Avesnes-sur-Helpe a donné son nom à la région de l'Avesnois, caractérisée par un paysage vallonné, desbocages, desvergers, des petits villages. L'Avesnois est traversé par l'Helpe Majeure, comme Avesnes-sur-Helpe.
Avesnes-sur-Helpe appartient administrativement à l'Avesnois, géologiquement auxArdennes, historiquement auHainaut et pour les paysages à laThiérache.
La commune est située dans lebassin Artois-Picardie. Elle est drainée par l'Helpe Majeure, le ruisseau Saint Pierre et un autre petit cours d'eau[1],[Carte 1].
Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat des marges montargnardes, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[5]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[6]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré[7] et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[8]. Elle est en outre dans lazone H1a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[9],[10].
Au, Avesnes-sur-Helpe est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14].Elle appartient à l'unité urbaine d'Avesnes-sur-Helpe[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant cinq communes, dont elle estville-centre[Note 6],[15],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avesnes-sur-Helpe, dont elle est la commune-centre[Note 7],[I 1]. Cette aire, qui regroupe14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (72,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (70,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :zones urbanisées (58,3 %), prairies (22 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,1 %),terres arables (5,6 %)[18]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Noyelles-sur-Selle en 2018 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (0 %) inférieure à celle du département (1,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 78 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (76,7 % en 2013), contre 54,7 % pour le Nord et 57,5 pour la France entière[I 4].
La ville se trouve sur laRN 2 (route nationale 2), axe routier le plus direct entreParis etBruxelles. Depuis quarante ans, la population attend sa mise en 2 × 2 voies dans l'Avesnois et la Thiérache[réf. souhaitée].
Il existe plusieurs autresAvesnes dans la partie nord de la France (Nord, Pas-de-Calais, Somme, Seine-Maritime), dont les formes anciennes sont similaires à celles d'Avesnes-sur-Helpe.
Une hypothèse reposant sur l'ancienne forme du termeavoine au sens de « terre maigre » a été proposée, entre autres, parErnest Nègre[19]. Cependant, l'ancienne forme d'avoine est toujours graphiéeaveine,avene ou encoreavainne (issue du latinavena). Or, les attestations les plus anciennes des différentsAvesnes sont toujours du typeAvisna,Avisnis ou encoreAvesna. Par ailleurs, l'évolution phonétiqueAvisna > Avesna est tout à fait régulière en langue d'oïl.
C'est pourquoi l'ancienne appellationAvesne « pâturage » issu dugermaniqueavisna / afisna « pâturage » convient mieux phonétiquement[20],[21] (cf. vieil anglaisæfesn « pâturage »). De plus, les Avesnes sont des toponymes typiques de la seule partie nord de la France jusqu'au Maine, où ils côtoient d'autres appellations d'origine germanique propres à ces régions. La signification de « pâturage » s'accorde d'ailleurs avec une mention d'un toponyme plus tardif (adjonction d'un article défini), à savoir Les Avesnes (Seine-Maritime,Communes patures nommées les Avesnes dans le fief de Montérolier 1455).
Ce sens de « pâturage » est conforme également avec l'aspect du terroir d'Avesnes-sur-Helpe contrairement à celui de « terre maigre » ou « terre à avoine ».
Jusqu'à 1962, le nom officiel était simplement Avesnes[22].
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1050 : L'origine de la forte implantation à Avesnes trouve racine dans la création des premières fortifications en 1050 parWedric III le barbu d'Avesnes (né vers 1020 et mort vers 1075). L'emplacement de cette fortification se trouve sur le site de l'actuel palais de justice, sur un éperon rocheux de plus de 20 mètres dominant la vallée de l'Helpe Majeure. En 1080, son fils Thierry construit une seconde tour et un bourg castral s'organise autour d'une place, l'actuelle place Guillemin[24]. Sans descendance, la seigneurie passa à sa sœurAde d'Avesnes (1050-1075) qui épousaFastreIer d'Oisy (1050-1092) et fonda un couvent de femmes à l'abbaye Saint-Martin deTournai. Les terres d'Avesnes passèrent donc dans cette famille.
