Paris et la petite couronne[15]. Le général Casso laissera une trace profonde dans la brigade jusqu'à son départ à la retraite en 1970, date à laquelle il fut nommémaire du17e arrondissement de Paris par leministre de l'Intérieur,Raymond Marcellin. Il a notamment écrit l'Éthique du Sapeur-Pompier de Paris[16], apprise par les recrues et lue en caserne. L'esplanade située devant l'état-major de la brigade à Paris porte son nom[15], tout comme la promotion 2018-2019 du4e bataillon de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr.

Les années 70 marquent le début de l’ère des centres de secours modernes. En 1973,l’îlot Masséna qui abrite l’état-major du deuxième groupement d’incendie, les services administratifs de la brigade et la2e compagnie devient la plus grande caserne de pompiers d’Europe. En matière de secours aux victimes, des progrès considérables sont obtenus à partir de 1967 avec la création de lapremière ambulance de réanimation moderne dite « AR », réalisée sous l’impulsion des médecins des sapeurs pompiers de Paris. De nombreux progrès sont accomplis dans les années suivantes. Leplan Rouge, qui n’est que la traduction « sécurité civile » de la manœuvre santé des militaires en cas d’afflux massif des blessés, est mis en œuvre par la brigade en 1978.

Les années 80 arrivent avec un nouveau lot de changements :police secours est dissous en 1985 et les sapeurs pompiers de Paris deviennent les premiers acteurs de soins d’urgence sur la plaque parisienne.Uncasque révolutionnaire est créé avec la société Gallet. Les tenues textiles remplacent le cuir en intervention. Une nouvelle génération d’engins polyvalents apparaît : les Premier secours évacuation (PSE) ; assurant aussi bien les missions de lutte contre les incendies, que le secours à victime. De nombreux centres de secours de banlieue sont construits pour remplacer un parc vétuste et mal adapté, hérité de l’après-guerre.

Au xxie siècle, la suppression dela conscription à la fin des années 1990 accélère le processus de professionnalisation, et l’incorporation de premiers sapeurs-pompiers féminins en 2002. À partir de 2007, la brigade opère une nouvelle métamorphose qui porte de cinq à six le nombre des groupements opérationnels[17].

Commandants

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Liste des chefs de corps commandant le bataillon de sapeurs-pompiers de Paris (de 1812 à 1866)

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  • intérim et transition effectués par M. Morisset, suivi par le capitaine-ingénieur Peyre en 1811
  • Chef d'escadron De Lalanne : 1812 - 1813
  • Lieutenant-Colonel Annet Jean-Baptiste de Plazanet : 1814 - 1830
  • Chef de bataillon Pierre Hyppolyte Amillet : 1830 (septembre à décembre)
  • Général-maréchal de camp Renou de la Brune : 1830 - 1831
  • ColonelJean Charles Gustave Paulin : 1831 - 1845
  • Chef d'escadron d'artillerie de Vives : 1845 - 1848
  • Chef de bataillon Terchou : 1848 - 1850
  • Chef d'escadron d'artillerie de Vives : 1850 - 1851
  • Colonel Charles Nicolas Joseph de la Condamine : 1851 - 1862
  • Colonel Pierre Marie Adolphe Willerme : 1861 - 1866

Liste des chefs de corps commandant le régiment de sapeurs pompiers de Paris (de 1866 à 1967)[18]

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  • Colonel Pierre Marie Adolphe Willerme : 1866 - 1871
  • Colonel Saint-Martin : 1871 - 1878
  • ColonelVictor Colonieu : 1878-1879
  • Colonel Paris : 1879 - 1882
  • Colonel Couston : 1882 - 1888
  • Colonel Ruyssen : 1889 - 1893
  • Colonel Marie-Georges Varigault : 1893 - 1899
  • Colonel Detalle : 1899 - 1900
  • Colonel Jean Alexandre Edouard Dépruneaux: 1900 - 1902
  • Colonel Bellanger : 1902 - 1906
  • Colonel Vuilquin : 1906 - 1912
  • Colonel Charles Léon Cordier : 1912 -1919
  • Lieutenant-Colonel Hivert : 1919 - 1925
  • Colonel Pouderoux : 1925 - 1933
  • ColonelIslert : 1933 - 1937
  • Colonel Barriere : 1937 - 1941
  • Colonel Simonin : 1941 - 1943
  • Colonel Cornet : 1943 - 1944
  • Lieutenant-Colonel Charles Camus : 1944 - 1945
  • Colonel Maruelle : 1945 - 1947
  • Colonel Maurice Feger : 1947 - 1952
  • Colonel Besson : 1952 - 1963
  • ColonelAbdon Robert Casso : 1963 -1er mars 1967

Liste des officiers généraux commandant la BSPP (de 1967 à aujourd'hui)

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Pendant la période 1866-1967, période où les sapeurs-pompiers de Paris étaient organisés en régiment, l'officier commandant le régiment était un colonel ou un lieutenant-colonel. Le passage enbrigade entraîne de facto une évolution de grade pour l'officier commandant la BSPP, qui devient donc un général de brigade. Ainsi, lors du passage de régiment à brigade, le colonel Casso qui en était le commandant se voit promut au grade de général de brigade. En cours de commandement, le général commandant la BSPP peut devenir général de division.

Drapeau

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Seuls les régiments et les écoles, ainsi que la brigade de sapeurs-pompiers de Paris, ont droit à undrapeau ou un étendard correspondant à leur appellation.

C’est en 1793 que la compagnie des gardes pompes reçoit son premier emblème. Elle le conservera jusqu’en 1869.

Drapeau Second Empire

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Durant le Second Empire, Napoléon III ordonne que les drapeaux portent désormais la marque de l’empereur.Ainsi, l’ensemble des régiments de France reçoit un nouveau drapeau et, le 23 janvier 1869, le régiment se voit remettre le sien.

Celui-ci porte l’inscription suivante: « l’Empereur Napoléon III au Régiment des Sapeurs-Pompiers de Paris »Sur le revers : Valeurs, Dévouement, Discipline, Campagne d’Orient.Cette dernière inscription est liée au fait que le régiment a envoyé de forts contingents durant la campagne de Crimée.

La remise officielle a lieu le 31 juillet sur l’esplanade des Invalides par lemaréchal Canrobert, commandant le1er corps d’armée au Colonel Willermé. Il est accompagné du général commandant la place de Paris et du général chef d’état-major du1er corps d’armée.

Avant la remise, le maréchal clame en ces termes : « (…) vous voyez sur ce drapeau inscrit les mots : Valeur-discipline-dévouement. Valeur, c’est-à-dire cette vertu qui vous fait affronter tous les dangers pour la défense du pays et le service de l’empereur. Discipline, ce lien qui unit fraternellement celui qui commande à celui qu’il a sous ses ordres. Dévouement, ce n’est pas moi qui vous l’enseignerai. Ne le prodiguez-vous pas à toute heure de votre vie pour la protection et le salut de vos citoyens ? Allons mes amis, ralliez-vous autour de ce drapeau. Qu’il abrite dans ses plis les nobles sentiments qui vous animent et que votre connaissance unisse sa voix à la mienne au cri de « Vive l’empereur ! »

Drapeau modèle 1880

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Au cours de laGuerre franco-allemande de 1870, les opérations militaires aboutissent à la défaite et à la capture de l'empereurNapoléon III à Sedan, le. L'opposition parlementaire, surtout républicaine, menée parLéon Gambetta parvient à mettre en place un gouvernement provisoire, dit de la Défense nationale. La République est proclamée le, au balcon de l’hôtel de ville de Paris.

