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La ville avait une population de 301 586 habitants au 30 juin 2023 et est ainsi, aprèsMunich etNuremberg, la troisième ville de Bavière.
Augsbourg est uneville-arrondissement (Kreisfreie Stadt) et une des 82 grandes villes (Großstadt) allemandes depuis le début duXXe siècle ; le nombre de ses habitants a franchi la barre des 100 000 à la même époque.
Depuis1938, Augsbourg est divisée en 17 districts de planification (Planungsräume), eux-mêmes partagés en 42 arrondissements municipaux (Stadtbezirk), qui correspondent souvent aux anciennes communes absorbées par la ville au cours duXXe siècle.
En voici la liste (population en 2009 et année d'incorporation à la ville d'Augsbourg lorsque c'est le cas) :
À l'époque romaine, Augsbourg compte déjà 12 000 habitants et, à la fin duMoyen Âge, la ville atteint le chiffre de 30 000, ce qui en fait une des plus grandes villes duSaint-Empire romain germanique avecCologne etPrague.
Augsbourg souffre beaucoup des destructions de laguerre de Trente Ans et perd durant cette période les deux-tiers de sa population pour abriter seize mille personnes en1635. L'accroissement de la population stagne tout au long desXVIIe et XVIIIe siècles.
LeXIXe siècle est par contre une période de croissance soutenue en raison de l'industrialisation de la cité. La population passe alors de 26 000 habitants en1806 à 80 000 en1895. La croissance d'Augsbourg s'accélère encore au début duXXe siècle et la ville atteint les 185 000 en1939, à la veille de laSeconde Guerre mondiale.
Le maximum de population intra-muros a été atteint en2015 avec 286 374 habitants. Augsbourg est aujourd'hui la23e ville allemande.
L'agglomération compte cependant quelque 500 000 habitants et la région de planification 830 000 personnes, ce qui en fait la troisième zone urbaine deBavière. En ce qui concerne les étrangers, la ville d'Augsbourg possède un grand nombre d'habitants nés hors de l'Allemagne.
l'intérim d'Augsbourg, sorte de compromis entre les deux partis, présenté par Charles-Quint à la diète de1548,
lapaix d'Augsbourg, paix de religion, entre les catholiques et les luthériens signée par Charles-Quint en1555 : elle accordait la liberté de conscience, mais imposait aux prélats qui embrasseraient leluthéranisme l'obligation de résigner leurs bénéfices,
L'évêché d'Augsbourg était aussi, sous leSaint-Empire, un État d'Empire, qui faisait partie du cercle de Souabe et comprenait, outre Augsbourg,Dillingen etFüssen. L'évêque résidait depuis leXVIe siècle à Dillingen.
On ne parvient à la certitude que pour leVIIIe siècle avecSimpert, qui aurait été un proche de la famille carolingienne. À la chute de l'Empire carolingien, ce sont les évêques qui exercent le pouvoir temporel dans la ville et les sources sur la ville auxIXe et Xe siècles sont essentiellement les vies de ces évêques. Le plus marquant de ces évêques estUlrich, canonisé en 983 (première bulle papale de canonisation de l'Histoire) : on lui attribue un grand nombre de réalisations dans la ville, fondations de communautés religieuses, construction d'églises et de fortifications… Près d'Augsbourg, sur la plaine du Lechfeld, se déroule en 955 une grandebataille contre lesHongrois, battus par les troupes du roiOtton dans lesquelles figure l'évêque Ulrich, proche conseiller du souverain.
LeXIe siècle est une période plus difficile pour la ville, enjeu plus qu'acteur dans les rivalités entre grandes familles aristocratiques qui se disputent l'Empire : la domination politique de l'évêque dans la ville n'est pas amoindrie, mais la ville est ravagée plusieurs fois par la guerre. Elle continue cependant à jouer un rôle important dans l'Empire, comme le montre notamment en 1006 l'élection au trône épiscopal du frère de l'EmpereurHenri II, Brunon, qui contribue lui aussi au développement de la ville, par exemple par la fondation du chapitre Saint-Maurice, à mi-distance entre la cathédrale et Sainte-Afre, qui devient à son époque une communauté bénédictine placée sous le double patronage de Saints-Ulrich-et-Afre.
