Des entrées-sorties sont régulièrement proposées pour passer du réseau routier ordinaire à l'autoroute et réciproquement, ainsi que desaires de repos. Des aménagements spécifiques[1], appelés échangeurs, permettent de passer d'une autoroute à une autre.
Une définition internationale du concept d'autoroute a été adoptée lors de laconvention de Vienne sur la circulation routière ; elle est suivie par de nombreux pays européens, mais certains pays non signataires peuvent avoir une conception différente, basée sur des définitions plus locales, notamment en Amérique du Nord, en Océanie et en Asie.
Dans certains pays, les appellationsvoie rapide et voie express (ou semi-autoroute enSuisse) semblent plutôt réservées au réseau routier traditionnel, partiellement mis aux normes autoroutières (élargissement de voies, chaussées séparées et déviations d’agglomérations) et partiellement non mis aux normes. L'existence de voie rapide ou de voie express peut parfois être une étape intermédiaire et longue pour passer d'un réseau traditionnel à un réseau autoroutier.
Le concept d'autoroute naît en Allemagne avec l'AVUS en1909.
Par analogie, on parle d’autoroutes de l’information[2] pour qualifier les réseaux de communication à haut débit qui permettent l’échange abondant et rapide de données entre systèmesinformatiques.
Carte de la densité autoroutière en Europe, selonEurostat, 2008[3], montrant que« les densités les plus fortes ne sont pas l’apanage des régions des capitales » ni des régions aux PIB les plus élevés, mais plutôt des anciennes régions densément peuplées, très industrialisées et/ou portuaires. Certaines de ces mêmes régions (comme leNord-Pas-de-Calais) peuvent aussi être parmi les plus densément couvertes par les réseaux decanaux et devoies ferrées[3]. Ces régions les moins « enclavées » eta priori les plusattractives en termes detransport ont bénéficié de ce réseau durant lesTrente Glorieuses, mais il ne leur a pas permis d’être épargnées par lescrises systémiques (minières,sidérurgiques ettextiles) qu’elles ont dû affronter des années1970 à1990. En outre, ce réseau a été un important facteur defragmentation écologique et une source depollution routière diffuse.
Chaque pays ou organisation peut définir ses propres standards d'autoroutes. Toutefois, certaines définitions internationales ont été données parfois dans des documents internationaux, ce qui permet d'avoir également des traductions de références de ce mot. Dans d'autres langues, on parle ainsi d'Autobahn (allemand), d'autostrada (italien), ou demotorway (anglais).
Parmi les définitions de référence internationale, on trouve :
Le terme « autoroute » désigne une route qui est spécialement conçue et construite pour la circulation automobile, qui ne dessert pas les propriétés riveraines et qui :
Sauf en des points singuliers ou à titre temporaire, comporte, pour les deux sens de la circulation, des chaussées distinctes séparées l’une de l’autre par une bande de terrain non destinée à la circulation ou, exceptionnellement, par d’autres moyens ;
Ne croise à niveau ni route, ni voie de chemin de fer ou de tramway, ni chemin pour la circulation de piétons ;
Est spécialement signalée comme étant une autoroute[5].
Dans les pays qui appliquent la convention de Vienne, un symbole bleu ou vert (exemple :) indique l'entrée des autoroutes. La sortie est indiquée par un autre symbole :.
Autoroute
Route spécialement conçue et construite exclusivement pour la circulation automobile, qui ne dessert pas les propriétés riveraines et qui :
Sauf en des points singuliers ou à titre temporaire, comporte, pour les deux sens de circulation, des chaussées distinctes séparées l'une de l'autre par un terre-plein non circulé ou, exceptionnellement, par d'autres moyens ;
Ne croise à niveau ni route ou autoroute, ni voie de chemin de fer ou de tramway, ni chemin pour la circulation de piétons ;
Est spécialement signalée et est réservée à certaines catégories de véhicules routiers automobiles.
Toutefois, ces définitions ont sans doute moins de poids aux États-Unis et en Amérique du Nord, où l'ITE (incluantCITE) a défini, dans la langue anglaise, le terme defreeway.
chaque chaussée comporte une ou plusieursvoies de circulation, ainsi qu'unebande d'arrêt d'urgence (BAU) sur le côté extérieur de celle-ci, laquelle est en général également bordée par une glissière de sécurité ou un terre-plein et qui permet de s'arrêter en cas d'urgence sans gêner la circulation. Sur certaines portions réduites, la BAU est inexistante : la vitesse limite est alors abaissée.
