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Autun

46° 57′ 06″ nord, 4° 17′ 58″ est
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Page d’aide sur la paronymie

Cet article possède desparonymes, voirAutain,Authun,Hautain,Hautin etHotin.

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Pour les articles homonymes, voirAutun (homonymie).

Autun
De haut en bas, de gauche à droite : lacathédrale Saint-Lazare, les remparts gallo-romains, laporte d'Arroux, letemple de Janus, latour des Ursulines, lapyramide de Couhard et une vue panoramique de la ville prise depuis le site de laCroix de la Libération.
Blason de Autun
Blason
Autun
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionBourgogne-Franche-Comté
DépartementSaône-et-Loire
(sous-préfecture)
ArrondissementAutun
(chef-lieu)
IntercommunalitéCommunauté de communes du Grand Autunois Morvan
(siège)
Maire
Mandat
Vincent Chauvet (en) (MoDem)
2020-2026
Code postal71400
Code commune71014
Démographie
GentiléAutunois, Autunoise
Population
municipale
13 144 hab.(2022en évolution de −2,87 % par rapport à 2016)
Densité214 hab./km2
Population
agglomération
23 727 hab.(2015[1])
Géographie
Coordonnées46° 57′ 06″ nord, 4° 17′ 58″ est
Altitude310 m
Min. 280 
m
Max. 642 
m
Superficie61,52 km2
TypeCentre urbain intermédiaire
Unité urbaineAutun
(ville isolée)
Aire d'attractionAutun
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCantons d'Autun-1 etAutun-2
(bureau centralisateur)
LégislativesTroisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
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Autun
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Autun
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Autun
Géolocalisation sur la carte :Bourgogne-Franche-Comté
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Autun
Liens
Site webwww.autun.com
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Autun est unecommune française dudépartement deSaône-et-Loire enrégionBourgogne-Franche-Comté, située dans leparc naturel régional du Morvan.Sous-préfecture de Saône-et-Loire depuis 1790, la ville compte 13 144 habitants (Autunois etAutunoises) au recensement de 2022, au cœur d'une intercommunalité regroupant environ 40 000 habitants[2].

Fondée par les Romains commeAugustodunum, sœur et émule de Rome[3] au début du règne de l'empereurAuguste, capitale gallo-romaine desÉduens en remplacement deBibracte, évêché dès l'Antiquité, Autun est jusqu'à la fin duXVe siècle une cité prospère et un centre culturel influent, en dépit des pillages et des invasions. Pionnière de la révolution industrielle auXIXe siècle avec l'exploitation précoce duschiste bitumineux et de lafluorine, Autun a connu auXXe siècle un regain de dynamisme qui en a fait le siège de plusieurs entreprises internationales (Dim,Nexans) et de l'un des sixlycées militaires français. La ville conserve de son passé antique et médiéval un riche patrimoine qui en fait un des plus importants sites touristiques au cœur de la Bourgogne.

Géographie

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La ville s'adosse sur le rebord sud d'une dépression nomméebassin d'Autun daté duPermien qui comprend lestratotypeAutunien formant l'Autunois. Elle est cernée au nord de prairies bocagères (bocage à maille large), à l'ouest par le massif duMorvan, et au sud de forêts de feuillus (forêt domaniale de Planoise) couvrant un plateau gréseux.

La région de l'Autunois est composée de soixante-quatre communes regroupées en sept cantons. On trouve dans les cantons d'Autun-Nord et d'Autun-Sud les communes suivantes :Antully,Auxy,Curgy,Dracy-Saint-Loup,Monthelon,Saint-Forgeot etTavernay.

Communes limitrophes

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Communes limitrophes d’Autun
Tavernay, l'ArrouxSaint-Forgeot,Dracy-Saint-LoupCurgy
Monthelon, leMorvanAutunAuxy
Antully
BrionMesvres,BroyeMarmagne, forêt de Planoise

Géologie

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Détail de l'un des deuxterrils de schiste rouge de lamine des Télots.
Articles détaillés :Gisement de schiste bitumineux d'Autun,Autunien etAutunite.

Legisement de schiste bitumineux d'Autun a donné son nom à la période géologique à laquelle il s'est formé : l'Autunien, qui s'étage entre −299 et −285 millions d'années. Il est exploité de façon industrielle dans le secteur de 1824 à 1957, notamment dans lamine des Télots[4].

Autun a aussi donné son nom à l'autunite, unminéral composé d'unphosphatehydraté d'uranyle et decalcium.

Hydrographie

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  • LeTernin, affluent de l'Arroux, lui-même affluent de laLoire, traverse une partie de l'agglomération ;
  • La Celle, ruisseau se jetant dans l'Arroux en aval d'Autun et dont les eaux partiellement détournées alimentent la ville ;
  • Nombreux ruisseaux et sourcesintra-muros, le ruisseau de Mugne ou des Tanneries se jette dans l'Arroux en aval du pont Saint-Andoche ;
  • Le ruisseau de La Fée qui vient du plateau de Planoise, grossi vers le pont Saint-Pierre du ruisseau de La Croix des Châtaigniers se jetant lui-même en dessous du Pont-l'Évêque, dans le ruisseau ;
  • L'Acaron qui vient des hauteurs de Montjeu et plonge dans l'Arroux au pied de l'enceinte, sous les murs de la caserne Changarnier ;
  • Le Saint-Pierre, ruisseau formé par la réunion des ruisseaux de la Chapelle et de la Papeterie[5].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Bourgogne-Franche-Comté etClimat de Saône-et-Loire.

