Le département est constitué tel qu'il est encore aujourd'hui par le décret de l'Assemblée nationale du. Comme une soixantaine de départements en France, il prend le nom d'uncours d'eau.
Cette section est trop longue. Elle pourrait gagner à être raccourcie ou répartie en plusieurs sous-sections. Il est également possible que sa longueur crée un déséquilibre dans l'article, au point d'en compromettre laneutralité en accordant à un aspect du sujetune importance disproportionnée.
Vingt-trois cours d'eau desservent le département[Note 2], les quatre principaux étant laSeine, l'Aube (affluent de laSeine), l'Armance (affluent de l'Armançon) et laVanne (affluent de l'Yonne).
En, une « zone de présence permanente duloup » dans leChaourçois est annoncée par la sous-préfète d'Avallon (Yonne). Depuis, un arrêté préfectoral est pris pour l'Aube classant100 communes enzone 1 (« où des actions de prévention sont nécessaires du fait de la survenue possible de la prédation par le loup pendant l'année en cours ») et deux communes enzone 2 (« les zones où au moins un acte de prédation sur le cheptel domestique a été constaté au cours de chacune des deux dernières années »)[4].
Au, selon le journalL'Est éclair, il y a dans l'Aube17 constats d'attaques qui ont fait32 victimes. Ce sont au niveau national, soixante départements français qui recourront au dispositif d'aide à la protection face à la prédation[5].
Les conditions climatiques sont modérées, sans froids intenses ni chaleurs excessives, ce qui représente donc un climat d'ordrecontinental etocéanique.
Entre 1950 et 1985, la température moyenne annuelle relevée dans le département est de10,1 °C[6], ce qui reste équivalent auBassin parisien et aux villes du nord-est de la France. Le nombre d'heures d'ensoleillement par an est de 1 771.
Les précipitations annuelles restent assez importantes (653,4 mm en moyenne soit115 jours de précipitations)[7]. En général, il pleut davantage enautomne qu’enhiver, mais la quantité de pluie est la plus élevée durant les mois deprintemps. Au contraire, l'été est la saison où les précipitations sont les moins nombreuses. Cependant, le Sud-Est du département est plus sensible aux pluies que le Nord-Ouest.
Lesintempéries neigeuses sont relativement faibles. Quant auxvents, ils proviennent essentiellement de la façade ouest.
Dans l’agglomération troyenne, laTCAT assure un réseau de transports en commun. Contrairement à un grand nombre de réseaux qui sont assurés par des opérateurs, c'est lacommunauté d'agglomération de la ville qui a la propriété de la société[10]. Le réseau dessertactuellement[Quand ?] onze communes dont deux hors agglomération troyenne. Les autres villes, y comprisRomilly-sur-Seine, ne possèdent pas de réseau de transports en commun[11].
L'Aube possède également des réseaux de transport interurbains. Vingt-et-une lignes régulières d'autocars relient entre elles les villes principales du département. L'exploitation de ces lignes est confiée à des autocaristes privés :Transdev - Les Courriers de l'Aube pour quatorze lignes[10],Keolis Sud Lorraine pour quatre lignes,Procars Champagne pour deux lignes,Autocars Bardy pour une ligne.
L'Aube ne bénéficie pas d'une forte desserte ferroviaire. Seules cinqgares sontactuellement[Quand ?] ouvertes au service voyageur, toutes situées sur la grande ligne radiale nonélectrifiée deParis-Est à Mulhouse. Ce sont :Nogent-sur-Seine,Romilly-sur-Seine,Troyes,Vendeuvre etBar-sur-Aube. Toutes les autres lignes ayant autrefois desservi le département sont fermées pour ce service. Certaines sections de ces dernières sont cependant toujours ouvertes pour le service dufret.
Ses premiers habitants furent lesTricasses et lesLingons avec une forte occupation humaine vers.
Saint Potentien et saint Savinien[13], prêtres grecs originaires deSamos, vinrent prêcher l'évangile dès le milieu duIIIe siècle.
Saint Patrocle fut l'un des premiersmartyrs de la foi nouvelle en l'an 259. Peu de temps après, sainte Jule et quelques notables de la cité desTricasses subirent également le martyre. Malgré tout, comme ailleurs, la communauté chrétienne devint assez nombreuse pour accueillir unévêque ; saint Amateur fut le premier, en 340.
