La ville s'adosse sur le rebord sud d'une dépression nomméebassin d'Autun daté duPermien qui comprend lestratotypeAutunien formant l'Autunois. Elle est cernée au nord de prairies bocagères (bocage à maille large), à l'ouest par le massif duMorvan, et au sud de forêts de feuillus (forêt domaniale de Planoise) couvrant un plateau gréseux.
Legisement de schiste bitumineux d'Autun a donné son nom à la période géologique à laquelle il s'est formé : l'Autunien, qui s'étage entre −299 et −285 millions d'années. Il est exploité de façon industrielle dans le secteur de 1824 à 1957, notamment dans lamine des Télots[4].
LeTernin, affluent de l'Arroux, lui-même affluent de laLoire, traverse une partie de l'agglomération ;
La Celle, ruisseau se jetant dans l'Arroux en aval d'Autun et dont les eaux partiellement détournées alimentent la ville ;
Nombreux ruisseaux et sourcesintra-muros, le ruisseau de Mugne ou des Tanneries se jette dans l'Arroux en aval du pont Saint-Andoche ;
Le ruisseau de La Fée qui vient du plateau de Planoise, grossi vers le pont Saint-Pierre du ruisseau de La Croix des Châtaigniers se jetant lui-même en dessous du Pont-l'Évêque, dans le ruisseau ;
L'Acaron qui vient des hauteurs de Montjeu et plonge dans l'Arroux au pied de l'enceinte, sous les murs de la caserne Changarnier ;
Le Saint-Pierre, ruisseau formé par la réunion des ruisseaux de la Chapelle et de la Papeterie[5].
Statistiques 1991-2020 et records AUTUN (71) - alt : 303m, lat : 46°58'19"N, lon : 4°15'47"E Records établis sur la période du 01-08-1990 au 04-01-2024
Au, Autun est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12].
Elle appartient à l'unité urbaine d'Autun[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Autun, dont elle est la commune-centre[Note 3],[14]. Cette aire, qui regroupe 42 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (43,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (44,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,7 %), prairies (28,7 %), zones agricoles hétérogènes (11 %), zones urbanisées (7,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,6 %),terres arables (3,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %), eaux continentales[Note 4] (0,7 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le nom antique de la citéAugustodunum est constitué du nom de l'empereurAugustus, associé au gaulois-dunon, « forteresse », pour former « la forteresse d'Auguste ».
C'est sous le règne de l'empereur romainAuguste (-27/14) qu'a étéfondée la cité d'Autun : son nom antique,Augustodunum, signifiela forteresse d'Auguste. Auguste avait la volonté de créer une grande cité en Gaule qui montrerait la puissance romaine.Augustodunum fut donc doté de monuments qui font aujourd'hui encore sa renommée.
unthéâtre romain, de 148 mètres de diamètre, pouvant contenir jusqu'à 20 000 personnes, le plus grand en capacité de la partie occidentale de l'Empire romain ;
unamphithéâtre aujourd'hui disparu, de 154 mètres sur 130, situé à une cinquantaine de mètres du théâtre ;
le temple gallo-romain dit « deJanus », à l'extérieur des remparts, qui appartient au vaste sanctuaire suburbain de La Genetoye révélé en 1976. Ce temple a été à tort attribué à la divinité romaine Janus et les archéologues ignorent encore quelle divinité y était vénérée. On peut lire sur une plaque explicative installée devant le bâtiment :
« Au nord-ouest de la ville antique, sur la rive droite de l'Arroux, se développait un quartier dont le seul vestige visible, le temple dit « de Janus » souligne la vocation cultuelle. […] La forme particulière de ce temple, ditfanum, est de tradition gauloise quoique sa technique de construction, datable duIer siècle de notre ère soit romaine. Le nom de Janus lui a été associé à tort auXVIe siècle par l'historienPierre de Saint-Julien de Balleure qui interprétera ainsi le nom du secteur où il s'élève : La Genetoye. Ce terme désigne en fait un lieu où poussent desgenêts. La divinité vénérée ici reste totalement inconnue. […] »
lethéâtre du Haut-du-Verger, à 150 mètres au nord-ouest du temple dit de Janus et dont aucune structure n'émerge à l'air libre, révélé en 1976 par la prospection aérienne de René Goguey à la suite de la grande sécheresse. Il appartient au sanctuaire suburbain de La Genetoye, vaste complexe monumental développé sur environ 45 hectares, au confluent de l'Arroux et duTernin. Les sondages de1977 révèlent les murs courbes et rayonnants d'unecavea de forme semI-circulaire édifiée sur les murs d'un important bâtiment antérieur. Avec un diamètre de 117 mètres, il est d'abord attribué à la série des théâtres gallo-romains associés à des temples[20]. Toutefois, certaines dispositions de ses gradins conduisent à exclure le théâtre du Haut-du-Verger du groupe des théâtres romains classiques, du point de vue architectural (note).