En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique altéré, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[6]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à unclimat océanique altéré et est dans la région climatiqueLorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,5 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 061 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 857,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de40 °C, atteinte le ; la température minimale est de−18,3 °C, atteinte le[Note 1],[8],[9].

Statistiques 1991-2020 et records AUTUN (71) - alt : 303m, lat : 46°58'19"N, lon : 4°15'47"E
Records établis sur la période du 01-08-1990 au 04-01-2024
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)−0,3−0,51,43,57,510,912,612,28,66,32,70,35,4
Température moyenne (°C)2,93,76,99,713,617,219,2191511,36,43,510,7
Température maximale moyenne (°C)6,17,812,315,819,723,525,925,821,316,310,26,615,9
Record de froid (°C)
date du record
−14,3
26.01.07
−15,9
05.02.12
−13,2
01.03.05
−6,5
08.04.03
−2
15.05.1995
0,5
05.06.1991
4,5
24.07.1999
1,7
30.08.1998
−1,2
20.09.12
−7,9
31.10.1997
−12
30.11.10
−18,3
20.12.09
−18,3
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
16,9
01.01.23
20,3
27.02.19
25,3
31.03.21
28,2
25.04.07
32,2
25.05.09
36,9
22.06.03
39,2
24.07.19
40
12.08.03
34,5
08.09.23
28,9
02.10.23
22,2
08.11.15
16,8
17.12.19
40
2003
Ensoleillement (h)6731 0251 6171 9662 0912 4542 6192281 9181 24171658519 184
Précipitations (mm)80,760,960,164,374,965,860,361,363,179,891,394,7857,2
Source :« Fiche 71014004 », surdonneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
6,1
−0,3
80,7
 
 
 
7,8
−0,5
60,9
 
 
 
12,3
1,4
60,1
 
 
 
15,8
3,5
64,3
 
 
 
19,7
7,5
74,9
 
 
 
23,5
10,9
65,8
 
 
 
25,9
12,6
60,3
 
 
 
25,8
12,2
61,3
 
 
 
21,3
8,6
63,1
 
 
 
16,3
6,3
79,8
 
 
 
10,2
2,7
91,3
 
 
 
6,6
0,3
94,7
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié parMétéo-France en novembre 2022[11].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Autun est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12].

Elle appartient à l'unité urbaine d'Autun[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Autun, dont elle est la commune-centre[Note 3],[14]. Cette aire, qui regroupe 42 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (43,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (44,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,7 %), prairies (28,7 %), zones agricoles hétérogènes (11 %), zones urbanisées (7,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,6 %),terres arables (3,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %), eaux continentales[Note 4] (0,7 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

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Article connexe :Liste des voies d'Autun.

Le territoire de la commune comprend plusieurs quartiers dont les principaux sont :

Rose des ventsl'ArrouxL'OrmeSaint-Symphorien, Saint-PantaléonRose des vents
La GuinguetteNSaint-Pierre
O   Autun   E
S
BrionCouhard,Croix de la Libération

Toponymie

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Avant la formation d'Augustodunum vers, la localité est attestée sous le nom d'Haedui, civitas Haeduae enav. J.-C. La première attestation de la cité gallo-romaine provient deTacite en 115. AuVIe siècle,Grégoire de Tours évoqueAgustidunum etMonasterium Agusthidunensis. Sont attestés au cours des siècles suivants les formesAugustodunensium urbis en 850,Infra castrum Augustidunum seu infra Haeduam civitatem en 861,In latere Aeduae civitatis en 900,Urbem Augustudunum en 921,Apud Eduam etSedis Ostudunensis en 972,Urbem Eduorum en 1096,Infra civitatem Eduensem en 1198. À partir duXIIIe siècle, les attestations sont proches du nom actuel :Ostum en 1254,Ostun en 1259,Ostuun en 1261,Hostun en 1273,Osteun en 1294,Otthun en 1376,Othun en 1380,Ostung en 1475,Austun en 1565,Authun en 1666 etAutun en 1666 et 1783[18].

Le nom antique de la citéAugustodunum est constitué du nom de l'empereurAugustus, associé au gaulois-dunon, « forteresse », pour former « la forteresse d'Auguste ».

Histoire

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Autun a conservé de nombreuses traces antiques ou médiévales. La ville fut l'une des capitales chrétiennes dumonde romain.

Augustodunum, ville romaine

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Article détaillé :Augustodunum.
Letemple de Janus.
Laporte Saint-André.
Lethéâtre gallo-romain.
Laporte d'Arroux.

C'est sous le règne de l'empereur romainAuguste (-27/14) qu'a étéfondée la cité d'Autun : son nom antique,Augustodunum, signifiela forteresse d'Auguste. Auguste avait la volonté de créer une grande cité en Gaule qui montrerait la puissance romaine.Augustodunum fut donc doté de monuments qui font aujourd'hui encore sa renommée.