En l'an 286, lesBagaudes ravagèrent la contrée formant l'Aube. L'empereurJulien vint àTroyes avec son armée et la délivra.
La réunion de laChampagne avec leroyaume de France ne fut définitive qu'en 1361. Pourtant, la population désirait absolument le rattachement de la Champagne ; en effet, en 1328, le roiPhilippeVI offrit la ville deBar-sur-Seine à Philippe de Croÿ, mais les habitants la rachetèrent pour la rendre au roi, à condition qu'elle devienne inaliénable.
En 1911, à la suite de la révolte duvignoblechampenois, d'importantesémeutes éclatent dans le département. Les conséquences de cette misère restent tragiques puisque les échauffourées ont fait plusieurs dizaines de blessés.
Au la régionChampagne-Ardenne, à laquelle appartenait le département, fusionne avec les régionsAlsace etLorraine pour devenir la nouvelle région Grand Est.
Les armes de l'Aube se blasonnent ainsi :« D'azur à la bande d'argent côtoyée de deux doubles cotices potencées et contre-potencées d'or, au chef ondé d'or. »
Selon le recensement général de la population du, 4,6 % des logements disponibles dans le département étaient desrésidences secondaires.
Ce tableau indique les principales communes de l'Aube dont lesrésidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux en 2008[16] :
Le conseil départemental de l'Aube, situé àTroyes, est présidé parPhilippe Adnot depuis. À la suite de sa démission, c’est Philippe Pichery qui est élu le.
Évolution de la population [ modifier ], suite (1)
1851
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
265 247
261 673
262 785
261 951
255 687
255 217
255 326
257 374
255 548
Évolution de la population [ modifier ], suite (2)
1896
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
251 435
246 163
243 670
241 036
227 839
238 253
242 596
239 563
235 237
Évolution de la population [ modifier ], suite (3)
1954
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
240 797
255 099
270 325
284 823
289 300
289 207
292 131
299 704
303 997
Évolution de la population [ modifier ], suite (4)
2016
2021
2022
-
-
-
-
-
-
308 910
311 329
311 076
-
-
-
-
-
-
(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[17] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[18] puis population municipale à partir de 2006[19].)
En 2007, lapopulation active départementale représentait un total de 139 083 habitants, avec 121 966 personnes occupant unemploi et 17 117 personnes auchômage. Les hommes représentaient près de 53 % de cettepopulation active et les femmes 47 %[22].
Le département de l’Aube présente un important taux deféminisation dans les emplois. En effet, près de la moitié des personnes actives ayant unemploi (46 % en 2007) sont des femmes. Les principaux secteurs concernés par cette féminisation sont lecommerce, lestransports, letextile, les services publics, l'enseignement ou lasanté. Cependant, les femmes sont légèrement plus touchées que les hommes par le chômage (54,8 % des demandeurs d’emploi en 2007). Cette situation est due principalement aux licenciements dans le secteur textile.
Le Département est labélisé Terre de Jeux 2024, le label deParis 2024 à destination des collectivités, et accueillera le passage du Relais de la flamme[31].
Il y a 580clubs et associations sportives dans le département de l’Aube[32]. Les principaux sont :
Il existeLa Revue agricole de l'Aube, dont la première parution date du. Cet hebdomadaire traite de l'information rurale, agricole et viticole du département de l'Aube. Son siège est à Troyes.
Leservice d'aide médicale urgente de l'Aube (SAMU 10) dispose quant à lui de trois services mobiles d'urgence et de réanimation basés à Troyes (avec deux équipes médicales H24), à Romilly-sur-Seine (une équipe médicale H24) et à Bar-sur-Aube (une équipe médicale H24).
L'Aube figure parmi les départements qui développent la production d'électricité d'origine renouvelable par l'intermédiaire notamment deparcs éoliens. Au, elle compte deux-cents éoliennes d'une puissance totale de 423,50 MW. Trois parcs sont en cours de construction.
En 2014, la région Champagne-Ardenne comprend 629 éoliennes en service d'une puissance totale de 1,27 GW.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Inclut les salariés du transport et des services divers
↑Inclut les salariés de l'enseignement, de la santé, et de l'action sociale
↑Ce chiffre ne prend pas en compte les élèves venant du Conservatoire national de musique de Troyes
↑L'Est-Éclair (édition papier) Christophe Ruszkiewicz « Une attaque de loup « possible » dans cent communes auboises » page 2 / édition du 7 février 2023