lapyramide de Couhard, qui se dresse à proximité de l'anciennenécropole dite le « Champ des Urnes », que la tradition donne pour être, entre autres hypothèses, la sépulture du druide éduenDiviciacos, ami de Cicéron et de César, ou encore d'un ancienvergobret. Toutefois, sa destination exacte, tombeau oucénotaphe a donné lieu à des interrogations[21],[22][source insuffisante].
La création d'Autun attira les populations environnantes et notamment les habitants deBibracte[23], l'oppidum éduen, plus difficile d'accès, qui tomba peu à peu dans l'oubli.
Autun fut célèbre pour son école derhétorique, dont les premiers à avoir apporté les lettres à Trèves furent lespanégyristes, professeurs de rhétorique venant des écoles d'Autun, Bordeaux, Rome et de Trèves même. Parmi les discours rédigés de 197 à 312, cinq furent composés à Autun[24]. Déjà en 107 cette école de philosophie et de rhétorique d'Autun attirait des étudiants de tout l'Empire[25]. Un poème de 148 hexamètres fut écrit par un rhéteur de la fameuse école de rhétorique qui fleurissait à Autun à l'époque de Constantin[26],[27].
Début 2010, lors de la construction de logements près de la porte d'Arroux, les travaux ont permis de découvrir un quartier antique ainsi que plus de 100 000 pièces de monnaie en bronze datant duIIIe siècle[29],[30],[27].
Léger (né vers616- mort en678), était évêque d'Autun. Il fut torturé àLucheux (Somme) sur l'ordre du maire du palaisÉbroïn, qui le fit ensuite assassiner. Il avait présidé vers 670 le deuxième concile d'Autun (après celui de 599 réuni par l'évêqueSyagre)[31].
La ville est prétendument saccagée par lesSarrasins du généralAmbiza le ou 731 suivant les sources, le chanoine Marilier évoque même un raid "vandale" en 725 puis sarrasin en 731[32]. Ces hypothèses reposent sur des sources faibles, tardives et parfois fantaisistes. Hervé Mouillebouche souligne en 2011 la probabilité d'un raid franc mené parCharles Martel et de sesLeuques en se basant sur leschroniques dites de Frédégaire et diverses sources contemporaines franques et arabes démontrant également l'improbabilité de l'avancée de Sarrasins au delà de Lyon. La date très précise du 22 août est quant à elle liée au culte de saint Symphorien à Autun, liant par la date le sac de la ville et le martyr du saint[32].
Les causes d'appel de la cour du duc de Bourgogne, reconnaissent que l'abbaye de Saint-Martin d'Autun, possède d'ancienneté, la haute, moyenne et basse justice sur la terre de Chanchauvain, aujourd'hui Champ-Chanoux, et qui a appartenu aussi auprieuré de Chanchanoux, au finage deSaint-Eugène.
C'est le, que les habitants de Saint-Martin et de Saint-Pantaléon reçoivent leurs lettres d'affranchissement de l'abbé de l'abbaye Saint-Martin d'Autun[33].
Le 27 novembre 1870, au matin, l’armée des Vosges battant en retraite sur Autun, était poursuivie par la 3e brigade badoise commandée par le général Keller.
Le 30 novembre, legénéral Garibaldi commandant en chef de l'armée des Vosges arrivait à Autun et organisait la défense de la ville. Les 2e et 3e batteries de campagne des mobiles de la Charente et la batterie de montagne étaient en position sur l’esplanade du petit séminaire, point le plus élevé de la ville. Deux pièces d'artilleries en bronze des mobiles de Saône-et-Loire étaient en position à Auxy.
Les Allemands atteignirent Autun le 1er décembre en fin de matinée. Leur artillerie entrèrent en action vers midi. L’artillerie française lui répondit fermement. L’artillerie allemande concentra alors ses feux sur le petit séminaire. Malgré de nombreuses pertes, les batteries françaises continuèrent à tirer stoppant l'attaque prussienne. L'ennemi tenta alors de contourner les défenses françaises par la forêt de Planoise. Pour contrer ce mouvement, les troupes de réserve françaises, renforcées par deux sections de la batterie de montagne se déplacèrent en bordure de la forêt. L'ennemi, surpris par la résistance des Français, se replia vers le bois de Vesvres puis fit retraite sur Dijon.