Avec elle, les régiments doivent une nouvelle fois changer leur drapeau. C’est de cette période que date l’actuel drapeau de la brigade.Le colonelVictor Colonieu, commandant le régiment depuis1878 adresse le au général commandant la Place de Paris la lettre suivante :

« Mon général, j’ai l’honneur de vous rendre compte que je viens de recevoir leno 14 de la partie réglementaire du journal militaire officiel contenant la liste des noms de bataille approuvée par le ministre de la Guerre pour être inscrit sur les drapeaux et étendards des Corps de troupe de l’Armée.

Le régiment de Sapeurs-Pompiers n’y est pas mentionné d’aucune façon malgré les dangers auxquels les militaires de tous grades qui en font partie sont journellement exposés, le régiment n’a aucun nom à invoquer pour être mis sur son drapeau, mais je viens vous prier, mon général, de vouloir bien demander à monsieur le ministre de la Guerre que, à l’exemple de la Légion, de la Garde Républicaine, une devise nous soit accordée.

Dévouement et discipline par exemple ; cette devise qui récompense les nombreux actes de courage et de dévouement accomplis jusqu’à ce jour par les hommes du régiment serait pour ceux de l’avenir un encouragement et un devoir de marcher dans les traces de leurs anciens, tout en leur rappelant qu’ils appartiennent toujours à la grande famille militaire et qu’ils sont soumis à toutes les règles qui la régissent… »

Ainsi, le, sur le terrain de Longchamps, le président de la République,Jules Grévy, remet au colonel Paris le drapeau que nous arborons encore à ce jour durant les cérémonies militaires les plus importantes.

En1902, le jour de la fête nationale, le drapeau est décoré de la Légion d’honneur par le président de la RépubliqueÉmile Loubet.

Durant laSeconde Guerre mondiale, le régiment reste la seule unité militaire constituée de la zone occupée. Menant des opérations de renseignement et de résistance, le régiment et son drapeau sont peu à peu menacés. Par précaution, au cours du mois de, l’emblème est donc remis au colonel commandant le92e RI à Clermont-Ferrand pour qu’il y soit en sécurité.

Mais, le, alors que les Allemands franchissent la ligne de démarcation, il est confié (avec 14 autres drapeaux et étendards) chez la famille Trarrieu. Le drapeau est ramené (dans un faux pot d’échappement lequel pot d’échappement fut remis le 18 juin1984 au général Coupez pour y être conservé au musée de Champerret) par le commandant Bernard et le sapeur Gilles le et conservé au musée de l’armée.

 : lors d’une prise d’armes à l'état-major de Champerret, le drapeau est remis au lieutenant-colonel Camus par le gouverneur militaire de Paris,Marie-Pierre Kœnig.

Le, à la suite du dramatique incendie de l’hôtel de la rue de Provence, le drapeau est décoré de lamédaille d'honneur pour acte de courage et de dévouement échelon or par le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy.

Depuis le 4 mars 2017, le drapeau a été décoré de lamédaille de la sécurité intérieure échelon or (engagement lors desattentats du 13 novembre 2015 en France) par le président de la République François Hollande.

Depuis 2019, la brigade a reçu deux nouvellesmédaille d'honneur pour acte de courage et de dévouement échelon or et unemédaille de la Défense nationale échelon or avec palme, pour son engagement lors de l'incendie de lacathédrale Notre-Dame de Paris, la tragique explosionrue de Trévise et le terrible incendie rue Erlanger.

Caractéristiques de l'emblème

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Étamine
90 cm sur les 2 côtés
Des couronnes de feuilles de chêne et de laurier sont peintes à l’or fin.
Inscriptions à l'avers : « République française – Sapeurs-Pompiers de Paris »
Inscriptions à revers : « Honneur et Patrie – Dévouement et Discipline »
Cravate
90 cm de long, 24 cm de large
3 bandes : bleu, blanc, rouge
Aux extrémités : franges de 8 cm de long
À chaque extrémité et sur une seule face : une couronne composée d’une guirlande de feuilles de chêne et de laurier brodée à l’or fin, accrochée par son milieu à un bracelet fixé au fer de lance.
Fer de lance en bronze doré sur un socle en forme de cartouche oblongue
Avers : « République française »
Revers : « Sapeurs-Pompiers »

Décorations

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La cravate du drapeau est décorée de :

Lacroix de la Légion d'honneur, remise par leprésident de la République,Émile Loubet, le auChamp-de-Mars[21] ;
Lamédaille d'or de la Défense nationale, avec palme pour une citation collective à l'ordre de l’armée, remise en parFlorence Parly,ministre des armées, pour l'engagement des soldats du feu lors del'incendie dela cathédrale Notre-Dame de Paris ;
Lamédaille d’honneur pour acte de courage et de dévouement, échelon or, remise le 18, à la suite du terribleincendie de l'hôtel de larue de Provence ;
Lamédaille d'honneur pour acte de courage et de dévouement, échelon or, remise le par leministre de l'Intérieur,Christophe Castaner, en reconnaissance de l'engagement de la BSPP lors desdrames de la rue de Trévise etErlanger, ainsi qu'en reconnaissance du sacrifice de quatre militaires du corps en un an : le sergent-chef Lassus-David, le caporal Henry, le sergentCartannaz et le caporal Josselin[22] ;
Lamédaille d'honneur pour acte de courage et de dévouement, échelon or, remise le par leministre de l'Intérieur,Christophe Castaner, en reconnaissance de l'activité opérationnelle particulièrement exceptionnelle, notamment aprèsl'incendie dela cathédrale Notre-Dame de Paris du 15 avril 2019 ;
Lamédaille de la sécurité intérieure, échelon or, remise le par leprésident de la République,François Hollande, sur le parvis de l’hôtel de ville de Paris[21] ;
Lafourragère d'or pour actes de courage et de dévouement (nouvelle création de la chancellerie), qui matérialise l’obtention de trois médailles pour actes de courage et de dévouement, échelon or[23].

La BSPP est désormaisla seule unité titulaire d'autant demédaille d'honneur pour acte de courage et de dévouement attribuées à titre collectif et de la fourragère d'or[24].

Distinctions

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  • 2015 : La brigade reçoit lamédaille de la Ville de Paris échelon vermeil afin de matérialiser la reconnaissance des actions menées par les sapeurs-pompiers lors des tragiques journées du5-9 janvier.

La brigade possède également 5citations à l'ordre de l'armée (les quatre premières simples et la dernière avec attribution de la médaille d’or de la Défense nationale avec palme):

Chants et marches

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Plusieurs chants et marches sont caractéristiques de la Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris. Parmi eux,Paris nous voilà etSombre Fumée sont les deux principaux[31].

1. couplet
Paris, nous voilà dans tes rues, si fiers,
Portés par les chemins de fer,
Issus des quatre coins de France entière,
Au feu, nous partirons si fiers.
Paris, nous voilà dans tes rues, ce soir,
Surpris par tout ce désespoir,
Unis, nous irons jusqu’à notre gloire,
Gardant nos pères en mémoire.

Refrain
Paris, voici tes serviteurs dévoués,
Si fiers, tes sapeurs-pompiers
.
2. couplet
Paris, nous voilà dans tes rues en feu,
Brisant la frayeur dans nos yeux,
Défiant le destin des plus malheureux,
Sauver, demeure un vœu précieux.
Paris, nous voilà dans tes rues en sang,
Même si, blessé, tu nous attends,
Tu sais quel sera notre dévouement,
Pour être là au bon moment.

Refrain
3. couplet
Paris, nous voilà dans tes rues blessées,
Victime du plus beau des métiers,
Il faut savoir se relever, discret,
Panser en silence ses plaies.

Paris, nous voilà dans tes rues, toujours,Fidèles et sans aucun détour,
Foulant les pavés de tous tes faubourgs,
Seulement pour te porter secours
Sauver ou périr.

