Ce bourg a eu une certaine importance auHaut Moyen Âge, comme lieu de résidence de roismérovingiens puis de rois et empereurscarolingiens ainsi que lieu de conciles.
La commune est dans larégion hydrographique « la Seine du confluent de l'Oise (inclus) à l'embouchure » au sein dubassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le canal des Ardennes (versant Aisne), l'Aisne, le ruisseau de Saint-Lambert, le cours d'eau 01 des Gaises, le cours d'eau 02 de la commune d'Attigny et le cours d'eau 01 de la commune d'Attigny[2],[Carte 1].
L'Aisne est un cours d'eau naturel navigable de 256 km de longueur, traversant les cinq départementsMeuse,Marne,Ardennes,Aisne,Oise. Elle est unaffluent de rive gauche de l'Oise, ce qui fait d'elle un sous-affluent de laSeine[4]. Elle traverse la commune dans sa partie centrale d'est en ouestsur une longueur d'environ 5,7 km.
Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[7]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[8]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré[9] et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[10]. Elle est en outre dans lazone H1b au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[11],[12].
Au, Attigny est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[17].Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (84,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (74,6 %), prairies (12,5 %), zones urbanisées (10,3 %), forêts (2,7 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Attigny en 2019 en comparaison avec celle des Ardennes et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (2,1 %) inférieure à celle du département (3,5 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 62,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (63,4 % en 2014), contre 60,5 % pour les Ardennes et 57,5 pour la France entière[I 4].
La ville est traversée par les anciennes routes nationaleRN 387, du nord au sud, laRN 383(actuelles RD 987 et 983) d'ouest à l'est, ainsi que par la RD 25 du nord-est au sud-ouest.
Le nom de cette localité est d'origine gallo-romaine et correspond au nom d'une personne,Attinius, ce qui a donnéAttiniacum, pourErnest Nègre comme pourOctave Guelliot[21],[22]. On retrouve le nom deAttiniacum ouAttiniacus dans les actes, relativement nombreux, de la fin de la période mérovingienne et dans la période carolingienne[22].
La forme française connaît ensuite quelques variantes :Attigni, duXIe au XIVe siècle,Atigni en 1324,Atigny en 1428,Ateingny en 1253,Actigny en 1450, mais aussiAttegni-sur-Esne dans les chroniques deJean Froissart[22].
Auhaut Moyen Âge, Attigny a une certaine importance.Chilpéric II, un des derniers roismérovingiens, y meurt en 721. Le bourg devient par la suite le lieu d'une résidence royale, puis impériale,carolingienne.Pépin le Bref y préside, commemaire du palais, une cour plénière en août 750, y revient en 751 puis y réside à plusieurs reprises après son couronnement. Son fils,CarlomanIer y réside également à quelques reprises et y signe plusieurs actes en mars 769. La présence deCharlemagne y est citée à cinq reprises, essentiellement lors de fêtes de Noël ou de Pâques[22].
Louis le Débonnaire et lapénitence d’Attigny, illustration d'un ouvrage d'Henri Martin,L'Histoire de France populaire, publié en 1875.
Cela confère une importance au bourg qui est également choisi comme lieu de plusieursconciles. Le premierconcile d'Attigny est en 765. Il est convoqué parPépin le Bref : une assemblée générale de la nation franque est en effet prolongée d'unconcile synodal. D'autres conciles suivent, en 822, 834 et 870[22]. Dans celui de 822, l'empereur d'OccidentLouis le Débonnaire y fait pénitence publique, un acte ditpénitence d’Attigny[22].
Charles II le Chauve est le souverain qui effectue le plus de séjours à Attigny, en mai 841, en juillet 843, en avril et juin 854, en juin 855, en juin 859, en avril, juin et décembre 860, en avril 864, et pendant le carême 865 puis, à nouveau, en juillet et août de la même année[22].
Une filature de laine est citée à Attigny auXIXe siècle[27].