Une autoroute peut être équipée de bornes d'appel d'urgence : enFrance, elles sont disposées tous les 2 000 mètres. Leur utilisation permet aux secours de localiser rapidement l'appelant, ce qui permet à l'usager, en cas de problème mécanique, de demander de l'assistance grâce à ces bornes. Une autoroute ne comporte aucun croisement à niveau, l'accès et la sortie se faisant par desbretelles dont le tracé comporte une partie tangentielle à la chaussée, appelée « voie d'insertion » qui permet au véhicule entrant d'adopter la vitesse du flux de circulation pour pouvoir mieux s'y intégrer (tout en cédant la priorité aux véhicules circulant déjà sur l'autoroute) et « voie de décélération » qui permet au véhicule de ralentir sa vitesse pour quitter l'autoroute, sans gêner la circulation générale. Les croisements entre autoroutes et avec le réseau routier ordinaire se font par des échangeurs[6].
Cette infrastructure permet de rouler à des vitesses moyennes nettement plus élevées que celles permises sur les routes normales tout en conservant un niveau de sécurité acceptable.
L'autoroute constitue un monde clos au sens propre (délimité par des clôtures) et dispose de services aux automobilistes :station-service,aires de repos, restaurants appelés « restoroutes ».
On distingue également les notions d'autoroutes, d'autoroutes urbaines, de voies rapides, et de voies rapides urbaines.
Le concept d'autoroute a été inventé progressivement. La première route pouvant peut-être s'apparenter en partie aux autoroutes modernes à accès contrôlé a vu le jour au cours de la première moitié duXXe siècle. LaLong Island Motor Parkway(en) àLong Island, ouverte en 1908 en tant qu'entreprise privée, a été la première route à accès limité au monde. Elle comportait de nombreuses caractéristiques modernes, notamment des virages en épi, des glissières de sécurité et un goudron en béton armé[7].
Mais, pour l'essentiel, les autoroutes modernes à accès contrôlé ont vu le jour au début desannées 1920 en réponse à l'augmentation rapide de l'utilisation de l'automobile, à la demande de déplacements plus rapides entre les villes et à l'amélioration des procédés, techniques et matériaux de réalisation des axes routiers. Ces premières routes à grande vitesse étaient appelées « autoroutes doubles » (« dual highway ») et, bien que divisées, elles ne ressemblaient guère, encore, aux autoroutes modernes.
L'Automobil-Verkehrs- und Übungs-Straße GmbH ou AVUS, à proximité de Berlin, construite en 1921 est initialement un circuit d'essai pour prototypes. Puis elle est ouverte à la circulation publique comme autoroute à accès contrôlé et péage[8].
Un autre projet pionnier d'autoroute à deux voies, imaginée dès le départ pour la circulation publique, est ouverte enItalie en 1924, entreMilan etVarèse. Elle est conçue par l'ingénieurPiero Puricelli, et inaugurée en présence deVictor-Emmanuel III. Elle fait désormais partie des autoroutes italiennes A8 (Autostrada A8(it)) et A9 (Autostrada A9(it)). Cette autoroute, bien que divisée, ne comportait encore qu'une seule voie dans chaque direction et ne disposait d'aucun échangeur.
À peu près à la même époque, à New York, en 1924, laBronx River Parkway(en) est ouverte à la circulation. La Bronx River Parkway est la première route d'Amérique du Nord à utiliser unterre-plein central pour séparer les voies opposées. Elle est construite à travers un parc, et là où les rues se croisent sur des ponts[9],[10]. LaSouthern State Parkway(en) est ouverte en 1927, tandis que la Long Island Motor Parkway est fermée en 1937 et remplacée par laNorthern State Parkway(en) (ouverte en 1931) et laGrand Central Parkway contiguë (ouverte en 1936).
En France, la concrétisation d'une amorce d'un réseau autoroutier est plus longue. Une première étude pour une autoroute, enÎle-de-France, est réalisée dès 1927 et déclarée d'utilité publique en 1935 mais, à cause de laSeconde Guerre mondiale, la première autoroute de France n'est ouverte que le entreSaint-Cloud etOrgeval (Yvelines), soit une vingtaine de kilomètres[12].
Trois systèmes de tarification existent en Europe[16] :
autoroutes à péage : France, Espagne, Italie, Pologne[16] ;
autoroutes à vignette : Suisse, Autriche, République tchèque, Hongrie, Roumanie, Bulgarie[16] ;
autoroutes subventionnées par la collectivité : Allemagne, Pays-Bas, Belgique, Suède, Finlande, France[16].
L'une des autoroutes les plus chères d'Europe à 26 millions d'euros par kilomètre est construite par la Chine sur la partie de laroute européenne 763 traversant Monténégro : l’État monténégrin doit payer l'autoroute avant que celle-ci ne soit achevée ; en cas de non-paiement, le contrat prévoit que la Chine peut demander le paiement de l'intégralité du crédit de manière anticipée, y compris des terres de compensation, avec pour seule autorité d'arbitrage la justice chinoise[17].
EnAmérique du Nord, auBrésil, enCorée du Sud et enAustralie (partiellement), les pictogrammes autoroutiers ont la forme d'un bouclier stylisé, incluant le numéro de l'autoroute et parfois d'autres informations comme, auCanada, le nom de la province traversée. Par exemple, bleu avec un entête rouge représentant un viaduc enjambant une autoroute dans le cas du Québec pour représenter lesystème provincial d'autoroutes.