1. couplet
Sombres fumées
Flammes endiablées
Ce soir vont danser
Dans la ville effrayée
Terrible Cerbère
Gardien des enfers
Crache ta misère
Et se terre derrière,

Refrain
Mais dans la nuit, soldat de la vie
Sort de son lit, réagit et surgit
Pour sauver ou périr
Sauver sans faillir et sans faiblir

2. couplet
Vous dans les cieux
Guerriers morts au feu
Veillez sur ceux
Qui vous vengent du feu
Toi dans mon cœur
Eloigne ta peur
Je suis un sapeur
Et je serai vainqueur

Refrain
3. couplet
Belle dévouée
Vierge blessée
Ton nom va briller
Sur la ville rassurée
Sainte Patronne
Martyre qui chantonne
Barbe tu nous donnes
Le mérite du trône.

Devise

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La devise apparaît sur l'insigne.

Ladevise militaire des sapeurs pompiers de Paris est : « Sauver ou périr ». Elle ne doit pas être confondue avec celle des pompiers français : « Courage et dévouement ».

En 1928, on retrouve la devise « Sauver ou Périr » sur l’insigne de l’Association amicale des anciens militaires du régiment de sapeurs-pompiers de la ville de Paris, forte de presque trois mille membres en 1930. Dans son rapport en date du 9 décembre 1941, adressé au ministre secrétaire d’État à la Guerre, le colonel Simonin, commandant le régiment, décrit l’insigne dont il envisage de doter le régiment dans l’espoir, dit-il : « de ramener chez les cadres et la troupe l’esprit militaire du corps. Cet insigne, qui affectera la forme d’un blason (écu français ancien) portera, en relief, sur fond de flammes, les armes de la Ville de Paris, dont le Régiment assure le service d’incendie depuis le Premier Empire. Ces armes seront surmontées de deux haches, attributs distinctifs du corps et de la devise : « Sapeurs-pompiers — Sauver ou Périr » (ces quatre mots sont liés), devise que chaque officier, sous-officier, caporal ou sapeur doit avoir à cœur de mettre en pratique en toutes circonstances »[32].

Les sapeurs-pompiers de Paris ont aussi une éthique propre, formulée ainsi[33] :

Je ne veux connaître ni ta philosophie,
ni ta religion, ni ta tendance politique,
peu m’importe que tu sois jeune ou vieux,
riche ou pauvre, français ou étranger.

Si je me permets de te demander quelle est ta peine,
ce n’est pas par indiscrétion mais bien pour mieux t’aider.

Quand tu m’appelles, j’accours,
mais assure-toi de m’avoir alerté
par les voies les plus rapides et les plus sûres.

Les minutes d’attente te paraîtront longues, très longues,
dans ta détresse pardonne mon apparente lenteur.

— Général Casso,L’éthique du sapeur-pompier de Paris

Grades

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Étant une unité militaire, les personnels de la BSPP porte lesgalons règlementaires de l'armée de Terre.Une recrue porte le nom de « sapeur », car la brigade fait partie duGénie.Particularité, la brigade a été commandée à plusieurs reprises par ungénéral de division.

Organisation opérationnelle

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GénéralGaëtan Poncelin de Raucourt lors dudéfilé militaire du 14 juillet 2014.

La BSPP est organisée en six groupements, dont trois groupements d'incendie et de secours (GIS), un groupement de formation, d'instruction et de secours (GFIS), un groupement d'appui et de soutien (GAS) et un groupement des soutiens et de secours (GSS). Elle comprend 71 centres d'incendie et de secours, 3 centres de secours NRBC et deux centres de secours nautiques. Chaque groupement est commandé par unofficier supérieur du grade decolonel oulieutenant-colonel. En voici la description[34]:

  • premier groupement d'incendie : Nord-Est de Paris et Seine-Saint-Denis (le poste de commandement est implanté àMontmartre). Ce groupement comptait 1 808 sapeurs-pompiers en 2019, dont 46 officiers, 292 sous-officiers et 1 470 militaires du rang[35].
  • deuxième groupement d'incendie : Sud-Est de Paris et Val-de-Marne (PCMasséna,XIIIe arrondissement). Ce groupement comptait 1 600 sapeurs-pompiers en 2019[36].
  • troisième groupement d'incendie : Ouest de Paris et Hauts-de-Seine (PCCourbevoie-La Défense). Ce groupement compte 1 802 sapeurs-pompiers en 2019, dont 40 officiers, 308 sous-officiers et 1 454 militaires du rang[37].

Chaque groupement d'incendie est composé de huitcompagnies d'incendie, d'une compagnie de commandement et de logistique et d'un service médical, chaque compagnie comprenant entre 2 et4 centres de secours. Les compagnies sont dirigées par un officier du grade decapitaine, et chaque centre de secours est dirigé par un sous-officier du grade d'adjudant-chef ouadjudant.

Outre donc les trois groupements d'incendies et de secours, la brigade possède trois autres groupements :

La BSPP assure également, par convention, la protection de sites stratégiques extérieurs à son secteur de compétence territoriale. Il s'agit de compagnies d'incendie spécialisées. Chacune de ces unités élémentaires spécialisées (UES) est commandée par un capitaine :

Par ailleurs, étant donné leur statut militaire, des pompiers de la BSPP peuvent être désignés pour desopérations extérieures : c'est notamment le cas au titre de laFINUL auLiban[38].

LeQG de la BSPP est implanté dans l'enceinte de lacaserne Champerret àParis dans leXVIIe arrondissement. En son sein, en plus du centre de secours de Champerret, on y trouve l'État-Major de la BSPP, le centre opérationnel et un certain nombre de services administratifs (ressources humaines, prévisions opérationnelles, etc).

Le centre opérationnel de la BSPP est décliné en plusieurs niveaux[39].On y trouve :

  • lecentre de traitement de l'alerte (CTA), effectuant la réception des appels au 18/112. Depuis 2016, il regroupe en un même endroit avec les appels 18/112 les appels au 17 à Paris et les trois départements limitrophes (92-93-94). Ce regroupement permet une mutualisation des moyens, et une amélioration de la réponse opérationnelle. Ainsi, la coordination est plus efficace, notamment en cas de crise, les deux services (police / pompiers) étant régulés au même endroit. Pour faciliter la réponse lors de la prise d'appel, le CTA s'organise en deux niveaux de réponse. Un premier niveau qui fait le tri et doit classifier le type de demande (très urgent, urgent, non urgent, erreur de numéro, appel ne concernant pas les pompiers ou la police), et le transfère ensuite au second niveau si besoin, qui se concentrera sur le traitement de la demande et sera géré soit par un opérateur police soit un opérateur pompier selon l'intervention.
  • une coordination médicale, sous la responsabilité d'un médecin régulateur. Cette coordination travaille en lien avec les opérateurs du CTA selon l'urgence de l'appel, mais son rôle premier est d'effectuer la régulation des bilans des équipes de secours envoyés en réponse (équipes médicales de la BSPP, équipes de prompt secours de la BSPP ou des associations de sécurité civile), lors d'un appel au CTA. Lors de cette régulation, effectuée par un médecin, un infirmier ou un opérateur pompier, selon la nature de l'urgence, il est décidé de l'orientation de la victime prise en charge par les équipes (orientations possibles: pas de nécessité d'être évacuée en milieu hospitalier, évacuation en milieu hospitalier via l'équipe de prompt secours, envoi d'une équipe médicale en renfort sur l'intervention). Enfin, cette coordination fait le lien et la communication avec les centres de réception et de régulation des appels (CRRA) des 4 SAMU présents sur le secteur (SAMU 75, SAMU 92, SAMU 93, SAMU 94), mais aussi avec les permanences de soins et les établissements de santé.
  • l'État-Major opérationnel, qui organise la réponse lors de situations importantes, avec plusieurs postures de montée en puissance (immédiate, renforcée et crise). En effet, le centre opérationnel se transforme en poste de commandement en cas de situations critiques sur le secteur (incendies, accidents avec un nombre important de victimes, attentats, interventions à risques ou avec une évolution potentiellement négative, etc) et permet un suivi opérationnel de ces interventions.

