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Aubervilliers

48° 54′ 47″ nord, 2° 23′ 00″ est
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Aubervilliers
Aubervilliers
Centre d'Aubervilliers.
Blason de Aubervilliers
Blason
Image illustrative de l’article Aubervilliers
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionÎle-de-France
DépartementSeine-Saint-Denis
ArrondissementSaint-Denis
IntercommunalitéMétropole du Grand Paris
EPT Plaine Commune
Maire
Mandat
Karine Franclet (UDI)
2020-2026
Code postal93300
Code commune93001
Démographie
GentiléAlbertivillariens, Albertivillariennes
Population
municipale
89 489 hab.(2022en évolution de +3,98 % par rapport à 2016en évolution de +3,98 % par rapport à 2016)
Densité15 536 hab./km2
Géographie
Coordonnées48° 54′ 47″ nord, 2° 23′ 00″ est
AltitudeMin. 33 m
Max. 46 
m
Superficie5,76 km2
TypeGrand centre urbain
Unité urbaineParis
(banlieue)
Aire d'attractionParis
(commune du pôle principal)
Élections
DépartementalesCanton d'Aubervilliers
(bureau centralisateur)
Législatives6e circonscription de la Seine-Saint-Denis
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
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Aubervilliers
Géolocalisation sur la carte :France
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Aubervilliers
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Aubervilliers
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Aubervilliers
Liens
Site webaubervilliers.fr
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Aubervilliers est unecommune française située dans labanlieue immédiate au nord deParis, précisément dans ledépartement de laSeine-Saint-Denis enrégionÎle-de-France.La commune compose l'établissement public territorial Plaine Commune, au sein de laMétropole du Grand Paris. Elle est limitrophe des villes deSaint-Denis, deLa Courneuve, dePantin, du18e et du19earrondissements de Paris.

Ses habitants sontappelés lesles Albertivillariens.

Son identité urbaine et humaine est marquée par l’héritage de l’industrie et du travail.

Géographie

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Localisation

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Aubervilliers dans l’agglomération parisienne.

Le territoire communal est situé au nord de la ville deParis, capitale de laFrance. Commune dupays de France, Aubervilliers fait partie du département de laSeine-Saint-Denis enÎle-de-France. La partie de la ville située à l'ouest ducanal Saint-Denis constitue une partie de laPlaine Saint-Denis qui est partagée avec les communes deSaint-Denis et deSaint-Ouen-sur-Seine.

Communes limitrophes

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La commune, située dansLa Plaine Saint-Denis, est bordée à l’ouest parSaint-Denis, au nord parLa Courneuve, à l’est parPantin et au sud parParis. Elle se trouve dans l’unité urbaine et dans l’aire d'attraction de Paris.

Carte
Les limites communales de Aubervilliers et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes d’Aubervilliers
Saint-DenisLa CourneuveLa Courneuve
Saint-Denis (La Plaine-Saint-Denis)AubervilliersPantin
Paris18eParis19ePantin

Géologie, relief et hydrographie

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L'écluse des Vertus.

Géologie

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Aubervilliers repose sur la série sédimentaire tertiaire et quaternaire du bassin de Paris, caractéristique de la Seine-Saint-Denis. On y trouve principalement des formations argileuses et marneuses (par exemple l’argile verte de Romainville), ainsi que des limons de plateaux et des alluvions récentes. Ces formations sont issues de dépôts successifs du Tertiaire (Éocène) au Quaternaire, et leur nature influe sur la stabilité des sols et la gestion des risques naturels (référence :cf )[1].

Un des risques naturels identifiés (source :Géorisques) consiste dans le retrait-gonflement des argiles[2]. Selon Géorisques, l’aléa RGA dans certaines zones est classéfort (3/3), ce qui justifie des obligations renforcées en cas de travaux ou de construction. Le risque detassements différentiels et fissurations des constructions est pris en compte dans unPPR prescrit en 2001, couvrant le département.

Aubervilliers est situé dans un périmètre réglementaire de risque de dissolution du gypse, reconnu par un arrêté préfectoral du 21 mars 1986 (modifié le 18 avril 1995). Cette dissolution peut créer des cavités (cloches de fontis) dans le sous-sol, entraînant des effondrements localisés de grande ampleur. Un cas historique documenté : en 1960 rue Danielle‑Casanova, une cloche de fontis d’environ1 500 m³ (diamètre et hauteur ~15 m) s’est formée dans un sous‑sol riche en gypse.

D'autres risques géologiques :

  • Inondations et coulées de boue : Plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle entre 1983 et 1999 traitent d’inondations et mouvements de terrain.
  • Séisme : Le niveau de sismicité de la commune estfaible à négligeable (zone 1), avec très peu de séismes enregistrés dans un rayon de 20 km.
  • Risque industriel et transport de matières dangereuses : présence d’usines SEVESO ou transit de marchandises dangereuses dans le secteur. (source :Géorisques)
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Relief

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Le relief d’Aubervilliers est peu marqué, typique de la Plaine Saint-Denis. L’altitude moyenne y est de 43 mètres.

Le point le plus bas se situe à 33 mètres, le plus haut à 64 mètres. Le relief s’accentue légèrement à mesure que l’on s’éloigne de Paris, mais la ville reste globalement plate, facilitant l’urbanisation et les aménagements.

Hydrographie

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Lecanal Saint-Denis traverse l’ouest de la ville. Ce cours d'eau long de 6,6 kilomètres relie lecanal de l'Ourcq dans le19e arrondissement de Paris à laSeine àSaint-Denis. Il y a sur le territoire d'Aubervilliers trois écluses sur le canal : l'écluse d'Aubervilliers, l'écluse des Quatre Chemins et l'écluse des Vertus.

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Île-de-France etClimat de la Seine-Saint-Denis.

En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[3]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré et est dans la région climatiqueSud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de12,4 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 639 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée par la station météorologique la plus proche, située àParis à 6 km àvol d'oiseau[5], est de13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 667,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo France en novembre 2022[8]. Ainsi, un des risques "naturels" est la "sensibilité au phénomène d’îlot de chaleur urbain".

Urbanisme

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Typologie

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Au, Aubervilliers est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant407 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 2],[10],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[I 1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[11],[12].

Morphologie urbaine

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Carte des quartiers.

La ville se compose de 8 quartiers :

  • Cité Villette (45) / Les Quatre-Chemins ;
  • Paul Bert dont les cités République (surnommée "Lénine"), les Fusains et Presles ;
  • La Maladrerie/Émile Dubois/Fort d'Aubervilliers ;
  • Pont Blanc/Vallès/La Frette ;
  • Le Landy/La Plaine-Saint-Denis/Marcreux/Pressensé (dont la ZAC Porte d'Aubervilliers et le Parc du Millénaire) ;
  • Le Centre-Ville dont Crèvecœur ;
  • Firmin Gémier/Sadi-Carnot (dont le Parc Icade du Mauvin) ;
  • Au nord de la ville, à la limite de La Courneuve : Robespierre/Cochennec/Péri[13].

Depuis 2007, le quartier de la Maladrerie qui inclut la cité des 800 logements ("Cité des 800") forment unezone franche urbaine[14]. Le tout forme une cité de plus de 2 000 logements. Près de 90 % de la ville est classée en « quartier prioritaire de la politique de la ville »[15].

Aménagements

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Après quarante années de négociations, Aubervilliers, seule ville jouxtantParis qui ne possédait aucune desserte demétro en centre-ville, a obtenu des pouvoirs publics en 2005 le lancement du prolongement de laligne 12 jusqu'à lamairie. Ce prolongement prévoit la création de trois nouvelles stations. La première,Front populaire, qui se situe à la limite deSaint-Denis (Place du Front Populaire, à l'angle desrues Proudhon etGardinoux) a ouvert le[17]. Le reste du prolongement jusqu’à Mairie d’Aubervilliers ouvre le 31 mai 2022.

Au niveau de cette station devrait passer à terme un tramway, leT8, qui relie lagare Rosa-Parks àSaint-Denis,Villetaneuse etÉpinay-sur-Seine. Cette partie dutramway n'est toutefois pas actuellement financée. Il faut en outre y ajouter le prolongement duT3b qui longe Aubervilliers par le sud.

La station desservira notamment le parc d'activité desEMGP, célèbre pour ses nombreux studios de télévision. Le grand centre commercialLe Millénaire est ouvert à proximité en avril 2011.

Aubervilliers doit bénéficier du centre international de formation des chercheurs et ingénieurs deSaint-Gobain, de la création ducampus Condorcet, accueillant entre autres l'École des hautes études en sciences sociales et une partie des étudiants de la Sorbonne, le Conservatoire régional Aubervilliers-La Courneuve.

Le centre ville bénéficie duProgramme national de revitalisation des quartiers anciens dégradés (PNRQAD)[18].

