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Avallon

47° 29′ 27″ nord, 3° 54′ 33″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirAvalon (homonymie).

Avallon
Le cœur historique avec de haut en bas : la tour de l'Horloge et la maison des Sires de Domecy, une vue sur lesremparts d'Avallon et la tour de l'Escharguet, le pont dans le quartier de Cousin le Pont.
Blason de Avallon
Blason
Image illustrative de l’article Avallon
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionBourgogne-Franche-Comté
DépartementYonne
(sous-préfecture)
ArrondissementAvallon
(chef-lieu)
IntercommunalitéCommunauté de communes Avallon - Vézelay - Morvan
(siège)
Maire
Mandat
Jamilah Habsaoui
2020-2026
Code postal89200
Code commune89025
Démographie
GentiléAvallonnais
Population
municipale
6 346 hab.(2022en évolution de −5,96 % par rapport à 2016)
Densité237 hab./km2
Géographie
Coordonnées47° 29′ 27″ nord, 3° 54′ 33″ est
AltitudeMin. 163 m
Max. 369 
m
Superficie26,75 km2
TypePetite ville
Unité urbaineAvallon
(ville isolée)
Aire d'attractionAvallon
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCanton d'Avallon
(bureau centralisateur)
LégislativesDeuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Avallon
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Avallon
Géolocalisation sur la carte :Yonne
Voir sur la carte topographique de l'Yonne
Avallon
Géolocalisation sur la carte :Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Avallon
Liens
Site webville-avallon.fr
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Avallon est unecommune française située dans ledépartement de l'Yonne, dont elle est, avecSens, une des deux sous-préfectures, enrégionBourgogne-Franche-Comté (sud-est deParis). Elle est incluse dans leparc naturel régional du Morvan.

Leshabitants, appelés lesAvallonnais, sont au nombre de 6 346 en 2022. L'aire d'attraction d'Avallon compte 24 470 habitants en 2022 et est composée de 74 communes.

Géographie

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Situation

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Avallon est située dans le sud du département de l'Yonne, à 51 km au sud de sa préfectureAuxerre. Le département de laCôte-d'Or est à 16 km au sud-est (direction Rouvray) ; celui de laNièvre est à 9 km au sud-ouest (directionDomecy-sur-Cure)[1].

La ville, chef-lieu d’arrondissement, est située sur un plateau dominant la vallée duCousin. Sa superficie est d’environ2 673 hectares, pour une altitude comprise entre 163 et 369 mètres. Elle s’est établie sur les collines surplombant la vallée duCousin[2].

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes

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La commune est limitrophe au nord des communesd'Étaule et d'Annéot à l’est de la commune deMagny ; au sud elle est bordée parSaint-Germain-des-Champs ; à l’ouest parPontaubert etVault-de-Lugny[2].

Communes limitrophes d’Avallon
PontaubertAnnéot,ÉtauleSauvigny-le-Bois
Vault-de-LugnyAvallonMagny
IslandSaint-Germain-des-Champs

Aire urbaine et aire d'attraction

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Articles détaillés :Aire urbaine d'Avallon etAire d'attraction d'Avallon.

Description

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D’une superficie 26,75 km2, Avallon est partagée en quatre quartiers.

L'historien Victor Petit décrit la ville ainsi  :

« Avallon, ville d’origine extrêmement ancienne, est bâtie dans une situation remarquablement pittoresque. Aussi jugeons-nous utile de mettre sous les yeux de nos lecteurs une carte topographique des environs d’Avallon, un plan de l’ancienne ville et enfin une vue panoramique de la ville actuelle. La vue d’ensemble, prise du haut duparc des Alleux peut donner une idée générale de l’aspect agreste et charmant de la haute colline rocheuse sur le sommet de laquelle se développe la ville tout entière (…).

Vers le centre du dessin on remarque les deux principaux monuments d’Avallon :l’église de Saint-Lazare, et, un peu sur la gauche, latour de l’Horloge. En avant du clocher de Saint-Lazare se trouvent les restes de l’église Saint-Pierre. Un peu à gauche est letribunal donnant sur la rue Bocquillot et aboutissant à laPetite-Porte en avant de laquelle on voit la charmante promenade dite Terreau de la Petite-Porte. La tourGaujard est à gauche ; l’Eperon fortifié, qui domine la route deLormes, est à droite et domine les beaux escarpements de roches granitiques qui plongent jusqu’au fond de la vallée. Lechevet de l'église Saint-Lazare cache le vaste bâtiment desUrsulines. La tour qui est en face porte le nom del’Escharguet.

Plus à droite se voit une autre tour s’élevant au-dessus d’une énorme muraille défensive très bien conservée ainsi que sa petite guérite en pierre. Un peu plus à droite, on voit l’église neuve deSaint-Martin. Plus à droite encore, et précédée de quelques arbres verts, on remarque la sous-préfecture. Enfin, à l’extrémité du dessin, on aperçoit l’ancienneéglise Saint-Martin. En avant s’étend un immense terrain rocheux et ondulé qu’on nommeLes Chaumes. Le versant rapide de cette colline forme, à gauche, le vallon profond qui isole et borde, à l’est, tout un côté de la ville. Le fond de ce vallon est occupé par un petit cours d’eau venant del’étang des Minimes. Une route longe ce ruisseau, qui traverse un groupe de maisons formant lefaubourg de Cousin-La-Roche.

À droite, on voit la route deQuarré-les-Tombes, aboutissant auPont-Claireau. Le cours du Cousin, divisé par plusieurs îles, occupe le premier plan (…) Remontons à latour de l’Horloge. Derrière latour Gaujard, mais à 700 mètres au-delà, se trouvel’Hôpital (…) À gauche de la maison d’école, on voit leTerreau de la Porte-Neuve. Au-dessous on reconnaît la bordure de la route deLormes, contournant, en écharpe, le flanc cultivé de la montagne, et descendant droit au grand pont du Cousin, par le fond du vallon de l’ouest, arrosé par le petit cours d’eau duPautot ou deTouillon. On entrevoit ce pont à la base de beaux escarpements de roches de la colline diteLa Morlande, au sommet de laquelle s’élève une maison bourgeoise, qui, en construction en1830, a pris le nom deMaison-d’Alger.