Casernes par groupement et par compagnie

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Voici la liste des centres de secours, classés par groupement et par compagnie. Pour chaque compagnie, le poste de commandement de compagnie (PC) est en gras. L'état-major de groupement est suivi d’un astérisque.

Fourreau d'épaule de lieutenant de la BSPP.
Fanion de la7e compagnie.
1er groupement d'incendie7e compagnie9e compagnie10e compagnie12e compagnie13e compagnie14e compagnie24e compagnie26e compagnie20e compagnie
Blanche
Saint-Honoré
Montmartre *
Boursault
Saint-Ouen
Château-Landon
Bitche
Pantin
Ménilmontant
Charonne
Aulnay-sous-Bois
Le Blanc-Mesnil
Tremblay-en-France
Clichy-sous-Bois
Bondy
Drancy
Montreuil
Neuilly-sur-Marne
Villemomble
Saint-Denis
Aubervilliers
La Courneuve
Pierrefitte-sur-Seine
Compagnie de commandement et de logistique 1
Montmartre
2e groupement d'incendie1re compagnie2e compagnie8e compagnie11e compagnie15e compagnie17e compagnie22e compagnie23e compagnie19e compagnie
Chaligny
Nativité
Vincennes
Masséna *

Poissy
Ivry-sur-Seine

Rousseau
Château d'eau
Sevigné
Parmentier
Champigny-sur-Marne
Nogent-sur-Marne
Noisy-le-Grand
Créteil
Maisons-Alfort
Villeneuve-Saint-Georges
Rungis
Choisy-le-Roi
Villejuif
Vitry-sur-Seine
Saint-Maur-des-Fossés
Sucy-en-Brie
Villecresnes
Compagnie de commandement et de logistique 2
Masséna
3e groupement d'incendie3e compagnie4e compagnie5e compagnie6e compagnie16e compagnie21e compagnie27e compagnie28e compagnie18e compagnie
Port-Royal
Montrouge
Plaisance
Colombier
Malar
La Monnaie
Champerret
Dauphine
Levallois-Perret
Grenelle
Auteuil
Issy-les-Moulineaux
Boulogne-Billancourt
Meudon
Saint-Cloud
Le Plessis-Clamart
Antony
Bourg-la-Reine
Clamart

Le Plessis-Robinson

Gennevilliers
Asnières-sur-Seine
Colombes
Nanterre
Courbevoie*

Puteaux
Rueil-Malmaison

Compagnie de commandement et de logistique 3
Courbevoie
4e GAS : Groupement des appuis et de secours25e compagnie36e compagnie38e compagnie39e compagnie40e compagnie41e compagnie42e compagnie43e compagnie46e compagnie
UES ROISSYUES BiscarosseUES NRBCUES KOUROUCAS

Joinville-le-Pont

UES BNFUES BALARDUES LouvreCompagnie de commandement et de logistique 4
Clichy
5e GSS : Groupement de soutiens et de secours29e compagnie32e compagnie33e compagnie34e compagnie37e compagnie47e compagnie
Compagnie de commandement et de logistique 5

Champerret

Compagnie de maintenance

Camp de Voluceau

Compagnie de soutien communCompagnie de soutien infrastructure

Limeil-Valenton

Compagnie de commandement et de transmission

Champerret

Compagnie télécommunications et informatique

Saint-Ouen

6e GFIS : Groupement Formation Instruction et de Secours44e compagnie45e compagnie31e compagnie
formationno 1formationno 2Compagnie de commandement et de logistiqueno 6 (CCL6)

Sélection et instruction

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UneGrande échelle déployée en intervention par les sapeurs-pompiers de Paris, le 05 février 2008.

Pour le personnel d'intervention (militaires du rang), il s'agit d'un engagement initial de cinq ans ou d'unvolontariat de l'armée de terre (VDAT, à ne pas confondre avec les pompiers civils « volontaires ») de un an renouvelable. Il faut être denationalité française, âgé entre 18 et 25 ans, avoir uncasier judiciaire vierge, être titulaire au minimum d'undiplôme national du brevet. La sélection comporte trois jours de tests sportifs, tests psychomoteurs, entretien de motivation ainsi qu'une visite médicale.L'instruction se fait au Groupement de formation, d'instruction et de secours (GFIS), au fort deVilleneuve-Saint-Georges. La première période se déroule sur deux mois, avec laformation ensecourisme (PSE1 etPSE2 + modules spécifiques), et la formation militaire de base (hiérarchie militaire, marcher au pas, le tir, etc).

Puis, le sapeur fait unstage d'observation d'une semaine en compagnie d'incendie où il assure des interventions de secours à victime (VSAV) et des opérations diverses, affectés aux autres véhicules de la garde en tant qu'observateur. Il profite de cette phase pour se perfectionner et préparer la suite de sa formation.

Le sapeur revient au Groupement formation instruction pour compléter sa formation, de nouveau pendant deux mois, qui seront consacrés aux manœuvres incendies, sauvetages. L'évaluation de la formation se fait sous forme de contrôle continu, et non sur une semaine d'évaluation avec obtention de l'ACIS comme précédemment (jusque 2020). Il retourne ensuite dans sa compagnie d'affectation et peut alors participer à tous les types d'interventions cela pendant 2 mois afin de recevoir le certificat d'admission en centre d'incendie et de secours.

Depuis, la brigade est dotée d'unesection dejeunes sapeurs pompiers. Cette formation dure trois ans. Elle est ouverte aux jeunes habitants deParis et de sa petite couronne (75, 92, 93, 94) ayant14 ans minimum et16 ans maximum au jour de l'incorporation. Un bon niveau sportif est requis. Le brevet de JSP sanctionne cette formation. Au programme de l'instruction il y a du sport, des manœuvres incendie, du secourisme, de l'instruction civique et de l'instruction militaire. La formation est composée de 60 samedis après-midi sur deux ans (soit 30 par an). Pour faire acte de candidature, on peut se rendre sur le site du BSPP, rubrique « cadets de la BSPP ».

Sapeurs-pompiers en tenue de feu (ancien et nouveau modèle). Place de l'Opéra, Paris, 12 janvier 2019.
Intervention sur la Seine durant la crue de juin 2016.
Démonstration de secours routier.
Démonstration de désincarcération.

En 2005, la BSPP a réalisé 1 171 interventions par jour[40] :

En comparaison avec 2005, en 2017 la BSPP a réalisé en moyenne 1432 interventions par jour, soit 522 883 au total sur l'année.On constate une forte augmentation de la demande, et d'après les projections, la BSPP dépassera les 530 000 interventions en secours à victimes d'ici 2024, et si le nombre d'incendies diminue (14 798 en 2017, soit 2,8% de l'activité totale), le nombre d'interventions pour du secours à victimes ne fait qu'augmenter (81,6% de l'activité totale).

Paris comptant environ 2.2 millions d'habitants, les Hauts-de-Seine et la Seine-Saint-Denis en ayant environ 1,6 million chacun, et le Val-de-Marne 1,3 million, il y a au total environ 6,7 millions d'habitants dans la zone couverte par la BSPP en 2016. Cela représente :

  • par jour :21 interventions pour 100 000 habitants ;
  • par an : 7 800 interventions pour 100 000 habitants (contre 6 000 interventions pour 100 000 habitants sur toute la France), dont331 incendies pour 100 000 habitants ;
  • par sapeur-pompier :64 interventions par an (contre 16 en France).

