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| Attentat de Sayyida Zeinab | ||
Une vue de lamosquée de Sayyida Zeinab en2008. | ||
| Localisation | Sayyida Zeinab (Syrie) | |
|---|---|---|
| Cible | Civils etmilicienschiites,armée syrienne | |
| Coordonnées | 33° 26′ 40″ nord, 36° 20′ 27″ est | |
| Date | ||
| Type | Attentat-suicide auvéhicule piégé et à laceinture explosive | |
| Morts | 71[1],[2] | |
| Blessés | au moins 100[1] | |
| Auteurs | 2 kamikazes[3] | |
| Organisations | ||
| Mouvance | Terrorisme islamiste | |
Géolocalisation sur la carte :Syrie | ||
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L'attentat de Sayyida Zeinab du a lieu lors de laguerre civile syrienne.

Lamosquée de Sayyida Zeinab, située au sud deDamas, est un haut lieu de pèlerinage pour leschiites. Lors de laguerre civile syrienne, plusieurs milices chiites, telles que leHezbollah, leHarakat Hezbollah al-Nujaba, laSaraya al-Khorasani, le régiment de l'imam Hassan al-Mujtaba, et plusieurs autres, sont déployées àSayyida Zeinab pour protéger le lieu. Une milice irakienne se donne même le nom de régiment « Garant de Zeinab ». La protection de la mosquée est le motif le plus fréquemment invoqué par ces milices, venues d'Irak, d'Iran, duLiban et même d'Afghanistan, pour justifier leurs interventions enSyrie aux côtés des forces deBachar el-Assad[4],[5].
Selon l'agenceSana, trois explosions secouent les environs de lamosquée de Sayyidah Zaynab le. Une voiture piégée explose en fin de matinée devant un arrêt de bus à proximité de la mosquée, puis deux kamikazes déclenchent leurs ceintures d’explosifs alors que des témoins se rassemblaient sur la scène[3].
De son côté l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) affirme que l'attaque a été menée par deux kamikazes de l'État islamique, l'un avec unvéhicule piégé, l'autre avec uneceinture explosive. L'ONG fait également mention d'une troisième explosion qui aurait été entendue par des témoins, mais dont l'origine est mal établie[2].
L'attentat est revendiqué le même jour par l'État islamique par le biais de l'agenceAmaq. Le groupe djihadiste affirme que l'attaque a été menée par deux kamikazes équipés deceintures explosives[3].
Selon un bilan donné quelques heures après l'attaque par l'agenceSana, 50 personnes ont été tuées et plus de 100 blessées. L'OSDH affirme de son côté qu'au moins 71 personnes ont été tuées, avec parmi eux 42 miliciens pro-régime, et 29 civils, dont 5 enfants. Il précise également que plusieurs personnes ont été blessées grièvement et que le bilan pourrait augmenter[1],[2].