Devenueville libre d'Empire en 1276, la ville continue son développement démographique et économique. Son économie est fondée largement sur la fabrication de futaine, un textile de consommation courante ; comme dans de nombreuses villes d'Allemagne du Sud, cette production donne rapidement lieu au développement d'un commerce important, d'abord principalement par la foire de Francfort, puis à la diversification des activités : au-delà de la commercialisation des productions locales, des familles marchandes augsbourgeoises parviennent à jouer un rôle essentiel dans la finance européenne de leur temps, à commencer par lesFugger et lesWelser dont l'apogée se situe dans la première moitié duXVIe siècle.
Les premiers temps de laRéforme marquent profondément la ville, oùMartin Luther séjourne en 1518. Pendant plusieurs années, le conseil hésite face à un mouvement qui suscite une forte adhésion dans la population, mais aussi des oppositions, notamment des Fugger, et qui divise le conseil lui-même. À l'occasion de laDiète de 1530, les protestants y rédigent laConfession d'Augsbourg qui entend mettre d'accord les principaux courants protestants. Le conseil n'introduit la Réforme qu'à partir de 1534, avant d'interdire le culte catholique en 1537 ; la défaite des protestants en 1547 dans laGuerre de Smalkalde amène pourtant son rétablissement. En 1548,Charles Quint profite de sa victoire pour rétablir à Augsbourg comme dans beaucoup d'autres villes un régime presque entièrement patricien, qui favorise les catholiques très minoritaires à cette date dans la ville.
Le, la ville est conquise par des unités de la VIIe Armée US.
L'université de la ville n'a été fondée qu'en 1970. Elle a été construite sur un ancien terrain d'aviation au sud de la ville, et le campus qui l'abrite a été construit en parallèle avec un nouveau quartier de la ville (Univiertel).
Le, 54 000 habitants d'Augsburg sont évacués, à la suite de la découverte le d'une bombe britannique datant de laSeconde Guerre mondiale dans le quartier deJakobervorstadt. C'est à cette date la plus grande opération d'évacuation en Allemagne depuis la fin de la guerre. Une fois la bombe désamorcée, les habitants ont pu revenir chez eux[5].
Malgré le passé et l'importance historique de la ville, elle ne s'est dotée d'une université que depuis 1970. Mais l'Ecole professionnelle, le Centre Leopold-Mozart et l'Ecole supérieure d'Economie et de Management offrent une palette diversifiée de cursus universitaires. Depuis 2020, plus de 25 000 étudiants sont immatriculés dans l'enseignement supérieur local.
L'université d'Augsbourg a été fondée en 1970. Elle n'est pas sans liens avec l'ancienneÉcole supérieure de Théologie catholique de Dillingen (1549-1802, puis 1816-1971). En outre, son département des Sciences de l'Éducation a absorbé en 1972 l'Institut Pédagogique régional datant de 1958. Depuis 2008, son Centre Léopold-Mozart (LMZ) a intégré l'ancien Conservatoire de Nuremberg-Augsbourg. La faculté de médecine a ouvert ses portes en 2016, et l'ancienne clinique municipale lui a été rattachée en 2019 comme hôpital universitaire[6]. L'université d'Augsbourg est la seule université de Souabe bavaroise.
Actuellement, l'université s'efforce de constituer des départements de sciences exactes et de sciences humaines, autour de la Faculté d'informatique fondée en 2003[6]. Avec un peu moins de 20 000 étudiants[7], elle n'est pas encore une université au sens traditionnel ; concentrée sur la Culture, les Sciences sociales et économiques, elle élargit sans cesse le périmètre de ses cursus[6].
Depuis 1974, un nouveau campus a été aménagé sur l'ancien aérodrome au sud de la ville, qui forme à présent un nouveau faubourg (Les Universités). Pour l'instant, seules les filières d'économie industrielle occupent les anciens locaux de l'Institut Pédagogique de Lechhausen et du lieu-ditAlte Universität.
Campus La Porte Rouge, bâtiment K (abritant l'administration de l'Institut Technique d'Augsbourg.Campus de la Fontaine au Lech, Bâtiment A.
