La ville, à moitié détruite à l'issue de la Première Guerre mondiale puis reconstruite, occupée et endommagée durant la Seconde Guerre mondiale, se renouvelle aujourd'hui à nouveau, avec la création d'écoquartiers et un grand projet de rénovation urbaine.
Ville ancienne, riche par son patrimoine architectural et son histoire, surnommée « la cité deBuridan », Béthune est capitale régionale de la culture en 2011.
Béthune est édifiée sur le promontoire s'élevant à 42 mètres d'altitude d'une buttegréseuse. Au nord de la ville, avec le « Bas-Pays de Béthune », commence à s'étendre laplaine de la Lys, partie méridionale de la vasteplaine de Flandre. Au sud, l'extrémité de laGohelle sépare Béthune des premièrescollines de l'Artois.
La superficie de la commune est de 9,43 km2 et son altitude communale, faible, varie de 18 à 42 mètres[2]. La commune se situe dans le « plat pays », au sud de la plaine de Flandres, en limite de la plaine de la Lys, avant les premières pentes de l'Artois et sur un sous-solcrayeux. Une butte desable tertiaire repose sur la craie entre Béthune et Beuvry[3].
Béthune est en limite dubassin minier du Nord-Pas-de-Calais, au nord-ouest des sites d'exploitation ducharbon. Desquartzites ont également été autrefois exploités dans toute la région, de Béthune à Valenciennes[4]. Des bancs de grès, dans la région de Douai puis près de Béthune, ont servi à la fabrication depavés pour la région[5]. On trouve également de l'argile des Flandres.
Lerisque sismique est faible sur l'ensemble du territoire communal (zone 2 sur 5 du zonage mis en place en mai 2011)[6], comme dans la majorité du Pas-de-Calais.
Béthune est arrosée par laLawe, affluent de laLys et sous-affluent de l'Escaut. En aval de Béthune, à partir du lieu-dit « Argent-Perdu », la Lawe est canalisée jusqu'à la Lys qu'elle rejoint àLa Gorgue. La rivière est restée à un état archaïque de canalisation et présente donc un grand intérêt pour l'étude de l'évolution des canaux[8],[9].
Au, Béthune est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[28].Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune[Note 4], une agglomération inter-départementale regroupant94 communes, dont elle estville-centre[Note 5],[29],[30]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béthune, dont elle est la commune-centre[Note 6],[30]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[31],[32].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (90,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (88,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (62,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (27,9 %),terres arables (6,1 %), prairies (2,3 %), forêts (1,4 %)[33]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Les premières occupations humaines ont lieu dans le quartier de Catorive, au nord de Béthune, à l'époque mérovingienne. Mais le centre historique s'implante plus au sud ; au Moyen Âge, il s'organise au sein desremparts, autour de la grand-place et du beffroi. Puis les remparts sont supprimés[34], et la ville se développe au-delà : faubourgs de Catorive, du Rivage, de Lille, d'Arras et de Saint-Pry.
Plusieurs places voient le jour au fil du temps. Elles se nomment aujourd'hui place Lamartine (au nord), place du Général-de-Gaulle (au nord-est), place du Maréchal-Joffre (à l'est), place Sévigné (au sud-ouest).
Le quartier des cheminots (cité-jardin au sud du centre) et lacité du 8ter sont aménagés après la Première Guerre mondiale. Des logements sont construits pour les immigrés, notamment polonais, employés pour faire face au manque de main-d’œuvre française[35].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Béthune en 2021 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion desrésidences secondaires et logements occasionnels (1,2 %) par rapport au département (6,5 %) et à la France entière (9,7 %).
De 2010 à 2013, un projet de construction de 49 logements passifs (respectivement 15 et 34 logements dans deux bâtiments), nommé « Béthune 49 », est mené par le bailleur social Habitat 62/59/Picardie[41]. Il s'agit d'un des premiers projets d'habitat collectif passif du département, un autre projet de 10 logements devant voir le jour en 2013 à Boulogne-sur-Mer.
Le nom de la localité est mentionné sous les formesBitunia dès leVIIIe siècle;Betuna en1121. Sur les anciens titres et cartes, on trouve aussi les appellationsBei-thun,Béthuen,Béthon etBéthun.
