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Aubignosc

44° 07′ 50″ nord, 5° 58′ 11″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirAubignosc (homonymie).

Aubignosc
Aubignosc
Mairie.
Blason de Aubignosc
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionProvence-Alpes-Côte d’Azur
DépartementAlpes-de-Haute-Provence
ArrondissementForcalquier
IntercommunalitéCommunauté de communes Jabron Lure Vançon Durance
Maire
Mandat
René Avinens
2020-2026
Code postal04200
Code commune04013
Démographie
GentiléAubignoscais
Population
municipale
624 hab.(2022en évolution de +6,48 % par rapport à 2016)
Densité42 hab./km2
Géographie
Coordonnées44° 07′ 50″ nord, 5° 58′ 11″ est
AltitudeMin. 432 m
Max. 1 330 
m
Superficie14,74 km2
TypeBourg rural
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionSisteron
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Château-Arnoux-Saint-Auban
LégislativesPremière circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Aubignosc
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Aubignosc
Géolocalisation sur la carte :Alpes-de-Haute-Provence
Voir sur la carte topographique des Alpes-de-Haute-Provence
Aubignosc
Géolocalisation sur la carte :Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Aubignosc
Liens
Site webwww.aubignosc04.frVoir et modifier les données sur Wikidata
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Aubignosc est unecommune française, située dans ledépartement desAlpes-de-Haute-Provence enrégionProvence-Alpes-Côte d'Azur.

Géographie

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Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Aubignosc et les communes voisines (cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Les communes limitrophes d’Aubignosc sontPeipin,Salignac,Volonne,Château-Arnoux-Saint-Auban,Châteauneuf-Val-Saint-Donat etValbelle.

La population est répartie essentiellement entre deux noyaux, le Forest qui est l’ancien hameau chef-lieu, et Aubignosc, qui est une agglomération nouvelle constituée essentiellement de pavillons.

Géologie

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Une colline formée de bancs alternés de calcaire et d’argile.
Article connexe :Géologie des Alpes.
Massif des Alpes et localisation des Baronnies et des Préalpes de Digne.

Le territoire se situe en limite est de lamontagne de Lure, sur des formations calcaires provençales duJurassique supérieur et duCrétacé inférieur (roches sédimentaires issues d'un ancien océan alpin), entre plusieurs formations géologiques majeures des Alpes[1] :

  • les chaînons de Lure, marqués par de nombreuses failles nord-ouest - sud-est ;
  • la faille de la Durance au sud-est, dans la vallée.

Hydrographie

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Les murs d’une maison sont faits de galets
Maisons anciennes rénovées au village.

Le territoire communal est bordé à l'est par laDurance[2] ; c'est une rivière à la fois alpine et méditerranéenne, à la morphologie bien particulière. Elle est dite« capricieuse », et était autrefois redoutée pour sescrues (elle était appelée le3e fléau de la Provence[3]) aussi bien que pour sesétiages. Plusieurs ruisseaux intermittents ruissellent des pentes et de la gorge de la Faillée (est de la montagne de Lure), ainsi que de la forêt domaniale du Prieuré. Ils se jettent dans le ruisseau du Riou[4] ou le ravin de Maurieu, affluents de la Durance.

Topographie

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Situé dans la partie ouest de la vallée de laDurance, le territoire est marqué par des reliefs creusés de petits ravins, et par la forêt en partie sud. La partie ouest est constituée des premières pentes de la chaine de lamontagne de Lure, montagne qui constituait autrefois une frontière linguistique entre deux variétés de lalangue occitane.