EnEurope et dans la plupart des pays du monde, les pictogrammes utilisés sur les différents réseaux autoroutiers pour représenter le type de réseau ont la même symbologie : deux bandes entrecoupées d'un pont sur fond uni de forme rectangulaire ou carrée. Ces pictogrammes d'entrée et de sortie d'autoroute sont en effet deux dessignaux définis par la Convention de Vienne sur la signalisation routière signée notamment par des pays européens.
En France, le panneau C207 est carré. Il annonce le début d’une section d’autoroute et donc le début de l’application des règles particulières de circulation sur autoroute.
D'autres pictogrammes sont utilisés sur autoroutes annonçant les barrières de péage, les refuges, les aires de repos ou les aires de services, etc. Certains sont définis dans la convention de Vienne, dans la catégorie Signaux d’information, d’installation ou de service.
Dans la plupart des pays du monde, les panneaux directionnels de l'ensemble des réseaux autoroutiers sont bleus ou verts selon les pays, ces deux couleurs étant autorisées par laConvention de Vienne de 1968.
La taille des panneaux est adaptée à la vitesse, afin qu'ils puissent être lus de loin.
Les personnels intervenant sur les autoroutes (personnels des sociétés d'exploitation, sapeurs-pompiers, police, ouvriers des travaux publics…) doivent avoir une tenue à haute visibilité. Dans l'Union européenne, les vêtements doivent suivre lanorme EN 471 ; les vêtements doivent avoir au minimum :
AuCanada, la gestion des autoroutes relève des autoritésprovinciales. Cela dit, il arrive que dans certaines provinces, les autoroutes soient peu développées tandis que dans d'autres, elles le sont. Aussi, le type de numérotation et l'icône varie grandement avec les provinces. Les autoroutesontariennes sont numérotées entre 400 et 499. Elles sont généralement limitées à100km/h et la plupart sont gratuites, à l'exception de l'autoroute 407.
AuQuébec, la classification d'une route en autoroute ne correspond pas à une norme établie (contrairement à ce qui se fait en Europe) : le gouvernement classe les routes au cas par cas en autoroute selon la Loi sur la voirie : « Le gouvernement peut, par décret, identifier les autoroutes de l'État. Il peut, de la même manière, déclarer qu'une route est une autoroute. Cette route devient alors, sans indemnité, la propriété de l'État à compter de la publication de ce décret à la Gazette officielle du Québec »[23].
Les autoroutes impaires vont du sud au nord et sont numérotées en partant de l'ouest (ex.: l'A-5 enOutaouais est la plus à l'ouest et l'A-85 dans leBas-Saint-Laurent est la plus à l'est), alors que les autoroutes paires vont de l'ouest à l'est et sont numérotées en partant du sud (ex.: l'A-10 entreMontréal etSherbrooke est la plus au sud et l'A-70 auSaguenay–Lac-Saint-Jean est la plus au nord) exactement sur le même principe que lesInterstate américains. Les autoroutes sont aussi identifiées en utilisant leur nom, par exemple, une section de l'A-15 à Montréal est communément appelée « autoroute Décarie ».
Les premières autoroutes aux États-Unis sont apparues dans l'agglomération new-yorkaise durant les années 1920 et 1930 ; les premières autoroutes interurbaines sont laMerritt Parkway, dans leConnecticut, et lePennsylvania Turnpike (le trajet deCarlisle àIrwin), les deux ouvertes en 1940. L'Arroyo Seco Parkway qui reliePasadena àLos Angeles s'est ouverte en 1941[24]. C'est à la fin des années 1950 que l'Interstate Highway System est mise en chantier. Il offre un réseau d'autoroutes gratuites entre les principales villes du pays.
Les autoroutes inter-urbaines aux États-Unis comprennent, d'habitude, deux voies pour chaque sens. Dans les grandes villes, les voies se multiplient. Certaines autoroutes urbaines ont des voies expresses où l'accès est plus limité et où les camions sont fréquemment interdits. Quelques-unes ont des voies expresses qui sont partagées par les deux sens et sont réservées aux voitures qui entrent au centre-ville le matin et les voitures sortantes le soir (exemple : l'autoroute Kennedy àChicago).
Les autoroutes américaines sont numérotées selon la direction qu'elles suivent et le lieu où elles se trouvent. Les numéros inférieurs se trouvent dans le Sud et dans l'Ouest du pays, et les numéros impairs indiquent les autoroutes de direction nord-sud, et les numéros pairs indiquent les autoroutes de direction est-ouest.
En Corée, la politique d'aire de repos et de service autoroutière a été d'intercaler entre les aires de service (chaque 40 kilomètres) des aires de repos (chaque 19,4 kilomètres) pour réduire l'accidentologie liée à la fatigue de 15 % et pour les accidents tueurs de 38 %[25].