Il serait issu du nom d'homme germaniqueBettun d'aprèsAlbert Dauzat etCharles Rostaing qui proposent un*Bettuna (villa),villa au sens de « domaine rural » étant sous-entendu. La graphie actuelle est peut-être liée à l'attraction des noms de lieux en-thun, fréquent dans lePas-de-Calais, basés sur levieux saxontūn (cf. l'anglais-ton ettown)[46], à moins qu'il ne s'agisse d'un type*Bi-tun formé des élémentsbi « autour » ettūn[47].
Les premières traces écrites mentionnant la seigneurie de Béthune remontent à940. Cette seigneurie formait le nord-ouest de l'anciennecité desAtrébates ; elle fut probablement soumise à l'autorité descomtes de Flandre depuis le règne d'Arnoul le Grand et y demeura attachée jusqu'auXIVe siècle[53].
Les seigneurs de Béthune étaient, à titre héréditaire,avoués deSaint-Vaast d'Arras ; c'est ce qui leur valut la qualification d'avoués de Béthune[53]. En970, on trouve la première mention duchâteau.
En1093, une première épidémie de peste touche la ville. D'autres suivront en1188 (voir ci-dessous),1429 et1522.
En1137, un premier incendie détruit un grand nombre de maisons, alors encore construites en bois[56].
Le parc du Quinty, lieu de la rencontre entre Germon et Gauthier.
En 1188, la ville est de nouveau affectée par une épidémie de peste, favorisée par un sol marécageux et le manque d'hygiène. Les morts ne sont alors pas enterrés et les malades non soignés. La légende raconte quesaint Éloi apparaît alors en songe à deux maréchaux-ferrants, Germon deBeuvry et Gauthier de Béthune. Il leur demande de se réunir pour fonder une charité. Les deux hommes, réunis au Quinty, créent laConfrérie des Charitables de Saint-Éloi, chargée d'assurer les enterrements de tous. La confrérie existe encore de nos jours[57].
Robert IV, par la paix d'Arras (1191), devient vassal immédiat duroi de France pour Béthune, Richebourg, mais demeure vassal du comte de Flandre pour Warneton[55]. Son frère Guillaume II, qui lui succède, épouse Mathilde, fille de Gauthier II, héritière deTermonde,Lokeren,Meulebeke et de l'avouerie de Saint-Bavon deGand. Il meurt en1213[55]. Viennent ensuite ses deux fils : Daniel qui meurt en1226 sans postérité, et Robert VII, qui remet en apanage à son frère Guillaume Lokeren et Meulebeke[55]. En1222, le château est reconstruit et entouré de murailles sur trois côtés.
En 1245Gui de Dampierre épouseMathilde (Mahaut), fille de Robert VII. Elle lui apporte endot les espérances qui se réalisèrent à la mort de son père, en1248, et qui firent passer au comte de Flandre les seigneuries de Béthune, de Termonde, de Richebourg, de Warneton et l'avouerie d'Arras. En effet, elle n'avait qu'une sœur, Élisabeth, qui obtint une autre part de l'héritage.Robert (dit de Béthune), fils de Gui et de Mahaut, fut investi de l'héritage de la maison de Béthune dès1265[58].
La richesse agronomique des sols entraîne une certaine prospérité du Béthunois vers 1300, accompagnée d'une forte croissance démographique (population estimée à 40 000 à 50 000 personnes)[52].
En1297, Gui de Dampierre, comte de Flandre défie le roi de France,Philippe le Bel. Le roi s'empare des plus fortes places de la Flandre. Les bourgeois de Béthune en profitent pour se révolter contre l'autorité du comte de Flandre et se soumettre au roi de France.
À l'avènement de Robert de Béthune, en1305, il cède à son frère Guillaume Termonde et Richebourg. La châtellenie de Béthune est remise par letraité d'Athis aux mains de Philippe le Bel, qui n'attend pas, pour en disposer, que le traité dePontoise (1312) rende définitive l'aliénation de laFlandre gallicane. Comme son second fils,Philippe de Poitiers, avait épousé la fille de la comtesseMahaut d'Artois et que la dot de cette princesse assise enFranche-Comté dépassait le chiffre de la rente convenue, le roi, à titre de dédommagement, lui délivra en1311 la châtellenie de Béthune, qui devait plus tard, avec la masse de la succession de Mahaut d'Artois, revenir à la Flandre[59].