Le village est situé à 460 m d’altitude[5], sur le versant est de la vallée de la Durance. Le territoire est à la frontière despréalpes de Digne, à l'est, et desBaronnies, à l'ouest. L'altitude varie sur le territoire communal de 432 mètres à 1 330 mètres (est de lamontagne de Lure, dont le sommet est à 1 826 mètres, entre Cruis et Noyers-sur-Jabron ; elle correspondait autrefois à une frontière linguistique entre deux variétés de lalangue occitane). Au sud du village, des collines au relief creusé de vallons et petits ravins dépassent les 600 mètres. Le ravin de Redonnette, le Ravin de Maurieu, le ravin des Côtes chaudes, le ravin du Trou du loup et le vallon du Grand Champ se succèdent du nord au sud le long de ces collines[6].

Environnement

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La commune compte734 ha de bois et forêts[7].

Transports

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La commune se situe entreForcalquier (au sud-ouest),Digne-les-Bains à l'est etGap plus loin au nord.L'autoroute A 51Val de Durance passe en limite est dans la vallée ; la sortie 21 Aubignosc. permet de rejoindre le village, et l'aire de service d'Aubignosc la prolonge. L'axe routier va vers Gap au nord etAix-en-Provence au sud. LaRN 85 (route Napoléon) est également implantée à l'est, le long de laDurance. La D 503 passe dans le village, et laD 951 à l'ouest.

Unegare ferroviaire desservie par lesTER (Marseille -Briançon) se situe à Sisteron, ainsi qu'unegare routière. Des cars assurent les liaisons Digne-les-Bains -Château-Arnoux -Veynes ainsi que Digne -Avignon.

L'aérodrome de Sisteron-Thèze se situe à une vingtaine de kilomètres au nord, àVaumeilh.

Un chemin de petite randonnée (itinéraire équestre) traverse la commune du nord au sud.

Risques naturels et technologiques

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Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Lecanton de Volonne auquel appartient Aubignosc est en zone 1b (risque faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur lesséismes historiques[8], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[9]. Plus au sud, le long de la faille de la Durance, les cantons dePeyruis,Les Mées,Manosque-Nord,Manosque-Sud-Est,Manosque-Sud-Ouest etValensole sont en zone 2 (risque moyen)[8]. La commune d’Aubignosc est également exposée à trois autres risques naturels[9] :

  • feu de forêt,
  • inondation (dans la vallée de laBléone),
  • mouvement de terrain : la commune est presque concernée par un aléa moyen à fort sur une partie importante de son territoire[10].

La commune d’Aubignosc est également exposée aux risques technologiques[11] :

  • risque de rupture de barrage (la vallée de la Durance serait submergée par la vague en cas de rupture dubarrage de Serre-Ponçon)[12] ;
  • risque lié aux transports de matières dangereuses, par rail, route et canalisations. Il s’agit du transport de matières premières à destination ou de produits finis en provenance des usines Arkema de Saint-Auban[13]. Ces transports sont susceptibles d’utiliser l’autoroute A51, laroute nationale 85) ou la ligne ferroviaireLyon-Marseille par Grenoble[14]. Enfin, les canalisationsTransalpes etTranséthylène servent à acheminer de l’éthylène et traversent la commune[15],[16].

Leplan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pas pour la commune, mais unplan des surfaces submersibles datant de 1961 en fait office[11] et leDicrim n’existe pas non plus[17].

La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle pour des inondations et des coulées de boue en1994 et1998[9]. Le tremblement de terre ressenti de manière la plus sensible à Aubignosc est celui deLambesc, le 11 juin1909[18].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de Provence-Alpes-Côte d'Azur etClimat des Alpes-de-Haute-Provence.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat méditerranéen altéré, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[19]. En 2020, le climat prédominant est classé Csa, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud et sec[20]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat de montagne ou de marges de montagne[21] et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[22]. Elle est en outre dans lazone H2d au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[23],[24].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de12 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de°C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 833 mm, avec 6,4 jours de précipitations en janvier et 4,2 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deChâteau-Arnoux-Saint-Auban à 5 km àvol d'oiseau[25], est de13,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 714,2 mm[26],[27]. La température maximale relevée sur cette station est de42,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de−13,4 °C, atteinte le[Note 1].

Pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques, entrer son nom dans Climadiag-commune[28], un site de Météo-France élaboré à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020.

Urbanisme

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Typologie

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Au, Aubignosc est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[29].Elle est située hors unité urbaine[30]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sisteron, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[30]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[31],[32].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (65,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (25,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (21,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (20,5 %),terres arables (17,6 %), zones agricoles hétérogènes (7,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9 %), zones urbanisées (1,7 %), cultures permanentes (1,7 %), eaux continentales[Note 3] (1,6 %), zones humides intérieures (0,1 %)[33].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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La montagne de Lure, frontière linguistique entre le provençal et le vivaro-alpin.

La commune se nommeAubinhòsc enprovençalclassique etLou Bignosc enprovençal denorme mistralienne. La localité apparaît pour la première fois dans les textes en1040 (de Albinosco). Le nom est formé dugentilice romainAlbinus et du suffixe-osc[34],[35],[36] et devient le Bignosc auXVIe siècle[36].

Latoponymie de la commune est marquée à la fois par le caractère montagnard de la région, le climat méditerranéen et l’aire culturelle occitane. Le Chemin des Côtes qui monte sur la crête de Lure, limitrophe de Peipin, est ainsi le chemin qui monte sur les sommets[37]. Voisin, le chemin de Plaine Longue est celui qui mène à un plateau situé en hauteur[38]. On retrouve encore, près de la Ponchonnière (sommet pointu)[39], les Côtes Chaudes (sommets). Le Pas des Bœufs signale un lieu de passage, un col sous sa forme dialectale occitane[37].

L’érosion, aggravée par ladéforestation, arrache aux montagnes des cailloux qui s’accumulent au bas des pentes : ce genre d’aire engravée est appelée le Gravas (près du Forest)[38] ; les Roubines font référence aux terres noires marneuses ou argileuses, lesrobines.

Les Ravins de la Romigière et des Buis sont nommés d’après la végétation : en occitan, la romigière est un espace où poussent desronces[38].

L’occupation humaine et l’exploitation des terres ont donné lieu à plusieurs toponymes spécifiques : on a à Aubignosc plusieurs Grand-Champ, une Condamine qui est une terre seigneuriale,indivise et exempte de toute imposition[38] ; le Forest est un hameau, non-pas forestier mais isolé du village[38]. Enfin, l’élevage ovin a donné plusieursjas (bergerie) : le Jas de Mathieu dans Lure, les Jas et le hameau du Jas dans le vallon du Forest.

Histoire

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Article connexe :Histoire des Alpes-de-Haute-Provence.

Préhistoire

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Pendant le chantier de l’A51, unsite préhistorique a été mis au jour aux Ponchonnières, occupé auchasséen, puis aunéolithique final ou auchalcolithique (IIIe millénaire av. J.-C.). Le site était occupé par des éleveurs agriculteurs, qui y ont construit des cabanes d’environ 20 m2, le faîte étant à 4 ou 5 m de haut[40]. Les troupeaux étaient surtout composés de petits ruminants (70 à 80 %) et de bœufs (environ 20 %). La consommation de la viande du troupeau était complétée par le ramassage de mollusques (escargots mais aussi 18 autres espèces)[41]. Les étudesanthracologiques ont permis de montrer que le bois utilisé pour les brasiers était du chêne (vert ou pubescent), ce qui montre que la forêt était encore assez largement présente à cette époque[42].

Gaulois et période romaine

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Dans l’Antiquité, le territoire d’Aubignosc fait partie de celui desSogiontiques (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud desBaronnies à laDurance. Les Sogiontiques sont fédérés auxVoconces, et après la conquête romaine, ils sont rattachés avec eux à laprovince romaine deNarbonnaise. AuIIe siècle, ils sont détachés des Voconces et forment unecivitas distincte, avec pour capitaleSegustero (Sisteron)[43]. Une tombe antique a été retrouvée sur la commune en 1962[44].