En avant du pont du faubourg deCousin-le-Pont, s’élance d’une rive à l’autre la belle arche construite pour le passage des tuyaux des fontaines remontant au niveau de la ville après être descendus d’un plateau un peu plus élevé. C’est à l’extrémité de ce plateau que s’élève la belle maison desAlleux, placée au sommet de magnifiques escarpements de roches (…) Le camp desAlleux se trouve tout à fait en dehors de notre panorama et ainsi l’étroite et tortueuse vallée du Cousin est oubliée.La vallée n’est belle que vue de la ville, et la ville n’est réellement belle que vue de la vallée[3] »

Hydrographie

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Avallon est traversée par un cours d'eau naturel à l'air libre : leCousin. La commune reçoit en moyenne 807 mm de pluie par an[4].

Le Cousin venant du Sud a un débit moyen de 0,6 à 8,3 m3/s[5]. Il peut alors se produire des inondations, mais elles sont rares et localisées. Ledébit du Cousin a été observé sur une période de 26 ans (1994-2020), à lastation hydrologique d'Avallon[5].

Lemodule de la rivière à Avallon est de 3,9 m3/s[5]. La surface étudiée dubassin versant à cet endroit est de 347 km2, soit 95 % du bassin versant total de 366 km2[5].

Le Cousin présente des fluctuations saisonnières de débit moyen typiques des rivières du sud-est du bassin parisien (Yonne,Arroux,Cure,Armançon et aussiDheune etOuche). Les hautes eaux se déroulent en hiver, et portent le débit mensuel moyen à un niveau de 3,9 à 8,3 m3/s, de décembre à mars inclus (avec un maximum en février), et des basses eaux d'été, de juillet à septembre, avec une baisse du débit mensuel moyen jusqu'au niveau de 0,6 m3/s au mois d'août[5]. Mais ces moyennes mensuelles cachent des variations en réalité bien plus importantes.

Les hauteurs d'eau les plus importantes sont de 2,7 m le, de 2,23 m le et de 1,81 m le[6]. Les débits les plus importants enregistrés sont de 91 m3 le et de 61 m3 le[6].

Débit moyen mensuel (en m3/s)
Station hydrologique : H2172320 - Le Cousin à Avallon pour un bassin versant de 347 km2 à 163 m d'altitude[5]
(1994-2020)
Source :Banque Hydro -Ministère de l'écologie et du développement durable
  • Le Cousin à Avallon dans le sens du courant
  • Miroir d'eau en amont de l'échancrure.
    Miroir d'eau en amont de l'échancrure.
  • Seuil d'un ancien moulin.
    Seuil d'un ancien moulin.
  • Échancrure dans le seuil.
    Échancrure dans le seuil.
  • Moulin Brenot et passe à poissons rustique.
    Moulin Brenot et passe à poissons rustique.
  • Ancienne tannerie le long du Cousin.
    Ancienne tannerie le long du Cousin.
  • Arche, près des anciennes tanneries.
    Arche, près des anciennes tanneries.

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Bourgogne-Franche-Comté etClimat de l'Yonne.

En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[7]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré et est dans la région climatiqueLorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,4 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 863 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, « St André », sur la commune deSaint-André-en-Terre-Plaine à 11 km àvol d'oiseau[9], est de11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 849,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de41,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de−16 °C, atteinte le[Note 1],[10],[11].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié parMétéo-France en novembre 2022[13].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Avallon est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14].Elle appartient à l'unité urbaine d'Avallon[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[15],[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avallon, dont elle est la commune-centre[Note 3],[16]. Cette aire, qui regroupe 74 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (44,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (44,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,6 %), prairies (33,2 %), zones urbanisées (10,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,7 %),terres arables (4,8 %), zones agricoles hétérogènes (1 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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Accès routier

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La sortieno 22 de l'autoroute A6 est à 8 km à l'est[2].

La ville est traversée par laD 606 reliantRouvray (Côte-d'Or) à 18 km au sud-est et Auxerre au nord ; et par laD 957 reliantRougemont (Côte-d'Or) et laD 905 (près deMontbard) à l'est, etVézelay à l'ouest[1].

La ville dispose d'une rocade, longue de 3,6 km en 2x1 voie construite entre2004 et2014 pour un coût de douze millions d'euros[20]. Ainsi la rocade contourne la moitié de la ville par l'Est. Elle relie les différents accès de la ville par les départementales menant à Auxerre, Tonnerre et Lyon[20].

Autres accès

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Lagare d'Avallon est sur les lignes deCravant - Bazarnes à Dracy-Saint-Loup et anciennement sur la ligneAvallon à Nuits-sous-Ravières.

L'aérodrome d'Avallon est à 1,5 km au nord de la ville[2].

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formesAballo ;Aballone ;Avalo (875) ;Avalun (1189) ;Avallon (1366)[21].

Le nom d'Avallon,Aballo auIVe siècle[22],[23], apparaît pour la première fois sur unemonnaie du peuple desÉduens. Cette monnaie (n° 5559 du Département des Médailles de la BNF) porte en réalité la légendeCaballo, comme on le voit mieux sur la médaille n° 5961 de la BNF, identique, mais avec unC, mieux frappé. Ensuite l’itinéraire d’Antonin mentionneAballone et latable de PeutingerAballo. Jusqu'au milieu du XIXe siècle, le nom s'écrit indifféremment avec unl ou deuxl.

Le toponyme est généralement considéré comme issu du nom de la « pomme » en gaulois suivi dusuffixe du neutre-on[22].

Cependant des recherches plus récentes montrent qu’aballo- signifie plus précisément « pommier »[24], le simpleabalo- (un seul « l ») signifiant « pomme » (cf. galloisafall, bretonavalenn « pommier » ; galloisafal, bretonaval « pomme »). La terminaison toponymique-o/-on, d'où Avallon, est un suffixe neutre localisant et Avallon se comprend donc comme « la pommeraie » ou « leverger »[24]. Lenom communérable conserve peut-être la trace du gauloisabalo-, puisqu’il serait issu d'un composé latin gauloisacer-aballo (latin médiévalacerabulus « érable »,VIIe siècle) littéralement « érable-pommier », mode de composition que l'on retrouve par exemple dans le vieil irlandaisfic-abull « figuier-pommier » → « figuier » ou le galloiscri-afol « sorbier des oiseaux », etc.[24]

Le mot a la même racine que le nom du dieu-arbreAbellio(n), patron de la bonne fructification et protecteur des arbres fruitiers en général.