Canal - Porte d’Aubervilliers

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Raison : L'aménagement de la plus grande partie de cette ZAC est achevée

À la limite de Paris, le long de ladarse ducanal Saint-Denis a été créée la ZAC Canal Porte d’Aubervilliers[19] qui s'étend sur6 ha. Ses aménagements ont été conçus par l'architecteAntoine Grumbach et le premier coup de pioche a été réalisé en novembre 2007 par la construction du centre commercial parICADE associé à la Ségécé, ouvert en avril 2011.
Cette ZAC comprend :

Travaux de réurbanisation sur la darse de la Charbonnière.

Est également inscrite la mise en valeur paysagère de ladarse des magasins généraux ducanal Saint-Denis, soit 12 000 m2 d'espaces verts, promenades et bassins au bord du canal, auxquels s'ajouteront les installations du pépiniériste Delbard, et notamment son espace d’exposition dénommé l'Art des jardins et du paysage. Des aménagements sont prévus ainsi qu'une passerelle pour lier la ZAC Canal Porte d’Aubervilliers avec leParc du Millénaire à Paris, qui fait partie de la zone d'aménagement diteParis Nord-Est.

Ce sont 15 000 emplois qui devaient y être créés, dont notamment 500 emplois directs et indirects liés au chantier, puis 180 pour l’hypermarché, 917 dans les boutiques et restaurants et 440 dans les grandes surfaces, auxquels s’ajouteront donc les emplois des immeubles de bureau.

Par ailleurs, les porteurs du projet ont signé une convention prévoyant la promotion de l'emploi local et « des actions en faveur du développement économique des entreprises deSeine-Saint-Denis», et notamment des commerces situés à proximité[21].

Le succès du centre commercial était corrélé à l'arrivée d'une ligne de tramway conçu dans le projet JOP Paris 2012[22].

Outre les effets de la crise sanitaire de 2020 à moyen et long terme sur les comportements des consommateurs, la ville de Paris a porté un projet concurrent à quelques centaines de mètres : la requalification de l'entrepôt Mac Donald qui s'acheva avec l'ouverture de grandes surfaces, des logements, des résidences étudiantes[23].

Parc du Millénaire

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Cette zone située le long du périphérique extérieur accueille depuis juin 2007 deux immeubles de bureau (dont de 2007 à 2017 le siège d'Icade et les directions duMinistère de la Justice) pour une surface totale de 30 000 m2. Le parc présente six cents mètres de façades le long du boulevard périphérique, soit quatre immeubles et 110 000 m2.

Icade partant en 2017, ses locaux doivent voir l'arrivée deBNP Paribas. Icade promettait en 2007 d'aménager un parc de 110 000 m2, mais en a construit près du double en dix ans[24].

Campus Condorcet et Gare des mines

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Dossier présenté conjointement par leCentre national de la recherche scientifique (CNRS), l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), l’École nationale des chartes (ENC), l’École pratique des hautes études (EPHE), laFondation Maison des sciences de l’Homme (FMSH), l’Institut national d’études démographiques (INED), l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, l’Université Sorbonne Nouvelle Paris 3, l’Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis et l’Université Paris 13, ce projet de nouveau campus destiné principalement à l’enseignement et la recherche en sciences humaines a été retenu en juillet 2008 parmi les dix projets duplan campus du ministère de l’enseignement supérieur. Il devrait se concrétiser à partir de 2019[25].

Ce projet de laPlace du Front-Populaire prévoit la construction de 635 logements autour d’une nouvelle place près de la nouvelle station de laligne 12Front populaire, ouverte en décembre 2012.

Paris,Saint-Denis et Aubervilliers ont signé en octobre 2008 un protocole pour la création d’un quartier intercommunal sur le site dit de la « Gare des mines ». Cettefriche industrielle de22 ha à cheval sur les trois villes prévoit la construction de 1 500 logements (2/3 Paris, 1/3 Plaine Commune), dont 40 % de logements sociaux et la réalisation des équipements associés, écoles, crèches et terrains de sport, 140 000 m2 de bureau et d’activités (2/3 Paris, 1/3 Plaine Commune) pour un objectif de 3 500 emplois à terme sur le site, limitrophe duCampus Condorcet. Sur le territoire d’Aubervilliers, une école et une crèche seront construites[26].

Canal Saint-Denis : berges du canal et « Parc Canal »

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Lecanal Saint-Denis au niveau de l’écluseno 2 dite des Quatre-Chemins.
Icône d'horloge obsolète.
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Aubervilliers,Saint-Denis etPlaine-Commune considèrent que les sites dessinés par le canal sont à reconquérir comme espaces paysagers, de détente et de loisirs, tout en conservant leur vocation économique.

Ce projet, dont l’achèvement est prévu pour 2006, est élaboré en partenariat avec la ville de Paris, qui est propriétaire du canal et de ses berges, en concertation avec les habitants, mais aussi en partenariat avec leDépartement et la RégionÎle-de-France car il constitue un axe majeur de liaisons douces à l’échelle du territoire.

Habitat et logement

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La construction de logements augmente sur la ville : 30 218 en 2008[I 2], 31 294 en 2013, 37 480 (dont 2 184 vacants) en 2021.Cela répond aux besoins en termes de logements sociaux comme des stratégies de la promotion immobilière.

Parmi ces logements, en 2021, 93,1 % étaient desrésidences principales, 1 % des résidences secondaires et 5,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 6,2 % d'entre eux desmaisons individuelles et pour 89,8 % desappartements[I 3].

La ville respecte largement les obligations qui lui sont faites par l'article 55 de laloi SRU de 2000, qui lui impose de disposer d'au moins 25 % delogements sociaux. Au sens du recensement, la ville disposait en 2008 de 11 019 logements sociaux en 2008 (38,9 % du parc des résidences principales), nombre qui s'est réduit à 32,8 % (soit 10 781 personnes) en 2018[I 4] puis à 31,4% en 2022.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Aubervilliers en 2018 en comparaison avec celle de la Seine-Saint-Denis et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (0,5 %) inférieure à celle du département (1,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 22,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (21,9 % en 2013), contre 38,8 % pour la Seine-Saint-Denis et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Aubervilliers en 2018.
TypologieAubervilliers[I 2]Seine-Saint-Denis[I 5]France entière[I 6]
Résidences principales (en %)93,89382,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)0,51,19,7
Logements vacants (en %)5,75,98,2

Voies de communication et transports

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Aubervilliers est une commune limitrophe deParis (Porte d'Aubervilliers etPorte de la Villette) et bénéficie donc de nombreuses voies de communication, dont leBoulevard périphérique de Paris, l'autorouteA86, laRD932 et laRD901, qui lui donnent un accès aisé à l'ensemble du réseau routier et autoroutier francilien, ainsi qu'aux aéroportsdu Bourget et deRoissy.

Elle est traversée par leCanal Saint-Denis, où se trouvaient autrefois d'importants ports fluviaux, la ligne ferroviaireParis - Hirson et, autrefois, par le Chemin de fer industriel de Saint-Denis/Aubervilliers, qui desservaitla Plaine Saint-Denis.

Transports en commun actuels

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Le périmètre communal est traversé par deux lignes de métro dont l'un à sa frontière avec Pantin et La Courneuve ainsi que par le RER B. Elle est la dernière commune de la petite couronne dont la mairie est desservie par une ligne de métro[27].

La stationFront populaire de laligne 12.

Métro :

RER :

Tramway :

  • Ligne 1 du tramway : stationsStade Géo André,Danton etLa Courneuve - 8 Mai 1945, situées sur le territoire deLa Courneuve à proximité de la commune.
  • Ligne 3b du tramway : stationsPorte d'Aubervilliers,Canal Saint-Denis etPorte de la Villette, situées sur le territoire deParis à proximité de la commune.

Bus :

  • une quinzaine delignes de bus RATP : 35, 45, 139, 150, 152, 170, 173, 234, 239, 248, 249, 250, 302, 330 ;
  • deux lignesNoctilien : N42, N43.

Transports partagés

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Station Vélib'Parc Eli Lotar.

En 2025, Aubervilliers dispose de treize stationsVélib' Métropole (https://velib.gingko.ovh/liste.php#cp93300) réparties dans les différents quartiers. D'autres sont situées à la limite du territoire communal.

Toponymie

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La ville est mentionnée sous la forme latiniséeAlbertivillare en 1059[28]. D'où legentilé d'Albertivillarien pour désigner les habitants.

Nom de lieu en-villiers (variante de-villier,-villers,-viller, issu du bas latinvillare, dérivé devilla, ferme, village, puis ville) appellatif caractéristique de domaines agricoles de l'époque mérovingienne et carolingienne. Le premier élément est le nom de personne germaniqueAdalbertus qui a donné les prénomsAlbert (forme savante) etAubert (forme populaire), devenu patronyme. Homonymie avec un hameau de Seine-et-Marne,Aubervilliers et certainsAuberville Ce lien renvoie vers une page d'homonymie de Normandie (les autres s'expliquant par le nom de personnenorroisOsbern > Auber, nom de famille normand).