Les artilleurs français payèrent un lourd tribut pour la défense d'Autun : 53 tués ou blessés sur les 120 engagés dans le combat[38].
Sa gare terminus était située aux côtés de la gare de la liaisonPLM. Ce terminus marquait le départ du calcul despoints kilométriques de la ligne ; la gare était donc située au PK 0.
Après avoir traversé un pont métallique (dont il ne subsiste de nos jours que la pile de la rive droite) au-dessus de l'Arroux, la ligne disposait de deux haltes facultatives au carrefour de la Folie (appelécarrefour de la Légion aujourd'hui) et au hameau les Moreaux.
Le trafic voyageurs fut stoppé le, remplacé par un service d'autocars. La ligne, fermée définitivement en1936, fut démontée entièrement en1939.
L'extraction du schiste dans la région d'Autun commence en 1824 àIgornay. De l'huile de schiste est produite dès 1837 pour l'éclairage public et les installations sont améliorées en permanence pour diversifier la production. Lamine des Télots est la plus importante, elle est notamment équipée d'uneraffinerie en 1936 et emploie plusieurs centaines d'ouvriers qui produisent ducarburant pourautomobile. Cette mine est la dernière à fermer en 1957. La production totale du gisement est estimée à 13 millions de tonnes.
La commune deSaint-Pantaléon, qui avait été créée en 1792 par regroupement de trois paroisses (Saint-Pierre, Saint-Martin et Saint-Symphorien, rassemblées sous le nom révolutionnaireLes Communes réunies)[42], associée depuis le 15 juillet 1973, est devenue un simple quartier d'Autun lors de sa fusion effective le1er janvier 2013[43],[44].
La population est de 2 000 habitants (soit environ 400feux) à la fin duXVe siècle[47].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[48],[Note 5].
En 2022, la commune comptait 13 144 habitants[Note 6], en évolution de −2,87 % par rapport à 2016 (Saône-et-Loire : −1,06 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Le spectacle historique son et lumières « Augustodunum », né en 1985[51], au théâtre romain (chaque début août), proposé par l'Association du spectacle historique d'Autun (ASHA)[52],[53] ;
Les Journées Romaines l'association Human-Hist Légion VIII Augusta) ;
"Autun, Capitale des Langues Anciennes"
Le rallye automobile de la Châtaigne - Autun Sud-Morvan ;
Les étoiles du Morvan, tournoi de pétanque international
AE3, événement national de basket 3x3
Visites guidées à thèmes (cathédrale, musée Rolin, théâtre romain, musée lapidaire, au fil de l'eau, les remparts antiques, quartier Marchaux, lycée militaire) ;
Biennale internationale d'arts sacrés contemporains depuis 2017, avec la participation d'artistes de renommée nationale et internationale de douze pays. Visite de sept chapelles dont cinq privées. Huit lieux d'expositions[54].
Église Notre-Dame, construite en 1757, ancienne chapelle jésuite du lycée Bonaparte (alors collège de jésuites) rue du Lycée-Bonaparte (Champ de Mars)[56] ;
Le sous-sol riche encharbon et surtout enhuile minérale n'est pas étranger à l'essor de la ville. La seconde était extraite depuis l'époque romaine desschistes bitumineuxautuniens. À l'époque romaine, les schistes furent utilisés comme roches décoratives (le schiste dont on extrait l'huile minérale étant solide à l'état natif). Leur exploitation industrielle entamée en1824, a fourni dès1837 une « huile de schiste » destinée à l'éclairage. L'extraction a continué tant bien que mal jusqu'en1957 malgré la concurrence croissante dupétrole. Seuls les deuxterrils des Télots et quelques bâtiments en ruine témoignent de ce passé minier.
Le patrimoine historique, culturel, naturel ainsi que la proximité du cœur duparc naturel régional du Morvan dont Autun est la principale ville, constituent des axes forts de rayonnement.