Le nom et l'orthographe d’Avallon ont fait l’objet d’une récente étude approfondie de Rémi Rouquette[25]. Elle confirme qu'il existe de nombreux Aval(l)on en France, communes ou lieux-dits, ce qui renvoie aux pommeraies (ou plus largement aux vergers), voire peut-être à un dieu celte agraire (non attesté dans la région), la pomme étant symbole du paradis celte. Quant au nombre de « l » qui oppose Avallon de l’Yonne à Avalon de la légende arthurienne (clairement rattaché au paradis celte) : l’usage en l ou ll est indifférent jusqu’au XIXe siècle, avec une préférence « l » pour les élites parisiennes, « ll » pour celles de Bourgogne. Cette orthographe ne s’impose légalement qu’avec le cadastre de France en 1834.

Histoire

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Antiquité

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Le site est déjà occupé avant l’époque romaine. La présence d’unoppidum[26] du peuple gaulois desÉduens en offre le témoignage.

Il semble que la ville dépendait de la province d’Autun. LeMorvan avallonnais a dû jouer un rôle attractif pour les riches familles gallo-romaines venues d’Autun avec ses sources nombreuses et ses immenses forêts. La ville étant facilement accessible grâce à lavia Agrippa construite pour relierLyon àBoulogne-sur-Mer[27] et, à ce titre, elle figure sur latable de Peutinger[28].Une mention d'Aballone figure sur un répertoire de voies romaines du IIIe siècle, l'Itinéraire d'Antonin p360. À cette époque la ville comporte un temple, un tribunal et un théâtre.

Moyen Âge

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Lespagi bourguignons auIXe siècle.
Les différentes tours médiévales d'Avallon
Tour Beurdelaine, construite sur ordre duduc de BourgogneJean Sans Peur en1404.
Restauration de la tour Beurdelaine en février 2019.
Tour Gaujard, construite en 1438.
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Haut Moyen Âge

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AuVIIe siècle, le moineJonas mentionne un château nomméCabalonem Castrumcacographie pourAbalonem castrum. Mais ce dispositif d'avertissement défensif n'empêche pas des invasions sporadiques de déferler sur la cité :

Les habitants, effrayés, décident d'entourer Avallon d'une grande muraille.

Avallon est alors le chef-lieu dupagusAvalensis. Le sort de la bourgade est lié à celui de laBourgondie : tantôt royaume indépendant, tantôt réuni au royaume d’Austrasie (jusqu’auIXe siècle). En806Charlemagne, dans uncapitulaire, fait don d’Avallon et de l’Auxois à son filsLouis le Débonnaire. En817, celui-ci le transmet à son filsPépin.

Le Château est pris par la Reine Emma (ou Edme, selon Courtépée), épouse du roi Raoul vers 931 ou 933 ou peut-être deux fois[29].

En931, le duc de BourgogneGislebert part en guerre contre le roi des FrancsRaoul, son beau-frère, qui s’est emparé d’Avallon et l’a annexé au comté d’Auxerre.

À la fin de l'époque carolingienne, la ville est ravagée par lesvikings[30].

Moyen Âge central

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En1005, le roiRobert le Pieux veut garder leduché de Bourgogne face àLandry de Nevers et àOtte-Guillaume : Avallon est assiégée et prise par l'armée royale la même année[30]. Une fois la ville prise, le château est détruit[31]. La ville retombe aux mains duduché de Bourgogne en1032, peu après la mort du roi Robert en 1031[30].

AuXIIe siècle, la ville se dote de nouveaux remparts[31].

Les habitants,serfs ou bourgeois, appartiennent alors à trois maîtres différents : leduc de Bourgogne ; l'abbé de Saint-Martin(l'abbaye ou prieuréSt-Martin d'Avallon dépendait de l'abbaye Saint-Martin d'Autun) ; leschanoinesde St-Lazare(la collégiale d'Avallon dépendait deCluny et de l'évêché d'Autun, donc de lacathédrale Saint-Lazare).

En 1200, le duc de BourgogneEudes III affranchit les habitants d’Avallon et leur octroie unecharte de commune. C'est ensuite l’abbé de Saint-Martin qui imite le duc. Par contre les chanoines, conservateurs, ne cèdent que beaucoup plus tard et sous la contrainte. Ils obtiennent « le droit de nommer quatreéchevins pour régir, gouverner, manier, administrer la ville et subvenir à ses affaires et négoces, celui de présenter au choix du roi un capitaine ou lieutenant pour leur défense, et, quand letiers état est admis auxEtats de Bourgogne, aux alentours duXIVe siècle, d'y envoyer deux députés »[32]. En 1232 est passée une transaction entre les maîtres et frères de laléproserie d'Avallon et l'abbé del'abbaye Saint-Martin d'Autun[33].

Au cours du Moyen-Âge, des citernes et des puits sont installés dans les maisons, la ville disposant de seulement deux sources d'eau : la Morlande et la source Beurdelaine[34].

Bas Moyen Âge

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Malgré une amélioration et un agrandissement des remparts duXIIe siècle, Avallon n'échappe pas aux violences engendrées par laguerre de Cent Ans[31]. En1359, le roiÉdouard III d'Angleterre, après avoir bousculé les troupes bourguignonnes àMontréal, s'installe dans l'ancien château deGuillon, d'où il ravage l'Avallonnais. Malgré letraité de Guillon et le départ desAnglais, des bandes de mercenaires continuent à piller la région.

Au commencement duXVe siècle, les tours et les remparts sont en ruines. En1419 et1421, une aide financière accordée par lesducs de Bourgogne,Jean sans Peur etPhilippe le Bon, permet de les relever. Bien avant cette aide financière, Jean sans Peur avait renforcé les défenses de la ville en y faisant construire la tour Beurdelaine dès1404[35] de forme circulaire[36]. Puis en 1419, il fait installer des tours pouvant permettre l'usage de bombardes et améliorer la défense de la porte Auxerroise[35].