Histoire

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Origines

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Comme nombre de communes de lapetite couronne parisienne, cette ville a longtemps été un domaine agricole et maraicher jusque dans les années 1860. Comme le rappelle le nom de son église,Notre-Dame-des-Vertus, Aubervilliers était située dans une vaste zone légumière qui nourrissait Paris. Cette plaine, asséchée et cultivée dès le Moyen Âge, devient au XIXe siècle la plus grande plaine maraîchère de France, spécialisée dans la production de choux de Milan « Gros des Vertus », salsifis et oignons « Paille des Vertus », qui fondent la réputation des producteurslocaux.

Moyen Âge

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Aubervilliers n'apparaît pas dans les archives avant 1060[29], date à laquelleHenriIer en fait donation auprieuré Saint-Martin-des-Champs. En 1111, lesserfs d’Aubervilliers sont affranchis. En 1182, leprieuré Saint-Martin-des-Champs de Paris accorde aux bouchers de Paris le droit de faire paître gratuitement leur bétail dans les champs une fois les récoltes faites. En 1221, Guillaume Bateste,seigneur deFranconville, devient le premier seigneur duVivier-lès-Aubervilliers. L'église, qui dépendait au commencement duXIIIe siècle d'une desparoisses deSaint Denis, devint bientôt fameuse par les miracles qu'y opéra une image de laVierge[30].

En 1336,Jacques du Breul,prieur de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, rapporte leMiracle de la pluie : une jeune fille occupée à parer de fleurs la statue de la Vierge dans l'église voit son visage ruisseler de larmes alors que la pluie se met à tomber sur les récoltes desséchées. En 1338, le roiPhilippe de Valois etsa femme se rendirent à Aubervilliers pour visiter l'image. De 1340 à 1792, on s'y rendait en foule chaque année de Paris et de ses environs.

Richard de Laillier a épousé Jeanne de Saclay "Dame d'Aubervilliers" ; il était attaché au roi Charles V, possédait déjà un hôtel près de Saint-Germain-l'Auxerrois. Leur fils, Michel, sera aussi seigneur d'Ermenonville. Il est changeur et "maître des monnaies", sera nommé prévôt des marchands. Après un bref serment d'allégeance au duc de Bourgogne, maître de Paris, il se rapproche du roi Charles VII et organise le complot qui va chasser les Anglais de Paris et ouvrir la capitale au Roi (1436).

En 1429, la ville est occupée par les Anglais qui est reprise par Michel de Laillier en 1436.

Louis XI s'y rendit en novembre 1474 puis à nouveau en août 1478, chez Pierre L'Orfèvre, nouveau seigneur du Vivier. Ce dernier était déjà seigneur de Pont-Saint-Maxence et hérita aussi de la seigneurie d'Ermenonville. A sa mort, Pierre l'Orfèvre II, son fils, hérite de ses biens et devient grand chambellan de Louis XI. L'image de la Vierge en plomb, que ce roi portait à son chapeau, était la représentation de celle d'Aubervilliers.

De la Renaissance auXVIIIe siècle

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En 1531, la Seigneurie du Vivier-lès-Aubervilliers est vendue à lafamille de Montholon qui la gardera jusqu'en 1779. La façade et la tour de l'église furent construites sous le règne deHenri II.

Les guerres civiles que la faction desArmagnacs excita en France entraînèrent la destruction du village, mais les abondantes aumônes des nombreux pèlerins qui y arrivaient de tous côtés permirent de le rebâtir promptement. Lors desguerres de Religion, le, labataille de Saint-Denis a lieu dansLa Plaine Saint-Denis opposant l’armée catholique d’Anne de Montmorency aux troupes protestantes deCondé.

Henri IV habita Aubervilliers pendant lesiège de Paris en 1590.

La venue deLouis XIII en 1613, puis en 1614 et 1628, permet le développement du pèlerinage àNotre-Dame des Vertus. Jacques Gallemant, curé d’Aubervilliers, permet à une communauté d’Oratoriens de s’installer en 1618 à Aubervilliers. Ils prennent la charge de l’église et développèrent un pèlerinage important autour de la statue de la Vierge d'Aubervilliers.

L'installation à partir de 1622 d'une « Maison de Notre-Dame des Vertus » des oratoriens de Jean de Bérulle, puis son extension tout au long duXVIIe siècle, fait d'Aubervilliers un important centre de la spiritualité catholique française. Des penseurs « pieux et religieux illustres » commeFrançois de Sales,Vincent de Paul,Jean Eudes - il y restera deux ans –Jean-Jacques Ollier,Jean-Baptiste de la Salle, le philosopheNicolas Malebranche, ou le fils du grand Racine, le poèteLouis Racine, participent à son pèlerinage et y viennent en retraite. À la fin de ce siècle et dans la première moitié duXVIIIe siècle, la Maison des Oratoriens d'Aubervilliers devient une « place forte » de ladissidence janséniste.

Dessin présentant les voies, les parcelles et une centaine de bâtiments individuels et soulignant le caractère rural de ce territoire.
Terroir d'Aubervilliers et terroirs adjacents. Plans généraux et parcellaires, 1706.

En 1649, lors de laFronde, Aubervilliers tombe dans la misère. Les cultures sont ravagées, la mort rôde et la population baisse. On comptera 125 décès en1652 pour une population d’environ 1 500 habitants. Toutefois le petit bourg renaîtra, car il est jusqu’auXIXe siècle peuplé d'agriculteurs. La proximité des marchés de Paris favorise laculture maraîchère, notamment dans laplaine des Vertus, célèbre pour seschoux verts (le nom des variétésAubervilliers etGros des Vertus en atteste[31]),oignons des vertus et légumes divers[32]. En1690, les Oratoriens d'Aubervilliers prennent le parti desJansénistes. L’existence de la ferme Mazier au 70rue Heurtault est attestée par un document de 1699.

Révolution française et Empire

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Sceau d'Aubervilliers (1791)[33].

Le se tient la réunion de l’assemblée municipale d’Aubervilliers. En 1789, Mesme Monard, curé de la paroisse, et l'un des leaders de la contestation chez les oratoriens, participe à la rédaction d'uncahier de doléances, plaintes et remontrances[34]. Le se tient l'élection du premier maire d'Aubervilliers, Nicolas Lemoine. En 1792, la délimitation de lacommune d’Aubervilliers est réalisée. En 1794, un nouveau curé est nommé pour la commune :Thomas-Juste Poullard, futur évêque constitutionnel d'Autun.

La plaine d'Aubervilliers fut, en1814 puis en1815, le théâtre d'un combat sanglant entre les troupes françaises et les Prussiens, qui la prirent et reprirent plusieurs fois. Les soldats français, accablés par le nombre, furent finalement contraints de l'abandonner.

De la Restauration à la Commune de Paris

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Le est mis en service lecanal Saint-Denis qui facilite l'accès à Paris depuisRouen et joue un rôle majeur dans l'urbanisation de la ville.

En 1832, une épidémie decholéra décime la population.

À partir de 1840 se met en place l'industrie avec l'installation d'une fabrique de savons résineux.

Afin de protéger Paris (et le cas échéant, mater ses rébellions)Thiers fait édifier entre 1841 et 1844 les « Fortifications » ainsi que lefort d'Aubervilliers en 1843. Les terrains du fort et de ses dépendances sont annexés par Aubervilliers au détriment de Pantin.

Le marché forain du Centre est créé en 1861.

LaRévolution industrielle et l’expansion de Paris changent radicalement la donne. Les industries s’installent au bord ducanal Saint-Denis. Le, le baronGeorges Tom Hainguerlot commence l'exploitation desMagasins généraux àSaint-Denis, qu'il étend en 1866 à Aubervilliers. En 1866, laSociété des Manufactures des glaces et produits chimiques de Saint Gobain, Chauny et Cirey acquiert la fabrique d’acide sulfurique de John Frédéric Boyd situéerue du Landy.

Le, madame Lequin[35] commence l'exploitation de lamanufacture des allumettes d'Aubervilliers au lieu-ditLa Motte, rue du Vivier[Note 4],[36].

À la fin de laGuerre franco-allemande de 1870, pendant lesiège de Paris, l'administration municipale se réfugie dans la capitale, au 20,boulevard de Strasbourg.

Au début de l'année 1877, letramway arrive dans le centre-ville[37].

  • La commune était autrefois desservie par de nombreuses lignes de tramway. On voit ici le terminus de la ligne AR (Aubervilliers - République) des TPDS...
    La commune était autrefois desservie par de nombreuses lignes detramway.
    On voit ici le terminus de la ligne AR (Aubervilliers -République) desTPDS...
  • ...et un tramway électrique à impériale, également des TPDS, circulant sur la ligne Place de la République - Gare de l'Est - Cimetière parisien - Quatre Chemins - Aubervilliers.
    ...et un tramway électrique à impériale, également des TPDS, circulant sur la lignePlace de la République -Gare de l'Est - Cimetière parisien - Quatre Chemins - Aubervilliers.

