Österreich est dérivé deOstarrichi, première mention du nom du pays sur un document qui date de996. Auparavant, le pays est connu sous le nom d'Ostmark « Marche de l'est », créée par l'empereur germaniqueOttonIer.
L’infrastructure de transports autrichienne est liée directement à sa situation, d’une part au sein desAlpes, et d'autre part à sa situation de carrefour du centre de l’Europe centrale, que ce soit du point de vue des liaisons routières autant que ferroviaires. L'aménagement de voies de communication dans les Alpes nécessite de nombreux tunnels et ponts ayant pour caractéristiques de devoir résister à des conditions météorologiques extrêmes. Du fait de sa situation centrale, l’Autriche constitue un pays de transit, principalement pour les axes Nord-Sud et Nord-Sud-Est, et depuis la chute durideau de fer également pour l'axe Est-Ouest. Cela implique ainsi un net surdimensionnement des voies de communication, notamment dans des zones écologiques sensibles, soulevant souvent des protestations de la part de la population.
Pour faire face à cette difficile combinaison d'intérêts à la fois économiques et écologiques, certaines mesures ont été rendues nécessaires, contribuant à faire de l'Autriche un pays aux avant-postes de la protection environnementale. La république alpine a par exemple très tôt imposé l'utilisation de pots catalytiques sur les véhicules motorisés. Certaines voies de circulation ne sont ouvertes qu’aux camions à la nuisance sonore réduite. Diverses dérégulations ont toutefois entraîné, principalement parmi certaines populations telles que celles de la vallée de l’Inn, un sentiment d'être oubliées par les instances de régulation agissant aux niveaux nationaux et internationaux, notamment par l’Union européenne.
La majorité du réseau ferroviaire est gérée par la sociétéÖBB (Österreichische Bundesbahnen). D’autres entreprises sont également présentes dans le transport ferré autrichien, détenues soit par les Länder, soit par le secteur privé.
En 2006, près de440 millions de passagers ont emprunté le réseau ferroviaire autrichien, soit une augmentation de10 millions par rapport à 2005. Cette croissance rapide ainsi que des investissements insuffisants ont obligéÖBB à louer des voitures supplémentaires auprès de ses partenaires allemands, suisses, italiens, roumains, hongrois et polonais, afin de faire face à la demande notamment lors des vacances de Noël 2006. La moyenne d'âge des voitures de l'ÖBB est de21 ans[10].
Le transport de camions par voie ferrée (également connu sous le terme de « transport combiné » ou « ferroutage ») est en développement rapide : la traversée du Tyrol sur rails a été utilisée par près de 110 000 camions en 2006, soit une augmentation de 130 % du trafic. Grâce en partie à d'importantes subventions de la part de l'État fédéral autrichien, et selon l'ÖBB, ce mode de transport reviendrait environ 20 % moins cher aux transporteurs, et permet de plus aux chauffeurs de mieux respecter leurs temps de pause réglementaires.
Vienne est la seule ville autrichienne à être équipée d’un véritable réseau de métro (U-Bahn). Certaines stations du réseau de tramway deLinz se trouvent sous terre. Les villes deVienne,Graz,Linz,Innsbruck etGmunden possèdent également un réseau de tramway. Le village deSerfaus, situé dans le Tyrol, possède leU-Bahn Serfaus, téléphérique souterrain, parfois considéré comme le métro le plus petit au monde[11].
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En 2019, lejour du dépassement (date de l’année à partir de laquelle l’humanité est supposée avoir consommé l’ensemble des ressources que la planète est capable de régénérer en un an) de l'Autriche[14] est le 9 avril[15]. L'Autriche est l'un des pays dont la consommation dépasse le plus les capacités de la planète.
Siège de Vienne par les Turcs en 1683.L'Autriche-Hongrie en 1914.
En 1815 — après lecongrès de Vienne — l’Autriche et les autres pays germanophones essayent à nouveau de former uneconfédération germanique, mais l’opposition austro-prussienne domine, et laguerre austro-prussienne achève cette confédération en 1866 et résout laquestion allemande au détriment de l’Autriche. Sous le règne deFrançois-JosephIer, en 1867, l'Autriche se tourne vers le Sud-Est de l’Europe, de sorte que l’empire d’Autriche se transforme et s’agrandit pour former la « monarchie danubienne » (Donaumonarchie), l’Autriche-Hongrie. Vienne est trois ans après (1873) l'épicentre dukrach du siècle. François-Joseph meurt en 1916, à86 ans, pendant laPremière Guerre mondiale, après68 ans de règne.
Après de vaines tentatives de retour à la paix, son petit-neveu et successeurCharlesIer d'Autriche assiste le à la dislocation de son Empire et part en exil.