En1433, Jacques d'Espailly ditFort-Épice, mercenaire et capitaine au service du roi de France, bailli deMelun, en fait unEcorcheur au service deCharles VII (Parti des Armagnacs) contre lesBourguignons, s'empare de la ville par surprise et la garde pendant huit mois. Le duc Philippe le Bon en personne commence unsiège de six semaines pour reprendre Avallon. Le duc de Bourgogne doit utiliser une bombarde armée de boulets en pierre, des chevaliers et des arbalétriers pour l'assaut de la ville[37]. L'attaque est repoussée par Jacques d'Espailly, mais ce dernier s'enfuit avec quelques hommes àMontréal ce qui permet à Philippe le Bon de s'emparer de la ville le 17 octobre 1433[37]. Toutefois la cité, avec ses faubourgs brûlés et détruits, a perdu la moitié de sa population. Il faut vingt ans à la ville pour se relever de cette épreuve(cf.Ambroise Challe :(L'Echo d'Auxerre) : Le siège d'Avallon ;Ernest Petit :(L'Echo d'Auxerre) : Les Ecorcheurs dans l'Avallonnais, p. 104 et 114 sq.).

Après la prise de la ville,Philippe le Bon fait reconstruire les remparts, dont la Tour Beurdelaine en 1435 pour en faire un dépôt d'artillerie[36], en partie abattus par lasape et lebélier des assiégeants. Il fait élever en1453 une tour carrée au point le plus haut d'Avallon, pour y établir le guet et y placer une horloge, puis en1455, il modernise les fortifications en faisant équiper les remparts pour l'usage des armes à feu[31]. À la même époque, les rues se pavent.

L'époque moderne

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Plan de la ville d'Avallon vers 1750.
La vieille ville.

En1543, la population a presque tripléModèle:Par rapport à quand?. Mais lesguerres de Religion ne vont pas épargner la ville, ainsi lesligueurs, en1590, causent de grands dommages. La foudre endommage aussi le grand clocher de Saint-Lazare et le petit clocher, respectivement en1589 et1595. Il faut ajouter à ce sombre tableau, la peste en1531, et1587.

En1606, la ville subit une nouvelle épidémie de peste[38]. Une des conséquences de l'événement est l'arrivée de quatorze moines de l'ordre des Minimes en 1607[38]. En1652, avec le soutien d'Anne-Autriche, mère deLouis XIV, l'ordre s'oppose à l'arrivée de l'ordre desFranciscains[38]. En1622, l'église Saint-Julien passe sous la surveillance de l'ordre avec l'aide de l'ordre des Capucins[38].

LeXVIIIe siècle est le temps des embellissements : l’hôpital est reconstruit en 1713 par une dotation du président Odebert, et l’hôtel de ville construit en 1770. En 1791 l’église de Saint-Julien est démolie[39].

En 1790, pendant laRévolution française, le couvent des Minimes est vendu à la ville[38].

L'époque contemporaine

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Du 16 au 17 mars 1815,NapoléonIer, après s'être enfui de l'île d'Elbe et en route pourParis, passe la nuit à Avallon, à l'hôtel de la Poste[40].

AuXIXe siècle, la ville est frappée par plusieurs sécheresses entre mai et septembre[34]. C'est dans ce contexte qu'en 1842,Eugène Belgrand réalise des travaux d'adduction d'eau afin de résoudre des problèmes d'alimentation en eau par un système de siphon[34]. Le centre-ville ne possédant pas denappe phréatique et les eaux pluviales ruisselant jusqu'au bas de la vallée[34]. Lors de ces travaux, un aqueduc construit près destanneries, passe au-dessus duCousin[34]. Les travaux se terminent le, même si la fontaine Laboureau en centre-ville ne sera construite qu'en 1870[34].

Pendant laguerre de 1870 qui voit une partie du territoire français envahi par les troupes du chancelier allemandBismarck, le 16 janvier 1871, les Prussiens bombardent Avallon avant de s'en emparer et de piller des magasins et certaines maisons particulières[41].

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Article connexe :Élections municipales de 2014 dans l'Yonne.

Les résultats du2e tour de la présidentielle 2017, le 7 mai 2017, à Avallon sont les suivants :Emmanuel Macron (En Marche!) arrive en tête du scrutin, avec 64,26 % des suffrages exprimés. À la deuxième place,Marine Le Pen (Front national) recueille un score de 35,74 %.

Emmanuel Macron (En Marche !) était également en tête dans la commune d'Avallon après le1er tour et avait récolté 25,42 % des voix.

On note unvote blanc à hauteur de 4,81 % chez les votants[42].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Liste des maires avant 1945
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
18001808Charles Thibault  
18081811François Meslier  
18111815MonsieurJean-Edme Michel Auguste Raudot  
18151815Baron Claude Nérin  
18151826Marie-Claude Champion  
18261832François Meslier  
18321834Pierre-Marie-Sébastien Richard Avocat puis magistrat
18341846Andoche Febvre  
18461848Paul Soisson  
18481852Andoche Febvre  
18521853Henri Houdaille  
18531855Joseph Auguste Ricard Président du Tribunal
18551870Andoche Febvre  
18701884Jules Mathé  
18841888Jules Houdaille  
18881892Ernest Hervieu  
18921893Augste Cambon  
18931900Nicolas Bresson  
19001912Eugène Nicolas Durand Avoué
19121919Mathieu Tamet[43]Rad.Directeur
19191922Eugène Durand Inspecteur de la compagnie PLM
19221929Henri Chanut Hôtelier
19291945Georges Schiever Négociant
Conseiller de la République(1946 → 1947)
Conseiller général d'Avallon(1933 → 1940 puis 1945 → 1947)
Source :
 
