Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Auguste de Forbin

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirForbin.

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les autres membres de la famille, voirFamille de Forbin.

Auguste de Forbin
Le comte de Forbin parPaulin Guérin
(gravure de Frémy).
Fonctions
Directeur des musées nationaux
-
Directeur de musée
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Louis Nicolas Philippe Auguste de Forbin
Nationalité
Activités
Famille
Père
Gaspard de Forbin de La Barben(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Françoise Marthe de Milani La Roque(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Roselyne de Dortan(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Marthe-Lydia de Forbin-La Barben(d)
Valentine de Forbin de La Barben Comtesse de Marcellus(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Maîtres
Distinctions
signature d'Auguste de Forbin
Signature

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Louis Nicolas Philippe Auguste, baron (en 1810), puis comtede Forbin (né au château familial dela Roque-d'Anthéron le[1],[2], mort le àParis) est unpeintre, écrivain archéologue et administrateur français,ancien élève deDavid[3]. Il succéda àVivant Denon en 1816 commedirecteur général du musée du Louvre[4].

Biographie

[modifier |modifier le code]

Enfance et éducation

[modifier |modifier le code]

Dès l'enfance, Auguste de Forbin fréquenteFrançois Marius Granet avec lequel il est élève du peintreJean-Antoine Constantin[5] àAix-en-Provence. Une amitié solide se noue entre les deux hommes et, par la suite, Forbin aide Granet dans sa carrière[6].

En 1793, il est àLyon lors du siège de la ville par laConvention, assiste à la mort de son père et de son oncle, est recueilli et est élevé par un habile dessinateur lyonnais,Jean-Jacques de Boissieu, qui l’initie à la pratique de son art. Son goût pour la peinture le conduit ensuite à Paris où il est rejoint par son ami Granet. Tous deux prennent des cours auprès du peintreDemarne, puis quittent son atelier pour devenir élèves deJacques Louis David[2].

Jeunesse

[modifier |modifier le code]

En 1799, il est incorporé dans le21e régiment de chasseurs à cheval, et deux ans après dans le9e régiment de dragons[2].

Un mois à Venise, 1825.

Ensuite, il quitte une première fois sa carrière militaire pour se consacrer à la peinture[2]. Il visite l’Italie, où il obtint la protection de laprincesse Borghese (sœur deNapoléon), dont il devint lechambellan en 1803[2] et l'amant jusqu'en 1807[7]. Leurs amours furent abritées par lechâteau de la Mignarde àAix-en-Provence, où Pauline effectua des séjours[8], et auchâteau de la Barben appartenant à la famille de Forbin où un boudoir a été décoré pour elle par Granet[9].Chateaubriand écrit à propos de cette époque (été 1805) dans Mémoires d'Outre-tombe :« M. de Forbin était alors dans la béatitude ; il promenait dans ses regards le bonheur intérieur qui l'inondait ; il ne touchait pas terre. »[10],[11]. Lors d'un séjour àAix-en-Provence, en mai 1807, elle fut reçue à l'hôtel de Forbin. Il en perdit brusquement l'estime en octobre de la même année[12].

NapoléonIer l'envoya alors auPortugal où il réintégra l'armée, attaché à l'état major duduc d'Abrantès (Junot)[2]. Il participe alors àla première campagne du Portugal et reçoit la croix de laLégion d'honneur[2]. Il se distingue en particulier durant la bataille d'Évora, où il fut un des tout premiers à entrer dans la ville avec le généralPierre Margaron[13].

Il sert ensuite sous les ordres dumaréchalduc d'Istrie (Bessières) pendant lacampagne d'Autriche[2]. Après letraité de Schönbrunn, il retourne en Italie pour se consacrer aux arts.

Direction des musées de France

[modifier |modifier le code]

Il revient à Paris en 1814 au moment de lapremière restauration puis descent-jours durant lesquels il termine son tableau "Mort de Pline"[2].

Nommé en1816[2] grâce auduc de Richelieu, directeur général des musées royaux[4], sous laseconde restauration, il agrandit celui duLouvre ; crée le musée Charles X pour les antiquités et en établit un spécial auLuxembourg pour les œuvres des peintres vivants (en 1818)[3].

Sous sa direction de nombreuses œuvres entrent dans les collections du Louvre, commeLes Sabines et son pendantLéonidas aux Thermopyles deDavid. Entrent aussi des antiquités comme celles acquises durant son voyage dans le Levant[14], en particulier des statues égyptiennes comme celle de Sekhmet qui porte l'inscription Forbin sur le pilier dorsal[15]. Entre également laVénus de Milo découverte en 1820. On peut noter que son futur gendreMarcellus s'est rendu sur place lors de l'acquisition de cette statue par la France.