Les travaux de l’A51 ont également permis de dégager des constructions gallo-romaines[36]. Ces installations, situées aux Présidentes, correspondent à un village ou un petit bourg[45]. Les habitants vivaient de l'agriculture, alors qu'un grand domaine, où a vécu unaffranchi, Caius Iulius Thallus[46], se trouvait au village actuel d'Aubignosc[47]. Ce Thallus,citoyen romain, est le plus ancien habitant connu d'Aubignosc[46]. La qualité de la construction du village situé aux Présidentes est assez moyenne : les murs sont faits degalets, le liant est de lachaux simple[45].

LesRomains ont construit un temple àSylvain, dont l'autel est remployé dans l’église comme base dubénitier[36].

Moyen Âge

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Alors que le sud-est de la Gaule était une terreburgonde, le roi desOstrogothsThéodoric le Grand fait la conquête de la région entre laDurance, leRhône et l’Isère en510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgondeGondemar III, la régente ostrogotheAmalasonthe lui rend ce territoire[48].

Au Moyen Âge, la communauté d’Aubignosc relevait de laviguerie deSisteron[49] et l’abbaye de Cruis y possédait unprieuré[50]. La communauté d'Aubignosc avait leprivilège de ne pas payer laqueste aux comtes de Provence (puis à leurs successeurs, les rois de France) jusqu'à la Révolution[51].

Période contemporaine

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À la suite d’une querelle entre le curé et les paroissiens, une part importante de la communauté embrasse en masse le culteprotestant[52].

En1851, à la suite ducoup d'État du 2 décembre deLouis-Napoléon Bonaparte, les pays de Sisteron, Forcalquier, Manosque développent une résistance pour défendre laRépublique : 15 000 hommes en armes sont mobilisés[53]. Les résistants prennent le contrôle de la préfecture à Digne, et forment un « Comité départemental de résistance ». L'armée, ralliée à Napoléon III, vient à bout de ce mouvement. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 8 habitants d’Aubignosc sont traduits devant la commission mixte, la peine la plus courante étant ladéportation enAlgérie[54].

Comme de nombreuses communes du département, Aubignosc se dote d’écoles bien avant leslois Ferry : en 1863, elle en possède deux, installées au chef-lieu et au village du Forest, qui dispensent uneinstruction primaire aux garçons[55]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni laloi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[56], ni la premièreloi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Aubignosc[57]. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire des écoles neuves qui remplacent les anciennes[58], mais ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles d’Allons sont régulièrement scolarisées.

Le département a connu dans plusieurs communes un importantexode rural à partir desannées 1850. La commune perd la moitié de sa population en un peu plus de cent ans.

La région est également touchée par les épisodes mortels régionaux ou nationaux : épidémies decholéra puis guerres mondiales (hommes morts au front durant laPremière Guerre mondiale). Durant laSeconde Guerre mondiale,le département est occupé par l'Italie en 1942-1943[précision nécessaire], puis par l'Allemagne nazie jusqu'en août 1944. À cette date, la ville voisine de Sisteron est bombardée par les alliés dans le cadre duDébarquement de Provence. Elle et Digne sont libérées le 19 août 1944.

Jusqu’au milieu duXXe siècle, lavigne était cultivée à Aubignosc. Levin produit, de qualité médiocre, était destiné à l’autoconsommation, une partie de la production revenant aux propriétairessisteronais. Cette culture est aujourd’hui abandonnée[59].

Politique et administration

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Administration municipale

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De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 15 membres (article L2121-2 duCode général des collectivités territoriales[60]). Lors duscrutin de 2008, il n’y eut qu’un seul tour et René Avinens a été élu conseiller municipal avec le meilleur total de 234 voix, soit 66,10 % des suffrages exprimés. La participation a été de 83,29 %. Il a ensuite été nommé maire par le conseil municipal[61].

Liste des maires

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Article détaillé :Histoire des maires de France.

L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de1789. De1790 à1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour 2 ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à lamunicipalité de canton.