À partir de l'accession de Charles Quint au trône d'Espagne (1515) Béthune se trouve sous domination des Habsbourg espagnols. À cette époque les autorités renforcent les fortifications de la ville. Le roi catholique ordonne aussi de déplacer l'église de Saint Vaast dans l'enceinte fortifiée et planifie le canal de la Lawe.
Béthune connaît à l'époque une expansion importante et un développement de l'industrie textile et du commerce de grain. Cela entraîne l’installation de nombreuses corporations d'étoffe, etc.
En 1645, la ville est assiégée par les troupes françaises et doit capituler.Louis XIV met fin aux prétentions espagnoles par le traité des Pyrénées (1659) et lesremparts de la ville sont renforcés sous la direction deVauban. L'armée des Alliés, commandée par les Néerlandais, assiège la ville en 1710 et Béthune est néerlandaise pendant près de trois ans.
À partir de 1851 (date de la première extraction àCourrières[63]), l'exploitation du charbon est au cœur de l'économie et de la vie locale. Béthune se situe en limite, au nord-ouest des sites miniers. La réalisation de laligne ferroviaire Arras-Dunkerque relie Béthune à ces villes (en 1861) ainsi qu'à Paris, Lens, Lillers et Hazebrouck. Le canal d'Aire à La Bassée est par ailleurs construit en 1826[64], et amélioré dans la deuxième partie du siècle. Lesremparts sont arasés de 1870 à 1879[34], l'urbanisation s'étend vers l'est.
L'horlogerie Outrebon s'implante à Béthune à la fin duXIXe siècle[65].
En 1906, une usine de pesage, Aequitas, s'installe en face de l'actuelle « friche Testut » près de la gare et vient conforter le secteur de l'horlogerie[65]. La ville se modernise en se dotant d'un nouvel hôpital (1907), d'une poste (1910) et d'un théâtre (1912) et en développant les réseaux d'assainissement, d'électricité et d'eau courante. En 1909, Béthune est le lieu de la quadruple exécution des membres de laBande Pollet[66].
LaPremière Guerre mondiale entraîne la destruction de près de la moitié de la ville. L'armée allemande n'occupe pas la commune durant le conflit. Leprésident du Conseil des ministresGeorges Clemenceau visite Béthune et autres communes non tenues par les Allemands le 25 février 1918[67]. Le 12 avril 1918, les forces ennemies se rapprochant de Béthune, le sous-préfet Adrien Bonnefoy-Sibour ordonne l'évacuation de la ville, le conseil municipal s'exile àBerck-sur-mer[68]. L'armée allemande bombarde le centre-ville le, le détruisant quasi intégralement à l'exception dubeffroi pendant quatre jours[69]. Le déblaiement des ruines par les prisonniers allemands va durer jusqu'à la fin de 1919; en attendant les 12 000 béthunois vivent où ils peuvent, notamment dans les caves et récupèrent les gravats pour reconstruire. Après la guerre, la commune reçoit en décembre 1919 laLégion d'honneur par le président de la RépubliqueRaymond Poincaré[69]. La reconstruction des infrastructures publiques s'étend jusqu'en 1927, la ville a reçu 21 millions de francs à cette fin[69]. On profite de l'opération pour assainir la ville : élargissement des rues, percement d'avenues, destruction des cours insalubres du centre ville[69]. Dans les arrondissements d'Arras et Béthune,150 000ha de terres sont stérilisés[70].
La commune est décorée de lacroix de guerre 1914-1918 par décret du, distinction également attribuée à276 autres communes du Pas-de-Calais[71].
Au début des années 1930, la ville a retrouvé la prospérité que la crise économique des années 1933-1934 (Grande Dépression en France) va venir affecter : chômage dans lesHouillères, faillites d'entreprises, de commerces, de banques. En 1939, la situation s'est améliorée mais arrive la Seconde Guerre mondiale[69].
Au début de laSeconde Guerre mondiale, la ville connaît successivement l'exode des Belges et des frontaliers (à la mi-mai 1940), des bombardements les 10 et 22 mai, l'arrivée de l'occupant allemand le 24 puis celle des prisonniers des environs. La population subit des rafles, des prises d'otages, des restrictions et surveillances. La résistance locale s'organise à partir de la fin 1940. Le 17 décembre 1940, les juifs de Boulogne-sur-Mer, juifs de familles de vieille souche française, et de Béthune sont internés dans un camp à Troyes[75]. De nouveaux bombardements, anglais, ont lieu à partir du 27 avril 1944 et jusqu'au début du mois de juin. Les Allemands quittent Béthune à partir du1er septembre 1944[76] ; la libération s'effectue le 4 par la7e division blindée Britannique.
