Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Vieux Vistre, le Grand Campagnolle, le Rieu et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : unsite Natura 2000 (les « costières nîmoises »), un espace protégé (les « Costières de Nimes ») et deuxzones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Aubord est une commune rurale qui compte 2 296 habitants en 2022, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine d'Aubord et fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitantssont appelés les Aubordois ou Aubordoises.
Les communes deBernis,Milhaud,Générac, etBeauvoisin sont limitrophes de la commune d'Aubord. Elle est située au sud-est de la D135, également appelée "Chemin des canaux".
Un espace protégé est présent sur la commune : les « Costières de Nimes », un terrain acquis (ou assimilé) par unconservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de2 027ha[9].
Carte des ZNIEFF detype 1 localisées sur la commune.
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.Deux ZNIEFF detype 1[Note 2] sont recensées sur la commune[13] :les « costières de Beauvoisin » (1 030ha), couvrant 5 communes du département[14], et les « plaines de Caissargues et Aubord » (1 603ha), couvrant 4 communes du département[15].
Au, Aubord est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].Elle appartient à l'unité urbaine d'Aubord[Note 3], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 4],[I 5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (92,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (72,3 %), zones agricoles hétérogènes (12,5 %), zones urbanisées (10,1 %), prairies (5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
La commune fait partie duterritoire à risques importants d'inondation (TRI) de Nîmes, regroupant20 communes soumises aux aléas de ruissellement pour la commune de Nîmes et de débordements de cours d’eau, notamment duVistre, d'un de ses affluents, leRhôny, et plus à la marge duRhône, à l’aval, un des31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur lebassin Rhône-Méditerranée[19]. Les événements significatifs passés relatifs à la Vistre sont des crues rapides et violentes, qui causent d’importants dégâts, voire des pertes humaines (octobre 1988, septembre 2002, décembre 2003, septembre 2005 notamment). Concernant le Rhôny, les principales crues recensées à Codognan ont eu lieu en 1845, 1933, 1945, 1958, 1963, 1976, 1987 et en octobre 1988. Cette dernière est la plus importante et marquante pour la population nîmoise. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue detemps de retour de10 ans à30 ans), moyen (temps de retour de100 ans à300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[20],[21]. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1987, 1988, 1994, 1998, 2002, 2003, 2005 et 2021[22],[17].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Aubord.
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 876 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 876 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[23],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].
Dans plusieurs parties du territoire national, leradon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population auxrayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Aubord est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[26].
Les sondages de diagnostics effectué par l'INRAP de Nîmes, au printemps 2014, concernant la création de la zone d’activité "la Farigoule" ont permis de mettre au jour un grand nombre de fosses et de foyers appelés « caves » datant de plusieurs millénaires.
Cette zone sur le plateau dominant la plaine du Vistre a été très longtemps habitée à la fin de lapréhistoire durant la périodenéolithique. Unefouille a pu être conduite en décembre 2014 et janvier 2015 sur deux zones, identifiant deux squelettes et une couche dense d’ossements humains. La troisième zone, plus grande et plus complexe, présentait des structures non exploitables, qui ont fait l’objet d’une mesure conservatoire.
Ces caves ont été construites pour stoker des denrées alimentaires dans des grands vases à fond rond. Après leur abandon, les toits et les murs se sont effondrés, remplissant en grande partie les caves. Les fragments de poteries récoltés en abondance dans les caves dateraient de 2800 à 3000 ans avant notre ère. Ces céramiques étaient accompagnées d’objets ensilex ou en os et de reliefs de repas constitués d’ossements d’animaux.
Une autre découverte signalée sur le site "La Farigoule" : une grande fosse à deux foyers avec des céramiques à fond plat, décorés de motifs imprimés en chevrons, triangles et bandes parallèles. Ainsi qu’un abondant outillage : lamelles très fines et tranchantes en silex et un bloc d’obsidienne. Ces objets témoignent de l’arrivée dans la région au tout début du néolithique, il y a de 7 500 ans, de migrants ou d’explorateurs venus d’Italie.
Le "Bullaire de l'Abbaye de Saint-Gilles[27]" nous relate une bulle du pape Jean VIII daté du 21 juillet 878 où il fait état de la commune de Aubord lors d'un inventaire des biens de l'abbaye de Saint-Gilles : (page 9) « in Alburno campos et vineas cum omnibus suis pertinentiis » « À Aubord ces champs et des vignes, avec toutes ses dépendances »". On comprend dès lors que la commune d'Aubord est déjà existante par ses bâtiments et ses terres.