19451946Robert Montchanin Boucher
19461947Maurice Masset Industriel
19471951Georges Billaudet Chirurgien
19511954Pierre Bonneau Industriel
1954mars 1977Jacques Schiever Négociant
mars 1977mars 1983Jean ChamantRPRAvocat, ministre
Député de l'Yonne(1946 → 1958)
Député de l'Yonne (2e circ.)(1958 → 1977)
Sénateur de l'Yonne(1977 → 1995)
Conseiller général de Quarré-les-Tombes(1965 → 1992)
Président duconseil général de l'Yonne(1970 → 1992)
mars 1983mars 1989Léon LaurentRPRIndustriel
mars 1989juin 1995Léo GrézardPSChirurgien
Député de l'Yonne (2e circ.)(1981 → 1986 et 1988 → 1993)
Conseiller général d'Avallon(1973 → 1992)
juin 1995mars 2001Yves Van Haëcke[44]RPRInspecteur général de l'agriculture
Député de l'Yonne (2e circ.)(1993 → 1997)
Conseiller général d'Avallon(1992 → 1998)
mars 2001mars 2021Jean-Yves CaulletPSpuis
LREM-TdP
Préfet hors-cadre
Député de l'Yonne (2e circ.)(1999 → 2002 et 2012 → 2017)
Conseiller régional de Bourgogne(2004 → 2011)
Conseiller général d'Avallon(2011 → 2012)
Démissionnaire
mars 2021en cours
(au 7 avril 2025)
Jamilah HabsaouiDVGPréparatrice en pharmacie, ancienne première adjointe
Conseillère régionale de Bourgogne-Franche-Comté(2015 → )

Jumelages

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Carte
Villes jumelées avec AvallonVoir et modifier les données sur Wikidata
Villes jumelées avec AvallonVoir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
CochemAllemagne
PepinsterBelgique
SakuJapondepuis le
TenterdenRoyaume-Uni

Cadre de vie

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Avallon bénéficie du label « ville fleurie » avec six fleurs attribuées depuis 2004 par le Conseil national des villes et villages fleuris de France auconcours des villes et villages fleuris ainsi que du statut de Station Verte de France[45].

Sur le territoire de la commune se trouve la réserve naturelle du Bois du Parc (acquise en 1996 par le Conservatoire d'espaces naturels de Bourgogne). La flore qu'on y rencontre est essentiellement celle des milieux calcaires secs et chauds : l'anémone pulsatile, le cerisier de Sainte-Lucie ou le liseron des Monts Cantabriques agrémentent au printemps la floraison des pelouses sèches des rebords de falaise. Ces pelouses accueillent quantité d'espèces animales qui apprécient la chaleur des lieux : criquets et sauterelles, mantes religieuses et petites cigales, ascalaphes et papillons, lézards verts et autres reptiles. Au-delà des pelouses se développe une forêt de plateau constituée en grande partie de chênes pédonculés et de charmes, accompagnés de cornouillers mâles ou d'érables champêtres. On y rencontre des mammifères forestiers, de même que les multiples insectes liés à la décomposition des bois morts (par exemple les larves des Lucanes cerf-volant et autres cétoines dorées). Plus récemment, l’étude du massif corallien constituant le sous-sol de la réserve a entraîné un regain d’intérêt pour le site naturel[46].

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[48].

En 2022, la commune comptait 6 346 habitants[Note 4], en évolution de −5,96 % par rapport à 2016 (Yonne : −1,95 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
4 1665 0385 4835 0605 5695 6665 6665 7455 922
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
5 5435 5336 0705 8165 9306 1396 3356 0765 809
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
5 9065 8485 9005 2355 3875 6035 8485 6375 497
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620072012
5 9766 8468 8148 9048 6178 2177 4837 3667 210
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20172022-------
6 5726 346-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puisInsee à partir de 2006[50].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Avallon compte cinq écoles, dont une privée, trois collèges, dont un privé, et deux lycées, dont un privé (Jeanne d'Arc – La Salle)[51].

Sports

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La ville d'Avallon marque le départ de la grande traversée du Morvan1 (GTM1) enVTT. Ce circuit de 98 kilomètres jusqu'àSaulieu nécessite de deux à trois jours d'efforts. En chemin, les randonneurs peuvent admirer les paysages de bocage et forestiers, comme la forêt au Duc qui abrite de mystérieuses accumulation de mégalithes. Les plus sportifs seront comblés par le GMT2 deSaulieu àAutun : des sentiers au sol pierreux et surtout la montée tortueuse jusqu'au point culminant, leHaut Folin (901 mètres).

La ville d'Avallon compte trois clubs de football : le Club Olympique Avallonnais (COA), l'Association des Franco-Migrants (AFM) et l'Avallon Football Club (AFC).

Économie

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  • Antenne économique de l’Avallonnais, partagée entre laChambre de commerce et d'industrie de l'Yonne et la Chambre des Métiers.
  • Hôtel d'entreprises de l'Avallonnais, géré par la CCI Yonne : location de bureaux et ateliers pour les entreprises[52].

Principales entreprises :

  • leGroupe Schiever - dont le siège est situé à Avallon - est une entreprise de grandedistribution qui exploite deshypermarchés etsupermarchés dans le Nord-Est de la France, ainsi qu'enPologne et auTadjikistan  ;
  • la sociétéPneu Laurent, filiale du fabricant depneumatiquesMichelin, est spécialisée dans lerechapage de pneumatiques poids lourds, camionnettes et génie civil ;
  • SKF Roulements d’orientation (RKS SA) est une entreprise de SKF France, filiale du groupe suédoisSKF. 85 % de sa production est destinée à l’exportation. Fermeture définitive en octobre 2022.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Édifices religieux

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  • La collégiale Saint-Lazare
Article détaillé :Église Saint-Lazare d'Avallon.

La collégiale est fondée auXIIe siècle, afin d’accueillir les nombreux pèlerins qu’attiraient à Avallon les reliques desaint Lazare. De l'édifice bâti auIVe siècle, seule subsiste une crypte sous le chœur actuel. Les deux portails de la façade sont datés duXIIe siècle. L’historienVictor Petit les qualifiait en 1870 de« chefs-d’œuvre de la sculpture décorative[53] ».

Le clocher, incendié puis ruiné plusieurs fois, s'effondra en 1633 et fut remplacé en 1670 par la tour actuelle.