La raffinerie, vue du cimetière
Attigny a été le siège d'unesucrerie située à proximité du canal des Ardennes, et desservie également par voie ferrée. Elle a été créée en 1864 par Eugène Frère, ingénieur de l'École centrale des arts et manufacture, qui fonde la Société Frère et Cie. À sa mort en 1877, cette sucrerie est dirigée par Ferdinand Lepointe, qui développe et modernise l'activité. À la fin de laPremière Guerre mondiale, cette sucrerie est vidée de ses matériels et endommagée. L'activité reprend en 1923. Une distillerie lui est associée en 1934 pour la production d'éthanol parfermentation alcoolique. L'établissement est à nouveau endommagé au début de la Seconde Guerre mondiale, en 1940. L'activité redémarre à nouveau ensuite, avec une mécanisation accrue. La cheminée, datant duXIXe siècle, est abattue en 1962. La société Say, la société détenue par les héritiers deLouis Say, devient actionnaire majoritaire en 1966. Puis la sucrerie devient un siteBéghin-Say en 1970. Les bureaux datent de cette époque. L'activité de sucrerie s'arrête en 1996, avec un plan social qui se traduit par une réaction vive des salariés concernés, avec ponctuellement la séquestration de quelques cadres de l'entreprise. Les locaux sont occupés depuis 1998 par la société Guerletub, spécialiste des échafaudages[28],[29].
L'hôtel de ville est bâti en partie grâce à un don deJules-Rémy Baudon qui meurt à Attigny le.
Au nord du bourg, de l'autre côté de l'Aisne, un quartier s'appelle le Faubourg du Moulin. Un moulin a existé sur le ruisseau de Saint-Lambert, utilisé pour uneminoterie. La minoterie appartenait aux Morel, une famille protestante, apparenté aux Demolon (famille de meuniers des Ardennes). Le moulin a été détruit le 20 octobre 1918[30].
Unebriqueterie a existé, créée par Léon Papy dans lesannées 1860, utilisant la qualité locale de l'argile. Elle était située le long ducanal des Ardennes, à La Donchère. Elle est rasée lors de la Première Guerre mondiale, mais rouvre en 1922, sous l'égide de la société Dautel Frères et Fontaine. Les briques étaient estampillées D.F. et utilisées sur le marché local mais aussi pour les besoins de la région parisienne. La société devient Fontaine et Jeanlin en 1927 (les briques sont dès lors estampillées F.J.). La production journalière est de plus de 20 000 briques, et emploie une vingtaine de salariés dans l'entre-deux-guerres. Une cheminée de40 mètres de haut domine l'installation. Endommagé au début de laSeconde Guerre mondiale, le site rouvre après le conflit. L'entreprise est rachetée en 1964 et devient la société Boizard et compagnie. Le site s'arrête définitivement vers 1969-1970[32].
La ville est très endommagée par les deux guerres mondiales.
Du au, lors de labataille de France, le18e régiment d'infanterie de Pau combat vaillamment à Attigny. Pendant 25 jours consécutifs, il repousse victorieusement les attaques d’un ennemi supérieur en nombre et en moyens. Il quitte sa position sur ordre, ses flancs étant menacés par l'avance allemande.
La commune a été le site d'une industrie-agroalimentaire, unelaiterie-fromagerie. Cette installation industrielle dépend tout d'abord de la sociétéMaggi. Ce groupe s'est développé dans le domaine laitier en se proposant notamment de répondre à la demande parisienne par la collecte et la distribution d’un produit contrôlé et sûr, avec une vingtaine de laiteries dans la partie septentrionale de la France et un acheminement par camions ou par wagons isothermes, avec desbidons de lait avant que les bouteilles de lait ne s'imposent. En 1947/1948, Maggi appartient au groupe Alimentana qui fusionne avec Nestlé sous le nom de Nestlé-Alimentana. L'établissement d'Attigny est rattachée à la Société des Produits d'Alimentation Diététiques (la SOPAD), filiale du groupe Nestlé. La laiterie Sopad/Nestlé, qui collecte le lait sur une large zone, fabrique du beurre pasteurisé et du lait en poudre, et à certaines périodes également du fromage. Un conflit social important la traverse entre mai et août 1967, à la suite du licenciement de vingt-huit salariés qui avaient fait grève. Elle ferme définitivement ses portes en 1977, au profit de la laiterie deChallerange appartenant au même groupe[36],[37],[38].