Le fils aîné, Gossuin, dit le Borgne d'Oisy, seigneur d'Avesnes, deCondé-sur-l'Escaut (pour la partie relevant du Hainaut) remplace la première tour construite par Wedric et fortifie le village. il encourage la tenue d'un marché en accordant des franchises deTonlieu dès 1114. L'église est alors fondée[24]. Il a quatre enfants :Thierry,Gérard, Meuzon et Ade. Gérard suivitGodefroid de Bouillon à lapremière Croisade.
FastreIer d'Oisy, avoué de Tournai hérite de tous les biens de la famille. Ses descendants abandonnent le nom de Oisy pour s'octroyer celui d'Avesnes.
Cela va déclencher ce qu'on a appelé l'affaire des Avesnes et des Dampierre et qui va se terminer par l'octroi du comté de Hainaut aux Avesnes et le comté de Flandre aux Dampierre. la famille d'Avesnes va régner pendant cinq générations sur le comté de Hainaut et puis le passer aux Bavière par le mariage de Marguerite d'Avesnes comtesse de Hainaut avec Louis de Bavière empereur du Saint-Empire romain germanique. La famille d'Avesnes sera alors complètement éteinte.
1433 : À partir de 1433, Avesnes, comme tout le Hainaut, fait partie du duché de Bourgogne.
1461 : Le 30 juillet 1461, le roiLouis XI (1423-1461-1483) expédia ses premières lettres patentes dès Avesnes[25].
1477 : En1477,Alain d'Albret, seigneur d'Avesnes et connétable de France, met le siège devant sa propre ville pour le compte du roi Louis XI. Avesnes-sur-Helpe avait alors le sentiment d'appartenance auxPays-Bas bourguignons. La ville est détruite[24].
Vers 1530-1540, des fortifications bastionnées sont construites. Elles lui donnent la réputation d'être imprenable. En 1556, la ville est cédée à l'Espagne. Le territoire communal est amputé des banlieues et limité aux actuels 224 hectares. En 1659, pour obtenir la grâce du Grand Condé, le roi d'Espagne cède Avesnes avec letraité des Pyrénées. Avesnes-sur-Helpe devient française etVauban fortifie la ville. Vauban intègre la place dans le réseau des places fortes du « Pré carré ». Il met en place le réseau moderne d'ouvrages extérieurs (redoutes et demi-lunes) avec système d'inondation (Pont des Dames)[24].
1790 : à la suite de la subdivision des départements français en districts, à compter de 1790, Avesnes se trouve dans le canton d'Avesnes; lui-même appartenant au district du même nom jusqu'en 1795, date à laquelle les districts sont supprimés par la constitution du 5 fructidor An III (22 août 1795). Ils seront remplacés par les arrondissements créés par la loi du 28 pluviôse an VIII (17 février 1800).
1800 : à la suite de la loi du 28 pluviôse an VIII (17 février 1800) qui crée les arrondissements pour remplacer les districts, Avesnes-sur-Helpe devient le chef-lieu d'arrondissement du même nom créé au regard de l'arrêté en date du 17 ventôse an VIII.
1802 : En 1802-1803, en ce qui concerne les transports, une diligence assure des liaisons régulières avec différentes villes. En général, elles partent les jours pairs et reviennent le lendemain. L'une d'elles se rend à Valenciennes, une autre àMons, via Maubeuge, une troisième gagne Landrecies. En outre, un fourgon relie Avesnes àVervins, mais sans régularité déterminée[26].
1813 : Levé du plan du cadastre napoléonien (1813 et 1870) d'Avesnes[27]).
1813 : Une épidémie de typhus s'abat sur Avesnes-sur-Helpe en décembre 1813. Parmi la population, on compte168 morts en décembre 1813 et 118 en janvier 1814. L'épidémie se poursuivra jusqu'en 1815.
1814 : En 1814, Avesnes est prise par les Russes et presque détruite en 1815 par l'explosion d'un magasin à poudre. Avesnes est ensuite rebâtie en moins d'un an. Les Russes occupent Avesnes de 1816 à 1818.
1823 : Naissance, à Avesnes-sur-Helpe, le 23 avril 1823 de Constant TORDEUX, peintre qui, une fois marié, s'établira dans la Commune de Floyon. Constant TORDEUX a peint des tableaux où étaient représentés des ruraux de son temps. Le musée des beaux-arts deCambrai possède 2 des tableaux peints par Constant TORDEUX (Réf. : La Voix du Nord - Edition Sambre-Avesnois - du 08-09-2022).