Lors de la scission de l'Autriche-Hongrie en 1918, les députés autrichiens allemands du parlement de Cisleithanie (Reichsrat) élus en 1911 décident de fonder un État d'Autriche allemande. L'Assemblée rédige une constitution déclarant que « l'Autriche allemande est une république démocratique » (article 1) et qu'elle « est une partie de la République allemande » (article 2). Les alliés de la Première Guerre mondiale s'opposent à cette idée, et le traité de Saint-Germain-en-Laye interdit le nom d'« Autriche allemande » et son unification éventuelle avec l'Allemagne (article 88), donnant naissance à l'ère de laPremière République d'Autriche.
Considérablement réduite en taille après le traité de Saint-Germain-en-Laye de 1919, l'Autriche connaît une grave crise économique au lendemain de la Grande Guerre. Ce n'est que grâce à l'intervention de laSociété des Nations que sa situation s'améliore à la fin des années 1920. L'Autriche est alors réduite à son territoire actuel. Le pays se laisse alors tenter par l'austrofascisme de 1934 à 1938, mené par leFront patriotique, parti unique autoritaire ultra-nationaliste catholique, anti-communiste et anti-nazi. Plus tard, l'Autriche estrattachée à l'Allemagne hitlérienne entre 1938 et 1945. La défaite hitlérienne à la fin de laSeconde Guerre mondiale, laisse le pays exsangue.Vienne, la capitale historique, connaît alors pendant dix ans un sort similaire à celui deBerlin avec une division quadripartite. En1955, le pays recouvre sa souveraineté et mène une politique de stricteneutralité. Laguerre froide en fait à nouveau une « marche » de l'Europe, cette fois face aubloc soviétique. Elle connaît alors un fort redressement économique durant cette période, avant d'adhérer à l'Union européenne en 1995.
Heinz Fischer, du SPÖ, est éluprésident fédéral le avec 52,41 % des voix contre 47,59 % des voix pourBenita Ferrero-Waldner. Il est intronisé le, soit deux jours après le décès de son prédécesseur, Thomas Klestil. Le, Fischer est réélu avec 79,3 % des voix pour un nouveau mandat de six ans.
L'Autriche est un paysneutre, qui ne fait, par exemple, pas partie de l’OTAN, à la différence de la plupart des pays européens[18]. Laneutralité autrichienne est une conséquence directe des négociations pour leTraité d'État autrichien (Staatsvertrag), signé le à Vienne.
En 2000, après l'entrée au gouvernement duParti de la liberté d'Autriche (FPÖ), les quatorze autres États membres de l'Union européenne cessent toute rencontre bilatérale avec le gouvernement autrichien pendant sept mois, imposent des limitations à ses ambassadeurs et ôtent tout soutien à des candidats autrichiens à des postes dans les organisations internationales[20],[b].
L’organisation territoriale de l'Autriche se compose de plusieurs niveaux. Le premier échelon administratif, sous l’État fédéral, est l’État fédéré. Il existe cependant un échelon statistique supérieur, legroupe d’États. Viennent ensuite lesdistricts et en dessous lescommunes.
primaire (agriculture) : 1,6 % (5,5 % de la population active),
secondaire (industries) : 28,6 % (26 % de la population active),
tertiaire (services) : 69,8 % (68,5 % de la population active).
Grâce notamment au poids important des sociétés spécialisées dans la sous-traitance, l'Autriche est essentiellement un pays de petites et moyennes entreprises.
l’industrie textile et de l'habillement (haut de gamme) ;
l’industrie du papier et du carton-pâte (grâce aux ressources forestières très abondantes) ;
l’industrie électrique et électronique (plus de400 entreprises fabriquent des composants électriques ou électroniques, de la puce jusqu’à la centrale électrique livrée clés en main) ;
l’agroalimentaire (a largement bénéficié de l’intégration européenne) ;
l’industrie métallurgique et mécanique (le secteur phare, étant donné que l’Autriche est un pays exportateur de machines-outils).
Le tourisme est l'un des secteurs économiques les plus importants en Autriche : en 2018, savaleur ajoutée directe est de 26,2 milliards d'euros, ce qui correspond à 8,7 % du PIB[26]. Le tourisme est uniformément réparti sur les saisons d'été et d'hiver.
Une estimation préliminaire de la population autrichienne en date du[27], faisait état de 8 700 471 habitants. L'Autriche affiche au total une croissance de plus de 115 545 personnes en une année, et a connu ainsi une croissance démographique exceptionnelle de 1,35 %. L'essentiel de cet accroissement est le fait de l'immigration soutenue, le taux d'accroissement naturel étant nul.
La croissance fut de 53 200 habitants en 2005. Le taux moyen de 0,66 % observé en 2004-2005 était cinq fois supérieur au taux fort bas affiché au milieu des années 1990.