En1879, la boyauderie M. Jacquart s’installe[Note 5]. Elle est rachetée plus tard par Witt SA, un boyaudier deLa Courneuve. L'ensemble des bâtiments est racheté en1921 par les établissements Wanner, qui y fabriquent des matériaux isolants : plaques de carreaux notamment de plâtres et de lièges. Le, une fabrique de dégras (huiles et graisses industrielles) s'installe au chemin Haut de Saint-Denis à Aubervilliers[Note 6] et restera en activité jusqu'à laSeconde Guerre mondiale. En 1898, construction d'un dépôt de tramways situé à l'angle de l'’avenue de la République, au numéro 30 et de la rue du Midi[Note 7].

  • Batterie dirigée sur Paris durant l'insurrection de la Commune au fort d’Aubervilliers. Cliché Liébert.
    Batterie dirigée sur Paris durant l'insurrection de laCommune au fort d’Aubervilliers. Cliché Liébert.
  • Aubervilliers en 1888. Carte d'état-major.
    Aubervilliers en 1888. Carte d'état-major.
  • L'Usine de la Nationale au début du XXe siècle.
    L'Usine de la Nationale au début duXXe siècle.
  • La même usine, vue de l'intérieur.
    La même usine, vue de l'intérieur.

De la Belle Époque à la Seconde Guerre mondiale

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Bidonville à Aubervilliers dans les années 1930.

À la fin duXIXe siècle, la vie du petit bourg est déjà intimement liée à l’industrialisation naissante. DesBelges, desLorrains, desAlsaciens, desBretons, desEspagnols, desItaliens et des Portugais arrivent par vagues successives. Cette capacité d’absorption et de brassage des populations caractérise l’histoire de la commune. Les ouvriers viennent habiter la banlieue, moins chère[38] que la capitale. Depuis, Aubervilliers est une villemulticulturelle, où cohabitent des provinciaux[39]plus de 70 nationalités[40].

Pendant plusieurs décennies, les grandes industries forgeront l’identité de la ville.

LaManufacture des Allumettes est marquée par les grèves de 1893 et 1895 contre la dangerosité des produits et sur la question des salaires et des retraites. Elle est reconstruite en 1902 avec sa cheminée de plus de 45 mètres de haut, qui a été conservée et classée monument historique depuis 2005[41]. La manufacture ferme en 1962. En 1967,la Documentation française s'y installe jusqu'à fin 2010 avant que le site ne soit repris en 2015 par l'Institut national du patrimoine[42].

Le quartier des Quatre-Chemins qui chevauche la limite de territoire communal d’Aubervillers et dePantin, était surnommé de manière péjorative « laPetite Prusse », en rapport avec les nombreux immigrés venus y travailler à laverrerie Saint-Gobain, implantée en 1866 au bord du canal. L’identité du quartier le conduit même à demander en vain un statut de commune de plein exercice, à la fin du siècle[43].

Pierre Laval devient maire d’Aubervilliers lors d'élections partielles en1923. Il le restera jusqu'à laLibération de la France en. Lors de l'élection, sa liste constituée de transfuges de laSFIO, d'exclus de la Section française de l'Internationale communiste (SFIC) et de notables, s'impose face à une liste de la SFIO, une liste du Parti communiste et une liste de modérés.André Guénier devient son adjoint et son éminence grise à la mairie. Son mandat est marqué par la résorption de plusieurs taudis, le nettoyage des espaces publics, la construction de plusieurs écoles et de nombreuses établissements sociaux.

Au début des années 1930, la municipalité refuse de scolariser les enfants des familles espagnoles et d'apporter de l'aide aux chômeurs étrangers, premières victimes de la crise économique. L'ambassadeur d'Espagne intervient auprès de Pierre Laval pour attirer son attention sur les conditions de vie misérables de ces familles[44].

  • 1919 : implantation de la société AéroplanesHenry Potez.
  • 1927 : construction du bureau de poste principalrue Achille-Domart.
  • 1929 : construction de186 logements à bon marché et de quatre boutiques par la société anonyme d'HBM d’Aubervilliers,avenue Jean-Jaurès, face au fort.
  • 1931 : construction de110 logements à bon marché et de quatre boutiques par l'office public d'HBM d'Aubervilliers, rue de la Goutte d'Or (aujourd'huirue André-Karman) et rue Bordier. Les travaux du stade municipal Auguste-Delaune se terminent.
  • 1944 : ladivision Leclerc stationne sur laRN2[45].Charles Tillon devient maire.
  • Usine des établissements de laParfumerie L.T. Piver (1865-1974) rue de la Motte et 161 avenue Jean-Jaurès, transformée en résidence d'artistes nommée POUSH[46]
  • Parfumerie L.T. Piver - une des cours intérieures.
    Parfumerie L.T. Piver - une des cours intérieures.
  • Parfumerie L.T. Piver - une des chaudières à savon.
    Parfumerie L.T. Piver - une des chaudières à savon.
  • Parfumerie L.T. Piver - Atelier - Savonnerie.
    Parfumerie L.T. Piver - Atelier - Savonnerie.
  • Parfumerie L.T. Piver - atelier des essences.
    Parfumerie L.T. Piver - atelier des essences.
  • Parfumerie L.T. Piver - laboratoire de recherches.
    Parfumerie L.T. Piver - laboratoire de recherches.
  • Parfumerie L.T. Piver - savonnerie - marquage.
    Parfumerie L.T. Piver - savonnerie - marquage.

Période contemporaine

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Politique et administration

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La mairie en 2019.

Rattachements administratifs et électoraux

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Jusqu’à la loi du 10 juillet 1964[55], la commune faisait partie du département de laSeine. Le redécoupage des anciens départements de laSeine et deSeine-et-Oise fait que la commune appartient désormais à laSeine-Saint-Denis à la suite d'un transfert administratif effectif le.

De 1967 à 2015, Aubervilliers était divisée en deux cantons : lecanton d'Aubervilliers-Est, qui comptait 43 592 habitants en 2012, et lecanton d'Aubervilliers-Ouest, qui comptait 33 440 habitants. Depuis leredécoupage cantonal de 2014 en France, la ville forme à elle seule lecanton d'Aubervilliers, dont elle est lebureau centralisateur.

Intercommunalité

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Aubervilliers était membre-fondateur de lacommunauté d'agglomération Plaine Commune, qui s'étendait sur neuf villes et joue un rôle économique fondamental aux portes deParis.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le, lamétropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[56].

LaLoi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015 prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, lesétablissements publics territoriaux (EPT).

La commune a donc également été intégrée le à l'Établissement public territorial Plaine Commune, qui succède à la communauté d'agglomération éponyme[57].

Articles détaillés :métropole du Grand Paris,établissement public territorial etPlaine Commune.

Tendances politiques et résultats

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Durant l'entre-deux-guerres, Aubervilliers est le fief dePierre Laval. Depuis le lendemain de laSeconde Guerre mondiale, la commune d'Aubervilliers est très ancrée à gauche puisqu'elle n'a connu que des maires communistes entre 1945 et 2008, puis entre 2014 et 2020, ce qui en fait une ville emblématique de laCeinture Rouge.

Lors desélections municipales de 2008, lePS a provoqué une primaire au premier tour du 9 mars 2008, qu’il perdit face à la liste menée par lePCF. Malgré les accords nationaux de désistement au profit de la liste de gauche la mieux placée, la liste duPS menée parJacques Salvator se maintint au second tour[58] et gagna l’élection par 41,48 % des suffrages exprimés, face à la liste du maire sortant,Pascal Beaudet (PCF), à celle de l’UMP et à celle duMoDem[59].

En mars 2011, les élections cantonales (canton Aubervilliers-Est) ont à nouveau amenéPascal Beaudet (PCF, PG, GU, NPA, Fédérés) en tête du premier tour (30,9 %) dans un contexte d'abstention record (72,3 %)[60]. La candidate socialiste, Evelyne Salvator, se maintient à nouveau au second tour, comme en 2008. Mais cette fois-ci, Pascal Beaudet gagne l'élection au second tour (50,76 %). Les deux cantons d'Aubervilliers sont donc désormais tenus par des communistes (Jean-Jacques Karman et Pascal Beaudet). Ce retour en force des communistes se confirme en 2014 avec la défaite de Jacques Salvator au profit de Pascal Beaudet.

Article connexe :Élections municipales de 2014 dans la Seine-Saint-Denis.

Pascal Beaudet démissionne de son mandat de maire en 2016 etMeriem Derkaoui (PCF) lui succède[61],[62].