  • L'église neuve de Saint-Martin, place Vauban

Ce fut d'abord une chapelle construite vers1650 pour le couvent desVisitandines (actuel transept est). Elle fut restaurée et agrandie en1848 pour devenir église paroissiale (nef et transept ouest). Sa façade est d'ordre dorique et le petit portail, d’ordre ionique. Elle abrite un grand orgue, un maître autel et des éléments de mobilierXVIIIe etXIXe.

Article détaillé :Église Saint-Martin-du-Bourg d'Avallon.

Dès la fin duVIe siècle, une chapelle dédiée àsaint Martin est créée à la demande de la reineBrunehaut[54]. Une église et un prieuré sont construits auXIIe s. Devenue la troisième paroisse d'Avallon, Saint-Martin du Bourg tombe dans le domaine public à la fin duXVIIIe siècle. L'église, amputée de trois travées, sert à divers usages profanes. Depuis une vingtaine d'années, l'ensemble des bâtiments forme une copropriété. L'église (privée) est en cours de restauration.

  • L'église Saint-Julien
Emplacement de l'ancienne église Saint-Julien. Les noms en italique renvoient à la période de l'Ancien Régime.

C'était une petite église qui s'élevait là où se trouve la place du Marché. AuXIe siècle, au moment de sa fondation, elle se situait hors les murs. On pense qu’elle fut la deuxième église construite à Avallon. En1520, elle fut reconstruite en grande partie dans le style gothique. Les intempéries endommagèrent son haut clocher de nombreuses fois. En1793, elle fut rasée malgré la vive résistance de ses paroissiens.

En1653, grâce aux subsides de Pierre Odebert, le couvent fut construit sur le terrain de la promenade allant de la rue de Lyon à la rue des Jardins. L'élaboration de ce bâtiment donna lieu pendant trois ans à des querelles assez vives entre les opposants et les partisans du nouveau couvent. Les bâtiments ont été rasés (emplacement du monument aux morts), à l'exception de la chapelle, devenue, brièvement une usine de salpêtre, puis un théâtre en 1792, enfin un cinéma-théâtre puis un cinéma au XXe siècle.

En1615, un couvent est construit à l'angle de la rue du faubourg de Saint-Martin et de la rue des Jardins. Auparavant à cet endroit la famille Odebert possédait une maison forte. « Les bâtiments sont fort simples : une chapelle, un cloître, une cour intérieure, des vergers et des jardins[38]. La chapelle n’avait pas non plus d’ornementation architecturale[53]. » Elle a été transformée en habitation, mais le chœur à trois pans se devine encore à l'angle de la rue de Lyon et de la rue Carnot (c'est une boulangerie). À l'arrière, les bâtiments du couvent sont occupés par une école privée.

Ce grand couvent, construit en1629 à côté de la tour de l'Horloge, dépendait desUrsulines deDijon. La cour intérieure, carrée et bordée d'une galerie voûtée rappelle lecloître médiéval. Les bâtiments, vastes, ont été divisés par lots et mis en vente commebiens nationaux le 12fructidor de l'an IV. Après être redevenus couvent, ils abritent actuellement une école.

Les dames de la Visitation établirent leur couvent en1646. Le terrain appartenait à l'abbaye de Saint-Martin et était situé entre la voie romaine et le vallon de l'Etang-des-Minimes. La répartition des bâtiments respecte les traditions monacales du Moyen Âge, mais le bâtiment qui fermait le cloître sur la rue a été abattu.

En1848, la chapelle du couvent fut restaurée, agrandie et devint l'église paroissiale Saint-Martin.

  • La Léproserie, déjà existante en1232, où elle fait l'objet d'une transaction entre les maîtres et frères de celle-ci et l'abbé de l'abbaye de Saint-Martin d'Autun[55].
  • La chapelle Saint-Pierre, accolée à la collégiale Saint-Lazare, 6 rue Bocquillot. C'était une des trois églises paroissiales.
Article détaillé :Chapelle Saint-Pierre d'Avallon.
  • Église évangélique protestante, 8 rue Bel-Air.

Monuments civils

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  • Château d'Avallon

De ce qui fut la demeure desducs de Bourgogne il ne reste rien. Les archives sont d’autre part assez évasives quant au sujet. L’emplacement « englobait les terrains occupés actuellement par le collège et le couvent desUrsulines au nord, le tribunal et la maison de détention à l’ouest, et par les églises de Saint-Lazare et Saint-Pierre à l’est. Le côté sud, c’est-à-dire celui qui touche à la Petite-Porte pouvait, selon toutes les probabilités, être occupé par le donjon[53] »

Cette forteresse est mentionnée dès leVIIe siècle. Elle est prise par leroiRobert le Pieux auXIe siècle lors de l'attaque de la ville, puis rasée[31].

  • La Tour de l’Horloge
Article détaillé :Tour de l'Horloge (Avallon).

Cette tour de 49 mètres de hauteur construite en1456 avait pour objectif de permettre à des guetteurs de veiller jour et nuit sur les environs de la ville. Quatre années plus tard, une cloche de 230 kg est hissée à son sommet afin que le guetteur puisse donner plus rapidement l'alerte en cas d'arrivée d'envahisseurs[56].

À l'époque, cette tour s'est avérée nécessaire car à l'issue de laGuerre de Cent Ans, la ville s'est retrouvée sans système de défense à la suite de la destruction des remparts et autres tours fortifiées. Trois siècles plus tard, la tour a perdu son intérêt défensif et une campagne de restauration est lancée auXVIIIe siècle pour réparer la toiture. Laflèche ne sera reconstruite qu'après une deuxième vague de restauration en1835[56].

  • Lemonument à Vauban

Cette statue en bronze représentant lemaréchal de FranceSébastien Le Prestre de Vauban est l’œuvre d'Auguste Bartholdi. En effet, le maréchal Vauban est un « enfant du pays » car il est originaire deSaint-Léger-Vauban (dénommée Saint-Léger-de-Foucheret à l'époque). Il s'illustre sous le règne deLouis XIV en fortifiant notamment les frontières françaises[57].

Le projet est lancé en1864 et le conseil municipal choisit à l'unanimitéAuguste Bartholdi pour réaliser ce monument. Le sculpteur soumet sa première maquette en1866. Il faudra à Bartholdi trois autres maquettes pour que son projet soit finalement accepté. La statue est remise en1872 à la ville d'Avallon, mais par manque d'argent, elle n'est érigée que l'année suivante à l'extrémité de la place des Terreaux[57].