EnEurope, les concessionnaires d'autoroutes sont très nombreux. En France, le réseauASF est le premier concessionnaire français, et en Europe, il se situe au deuxième rang après l'entreprise italienneAutostrade per l'Italia.
Dans la plupart des pays d'Europe, les autoroutes sont classées dans des catégories séparées, avec un numéro préfixé par une lettre : A en France, Allemagne, Italie, Suisse, Pays-Bas et Belgique ; M auRoyaume-Uni et en Irlande. EnSuède, enFinlande, enLituanie, enNorvège, enRussie, enBiélorussie et auDanemark, toutefois, le numéro d'une route indique son importance plutôt que son format : une route normale de même importance qu'une autoroute suivra le même schéma de numérotation.
La notion deroute européenne peut s'ajouter à ces différentes numérotations.
EnAllemagne, lesAutobahnen furent d'abord conçues, planifiées et construites dans un cadre limité pendant larépublique de Weimar à la fin desannées 1920, sur imitation de l'exemple italien, mais à part l’AVUS àBerlin on ne dépassa pas le stade des projets à cause des problèmes économiques et du manque de soutien politique. L’un des projets d'initiative privée,HaFraBa, qui prévoyait une « route réservée aux voitures » (le terme « Autobahn » ne fut créé qu’en1929) traversant l’Allemagne du nord au sud depuisHambourg jusqu'àBâle enSuisse en passant parFrancfort.
Quelques jours après la prise du pouvoir par lesnazis en1933,Adolf Hitler adopta avec enthousiasme un projet de construction d’autoroutes et nommaFritz Todt comme inspecteur général. Rapidement, plus de 100 000 personnes furent mobilisées partout en Allemagne dans l'Organisation Todt. Non seulement elle procurait des emplois, mais elle améliorait l'infrastructure nécessaire pour les efforts de rétablissement économique ; le projet fut aussi un grand succès depropagande. Un autre but était de renforcer le centralisme et l'unité nationale.
« J’ai entendu Hitler parler de façon fort pertinente, d’autoroutes. Il faisait des croquis de croisements et d'échangeurs qui, aujourd'hui, nous paraissent tout naturels alors qu’à cette époque ils étaient sans précédent. Il parlait aussi du danger de la monotonie des autoroutes qui risquait defaire sombrer les conducteurs dans l’assoupissement et il proposait des solutions pour remédier à cet écueil. Il ne voulait pas entendre parler de radio à l'intérieur des véhicules. La limitation de vitesse, à son avis, augmentait le péril du sommeil au volant[26]. »
La première section, de Francfort àDarmstadt, fut ouverte en1935. Les lignes droites furent utilisées pour établir des records de vitesse par les équipes de course de grand prix deMercedes-Benz etAuto Union jusqu'à l'accident fatal du populaire coureur allemandBernd Rosemeyer au début de1938. Pendant laSeconde Guerre mondiale, lesAutobahn furent utilisées comme aérodromes auxiliaires, les avions étant garés dans les nombreux tunnels ou camouflés dans des bois avoisinants.
Pendant la guerre, de nombreuses sections étaient très endommagées par les bombardements alliés. Dans la partie occidentale, elles furent rapidement réparées, mais dans la zone orientale, contrôlée par les Soviétiques et le gouvernementpolonais, elles furent négligées et restèrent longtemps des ruines à l'exception des trois corridors de transit entre la RFA et Berlin-Ouest. Dans lesannées 1980, fut mise en place une politique consistant à équiper laRFA de manière que chaque ménage soit situé à moins de 10 km d'une bretelle d’accès. Après la réunification, les efforts se sont portés sur la partie orientale (ex-RDA).
En absence de limitation précisée, aucune vitesse maximum n'est fixée sur autoroute. Cette absence de limitation de vitesse concerne 66,5 % du réseau sur les 11 980 kilomètres de réseau autoroutier que compte le pays[19].
En principe, les véhicules lourds ne peuvent engager un dépassement et doubler un autre véhicule si leur vitesse n'est pas supérieure d'au moins20km/h à celle du véhicule de la voie de droite.
Depuis les années 1988-1989[27], ce sont lesautorités régionales qui ont en charge l'équipement et l'entretien des autoroutes et routes anciennement nationales. Cela peut mener à certaines incongruités sur les routes et autoroutes franchissant plusieurs fois les frontières régionales : les éclairages ont des horaires différents, la langue des fléchages varie, de même pour les revêtements de sol, etc. Par ailleurs, ce système crée parfois des conflits lorsqu'on estime qu'un point de ces routes doit subir des entretiens/modifications et qu'elle se situe à la frontière entre deux régions. Il arrive alors que ces régions se rejettent entre elles la responsabilité des travaux. LeCarrefour Léonard est un exemple connu, se situant à cheval sur larégion de Bruxelles-Capitale et laRégion flamande (cependant, à la suite de l'accord du 17 juin 1991 entre les trois Régions de Belgique sur les routes dépassant les limites régionales, lecarrefour Léonard est géré par laRégion flamande).