En 1799-1800, leConsulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de laDeuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, laTroisième République libéralise par la loi du 5 avril1884 l'administration des communes : leconseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.

Maires de laRévolution française à1945[62]
Liste des maires d’Aubignosc de laRévolution française à1945
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
17931796Jean-Antoine Maurel  
17981800Joseph Pulvérail  
18001803Jean-Michel Amayenc  
18061812François Mathieu Féraud  
18131815Pierre Joseph Bonnet  
18161821Jean-Pierre Fabre  
18211825Pierre, François Mathieu Féraud  
18261831Jacques Pierre Dominique Corbon  
18321834Jean-Pierre Fabre  
18351840Pierre Maurel  
18411848Jean-Louis Gallissian  
18491850Joseph Mathieu Roubaud  
18501852Jean-Pierre Amayenc  
18531854Jean-Baptiste Benoît  
18551859Pierre Maurel  
18601871Alfred Corbon  
18711873Joseph Pulvérail  
18741876Alfred Corbon  
18761877Jacques Joseph Pulvérail  
18771878Antoine Féraud  
18781880Joseph Pellissier  
18801884Fortuné Fabre  
18851904Aimé Magnan  
19041908Frédéric Adrien Bérenguier  
19091910Fortuné Fabre  
19101919Lucien Laurent  
19201929Henri Pulvérail  
 
Liste des maires d’Aubignosc depuis1945[62]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
19301958Élie Magnan  
19581972Arthur Silve  
19731983Emile Arbouet  
1983mars 2008Vincent PonceUMP[63] 
mars 2008en cours
(au 21 octobre 2014)
René Avinens[64],[65]DVDAgriculteur retraité, président de la communauté de communes
Les données manquantes sont à compléter.
  • Monuments aux morts de la commune.
  • Le vieux monument aux morts, situé au hameau ancien chef-lieu, est une simple stèle.
    Monument des deux guerres mondiales au Forest.
  • Monument aux morts de la guerre d'Indochine (mairie).
    Monument aux morts de laguerre d'Indochine (mairie).
  • Le monument aux morts, situé au chef-lieu, est une stèle surmonté d’une sculpture représentant un flambeau.
    Monuments aux morts des deux guerres mondiales (pour chaque guerre, la liste diffère d’un nom du précédent).

Intercommunalité

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Aubignosc fait partie :

Instances administratives et juridiques

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Aubignosc est une des neuf communes de l'anciencanton de Volonne qui totalisait 11 886 habitants en 2012[66]. Le canton a fait partie de l’arrondissement de Sisteron du au, date de son rattachement à l'arrondissement de Forcalquier, et de ladeuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Aubignosc a fait partie du canton de Volonne depuis 1793[67] à 2015 ; à la suite duredécoupage des cantons du département, la commune est rattachée aucanton de Château-Arnoux-Saint-Auban[68].

Aubignosc fait partie desjuridictions d’instance deForcalquier, de laprud'homale deManosque, et degrande instance deDigne-les-Bains[69].

Fiscalité

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L'imposition des ménages et des entreprises à Aubignosc en 2009[70]
TaxePart communalePart intercommunalePart départementalePart régionale
Taxe d'habitation1,27 %0,00 %5,53 %0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties15,39 %0,00 %14,49 %2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties46,49 %0,00 %47,16 %8,85 %
Taxe professionnelle0,00 %13,26 %10,80 %3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par lacotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par lacontribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant lacontribution économique territoriale (CET) qui est unimpôt local instauré par laloi de finances pour 2010[71]).

Population et société

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Démographie

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Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

Les habitants sont nommés lesAubignoscais[7],[72].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[73]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[74].

En 2022, la commune comptait 624 habitants[Note 4], en évolution de +6,48 % par rapport à 2016 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,84 %,France horsMayotte : +2,11 %).En 1471, Aubignosc comptait 26feux[75].