1828 : Conçu par l'architecte Victor Leplus, le bâtiment de l'ancien tribunal de grande instance, situé sur l'actuelle place Guillemin, caractérisé par ses imposantes colonnes en façade et son style gréco-romain, est construit. Le Procureur du roi en prend possession le.
1829 : construction de la casemate Saint-Louis
1867 : Le chemin de fer est introduit en 1867 permet le développement sensible de la ville. Des filatures s'installent sur les glacis des fortifications et le chemin de fer permet l'expédition des productions dans la région. L'exiguité territoriale empêche une industrialisation importante[24].
1891 : Les chefs des Écumeurs de Cartignies sont guillotinés en août 1891 devant le tribunal, en présence d'une foule importante.
1901 : Inauguration et mise en service dela ligne de chemin de fer Avesnes-sur-Helpe - Sars-Poteries en juillet 1901. La ligne est ouverte au public le 20 juillet 1901. Elle relie Avesnes sur Helpe à Solre-le-Château,via le Flaumont-Waudrechies, Sémeries, Felleries, Beugnies, Sars-Poteries. Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale (16août 1941), le transport des voyageurs est assuré. Ensuite, seul le transport de marchandises composé essentiellement par la livraison de fournitures agricoles (paille, engrais...) subsiste jusqu'en 1953. Sur la ligne de chemin de fer, les bâtiments existent encore aujourd'hui[28].
1909 : La Sous-Préfecture est transférée à son emplacement actuel, rue Gossuin, aujourd'hui rue Erignac. Auparavant, la Sous-Préfecture se situait rue Cambrésienne à l'endroit où se trouve actuellement la salle des fêtes de la commune.
1914-1918 (Première Guerre mondiale) : Après avoir envahi la Belgique, les Allemands entrent en France. Les Français cèdent devant leur poussée. Ils arrivent à Avesnes-sur-Helpe le 26 août 1914 (8h du matin). À la fin de laPremière Guerre mondiale, demars à,Hindenburg a son quartier général à Avesnes. C'est précisément du auqu'Avesnes devient le siège du Grand quartier général allemand. C'est de là qu'il dirige les dernières opérations allemandes. Le15juin, leKaiser Guillaume II passe les troupes en revue sur la Grand'Place. Après le départ des Allemands du5 au 8novembre 1918, la ville est libérée par des troupes Anglaises le, peu de jours donc avant l'armistice.
Fermeture de la Caserne Chemerault (du84e régiment d'infanterie, qui disposait à proximité d'un jardin potager, d'unchamp de tir, d'un site de stockage de munitions et d'un champ de manœuvre dit « de Haut-Lieu »[29] ; Quand la place militaire d'Avesne a été déclassée certains bâtiments et terrains ont été réservés auservice militaire (1868) et d'autres, devenus inutiles au département de la Guerre, remis à l'Administration des Domaines et d'autres encore rétrocédés au département de la Guerre[29].
1940-1944 (Seconde Guerre mondiale) : venue de Belgique, la7e Panzer (division blindée), commandée par le général Erwin Rommel, arrive dans l'Avesnois le16mai 1940 en passant par Clairfayt. Elle continue sa progression très rapidement en empruntant la route qui mène de Solre Le Château au « Les 3 pavés », puis poursuit en passant à Avesnes-sur-Helpe (en empruntant l'avenue du Pont-Rouge) et continue ensuite vers Landrecies. Avesnes sera occupée par les Allemands et libérée en. Le, alors que les Allemands ont quitté Avesnes-sur-Helpe, des Français agitent un drapeau tricolore en haut de la Collégiale Saint Nicolas. Les Allemands qui battent en retraite par la RN2 n'apprécient pas le geste et tirent sur leclocher qui sera détruit.
1952 : Construction du pont "supérieur" : L'ouvrage construit en arc de cercle permet aux véhicules de la RN2 de passer au-dessus des lignes de la voie de chemin de fer et d'éviter le passage à niveau.