Au second tour desélections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis, la liste UDI - LR - SL - LREM menée par la conseillère régionale Karine Franclet obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 4 668 voix (44,54 %, 39 conseillers municipaux élus dont 2 métropolitains), devançant largement les listes menées par[63],[64] :

A l’issue du 1er tour des élections municipales, les résultats définitifs en suffrages exprimés sont les suivants[65]:

la liste Changeons Aubervilliers[66] dont la tête de liste est Karine FRANCLET (UDI - LR - SL - LREM) : 25,7 %

la liste L'alternative Citoyenne[67] dont la tête de liste est Sofienne KARROUMI (Alternative Citoyenne, liste de gauche) : 19, 1 %

la liste Uni.e.s pour Aubervilliers[68] dont la tête de liste est Mériem DERKAOUI (PCF, PS, LFI, écologistes..) : 17,5 %

la liste Aubervilliers en commun dont la tête de liste[69] est Zishan BUTT (liste citoyenne) : 15,7 %

la liste Reveiller Aubervilliers[70] dont la tête de liste est Marc GUERRIEN (liste PS dissident) : 13,1 %

la liste Pour mieux vivre à Aubervilliers[71] dont la tête de liste est Jean-Jacques KARMAN (PCF Dissident) : 7,4 %

la liste Lutte Ouvrière - faire entendre le camp des travailleurs[72] porté par Alain NOE (Lutte Ouvrière) : 1,3 %

Lors de ce scrutin, marqué par laPandémie de Covid-19 en France et dans un contexte de division de la gauche au premier comme au second tour[73], 63,7 % des électeurs se sont abstenus au 1er tour. L'abstention a bondi à 67,6% au second tour.

Les résultats électoraux se sont traduit par la composition du conseil municipal (à ajouter deux élus au Conseil de la Métropole du Grand Paris) :

Liste conduite parVoix% inscrits% exprimésSièges au conseil municipalSièges au conseil communautaire
Mme Karine FRANCLET (LUDI)466815,7644,54392
M. Sofienne KARROUMI (LDVG)328911,1031,3880
Mme Mériem DERKAOUI (LCOM)25228,5124,0660
Article connexe :Élections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis.

Liste des maires

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Article détaillé :Liste des maires d'Aubervilliers.
Articles connexes :Histoire des maires de France etNomination des maires sous laIIIe République.

Depuis laLibération, neuf maires se sont succédé à la tête de la commune.

Liste des maires depuis1944
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
19 août 194413 novembre 1944Armand Lavie Boulanger
Président de la délégation spéciale (Comité local de libération)
13 novembre 19443 février 1953Charles Tillon[74]PCFAjusteur, résistant
Ministre[75](1944 → 1947)
Député de la Seine(1936 → 1940 et 1944 → 1947)
Maire provisoire du 13 novembre 1944 au 5 mai 1945
Démissionnaire
[76]
3 février 195329 octobre 1957Émile DuboisPCFOuvrier gazier
Conseiller général de la Seine(1953 → 1957)
Décédé en fonction
13 novembre 195731 mai 1984[51]André KarmanPCFFraiseur
Conseiller général de la Seine(1957 → 1967)
Conseiller général de laSeine-Saint-Denis(1967 → 1984)
Décédé en fonction
8 juin 198429 mars 2003Jack RalitePCFJournaliste
Ministre(1981 → 1984)
Député de la Seine-Saint-Denis(1973 → 1981)
Sénateur de la Seine-Saint-Denis(1995 → 2011)
Démissionnaire
29 mars 200322 mars 2008Pascal BeaudetPCFInstituteur
22 mars 2008[77]5 avril 2014[78]Jacques Salvator[79]PSCadre administratif - Médecin de formation
5 avril 2014[80],[81]21 janvier 2016[82],[83]Pascal Beaudet[84]PCFInstituteur
Conseiller général d'Aubervilliers-Est(2011 → 2015),
Conseiller départemental d'Aubervilliers(2015 → 2021)
Démissionnaire
21 janvier 2016[62]4 juillet 2020[64]Meriem Derkaoui[85]PCFCadre territoriale - Juriste de formation
Conseillère départementale d'Aubervilliers(2015 → 2021)
Vice-présidente duconseil départemental(2015 → 2021)
Vice-présidente dePlaine Commune(2014 → 2016)
4 juillet 2020[86]en cours
(au 17 mars 2022)
Karine FrancletUDIPrincipale de collège
Conseillère régionale d'Île-de-France(2015 → 2021)
Conseillère départementale d'Aubervilliers(2021[87] → )
Vice-présidente dePlaine Commune(2020 → )
Article connexe :Liste des maires de la Seine-Saint-Denis.

Politique de développement durable

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Raison : Qu'a-t-il été réalisé depuis 2010 ?

La ville a engagé une politique dedéveloppement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2010[88].

Jumelages

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Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[89],[Note 8].

En 2022, la commune comptait 89 489 habitants[Note 9], en évolution de +3,98 % par rapport à 2016 (Seine-Saint-Denis : +4,67 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
1 9001 8841 9461 9522 2132 2922 5512 8532 611
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
3 2046 0989 24012 19514 34019 43722 22325 02227 332
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
31 21534 00937 55840 83248 05355 71455 87153 01058 740
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
70 63273 69572 97667 71967 55763 13673 50675 59886 061
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
90 07189 489-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[90] puisInsee à partir de 2006[91].)
Histogramme de l'évolution démographique

Les résultats du recensement de 2009 effectué par l’INSEE et publiés le 29 décembre 2011 montrent que la tendance à la hausse du nombre d’habitants se poursuit aujourd’hui de manière spectaculaire puisqu'en dix ans la population a crû de 18,3 % (11 565 habitants en sus), passant de 63 136 à 74 701 habitants. Si la thèse d’une augmentation de l’offre de logements n’est que très partiellement pertinente, le nombre de logements n'ayant augmenté que de 1 506 de 1999 à 2008, soit 5,3 %, il faudrait considérer la question autrement en l’abordant notamment à partir de la densification de l’occupation des logements, ce qui n’est sans doute pas sans conséquence sur la qualité de vie, et de la forte baisse du nombre de logements vacants, qui sont passés de 3 184 en 1999 à 1 689 en 2008[92].

Entre 1982 et 1999, 43 000 personnes ont déclaré être venues habiter Aubervilliers (soit 64 % de la population de 1999) et, comme la population a décru de 4 600 unités durant la période, on peut en conclure que près de 48 000 personnes ont quitté Aubervilliers. On peut déduire de ces chiffres que seulement un tiers de la population est stabilisée[93].

La décennie 2000-2010 a, en revanche, marqué un redécollage de la démographie dans la foulée du renouveau économique de la Plaine-Saint-Denis. Le solde migratoire de la commune est devenu positif (+ 0,4 % par an de 1999 à 2008) et s’est conjugué avec un solde naturel en croissance (+ 1,5 % par an)[94]. L’augmentation est particulièrement sensible dans le canton ouest de la Villette au Landy. Cette forte reprise rend nécessaire pour la commune la construction d’un établissement scolaire (maternelle et primaire) de 2010 à 2014[95].

En 2008, Aubervilliers compte 29 951 immigrés (soit 40,2 % de la population de la commune, proportion la plus élevée du département), dont 4 058 en provenance de l'Union européenne, 1 379 du reste de l'Europe, 10 976 duMaghreb, 6 140 du reste de l'Afrique[96]. Selon la démographeMichèle Tribalat, en 2005, environ trois quarts des jeunes de moins de 18 ans de la commune seraient étrangers ou français d’origine étrangère, essentiellement du Maghreb et d'Afrique subsaharienne[97],[98].

En 2020, la commune conteste les chiffres de la population établis par l'INSEE, qui évalue à 86 597 le nombre d'habitants, alors que les services municipaux évaluent ce nombre à 90 700. La municipalité réclame donc que ce soit ce second chiffre qui serve de base au calcul de ladotation globale de fonctionnement (DGF) versée par l'État[99].

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune.En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 43,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (42,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 13,7 % la même année, alors qu'il est de 16,9 % au niveau départemental.

En 2020, la commune comptait 47 407 hommes pour 41 994 femmes, soit un taux de 53,03 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (49,3 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2020 en pourcentage[100]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
0,4 
2,9 
75-89 ans
3,9 
10,3 
60-74 ans
9,7 
19,2 
45-59 ans
17,4 
24,5 
30-44 ans
23,4 
21,7 
15-29 ans
21,4 
21,1 
0-14 ans
23,7 
Pyramide des âges du département de laSeine-Saint-Denis en 2021 en pourcentage[101]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
0,9 
3,9 
75-89 ans
5,2 
11,5 
60-74 ans
12,1 
18,7 
45-59 ans
18,1 
22,2 
30-44 ans
22,3 
20,6 
15-29 ans
20,1 
22,8 
0-14 ans
21,4 

Enseignement

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Liste des établissements scolaires publiques (35 écoles primaires[102], 8 collèges, 4 lycées)[103]:

Liste des établissements privés

  • école Fort School
  • école Notre-Dame-des-Vertus
  • école israélite Kehilat-Chne-Or
  • collège privé Saint-Joseph

Culture

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La culture à Aubervilliers est vivante à travers un tissu associatif très riche et se déploie aussi au rythme des festivals (Banlieues bleues,Villes des Musiques du monde,Festival pour éveiller les regards). grâce à des politiques publiques innovantes portées par les municipalités communistes, notamment Jack Ralite[104],[105], mais également le maire socialiste, Jacques Salvatore. Il s'agissait de faire accéder la culture pour toutes et tous. C'est ainsi que de nombreux équipements culturels ont vu le jour mais également des projets emblématiques.

