[…]il serait facile d’installer, au fond, des salles communes et un oratoire et cela suggérerait assez bien l’idée d’une miniature de couvent, d’un petit institut debéguins ou de laïques bénédictins. — (Joris-Karl Huysmans,L’Oblat, tome 2, 1903).
Par extension ce terme fut utilisé pour tout habitant d'un logement communautaire appeléBéguinage.
Au sens populaire, le béguin représente une forme d'affection, d'amour irréfrénable pour une personne.
Nées pour faire l’amour toute leur vie, elles savent que c’est un dur moment quand tout se décolle et elles évitent lesbéguins. — (Paul Léautaud,Le Petit Ami, 1903, réédition Le Livre de Poche, 1964, page 21)
Par extension ce terme fut utilisé (parmétonymie) pour désigner la personne, le soupirant, amoureux de la personne.
Il entrait dans une salle de restaurant, la tête haute, le chapeau en arrière, et aussitôt, dans quelque groupe joyeux, il se trouvait toujours une belle femme pour dire : « Tiens, voilà monbéguin. » — (Valery Larbaud,Fermina Márquez, 1911, réédition Le Livre de Poche, page 39)
↑Henri le Carguet, « La coiffe bretonne , son origine , ses variations à travers les siècles , ses mutilations et sa prochaine disparition »,Bulletin de la Société archéologique du Finistère,vol. XXXIX,,p. 283-322.