Particularité belge, les autoroutes sont équipées en continu d'éclairage. En Région flamande, cet éclairage est coupé la nuit durant les heures de faible utilisation (de minuit à 6 heures). Le gouvernement Wallon a décidé d'éclairer ses autoroutes en hiver depuis le 30 novembre 2010[réf. nécessaire]. Le réseau autoroutier belge figure parmi les plus denses d'Europe et a été construit majoritairement entre les années 1960 et 1980. Particularité linguistique, les Belges francophones ont adopté le mot d'origine néerlandaise (mais aussi anglaise) « ring » pour désigner le contournement autoroutier d'une ville (ce que les Français appellent une rocade ou un périphérique). Les principales villes équipées de ring sontBruxelles (R0 : Ring zéro),Anvers,Charleroi ; d'autres villes ont un contournement partiel tel queLiège. De la même façon, les Belges francophones ont adopté le mot français d'origine néerlandaiseberme pour désigner le dispositif (talus, glissière de sécurité) séparant les deux sens de circulation.
Le, l'État annonce la vente de sa participation restante dans les trois sociétésASF,Sanef etAPRR, vente qui sera conclue en2006 :
Le groupementEiffarie (Eiffage associé au fonds australienMacquarie) a repris legroupe APRR (APRR etAREA).
VINCI a pris le contrôle dugroupe ASF (ASF etEscota), dont il détenait déjà 23 % du capital.
Le réseau dugroupeSanef (Sanef,Bip&Go etSAPN) revient au consortiumHIT (Holding d’Infrastructures de Transport SAS) dirigé par l'entreprise espagnoleAbertis.
En 2006,VINCI a pris les parts d'Eiffage chezCofiroute, carEiffage souhaite tout investir chezAPRR. Ainsi, le groupe VINCI Concessions dirige le plus de kilomètres d'autoroutes en France, avecASF,Cofiroute,Escota etArcour.
Le Code de la voirie routière, reprenant notamment la loi du[29], dote les autoroutes d'un statut juridique particulier.« Les autoroutes sont des routes sans croisement, accessibles seulement en des endroits aménagés à cet effet et réservées aux véhicules à propulsion mécanique » (article L122-1). Rien n'interdit donc d'imaginer une autoroute à voie unique dans chaque sens, même si cela apparaît peu probable (toutefois, certaines routes - telles que certaines sections de laRoute Centre-Europe Atlantique, de l'A623 ou de l'A85 àLangeais -, rappellent par leur aménagement l'aspect de cette hypothétique autoroute à 2×1 voies même si elles n'en portent pas le statut, seule exception faite de l'A51 Marseille-Grenoble entre Pont de Claix et le col de la Croix-Haute). Les bretelles d'accès sont en particulier à voie unique ; la situation voie unique peut également exister en cas de neige ou de travaux. Desvoies rapides telles que les routes limitées à110km/h ou les boulevards périphériques deParis et deLyon présentent certaines caractéristiques des autoroutes sans en posséder le statut légal (la règle de la priorité à droite est notamment conservée pour le périphérique parisien).
Contrairement à la voirie de droit commun, les riverains ne bénéficient pas d'un droit d'accès ; les points d'échanges sont limités et sans croisement. Seules certaines catégories devéhicules y ont accès (en sont notamment exclus les piétons, lescycles,cyclomoteurs,voiturettes, ainsi que lesquads même lourds, et d'une façon générale les véhicules non motorisés ou particulièrement lents, cf. l'article R421-2 du code de la route)[30]. En principe, le domaine public autoroutier est réservé au seul usage routier, ce qui y interdit l'installation de câbles, conduites ou pylônes non directement liés à sa mission.
Barrière de péage de Toulouse-Sud, sur l'A61
Le système autoroutier français est en grande partie àpéage. En 2017, il comporte 11 618 kilomètres d'autoroutes[31]. Les péages sont basés sur un forfait ou sur la distance parcourue.
La vitesse minimale sur la voie la plus à gauche est fixée dans les conditions normales à80km/h[32]. La circulation et le stationnement sur la bande d'arrêt d'urgence ou sur la bande centrale sont interdits (art. R412-8 et art. R421-5 du Code de la route), sauf en cas de nécessité absolue (panne mécanique importante ne permettant pas de rejoindre l'aire de repos ou la sortie la plus proche oumalaise d'un passager), évitement d'un accident (art. R421-7) et véhicule d'intervention d'urgence. Il est également interdit de faire demi-tour ou marche arrière (y compris aux barrières de péage).