Le théâtre de la Commune

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Lethéâtre de la Commune, un des premiers centres dramatiques nationaux établis en banlieue dès 1965, est reconnu internationalement[106]. Il a été le premier théâtre permanent de la banlieue rouge sans un soutien initial de l’État. Jack Ralite a appuyé son fondateur, Gabriel Garran, de 1960 à 1984[107]. Il est aujourd’hui dirigé depuis 2024 parFrédéric Bélier-Garcia.

Le cinéma Le Studio

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Occupant le même bâtiment que le théâtre, le cinéma est également à l’honneur grâce à la salle de cinémaLe Studio classée « Art et essai » qui présente, outre ses programmes réguliers, unFestival pour éveiller les regards à l’intention du jeune public.

Bibliothèques

LesMédiathèques de l'EPT Plaine Commune, la centrale (Saint-John-Perse) et les 3 de quartier (Henri Michaux, André Breton, Paul Éluard), sont au nombre de quatre.

Le théâtre équestre Zingaro

Le théâtre équestreZingaro, avec à sa têteBartabas[108], a établi son campement aufort d'Aubervilliers. en 1989

Le CAPA - Centre d'Arts Plastiques d'Aubervilliers

LeCentre d’Arts Plastiques d'Aubervilliers est situé dans le quartier de la Maladrerie. Il organise des expositions et des manifestations d'art contemporain, ainsi que des cours d'arts plastiques pour amateurs.

Les Laboratoires d’Aubervilliers et la Villa-Mais-d’Ici

Dernièrement ce sont lesLaboratoires d'Aubervilliers et la Villa Mais d’Ici qui sont venus enrichir les infrastructures culturelles.

Le conservatoire à rayonnement régional de musique, de théâtre et de danse d’Aubervilliers-La Courneuve Jack Ralite

Aubervilliers dispose en partenariat avecLa Courneuve d’un conservatoire de musique et de danse depuis 1974 (statut deconservatoire à rayonnement régional). Il forme 1 400 élèves à travers des disciplines musicales, vocales, théâtrales et chorégraphiques. Des productions d'Opéra sont montées régulièrement, assurant un partenariat important avec les lycées et les établissements culturels du département et de l'Île-de-France[109].

Le Métafort d’Aubervilliers

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De 1998 à 2002, le projet Métafort qui visait à croiser la culture, les sciences et la création artistique a été déployé à proximité du Fort d'Aubervilliers[110].

Villes des Musiques du Monde

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Villes des Musiques du Monde est une association amorcée en 1997 à Aubervilliers avec la création du festivalAuber’ville des Musiques du Monde dans une ambition culturelle de projet d’éducation populaire. Dès le départ, la richesse culturelle, les expressions artistiques multiples présentes sur le territoire en est le fer de lance. Puis en 2000, La Courneuve et Épinay-sur-Seine rejoignent l’initiative, suivies par d’autres villes. Le festival élargit alors son champ d’action et son rayonnement géographique, devenant Villes des Musiques du Monde. Le projet se structure en association en 2003, créant un réseau présent dans le département de la Seine-Saint-Denis et, plus largement, à l’échelle du Grand Paris[111]. Festival à l'automne, son action se déploie toute le reste de l'année à travers une École des Musiques du Monde et l'accompagnement d'artistes, avec un rayonnement en Seine-Saint-Denis et, plus largement, en Île-de-France. Les bureaux de l'association sont basés au Métafort d'Aubervilliers[112].

Santé

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La commune a historiquement développé une politique en faveur de la promotion de la santé et de la santé communautaire (mise en place d’un Centre municipal de santé dès les années 1960, travail important sur le saturnisme, …). Aubervilliers a été l’un des premiers sites pilotes pour la mise en place des Ateliers Santé Ville (ASV), en 2001. L’ASV est alors apparu comme un outil complémentaire permettant de travailler sur des sujets choisis par les habitants eux-mêmes : il s’est centré pendant ses premières années sur les problématiques de santé mentale[113]. La municipalité a signé un Contrat Local de Santé[114]

  • Hôpital européen de Paris La Roseraie
  • Centre Henri Duchêne
  • Hôpital psychiatrique du Clos Bénard
  • Centre de Consultations Médico-Chirurgicales de l’Orangerie
  • Polyclinique d’Aubervilliers
  • Centre Municipal de Santé Docteur Pesqué

Sports

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Médias

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Aubervilliers était un cœur de plaqueADSLFrance Telecom, avant que le concept de plaque ne soit abandonné.Plusieurs des serveurs adsl Orange sont à Aubervilliers.

  • régionADSL : IDF
  • plaque : IDF-08
  • département : 93

Cultes

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Il y a un relatif équilibre entre la représentation des cultes sur Aubervilliers.

Le catholicisme est présent à travers une communauté qui se réunit au centre-ville au sein de l'église Notre-Dame-des-Vertus, édifiée auXVe siècle et achevée deux siècles plus tard.

Le protestantisme vit à travers une communauté qui se réunit au Foyer Protestant dans le centre ville[117].

Les communautés évangéliques sont au nombre de 4[117].

Les musulmans ne bénéficient pas de mosquée à part entière comme à Saint-Denis ou Bagnolet malgré les engagements des municipalités successives[118],[119]. Toutefois, ils peuvent se réunir dans plusieurs lieux de culte à travers la ville. Certains sont affiliés à l'AMA, l'association des Musulmans d'Aubervilliers, fondée en septembre 2001.

Une communauté juive existe au sein de l'école Chnéor.

Une association existe pour réguler le dialogue inter-religieux[120],[121].

Économie

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Entreprises et commerces

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Quatrième ville du département de laSeine-Saint-Denis sur le plan économique, avec 30 000 emplois et 2 444 entreprises[122] dans le secteur privé, Aubervilliers possède un tissu économique très diversifié.

La ville dispose d’un tissu dense dePME-PMI qui représente 25 % des emplois. Ces PME côtoient des laboratoires de recherche, commeRhodia (730 emplois[122]) ouSaint-Gobain (400 emplois[122]), et de grands établissements publics tels queFrance Télécom,la Documentation française, les services transports deLa Poste, lesateliers de La Villette duMétro de Paris et un important dépôt d'autobus de la RATP.

77 % des emplois sont aujourd’hui proposés dans les services, les transports et le négoce. Les activités à caractère industriel y sont cependant présentes avec des entreprises comme leslampes Aric, lesascenseurs Thyssen,Messier-Bugatti,Cookson,France-Soir. Mais des sièges sociaux et des services administratifs de grandes entreprises s’y sont installés (Rhodia,KDI,Motul,Lapeyre-GME (3400 salariés[122]),Zurich Assurances).

De nouveaux secteurs d’activités se sont développés à partir des années 1990 :

Autre signe de cette mutation : le renforcement des activités degrossistes et d’import-export. Avec plus de 300 établissements concentrés dans lesEntrepôts et Magasins généraux de Paris (EMGP) et aux abords de laPorte d'Aubervilliers (quartier deLa Haie-Coq ettriangle d'or), ce secteur constitue un nouveau pôle économique en fort développement. Les importateurs de la Haie-Coq diffusent dans toute la France des produits manufacturés à bas prix de toutes sortes (textiles, montres, jouets, décoration, gadgets), provenant généralement deChine, une importantecommunauté chinoise originaire de la région deWenzhou vivant sur place[123]. En 2016, cette communauté est estimée à plus de 10.000 personnes[124]. La communauté des grossistes d'Aubervilliers prend essentiellement sa forme par le centre de grossistes "le marché CIFA"[125]. Après l'arrivée du siège social deVeolia en 2016[126], la porte d'Aubervilliers doit accueillir en 2020 les artisans d'art deChanel[127].

Revenus de la population et fiscalité

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En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 20 742 €, ce qui plaçait Aubervilliers au 29 492e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[128]. Ce chiffre est inférieur à la moyenne départementale deSeine-Saint-Denis (26 944 €).

En 2019, seulement 32 % des foyers fiscaux sont imposables[129] contre 36,9% en 2014[130].