La ville d'Autun profite également de la présence de trois sites de productionDim (fabrication d'articles chaussant à mailles, centre logistique) qui représentent 1 379 emplois. Autun est devenue le berceau de la marque Dim en1956 et Tolix. La société les Câbles de Lyon, devenue par la suite Alcatel Câble puisNexans, est aussi un point fort économique pour la ville : deuxième pourvoyeur d'emplois de la ville, le site Nexans d'Autun emploie 230 salariés en 2023 pour une production d'un million de kilomètres de câbles par an[59].
Par sa proximité avec leMorvan, Autun est aussi une ville de l'industrie du bois. La présence de forêts privées et publiques (bureau de l'ONF d'Autun) a facilité le développement de corps de métiers et d'entreprises liés à cette industrie. Autun possède une chaufferie utilisant labiomasse environnante, construite par la firmeDalkia en1999.
Les remparts romains qui ceinturent la vieille ville ;
Latour des Ursulines est une tour octogonale située sur les hauteurs de la ville. La tour, entourée des remparts romains, est surmontée d'une statue de la Sainte-Vierge haute de 3 m, datant de1862, également classée. Elle est la propriété depuis1997 du restaurateur d'art et peintre japonaisHisao Takahashi. Le premier week-end de mai, on peut voir des carpes de tissus de la cérémonie dekodomo no hi flotter au vent. Il est possible de grimper au sommet en été seulement ;
La place du Champ-de-Mars, qui est le cœur de la ville où se greffent les deux rues piétonnes (rue aux Cordiers et rue Saint-Saulge), l'hôtel de ville et lethéâtre à l'italienne de la ville de la ville, inauguré en1884. Le marché s'y tient le mercredi et le vendredi ;
Lepassage Balthus, ex-passage couvert de la Halle : anciennes halles édifiées de 1742 à 1746, sur des plans de l'architecte François Franque, transformées en passage couvert en 1848 par l'architecte Palluet. DuXVIIIe siècle, il subsiste la façade rue du Général-Demetz, tandis que les boutiques et les galeries qui les surmontent datent duXIXe siècle, mais sont d'inspirationnéo-Renaissance[62] ;
L'ancienne prison circulaire, construite en1854, fermée en1955 101 ans, fut l’une des premières prisons françaises à adopter le mode de détention cellulaire[63], lepanoptique. Désaffectée depuis1955, elle est maintenant protégée par lesmonuments historiques et notamment remarquable pour son plan circulaire ;
Le monument aux morts de la ville, inauguré le 2 décembre 1923 sur la place du Champ-de-Mars et inscrit au titre des Monuments historiques en 2016, qui résulte d'un concours lancé en 1920 et ayant retenu le projet du sculpteurAlfred Jean Halou (1875-1939). Il se caractérise par une large base de forme pyramidale sur laquelle figurent les noms des soldats morts pour la France avec, au-dessus, plusieurs attributs présents (baïonnettes, branches de laurier, casque de poilu, croix de guerre, pelle, bidon, hache, branches de chêne, grenades, olivier, palmes, etc.), éléments divers évoquant la Gloire (les lauriers), la Force (le chêne), la Victoire (les palmes) et la Paix (l’olivier). Au-dessus, quatre niches accueillent sur chacune des faces une allégorie féminine incarnant les différentes attitudes des femmes face au deuil : l’épouse éplorée ; la jeune fiancée allant à la tombe ; la jeune veuve et ses deux enfants ; enfin la « pensée aux morts de la guerre ». Au sommet, à plus de 10 mètres de hauteur, une allégorie de la Victoire tient dans ses bras un combattant mort[64].
L'exploitation cinématographique a commencé à Autun en 1917 avec les séances de cinéma itinérant que proposait alors la sociétéGaumont. Ce n'est qu'à partir de 1946 qu'Autun se dote de son premier cinéma (salle unique), Le Majestic, situé en face du lycée militaire. Le cinéma sera racheté par la suite par la société Rex représentée par M. Oudet et sa quinzaine d'actionnaires. Le Majestic devient alors Le Rex.
En 1957, un autre cinéma ouvre rue Pernette qui portera le nom de Les Variétés. En 1964, M. Oudet le patron du Rex le rachète pour le rénover et en faire une salle d'art et d'essai qui rouvrira ses portes en janvier 1965 sous le nom de Le Vox. C'est Roger Coiffard qui dirigera les deux cinéma Rex et Vox.
Pourtant doté en 1970 de l'appareil de projection et de la cabine les plus modernes au monde, Le Rex devenu entre-temps trop vétuste est obligé de fermer en février 1996.