Autoroute A10, desservant le Sud-Ouest de la France au départ de Paris
La construction et l'entretien du réseau autoroutier français sont assurés :
La première liaison autoroutière française a été inaugurée en 1941[35] entreSaint-Cloud etOrgeval aujourd'hui devenueA13. Mais le réseau autoroutier français a été lent à se développer. La première liaison d'envergure fut celle de l'axe Nord-Sud (Lille-Paris-Lyon-Marseille), inaugurée en octobre1970 par le président de la République,Georges Pompidou qui résuma le rôle de l'autoroute aveclyrisme :« L’autoroute doit être continue comme le réseau sanguin, elle doit irriguer sans interruption sous peine que se constituent des goulots d'étranglement qui ôteraient l'essentiel de la vitalité économique. L'autoroute doit être liée aux pays étrangers. L'autoroute est un instrument de travail mais aussi un instrument de libération. Elle a donné la possibilité à l'homme d'échapper aux contraintes des transports en commun, de partir quand il veut, pour, et où il le veut. Elle lui a permis de retrouver la géographie de son pays et son histoire »[36].
La numérotation des autoroutes françaises est en place depuis1966 par la lettreA ; d'autres lettres deB àH ont été utilisées jusqu'en1982. Auparavant, ce sont des noms en rapport avec les régions traversées qui ont servi à les identifier, système abandonné puis repris en1973 en tandem des numéros déjà attribués aux autoroutes.
Elle regroupe les autoroutes selon la région. Les autoroutesA1 àA20 constituent le réseau primaire rayonnant à partir deParis vers les principales villes françaises et les capitales étrangères. Certaines comme l'A2, l'A11 ou l'A12 s'embranchant respectivement sur d'autres.
Organisation de la numérotation
Les2x (à l'exception de l'A20) sont situées dans le nord ;
Les3x au nord-est ;
Les4x dans la régionRhône-Alpes (sauf une petite partie de l’A40 en Bourgogne, au départ deMâcon) ;
L'autoroute est un concept italien mis au point au début desannées 1920. Le premier tronçon d'autoroute, l'autoroute des Lacs, fut inauguré le entreMilan etVarèse, soit 85 km.
Les stations-services des autoroutes luxembourgeoises sont remarquables en raison de leur taille.
La station de Berchem[37], par exemple, est celle qui détient le record européen de débit de carburant sur l'année. Elle nécessite d'être réapprovisionnée trois fois par jour lors des grands week-ends de chassés-croisés des vacances.
La station de Wasserbillig[38] est la plus grande d'Europe par sa surface au sol.
Les autoroutes luxembourgeoises sont de très bonne qualité, très bien entretenues, éclairées et surveillées par vidéo[39]. Cependant, en raison du coût élevé du terrain et de l'absence de loi sur l'expropriation au Luxembourg, certaines sorties ou bandes d'accélération sont étonnamment courtes et donc trompeuses pour les conducteurs non avertis.
Le prix des carburants est identique dans toutes les pompes au Luxembourg, que ce soit sur autoroute ou non, à l'exception de quelques rares marques indépendantes de grands groupes pétroliers.
Les autoroutes sont habituellement à deux fois deux voies avec bande d'arrêt d'urgence. Dans les contournements de grandes villes commeWrocław ouKatowice, la vitesse peut être limitée à110km/h, voire à100km/h.
Depuis le 1er Août 2023, les conducteurs peuvent demander une vignette électronique en commandant surle site en question, dans ce cas là ce sera la plaque d'immatriculation qui fera office de vignette, à partir de chaque 1er décembre de l'année en cours, ils peuvent demander pour l'année suivante[42].
Les autoroutes ont été conçues pour assurer une sécurité maximale dans le respect des règles absolues ducode de la route (notamment de vigilance, d'attention, de distances de sécurité, de contrôles et de signalement avant de déboiter, de respect des priorités et de courtoisie). Outre les éléments déjà évoqués — pas d'intersection, chaussées séparées, large rayon de courbure, voies d'insertion[44] et de décélération longues, présence d'unebande d'arrêt d'urgence — notons :
la présence tous les deux kilomètres d'uneborne d'appel d'urgence reliée en permanence aux services de secours ; certaines bornes sont également munies de feux à éclat clignotant (flashs) s'allumant lorsqu'un accident est signalé dans la zone ;
des patrouilles régulières de véhicules de protection et de balisage des sociétés d'autoroute (ou de fonctionnaires pour les autoroutes non concédées) ;
de panneaux d'affichage lumineux dynamiques pouvant annoncer les événements exceptionnels (embouteillage[45], prévision de chutes de neige, véhicule à contresens…) ;
les jours de grand départ, des manifestations de détente, de prévention et de sensibilisation sont organisées sur les aires de repos.
La sécurité de circulation sur les autoroutes dépendent de la densité de circulation.
Nombre de millions de kilomètres parcourus par mort en fonction de la densité de trafic dans les pays européens dont le réseau d'autoroute est supérieur à 2 000 kilomètres.
Le graphique qui aurait dû être présenté ici ne peut pas être affiché car il utilise l'ancienne extension Graph, désactivée pour des questions de sécurité. Des indications pour créer un nouveau graphique avec la nouvelle extension Chart sont disponiblesici.