Lors du premier tour desélections municipales de 2014 dans les Ardennes, la liste DVD menée par le maire sortant Noël Bourgeois obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 394 voix (73,50 %,13 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), devançant très largement celle DVG menée par Georges De Kocker (142 voix, 26,49 %, 2 conseillers municipaux élusà. Lors de ce scrutin, 30,43 % des électeurs se sont abstenus[40]
Lors du premier tour desélections municipales de 2020 dans les Ardennes, la liste DVD menée par Chantal Henriet obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 243 voix (60,59 %, 12 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), devançant très largement celle menée par Emmanuel Payer (158 voix, 39,40 %, 3 conseillers municipaux élus dont communautaire). Lors de ce scrutin marqué par lapandémie de Covid-19 en France, 48,17 % des électeurs se sont abstenus[41].
Une école publique maternelle et primaire existe, nommée école (ou pôle scolaire)André-Dhôtel. La commune compte également un collège, le collègeEva-Thomé.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[51].
En 2022, la commune comptait 1 106 habitants[Note 2], en évolution de −2,81 % par rapport à 2016 (Ardennes : −2,97 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Attigny bénéficie d'un tourisme florissant, dû à sa localisation dans le département desArdennes, non loin de laBelgique et desPays-Bas. De plus, c'est un point de passage entre laBelgique et le sud de laFrance, mais aussi entre laSeine et laMeuse, grâce auCanal des Ardennes.En effet, le tourisme à Attigny est principalement fluvial. On y trouve une halte fluviale, et la Voie Verte Sud-Ardennes, qui longe le canal, ouverte depuis2022. L'association Sud Ardennes Canoë propose aussi de faire du canoë sur l'Aisne au départ de la ville.
Attigny compte également un camping qui reprend le nom de la région naturelle que forme la vallée de l'Aisne ; leVallage.
Enfin, l'ancienne Gare d'Attigny abrite leCFTSA (Chemin de Fer Touristique du Sud des Ardennes), qui fait circuler des rames historiques des années 1950 et 1970 sur la ligne d'Attigny àAmagne-Village en été. Au cours de l'année, l'association propose également des allers-retours sur le réseau ferré national, à destination des plages duNord ou encore de l'Alsace.
Alfred Lesure (1831-1885), docteur en médecine[56], médecin et maire d'Attigny, conseiller général ducanton d'Attigny de 1874 à 1885[57], né et mort à Attigny.
Charles Goutant (1847-1906), homme politique, président du conseil général des Ardennes, sénateur, a été conseiller général ducanton d'Attigny de 1898 à 1904.
Élias Gaucher (1854-1922), éditeur et imprimeur, y est né.
Louis-Marie Doyen (né à Attigny le 2 juillet 1864, décédé àMeudon le 9 mai 1943), peintre, dont un des tableaux,L'achat des épouses en Assyrie, orne la salle des mariages de la mairie.
André Dhôtel (1900-1991), écrivain, prix Fémina en 1955 pourLe Pays où l'on n'arrive jamais, est né à Attigny.
Widukind, chefsaxon polythéiste, d'abord ennemi desCarolingiens puis converti et baptisé dans l'église d'Attigny sous l'ordre de son parrainCharlemagne.
