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Avenue Matignon

48° 52′ 14″ N, 2° 18′ 46″ E
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirMatignon.

Voir la photo.
Vue de la voie en 2025.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement8e
QuartierChamps-Élysées
Faubourg-du-Roule
Madeleine
DébutRond-point des Champs-Élysées
FinRue de Penthièvre,avenue Delcassé
Morphologie
Longueur450 m
Largeur40,6 m
Historique
Création1774-1780
Dénomination1837, 1926
Ancien nomAllée des Veuves
Rue Millet
Petite-Rue-Verte
Rue Matignon (1787)
Géocodification
Ville de Paris6093
DGI6178
Géolocalisation sur la carte :Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Avenue Matignon
Avenue Matignon
Géolocalisation sur la carte :8e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 8e arrondissement de Paris)
Avenue Matignon
Avenue Matignon
Images sur Wikimedia CommonsImages sur Wikimedia Commons
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L’avenue Matignon est une voie du8e arrondissement deParis.

Situation et accès

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Elle commencerond-point des Champs-Élysées et se termine au carrefour de larue de Penthièvre et de l'avenue Delcassé.

Depuis 2024, à l’automne, une soirée est organisée par l’associationMaSH, au cours de laquelle la plupart des galeries d’art et d’antiquités du quartier Matignon - Saint-Honoré ouvrent leurs portes au public, l’avenue Matignon et larue du Faubourg-Saint-Honoré étant à cette occasion interdites en partie à la circulation[1].

Ce site est desservi par les lignes de métro1 et9 à la stationFranklin D. Roosevelt.

Origine du nom

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Charles Auguste de Goyon Matignon.

Sa dénomination rend hommage àCharles Auguste Goyon de Matignon (1647-1729),maréchal de France. Elle n’a rien à voir avec l’hôtel de Matignon, résidence officielle duPremier ministre, situérue de Varenne dans le7e arrondissement, ainsi nommé pour avoir appartenu à un frère du maréchal, Jacques III Goyon de Matignon (1644-1725).

Historique

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La rue fut ouverte par lemarquis de Marigny entre lerond-point des Champs-Élysées et larue du Faubourg-Saint-Honoré dans le prolongement de l’allée des Veuves (voir « Avenue Montaigne ») dont la section comprise entre les Champs-Élysées jusqu’à la rue Rousselet (aujourd’huirue Rabelais) porta d'abord le nom avant de devenir « avenue Matignon » en 1837 et d’être replantée et améliorée en 1846.

La section entre la rue Rousselet et la rue du Faubourg-Saint-Honoré s’appela d’abord « rue Millet », du nom de Jacques Millet, maître menuisier, propriétaire des terrains sur lesquels elle fut ouverte de 1774 à 1780. Celui-ci entreprit de percer la voie sur des terrains lui appartenant, avec une largeur de 24 pieds, en dépit de trois ordonnances du bureau des finances des, et qui défendirent la poursuite des ouvrages relatifs à ce percement. Consulté, le bureau de la Ville fut d'avis, dans sa séance du, qu’il n’y avait pas lieu de comprendre la nouvelle rue au nombre des voies publiques de Paris. Mais, en définitive, deslettres patentes données àTroyes le approuvèrent l’ouverture de la nouvelle rue tout en ordonnant que sa largeur soit portée à 30 pieds et en lui donnant la dénomination de « rue Matignon ».

La partie au nord de la rue du Faubourg-Saint-Honoré s’appelait la « Petite-Rue-Verte » avant d’être intégrée à la rue Matignon.

La totalité de la voie prit la dénomination d’avenue en 1926.

Une décision ministérielle du 2messidor an VIII () fixa la largeur de la rue Matignon à 10 mètres.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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Plaque avenue Matignon àParis.