1959 : Construction de la Résidence Peltrisot
1962 : La prison qui se trouvait à proximité de l'ancien tribunal, place Guillemin, est désaffectée et sera démolie dans les années 1970.
1968 : Dans le cadre des évènements de mai 68, le vendredi 24 mai 1968, pendant2 heures et demi, 450 tracteurs venus des communes de l'arrondissement défilent dans la ville d'Avesnes-sur-Helpe. Au total, 2 000 manifestants réclament une revalorisation du prix du lait et de la viande vendus par les exploitants agricoles.
1985 : construction de la Maison de retraite Simone Jacques (EHPAD de 85 lits).Simone Jacques est une ancienne déportée des camps de Ravensbrück et Beendorf.
2007 : 8 janvier 2007 : Ouverture du nouveau tribunal sur le plateau Chémerault (inauguré le 21 mars 2007). De 1828 à 2007, c'est dans l'ancien tribunal, place Guillemin, qu'était rendue la justice, lequel fut édifié sur les ruines du château seigneurial.
23 mars 2014 : élection de la première femme maire d'Avesnes-sur-Helpe, Marie-Annick Dezitter.
Lors du premier tour desélections municipales de 2014 dans le Nord, la liste UMP menée par Marie-Annick Dezitter — qui avait le soutien du maire sortant Alain Poyart — obtient lamajorité absolue des suffrages exprimés avec 1 054 voix (56,24 %, 21 conseillers municipaux élus dont 8 communautaires, devançant largement la liste DVG menée par Saïd Ghezal (820 voix, 43,75 %, 6 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires). Lors de ce scrutin, 34,60 % des électeurs se sont abstenus[31].
Au premier tour desélections municipales de 2020 dans le Nord, la liste DVC menée par Sébastien Seguin a obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés, avec780 voix (51,14 %, 21 conseillers municipaux élus dont 8 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[32] : - Jacky Rousselle (DVD,329 voix, 21,57 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ; - Saïd Ghezal (DVG,220 voix, 14,42 %, 2 conseillers municipaux élus) ; - Alain Poyart (DVD, ancien maire,196 voix, 12,85 %, 1 conseiller municipal élu). Lors de ce scrutin marqué par lapandémie de Covid-19 en France, 48,37 % des électeurs se sont abstenus.
En cours de mandat, les conseillers municipaux issus des listes de Jacky Rousselle et Alain Poyart se rallient à la majorité emmenée par Sébastien Seguin formant ainsi un groupe de 25 élus représentant 85% des électeurs de l'élection de 2020[réf. nécessaire]..
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Avesnes-sur-Helpe dispose d'un circuit de motocross de niveau international. Les champions belges s'entraînent régulièrement sur le circuit de « Bellefontaine » et une épreuve de championnat de France a lieu chaque année.
La commune est dotée d'une piscine municipale. Cependant elle fait l'objet d'une fermeture depuis le 30 juin 2016.Un très grand nombre d'associations sportives y sont présentes (une cinquantaine) offrant un grand éventail de choix différents de sports, notamment des salles de musculation très bien équipées.À noter le trail des remparts annuel qui a lieu en avril (750 participants en 2018).
Avesnes-sur-Helpe est le siège d'untribunal judiciaire, ce qui est singulier pour une ville de cette taille. Ce tribunal comprend notamment un tribunal pour enfants, un tribunal de commerce et un conseil des prud'hommes, et dépend de lacour d'appel de Douai.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[41].
En 2022, la commune comptait 4 088 habitants[Note 8], en évolution de −12,16 % par rapport à 2016 (Nord : +0,51 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 38,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 26,8 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 098 hommes pour 2 247 femmes, soit un taux de 51,71 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[43]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
3,0
5,4
75-89 ans
10,3
16,2
60-74 ans
17,9
19,4
45-59 ans
20,8
15,7
30-44 ans
14,1
23,6
15-29 ans
18,6
19,1
0-14 ans
15,3
Pyramide des âges du département duNord en 2021 en pourcentage[44]
Avesnes-sur-Helpe est surtout une ville administrative et de services.