Ces chiffres sont à relativiser, du fait qu'une intervention nécessite entre trois et plusieurs dizaines de personnes. Par ailleurs, les effectifs prennent en compte le personnel administratif, de formation, d'encadrement et de logistique, qui eux n'interviennent pas. Un sapeur en compagnie d'incendie fait donc en réalité plus d'interventions.

De manière détaillée :

Interventions de la BSPP
Nature de l'intervention20022003200420082011201220132014
Fausses alertes10 13513 77717 15815 28111 2659 1047 6545 271
Incendies18 85018 34716 06217 77815 33214 53513 80910 466
Accidents de circulation27 58423 83723 00325 69021 63922 46921 77016 588
Secours à victimes280 394286 690280 815342 546346 603380 258387 289268 125
Assistances à personnes16 55916 37916 09821 91417 89418 21015 0379 378
Faits d'animaux2 2242 1352 4572 2302 0001 8101 7841 308
Eau-gaz-électricité21 88222 53820 06915 61313 27113 84711 3024 801
Protection des biens4 5833 9584 5622 7931 5911 9872 0101 293
Pollution79989695138157156135
Reconnaissances-recherches44 17240 69935 54835 67829 96630 71230 74920 229
Totaux426462428 458415 868479 618459 699493 089491 560337 594
Par jour1 1681 1741 1361 3101 2591 3471 347927

Les données de janvier et février 2011 sont partielles. Tableau mis à jour le 12/10/2014

Déroulement d'une journée type en centre de secours

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Bien que les activités d'un sapeur-pompier soient diverses et variées, le déroulement de la garde est toujours le même, pour tous les militaires de chaque centre de secours.La garde commence officiellement àh 45 précise, par le rassemblement des troupes. Néanmoins, les sapeurs-pompiers doivent déjà être présents dans les murs de la caserne à partir deh 45, pour pouvoir remplacer au besoin leurs collègues en fin de garde, si des interventions se présentent, leur évitant ainsi de finir la garde en retard, ce qui pourrait leur faire rater leur train de retour. En effet, les militaires de la BSPP viennent en grande majorité (environ 80%) de la province, et passent donc une bonne partie de leur temps libre dans les transports pour rentrer chez eux. De la même manière, pour pouvoir être à la caserne à l'heure, la plupart des pompiers arrivent la veille au soir.

Lors du rassemblement, une fois l'appel fait et l'attribution de chacun à un véhicule, les consignes pour la journée sont données par le chef de garde, qui a la main sur le programme du jour.Vient ensuite jusqu'àh 30 la vérification du matériel. Chaque sapeur a une liste de matériel opérationnel à vérifier, pour pouvoir être efficace ensuite sur intervention. À la fin de la vérification du matériel, la totalité des véhicules doit avoir été inspecté et vérifié, ainsi que le matériel à l'intérieur.

Après la vérification du matériel, la totalité de la garde part en sport, pendant une bonne heure. Généralement, le sport du matin est l'occasion de pratiquer de la course ou de la natation selon la météo et les zones/locaux à disposition.

Après le sport vient la période dite de manœuvre ou FPP (Formation Professionnelle Permanente). Selon le véhicule (incendie ou secours), chaque équipage a une révision définie pour chaque journée, que ce soit via de la théorie, ou avec des mises en situation pratique avec des ateliers ou des cas concrets, permettant une constante remise à niveau des intervenants.

Une fois ce programme achevé, et le repas pris, il est prévu que chaque pompier passe l'après-midi dans son service. En effet, en plus de partir en interventions, tous les pompiers sont affectés à un service au sein de leur centre de secours, et ce pour assurer que chaque caserne soit opérationnelle. Il y a une grande diversité dans les services à la BSPP, allant de la remise (service gérant l'ensemble du parc automobile d'un centre de secours, assurant la gestion technique/mécanique/ matérielle de chaque véhicule) au secrétariat (service gérant notamment le planning des gardes, en passant par des services dit du soutien de l'homme, avec notamment la gestion des uniformes/tenues d'interventions).

En fin d'après-midi, vers17 h 30, une fois le travail quotidien de chaque service effectué, les sapeurs-pompiers effectuent une nouvelle séance de sport d'une heure environ, cette fois-ci plus axée sur du travail personnel (musculation, cardio, etc). Si les conditions le permettent, une séance de sport collectif (football, volley-ball, etc) pourra être organisée en lieu et place de la séance individuelle.

Après le sport et le repas du soir, les sapeurs-pompiers passent généralement la fin de soirée (jusqu'à minuit environ) à réviser et pratiquer inlassablement les gestes techniques en atelier pour garder les compétences nécessaires en intervention.

Chaque sapeur ayant son lit dans le centre de secours, il dort sur place, la garde ne se terminant que le lendemain àh 45.

En plus de ce programme quotidien, chaque caserne a en plus chaque lundi matin la fameuse « montée de planche », exercice physique intense permettant de vérifier l'état physique de chaque sapeur, ainsi que « l'appel des morts au feu », cérémonie hebdomadaire où le nom de tous les sapeurs-pompiersmorts au feu est lu, devant la garde rassemblée. Il peut également y avoir d'autres rassemblements dans la journée, à la discrétion du chef de garde, selon que des changements sont apportés au programme de la garde, ou en cas de remise de récompense.

Bien entendu, ce programme quotidien est une base théorique, qui sera bouleversée au gré des interventions diverses et variées.

En moyenne, un militaire du rang au sein de la brigade effectuera 12 gardes de 24 heures en 1 mois.

Déroulement d'une intervention

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Quel que soit le moment de la journée, en cas d'intervention le sapeur doit abandonner la tâche qu'il occupait et se rendre le plus rapidement possible à son véhicule.Lorsqu'un appel tombe au Centre opérationnel, basé à Champerret, l'opérateur pompiers, en coordination au besoin avec ses supérieurs hiérarchiques et avec la coordination médicale, décide de l'envoi d'un ou plusieurs véhicules en intervention. Pour ce faire, il envoie un ordre de départ à la ou les casernes concernées, précisant l'adresse, le type d'interventions, et toute information pertinente pour la bonne marche générale des opérations.Il garde au besoin au téléphone le requérant, même après avoir envoyé l'ordre de départ, au cas où il recevrait de nouvelles informations, et pour guider le requérant si des gestes sont nécessaires en attendant l'arrivée des secours.Une fois l'ordre de départ arrivé au centre de secours (dans la seconde suivant la décision de l'envoi), les sapeurs-pompiers composant l'équipage nécessaire ont un délai limité pour se rendre au véhicule (3 minutes en journée, 4 minutes la nuit), et doivent dans tous les cas arriver sur les lieux de l'intervention en moins de 10 minutes et ce quelle que soit la demande.