Nombre de tués par millions de kilomètres parcourus en fonction de la densité de trafic dans les pays européens dont le réseau d'autoroute est supérieur à 2 000 kilomètres.
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Il semblerait que la densité du trafic induise une réduction de vitesse qui elle-même entraîne une réduction de tués par million de kilomètres parcourus.
Le mot « échangeur » est un terme générique qui désigne un échange de trafic dès lors qu'il s'effectue à l'aide de chaussées dénivelées. Il comprend plusieurs types :
un « diffuseur » comporte au moins une sortie ou une entrée d'une autoroute vers le réseau routier. Il peut être complet (s'il permet d'entrer et de sortir de l'autoroute dans les deux sens) ou incomplet. Un demi-diffuseur comporte une entrée et une sortie en sens inverse.
une « croix » ou « nœud » lorsqu'il y a distribution de trafic entre deux autoroutes (nœud autoroutier). Il n'est pas toujours possible d'aller dans toutes les directions. Les plus anciennes croix sont construites sur deux niveaux et ont la forme d'un trèfle à quatre feuilles. Toutefois, cette architecture est peu efficace et peut être dangereuse puisqu'elle entraîne des croisements de trajectoire. On lui préfère généralement le « half-stack » à trois niveaux (on ajoute deux voies directes permettant de tourner à gauche). Le « full-stack » à quatre niveaux, souvent présenté comme la formule idéale, n'existe pas encore en France.
une « bifurcation » permet de passer d'un tronc commun à deux branches. S'il est possible d'aller de et vers chaque branche, on parle de « triangle ».
La Whitehurst Freeway de Washington DC, uneautoroute surélevée traversant le centre-ville comme l'on en trouve dans toutes les grandes villes américaines.
Les autoroutes traversent,fragmentent et modifient les paysages urbains ou ruraux[46]. Elles offrent des vues sur les paysages qui peuvent être valorisées par l'apport de panneaux indicatifs ou comme atouts régionaux par lesaires d'autoroutes qui proposent des produits locaux. L'aménagement des aires est souvent conçu en liaison avec le contexte territorial telle que l'aire d'autoroute d'Hastingues sur l'A64 qui évoque lepèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
La plupart des législations imposent désormais aux aménagements autoroutiers d'essayer de s'insérer au mieux dans le contexte topographique et géomorphologique, et de mieux respecter l'environnement et le paysage, ce que les ingénieurs des sociétés autoroutières s'efforcent de faire. 1 % du montant des travaux doit être réservé pour l'aménagement paysager et le développement touristique et économique local[46].
Les projets de construction d'autoroute sont cependant souvent sources de polémiques ou de conflits concernant les impacts paysagers et écologiques[46].
Ainsi, pour produire 4 500 GWh éolien à l’horizon2020 laWallonie envisage d'implanter 250 éoliennes le long des autoroutes (loin des habitations et en préservant lasurface agricole utile), avec des mesures compensatoires pour la faune et la flore. Le dossier serait géré par laSOFICO (autorisée par ses statuts à valoriser commercialement les parties du domaine régional routier et navigable qu'elle gère). Un fonds de compensation est souhaité par le ministreCarlo Di Antonio pour l'environnement[48]. Ce fonds pourrait être alimenté « dans un premier temps par la compensation financière imposée aux promoteurs éoliens » et géré par ledépartement de la Nature et des Forêts duService public de Wallonie (SPW) pour« créer dans les environs des parcs éoliens, mais en priorité hors de la zone agricole, des espaces propices aux espèces d’oiseaux et de chauves-souris concernés[48]. Les travaux visés sont, par exemple, la création de zones d’hivernage et de repos pour les chiroptères (galeries, cavités souterraines,…), la création de zones de fauchage tardif en bord de route, l’installation de prés fleuris, la plantation de haies »[48]. La production éolienne wallonne pourrait ainsi être triplée (120 mats aujourd'hui)[48].
Par rapport à la distance parcourue, il y a beaucoup moins d'accidents mortels sur les autoroutes que sur les autres routes[49].
La mise en service d'une autoroute de contournement permet de réduire le trafic de transit dans les villes peuplées.
L’émergence des autoroutes et des infrastructures routières associées réduit lapauvreté en augmentant les échangescommerciaux, en revitalisant l’entrepreneuriat, en abaissant lesprix desmarchandises et en améliorant les conditions de vie. Les autoroutes ont permis d'étendre les services de santé et d'éducation dans des zones auparavant inaccessibles, ainsi que les services de sauvetage, de réparation et de construction[50].
En Chine, l'autoroute connectée est expérimentée dans la province deShandong (orient de la Chine). Le projet est conçu pour devenir un centre international d'essai de voiture autonome en 2023[57].