La ville s’équipe rapidement :

  • uneenceinte longue d'environ 6 km et enfermant une superficie de200 ha[19], comportant de nombreusestours. Elle était percée de quatre portes — dont deux, les portes deSaint-André etd'Arroux, subsistent — aux extrémités des deux rues principales qui se coupaient à angle droit (cardo maximus etdecumanus maximus) ;
  • unthéâtre romain, de 148 mètres de diamètre, pouvant contenir jusqu'à 20 000 personnes, le plus grand en capacité de la partie occidentale de l'Empire romain ;
  • unamphithéâtre aujourd'hui disparu, de 154 mètres sur 130, situé à une cinquantaine de mètres du théâtre ;
  • le temple gallo-romain dit « deJanus », à l'extérieur des remparts, qui appartient au vaste sanctuaire suburbain de La Genetoye révélé en 1976. Ce temple a été à tort attribué à la divinité romaine Janus et les archéologues ignorent encore quelle divinité y était vénérée. On peut lire sur une plaque explicative installée devant le bâtiment :

« Au nord-ouest de la ville antique, sur la rive droite de l'Arroux, se développait un quartier dont le seul vestige visible, le temple dit « de Janus » souligne la vocation cultuelle. […] La forme particulière de ce temple, ditfanum, est de tradition gauloise quoique sa technique de construction, datable duIer siècle de notre ère soit romaine. Le nom de Janus lui a été associé à tort auXVIe siècle par l'historienPierre de Saint-Julien de Balleure qui interprétera ainsi le nom du secteur où il s'élève : La Genetoye. Ce terme désigne en fait un lieu où poussent desgenêts. La divinité vénérée ici reste totalement inconnue. […] »

  • lethéâtre du Haut-du-Verger, à 150 mètres au nord-ouest du temple dit de Janus et dont aucune structure n'émerge à l'air libre, révélé en 1976 par la prospection aérienne de René Goguey à la suite de la grande sécheresse. Il appartient au sanctuaire suburbain de La Genetoye, vaste complexe monumental développé sur environ 45 hectares, au confluent de l'Arroux et duTernin. Les sondages de1977 révèlent les murs courbes et rayonnants d'unecavea de forme semI-circulaire édifiée sur les murs d'un important bâtiment antérieur. Avec un diamètre de 117 mètres, il est d'abord attribué à la série des théâtres gallo-romains associés à des temples[20]. Toutefois, certaines dispositions de ses gradins conduisent à exclure le théâtre du Haut-du-Verger du groupe des théâtres romains classiques, du point de vue architectural (note).
  • lapyramide de Couhard, qui se dresse à proximité de l'anciennenécropole dite le « Champ des Urnes », que la tradition donne pour être, entre autres hypothèses, la sépulture du druide éduenDiviciacos, ami de Cicéron et de César, ou encore d'un ancienvergobret. Toutefois, sa destination exacte, tombeau oucénotaphe a donné lieu à des interrogations[21],[22][source insuffisante].

La création d'Autun attira les populations environnantes et notamment les habitants deBibracte[23], l'oppidum éduen, plus difficile d'accès, qui tomba peu à peu dans l'oubli.

Autun fut célèbre pour son école derhétorique, dont les premiers à avoir apporté les lettres à Trèves furent lespanégyristes, professeurs de rhétorique venant des écoles d'Autun, Bordeaux, Rome et de Trèves même. Parmi les discours rédigés de 197 à 312, cinq furent composés à Autun[24]. Déjà en 107 cette école de philosophie et de rhétorique d'Autun attirait des étudiants de tout l'Empire[25]. Un poème de 148 hexamètres fut écrit par un rhéteur de la fameuse école de rhétorique qui fleurissait à Autun à l'époque de Constantin[26],[27].

Prise parJulius Sacrovir en l'an21, Autun fut le foyer de larévolte de Sacrovir menée par ce Gaulois etJulius Florus. Battu par leslégions arrivées pour rétablir l'ordre, Julius Sacrovir finit par se suicider dans l'une de ses villas aux environs de la ville. AuIIIe siècle, elle fut assiégée pendant sept mois, prise et détruite par l'usurpateurVictorinus en270 ; puis rebâtie au siècle suivant par Constantin. En 356, elle estassiégée par les Alamans puis libérée parJulien qui met en fuite ces derniers la même année[28].

Début 2010, lors de la construction de logements près de la porte d'Arroux, les travaux ont permis de découvrir un quartier antique ainsi que plus de 100 000 pièces de monnaie en bronze datant duIIIe siècle[29],[30],[27].

Moyen Âge

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Lacathédrale Saint-Lazare.
Le tympan de la cathédrale Saint-Lazare, réalisé parGislebert auXIIe siècle, est une œuvre majeure de l'art roman bourguignon.

Léger (né vers616- mort en678), était évêque d'Autun. Il fut torturé àLucheux (Somme) sur l'ordre du maire du palaisÉbroïn, qui le fit ensuite assassiner. Il avait présidé vers 670 le deuxième concile d'Autun (après celui de 599 réuni par l'évêqueSyagre)[31].

Invasions

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La ville est prétendument saccagée par lesSarrasins du généralAmbiza le ou 731 suivant les sources, le chanoine Marilier évoque même un raid "vandale" en 725 puis sarrasin en 731[32]. Ces hypothèses reposent sur des sources faibles, tardives et parfois fantaisistes. Hervé Mouillebouche souligne en 2011 la probabilité d'un raid franc mené parCharles Martel et de sesLeuques en se basant sur leschroniques dites de Frédégaire et diverses sources contemporaines franques et arabes démontrant également l'improbabilité de l'avancée de Sarrasins au delà de Lyon. La date très précise du 22 août est quant à elle liée au culte de saint Symphorien à Autun, liant par la date le sac de la ville et le martyr du saint[32].