14 juin 1078 : Carta pontii de Bolonia, "la charte"
Cette charte nous renseigne sur les noms anciens des quartiers où lieux-dits de la commune. (en cours de traduction). On y retrouve notamment des indications sur les moulins de la commune longeant le Vistre (Guistre), qui n'était alors pas endigué.
1322. Un templier nommé Poncius Guilhelmi de Alborno.
On notera dans le livreHistoire civile, ecclésiastique et littéraire de la ville de Nismes avec les... Ménard, Léon (1706-1767) en page 36, qu'il est mention de la présence d'un certainPoncius Guilhelmi de Alborno.Les templiers se distribuant les terres, celles du village ont certainement été attribués à ce dernier.
L'estimation de 1322 pour l'assise de Calvisson[28] nous apprend qu'à cette époque on comptait 70 feux dans les deux villages réunis de Bernis et d'Aubord. En 1381, ces deux localités, encore unies, n'en ont plus que 30.
Essuyant une attaque des armées du roi, les protestants mirent la commune à feu et à sang. De nombreux camisards se cachaient dans la commune afin d'éviter d'être pris et envoyés aux galères, aux bagnes dont Cayenne.
Le mas de Poustoly, anciennement 'de chastelier', fut incendié par les camisards le 24 septembre 1703. Le rentier et son fils jetés dans le feu (cf Bosc, H. : La Guerre des Cévennes, tome 2, p. 176 et 411).
En 1750, Aubord seul avait 20 feux et 100 habitants. Aubord était compris dans la viguerie de Nîmes. Le prieuré-cure de Saint-Martin d'Aubord faisait partie de l'archiprêtré de Nîmes et valait2 500 livres ; l'évêque de Nîmes en était le collateur.
Aubord est un centre de l'immigration espagnole des années 1950 et 1960 en Languedoc. Les immigrés venaient principalement de la région deMurcie. Ils travaillaient généralement comme ouvriers agricoles dans le domaine Saint-Jean d’Aubord qui fut, jusqu'au début des années 1970, la principale ressource économique d’Aubord. Une partie des travailleurs immigrés espagnols exerçaient aussi dans les usines Perrier (sourcePerrier) àVergèze. Il existait aussi une immigration italienne entre 1950 et 1970, mais celle-ci n’y atteignait pas les dimensions de l’immigration espagnole. À partir de 1970 cette immigration européenne fut rattrapée par une immigration maghrébhine, surtout en provenance duMaroc. N'oublions pas les rapatriés d'Afrique du Nord (les « pieds-noirs ») qui, à partir de 1962 (indépendance de l'Algérie), ont formé une communauté qui a été fortement implantée à Aubord.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].
En 2022, la commune comptait 2 296 habitants[Note 5], en évolution de −3,69 % par rapport à 2016 (Gard : +2,97 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 526 personnes, parmi lesquelles on compte 75,4 % d'actifs (66,6 % ayant un emploi et 8,7 % de chômeurs) et 24,6 % d'inactifs[Note 8],[I 8]. Depuis 2008, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 423 emplois en 2018, contre 418 en 2013 et 387 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 033, soit unindicateur de concentration d'emploi de 40,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,5 %[I 12].
Sur ces 1 033 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 173 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 89 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,4 % lestransports en commun, 4,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
191 établissements[Note 9] sont implantés à Aubord au. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 15].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
191
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
18
9,4 %
(7,9 %)
Construction
41
21,5 %
(15,5 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
50
26,2 %
(30 %)
Information et communication
5
2,6 %
(2,2 %)
Activités financières et d'assurance
5
2,6 %
(3 %)
Activités immobilières
5
2,6 %
(4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
26
13,6 %
(14,9 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
25
13,1 %
(13,5 %)
Autres activités de services
16
8,4 %
(8,8 %)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,2 % du nombre total d'établissements de la commune (50 sur les 191 entreprises implantées à Aubord), contre 30 % au niveau départemental[I 16].
La commune est dans la « Plaine Viticole », unepetite région agricole occupant le sud-est du département du Gard[37]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 26 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 26 en 2000 puis à 19 en 2010[39] et enfin à 17 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 35 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[40],[Carte 6]. Lasurface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de594ha en 1988 à424ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 23 à25ha[39].