En 1956, la fermeture des mines s'organise à l'ouest du bassin minier, du côté de Béthune et Bruay[77]. En 1964, le fabricant de pneus Firestone s'implante à Béthune et emploie plus de 1 500 personnes. La plasturgie emploie également 4 000 personnes dans le secteur de Béthune - Bruay[78].
Les établissementsTestut, spécialisés dans la commercialisation d'appareils de pesage, créés en 1820, s'implantent à Béthune en 1971. En 1983, ils emploient encore400 personnes. Puis le site ferme et devient une friche, aménagée dans les années 2010 enécoquartier[40].
En 1987, la ville deBruay-en-Artois, située dans l'arrondissement de Béthune, fusionne avec sa voisine Labuissière pour devenirBruay-la-Buissière. Cette fusion permet à la nouvelle commune de concurrencer Béthune au niveau démographique[79]. De son côté, Béthune fusionne aussi avec des communes limitrophes. La fusion avecVerquigneul est réalisée le 10 décembre 1990, ce qui augmente la population béthunoise de 1 600 habitants[79],[80]. Le, une nouvelle fusion est actée, cette fois avecBeuvry, ce qui amène 9 000 résidents de plus à Béthune. La fusion avec Beuvry est annulée par le préfet le 20 novembre 1997[80], à la suite de deux pétitions et d'un vote[81]. Verquigneul se sépare de Béthune le après avoir suivi un processus similaire[79],[80],[82].
Elle était de 1793 à 1973 le chef-lieu ducanton de Béthune, qui est alors scindé et la ville répartie entre les cantons de Béthune-Nord et de Béthune-Sud. Un nouveau découpage intervient en 1991, et la ville est alors lechef-lieu des cantons deBéthune-Est, deBéthune-Nord et deBéthune-Sud[2]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Un projet (dans le cadre du programme immobilier pénitentiaire national) annonce en 2011 la fermeture de la maison d'arrêt de Béthune au profit d'un nouvel établissement pénitentiaire, à Saint-Venant (672 places)[84].
Au second tour de l'élection présidentielle de 2012, 57,17 % des suffrages sont allés àFrançois Hollande et 42,83 % àNicolas Sarkozy, contre respectivement 51,64 % et 48,36 % au niveau national, avec un taux de participation de 73,28 %. Au premier tourMarine Le Pen obtenait à Béthune un résultat meilleur que dans le reste de la France (20,93 % contre 17,90 %),Jean-Luc Mélenchon réalisait 10,93 % dans la ville et 11,10 % au niveau national.François Bayrou, avec 7,27 % des voix, était le seul autre candidat à dépasser 5 % dans la commune[87],[88].
Auxélections régionales françaises de 2010 la liste conduite parDaniel Percheron (Union de la Gauche) arrivait en tête au second tour avec 55,73 % des suffrages, contre 25,17 % à la liste de la majorité présidentielle conduite parValérie Létard, et 19,10 % à Marine Le Pen (Front National)[89].
Par ailleurs, en dehors du cadre de lacoopération décentralisée, un contrat de coopération (ici appelé « jumelage ») a été signé en 1969 par la municipalité avec celle deSully-sur-Loire en France[102].
Plusieurs espaces verts participent à latrame verte et bleue en cœur de ville : au sud de la Grand'Place le jardin du Théâtre, le parc Beuvry, le jardin public, le parc J.-J.-Rousseau, le parc du Perroy et au nord le parc du Quai-de-Halage, le parc de la Loisne. Au sud de la gare se trouve le parc des Terrasses de la Rotonde, au sud-ouest de la commune le marais de la Lawe et à l'est le bois de Croquet[39].