À la suite de ce désastre, quelques années plus tard, en733,Charles Martel confie à ThéodoricIer (708-755?), petit-fils de Bernarius, fondateur de la lignée des Thierry,comtes d'Autun, dont Thierry II d’Autun (748-804) est frère du célèbreGuillaume de Gellone (751-).

Elle fut à nouveau saccagée par lesNormands en888. Elle devint auXe siècle le chef-lieu d'un comté dépendant duduché de Bourgogne.

Centre religieux

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AuMoyen Âge, la ville devient un grand pôle ecclésiastique et un important lieu de pèlerinage, à l'image de sanouvelle cathédrale en plus de lacathédrale Saint-Nazaire d'Autun. On vient y vénérer les reliques supposées deLazare d'Aix, non pas celles desaint Lazare de Béthanie, celui de laBible, mais celles d'un évêque d'Aix-en-Provence duVe siècle. Le culte de Lazare d'Aix, dit aussi saint Lazare à Autun auXIIe siècle répond certainement à celui deMarie-Madeleine présent àVézelay. Lacathédrale Saint-Lazare (1120), égliseromane de typeclunisien, est célèbre notamment par sontympan, sculpté avec beaucoup de détails représentant lejugement dernier et signé de l'artisteGislebert. Ce portail magistral doit aux chanoines d'Autun sa préservation exceptionnelle, malgré les destructions d'œuvres médiévales commises auXVIIIe siècle.

Les causes d'appel de la cour du duc de Bourgogne, reconnaissent que l'abbaye de Saint-Martin d'Autun, possède d'ancienneté, la haute, moyenne et basse justice sur la terre de Chanchauvain, aujourd'hui Champ-Chanoux, et qui a appartenu aussi auprieuré de Chanchanoux, au finage deSaint-Eugène.

C'est le, que les habitants de Saint-Martin et de Saint-Pantaléon reçoivent leurs lettres d'affranchissement de l'abbé de l'abbaye Saint-Martin d'Autun[33].

Temps modernes

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Vue générale d'Autun prise sur le chemin de Monjeu, dessinée par Jean-Baptiste Lallemand (1716-1803).
Vue générale d'Autun prise sur le chemin de Monjeu, dessinée parJean-Baptiste Lallemand (1716-1803).

L'enclavement géographique de la cité, la concurrence croissante deDijon, deChalon-sur-Saône et plus tard duCreusot contribuent à son déclin depuis leXVe siècle[34].

En1788,Talleyrand devient évêque d'Autun. Il est élu député du clergé pour lesétats généraux (France) de1789.

Grilles en fer forgé dulycée Bonaparte.

En 1790, Autun est retenue pour être le chef-lieu de l'un des sept districts du tout nouveau département deSaône-et-Loire[35].

Au cours de la période révolutionnaire de laConvention nationale (1792-1795), la commune porta provisoirement le nom deBibracte[36].

Le lycée duXVIIe siècle tient une place importante dans l'histoire de la ville et même de la France puisqueNapoléon Bonaparte, qui lui a donné son nom actuel, ainsi que ses frèresJoseph etLucien y ont fait leurs études. Ce lycée continue de fonctionner de nos jours. On peut y admirer les grilles en fer forgé érigées en1772, les matières enseignées dans ce lieu y sont indiquées par divers représentations d'objets le long du haut de ces grilles.

L'ancien hôtel du marquis de Fussey situérue de l'Arquebuse, construit en1782, devient le siège de la sous-préfecture en1820. Pendant laguerre franco-prussienne,Garibaldi en fait son quartier général fin1870 et début1871.

À laRévolution, Autun absorbe les communes voisines deFragny (déjà fusionnée avec celle de Montromble) et de Saint-Symphorien-lès-Autun[37].

Époque contemporaine

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Croix de la Libération sur les hauteurs d'Autun.

Guerre de 1870

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Article détaillé :Chronologie de la guerre franco-allemande de 1870-1871.

Le 27 novembre 1870, au matin, l’armée des Vosges battant en retraite sur Autun, était poursuivie par la 3e brigade badoise commandée par le général Keller.

Le 30 novembre, legénéral Garibaldi commandant en chef de l'armée des Vosges arrivait à Autun et organisait la défense de la ville. Les 2e et 3e batteries de campagne des mobiles de la Charente et la batterie de montagne étaient en position sur l’esplanade du petit séminaire, point le plus élevé de la ville. Deux pièces d'artilleries en bronze des mobiles de Saône-et-Loire étaient en position à Auxy.

Les Allemands atteignirent Autun le 1er décembre en fin de matinée. Leur artillerie entrèrent en action vers midi. L’artillerie française lui répondit fermement. L’artillerie allemande concentra alors ses feux sur le petit séminaire. Malgré de nombreuses pertes, les batteries françaises continuèrent à tirer stoppant l'attaque prussienne. L'ennemi tenta alors de contourner les défenses françaises par la forêt de Planoise. Pour contrer ce mouvement, les troupes de réserve françaises, renforcées par deux sections de la batterie de montagne se déplacèrent en bordure de la forêt. L'ennemi, surpris par la résistance des Français, se replia vers le bois de Vesvres puis fit retraite sur Dijon.

Les artilleurs français payèrent un lourd tribut pour la défense d'Autun : 53 tués ou blessés sur les 120 engagés dans le combat[38].

