Le village est implanté sur une proéminence dominant la rive droite de laJalle de Tiquetorte[1]. Avensan était situé sur le tracé de laLébade, l'ancien grand chemin qui reliait le nord du Médoc àBordeaux.
Au, Avensan est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11].Elle appartient à l'unité urbaine d'Avensan[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[13]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[14],[15].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (81,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (86,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (29,8 %), cultures permanentes (4,5 %), zones urbanisées (3,3 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %),terres arables (3 %), eaux continentales[Note 4] (2,1 %), prairies (1,5 %), mines, décharges et chantiers (0,6 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement decours d'eau, notamment laJalle de Castelnau, le ruisseau de la Cabaleyre, la Louise et le ruisseau de Laurina. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2009 et 2020[19],[17].
Avensan est exposée au risque de feu de forêt. Un incendie important s'est notamment produit en 2021. Depuis le, les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[20]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[21],[22].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[23].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Avensan.
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 99,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 172 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 155 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[24],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[17].
Avensan est une formation romane en -anum basée sur un nom de personne qui peut êtreAventius,Avencius ouAventinus[26].
Avensan étant en Médoc, pays gascon, la plupart des lieux-dits anciens y sont explicables par le gascon, par exemple Richenède, Haurot, la Herreyre, Villeranque, Haussemagne (Hossemagne), Brédéra, le Garriga, le Castéra, Todinat, Treytinat, le Mata, le Landat, le Sargat, le Sablonat, Branas, l’Escouley, la Cabaleyre, la Herreyre, Poutchey, Puy Bacquey, le Piney, le Sourbey, le Fraguey, la Lagune merdouze[27]...
Avensan était autrefois desservi par lalébade, le grand chemin deBordeaux àSoulac, qui passait par la croix de Villeranque puis rejoignait le lieu-dit « les Ormes » (probablement Barrau). L'actuelle route, construite parTourny en 1747, a préféré desservirCastelnau, qui était une place médiévale importante.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[37].
En 2022, la commune comptait 3 108 habitants[Note 5], en évolution de +7,02 % par rapport à 2016 (Gironde : +6,91 %,France horsMayotte : +2,11 %).
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).