De nombreuses administrations ouservices publics y sont présents. En dehors des services communaux, on y trouve la sous-préfecture, l'ex-DDE (Direction départementale de l'Équipement- arrondissement), le Trésor public, un Hôtel des impôts, la Poste, la Chambre de Commerce et d'Industrie, la Chambre des Métiers, le siège de la Communauté de Communes, une antenne du conseil général (UTPAS...), une gare SNCF sans oublier une antenne de la Sécurité Sociale, une association d'insertion de sans emploi, un CIO, de pôle emploi et de la MSA (Mutualité sociale agricole).
Le commerce (magasins, supermarchés) est encore bien présent sur Avesnes-sur-Helpe.De plus, la ville compte un grand nombre de banques et assurances.
Tous les vendredis matin, un marché hebdomadaire se tient en centre-ville. Jusque dans les années 1950, Avesnes-sur-Helpe était l'un des plus importants marchés au beurre et fromages de France du fait de sa situation au cœur du bassin laitier de l'Avesnois. À l'époque, les exploitants agricoles, appelés « herbagers » ou « censiers », transformaient directement leur production et allaient la vendre à Avesnes (beurre, fromages, lait). Néanmoins, il existe encore dans les villages environnants des « fermiers » qui vendent leurs productions fromagères « à la ferme ».
Les remparts datent desXVIe et XVIIIe siècles (« fortifications Vauban »). Avant de devenir française, Avesnes possédait déjà des fortifications. Celles-ci devaient défendre la ville des envahisseurs français... Après intégration d'Avesnes-sur-Helpe au royaume de France, Vauban a amélioré les fortifications par des travaux importants qui s'étaleront entre 1690 et 1723. Aujourd'hui, une partie des fortifications sont encore en place et certaines parties sont restaurées[47].
Le monument àJessé de Forest, teinturier originaire d'Avesnes, colon pionnier du groupe qui fondera la ville de New York[48].
Le Musée de la Société Archéologique situé dans l'Institut Villien, héberge plusieurs objets de grande importance historique. Le vase de Sains-du-Nord, datant de 250, représente le dieuMercure et a été retrouvé au sein de vestiges gallo-romains. Une fibule de Ferrière-La-Grande datant de 600, retrouvée au lieu-dit Le Trieux-des-Poteries, provient d'un cimetière mérovingien. Un évangéliaire de Liessies datant de 1145. Un retable de la nativité datant de 1540[24].
Gabriel Meurier (ca. 1520 - ca. 1587), linguiste, auteur d'uneGrammaire Françoise (1557)
Jessé de Forest, colonisateur, né à Avesnes-sur-Helpe en 1576, décédé le 22 octobre 1624 en Guyane.
Gabriel-Pierre Bauduin, né le 3 avril 1689 à Avesnes-sur-Helpe, décédé àVarsovie le 10 février 1768.Lazariste, directeur desFilles de la Charité en Pologne. Il avait fondé à Varsovie en 1758 un hôpital qui existe encore de nos jours.
Désiré Hannoye, né le à Avesnes-sur-Helpe (Nord) et décédé le dans la même ville, homme politique.
Achille Émille Prisse (1807-1879), né à Avesnes, grand égyptologue qui signait ses œuvres sous le nom "Prisse d'Avennes" (voir sonAtlas de l'art égyptien). Il est connu aussi pour avoir participe au déchiffrement des hiéroglyphes égyptiens avecJean-François Champollion.
Maximilien Maillet (1812-1897), homme politique né à Avesnes-sur-Helpe, sénateur du Nord de 1876 à 1879.
Ernest Guillemin, né le à Avesnes-sur-Helpe (Nord) et mort le dans la même ville, homme politique.
Jules-Marc Chamerlat (1828-1868), peintre né à Avesnes et dont le musée de Boulogne-sur-Mer possède un tableau.
Avesnes est représentée sur untimbre où l'on peut observer la collégiale et l'ancien tribunal de grande instance. Il est mis en vente le avec oblitérationPremier jour dans la ville.
Charles Croix, "Avesnes. Ses Rues - Ses Maisons". Charles Croix. Ancien Principal du Collège. Membre de la Société Archéologique d'Avesnes. Illustrations de Pierre Bisiaux. Editions de "l'Observateur" Avesnes. 1950, 140 Pages. Dépôt Légal;no 31.1er Tr. 1950
↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:05 TU à partir des 206 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/02/2007 au 01/06/2024.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l'agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Avesnes-sur-Helpe comprend une ville-centre et quatre communes de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑a etbErnest Nègre,Toponymie Générale de la France, volume 1, Librairie Droz, 1994.