L'Institut Technique d'Augsbourg, quoiqu'il ne date que de 1971, s'enorgueillit du passé prestigieux des institutions scientifiques de la ville : il y avait ainsi dès 1660 une académie des Beaux-arts, institution protestante devenue en 1710 une académie de Ville d'empire (Reichsstädtische Kunstakademie), qui a posé les fondements d'un enseignement local des arts utiles. Cette antenne technique est devenue l'Institut polytechnique Rudolf-Diesel à la fin du XIXe siècle. Enfin, depuis 1971, elle a été fusionnée avec l'Ecole Industrielle d'Augsbourg et est ainsi l'une des plus anciennes écoles d'ingénieurs d'Allemagne. En 2008, elle a été rebaptisée Ecole des Sciences Appliquées d'Augsbourg (Hochschule für angewandte Wissenschaften Augsburg), ouHochschule Augsburg.
Elle possède deux implantations : le campusam Brunnenlech et le Campusam Roten Tor, seulement distants de 500 m l'un de l'autre.
L'Ecole Supérieure de Musique de Nuremberg-Augsbourg est née en 1998 de la fusion du ConservatoireMeistersinger de Nuremberg et du Conservatoire Leopold-Mozart d'Augsbourg. En dépit des véhémentes protestations des étudiants et professeurs, le Ministère bavarois de l'Education et des Cultes avait décidé, en 2006, de fermer pour raisons budgétaires l'annexe augsbourgeoise du conservatoire, désormais intégré au Centre Léopold-Mozart de l'université, qui constitue ainsi un nouveau département.
Les enseignements couvrent un cursus de pédagogie musicale, un cursus d'interprétation (chant, instruments d'orchestre, instruments à clavier). Il dispense aussi des cours de guitare et deMusicothérapie. On trouve aussi une formation, unique en Allemagne, à la direction d'harmonies.
Augsbourg, dont la grande majorité de la population estcatholique, est le siège dudiocèse d'Augsbourg, faisant partie de la province ecclésiastique de Munich et Freising (historiquement partie de laprovince ecclésiastique de Mayence). Après le passage de la ville à la Bavière, il est resté dans un premier temps à l'ancienne affectation de 1821. De nombreux établissements d'enseignement catholiques sont actifs dans la ville d'Augsbourg, dont le prestigieuxGymnasium bei St. Stephan dirigé par lesbénédictins de l'abbaye Saint-Étienne d'Augsbourg.
Augsbourg est aussi connu par son tableau de Marie qui défait les nœuds, honoré dans l'église Saint-Pierre de Perlach et que le pape François a fait connaître lorsqu'il était au Brésil. La neuvaine à Marie qui défait les nœuds apporte de nombreux miracles. Le pape posséderait une copie au Vatican.
Hôtel de ville, bâti parElias Holl, qui contient la célèbreSalle dorée, avec ses murs et plafonds recouverts d'or, de peintures et de sculptures représentant d'un côté les empereurs romains chrétiens et de l'autre les empereurs romains non-chrétiens. LaSalle dorée est connue aussi pour sa grande superficie, occupant le tiers du bâtiment.
Maximilian-Museum : musée consacré à l'histoire de la ville, dans une ancienne maison patricienne.
TIM (Textil- und Industriemuseum) : musée national bavarois consacré à l'histoire de l'industrie textile, notamment à celle des nombreuses usines augsbourgeoises (le musée est installé dans une ancienne halle d'usine).
Fugger- und Welser-Erlebnismuseum : musée consacré à l'histoire des deux grandes familles commerçantes et banquières duXVIe siècle augsbourgeois.
Musée romain, installé dans l'ancienne église dominicaine et formé à partir du produit des nombreuses fouilles archéologiques augsbourgeoises. Le musée est fermé depuis décembre 2012[15] à la suite d'un risque d'effondrement du sol de l'église ; une exposition plus réduite se tient à l'Arsenal d'Augsbourg en attendant sa réouverture prévue pour 2022[16].
Musées dans leGlaspalast, un bâtiment industriel construit en 1910 : plusieurs musées consacrés à l'art moderne et contemporain, notamment le H2 qui expose des œuvres de la collection de laPinakothek der Moderne.
La ville possède unréseau de tramways, qui compte à l'heure actuelle 5 lignes (une sixième est en projet). La ville est le centre d'un réseau de trains régionaux desservant notamment la Souabe bavaroise ; elle est aussi abondamment desservie par les trains (InterCity etIntercity-Express) circulant sur l'axe Munich-Stuttgart. LeTGV Paris Munich permet de relier la capitale française en un peu plus de cinq heures. LaBundesautobahn 8, également sur l'axe Munich-Stuttgart, est la principale route pour rejoindre la ville.