Après presque dix ans d'attente, le monument est inauguré le devant près de 10 000 personnes venues assister à l'inauguration de la statue et de la ligne de chemin de fer reliant Avallon àParis[57],[58].

  • Les maisons anciennes

Deux maisons remarquables duXVe siècle : l'une proche de laTour de l’Horloge, auno 7 rue Bocquillot ; l’autre sur le côté de laplace Saint-Lazare, avec une tourelle d’escalier.

  • Vieille maison.
    Vieille maison.
  • Office de Tourisme.
    Office de Tourisme.
  • La Maison des sires de Domecy
La maison des sires de Domecy, construite par Jean et Antoine de Salins.
Hôtel de Ville.

La « Maison des sires de Domecy » - était auXVe siècle la maison de ville des seigneurs deDomecy, Jean et Antoine de Salins. En1633, une tempête renverse le clocher de Saint Lazare sur la maison, devenue propriété du chapitre de lacollégiale Saint-Lazare. AuXVIIIe siècle, la famille du maréchalDavout y aurait résidé[59](cf.Ville d'Avallon : Maison des sires de Domecy).

Elle sera ensuite détenue jusqu'auXIXe siècle par la famille Minard. La façade est classée à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en1925.

Propriétaire du bâtiment depuis1996, la ville d’Avallon a lancé en2003 un projet de restauration. Une souscription publique ouverte en2006 est destinée à rassembler les fonds nécessaires. Les travaux de rénovation durent jusqu'en2011 avec l’objectif d’ouvrir un espace culturel, abritant un fonds de livres anciens, consacré à l’art de la reliure et permettant d'exposer des pièces dumusée de l'Avallonnais. Après la fin des travaux, environ 5 000 personnes visitent le monument en 2011[59].

  • L’hôpital

En 1659, le futur établissement reçoit30 000 livres du président Pierre Odebert. Le bâtiment est construit aux frais de la ville entre 1715 et 1728 : il est situé vers l’extrémité de la promenade du Grand-Cours. En 1820, le curé d'Island, fait un don de six mille francs, pour fonder à l'hôpital, un lit pour un pauvre malade d'Island[60].

En1843, le bâtiment s’agrandit d’un corps de logis pour les hommes du côté ouest. En1867 nouvelle construction pour les femmes, en parallèle au bâtiment précédent. Dans les années 1960, l'hôpital doit choisir entre son transfert ou son adaptation. Le bâtiment central subit alors une transformation drastique : la grande salle des malades est divisée par un étage, les grands balustres en bois de style Louis XIV qui soutenaient les poutres disparaissent, et les arcades sont transformées en fenêtres ordinaires

Hôpital.
  • Hôtel de Ville

Il est dans la grande rue, face à la place Saint-Julien. L’édifice a été construit en 1770 et ressemble à une maison particulière.Deux culasses de canons de fer forgé, munies de leurs anneaux, sont placées en guise de borne aux côtés de l’entrée. Ces deux gardiens semblent dater duXVe siècle ; ils sont mentionnés comme étant hors de service dès le milieu duXVIe siècle[53].

  • La place Saint-Julien

Cette place « a été agrandie de tout l’emplacement qu’occupait l’église de Saint-Julien. On y remarquait, il y a quelques années, la façade d’un très vieil édifice désigné comme étant la résidence des anciensducs de Bourgogne. Les dépendances de cette demeure portent le nom deCour-Catin qui est celui de Nicolas Catin, chevalier et capitaine de cent hommes d’armes qui l’occupa sous les ordres des ducs de Bourgogne. Il ne subsiste de l’ancien bâtiment qu’une tourelle d’escalier et quelques pans de murs, datant duXVe siècle, enclavés dans des constructions récentes »[53].

La fontaine Laboureau est construite sur cette place en 1870 en face de l'actuelle mairie[34].

  • Les ponts

En1775 un pont en pierre fut construit pour le passage de la route deLormes. Il faut remarquer les deux piles centrales qui sont obliques : cela permettait d’être dans le fil de l’eau.

Un ancien pont en bois, rénové en pierre en1457, n’avait plus qu’une arche en1870. Il était non loin du premier pont cité.

Lepont Claireau, à l’extrémité du faubourg de Cousin-la-Roche, doit être mentionné pour la beauté du point de vue : barrière naturelle de roches et cascade duCousin.

Une grande arche de 27 mètres d’ouverture permet, en enjambant le Cousin, d’alimenter en eau les fontaines d’Avallon à partir des trois cours d’eau del’Etang-du-Chapitre, deMontmain, etd’Aillon : elle a été construite en1847.

  • La bibliothèque

En1889, le conseil d’administration de la Caisse d’Épargne d’Avallon, établissement fondé en1836 sous tutelle municipale, décide la construction d’un siège à Avallon. L’ancienne halle aux grains, qui avait été construite en1772 non loin de la Porte Auxerroise, est démolie et la nouvelle Caisse d’Epargne inaugurée en1893.

En 1986, la ville d’Avallon achète le bâtiment qui n’était plus occupé. En1989, la bibliothèque municipale s’y installe. Elle prend le nom deBibliothèque Gaston-Chaissac.

  • La sous-préfecture

Lasous-préfecture est installée dans une belle demeure bâtie en1845.

  • Le tribunal

On admet que l’immeuble a été construit sur l’emplacement duprétoire antique.[réf. nécessaire]

Les fondations du bâtiment actuel datent duXIIIe siècle ; l'édifice est alors une prison. Les seuls vestiges de cette époque sont une cheminée et une tourelle carrée percée d’une fenêtre à croisillons. Le bâtiment a été rénové une première fois auXVIIe siècle et une autre fois auXIXe siècle, il devient alors un tribunal. Après laréforme de la carte judiciaire deRachida Dati en2009, le tribunal de la ville est transféré àAuxerre. Le bâtiment est alors inutilisé jusqu'à son rachat en2011 où il est transformé en galerie d'art[61].