Évolution de la population  [ modifier ]
176517931800180618211831183618411846
264276333315329239353356348
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185118561861186618721876188118861891
343349337330361311324259269
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
189619011906191119211926193119361946
262253225196182201169168200
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
195419621968197519821990199920042006
178169192262286403428532559
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
2009201420192022-----
547561605624-----
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[67] puisInsee à partir de 2006[76].)

L'histoire démographique d'Aubignosc, après le long mouvement de croissance jusqu'au début duXIXe siècle, est marquée par une période d'« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période occupe la majeure partie du siècle, et ne s'interrompt qu'après 1882. L'exode rural commence donc tardivement à Aubignosc, mais provoque néanmoins un mouvement de recul démographique rapide. Dès 1921, la commune enregistre la perte de la moitié de sa population du maximum historique de 1872, ce qui moins rapide que pour les communes de montagne[77]. Le mouvement de recul se poursuit jusqu'auxannées 1960, et s'inverse dans les années 1970. Depuis, la population a dépassé ses plus hauts niveaux.

Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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École rénovée d’Aubignosc.

La commune dispose d’uneécole primaire publique[78],[79] ; la4e classe a fermé en 2010, date à laquelle on comptait 64 enfants[80], mais il existe néanmoins une cantine et une garderie[80].

Santé

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Il n'y a pas de médecin à Aubignosc, le plus près est àPeipin (1,16 km), deux autres àVolonne (4,14 km) et d'autres àChâteau-Arnoux (4,81 km)[81]. Les pharmacies les plus proches sont aussi à Peipin ou Volonne[82].

Aubignosc dépend ducentre hospitalier deSisteron.

Sports

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Un terrain sportif se situe en limite communale, à cheval entre Aubignosc et Peipin.

Cultes

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Avant de faire partie ducanton de Volonne, Aubignosc faisait partie dudiocèse et de laviguerie de Sisteron[49].

Économie

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Aperçu général

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En 2009, la population active s'élevait à 271 personnes, dont 20 chômeurs[83] (31 fin 2011[84]). Ces travailleurs sont majoritairementsalariés (78 %)[85] et travaillent majoritairement hors de la commune (81 %)[85]. L'essentiel des actifs de la commune sont employés dans les services et l'administration, à 65 %, le secteur de la construction représentant à lui seul près d’un tiers de l’emploi salarié[86].

Au1er janvier 2011, les établissements actifs dans la commune sont principalement des commerces et des services (25 des 64 établissements), et des entreprises du secteur de la construction (13 sur 64)[86].

Un sentier équestre y passe ; il existe un tourisme local, et quelques structures associées comme un restaurant, la Magnanerie[87].

Agriculture

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Bâtiment de la coopérative.

Une importantecoopérative agricole est présente sur la commune.

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 12 établissements[86].

Le nombre d’exploitations, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est resté stable dans lesannées 2000, à 7 exploitations professionnelles, dont 3 exploitations en polyculture[88]. Par contre, lasurface agricole utile (SAU) a fortement régressé dans la même période, passant de 1051 à483 ha[88], chiffre qui reste supérieur à celui de 1988 quand la surface agricole utilisée n’était plus que de314 ha[89].

Labels

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La commune d'Aubignosc est incluse dans le périmètre d’attribution de quatre labelsAppellation d'origine contrôlée (AOC) (dont l’Huile essentielle de lavande de Haute-Provence et leBanon) et de neuf labelsIndication géographique protégée (IGP) (pommes des Alpes de Haute-Durance,miel de Provence,agneau de Sisteron)[90].

La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à des surfaces restreintes. Le terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des 650 mètres[91].Actuellement[Quand ?], l’oliveraie communale s’étend sur22 ha et compte 1 600 pieds[92]. L’huile produite à partir des olives récoltées dans la commune bénéficie des AOChuile d’olive de Provence ethuile d’olive de Haute-Provence[90].