↑(nl)MauritsGysseling,Toponymisch Woordenboek van België, Nederland, Luxemburg, Noord-Frankrijk en West-Duitsland (vóór 1226), Tongres, Belgisch Interuniversitair Centrum voor Neerlandistiek,(lire en ligne).
↑Ordonnances des roys de France de la troisième race : Ordonnances rendues depuis le commencement du règne de Louis XI jusqu'au mois de mars 1473. 1811-20,, 994 p.(lire en ligne).
↑Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803,p. 220,lire en ligne.
↑Cf informations fournies par M. Jacques Guillot, membre de l'association ferroviaire Sambre-Avesnois (Maubeuge)
↑a etbArchives départementales du nord,Répertoire numérique de la sous-série 66 J, Lille 1979, voir ref 66 J 203 (Champ et stand de tir 1878-1958) ; ref 66 J 204. Champ de manœuvres. 1898-1948 ; 66 J 205. Stand de tir, jardins potagers et champ de manœuvres. Aliénation. 1961-1969 ; 66 J 206. Parc de stockage. 1937-1962 ; 66 J 207. Terrains militaires. Acquisitions et affaires diverses.1835-1951 ;)
↑« NORD (59) - Avesnes-sur-Helpe »,Résultats des élections municipales et communautaires 2014, Ministère de l'intérieur(consulté le).
↑« NORD (59) - Avesnes-sur-Helpe »,Résultats des élections municipales et communautaires 2020, Ministère de l'intérieur(consulté le).
↑Géraldine Beys, « Marie-Annick Dezitter et Arnaud Decagny vice-présidents du Département, et ce n'est pas tout »,La Voix du Nord,(lire en ligne).
↑Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 67 (lire en ligne).
↑« Marie-Annick Dezitter, première femme maire d'Avesnes : Marie-Annick Dezitter (UMP) est élue maire avec 234 voix d'avance (56,24 %) sur Saïd Ghézal. La première adjointe d'Alain Poyart est la première femme à devenir maire du chef-lieu d'arrondissement. Cette victoire prend au delà de ce succès électoral un caractère historique »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑Géraldine Beys, « Avesnes-sur-Helpe : la maire Marie-Annick Dezitter, le courage face à un héritage complexe : La maire Marie-Annick Dezitter n'a pas donné suite à nos demandes de rendez-vous. Voici donc notre regard sur son mandat. Elle aura joué le rôle d'une dame de fer en termes de rigueur financière pour la ville. Inflexible sur la piscine qu'elle a fermé faute d'accord intercommunal, elle est celle aussi qui offre à Avesnes une place Leclerc rénovée »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑Géraldine Beys, « Avesnes-sur-Helpe : Sébastien Seguin élu maire, une alternance historique : Sébastien Seguin et sa liste Ensemble Vivons Avesnes, qui avait remporté les municipales dès le premier tour avec 51 % des voix tandis qu'il avait face à lui trois listes, est depuis lundi 25 mai, le maire d'Avesnes-sur-Helpe. Son élection marque un tournant dans la gouvernance avesnoise »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑Florence Delsinne, Agence locale de presse, « Avesnes-sur-Helpe: l'élection du maire Sébastien Seguin validée par le Conseil d'État : Après près d'un an de procédures juridiques, l'élection de Sébastien Seguin a finalement été validée par le Conseil d'État, qui a rendu sa décision ce mardi après-midi, à Paris. On ne revotera pas à Avesnes-sur-Helpe. »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑Claire Courbet, « Le maire d'Avesnes-sur-Helpe prend du galon au Département : Sébastien Seguin, maire d'Avesnes-sur-Helpe est devenu ce lundi 14 décembre vice-président chargé du tourisme et des mobilités douces, au Département »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑N O. H., « On a retrouvé la maquette en plâtre du monument aux Morts : Le monument aux Morts d'Avesnes a été érigé en 1929. Il y a quelque temps, la ville a retrouvé la maquette qui a permis la réalisation de ce monument. »,L'Observateur de l'Avesnois,no 19492,,p. 8.