Le tacot du Morvan

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Articles détaillés :Chemin de fer d'Autun à Château-Chinon,Gisement de schiste bitumineux d'Autun etMine des Télots.

Au début duXXe siècle, la commune était desservie par une des lignes dutacot duMorvan : le chemin de fer d'Autun à Château-Chinon.

Sa gare terminus était située aux côtés de la gare de la liaisonPLM. Ce terminus marquait le départ du calcul despoints kilométriques de la ligne ; la gare était donc située au PK 0.

Après avoir traversé un pont métallique (dont il ne subsiste de nos jours que la pile de la rive droite) au-dessus de l'Arroux, la ligne disposait de deux haltes facultatives au carrefour de la Folie (appelécarrefour de la Légion aujourd'hui) et au hameau les Moreaux.

Le trafic voyageurs fut stoppé le, remplacé par un service d'autocars. La ligne, fermée définitivement en1936, fut démontée entièrement en1939.

L'extraction du schiste dans la région d'Autun commence en 1824 àIgornay. De l'huile de schiste est produite dès 1837 pour l'éclairage public et les installations sont améliorées en permanence pour diversifier la production. Lamine des Télots est la plus importante, elle est notamment équipée d'uneraffinerie en 1936 et emploie plusieurs centaines d'ouvriers qui produisent ducarburant pourautomobile. Cette mine est la dernière à fermer en 1957. La production totale du gisement est estimée à 13 millions de tonnes.

La Seconde Guerre mondiale

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Au cours de laSeconde Guerre mondiale, Autun est libérée le par les troupes françaisesdébarquées en Provence[39] (le2e régiment de dragons du colonel Demetz), les groupes armésFFI (corps franc Pommiès) etFTP (régiment Valmy).

Depuis la Libération

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Le 11 février 1992, la ville d'Autun reçoit le labelVille d'art et d'histoire[40].

Lors desJeux olympiques d'hiver de 1992 d'Albertville, enSavoie, laflamme olympique passe par Autun[41].

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Article connexe :Élections municipales de 2020 en Saône-et-Loire.
Hôtel de ville d'Autun (1900).

Liste des maires

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Article détaillé :Liste des maires d'Autun.

Autun est le siège de lacommunauté de communes du Grand Autunois Morvan, composée de 55 communes.

La commune deSaint-Pantaléon, qui avait été créée en 1792 par regroupement de trois paroisses (Saint-Pierre, Saint-Martin et Saint-Symphorien, rassemblées sous le nom révolutionnaireLes Communes réunies)[42], associée depuis le 15 juillet 1973, est devenue un simple quartier d'Autun lors de sa fusion effective le1er janvier 2013[43],[44].

Jumelages

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Autun figure parmi les quinze premières communes deSaône-et-Loire à avoir établi puis officialisé des liens d'amitié avec une localité étrangère[45].

En 2020, la ville est jumelée avec :

Population et société

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Démographie

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La population est de 2 000 habitants (soit environ 400feux) à la fin duXVe siècle[47].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[48],[Note 5].

En 2022, la commune comptait 13 144 habitants[Note 6], en évolution de −2,87 % par rapport à 2016 (Saône-et-Loire : −1,06 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
7 7929 1769 4009 7449 93610 43511 16411 63711 997
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
11 15611 89712 38911 68412 88914 04914 89515 18715 543
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
15 76415 47915 49813 85614 11914 04514 86314 43814 399
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
15 30518 39821 55620 58717 90616 41914 80614 42613 532
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
13 14513 144-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puisInsee à partir de 2006[50].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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Sports

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Le plan d'eau duVallon ; à gauche, le centre nautique.

Quelques clubs et évènements phares de la ville :

David Salanon et Jérôme Degout, vainqueurs lors de laFinale de la Coupe de France des rallyes organisée en 2011 à Autun.
  • rallye automobile : depuis 1966, l'ASA (Association sportive automobile) du Morvan organise chaque année leRallye d'Autun - Sud Morvan (anciennement Rallye de la Châtaigne). En 2011, lafinale de la Coupe de France des rallyes a eu lieu à Autun ;
  • natation : Club nautique autunois ;
  • société de tir autunoise (à Saint-Forgeot) : de nombreux titres en armes anciennes ;
  • golf d'Autun ;
  • escalade : le site de la cascade de Brisecou accueille un espace orienté vers la découverte, l'initiation et la pratique familiale de l'escalade ;
  • sports de pleine nature : course d'orientation, escalade, kayak, VTT avec l'Association des sports de pleine nature (ASPEN) ;
  • triathlon : Autun triathlon : équipe élite féminine1re division et équipe élite masculine2e division évoluent enGrand Prix de triathlon ;
  • escrime : le Cercle d'Escrime Autunois (pratique de l'épée et fleuret).

Enseignement

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Le lycée Bonaparte d'Autun. La cour.

Écoles

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  • Hauts-Quartiers Bouteiller ;
  • Clos Jovet ;
  • Parc ;
  • Monrose ;
  • Victor Hugo ;
  • Saint-Sacrement (catholique) avec maîtrise accueillant également les Petits Chanteurs à la Croix de Bois depuis la rentrée de septembre 2014[55].

