Son centre se situe à flanc de coteau, avec le bourg ancien ainsi qu’unezone d'aménagement concerté (ZAC) et une cité datant des années 1970, construite dans le domaine de l’ancienchâteau d'Acosta et composée de nombreux immeubles de logements sociaux intégrés dans le parc.
L’urbanisation s’est largement étendue d’une part vers la Seine avec la gare, des zones d’activités, un centre commercial (leFamily Village), un centre aquatique (Les bains de la Seine et Mauldre, ouvert en juin 2009) et la cité-jardin d’Élisabethville, et d’autre part vers le plateau qui se trouve à la limite nord de la plaine de Versailles, où a été implanté plus récemment le lycée Vincent-Van-Gogh.
Le territoire communal longe la rive gauche de laSeine sur environ 2,5 km. Il inclut, en partie unétang qui est un bras mort de la Seine, le Giboin, fréquenté par les amateurs de pêche à la ligne.
La nappeaquifère des alluvions de la Seine est exploitée par la sociétéLyonnaise des eaux qui en assure le traitement dans son usine deFlins-sur-Seine pour l'approvisionnement en eau potable de nombreuses communes du nord des Yvelines. Des stations de pompages sont implantées dans la partie nord du territoire d'Aubergenville (mais aussi dans les communes voisines des Mureaux, Flins-sur-Seine, Épône et Mézières-sur-Seine, l'ensemble constituant le « champ captant d'Aubergenville »). De ce fait la moitié nord du territoire aubergenvillois est soumise à un périmètre de protection éloigné, dans lequel les activités, installations et dépôts sont réglementés[2],[3].
La commune est concernée par les risques d'inondations liées aux crues de la Seine dans la frange nord du territoire. Les zones inondables ont été classées en zone verte : au nord d'Élisabethville, zone soumise à un risque élevée dans laquelle toute construction est interdite pour maintenir le champ d’expansion de crue de la Seine, et zones bleue et rouge clair : zones occupées par l'usine Renault de Flins, également très exposées au risque d'inondation dans lesquelles toute urbanisation nouvelle est prohibée, mais l'entretien et le renouvellement des installations existantes est permis. Le Giboin est classé en zone marron, zone destinée à préserver les capacités de grand écoulement de la Seine[4].
Aubergenville est aussi indirectement concernée par des crues éventuelles de laMauldre, rivière importante du Bassin parisien et qui conflue avec la Seine, sur la commune d'Épône, quelques centaines de mètres à l'ouest d'Elisabethville, en partie aval du territoire communal.
Au, Aubergenville est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14].Elle appartient à l'unité urbaine d'Aubergenville[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle estville-centre[Note 3],[15],[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[16]. Cette aire regroupe 1 929 communes[17],[18].
Le territoire de la commune se compose en 2017 de 43,82 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 13,05 % d'espaces ouverts artificialisés et 43,13 % d'espaces construits artificialisés[19].
Les voies de communication sont concentrées dans la basse vallée avec ladépartementaleno 113, l’autoroute de Normandie (A 13) et la voie ferrée Paris-Rouen-Le Havre, sans oublier laSeine navigable.
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Le nom de la localité est attesté sous les formesAdalberga[20],Adalberghavilla,Bourgenvilla,Albergenvilla,Hulbergenvilla[21],[22],Aubergenvilla en 942[23],Burgenvilla[24] en 1106[25],Aubergeinvilla,Obergenvillam en 1164[25],Obergenvilla auXIIIe siècle[26],Aubergenville en 1351[27].
L'historien Émile Réaux suppose qu'une bourgade gauloise succédant à un campement préhistorique était situé plus bas que son emplacement actuel, et qu'il était traversé par laRoute de quarante sous (RN 13). En effet des haches enpierre polie, des pointes enbronze ou en fer, des parures, des poteries... y ont été découvertes. Le village primitif ayant, vraisemblablement, été abandonné à l'époque desinvasions normandes[21],[22].
Il se trouvait sur la rive gauche de laSeine à proximité de l'embouchure de laMauldre. Il a été détruit pour laisser la place aux logements construits par Renault pour ses cadres supérieurs et dirigeants, il subsiste néanmoins deux grilles en fer forgé appartenant au château, dont l'une sert aujourd'hui d'entrée à la résidence privée du château de la Garenne. Toujours visible également la ferme de la Garenne, partie du domaine de la Garenne qui comptait25 hectares de terrains de chasse et125 hectares de bois et broussailles.
Le seul qui subsiste, dominant la vallée de la Mauldre au-dessus de Nézel.
Leregistre paroissial d'Aubergenville, à la fin de l'année 1694 indique 4 baptêmes, 2 mariages et 41 inhumations. Le curé en indique la raison :
« L'année 1694 fut nommée l'année de la famine, lesbleds de la récolte de 1693 étaient de si mauvaise qualité que lepain ne nourrissait point comme à l'ordinaire. Peu de temps après avoir mangé, on était encore dévoré de lafaim. C'est à cela qu'on doit la mortalité qui arriva alors. Le prix du bled en 1693 était de 45"15' leseptier mesure de Paris et en 1694 le septier de bled valait 61"3' prix commun »[30],[31]
Le curé d'Aubergenville indique sur leregistre paroissial de la fin de l'année 1709 :
« L'hiver 1709 fut le plus froid dont on ait connaissance. Lagelée ne prit que le 5 janvier, mais si violemment que ce jour-là même la glace s'arrêta sur laSeine. Lesbleds gelèrent totalement. L'orge qu'on sema à la place produisit en si grande abondance qu'on nomma cette année l'année de l'orge. On l'a appelée avec raison l'année du grand hiver. Jusqu'à la récolte, ladisettefut extrême. Le marc d'argent fut taxé à 33"55'. Leseptier de bled mesure de Paris valait 44". Dans les mois de janvier et février ou le désastre n'était point constaté le grain se vendait comme en 1708. Il monta à 60" quand ledésastre fut connu.[32]... »,[33].