Après plusieurs années de persévérance, il parvient après la mort de l'artiste, à convaincre le ministreSosthène de La Rochefoucauld de financer l'acquisition duRadeau de la Méduse deGéricault en 1824. Le tableau est acheté 6 000 Francs par l'intermédiaire deDedreux-Dorcy ami du peintre[16].

Voyages

[modifier |modifier le code]
Vue de Jérusalem près de la vallée de Josaphat par Forbin.

En 1817, Forbin entreprend un long voyage dans leLevant dans l'intérêt des arts[14]. Il embarque à bord de différents navires appartenant à la division navale française au Levant commandée parle commandant Halgan, et arrive après plusieurs étapes jusqueSaint-Jean-d'Acre, l'expédition se poursuivant ensuite à terre. Forbin est accompagné des peintresPierre Prévost et son neveuLéon Mathieu Cochereau ainsi que l'architecteJean-Nicolas Huyot. L'abbé deForbin-Janson les accompagne durant la première partie du voyage.Linant de Bellefonds, membre de l'équipage de leur premier navire, quitte celui-ci et se joint en septembre à l'expédition pour aider Pierre Prévost dans son travail[17].

Les principaux lieux visités sont dans l'ordreMilos,Athènes,Constantinople,Éphèse,Saint-Jean-d'Acre,Jérusalem,Gaza,Damiette,Le Caire,Louxor,Thèbes,Rosette etAlexandrie.

De nombreuses péripéties, le décès deLéon Mathieu Cochereau et la blessure deJean-Nicolas Huyot émaillent l'expédition. Le 24 avril 1818, après une longue traversée orageuse à bord d'unbrick, le voyage s'achève par un séjour aulazaret de Marseille. Forbin ajoute dans son récit "Voyage dans le Levant" qu'il a acquis durant ce voyage pour 28 000 Francs d'antiquités pour lemusée Royal frais de transport compris.

Dans son texteVoyage dans le Levant (1819) il raconte l'amour tragique du jeune Arabe Ismail pour la chrétienne Mariam. Le peintreHorace Vernet réalise une étude pour un tableau aujourd'hui perduIsmail et Mariam (1819) qui est conservé auMusée de l'Ermitage àSaint-Petersbourg sous le titre "Tête d'un arabe"[18].

En 1820, il fait un autre voyage en Sicile, qui comme celui de 1817, fait l'objet d'une publication[19].

Déclin

[modifier |modifier le code]

En 1828, il subit uneattaque vasculaire dont il ne se remet jamais entièrement[7]. En 1841 une seconde attaque le laisse paralysé, il meurt peu de temps après à Paris.

Il est inhumé aucimetière Saint-Pierre d'Aix-en-Provence[2].

Famille

[modifier |modifier le code]

Fils de François, Anne, Gaspard, Palamède deForbin marquis de Pont-à-Mousson[20] et de Françoise Marthe de Milan de la Roque[1], il appartient à la branche familiale des Forbin-la Barben.

Le 28 juin 1799, il épouse àDompierre-les-Ormes (71), une riche héritière[2], Mélanie Roseline Félicité de Dortan dame d'Audour née le 6 mars 1776, décédée à Lyon le 5 juillet 1825, (fille deCharles Francois Marie Joseph de Dortan et de Thérèse Rosaline Claudine deDamas)[21],[22]. Grâce à sa femme Forbin hérite duchâteau d'Audour[23].De ce mariage naissent deux filles :

  • Armes des Forbin.
    Armes desForbin.
  • Armes des Dortan.
    Armes des Dortan.

Œuvres

[modifier |modifier le code]
Ruines de l'abbaye de Sylvacane, gravure d'après Forbin.

Peintre habile lui-même, il a produit, entre autres ouvrages :

Ses écrits :

Hommages

[modifier |modifier le code]

Auguste de Forbin a reçu les distinctions suivantes :

Une place devant le château dela Roque-d'Anthéron porte son nom[35], uneplaque gravée en souvenir de sa naissance en ce lieu y est visible.

Iconographie

[modifier |modifier le code]

Il fut portraituré par Delacroix en 1812 (coll. particulière), et vers 1851 par l'aixois Joseph Marius Ramus (1805-1888), auteur d'un buste de lui en hermès en marbre, entré au Musée du Louvre en 1853, d'après un modèle exposé au Salon de 1831 (reprod. dansLe comte de Nieuwerkerke - Art et Pouvoir sous Napoléon III, catalogue de l'exposition du château de Compiègne, 6/10/2000- 8/01/2001, p.91).

Il est présent sur le tableaul'Atelier de M. Horace Vernet, en collection particulière[36].