Pendant l'intervention, le commandant des opérations de secours (COS) est le chef du premier véhicule présenté, et ce jusqu'à l'arrivée d'un supérieur hiérarchique (le plus ancien dans le grade le plus élevé). Le chef (appelé chef d'agrès) est responsable de la conduite sur le trajet pour se rendre sur intervention, et une fois sur place, détermine et fixe la marche à suivre. Pour le trajet vers l'intervention, l'engin de la BSPP est considéré comme unVIGP (véhicule d'intérêt général prioritaire), et doit bénéficier de la priorité lorsqu'il activera ses avertisseurs sonores dits « deux tons » et ses gyrophares. La prudence néanmoins reste de mise, et s'il est toléré que des feux rouges soient franchis ou la limitation de vitesse dépassée de manière modérée, en aucun cas les intervenants ne doivent se mettre en danger ou mettre en danger le reste de la population.Au sein des véhicules de secours et d'assistance aux victimes (VSAV) par exemple, le chef d'agrès est minimum titulaire du grade de caporal-chef, mais peut également être un sous-officier. Il commande son équipage composé d'un conducteur et d'un équipier.C'est lui qui effectue le bilan de l'intervention, ordonne à son équipe d'effectuer les gestes nécessaires, et transmet son bilan à la coordination médicale.Sur les interventions incendies par exemple, c'est le chef d'agrès qui va répartir les tâches pour chacun de ses subordonnés, envoyer des binômes en reconnaissance, faire établir une ou plusieurs lances à incendies, etcTout chef d'agrès peut au besoin faire venir des véhicules en renfort sur son intervention, selon les besoins, le nombre de victimes, pour combler une difficulté opérationnelle, pour un accès, etc, ou faire évoluer la chaine de commandement si l'intervention monte en puissance. À cette occasion, un ou plusieurs supérieurs hiérarchiques peuvent se déplacer et prendre le commandement des opérations.

De manière générale, on repérera les moyens de renforts suivants :

  • une équipe de prompt secours, qui pourra prendre en charge une nouvelle victime, effectuer un transport à l'hôpital ou aider pour le brancardage de la victime, etc. Cela peut être un VSAV par exemple, commandé donc par un caporal-chef ou un sous-officier ;
  • une équipe médicale, qui aidera à stabiliser la victime en vue de son transport en milieu hospitalier, et pourra être force de conseil pour une prise en charge optimale de la victime. À son bord, un médecin, un infirmier et un conducteur;
  • un engin-pompe, véhicule pouvant servir tant en secours à victime, car composé de 6 sapeurs-pompiers, permettant ainsi une gestion de plusieurs victimes ou la gestion d'une intervention de secourisme lourd (type personne tombée à l'eau, défenestration, accident de la circulation, etc), que sur incendie. En effet, ce type de véhicule est multitâches, et est le principal vecteur opérationnel sur feu, avec de nombreux tuyaux et matériels à son bord, plusieurs échelles, et une réserve d'eau, permettant de s'alimenter en attendant un branchement sur une borne incendie. Il est commandé par un sous-officier ou un officier;
  • un moyen élévateur aérien, communément appelé une grande échelle. Ce véhicule, équipé donc d'une échelle, parfois d'une nacelle permettant de fixer un brancard ou une lance à incendie, ou pouvant être articulé, permettant d'accéder à des zones difficiles, est utilisé tant en secours à victime qu'en incendie.

Il sert à faire accéder des sapeurs-pompiers dans un immeuble par exemple, pour une reconnaissance d'appartement, ou pour lutter contre un incendie, sert pour brancarder une victime qui ne pourrait être évacuée par l'intérieur de l'immeuble (surpoids, impossibilité d'accès, nécessité d'effectuer un brancardage en position allongée dû à un pathologie, etc), et peut donc permettre la mise en place de lances à incendies, soit portées par un pompier, soit fixées à une nacelle. Ce moyen élévateur aérien est commandé au minimum par un caporal.

D'autres véhicules plus ou moins spécifiques peuvent être demandés selon les besoins opérationnels repérés (camion de désincarcération, véhicules d'interventions diverses, secours aquatiques, etc.) tout comme des spécialistes de la BSPP peuvent être nécessaires pour la bonne conduite des opérations (vétérinaire,GRIMP, groupe d'exploration de longue durée, spécialistes NRBC, etc.).

Enfin, les sapeurs-pompiers peuvent avoir besoin d'autres services publics, comme les forces de l'ordre (en cas d'agression, de découverte de personnes en décès certains, de personne en état d'ébriété, d'accident de la circulation corporel, d'accident grave du travail, etc), ou des spécialistes pour le gaz, l'électricité, l'eau...

Statistiquement, les interventions de la BSPP sont à plus de 80 % des interventions de secours à victime. Lors de ces interventions, les sapeurs-pompiers peuvent être confrontés à des cas divers et variés : malaise sur son lieu de travail, à domicile, relevage d'une personne impotente, arrêt cardio-respiratoire (ACR), personne blessée en lieu public, etc.

Concernant les interventions autres que le secours à victimes, on trouvera :

  • feux de toitures, de pavillons, de commerces, d'immeuble d'habitation, de parc de stationnement couvert...
  • inondation majeure
  • intervention à caractèreNRBC
  • accident de transport (ferroviaire, aérien, matières dangereuses-TMD...)
  • etc.

Cette pluralité d'interventions est la raison de la rigueur imposée dans la formation initiale et dans la pratique régulière des gestes et techniques.

Une fois les lieux de l'intervention quittés, après avoir évacuée la victime à l'hôpital par exemple, ou avoir éteint l'incendie et procédé au déblai de la zone, l'équipage revient au centre de secours, et reprend le programme quotidien prévu, après avoir reconditionné si besoin le matériel. Le chef d'agrès peut à cette occasion procéder à un débriefing de l'intervention, s'assurer que son équipe n'a pas subi de traumatismes (physiques ou psychologiques), et faire une transmission et une révision de connaissance pour s'assurer qu'il ne reste pas d'incompréhension de l'intervention.

Systèmes embarqués

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Sur cettePeugeot 308 l'antenne-relais de couleurrouge du systèmeAntarès apparait clairement.

Antarès

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Article détaillé :Antares (réseau).

En2009 la BSPP a fait migrer son système de communication, jusque-là analogique vers le système numériqueAntarès. Depuis cette date les véhicules disposent d'une petiteantenne-relais de couleur rouge ou blanche montée généralement sur la cabine du véhicule. Ce système permet une communication plus fluide[41], y compris avec les autres échelons dépendant de laDGSCGC.

Jumelages

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Depuis le 13 juillet 2002, la brigade de sapeurs-pompiers de Paris est jumelée avec leNew York City Fire Department (FDNY)[42],[43].

Depuis 2001, la brigade est jumelée avec la quatrième compagnie de pompiers deSantiago du Chili, « Pompe France »[44].

La brigade est également jumelée avec les sapeurs-pompiers des villes deBerlin,Pékin etGenève[45].

Dans la culture populaire

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  • La Brigade faisant partie de l'armée de terre française, elle est représentée audéfilé militaire du 14 Juillet, avec la présence de sapeurs-pompiers défilant sur l'avenue des Champs-Élysées à pied et en véhicule lors de la partie motorisée.
  • Les pompiers de Paris sont célèbres[46] enÎle-de-France pour leurs bals des pompiers organisés généralement le au soir.

Morts en intervention

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Liste non exhaustive des militaires de la brigade morts en intervention depuis 1968[47].Ces derniers font l'objet d'un rituel hebdomadaire dans toutes les casernes : il s'agit de l'Appel des morts au feu.