Collèges

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  • Collège La Châtaigneraie ;
  • Collège Du Vallon ;
  • Collège Saint-Sacrement (catholique) accueillant également lesPetits Chanteurs à la Croix de Bois depuis la rentrée de septembre 2014[55] ;
  • Collège Changarnier (militaire).

Lycées

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Le lycée militaire d'Autun (« Enfants de troupe » par le passé) ; toit type bourguignon aux tuiles vernissées.
  • Lycée Bonaparte Pôle Général ;
  • Lycée Bonaparte Pôle Technologique et Professionnel ;
  • Lycée Saint-Lazare (catholique) ;
  • Lycée militaire d'Autun.

Cultes

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Catholique

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Musulman

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  • Association culturelle franco-turque d'Autun, rue du 8-Novembre Saint-Jean[58] ;
  • Association culturelle musulmane d'Autun, rue du Faubourg-Saint-Andoche.

Protestant

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  • Chapelle Saint-André, temple de l'église réformée 11 rue Gaillon, (accolée à la porte Saint-André).
  • Église évangélique, 9 Grande-Rue-Marchaux.

Millénariste

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  • Salle du royaume des témoins de Jéhovah, 21 route d'Arnay.

Bouddhiste

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  • Temple des mille Bouddhas, au domaine du château de Plaige sur la commune deLa Boulaye.

Économie

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Articles détaillés :Gisement de schiste bitumineux d'Autun etMine des Télots.

Le sous-sol riche encharbon et surtout enhuile minérale n'est pas étranger à l'essor de la ville. La seconde était extraite depuis l'époque romaine desschistes bitumineuxautuniens. À l'époque romaine, les schistes furent utilisés comme roches décoratives (le schiste dont on extrait l'huile minérale étant solide à l'état natif). Leur exploitation industrielle entamée en1824, a fourni dès1837 une « huile de schiste » destinée à l'éclairage. L'extraction a continué tant bien que mal jusqu'en1957 malgré la concurrence croissante dupétrole. Seuls les deuxterrils des Télots et quelques bâtiments en ruine témoignent de ce passé minier.

Le patrimoine historique, culturel, naturel ainsi que la proximité du cœur duparc naturel régional du Morvan dont Autun est la principale ville, constituent des axes forts de rayonnement.

La ville d'Autun profite également de la présence de trois sites de productionDim (fabrication d'articles chaussant à mailles, centre logistique) qui représentent 1 379 emplois. Autun est devenue le berceau de la marque Dim en1956 et Tolix. La société les Câbles de Lyon, devenue par la suite Alcatel Câble puisNexans, est aussi un point fort économique pour la ville : deuxième pourvoyeur d'emplois de la ville, le site Nexans d'Autun emploie 230 salariés en 2023 pour une production d'un million de kilomètres de câbles par an[59].

Par sa proximité avec leMorvan, Autun est aussi une ville de l'industrie du bois. La présence de forêts privées et publiques (bureau de l'ONF d'Autun) a facilité le développement de corps de métiers et d'entreprises liés à cette industrie. Autun possède une chaufferie utilisant labiomasse environnante, construite par la firmeDalkia en1999.

Culture locale et patrimoine

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Autun est classéeVille d'Art et d'Histoire et dispose d'un large secteur sauvegardé.

Lieux et monuments

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Articles détaillés :Liste des monuments historiques d'Autun etListe des voies d'Autun.
« Vue générale d'Autun prise sur le chemin de Monjeu[60] » (Jean-Baptiste Lallemand, vers 1780).
Laporte Saint-André, vue au début duXXe siècle.

Autun, au cœur de la Bourgogne, a gardé un certain charme et possède de nombreux monuments.

Monuments gallo-romains

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La cathédrale Saint-Lazare

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Article détaillé :Cathédrale Saint-Lazare d'Autun.

D'époqueromane, connue pour ses sculptures, en particulier, celles dutympan.

Autres monuments

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Le passage couvert de la Halle (XIXe siècle,style néo-Renaissance).
Le monument aux morts sculpté parAlfred Jean Halou, inscrit MH.
  • Le monument aux morts de la ville, inauguré le 2 décembre 1923 sur la place du Champ-de-Mars et inscrit au titre des Monuments historiques en 2016, qui résulte d'un concours lancé en 1920 et ayant retenu le projet du sculpteurAlfred Jean Halou (1875-1939). Il se caractérise par une large base de forme pyramidale sur laquelle figurent les noms des soldats morts pour la France avec, au-dessus, plusieurs attributs présents (baïonnettes, branches de laurier, casque de poilu, croix de guerre, pelle, bidon, hache, branches de chêne, grenades, olivier, palmes, etc.), éléments divers évoquant la Gloire (les lauriers), la Force (le chêne), la Victoire (les palmes) et la Paix (l’olivier). Au-dessus, quatre niches accueillent sur chacune des faces une allégorie féminine incarnant les différentes attitudes des femmes face au deuil : l’épouse éplorée ; la jeune fiancée allant à la tombe ; la jeune veuve et ses deux enfants ; enfin la « pensée aux morts de la guerre ». Au sommet, à plus de 10 mètres de hauteur, une allégorie de la Victoire tient dans ses bras un combattant mort[64].
  • LaCroix de la Libération, qui domine tout Autun sur le mont Saint-Sébastien ;
  • L'église Saint-Pierre-l'Estrier, rue de l'Hermitage àSaint-Pantaléon, classé au titre des monuments historiques en 1979 ;
  • Lachapelle Saint-Nicolas, rue Saint-Nicolas ;
  • La chapelle Sainte-Anne, ruelle Sainte-Anne ;
  • La chapelle Saint-Sacrement, rue Saint-Germain ;
  • La chapelle Saint-Gabriel à l'hôpital, boulevard Frédéric-Latouche ;
  • La chapelle Saint-Georges au lycée militaire, rue Gaston-Joliet ;
  • Lachapelle Notre-Dame-des-Bonnes-Œuvres-et-des-Sept-Dormants, désacralisée, dans l'ancien réfectoire du Chapitre place Sainte-Barbe ;
  • Lachapelle Saint-Aubain, place du Terreau ;
  • Lecouvent de la Visitation, rue aux Raz, monument historique ;
  • La chapelle des bénédictines Notre-Dame, rue Chaffaut ;
  • L'église Saint-Léger dans le village de Couhard ;
  • L'église du Sacré-Cœur dans le village deFragny.