Paul Verlaine a ainsi adressé àErnest Raynaud, autre poète ardennais qui fut également commissaire de police à Paris, et qui a passé une partie de son enfance dans cette région, les vers suivants :
Nous sommes tous les deux des moitiés d'Ardennais Moi plus foncé que vous, dirais-je plus sauvage ? Procédant des forêts quand vous de ce Vallage Doux et frisqué qu'aussi bien que vous je connais
Abbé Henri-Louis Hulot(ancien curé d'Attigny),Attigny : avec ses dépendances, son palais, ses conciles,et autres évèmemens qui ont contribué à son illustration et à sa décadence, Attigny : chez J.-V.-B. Hulot curé titulaire, 1826, 1 vol. in-8°, 341 p.[1]
M. Duvivier,Notice sur Attigny, chef-lieu de canton du département des Ardennes et sur son ancienne maison royale, dansMémoires de la Société nationale des Antiquaires de France, Paris : Jules Renouard, 1834, vol.10,p. 249-286[2]
Bernd Remmler,Spurensuche, die Karolinger : die verschwundenen Paläste Karls des Großen, Berlin : ProBusiness, 2010, § : Attigny,p. 115-140[3]
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑Marie-France Barbe, Sylvie Laverdine et Françoise Parizel,Moulins des Ardennes par monts et par vaux, Éditions Terres Ardennaises,(ISBN2-905339-90-X), « Les tanneries »,p. 128
↑Marie-France Barbe, Sylvie Laverdine et Françoise Parizel,Moulins des Ardennes par monts et par vaux, Éditions Terres Ardennaises,(ISBN2-905339-90-X), « De grandes filatures disparues, Rethel »,p. 194
↑Maya Bennani, Bruno Decrock, François Griot et Julien Marasi,Patrimoine industriel des Ardennes, Langres, Éditions Dominique Guéniot,, 288 p.(ISBN978-2-87825-458-7,lire en ligne), « Sucrerie Frère et Cie, puis Sucrerie d'Attigny-Vouziers, puis Beghin-Say »,p. 38-39
↑« Eridania-Béghin-Say : fin de la séquestration à propos du plan social »,Le Monde,(lire en ligne)
↑Marie-France Barbe, Sylvie Laverdine et Françoise Parizel,Moulins des Ardennes par monts et par vaux, Éditions Terres Ardennaises,(ISBN2-905339-90-X), « Manre et Attigny »,p. 97
↑Maya Bennani, Bruno Decrock, François Griot et Julien Marasi,Patrimoine industriel des Ardennes, Langres, Éditions Dominique Guéniot,, 288 p.(ISBN978-2-87825-458-7,lire en ligne), « Briqueterie Léon Papy, puis Dautel, puis Dautel frères et Fontaine, puis Fontaine et Jeanlin, puis Boizard et Compagnie »,p. 40-41
↑Nicolas Delbaere, « La trajectoire de la Société laitière Maggi dans la dynamique du transport du lait en France durant la première moitié du xxe siècle : du bidon à la gare laitière »,Revue d’histoire des chemins de fer,no 41,(DOI10.4000/rhcf.1199,lire en ligne)
↑Maya Bennani, Bruno Decrock, François Griot et Julien Marasi,Patrimoine industriel des Ardennes, Langres, Éditions Dominique Guéniot,, 288 p.(ISBN978-2-87825-458-7,lire en ligne), « Laiterie et fromagerie industrielles Maggi, puis Société des Produits d'Alimentation Diététiques »,p. 39-40
↑« Manifestation devant la laiterie d'Attigny »,Le Monde,
↑Réélu pour le mandat 2014-2020 :« Noël Bourgeois sera le maire de « tous les habitants » : Noël Bourgeois a remporté les élections à Attigny dès le premier tour face à Georges De Kocker avec un score de 73,50 %. »,La Semaine des Ardennes,no 238,,p. 25(ISSN0753-3454)
↑« Qui est Noël Bourgeois, réélu président du conseil départemental des Ardennes : Réunis ce jeudi 1er juillet au centre des congrès des Vieilles Forges, les conseillers départementaux ont élu Noël Bourgeois président du Département pour un deuxième mandat. En un peu plus de dix ans, il est passé de la mairie d’Attigny à l’hôtel du Département »,L'Ardennais,(lire en ligne, consulté le).
↑« A Attigny, Chantal Henriet, élue maire dans le consensus : C’est sans surprise que mardi soir, Chantal Henriet a été élue maire par 14 voix sur 15 »,L'Ardennais,(lire en ligne, consulté le).