Emploi et pauvreté

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Malgré la présence de 32 397 emplois dans la commune, en 2017, le taux de chômage s'élève à 23,1%, chiffre très supérieur à la moyenne départementale deSeine-Saint-Denis (18,4 %) et régionale d'Île-de-France (12,5 %)[129],[131],[132]. En 2025, avec la nouvelle réforme Plein-emploi et la création de deux nouvelles catégories de demandeurs d'emploi, la ville compte desormais 4000 demandeurs d'emploi supplémentaires[133]

En 2018, le taux de pauvreté de la ville s’élève à 44 %, chiffre très supérieur à la moyenne départementale (28,4 %) et régionale (15,6 %)[129],[131],[132]. Il baisse de 2 points en 2021;

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Église Notre-Dame-des-Vertus, octobre 2019.
Les Quarante-Cinq. Au second plan, laTour La Villette
Le centre ancien d'Aubervilliers se situe autour de l'église Notre-Dame-des-Vertus. L'église Notre-Dame-des-Vertus est édifiée auXVe siècle sur un plan rectangulaire, de type halle. La voûte de la nef est ornée d'uneclé représentant la Vierge.
Le clocher est érigé en 1541 sousFrançois Ier, la façade achève l'édifice en 1628 ;Louis XIII en a décidé la construction dans le style jésuite pour manifester sa reconnaissance à la Vierge après sa victoire sur lesprotestants.
Les vitraux, soufflés lors de l’explosion de la poudrerie du fort deLa Courneuve, le, ont été refaits par l’atelier deLouis-Charles-Marie Champigneulle. Ils représentent les miracles de Notre Dame des Vertus[135].
L'orgue dont la facture instrumentale (1770-1780) est l'œuvre deFrançois-Henri Clicquot, constitue le seul instrument francilien duXVIIe siècle dans le département. La partie instrumentale est classée au titre des monuments historiques depuis le 30 avril 1975. Elle a été restaurée en 1990 par les facteurs d'orgues Robert Chauvin, Louis Benoist et Pierre Sarelot et l'inauguration de cette restauration a eu lieu en 1990 avec l'organiste Michel Chapuis et le haute-contre Daniel Delarue[136],[137].
  • Anciennemanufacture des allumettes d'Aubervilliers, 124 rue Henri-Barbusse, reconstruite par la direction générale des manufactures de l’État en 1914, 1937, 1956 et 1957, ferme en 1962 et est reprise par les services techniques de laDocumentation Française en 1967. Au départ de celle-ci, les installations sont utilisés par l'institut français du patrimoine et le bâtiment en façade, conçu par les architectesFrançois Leclercq et Fabrice Dusapin, par des services municipaux.
La cheminée de l'ancienne manufacture, d'une hauteur de 45 mètres, construite en maçonnerie de brique, de meulière et de pierre de taille, est préservée[138]
Au sein de l’AUA, faisant appel à la construction industrialisée et mettant en forme une architecture combinatoire et proliférante,Jacques Kalisz est l’auteur avecJean Perrottet de deux édifices à Aubervilliers. Le centre nautique municipal construit en1969 recourt à l’utilisation de trames orthogonales qui se superposant à45e. Pour l’OPHLM d’Aubervilliers, ils réalisent la cité République de 1967 à 1969 au 62-64 avenue de la République, affirmant de grands volumes en béton armé aux accentsbrutalistes ; grand immeuble de logements à plan cruciforme aux élévations pyramidales où Jacques Kalisz s’installe en 1972[140],[141].
  • Le quartier de La Maladrerie.
    Renée Gailhoustet a conçu le plan masse du quartier de La Maladrerie pour un millier de logements où existait un « quasi bidonville ».
    Le terrain de9 hectares est urbanisé par la SODEDAT-93 en dix tranches de 1975 à 1984 sous la responsabilité d’architectes tels Magda Thomsen, Vincent Fidon, Katherine Fiumani, Yves et Luc Euvremer, dans l’esprit d’un lieu continu essentiellement piétonnier et variant les échelles de bâtiments en relation avec les barres et les immeubles déjà existants. Doté de « terrasses-jardins », depatios et de jardins très présents, le projet multiplie les galeries abritées et les dessertes dévolues à une libre appropriation des habitants, dans une démarche qui est aux antipodes des stéréotypes de la constructionHLM, sans référence à un découpage enîlots. Outre un foyer de personnes âgées, des bureaux, des commerces, une maison de l’enfance et un centre socio-culturel (Espace Renaudie), des ateliers d’artistes qui n’étaient pas prévus au départ ont été intégrés à la composition de ce quartier[142],[143].
  • Le lycée d'enseignement général et technique « Le Corbusier »
    Le lycée « Le Corbusier », 1997-2003, agrandi et reconstruit par l'architectePierre Riboulet.

Aubervilliers dans les arts

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Aubervilliers au cinéma et à la télévision

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Article détaillé :Liste de films tournés à Aubervilliers.

Personnalités liées à la commune

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Histoire

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Histoire politique

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Artistes

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Karim Belkhadra.

Sportifs

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Kalidiatou Niakaté.

Héraldique, devise et logotype

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Blason de AubervilliersBlason
Au premier degueules à troisbesants d’or enpal, au deuxième d’argent à la flèche desable en pal. L’écu, timbré de la couronne murale à trois tours d’or, maçonnée et ouverte de sable, est posée sur un cartouche en forme de coquille au naturel[157],[158]
Détails
L’assemblée municipale d’Aubervilliers fit graver en 1790 un sceau ovale conservé aux Archives nationales, représentant, associés aux armes de France,un soleil et un lion passant. Bien que retenu par la Commission d’héraldique urbaine de la Seine et proposé en 1942 comme symbole communal, la municipalité lui a préféré ce blason évoquant la Compagnie des Chevaliers de l’Arc, qu’elle employait depuis la fin duXIXe siècle

Le logotype de la commune d’Aubervilliers est apposé sur les documents officiels jusqu’aux véhicules municipaux. On y retrouve le nom de la commune encadré par le soleil et la lune, pour signifier que « cette ville est un lieu de vie intense, où l’on travaille, où l’on a des amis, des enfants où l’on dort également »[159]. Les couleurs rouge et jaune sont reprises des anciennes armoiries d’Aubervilliers—présentant un soleil et un lion passant associés aux armes de France—conservées auxArchives nationales sur un sceau ovale gravé en 1790 par l’assemblée municipale qui fut retenu par la Commission d’héraldique urbaine de laSeine en 1942 mais auquel on préféra le blason actuel.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et406 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. La rue de la Motte est l'actuelle rue Henri-Barbusse. Cette fabrique fut gérée par la Compagnie générale des allumettes à partir de 1874, puis par la Direction des manufactures de l’État à partir de 1890. Reconstruite entre 1902 et 1904, elle est occupée dans les années 1990 par laDocumentation française.
  5. La boyauderie Jacquart serait actuellement située au 3 rue Danielle-Casanova.
  6. Actuellement 25 à 37, rue du Port.
  7. Le dépôt du tramway se trouvait dans l'actuelle rue Bernard et Mazoyer.
  8. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  9. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Références

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Site de l'Insee

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  1. a etbInsee, « Métadonnées de la commune ».
  2. a etb« Chiffres clés - Logement en 2018 à Aubervilliers »(consulté le).Dossier complet INSEE de la ville d'Aubervilliers :https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-93001#chiffre-cle-3 consulté le 21 avril 2025
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Aubervilliers - Section LOG T2 »(consulté le).
  4. a etb« Chiffres-clés - Logement en 2018 à Aubervilliers - Section LOG T7 »(consulté le).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Seine-Saint-Denis »(consulté le).
  6. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière »(consulté le).