Parmi les labels couvrant la commune, ceux concernant levin (alpes-de-Haute-Provence (VDP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé) ne sont pas utilisés, lavigne n’étant pas cultivée pour une production commerciale dans la commune[59].

Productions agricoles présentes à Aubignosc[réf. nécessaire]
  • Champ de lavande.
    Champ de lavande.
  • Fromage AOC banon.
    Fromage AOC banon.
  • Huile de Provence AOC.
    Huile de Provence AOC.
  • Agneau de Sisteron élevé sous sa mère.
    Agneau de Sisteron élevé sous sa mère.
  • Miel de lavande.
    Miel de lavande.
  • Golden et gala.
    Golden et gala.

La culture de lalavande, désormais mécanisée et bénéficiant d’un marché organisé et d'uneAOC pour l’« huile essentielle de lavande de Haute-Provence » depuis1981[93], n’a pas vu sa production relancée dans la région[94][Par exemple ?].

Le lait produit dans les élevages de chèvre de racesprovençale,rove etalpine peut servir à la fabrication du fromage d’appellationbanonAOC, comme dans 111 autres communes desAlpes-de-Haute-Provence[Par exemple ?].

L’agneau de Sisteron est une appellationlabel rouge protégée depuis[95],[96][Par exemple ?].

Lemiel de Provence est protégé par unlabel rouge associé à uneindication géographique protégée, tant pour le miel toutes fleurs que pour le miel de lavande et lavandin[97][Par exemple ?].

Lespommes des Alpes de Haute-Durance ont obtenu uneIndication géographique protégée en2010[98][Par exemple ?].

Industrie

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Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 20 établissements, employant 31salariés[86].

Une carrière exploitée parCarrières et ballastières des Alpes transforme le calcaire engranulats[99].

Activités de service

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Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, service) comptait 25 établissements (avec 32 emploissalariés), auxquels s'ajoutent les sept établissements administratifs (salariant 29 personnes)[86].

D'après l'Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est secondaire pour la commune, avec moins de 1 touriste accueilli par habitant[100]. La commune compte néanmoins plusieurs structures d'hébergement à finalité touristique :

  • au moins un hôtel en 2007[101] (classé deux étoiles[102]). Il ne dispose toutefois que de 9 chambres[103] ;
  • la commune compte également une petite offre de meublés[104].

Les résidences secondaires ont une importance marginale, avec 16 unités, sur les 260 logements de la commune[105].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L’église Saint-Julien, datée de 1662, comporte une nef double et une abside voûtée en cul-de-four. Le bâtiment rectangulaire y attenant, comporte quelques pierres de taille, qui peuvent être des remplois d’une ancienne église[106]. Elle abrite une peinture de laVierge à l’Enfant entre saintRoch et saintIgnace de Loyola, peinture classéemonument historique au titre objet[107].

L’église de laNativité-de-la-Vierge (1754[75]) se trouve au Forest (qui veut direhameau[5]).

  • Monuments d’Aubignosc.
  • Église paroissiale.
    Église paroissiale.
  • Portail de l’église paroissiale.
    Portail de l’église paroissiale.
  • Lavoir ancien au hameau du Forest.
    Lavoir ancien au hameau du Forest.
  • Église de la Nativité-de-la-Vierge, au Forest.
    Église de la Nativité-de-la-Vierge, au Forest.
Portail du Gravas.

Au Gravas, se trouve une demeure noble, ornée d’une tour[108] appelée bastide et qui possédait uneglacière à la fin duXVIIe siècle[109]. Au Forest, on trouve une maison de styleRenaissance qui a pu être le prieuré[49].

La coopérative agricole (1983) a fait l’objet d’une enquête thématique par laDRAC[110].

Héraldique

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Article détaillé :Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence.
Blason de AubignoscBlason
De gueules à une tour d’or terminée en pointe et maçonnée de sable.
Détails
Ces armoiries sont utilisées sur les plaques de rues et lieux-dits.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références

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Notes

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  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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Références

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Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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