En 1996, de nouveaux exploitants le couple Sylvie Bruant et Philippe Chapelot reprennent la salle unique du cinéma Vox et la transforment un complexe de 3 salles sous le nom de cinéma Arletty. En octobre 2015, de nouveaux exploitants, Jean-Christophe et Astrid Pape,Grenoblois d'origine, reprennent la direction de L'Arletty : ils dotent alors le cinéma d'une quatrième salle de 90 places et d'un grand hall d'accueil et passent ses cabines de projection au tout numérique[67],[68].
La bibliothèque municipale d'Autun est située dans les locaux de l'hôtel de ville depuis 1846. La première bibliothèque publique fut créée en 1792, parVictor de Lanneau, à partir de fonds issus des mouvements révolutionnaires. Les collections de l'établissement sont ensuite enrichies auXIXe siècle grâce aux ventes publiques de collections de bibliophiles. Laloi de séparation des Églises et de l'État de 1909 permet d'enrichir les fonds de collections manuscrites et imprimées provenant de la cathédrale, précédemment conservés par les bibliothèques de l'évêché et du séminaire. Diverses donations viendront ensuite grossir les collections durant leXXe siècle[70].
Autun est le décor du romanUn sport et un passe-temps de l'AméricainJames Salter, publié en 1967. En 2018, leNew York Times consacre un article à Autun, sur les traces du livre, en évoquant l'Hôtel Les Ursulines et leGrand Hôtel Saint-Louis, la rue Dufraigne, la rue du Faubourg-Saint-Blaise, la place du Carrouge, la place d’Hallencourt, le cimetière de la commune ou encore le Champ-de-Mars[72].
Auguste : empereur romain, fondateur de la ville ;
Gabriel Breunot (Autun, 1540 - Dijon, 1618), chroniqueur bourguignon ;
Talleyrand :évêque d'Autun (1788-1791), ministre des Affaires étrangères, président de l'Assemblée nationale ;
Napoléon Bonaparte, admis au collège d'Autun le, y retrouve ses frèresLucien etJoseph (il repassera cinq fois par Autun, dont trois fois par l'hôtel Saint-Louis et de la Poste : au printemps 1798, le 10 janvier 1802, le 6 avril 1805, le 31 décembre 1807 et le 15 mars 1815[76]) ;
Patrice de Mac Mahon, comte de Mac Mahon, duc de Magenta, maréchal de France, président de la République française du 24 mai 1873 au 30 janvier 1879.
Barthélemy de Chasseneuz, né en1480 à Issy-l'Évêque, a demeuré longtemps à Autun. Docteur en droit, avocat à Autun en1508, il publia desCommentaires sur la Coutume qui parurent en 5 éditions, sonCatalogus Gloriæ Mundi -Consultations, imprimées à Lyon en1531. Conseiller au Parlement de Paris, Premier président du Parlement de Provence ;
Pierre d'Ailleboust, médecin de la faculté de Montpellier, il enseigna et exerça à Autun où il épousa vers1517, Perette de Séez et devint le médecin ordinaire deFrançoisIer, il décéda auchâteau de Fontainebleau et son cœur fut enterré dans la chapelle Saint-Côme-et-Saint-Damien de l'église Saint-Jean-de-la-Grotte à Autun. Père de l'évêque d'Autun : Charles d'Ailleboust ;
Bernard Renault (1836-1904), naturaliste et paléobotaniste, cofondateur en 1886, avec Victor Berthier, de la Société d'histoire naturelle d'Autun (reconnue d'utilité publique le 15 mai 1895)[81] ;
Louis Renault (1843-1918), juriste, prix Nobel de la Paix en 1907 ;
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(ISSN1278-3366,DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
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Anatole de Charmasse,Cartulaire de l'Église d'Autun, Autun, Anatole de Charmasse
Publication en trois volumes (1865, 1880 et 1900) de la Société éduenne des Lettres, Sciences et Arts.
Gagnare de Jussieu,Histoire de l'Église d'Autun, Éd. de Jussieu, 1774, 645 p.
Émile Thevenot (préf. Paul Cazin),Autun, cité romaine et chrétienne : Histoire, monuments, sites, Autun, Imprimerie L. Taverne et Ch. Chandioux,, 298 p.
L'Institution Saint-Lazare, Autun, Autun, Imprimerie L. Marcelin, Autun,, 80 p.
Abbé L.-C. Berry,Les Monastères de la visitation Sainte-Marie, Imprimerie Dejussieu Père et fils,, 306 p.