Espaces naturels

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Monuments historiques d'Autun
Période romaine
Période médiévale
Période moderne

Monuments disparus

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Intra-muros

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Hors les murs

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Musées

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Équipements culturels

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Cinéma(s)

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L'exploitation cinématographique a commencé à Autun en 1917 avec les séances de cinéma itinérant que proposait alors la sociétéGaumont. Ce n'est qu'à partir de 1946 qu'Autun se dote de son premier cinéma (salle unique), Le Majestic, situé en face du lycée militaire. Le cinéma sera racheté par la suite par la société Rex représentée par M. Oudet et sa quinzaine d'actionnaires. Le Majestic devient alors Le Rex.

En 1957, un autre cinéma ouvre rue Pernette qui portera le nom de Les Variétés. En 1964, M. Oudet le patron du Rex le rachète pour le rénover et en faire une salle d'art et d'essai qui rouvrira ses portes en janvier 1965 sous le nom de Le Vox. C'est Roger Coiffard qui dirigera les deux cinéma Rex et Vox.

Pourtant doté en 1970 de l'appareil de projection et de la cabine les plus modernes au monde, Le Rex devenu entre-temps trop vétuste est obligé de fermer en février 1996.

En 1996, de nouveaux exploitants le couple Sylvie Bruant et Philippe Chapelot reprennent la salle unique du cinéma Vox et la transforment un complexe de 3 salles sous le nom de cinéma Arletty. En octobre 2015, de nouveaux exploitants, Jean-Christophe et Astrid Pape,Grenoblois d'origine, reprennent la direction de L'Arletty : ils dotent alors le cinéma d'une quatrième salle de 90 places et d'un grand hall d'accueil et passent ses cabines de projection au tout numérique[67],[68].

L'Hexagone

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La salle de spectacles d'Autun est l'Hexagone, situé 1 boulevard Frédéric-Latouche. Elle est dotée d'une grande salle de 1 034 m2 nommée salle Marcel-Corneloup (comprenant 80 tables, 600 chaises et un podium de 10 m x 5 m), d'une petite salle annexe de 170 m2 (comprenant 10 tables et 200 chaises) et d'un hall d'accueil de 170 m2. La salle tire son nom de sa forme hexagonale[69].

Bibliothèque municipale

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La bibliothèque municipale d'Autun est située dans les locaux de l'hôtel de ville depuis 1846. La première bibliothèque publique fut créée en 1792, parVictor de Lanneau, à partir de fonds issus des mouvements révolutionnaires. Les collections de l'établissement sont ensuite enrichies auXIXe siècle grâce aux ventes publiques de collections de bibliophiles. Laloi de séparation des Églises et de l'État de 1909 permet d'enrichir les fonds de collections manuscrites et imprimées provenant de la cathédrale, précédemment conservés par les bibliothèques de l'évêché et du séminaire. Diverses donations viendront ensuite grossir les collections durant leXXe siècle[70].

En 1985, l'évêché laisse en dépôt à la bibliothèque la Bible deNicolas Rolin, aujourd'hui conservé par leMusée municipal[71].

Depuis 1972, la bibliothèque est classée.

Son fonds ancien se compose de nos jours d'environ 50 000 imprimés, 400 manuscrits et 200 incunables.

Autun dans les arts

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Autun est le décor du romanUn sport et un passe-temps de l'AméricainJames Salter, publié en 1967. En 2018, leNew York Times consacre un article à Autun, sur les traces du livre, en évoquant l'Hôtel Les Ursulines et leGrand Hôtel Saint-Louis, la rue Dufraigne, la rue du Faubourg-Saint-Blaise, la place du Carrouge, la place d’Hallencourt, le cimetière de la commune ou encore le Champ-de-Mars[72].

La commune a également servi de décor aux filmsHiroshima mon amour d'Alain Resnais etBon voyage deJean-Paul Rappeneau[73].

Autun et la philatélie

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Le maître graveurPierre Albuisson a illustré untimbre postal semi-panoramique (6 cm × 2,5 cm) d'une valeur faciale de 0,58 € émis le[74],[75].

Ville de garnison

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En 1906, le29e régiment d’infanterie a tenu garnison à Autun[réf. souhaitée].

