| Fondation |
|---|
| Type | |
|---|---|
| Forme juridique | |
| Domaine d'activité | |
| Pays |
| Fondatrice | |
|---|---|
| Organisation mère | |
| Site web |
| SIREN | |
|---|---|
| OpenCorporates |
Au diable vauvert est une maison d'édition indépendantefrançaise, fondée en 2000 parMarion Mazauric,Jacques Lavergne, Philippe Mandilas et Anne Guérand[2].
L'éditeur Au diable vauvert est fondé en 2000 par Marion Mazauric, auparavantdirectrice de collection aux éditionsJ'ai lu. Son siège se situe dans une ancienne école de village d'un lieu-dit dépendant de la commune deVauvert, près deNîmes[3],[4]. Il comprend unerésidence d'écrivains,subventionnée notamment par le Centre régional des lettres et laDRAC, qui accueille une vingtaine d'artistes par an[5].
Le catalogue d'Au diable vauvert comprend de nombreuxgenres littéraires. La maison publie desromans d'auteurs français et étrangers, essentiellement anglo-saxons, mais aussi despamphlets, de lascience-fiction, despolars, ainsi que de labande dessinée[3],[6].
Au diable vauvert présente des auteurs connus, commeNeil Gaiman,Tao Lin,Pierre Bordage etDouglas Coupland, ainsi que de jeunes romanciers[7],[8]. La maison révèle l'avocat et activisteJuan Branco, l'écrivain belgeThomas Gunzig, dont le premier romanMort d'un parfait bilingue reçoit leprix Victor-Rossel en 2001[9], ou encoreNicolas Rey, auquel est décerné en 2000 leprix de Flore pour le romanMémoire courte[10].
En 2010, leprix Ciné Roman Carte Noire est attribué à son romanUn léger passage à vide[11].
Parmi les autres livres publiés par Au diable vauvert ayant reçu une récompense, figureTransparences, le premierthriller d'Ayerdhal, auquel est attribué leprix polar Michel-Lebrun et legrand prix de l'Imaginaire[12],[13],Chroniques des ombres dePierre Bordage qui a obtenu lePrix Thierry-Jonquet en 2014 etLe Liseur du 6h27 deJean-Paul Didierlaurent auquel est attribué le prix du roman d'entreprise 2015.
En 2006, lechiffre d'affaires de l'éditeur, qui emploie six personnes, atteint le million d'euros[3]. En six ans, ses ventes globales se montent à 300 000 exemplaires[14].
En 2010, le catalogue comprend 200 publications. La maison, dont le CA s'établit à 1,5 million d'euros, édite une vingtaine d'ouvrages par an[15]. Au diable vauvert publie le romanUn léger passage à vide deNicolas Rey, dont les ventes s'élèvent à 80 000 exemplaires.
En 2011, la maison éditeLe Bal des hypocrites deTristane Banon, tiré à 40 000 exemplaires, ce qui constitue la plus importante mise en place de l'éditeur[16]. À cette date, les ventes globales de la maison se montent à 700 000 exemplaires[7].
Sur les autres projets Wikimedia :