Bâtiments détruits

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Plaque commémorative à la mémoire d'Henri Heine sur la façade duno 3.
  • No 3 : le poèteHenri Heine s'établit à cette adresse, au cinquième étage, en 1854 et y mourut le au terme d'une longue agonie due à lasyphilis (plaque commémorative).« Quand je vis pour la première fois Henri Heine, il habitait le cinquième étage d'une maison située avenue Matignon, assez près durond-point des Champs-Élysées. Ses fenêtres, donnant sur l'avenue, ouvraient sur un étroit balcon qui, dans les grandes chaleurs, fut décoré d'une tente de coutil rayé comme on en voit aux devantures des petits cafés. L'appartement contenait trois ou quatre pièces, dont l'une était la salle à manger, et les deux autres, les chambres du maître et de la maîtresse de la maison. Une couche très basse derrière un paravent recouvert de papier peint, quelques chaises, puis, vis-à-vis de la porte, un secrétaire en bois de noyer, voilà de quoi se composait le mobilier de la chambre du malade. J'allais oublier deux gravures dans des cadres datant des premières années du règne deLouis-Philippe,Les Moissonneurs etLes Pêcheurs d'aprèsLéopold Robert. Jusque-là, l'arrangement du logis ne trahissait point la présence de la femme. Elle se découvrait dans l'autre chambre, parmi les fausses guipures posées sur des transparents de cotonnade jaune, parmi les encoignures revêtues de velours brun, et surtout dans le jour favorable d'où se détachait un portrait, le portrait de madame Heine, peinte en pied, vêtue et coiffée à la mode de son jeune temps, robe noire décolletée et longs bandeaux collants comme on dut les porter vers 1840[17]. »
  • Ancienno 23 : hôtel de Chambrun, habité par le célèbre explorateurPierre Savorgnan de Brazza, qui avait épousé en 1895 Thérèse de Chambrun.
  • No 17 : à cette adresse, à l'angle de l'avenue et de la rue Rabelais, se trouvait autrefois un hôtel particulier construit par l'architecteHenri Parent pour la mère de l’homme politique et collectionneurÉdouard André[18] et habité ensuite parGustave Eiffel. Puis, à la mort de son propriétaire,Jean Dessès l'investit pour sa maison de couture, de 1948 jusqu'à sa démolition, en 1958. À la suite d'une opération immobilière, l'hôtel est détruit pour laisser place à l'immeuble d'architecture moderne[19].
  • No 27 (ancienno 17) :hôtel de Fersen, également dit de Breteuil. Les rectifications de l'avenue Matignon ont fait disparaître cet hôtel habité au moment de laRévolution française par lecomte de Fersen, ami de lareine Marie-Antoinette, qui s'y installa en. Ses écuries s'ouvraient sur lefaubourg Saint-Honoré (troisième porte cochère). C'était au départ, vers 1720, une maison un peu perdue dans la campagne à l'enseigne de l'Enfant-Jésus. Elle fut acquise en 1768 par le menuisier Millet qui la remplaça par un hôtel à deux étages dont les jardins s'étendaient jusqu'à l'actuellerue Rabelais. Il le vendit en 1782 au vicomte Claude-Stanislas Le Tonnelier de Breteuil,maréchal de camp. Celui-ci décéda l'année suivante. L'hôtel eut ensuite divers locataires dont, outre le comte de Fersen, le comte de Salmour,ministre plénipotentiaire duroyaume de Saxe. Il devint en 1808 la propriété du généralAntoine-Guillaume Rampon qui le revendit dès l'année suivante à lafamille de Breteuil. Celle-ci le revendit en 1822 à Geneviève d'Andlau, marquise de Rosanbo. Lecomte Roederer, également propriétaire de l'hôtel de La Vaupalière, en fit l'acquisition et fit construire l'immeuble de rapport qui subsiste à l'angle de larue du Faubourg-Saint-Honoré. L'écrivain anglaisWilliam Thackeray y eut un pied-à-terre parisien en 1840. L'immeuble appartint ensuite au baron Gourgaud. En 1910, il appartenait à la marquise de Laguiche et à la comtesse de Mérode[9]. Deux salons de boiseries provenant de l'hôtel de Fersen ont été remontés aumusée Carnavalet.
Article détaillé :Hôtel de Fersen.

Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Notes et références

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  1. « 37 galeries du quartier Matignon Saint-Honoré ouvrent leurs portes pour célébrer l’art sous toutes ses formes »,Le Figaro, 20 octobre 2025.
  2. « Comédie française » [livre], surGoogle Books(consulté le).
  3. « Le créateur & l'histoire - Monsieur Alexandre », suralexandredeparis-coiffure.com(consulté le).
  4. Maurice Garnier et Bernard Buffet, portraits croisés, interview réalisée le 26 novembre 2002 par Christophe Berteaux pour la revue11, rue Royale, retranscrit sur le sitemuseebernardbuffet.com.
  5. Galerie Maurice Garnier, notice sur le site du Comité professionnel des galeries d'art (CPGFI)comitedesgaleriesd'art.com.
  6. Cf. Véronique Prat,Douze ans de l'histoire d'Artcurial, 1987.
  7. toutenparfum.com consulté le 8 janvier 2011 .
  8. Sophie Rochas,Marcel Rochas. Audace et élégance, Flammarion, 2015(ISBN 978-2-08-130618-9).
  9. ab etcRochegude 1910,p. 32.
  10. Gilles Plum,Paris Art déco. Immeubles, monuments et maisons de l’entre-deux-guerres (1918-1940), Parigramme, 2008(ISBN 978-2840964773).
  11. L’Ordre, 12 juin 1935.
  12. « M. Romanet, propriétaire de la Palette bleue, poursuit trois journaux en diffamation »,Le Monde, 26 février 1969.
  13. « Galerie Taménaga »,Le Japon à Paris.
  14. Jean-Marie Pérouse de Montclos (dir.),Le Guide du patrimoine. Paris, Paris, Hachette, 1994,p. 327.
  15. Roxana Azimi,« Avenue Matignon, le nouveau haut lieu parisien du monde de l’art »,Le Monde, 4 janvier 2021.
  16. « 34, avenue Matignon ».
  17. Élise Krinnitz,Les Derniers Jours de Henri Heine, Paris, Calmann-Lévy, 1884.
  18. Virginie Monnier,Édouard André : un homme, une famille, une collection, Paris, Éditions de l'Amateur, 2006(ISBN 978-2-85917-439-2).
  19. « Gustave Eiffel (1832-1923) »,www.musee-orsay.fr.

Annexes

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Articles connexes

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Liens externes

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