Personnalités liées à la commune

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Principales personnalités

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Autres personnalités

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Chefs gaulois
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  • Diviciacos, druide d'Autun,vergobret, député à Rome ;
  • Dumnorix, vergobret, frère de Diviciacos, opposant à Jules César ;
  • Viridomaros, jeune chef éduen, ayant participé à insurrection de 52 av. J.-C. ;
  • Liscos, vergobret des Éduens en 58 av. J.-C. ;
  • Vedeliacus, magistrat éduen ;
  • Convictolitavis, vergobret, confirmé par Jules César, qu'il trahira ;
  • Surus, le seul chef éduen à ne pas avoir déposé les armes ;
  • Julius Sacrovir, au premier siècle, dernier chef de la rébellion contre les Romains.
Premiers chrétiens
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Ecclésiastiques catholiques
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Hommes politiques
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Militaires
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Scientifiques, juristes
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  • Barthélemy de Chasseneuz, né en1480 à Issy-l'Évêque, a demeuré longtemps à Autun. Docteur en droit, avocat à Autun en1508, il publia desCommentaires sur la Coutume qui parurent en 5 éditions, sonCatalogus Gloriæ Mundi -Consultations, imprimées à Lyon en1531. Conseiller au Parlement de Paris, Premier président du Parlement de Provence ;
  • Pierre d'Ailleboust, médecin de la faculté de Montpellier, il enseigna et exerça à Autun où il épousa vers1517, Perette de Séez et devint le médecin ordinaire deFrançoisIer, il décéda auchâteau de Fontainebleau et son cœur fut enterré dans la chapelle Saint-Côme-et-Saint-Damien de l'église Saint-Jean-de-la-Grotte à Autun. Père de l'évêque d'Autun : Charles d'Ailleboust ;
  • Bernard Renault (1836-1904), naturaliste et paléobotaniste, cofondateur en 1886, avec Victor Berthier, de la Société d'histoire naturelle d'Autun (reconnue d'utilité publique le 15 mai 1895)[81] ;
  • Louis Renault (1843-1918), juriste, prix Nobel de la Paix en 1907 ;
  • Jules Basdevant (Anost,1877 - id.,1968), juriste, professeur de droit, spécialiste en droit international ; il fut président de laCour internationale de justice deLa Haye (1949-1952) ;
Artistes et hommes de lettres
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Entrepreneurs
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Sportifs
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Héraldique et devise

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Héraldique

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Blason de AutunBlason
D'or au lion de gueules, au chef bandé d'or et d'azur de six pièces et bordé aussi de gueules.
Détails
Première mention de ce blason en 1529 parBarthélemy de Chasseneuz dans sonCatalogus De Gloriæ Mundi imprimé à Lyon. Par son chef, ce blason rappelle queRodolphe, duc de Bourgogne, était comte d'Autun avant de devenir roi de France en 923 sous le nom de RaoulIer. À ce blason est souvent associée la devise de la ville,Soror et æmula romæ, rappelant que la ville, à l'époque romaine, fut déclarée« sœur et émule de Rome »[85].
Adopté par la municipalité le1er janvier 1868.

Devise

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Devise inscrite sur le fronton de l'hôtel de ville :« Roma celtica, soror et æmula Romæ » (« Rome gauloise, sœur et émule de Rome »).

Notes et références

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Notes

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  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  6. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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  2. [1].
  3. [2].
  4. [PDF]Georges Gand,Reprise de fouilles paléontologiques dans un gîte bourguignon célèbre : les « schistes bitumineux » de l’Autunien de Muse (Bassin d’Autun) : Bilan 2010 et perspectives, Bourgogne-Nature,(lire en ligne).
  5. Dictionnaire topographique de la France.
  6. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(ISSN 1278-3366,DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
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  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », surdrias-climat.fr(consulté le).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surmeteofrance.com,(consulté le).
  12. « La grille communale de densité », surInsee,(consulté le).
  13. « Unité urbaine 2020 d'Autun », surInsee(consulté le).
  14. a etbInsee, « Métadonnées de la commune ».
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Autun », surInsee(consulté le).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surInsee,(consulté le).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  18. Jean Rigault,Dictionnaire topographique du département de Saône-et-Loire : Comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Paris,CTHS Éd.,coll. « Collection de documents inédits sur l'histoire de France »,, 966 p.(lire en ligne),p. 15.
  19. Gérard Coulon,Les Gallo-Romains : vivre, travailler, croire, se distraire - 54 av. J.-C.-486 ap. J.-C., Paris : Errance, 2006, Collection « Hespérides »,(ISBN 2-87772-331-3),p. 21.
  20. Archéologia,no 482 de novembre 2010.p. 40-41.
  21. Pierre-Bénigme Germain,Théologal, Lettres sur les Antiquités d'Autun, 1746.
  22. Joseph Rosny (1771-1814),Histoire de la ville d'Autun, Dejussieu, Autun, 1802.
  23. Sylvie Balcon-Berry, Walter Berry et Christian Sapin,« Présentation du site et des études historiques et archéologiques », dans Sylvie Balcon-Berry, Walter Berry, Christian Sapin,Le groupe épiscopal et canonial d’Autun : 20 ans de recherches archéologiques, Pessac, Ausonius éditions,coll. « Dan@ (Documents d’Archéologie Numérique d’Ausonius) » (no 6),(ISBN 978-2-35613-368-7,978-2-35613-383-0 et978-2-35613-369-4,lire en ligne),p. 21-58
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Annexes

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Bibliographie

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Article détaillé :Bibliographie sur Autun.

Histoire

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Art et culture

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Religion

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Photographies

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Articles connexes

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Liens externes

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