La gare d’eau est le plus grand espace vert de la ville. Elle se situe dans le quartier de Beaumarais[103] (au nord de la ville). La Gare d’eau comporte deux îles sans nom, l’une d’elle est reliée par un pont. L’hydrographie de la Gare d’eau comporte environ la moitié de sa superficie. Le canal d'Aire est creusé en 1824 et entre en service l’année suivante[104]. Reliant Béthune àAire-sur-la-Lys, il faisait partie d'une série de voies d'eau allant deBouchain à lamer du Nord[105]. Sur ce canal, il existait deux grands rivages publics qui appartenaient à Béthune, proches de laGare de Béthune-Rivage. Le trafic de la Gare d’eau était populaire : chaque jour, des péniches traversaient le canal. Cependant, en 1950, le trafic commença à diminuer à cause des camions qui remplacèrent les péniches. En 1970, le canal est comblé pour former l’actuelle Gare d’eau, puis le site a été ouvert au grand public[104].
Le département gère deux[107]collèges (le collège Paul-Verlaine et le collège George-Sand[108]) et la région trois[109]lycées : le lycée André-Malraux, lycée général et technologique[110] et lycée professionnel[111], le lycée général et technologique Louis-Blaringhem[112] et le lycée professionnel Salvador-Allende[113].
Les Béthunois disposent également d'établissements privés : les quatre établissements de l'enseignement catholique en Béthunois (école Notre-Dame-de-Lourdes, école et collège Saint-Vaast, lycée Saint-Dominique)[114], l'école Saint-Christophe[115] ainsi que l'école[116] et le collège[117] de l'institution La Sainte Famille.
Au sein de l'université d'Artois, le pôle universitaire de Béthune héberge deux établissements qui permettent de se former aux sciences appliquées ainsi qu'un I.U.T.
Le centre hospitalier de Béthune situé sur le territoire de la commune deBeuvry.
Le centre hospitalier de Béthune est le principal établissement du secteur médical (le « secteur sanitaire IV »[118], qui recense 270 000 habitants, principalement autour de Béthune, Bruay-la-Buissière et Nœux-les-Mines. En 2011, l'établissement compte 480 lits et 50 places[119].
Une réduction des services de ce centre hospitalier est envisagée fin 2011, à la suite de la mise en place de la nouvelle carte hospitalière : les urgences chirurgicales seraient transférées au centre hospitalier de Lens le week-end, la nuit et les jours fériés[120].
L'agence régionale de santé étudie en 2011 la création d’une maison médicale de garde située à l'intérieur du centre hospitalier de Béthune. Cette maison assurerait la permanence des soins, offrirait aux patients un parcours de soins clair et efficient et régulerait l’afflux de patients se présentant au service des urgences du centre hospitalier[121].
Par ailleurs, le groupe hospitalier privé d'Artois gère la clinique Anne d'Artois proposant 167 lits en médecine-chirurgie-obstétrique[122].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[124],[Note 11].
En 2022, la commune comptait 25 342 habitants[Note 12], en évolution de +0,62 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune. En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 39,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 24,1 % la même année, alors qu'il est de 25,8 % au niveau départemental.
En 2021, la commune comptait 12 140 hommes pour 12 852 femmes, soit un taux de 51,42 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[128]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,6
5,2
75-89 ans
9,8
13,8
60-74 ans
17
18,8
45-59 ans
18,4
19,3
30-44 ans
16,9
25,5
15-29 ans
20,6
16,9
0-14 ans
15,6
Pyramide des âges du département duPas-de-Calais en 2021 en pourcentage[129]
En 2011 est lancée l'opération « Béthune 2011, capitale régionale de la culture », initiative du conseil régional du Nord-Pas-de-Calais en partenariat avec la ville de Béthune et la communauté d’agglomération de l'Artois. Cette opération culturelle, qui vise à rendre la culture populaire, a renforcé l’identité culturelle du territoire par un programme d’investissements d'un montant de cinq millions d’euros, une programmation de manifestations artistiques de dimension nationale voire internationale et un programme d’actions culturelles innovantes s’appuyant sur les potentialités du territoire pour un budget de huit millions d’euros[130].
Le théâtre Le Poche réalise chaque année une programmation bisannuelle intitulée « Zik en Poche ».
La troupe duthéâtre de l'Unité pendant "La rue extraordinaire " en 2009.
Au printemps se déroulent le carnaval, le parcours du Cœur (en mars), la braderie (en avril), le festival européen des arts de la rue « Z'Arts Up! » (mi-mai)[131].