Dans laprovince Zhejiang, une autoroute connectée de 161 kilomètres est prévue pour 2022 pour relier les villes deHangzhou,Shaoxing etNingbo. elle doit permettre le développement des voitures autonomes et à terme réduire les accidents et d'augmenter la vitesse à 150 km/h ou même, si possibles, de supprimer les limitations de vitesse comme sur les autoroutes allemandes[58].
La Corée du Sud envisage de doter ses 5 400 kilomètres d'autoroutes du système connectéintelligent transport systems (ITS) d'ici 2024 pour permettre la circulation des véhicules complètement automatisés[59].
L'autoroute connectée, ouautoroute intelligente[60], désigne une autoroute dotée de technologies de communication permettant d'adapter la circulation par rapport au trafic. Différents concepts ont été envisagés :
Dès 2015, une expérimentation internationale européenne a été conduite sur le réseau d'autoroutes qui relient Amsterdam aux Pays-Bas à Vienne en Autriche. Il s'agit d'avertir les véhicules d'un accident ou incident avant qu'ils n'arrivent sur le lieu problématique, leur permettant ainsi de mener les actions nécessaires pour l'éviter[64].
D'autres expérimentations transnationales sont menées comme le corridor 5GMed entre Figueres et Perpignan[65], de septembre 2020 à novembre 2023, notamment sur autoroute.
Sur l'autoroute A1 et l'autoroute A2 gérée par une société espagnole,Abertis sont mesurés la congestion, le temps de parcours, la vitesse moyenne, la météo, ce qui permet de connaitre le niveau de saturation[66].
À plus long terme, il est envisagé que des informations puissent circuler dans l'autre sens pour permettre à la société de gestion d'autoroute d'être informée de déclenchement d’un airbag, des essuie-glace à vitesse rapide ou d’un freinage d’urgence si cela affecte les conditions de conduite ou de circulation[67].
En 2017 en France, est également expérimenté le franchissement de péage par une voiture automatisée et connectée grâce à une communication entre le véhicule et l’infrastructure[69].
En 2020, le système déployé sur l'A4 pourrait être étendu sur le réseau autoroutier[60].
Fin 2019, sur l'autoroute M45 de Madrid, est installé le projetSmart45 de partage en temps réel d'information sur les incidents, la situation, l'état de la voie et du trafic, cette première expérience doit se poursuivre par une seconde expérience de conduite devéhicule autonome. Les capteurs situés dans la voie disposent également d'un signal lumineux permettant d'avertir le conducteur d'une situation spécifique. Les produits israéliens utilisés ont été primés par un prix[70].
En 2020, l'Espagne expérimente l'autoroute connectée sur l'autoroute AP7 gérée parAlbertis près deGérone[71]. L'infrastructure de l'autoroute connectée envoie l'information au véhicule également connecté, qui peut l'afficher sur le tableau de bord pour lecture par le conducteur[71]. L'AP7 permet différents scénarios : changement d'affectation des voies, présence de travaux sur l'autoroute et approche de barrages routiers. L'essai est réalisé dans la cadre d'un programme européen qui anticipe l'arrivée du véhicule autonome connecté (VAC)[71].
Un opérateur autoroutier autrichien est équipé de divers capteurs pour mesurer ed la donnée comme la température, le nombre de véhicules ou la visibilité dans le brouillard. D'autres capteurs ont été installés le long d'un tronçon autoroutier d'essai d'une longueur de 23 kilomètres :Alp.LAB (sur l'autoroute A2 entreLaßnitzhöhe etGraz ouest) pour enregistrer les données de trafic le plus précisément possible à des fins de recherche, mais aussi pour les véhicules automatisés et connectés (VAC)[72],[73].
L'autoroute A4 veut guider le véhicule, notamment à proximité d'un péage, d'une zone de chantier ou d'une restriction de voie, pour le positionner en augmentant sa vision pour une meilleure anticipation[66].
La route électrique ou autoroute électrique, ou « eHighway » est une route alimentée en électricité par caténaire, de manière à permettre aux camions équipés en pantographes de rouler avec les deux énergies de manière à réduire la pollution locale[74].
↑Oxford Dictionaries, Les Éditions Québec Amérique, sous licence à Oxford University Press.
↑La notion d’autoroute de l’information a surtout été employée dans les rapports français, américains et européens des années 1990 relatifs aux réseaux de communication à venir, basés sur les technologies ADSL/FTTH et ATM, et sur leur impact politique, notamment en termes d’emploi, de nouveaux marchés, et de dérégulation. Exemple :Gérard Théry,Les autoroutes de l'information, La Documentation française,coll. « Rapports officiels »,, 98 p.(lire en ligne).
↑Le terme "Accident" doit être pondéré, au préalable, par un terme comme bouchon et ne doit pas être clignotant car par trop accidentogène au vu de la surprise des conducteurs qui tendent à freiner brutalement.
↑Un colloque organisé par l'IRT en 1978, à Lyon, statuait sur le contraire, même en l'absence de diffuseur à proximité, ce que le représentant britannique confirmait pour son pays.