Sapeurs-pompiers de Paris, « morts au feu ».
DateNomÂgeGradeCatégorieCaserneCirconstance du décèsDépartement
d'origine
Source
03/07/2023Damelincourt Dorian24Caporal-chefMilitaire du rangLa CourneuveMalaise lors d'un feu de parc de stationnement.Savoie[48][49]
29/03/2023Caron Brice35[50]1re classeMilitaire du rangKourouSortie de route lors d'un départ en intervention./[51]
12/01/2019Josselin Nathanaël271re classeMilitaire du rangChâteau-d'EauExplosion à la suite d'une fuite de gaz.Yonne[52]
12/01/2019Cartannaz Simon28Caporal-chefMilitaire du rangChâteau-d'EauExplosion à la suite d'une fuite de gaz.Savoie[52]
04/09/2018Henry Geoffroy271re classeMilitaire du rangRungisPoignardé par la victime.Nord[53]
14/01/2018Lassus-David Jonathan28SergentSous-officierChoisy-le-roiIncendie d'un parking.Pyrénées-Atlantiques[54]
27/04/2015Dumont Florian251re classeMilitaire du rangBondyIncendie d'un pavillon.Rhône[55]
14/03/2015Salel Aurélie26Caporal-chefMilitaire du rangBondyIncendie d'un pavillon.Aude[56]
17/11/2007Mercier Matthieu23Caporal-chefMilitaire du rangBitcheIncendie d'un garage./[57]
17/11/2007Martin Ludovic21CaporalMilitaire du rangBitcheIncendie d'un garage.Ille-et-Vilaine[57]
20/09/2007Blouet Antoine211re classeMilitaire du rangSevignéIncendie d'un immeuble.Ille-et-Vilaine[58]
06/01/2006Pailot Grégory23Caporal-chefMilitaire du rangColombesIncendie d'un supermarché.Essonne[59]
25/08/2003Saganta Thierry201re classeMilitaire du rangAubervilliersEffondrement, incendie d'un squat.Val-d'Oise[60]
14/09/2002Gabreau Thomas27SergentSous-officierChamperretIncendie d'un immeuble.Marne[61]
14/09/2002Irigoin Matthieu23CaporalMilitaire du rangChamperretIncendie d'un immeuble.Pyrénées-Atlantiques[61]
14/09/2002Larminier Benoît222e classeMilitaire du rangChamperretIncendie d'un immeuble.Lot-et-Garonne[61]
14/09/2002Mottin Romuald24CaporalMilitaire du rangChamperretIncendie d'un immeuble.Manche[61]
14/09/2002Pilorge Gwénael23CaporalMilitaire du rangChamperretIncendie d'un immeuble.Morbihan[61]
07/07/2000Baudry Anthony241re classeMilitaire du rangNativitéExplosion d'une canalisation./[62]
23/07/1998Maignan Nicolas27LieutenantOfficier/Noyade./[63]
12/08/1994Bellier Luc27Caporal-chefMilitaire du rang12Électrocution lors d'un incendie./[64]
20/05/1990Guillamot Loïc221re classeMilitaire du rangBondyAccident de la circulation./[65]
06/02/1990Hideux Stéphane201re classeMilitaire du rangMontrougeExplosion d'une bouteille de gaz./[66]
28/04/1987Maréchal Franck211re classeMilitaire du rang/Électrocution lors d'un incendie./[67]
09/11/1982Boulai Philippe222e classeMilitaire du rang/Incendie d'un dépôt./[68]
28/01/1977Eluard Maurice48Adjudant-chefSous-officier/Accident d'hélicoptère lors d'un sauvetage en haute mer./[69]
30/10/1975Guignard Christian26Caporal-chefMilitaire du rangSaint-CloudMalaise lors d'un incendie./[70]
02/10/1968Rémy André212e classeMilitaire du rang/Incendie d'un pavillon./[71]


Galerie photos

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  • Iveco Daily 65C des pompiers de Paris.
    Iveco Daily 65C des pompiers de Paris.
  • Kangoo de liaison.
    Kangoo de liaison.
  • Véhicule électrique de liaison.
    Véhicule électrique de liaison.
  • Echelle pivotante semi-automatique de 28 mètres.
    Echelle pivotante semi-automatique de 28 mètres.
  • Canot de sauvetage léger.
    Canot de sauvetage léger.
  • Fourgon d'appui.
  • VIGI.
    VIGI.
  • Fourgon pompe tonne (FPT).
    Fourgon pompe tonne (FPT).
  • Véhicule de liaisons BlueCar.
    Véhicule de liaisons BlueCar.
  • Crue de la Seine, juin 2016.
    Crue de la Seine, juin 2016.
  • Étaiement, sauvetage, déblaiement.
    Étaiement, sauvetage, déblaiement.
  • Fourgon mousse grande puissance, juillet 2019.
  • Véhicule de secours routier, juin 2024.

Films & documentaires

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Chaîne de TV

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  • TF1,Sept à Huit *
    • Dans la réalité des pompiers de Paris, 2021, 46 minutes.
  • France 2
    • Dans le secret des pompiers de Paris, 1998, 46 minutes.
    • Ils sont sapeurs-pompiers de Paris (2 épisodes) de Antoine Baldassari (2014), 55 minutes.
  • M6,Zone Interdite
    • Pompiers de Paris : Allô le 18 ? deJean-Baptiste Gallot et Frédéric Wilner (1997), 110 minutes.
    • Pompiers de Paris : les héros de l’urgence deJean-Baptiste Gallot et Frédéric Wilner (1997), 40 minutes.
    • Pompiers de Paris : l’étoffe des héros deJean-Baptiste Gallot (2002), 90 minutes.
    • Pompiers de Paris : un an avec l'élite des soldats du feu de (2017), 99 minutes.
    • Pompiers de Paris : un an au cœur d’une unité d’élite de Manuel Laigre (2021), minutes.
  • C8, Enquête sous haute tension
    • Dans les secrets du stage commando des sapeurs-pompiers de Paris de Alexandra Routhiau (2018), 45 minutes.
  • W9,Enquête d'action
    • Urgences en banlieue parisienne, les Pompiers en première ligne de (2017), 104 minutes.
    • Urgence capitale, en immersion avec les Pompiers de Paris de (2017), 103 minutes.
    • Pompiers de Paris : les anges gardiens de la capitale de Cyril Vauzelle (2017), 48 minutes.
    • Pompiers de Paris : réveillon sous haute tension de (2017), 98 minutes.
    • Pompiers de Paris : au cœur de la plus grande caserne d'Europe de (2018), 67 minutes.
    • Pompiers de Paris : sauver Notre-Dame de (2019), 46 minutes.
    • Pompiers de Paris : la caserne des beaux quartiers de (2019), 55 minutes.
    • Pompiers de l'extrême : pour missions impossibles de (2020), 80 minutes.
    • Pompiers de Vitry : des interventions sous tension de (2021), 80 minutes
  • RMC Découverte
    • Mission protection les anges gardiens de votre quotidien : Feu sacré de Sébastien Clech (2015), 58 minutes.
    • Notre dame, l'incendie du siècle de Simon Viguié (2020), 52 minutes.
    • Vintage Mecanic : Camion de pompiers Laffly (Saison 6 - Épisode 2) (2020), 69 minutes.
  • RMC Story
    • été urgences de nuit et les Pompiers de paris de (2017), 93 minutes.
  • National Geographic
    • Notre dame, l'épreuve du feu de Simon Kessler, Fabrice Gardel et Josselin Mahot (2019), 44 minutes.
  • Planète+ A&E
    • Pompiers de Paris de Nicolas Dalaudier (2010), 53 minutes.
  • TMC,90' Enquêtes
    • Noël jour de l'an, pas de cadeaux pour les Pompiers de Paris de (2018), 69 minutes.
  • TFX,Appels d'urgence
    • Pompiers de Paris, les nouveaux héros de la capitale de (2016), 75 minutes.
    • Pompiers leur vie en direct, les risques du métier (saison 2 épisoide 1) de (2018), 68 minutes.
    • Pompiers de Paris, des héros au cœur de l'action de Laurent Huberson (2019), 75 minutes.
    • Reporters :Pompiers de Paris, les anges gardiens de la capitale de Laurent Huberson (2006), 50 minutes.