Autres sources

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  1. M. Donsimoni, L. Clozier et M. Vincent, « Cartographie de l'aléa retrait-gonflement des argiles dans le départementde la Seine-Saint-Denis »,Étude réalisée dans le cadre des opérations de Service public du BRGM 2001-RIS-308,‎(lire en ligneAccès libre[PDF], consulté le)
  2. « Accueil - Particulier », surGéorisques(consulté le)
  3. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le)
  5. « Orthodromie entre Aubervilliers et Paris », surfr.distance.to(consulté le).
  6. « Station Météo-France « Luxembourg » (commune de Paris) - fiche climatologique - période 1991-2020 », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le)
  7. « Station Météo-France « Luxembourg » (commune de Paris) - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le)
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surmeteofrance.fr,(consulté le)
  9. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  10. « Unité urbaine 2020 de Paris », surle site de l'Insee(consulté le).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », surle site de l'Insee(consulté le).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surle site de l'Insee,(consulté le).
  13. « Entreprises, Commerce & Artisanat », suraubervilliers.fr(consulté le).
  14. Création d'une zone franche urbaine : actualité de la Ville d’Aubervilliers
  15. Commune : Aubervilliers sursig.ville.gouv.fr
  16. « Wikimedia Quarto », surmeta.wikimedia.org, :« On December 18, 2004, 3 donated servers were installed at a colocation facility in Aubervilliers, a suburb of Paris, France. ».
  17. [PDF]Conseil du STIF du 10 octobre 2012 - Communiqué de synthèse - STIF - 10 octobre 2012
  18. [1]
  19. La ZAC a en effet été créée par délibération du Conseil communautaire dePlaine Commune du 30 mars 2004, après annulation par le Tribunal Administratif de Cergy-Pontoise d'un précédent projet, plus ambitieux, dénommé ZAC Porte d’Aubervilliers.
  20. La taille du centre commercial a été réduite de 52 295 m2 à 42 000 m2 de surface de vente (SV), par rapport à celui envisagé dans le cadre du projet annulé de la ZAC de la Porte d'Aubervilliers. En particulier, l'hypermarché a vu sa surface réduite de 12 000 m2 SV à 4 100 m2 SV.
  21. Élodie Soulié, « AUBERVILLIERS : Un chantier anticrise pour les PME locales - Les promoteurs du futur centre commercial du Canal s’engagentà favoriser les entreprises du département. A la clé : 100 M € pour le BTP »,Le Parisien - Édition de la Seine-Saint-Denis,‎.
  22. « Paris Projet n°36-37 – Renouvellement urbain et Jeux olympiques | Apur », surwww.apur.org,(consulté le)
  23. « Projet 19e - Rosa Parks - Macdonald », surwww.paris.fr(consulté le)
  24. Gwenaël Bourdon, « Le siège d’Icade va quitter Aubervilliers, dix ans après son arrivée », surleparisien.fr,(consulté le).
  25. « Aubervilliers : le calendrier des travaux », surcampus-condorcet.fr(consulté le).
  26. « Nouveau quartier intercommunal « Gare des Mines / Fillettes » », surparis.18.evous.fr,(consulté le).
  27. « Deux nouvelles stations de métro au cœur d'Aubervilliers ! », surPlaine Commune,(consulté le)
  28. Albert Dauzat etCharles Rostaing,Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, éditions Larousse 1968.
  29. Jacques Dessain,Aubervilliers à travers les siècles. 1, Des origines aux guerres de religion, Aubervilliers, Société d'histoire et de la vie à Aubervilliers,, 96 p.,p. 27
  30. Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti
  31. Vilmorin-Andrieux, « Les Plantes potagères », Wikisource,(consulté le).
  32. Traité des aliments (…) Lémery, Louis, Paris, 1755 ; la théorie et la pratique du jardinage et de l'agriculture,Schabol, Roger (L'abbé), Paris, 1767 ; Dictionnaire oeconomique : contenant l'art de faire valoir les terres (…), Chomel, Noël, Paris, 1767 ; Encyclopédie méthodique. Art aratoire et du jardinage (…), Lacombes, Jacques, Paris 1797 etc. (des dizaines de références) Cf. Textes en lignes BNF - Gallica
  33. « SC/S/356 Municipalité d'Aubervilliers », surwww.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr(consulté le).
  34. « Cahier d'Aubervilliers-les-Vertus (Paris) »,Archives Parlementaires de 1787 à 1860 - Première série (1787-1799) sous la direction de Emile Laurent et Jérôme Mavidal. Tome IV - États généraux ; Cahiers des sénéchaussées et bailliages,‎, pp. 322-326.(www.persee.fr/doc/arcpa_0000-0000_1879_num_4_1_1867)
  35. Appelée également madame Delabarre.
  36. Noticeno PA93000019, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  37. Bernard Festuot, « Petite histoire du tramway d'Aubervilliers (1877-1936) »,Chemins de fer régionaux et urbains,vol. 1999/5,no 275,‎,p. 4-16(ISSN 1141-7447).
  38. AlainFaure, « Les déplacements de travail entre Paris et sa banlieue (1880-1914), première approche »,Villes en Parallèle,vol. 10,no 1,‎,p. 232–248(DOI 10.3406/vilpa.1986.1019,lire en ligne, consulté le)
  39. ChristinePiette et BarrieRatcliffe, « Les migrants et la ville : un nouveau regard sur le Paris de la Première moitié du XIXe siècle »,Annales de Démographie Historique,vol. 1993,no 1,‎,p. 263–302(DOI 10.3406/adh.1993.1844,lire en ligne, consulté le)
  40. Natacha Lillo (sous la directionde),Histoire des immigrations en Ile-de-France de 1830 à nos jours, Editions Publibook,(ISBN 978-2-7483-8559-5,lire en ligne)
  41. L'ancienne manufacture d'allumettes d'Aubervilliers
  42. Comité départemental du tourisme, « L'Institut National du Patrimoine à la Manufacture des allumettes à Aubervilliers »(consulté le).
  43. « Plongez dans la mémoire de « la Petite Prusse » », surLe Parisien, édition de Seine-Saint-Denis,(consulté le).
  44. Natacha Mollo,La Petite Espagne de la Plaine-Saint-Denis 1900-1980, 2004, Autrement
  45. carrefour Jean-Jaurès/Danielle-Casanova.
  46. Parfumerie et savonnerie L.T. Piver, puis cité d’activités Fabien, actuellement résidence d’artistes POUSH, noticeAtlas de l'architecture et du patrimoine de la Seine-Saint-Denis.
  47. cf. le documentaireDésarchivage d'Alberto Calabria, Synesthésie Production, 2009,https://www.youtube.com/watch?v=mzbPhO7Jzyc
  48. Yvan Gastaut,L’Immigration et l’opinion en France sous la Cinquième République, Paris, Éditions du Seuil, 2000,(ISBN 2-02-035417-9), p. 52-60.
  49. J.-M. Mercier, « Qui est responsable ? »,Le Monde,‎(lire en ligne)« À la municipalité d'Aubervilliers, on s'insurge également contre les " marchands de sommeil ". M. André Karman (communiste), maire et conseiller général, stigmatise cette nouvelle race de profiteurs dont les " établissements " tendent peu à peu à remplacer les bidonvilles en voie de disparition.
    « À Aubervilliers, indique-t-il, il ne reste que celui du chemin de halage ; les quatre-vingt-dix personnes qui y vivent devraient - du moins on nous l'a promis - être relogées avant l'été prochain. Mais. ajoute le maire, nous ne pouvons rien contre ces propriétaires qui prennent en main les travailleurs étrangers, les hébergent, s'occupent de tout, pour leur plus grand profit personnel prêts à fournir aussi bien de la drogue que des prostituées à leurs locataires. Nous attirons bien l'attention de la police, mais elle ne peut que constater en état de fait et surveiller plus ou moins bien ce qui se passe. Ses pouvoirs ne lui permettent pas de faire fermer de tels foyers »
    Celui de la rue des Postes n'avait pas reçu l'agrément de la préfecture de police. Il avait été installé sur l'initiative de la Solidarité franco-africaine, association dont le ; bureau était composé d'un ancien haut fonctionnaire sénégalais, de M. Bernard Salleron, un agent commercial, et de M. N'Dao. M. Salleron, pour sa part, a abandonné ses fonctions parce que, dit-il, il était en désaccord avec l'actuel gérant M. N'Dao »
    .
  50. AndréLaurens, « Au pays des prolétaires »,Le Monde,‎(lire en ligne).
  51. a etb« M. André Karman est mort : M. André Karman, maire (PC) d'Aubervilliers, conseiller général de la Seine-Saint-Denis, est décédé le jeudi 31 mai »,Le Monde,‎(lire en ligne).
  52. Nicolas Scheffer, « À Aubervilliers, le mécontentement de la communauté chinoise s’organise : Près de 2 000 Chinois ont défilé dimanche près de Paris pour manifester leur colère contre l’insécurité dont ils se disent de plus en plus victimes »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le).
  53. Aurélie Lebelle, « Près de 2000 Chinois manifestent à Aubervilliers contre les agressions »,Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis,‎(lire en ligne, consulté le).
  54. N.R., « Aubervilliers : une mère et ses trois enfants meurent dans l'incendie d'un immeuble : L’incendie s’est déclaré dans une tour de 18 étages. Les corps ont été découverts alors que les pompiers «finalisaient l'extinction du sinistre». Le Parquet a ouvert une enquête »,Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis,‎(lire en ligne, consulté le).
  55. Journal Officiel, Loi n°64-707 du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne
  56. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
  57. Décret n° 2015-1659 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Saint-Denis surLégifrance.
  58. Source :http://elections.leparisien.fr/elections-municipales-2008/seine-saint-denis-93-municipales/5971-aubervilliers-au-bord-de-la-crise-de-nerfs.phpLe Parisien, édition Seine-Saint-Denis du 14 mars 2008
  59. Résultats des élections municipales 2008 -2d tour
    Votants 50,3 %
    Exprimés 49,0 %
    Liste
    Salvator (PS) - 41,5 % des exprimés - 35 sièges
    ListeBeaudet (PCF) - 38,5 % des exprimés - 9 sièges
    Liste Ménia (UMP) - 7,8 % des exprimés - 2 sièges
    Liste Augy (MoDem) - 12,2 % des exprimés - 3 sièges
    SourceLe Parisien.
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v ·m
Plus de 2 000 000 d'habitantsParis
Plus de 100 000 habitants
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