Lafête de la musique marque le passage en été, comme partout en France. Celui-ci est ponctué par desducasses dans différents quartiers de la ville, un festival musical permanent, les festivités du 14 juillet, les Estivales, un festival de Rock 'n' Roll « Béthune Rétro » et la grande braderie de la ville (fin août - début septembre).
La ville accueille en décembre un tournoi international d’échecs.
Différents marchés spécialisés (aux fleurs, des terroirs et de l'artisanat, de Noël, etc.) ont également lieu au cours de l'année, ainsi qu'une foire de printemps et une foire d'hiver[132].
Les installations sportives de la ville sont administrées par le service des sports de la mairie, composé en 2011 de 47 employés municipaux[134].
En 2022, la ville, aidée par une entreprise locale, a battu le record mondial de chute séquentielle depalettes (« dominos palettes »), faisant ainsi son entrée dans leLivre Guinness des records[135],[136].
Les Béthunois disposent de lieux de culte catholique, protestant et musulman.
À Béthune et dans les communes avoisinantes, le service des enterrements est assuré par laConfrérie des Charitables de Saint-Éloi, mouvement fondé en 1188, laïque depuis 1853 et considéré comme le plus ancien mouvement associatif civil de France.
Une église protestante baptiste, membre de lafédération des Églises évangéliques baptistes de France dispose d'un lieu de culte à Béthune[139], de même qu'une église évangélique tzigane, membre de la mission évangélique des Tziganes de France « Vie et Lumière »[140]. Le centre évangélique de Béthune situé à la périphérie sur la commune de Verquin membre de l'Union Nationale des Assemblées de Dieu de France et du Conseil National des Evangéliques de France.
L'« Association musulmane de l'agglomération de Béthune », qui ne dispose en 2011 que d'une petite salle de prière, a lancé en juin 2011 la construction d'une mosquée[141],[142].
Le quotidien régionalLa Voix du Nord publie une édition locale pour Béthune-Bruay. L'hebdomadaire local (zone d'Arras - Lens - Liévin - Béthune) est l'Avenir de l'Artois.
La ville est couverte par les programmes deFrance 3 Nord-Pas-de-Calais et les chaînes nationales de laTNT. Elle reçoit également la chaîne régionaleWéo.
La radio locale (Lens - Béthune - Arras) se nommeHorizon.
En 2021, la commune compte 11 668 ménages fiscaux[Note 13], regroupant 22 953 personnes[Insee 5].
Lerevenu fiscal médian par ménage, letaux de pauvreté des ménages et la part des ménages fiscaux imposés de la commune, du département du Pas-de-Calais et de la métropole sont les suivants :
le taux de pauvreté des ménages de la commune est de26 %, de18,4 % au niveau du département et de14,9 % au niveau de la métropole[Insee 8],[Insee 9],[Insee 10] ;
la part des ménages fiscaux imposés dans la commune est de42 %, de44,1 % au niveau du département et de53,4 % au niveau de la métropole[Insee 5],[Insee 6],[Insee 7].
En 2021, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 16 232 personnes, parmi lesquelles on compte 67,3 % d'actifs (54,9 % ayant un emploi et 12,4 % de chômeurs) et 32,7 % d'inactifs[Note 14],[Insee 11]. En 2021, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est supérieur à celui du département du Pas-de-Calais et supérieur à celui de la France métropolitaine.
Sur ces 8 998 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 3 410 travaillent dans la commune, soit 38 % des habitants[Insee 16]. Pour se rendre au travail, 71,1 % des habitants utilisent une voiture, un camion ou une fourgonnette, 11,1 % lestransports en commun, 14,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[Insee 17].
Ville historique et bourgeoise, où se tenaient les marchés agricoles, Béthune ne se transforme pas lors de l'essor deshouillères auXIXe siècle en ville minière. Elle reçoit certes le siège d'une compagnie decharbonnage, laCompagnie des mines de Béthune, mais aucun puits n'est installé sur son territoire. En revanche de nombreux villages ruraux alentour connaissent la métamorphose minière, contribuant à former une véritable agglomération autour de Béthune qui renforce ainsi son rôle de centre de commerces et de services.
La commune est dans le « Béthunois », une petiterégion agricole dans le département du Pas-de-Calais[143]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (horscéréales etoléo-protéagineux)[Carte 3].