Les jardins-terrasses
vus depuis le parc des Chaumes.
  • Les jardins-terrasses

Les premiers jardins-terrasses sur les pentes semblent être apparus auVIIe siècle. Ils servaient à cultiver desherbes médicinales et des légumes. Ils étaient la possession de l'abbaye d'Autun et sont semblables à ceux que l'on peut trouver àPlombières-les-Bains. Depuis 1950, ces jardins appartiennent à de nombreux propriétaires différents et ne sont que rarement cultivés. Il est possible d'admirer ces ensembles depuis les hauteurs du parc des Chaumes[62].

  • Le marché couvert[63] a été construit en 1939 par MM. Berthelot et G. Robert, architectes. L'imposant volume du toit est soutenu par une série de poteaux en béton. Les matériaux utilisés sont la pierre, la brique et le béton. L'édifice comprend de hautes lucarnes.

Portes et murailles fortifiées

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Article détaillé :Remparts d'Avallon.

On connaît mal les premières enceintes ducastrum qui ont très probablement existé dès l'Antiquité - gauloise, gallo-romaine et duhaut Moyen Âge, et qui n'ont pas laissé de vestiges. À la fin duIXe siècle commence la première période de construction des fortifications de la ville. C'est à cette époque qu'est construit le premier rempart médiéval[64].

Les constructions ultérieures sont mieux connues :XIIe siècle, début et milieu duXVe siècle, et fin duXVIe siècle.

AuXIIe siècle, après la prise de la ville et du château par Robert le Pieux au début du siècle précédent, les remparts sont améliorés et étendus[31].

AuXIIIe siècle, les remparts sont une nouvelle fois consolidés et agrandis[64].

AuXVe siècle, notamment à l'époque de laguerre de Cent Ans, d'importantes améliorations sont apportées par deuxducs de Bourgogne :Jean sans Peur etPhilippe le Bon. Le premier fait construire en 1404 la tour Beurdelaine[36], et fait installer en 1419 des bombardes dans les tours et renforcer la porte Auxerroise. Le second réalise en 1455 une nouvelle enceinte composée de dix-huit tours adaptées à l'usage des armes à feu, dont la tour de l'Escharguet[65],[31]. AuXVIe siècle, quatre bastions sont construits aux angles de la ville, ainsi que deux « boulevards » sur le front nord, le plus exposé, pour installer de l'artillerie ; celui du nord-ouest subsiste (actuel terreau Vauban - mais le maréchal n'y a joué aucun rôle)..

Au cours duXVIIe siècle, le royaume de France est en paix et la ville cesse d'entretenir les fortifications et tours, qu'elle loue à des particuliers. AuXVIIIe siècle, Avallon est à l'étroit dans son enceinte et les trois portes principales sont détruites afin de permettre l'extension de la ville. Une partie des tours et des remparts subira ensuite le même sort[66].

Depuis 1926, les vestiges des anciennes fortifications sont inscrits auxmonuments historiques[67]. Aujourd'hui, Avallon bénéficie de sa situation de « porte du Morvan » et du cadre préservé de sa vieille ville, avec ses rues étroites et ses maisons anciennes. Les remparts, tours et bastions contribuent également au charme d'Avallon et renforcent ses attraits sur le plan touristique.

  • Tour Gaujard, 1438.
    Tour Gaujard, 1438.
  • Tour de l'Escharguet, 1522.
    Tour de l'Escharguet, 1522.
  • Bastion de la Petite-Porte, 1590.
    Bastion de la Petite-Porte, 1590.
  • Guérite.
    Guérite.
  • Tour Beurdelaine

Une tour est construite en1404 sur demande deJean Sans Peur,duc de Bourgogne[36]. Au cours duMoyen Âge, elle porte plusieurs dénominations : tour Beurdelaine, tour Braudelaine, mais aussi tour du Magasin[36]. Puis, elle sert de dépôt d'artillerie après sa rénovation en1435. L'avant dernière rénovation date de la décennie 1860 lui faisant perdre son statut défensif[36]. Sa dernière rénovation commence en février 2019[36].

  • Panorama
Avallon et lacollégiale Saint-Lazare depuis les Chaumes.
Avallon photographiée parGeorges-Louis Arlaud depuis les Chaumes en 1925.

Équipements culturels

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  • Musée de l'Avallonnais[68]
  • Musée du costume, 6 Rue Belgrand ; créé par les sœurs Carton[69],[70]
  • Grenier à sel
  • Maison des Sires de Domecy
  • Salles Saint-Pierre et la fabrique
  • Les Terrasses du Bel-Air
  • La Tannerie, 12 Rue Saint-Martin, Rizhome Association
  • Le tiers lieu les Remparts, 11 rue du Collège
  • Ancien grenier à sel.
    Ancien grenier à sel.
  • Musée du costume.
    Musée du costume.

Films et séries tournés dans la commune

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  • L'épisodeLe mot de passe de la sérieL'instit fut tourné en 1992 à Avallon.

Classé « art et essai » depuis 2014, il s'est vu attribuer le label « jeune public » en 2015 et « recherche et découverte » en 2017. Un certain nombre defilms et téléfilms ont été tournés à Avallon. Parmi ceux-ci on peut citer :

Personnalités liées à la commune

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Voir les catégories :Personnalité liée à Avallon,Naissance à Avallon etDécès à Avallon.

Héraldique

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Devise et blason (Tour de l'Horloge).
BlasonBlasonnement :
D'azur à une tour d'argent maçonnée de sable.
Commentaires : La devise d'Avallon estEsto nobis, Domine, turris fortitudinis (Soyez pour nous, Seigneur, la plus forte des tours !)

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Articles connexes

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Liens externes

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Articles de presse

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Notes et références

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Notes

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Notes relatives à la démographie

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  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Autres notes

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  1. Coordonnées du château de Champien :47° 29′ 50″ N, 3° 53′ 10″ E.
  2. Coordonnées du château des Pannats :47° 28′ 13″ N, 3° 55′ 25″ E.

Cartes

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  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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  1. a etb« Avallon », surgoogle.fr/maps.
    Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) - cliquer sur "itinéraires".
  2. abc etd« Avallon, carte interactive » surGéoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
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  71. La Révolte des innocents tourné à Avallon est diffusé ce mardi soir sur France 3
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