Reportage JT

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  • Les sapeurs-pompiers de Paris à la recherche de nouvelles recrues (20H : 1er octobre 2014) surTF1
  • Pompiers de Paris : les gymnastes de la BSPP à l'entraînement (Édition régionale : 10 avril 2018) surF3
  • Portrait d'un sapeur pompier de Paris (Édition régionale : 25 mars 2019) surF3
  • Des chiens-sauveteurs chez les sapeurs-pompiers de Paris (La Quotidienne : 22 avril 2020) surFrance 5

Films et séries

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Bibliographie

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Notes et références

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes

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  1. Le colonel Malie, commandant le2e groupement d'incendie, défile en tête du détachement de la BSPP lors dudéfilé du14 juillet 2008 sur lesChamps-Élysées àParis

Références

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  1. pompiersparis.fr
  2. a etbDécret du 5 juillet 2024 portant affectation d'officiers généraux(lire en ligne)
  3. a etbSite de la BSPP
  4. http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;?idSectionTA=LEGISCTA000019840829&cidTexte=LEGITEXT000006071307
  5. Chef de Bataillon A. Arnaud,Pompiers de Paris, France Sélection, Paris, 1958.
  6. Almanach royal pour l'an 1719, publié parLaurent d’Houry, Paris, 1719
  7. Almanach royal pour l’an 1728, publié par la Veuve d’Houry, Paris, 1728. La liste desPompes du Roy est absente de l’Almanach royal entre 1721 et 1727.
  8. L’artillerie et le génie de la Garde Impériale
  9. LCL Aristide Arnaud (E.R.),Pompiers de Paris, France Sélection, page 112 édition de 1985
  10. Paul Hess,La Vie à Reims pendant la guerre de 1914-1918, Anthropos 1998, p. 272
  11. Décret du 4 juillet 1919, attribution de la croix de chevalier de laLégion d’honneur à la compagnie des sapeurs-pompiers deReims
  12. La Butte meurtrie, Vauquois,p. 202-203.
  13. JMO du Génie du5e corps d'armée (France)
  14. LCL Aristide Arnaud (E.R.),Pompiers de Paris, France Sélection, page 556 édition de 1985
  15. a etb« Le général Casso mis à l’honneur à Paris », suropex360.com,(consulté le).
  16. « L'Ethique du Pompier de Paris », surpompiersparis.fr(consulté le).
  17. « Brigade de sapeurs-pompiers de Paris », surBrigade de sapeurs-pompiers de Paris(consulté le).
  18. Livre La brigade / Sapeurs-pompiers de Paris, paru en novembre 2001 chez Massin
  19. Général de division Gonthier
  20. Nomination au Journal Officiel de la République française.
  21. a etb« 1967 – 2017 – Les 50 ans de la BSPP », suranacapp.org
  22. « Remise de décoration au drapeau de la BSPP », surpompiersparis.fr,
  23. « L’engagement des pompiers de Paris souligné par la remise de deux nouvelles médailles et d’une fourragère d’or », surPompiersparis.fr(consulté le).
  24. « CEREMONIE - Le drapeau de la Brigade honoré par la République - allo18 », surallo18,(consulté le).
  25. « Pompiers de PARIS », surRayonnement FR(consulté le)
  26. décision n°59 du 30 septembre 1988
  27. décision n°12 du 25 août 2005
  28. décision n°79 du 27 novembre 2012
  29. décision n°1 du 5 février 2016
  30. décision n°6 du 28 juin 2019
  31. « Sapeurs-pompiers de Paris », surmusique-militaire.fr(consulté le).
  32. « "SAUVER OU PÉRIR", histoire de notre devise », surallo18,(consulté le).
  33. « Éthique », surpompiersparis.fr
  34. « Organisation », surPompiersparis.fr(consulté le).
  35. « 1er groupement d'incendie et de secours », surPompiersparis.fr(consulté le).
  36. « 2e Groupement d'incendie et de secours », surPompiersparis.fr(consulté le).
  37. « 3e Groupement d'incendie et de secours », surPompiersparis.fr(consulté le).
  38. https://www.defense.gouv.fr/ema/operations_exterieures/liban/breves/04_08_09_liban_intervention_de_la_bspp_sur_un_incendie
  39. « Le centre opérationnel », surPompiersparis.fr(consulté le).
  40. « Bilan statistique de l'activité opérationnelle 2008 ».
  41. « Les investissements de la sécurité civile : intérêt national, enjeux locaux », sursenat.fr(consulté le).
  42. « jumelage entre la BSPP et le FDNY », surskyrock.com(consulté le).
  43. « Jumelage entre la BSPP et le FDNY - Vidéo dailymotion », surdailymotion.com(consulté le).
  44. (es) « La Pompe France signe le jumelage avec la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris », surPompe France Santiago,(consulté le).
  45. Frédéric Thomasset, « Le «grand frère» parisien des pompiers genevois », surTribune de Genève,(consulté le).
  46. « Que faire à Paris », surparis.fr(consulté le).
  47. « Brigade de sapeurs-pompiers de Paris », surBrigade de sapeurs-pompiers de Paris(consulté le).
  48. E.D., « La Savoie rend hommage à Dorian Damelincourt, pompier savoyard mort au feu à Paris »,(consulté le)
  49. Ministère des Armées, « Décès de Dorian Damelincourt, sapeur-pompier de la BSPP, lors d’une intervention »,(consulté le)
  50. Libra mémoria, « Avis de décès de Monsieur Brice Caron »,(consulté le)
  51. « Décès d'un pompier sur la route de l'Espace, à Kourou », surfranceguyane.fr,(consulté le)
  52. a etb« Décès en intervention de deux sapeurs-pompiers », surwww.defense.gouv.fr(consulté le)
  53. « Avis de décès »
  54. « Décès du sergent Jonathan Lassus David de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris », surwww.defense.gouv.fr(consulté le)
  55. « Décès du sapeur de première classe Florian Dumont », surwww.defense.gouv.fr(consulté le)
  56. « BSPP : "Morte au feu" », surL'Opinion,(consulté le)
  57. a etb« Décès du sergent Mathieu Mercier et du caporal-chef Martin Ludovic », surwww.defense.gouv.fr(consulté le)
  58. « Décès du sapeur de1re classe Blouet Antoin de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris », surwww.defense.gouv.fr(consulté le)
  59. « Décès du sergent Gregory Pailot de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris », surwww.defense.gouv.fr(consulté le)
  60. « Décès du caporal Thierry Saganta de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris », surwww.defense.gouv.fr(consulté le)
  61. abcd ete« Décès du sergent Thomas Gabreau, des caporaux Romuald Mottin, Mathieu Irigoin, Gwenael Pilorge du sapeur Benoit Laminier », surwww.defense.gouv.fr(consulté le)
  62. « Décès du caporal Anthony Baudry de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris », surwww.defense.gouv.fr(consulté le)
  63. « Décès du capitaine Nicolas Maignant de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris », surwww.defense.gouv.fr(consulté le)
  64. « Décès du caporal-chef Luc Bellier de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris », surwww.defense.gouv.fr(consulté le)
  65. « Décès du sapeur Loic Guillamot de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris », surwww.defense.gouv.fr(consulté le)
  66. « Décès du sapeur de1re classe Stéphane Hideux de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris », surwww.defense.gouv.fr(consulté le)
  67. « Décès du sapeur de1re classe Franck Marécjal de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris », surwww.defense.gouv.fr(consulté le)
  68. « Décès du sapeur Philippe Boulai de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris », surwww.defense.gouv.fr(consulté le)
  69. « décès de l'adjudant-chef Maurice Eluard de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris », surwww.defense.gouv.fr(consulté le)
  70. « Décès du caporal-chef Christian Guignard de lala brigade des sapeurs-pompiers de Paris », surwww.defense.gouv.fr(consulté le)
  71. « Décès du sapeur André Rémy de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris », surwww.defense.gouv.fr(consulté le)

Annexes

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Articles connexes

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Liens externes

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