2 312 établissements marchands non agricoles sont économiquement actifs en 2022 à Béthune[Note 18],[Insee 18],[Insee 19].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
2 312
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
97
4,2 %
(6,8 %)
Construction
165
7,1 %
(10,6 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
700
30,3 %
(29,3 %)
Information et communication
60
2,6 %
(1,9 %)
Activités financières et d'assurance
135
5,8 %
(5,0 %)
Activités immobilières
102
4,4 %
(4,9 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
429
18,6 %
(14,2 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
414
17,9 %
(16,8 %)
Autres activités de services
210
9,1 %
(10,5 %)
Le tableau ci-dessus montre que le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien avec 18,6 % du nombre total d'établissements de la commune est supérieur à celui du département (14,2 %), et, à l'inverse, le secteur de la construction représente 7,1 % du nombre total d'établissements de la commune contre 10,6 % au niveau départemental.
La ville accueille en 1960, dans le cadre de la reconversionindustrielle du bassin minier, plusieurs grandes usines mécaniques ou chimiques. Béthune devient notamment, aprèsClermont-Ferrand, le deuxième site français pour la fabrication depneumatiques (de la marqueFirestone rachetée parBridgestone en 1988). L'inauguration de l'usine a lieu le 21 septembre 1961 par le président Harvey Firestone lui-même[146]. L’implantation de Firestone à Béthune est économiquement importante car elle génère de nombreux emplois dans une zone déclarée critique compte tenu de la récession de l’industrie minière. Au début, l'usine compte640 employés qui produisent 4 000 pneus par jour. La production monte ensuite à 12 500 pneus par jour en 1973, 22 000 pneus en 1991 et 25 000 pneus par jour avec 1 300 employés dans les années 2000. Le site en 2011 est l'employeur le plus important de Béthune et le troisième employeur industriel du département du Pas-de-Calais[147]. Dix ans plus tard, l'usine cesse son activité[148].
L'industrie agro-alimentaire est représentée par une unité importante de transformation depommes de terre (frites surgelées, purées déshydratées, etc.) du groupe canadienMcCain Foods, qui traite 120 000 tonnes par an[149] de tubercules provenant des exploitations agricoles de la région.
Parmi les autres employeurs importants à Béthune, on compte également l'entreprise « Tolmega » du groupeHager (420 employés en 2000[150]), la société « Cheminées Philippe », qui y a son siège social, et l'hypermarchéAuchan[151].
Au, la commune dispose de cinq hôtels pour une capacité totale de199 chambres[Insee 20]mais ne dispose ni de camping[Insee 21] et ni d'autre type d'hébergement collectif[Note 19],[Insee 22].
L'inventaire général du patrimoine culturel référence24 lieux et monuments à Béthune, dont quinzemonuments historiques[153], comme les façades et toitures de la Grand-Place et de la rue Grosse-Tête, l'hôtel de ville, l'ancienne tour Saint-Ignace et le beffroi.
LaGrand-Place est historiquement la place principale de la commune. Elle accueillait au Moyen Âge une halle échevinale, qui jouait le même rôle et était située au même emplacement que l’actuel hôtel de ville. La place, détruite durant laPremière Guerre mondiale à l'exception du beffroi, a été reconstruite entre 1920 et 1927 par un groupe d’architectes dirigé parLouis Marie Cordonnier, dans le goût de l’après-guerre ; l’architecture éclectique se mêle au néo-régionalisme et à l’Art déco.
En partie détruit à la suite des bombardements de laPremière Guerre mondiale, l'hôtel de ville a été reconstruit en 1926 sur les plans de l'architecteJacques Alleman. Il est situé à l'emplacement de l'hôtel de ville détruit et adopte les mêmes dispositifs architecturaux que les maisons qui l’entourent, mais à une échelle monumentale.
Outre les monuments précédents plusieurs bâtiments sont intéressants, en particulier l'église Saint-Vaast, les boves, lagare ou l'ancienne Banque de France.
L'église Saint-Vaast, qui avait été, à l'origine, construite en 1547 par ordonnance deCharles Quint, fut détruite en1918. Elle fut intégralement reconstruite d'après les plans de l'architecteLouis Marie Cordonnier entre 1924 et 1927.
Les caves, appelées « boves », servirent d'abris aux Béthunois lors de laPremière Guerre mondiale.