Mais, à l’instar de tous ses voisins, le pays fait en réalité partie du groupe de pays d’Europe centro-méridionale à bas taux de fécondité (1,41 en 2005). L’excédent des naissances est très faible (de - 1 000 à + 5 000 personnes ces dernières années) et dû totalement à l’excédent naturel des étrangers. La totalité de l'accroissement de la population constaté est dû à une nouvelle vague d’immigration.
Sur 78 000 naissances en 2005, plus de 9 000 étaient de nationalité étrangère, et bien plus encore en comptant les naissances liées à des parents immigrés ou étrangers fraîchement naturalisés. Le flux d’immigration nette a dépassé 50 000 personnes en 2004 comme en 2005. Le niveau des acquisitions de la nationalité autrichienne est élevé, surtout chez les jeunes et a atteint près de 35 000 étrangers en 2005, après des années 2003 et 2004 records (44 694 et 41 645). L'Autriche interdit cependant de travailler aux citoyens qui n'ont pas de nationalité de l'UE, afin de freiner l'immigration.
L'espérance de vie en Autriche s'élève à82,1 ans pour les femmes et à76,4 ans pour les hommes.
La langue officielle de l’Autriche est l’allemand. L’allemand autrichien est différent dans sa prononciation et son lexique comparé à celui parlé en Allemagne. Il s’agit de la langue maternelle de 89 % de la population du pays, soit 7 115 780 personnes sur 8 032 926 Autrichiens[29].
98 % de la population sait parler l'allemand standard, comme celui parlé en Allemagne. Les minorités linguistiques sont majoritairement bilingues.
En 2018, 57,2 % des Autrichiens étaient catholiques, 3,3 % protestants luthériens.En 2001 4,2 % musulmans, 5,5 % autres et 12 % sans religion.
En 2016, le nombre de musulmans s'établit à près de 600 000 provenant principalement deBosnie et deTurquie[35]. Lesalévisbektachi sont environ 60 000 en Autriche[36]. En 2010, l'État autrichien a officiellement reconnu l'alévisme comme un culte. Lescemevi ont un statut légal, les chefs religieux sont reconnus par l'État, les jours sacrés (kurban, ashura, Hizir et newroz) des alévis sont devenus des jours fériés, et des masters sur l'alévisme sont mis en place[37]. Les Autrichiens musulmans doivent faire face à une montée de l'intolérance religieuse : la majorité de la population considérerait que les musulmans ne devraient pas bénéficier de droits égaux à ceux des catholiques, et les agressions islamophobes sont en augmentation[38].
Lacuisine autrichienne utilise les produits des plaines ainsi que des montagnes. Par sa position géographique, avec lesAlpes pour colonne vertébrale, le pays est riche de terroirs variés. L'histoire du pays, dont l'Empire a dominé tour à tour des territoires devenus aujourd'hui laRépublique tchèque, laSlovaquie, laHongrie, laCroatie, laSlovénie et l'Italie, explique la présence d'influences dans la cuisine nationale qui reflète ainsi l'histoire politique autrichienne.
Lalittérature autrichienne désigne la production d'auteurs nés dans l'empire d'Autriche, dans l'Autriche-Hongrie, dans l'éphémèreRépublique d'Autriche allemande ou dans l'actuelle République d'Autriche. Comme l'extension géographique, culturelle, ethnique et linguistique du pays a été bouleversée, que la nature de sa relation politique et culturelle à l'Allemagne a fait l'objet de nombreux et douloureux débats et qu'en raison des vicissitudes politiques, beaucoup d'auteurs ont émigré hors des frontières du pays, une définition purement géographique reste problématique.
L'article traite principalement de littérature germanophone, évoquant d'autres pistes annexes.
Ce petit pays démographiquement parlant a aussi donné naissance à deux champions du monde deFormule 1 :Jochen Rindt (champion en 1970 à titre posthume) etNiki Lauda (champion en 1975, 1977 et 1984).
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↑.eu, partagé avec les autres pays de l’Union européenne.
↑Certaines sources désignent à tort ces mesures comme des« sanctions » de l'Union européenne[21],[22]. Il s'agit seulement de« mesures inamicales « quatorze fois bilatérales »,« au sens où il ne s'agissait pas de mesures de sanction de la violation d'un droit, mais d'une réplique politique à une attitude politique »[20]
↑La dynastie Habsbourg avait pour devise le sigleAEIOU qui est généralement interprété en latin par : « Austria Est Imperare Orbi Universo » (« Il appartient à l'Autriche de régner sur le monde entier ») ; on peut aussi le lire enallemand : « Alles Erdreich ist Österreich untertan ».
↑Le jour du dépassement calculé par pays est le jour où le dépassement mondial se produirait si toute la population mondiale consommait comme la population du pays en question.
↑Frédéric Mouchon, « Jour du dépassement : quelles solutions pour la planète ? »,Le Parisien,(lire en ligne).