En 1921, lacité-jardin d’Élisabethville est créée le long de la Seine sur le domaine du château de la Garenne. Une partie de cette localité s’étend sur la commune voisine d’Épône. Cette villégiature comprend alors un parcours degolf, uncasino et se lotit à partir d'uncahier des charges assez strict de nombreuses villas anglo-normandes et pavillons de style qui contribuent à l'élégance de ce centre de séjour. Les années 1920 marquent aussi la création de la « plage de Paris », située sur la Seine, accompagnée d'un magnifique hôtel-restaurant (l'Ermitage de la plage), maintenant disparu.Le site est aujourd'hui réaménagé. Elisabethville est désormais une zone résidentielle.
Le 10 mai 1944, un bombardierLancaster de laRoyal Air Force s'écrase sur le territoire de la commune. Sept aviateurs (6 britanniques et un néo-zélandais) trouvent la mort et sont enterrés dans le cimetière d'Aubergenville[34],[35].
En 1952, l’implantation de l’usine Renault de Flins, située principalement dans le territoire de la commune d’Aubergenville, donne un élan décisif au développement de la ville.
En 2008, débute la construction du Family Village, un centre commercial de nouvelle génération. Suivi d'un centre aquatique, « Les Bains de Seine et Mauldre », il a été inauguré en juin 2009 parBernard Laporte, alorsministre des Sports. Enfin, en 2011 est inaugurée la Maison des Associations.
Un vieuxmûrier noir, situé devant la mairie a reçu le labelarbre remarquable de l'associationA.R.B.R.E.S. en 2007[51]. Probablement âgé de plus de cent ans, il a un aspect couché, certaines branches touchant le sol où elles ont drageonné. Il mesure environ 10 m de large[52].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[53],[Note 5].
En 2022, la commune comptait 12 540 habitants[Note 6], en évolution de +7,87 % par rapport à 2016 (Yvelines : +2,72 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La ville d'Aubergenville possède plusieurs clubs de sport comme : le handball, football, tennis, rugby, natation, basket, danse, athlétisme, judo, karaté, boxe, capoeira, tir à l'arc, gymnastique.
Plusieurs titres départementaux et régionaux ont été gagnés dans diverses disciplines.
Industrie automobile (Renault, usine de Flins), À noter que l'usine Renault, bien que nommée usine de Flins, s'étend à 80 % sur le territoire de la commune d'Aubergenville.
L'église Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus : située à Élisabethville, elle a été construite en1927 par l’architecte Paul Tournon. C’est, aprèsSaint-Jean de Montmartre etNotre-Dame du Raincy, une des premières églises enbéton construite en France. Les sculptures visibles sur la façade, œuvre du sculpteur Carlo Sarrabezolles, ont été réalisées dans le béton frais, il s'agissait d'une première à l'époque. Le bâtiment est classé à l’inventaire des monuments historiques.
Hélène Berr, morte en déportation à 23 ans, dont les parents possédaientune résidence à Aubergenville. Le village est souvent évoqué dans sonJournal publié en 2008.
André Soulat (1888-1977), inventeur entrepreneur industriel, pionnier de l'électromécanique, directeur des établissements Soulat Frères. Maire d'Aubergenville de 1947 à 1953.
Les armes d'Aubergenville se blasonnent ainsi : parti de un et coupé de deux : au 1, de sable au lévrier d'argent ; au 2 et au 5, degueules aux cinq burèles d'argent ; au 3, d'azur aux quatre épis de blé d'or rangés en fasce ; au 4, d'azur semé de fleurs de lys d'or ; et au 6, de sable à la roue dentée d'argent ; à la barre de sinople chargée d'une barre d'argent brochant sur le tout.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Aubergenville comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑a etbRevue internationale d'onomastique, volumes 18 à 19, page 86.
↑Hippolyte Cocheris, Conservateur de la Bibliothèque Mazarine, Conseiller général du département de Seine-et-Oise,Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874
↑AnneLumet,Aubergenville, hier, aujourd'hui, demain, Les éditions Wauquier,,p. 68-73.
↑« La liste des maires - "Troisième tour" des élections municipales »,Le Courrier de Mantes,.
↑« François Bony devient maire honoraire »,Le Parisien, édition des Yvelines,(lire en ligne, consulté le)« Élu premier magistrat d'Aubergenville en 2001, il avait décidé de passer la main pour les élections municipales de 2014, alors qu'il était âgé de 74 ans. C'est à son ancienne adjointe aux finances, la sénatrice Sophie Primas, qu'il avait confié la responsabilité de mener l'équipe de l'UMP ».
↑a etb« Thierry Montangerand, futur maire d’Aubergenville »,Le Parisien, édition des Yvelines,(lire en ligne, consulté le)« C’est Thierry Montangerand, son actuel adjoint à la politique et à l’action sociale, qui devrait hériter du poste de maire de cette ville de 11 500 habitants. Cet homme y travaille depuis des décennies comme kinésithérapeute ».