Le bâtiment de la Banque de France, aujourd'huiLabanque.
L'ancienne Banque de France, 44 place Clemenceau, est aujourd'hui lieu de production et de diffusion des arts visuels. Rebaptisé « Labanque » et ouvert en octobre 2007, il propose des expositions temporaires ouvertes au public dans les domaines de la photographie, de la vidéo, de la sculpture, de la peinture et du design d’objets[155].
Lemusée régional d'ethnologie présente 30 000 objets des arts et traditions populaires de la région Nord Pas-de-Calais et entretient un centre de recherche et de documentation.
Le « Fort de Béthune » est un fromage fait à partir de restants de fromages malaxés avec un peu d'épices, de vin blanc ou d'alcool puis mis en pot. C'est un fromage avancé de typemaroilles qui servait de casse-croûte aux mineurs auXIXe siècle et au début duXXe siècle[157],[158]. Il a été rendu célèbre lorsqueNikita Khrouchtchev, en visite à Lille en 1960, y a fait largement honneur[159].
Jean Buridan (1300-1358), philosophe, instigateur du scepticisme religieux en Europe, né à Béthune. La ville lui doit son surnom de « Cité de Buridan »[160].
Antoine Busnois (1433-1492), compositeur et poète, né à Béthune.
Léonce Deprez (1927-2017), homme politique, né à Béthune.
Simone Veil (1927-2017), magistrate et femme d’État, le, la municipalité lui rend hommage en dévoilant son buste, œuvre du sculpteurPatrick Berthaud, sur le parvis de l'école de musique, parvis qui s'appelle désormais place Simone-Veil[163].
Jacques Ducrez (1932-2009), catcheur, dit « Le bourreau de Béthune ».
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↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Béthune comprend deux villes-centres (Béthune etBruay-la-Buissière) et92 communes de banlieue.
↑Mandat interrompu pour cause de démission à la suite de son soutien controversé àBernard Tapie lors du scandale de l'affaire OM-VA
↑Mandat interrompu pour cause de démission à la suite d'une condamnation pénale
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement desfoyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à lataxe d’habitation.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à lasurface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[144].
↑Un établissement est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑L'Insee classe dans cette catégorie : les résidences de tourisme et les hébergements assimilés, les villages vacances et maisons familiales et les auberges de jeunesse et centres sportifs.
↑Ce dossier de l’Insee reprend, pour la commune, le Code Officiel Géographique, le découpage territorial, l'intercommunalité, les zonages d’études, le dossier complet de la commune, un comparateur de territoires, les données statistiques et les définitions des termes géographiques (zonages administratifs, d’étude, etc.).
↑"Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes :carte de Cassini (XVIIIe siècle),carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
↑« Distance, à vol d'oiseau, entre deux communes », après avoir lancé la recherche de la commune, sur la droite de la page d'accueil, choisir : Accéder aux outils cartographiques/Mesures/Mesurer une distance, surle siteGéoportail(consulté le).
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↑Marc Vasseur, « "Le maire Olivier Gacquerre est sous la tutelle de Jacques Mellick" : Stéphane Saint-André n'est plus maire de Béthune. Il reste cependant le député de la neuvième circonscription. Mais, un mois et demi après sa défaite aux municipales, le radical de Gauche assène ses premiers reproches à la nouvelle équipe en place, avec dans le viseur celui qui lui a succédé : Olivier Gacquerre. »,L'Avenir de l'Artois,(lire en ligne, consulté le).
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↑Christian Larivière, « Olivier Gacquerre prend le SIVOM au terme d’une bataille en coulisse : On s'attendait à un duel serré. Seul candidat au fauteuil de président du SIVOM Communauté du Béthunois, Olivier Gacquerre a remporté hier soir haut la main (82 voix sur 114 votants) une élection qui s’était jouée en coulisse. Sans effacer le revers d’Artois Comm., cette victoire permet au maire de Béthune d’étendre son apanage au-delà des murs de sa ville à l’intérieur desquels la citadelle rose d’Artois Comm. s’efforce de le circonscrire. »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑Isabelle Mastin, « Béthune: le culte est fini à l’église du Sacré-Cœur, elle est désacralisée à partir de ce week-end »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑Étienne Maire, « À Béthune, on a rendu un hommage à Simone Veil sur une place qui porte désormais son nom »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).