La géographie agraire est dominée par laviticulture et l'arboriculture (abricot, pêche). Vers le milieu des années 1990, une agriculture de type maraîchère s'est établie sur territoire de la commune. Cette innovation agricole et maraîchère (salades, légumes) était surtout portée par les Meo/Hmong (peuple) de laVistrenque[41]. La partie est de la commune, recouverte de cailloutisvillafranchiens, fait partie du plateau des Costières et du terroir viticole de l'AOCCostières de Nîmes.
Dieter Anhuf, géographe allemand ayant fait une étude sur la culture de l'abricotier à Aubord.
Le géographe franco-allemand Christophe Neff a passé une partie de sa jeunesse à Aubord. Pendant un temps, Aubord fut son « port d'attache en France ». Dans son blog, il compare Aubord àMacondo[42].
D'or, à une tierce ondée d'azur, mise en pointe et un taureau camarguais arrêté de sable, regardant, les pattes brochant sur la tierce ; à la campagne de gueules, chargée d'une croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or.
Détails
L'or représente la richesse du terroir aubordois qui permet une agriculture de qualité avec la viticulture, l'arboriculture (Abricot et pêche), l'oléiculture (Huile olive) et le maraîchage.
La tierce ondée symbolise chacun des cours d'eau de la commune bordée au nord par le Vistre, traversée par le Grand Campagnol et par le Rieu. La forme de la tierce dans laquelle vient se baigner le taureau représente le lointain passé d'Aubord qui était couvert de marécages.
Le taureau camarguais indique que la commune est aux portes de la Petite Camargue dont elle tient les traditions qu'elle fait vivre aux beaux jours. En héraldique le taureau est le symbole du travail ; associé avec l'or il honore le travail agricole des aubordois.
La campagne symbolise les costières où sont cultivées les vignes qui produisent un vin de qualité de renommée mondiale. Elle est aux couleurs du Languedoc ce qui positionne la commune géographiquement et historiquement parce que le gueules avec la croix de Toulouse est également le blason du chapitre cathédral de Nîmes, seigneur d'Aubord sous l'Ancien Régime.
Les ornements figurent une branche d'olivier de sinople, fruitée de sable, qui honore l'activité oléicole, mise en sautoir par la pointe et liée d'or avec une pampre de sinople fruitée de gueules, qui indique la production de vins de qualité d’appellation Costières de Nîmes.
Le listel d'argent porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable.
La couronne de tours, dite murale, est le symbole indiquant qu'il s'agit d'un blason de ville ou de village ; elle n'a rien à voir avec d'éventuelles fortifications. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Blason
Écartelé en sautoir : au 1) degueules à la croix cléchée vidée et pommetée de douze pièces aussi vidées d’or, au 2) d’argent aux six besants de gueules 3,2,1, au 3) d’argent aux trois fasces ondées entées d’azur, au 4) de gueules au rencontre de taureau de sable allumé et accorné d’argent.
Détails
- Ce blason a été créé en 2000 par des élèves du collège Feuchères de Nîmes encadrés par leurs professeurs. Auparavant, la ville d'Aubord n'en disposait pas. Les quatre thèmes (croix du Languedoc, vignoble, fleuve Vistre et taureau de Camargue) ont été déterminés après enquête auprès des habitants. Le Conseil municipal a ensuite donné son accord en choisissant l'un des projets sur les trois proposés et il a félicité les élèves et les enseignants pour cette heureuse initiative. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Dieter Anhuf :Analyse d'irrigation pour la Commune d'Aubord : les besoins d'eau de l'abricotier… Mannheim (1992).
Neff, C., Anhuf, D. :Milieu naturel et géographie agricole d'une commune de Vistrenque : Aubord (Gard, France). In: Bul. Soc. Ét. Sc. Nat. Nîmes et Gard. T. 60, 46-57 (1995).
Collection de documents inédits sur l'histoire de France, Impr. Royale.,(lire en ligne).
↑Dans les sites Natura 2000, lesÉtats membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[10].
↑Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement desfoyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à lataxe d’habitation.
↑La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à lasurface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[38].
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑Titre : Bullaire de l'Abbaye de Saint-Gilles / publ. et annoté, sous les auspices du Comité de l'art chrétien, par M. l'abbé Goiffon,...Auteur : Église catholique. Auteur du texte Éditeur : (Nîmes) Date d'édition : 1882 Contributeur : Goiffon, Étienne (1827-1905). Éditeur scientifique