Notes et références

[modifier |modifier le code]
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé« Louis Nicolas Philippe Auguste de Forbin »(voir la liste des auteurs).
  1. a etbArchives départementales des Bouches-du-Rhône, LA ROQUE-D'ANTHERON, Acte:Baptême,1777 Vueno 10
  2. abcdefghijk etlPortefeuille du comte de Forbin surGallica. Auteur : Comte de Marcellus, Éditeur : Challamel (Paris),1843, page III.
  3. a etbBiographie de Forbin sur www.correspondance-delacroix.fr consulté le 13/12/2012
  4. abc etdLouis Gabriel MichaudBiographie des hommes vivants ou Histoire par ordre alphabétique surGoogle Livres, 1817, tome IIIp. 122
  5. Musée Granet Aix-En-Provence
  6. Biographie de Granet consultée le 13/12/012.
  7. a etbLettres de Benjamin Constant à Madame Récamier surGoogle Livres,1814, Lettre VIp. 16
  8. Dannery Letizia,Les grandes familles d'Aix-en-Provence : Les Sechiari, publié le 14/11/2002 dansl'express
  9. Description Intérieur du Château de la Barben sur www.chateaudelabarben.fr
  10. Chateaubriand, Mémoires d'Outre-tombe, Tome 2, Livre 17, Chapitre 3
  11. voir aussi Chateaubriand deGhislain de Diesbach
  12. Forbin Historiques des rues d'Aix-en-Provence
  13. Charles Théodore Beauvais de Préau,Victoires, conquêtes, désastres, revers et guerres civiles des Français depuis 1792, Volume 9, Page 380 surGoogle Livres
  14. a etbVoyage dans le Levant surGoogle Livres
  15. Statue de Sekhmet, Collections du Louvre
  16. Revue des Deux Mondes - 1879 - tome 36 sur Wikisource
  17. Forbin (Louis-Nicolas Phillipe Auguste, comte de) « Voyage dans le Levant en 1817 et 1818 ». Paris, de l'Imprimerie Royale (lithographie de G. Engelmann), 1819., consulté le 1er mars 2024.
  18. (en) « Tête d'un arabe par H. Vernet », surMusée de l'Ermitage(consulté le)
  19. Souvenirs de la Sicile surGallica et sur [Wikisource]
  20. abc etdForbin surBase Roglo
  21. Archives départementales de Saône et Loire[1]: Commune de Matour, Mariages de 1792 à 1802, 10 messidor an 7 (28 juin 1799) (Vue 98/131)
  22. [PDF]PARENTÉ DE LA BIENHEUREUSE MARGUERITE - MARIE ALACOQUE, seconde édition, Autun, 1879, page 63.
  23. Dictionnaire des Châteaux de France, Bourgogne et Nivernais, p. 140, Françoise Vignier.
  24. Portrait du roi en buste, dans la base arcade du ministère de la culture.
  25. Françoise WagenerJe suis née inconsolable : Louise de Vilmorin (1902-1969) surGoogle Livres Chapitre I.
  26. Jacques du CHAYARD,Histoire d'Émeringes, D'après une thèse de Dominique RICHARD (Conseiller culturel au conseil Général de Savoie), consulté le 04/06/2013.
  27. Noticeno 000PE001159, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Joconde,ministère français de la Culture
  28. Noticeno 28343,base Atlas,musée du Louvre
  29. Rabbe,Sainte-Preuve,Biographie universelle et portative des contemporains, ou Dictionnaire historique des hommes vivants et des hommes morts depuis 1788 jusqu'à nos jours surGoogle Livres
  30. Noticeno 000PE001154, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Joconde,ministère français de la Culture
  31. Revue des Romans/Louis Nicolas Philippe Auguste de Forbin sur Wikisource
  32. a etbÉtienne Parrocel,Annales de la peinture surGoogle Livres, publié en 1832, page 344.
  33. Liste des académiciens - SECTION VI - MEMBRES LIBRES sur www.academie-des-beaux-arts.fr, consulté le 21/09/2013
  34. « Cote LH/997/8 »,base Léonore,ministère français de la Culture
  35. la-roque-d-antheron-13/centres-de-readaptation-de-convalescence sur www.pagesjaunes.fr consulté le 27/02/2013
  36. Bruno Chenique,« L'Atelier de M. Horace Vernet. Un manifeste artistique et politique de la nouvelle école », dans Valérie Bajou,Horace Vernet, 1789-1863 : [exposition, Versailles, Château de Versailles, 14 novembre 2023-17 mars 2024], Paris, Faton,(978-2-87844-344-8)

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

v ·m
Membres de la section des membres libres de l'Académie des beaux-arts
Fauteuil 1
Fauteuil 2
Fauteuil 3
Fauteuil 4
Fauteuil 5
Fauteuil 6
Fauteuil 7
Fauteuil 8
Fauteuil 9
Fauteuil 10
Fauteuil 11
Fauteuil 12
Fauteuil 13
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Auguste_de_Forbin&oldid=230497445 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp