Le Stade olympique dispose d'une capacité de 80 000 spectateurs assis qui pourra être ramenée à 25 000 à l'issue des Jeux[5]. Il affiche des affluences record lors des épreuves d'athlétisme[6].
Pour chaque épreuve, une fédération peut engager trois athlètes à condition qu'ils aient réussi chacun les minima A de qualification. Par ailleurs, un seul athlète par nation est inscrit sur la liste de départ si seuls les minima B sont réussis. Les minima de qualification doivent être réalisés entre le1er mai2011 et le (critèresIAAF). Pour lemarathon, les épreuves demarche ainsi que le10 000 m, la période est fixée entre le1er janvier2011 et le. Pour lesrelais, seules les seize meilleures équipes nationales sont qualifiées sur la base des deux meilleurs temps obtenus entre le1er janvier2011 et le, et ce, pour chacune des distances[14].
UnComité national olympique dont aucun athlète n'a réussi ces minima dans aucune discipline, a néanmoins la possibilité d'engager son meilleur représentant (masculin et féminin) sur une épreuve, à l'exception du10 000 m, du3 000 m steeple et des épreuves combinées (décathlon etheptathlon)[15].
L'athlète la plus jeune est l’Andorrane Cristina Llovera, âgée de 15 ans et engagée sur 100 mètres. Le plus âgé est le lanceur de marteau ukrainien Oleksandr Dryhol, 46 ans[19]. Le marcheur espagnolJesús Ángel García, déjà présent auxJeux olympiques de 1992, àBarcelone, participe à ses sixièmes Jeux consécutifs. Le tableau suivant présente les nations participantes, le nombre d'athlètes engagés est indiqué entre parenthèses.
Lesqualifications du lancer du disque féminin sont également programmées dans la session du soir et donnent lieu à peu de surprises. Le meilleur lancer est à mettre à l'actif de la CubaineYarelys Barrios avec 65,94 m[28]. Lesaut en longueur masculin est marqué par l'élimination du tenant du titreIrving Saladino qui mord ses trois essais. Ce concours de qualifications est très disputé, les quatorze premiers athlètes se tenant en 19 centimètres[29]. À l'issue des quatre premières épreuves de l'heptathlon, la BritanniqueJessica Ennis totalise 4 158 points après avoir notamment amélioré ses records personnels sur 100 mètres haies (12 s 54, record national[30]) et sur 200 mètres (22 s 83). Elle devance la LituanienneAustra Skujytė (3 974 points) et la CanadienneJessica Zelinka (3 903 points)[31].
Lesséries du 400 mètres masculin sont également au programme de la matinée. L'athlète sud-africainOscar Pistorius, double amputé, participe à ces séries et parvient à se qualifier pour les demi-finales[35]. Le meilleur temps de ce premier tour est réalisé par le BelgeJonathan Borlée avec44 s 43[36].
Parmi les six titres olympiques mis en jeu ce jour-là, trois sont remportés par des athlètes britanniques[37]. Ausaut en longueur masculin,Greg Rutherford s'impose avec la marque de 8,31 m (-0,4m/s), réussie à son quatrième essai, et devance sur le podium l'AustralienMitchell Watt et l'AméricainWill Claye[38],[39]. L'autre BritanniqueMohamed Farah décroche quant à lui la médaille d'or du10 000 m masculin en27 min 30 s 42, devant l'Américain Galen Rupp et l’ÉthiopienTariku Bekele, frère cadet deKenenisa Bekele, qui ne termine qu'au pied du podium alors qu'il visait un troisième sacre olympique consécutif sur la distance[40]. Dans l'épreuve de l'heptathlon,Jessica Ennis offre un troisième titre à la Grande-Bretagne dans la même journée en s'imposant au terme des sept épreuves avec 6 955 points, nouveau record national et meilleure performance mondiale de l'année[41]. La Britannique, qui bat son record personnel au lancer du javelot avec 47,49 m[42], devance au classement général final l'AllemandeLilli Schwarzkopf (6 649 points) et la RusseTatyana Chernova (6 628 points). Chernova disqualifiée plusieurs années après pour dopage, la médaille de bronze est attribuée à la LituanienneAustra Skujytė (6 599 points)[43]. Plus tôt dans la soirée, l'épreuve du20 km marche masculin, disputée dans les rues de Londres, consacre le ChinoisChen Ding, qui s'empare durecord olympique de la discipline en1 min 18 s 46. Il devance le GuatémaltèqueErick Barrondo et un autre ChinoisWang Zhen[44]. Une image spectaculaire durant cette épreuve est le malaise du tenant du titre, le RusseValeriy Borchin, qui victime d'anoxémie s'effondre dans les barrières à quelques kilomètres de l’arrivée[45].
Dans l'épreuve dusaut à la perche féminin, la victoire revient à l'AméricaineJennifer Suhr qui, après avoir effacé une barre à 4,75 m, devance au nombre d'essais la CubaineYarisley Silva. La RusseYelena Isinbayeva, double tenante du titre, ne prend que la troisième place du concours avec 4,70 m[64]. Sur lapiste, le DominicainFélix Sánchez, 34 ans, crée la surprise en remportant huit ans après son dernier succès olympique, la médaille d'or du400 mètres haies masculin en47 s 63, soit le même temps que celui réalisé en2004 à Athènes. Il devance l'AméricainMichael Tinsley, deuxième en47 s 91, et le favori portoricainJavier Culson, troisième en48 s 10[65]. Sur le podium, Sánchez fond en larmes, ému par son succès et le souvenir de sa grand-mère, décédée durant les Jeux olympiques de 2008 et dont il garde une photographie dans sa combinaison[66].
Dans l'épreuve du3 000 m steeple féminin, la RusseYuliya Zaripova réitère le même schéma de course que celui qui lui avait permis de devenir championne du monde en 2011, en menant l'essentiel de la finale. Elle s'impose à l'arrivée en9 min 6 s 72 (record personnel), devant la TunisienneHabiba Ghribi (9 min 8 s 37) qui offre la première médaille olympique féminine en athlétisme à son pays, et l'ÉthiopienneSofia Assefa (9 min 9 s 84)[67]. La Russe est disqualifiée pour dopage en 2016[68].
La dernière course disputée lors de cette quatrième journée de compétition est le400 mètres masculin. La finale, où n'apparaît pour la première fois aucun Américain, excepté l'édition de1980 marquée par leboycott des États-Unis[69], est remportée par le GrenadinKirani James, champion du monde en titre qui, à dix-neuf ans seulement, décroche la première médaille olympique pour son pays. Devançant dans le temps de43 s 94 le DominicainLuguelín Santos (44 s 46) et le TrinidadienLalonde Gordon (44 s 52), Kirani James établit la meilleure performance mondiale de la saison et devient le dixième athlète de tous les temps, et le premier non-américain, à descendre sous les 44 secondes sur la distance[70].
Le JamaïcainUsain Bolt remporte le titre olympique du200 m après s'être déjà imposé sur100 m.
En fin de matinée ont lieu lesséries du 4 × 400 mètres masculin. La première série est remportée parTrinité-et-Tobago en3 min 0 s 38. Dans cette course, un coureur kényan fait chuter un relayeur sud-africain et le contraint à l'abandon. Le relais sud-africain est cependant repêché pour la finale, où 9 équipes seront ainsi engagées. La seconde série revient au relais bahaméen en2 min 58 s 87, devant lesÉtats-Unis, dont le premier relayeurManteo Mitchell est victime d'une fracture dupéroné en pleine course, mais finit tout de même son parcours[88],[89].
Le premierrecord du monde de ces épreuves olympiques d'athlétisme revient au KényanDavid Rudisha dans le800 mètres masculin. Après avoir mené la course de bout en bout, il s'impose dans le temps de1 min 40 s 91, améliorant d'un dixième de seconde sa propre meilleure marque mondiale établie en 2010[91]. Dans une finale très rapide où huit athlètes descendent sous les1 min 44 s, Rudisha devance deux athlètes encore juniors : le BotswanaisNijel Amos, auteur d'un nouveaurecord du monde junior en1 min 41 s 73, et le KényanTimothy Kitum, médaillé de bronze en1 min 42 s 53[92]. Lors d'une conférence de presse tenue le 11 août 2012, peu avant lacérémonie de clôture, le Président duComité d'organisation de Londres 2012Sebastian Coe, par ailleurs vice-président de l'IAAF, évoque le record du monde de Rudisha comme la« performance la plus remarquable de ces Jeux, tous sports confondus »[93].
Le programme du 9 août inclut par ailleurs les séries du4 × 100 mètres féminin, dominées par les Américaines, qui réalisent un temps de41 s 64. Ces séries sont marquées par l'élimination du relais russe, tenant du titre, ainsi que par lerecord d'Amérique du Sud battu par les Brésiliennes en42 s 55[97].
À l'issue des séries du4 × 100 m hommes, les principaux favoris sont qualifiés, à l'exception du Royaume-Uni qui est disqualifié pour un passage de témoin « hors zone » entreDaniel Talbot etAdam Gemili[104],[105].
Dans l'épreuve du50 km marche, le RusseSergey Kirdyapkin devient champion olympique en établissant un nouveau record olympique en3 h 35 min 59 s. Il devance de près d'une minute l'AustralienJared Tallent, la3e place étant prise par le ChinoisSi Tianfeng[109]. Le Russe est cependant disqualifié pour dopage en 2016[68]. Côté féminin, le titre olympique du20 km marche revient initialement à la RusseElena Lashmanova qui parvient à s'emparer de la tête de la course dans les cent derniers mètres en doublant sa compatrioteOlga Kaniskina, triple championne du monde et championne olympique en titre. Lashmanova et Kaniskina sont par la suite disqualifiées pour dopage, le titre revenant à la Chinoise Qieyang Shenjie, dont le chrono de 1 h 25 min 16 s constitue l'actuel record olympique. Deux autres Chinoises,Liu Hong etLü Xiuzhis, complètent le podium[110].
La médaille d'or durelais 4 × 400 m féminin est remportée par l'équipe desÉtats-Unis en 3 min 16 s 87, devant la Russie et la Jamaïque.Allyson Felix, placée en deuxième position, décroche sa troisième médaille d'or lors de ces Jeux, à l'image du triplé 100 - 200 - 4 × 100 m réalisé parFlorence Griffith-Joyner en1988[119].Sanya Richards-Ross, terminant le relais, s'adjuge quant à elle son deuxième titre dans cette compétition[120]. Le relais russe est disqualifié en février 2017 en raison d'un contrôle positif d'une de ses relayeuses auturinabol[121], ce qui fait passer la Jamaïque de la troisième à la deuxième place et à l'Ukraine d'obtenir une médaille de bronze. Lerelais 4 × 100 m masculin constitue la dernière épreuve disputée auStade olympique de Londres. Les JamaïcainsNesta Carter,Michael Frater,Yohan Blake etUsain Bolt, s'imposent en 36 s 84, et améliorent de 2/10e lerecord du monde de la discipline qui était déjà en leur possession depuis lesChampionnats du monde de 2011[122]. L'équipe des États-Unis (Kimmons,Gatlin,Gay etBailey) terminent deuxième de la course en37 s 04, soit le même temps que l'ancien record mondial.Trinité-et-Tobago se classe troisième en38 s 12 après la disqualification du relais canadien pour trois pas successifs deJared Connaughton sur la ligne blanche intérieure de son couloir dans le dernier virage de la course[123]. À la suite d'un contrôle positif de Gay en juin 2013, celui-ci est privé de tous ses résultats à partir de juillet 2012, ce qui inclut sa médaille olympique. L'équipe américaine rend ses médailles en mai 2015[124],[125]. Le, le CIO confirme par courrier la récupération de la médaille d'argent par Trinité-et-Tobago et de la médaille de bronze par laFrance[126].
Pour cette dernière journée d'athlétisme et de ces Jeux olympiques, comme le veut la tradition, lemarathon masculin figure au programme.Cette course, disputée en fin de matinée, le 12 août 2012 dans le centre-ville de Londres, sous un soleil vif[127] (contrairement au marathon féminin), voit l’OugandaisStephen Kiprotich remporter l'épreuve en2 h 8 min 1 s, devant les KényansAbel Kirui (2 h 8 min 27 s) etWilson Kipsang Kiprotich (2 h 9 min 37 s). Wilson Kiprotich, déjà vainqueur dumarathon de Londres en avril[10],[128], anime ce marathon pendant une bonne partie de la course avant de se faire rejoindre par Stephen Kiprotich et Abel Kirui. Les trois athlètes sont au coude à coude mais Stephen Kiprotich feint une baisse de régime avant de déposer sur place les deux athlètes kényans à quelques kilomètres de l'arrivée. L'AméricainMebrahtom Keflezighi termine au pied du podium, à plus de 3 minutes du vainqueur. Il s'agit du deuxième titre olympique remporté par l'Ouganda, le premier remontant àJohn Akii-Bua sur 400 mètres haies auxJeux olympiques de 1972[129].
SB : Meilleure performance personnelle de la saison(season's best)
WL : Meilleure performance mondiale de l'année(world leader)
WJR : Record du monde junior(world junior record)
WR : Record du monde(world record)
Circonstances et Conditions
DNF : N'a pas terminé(did not finish)
DNS : N'a pas pris le départ(did not start)
DQ : Disqualification(disqualification)
NM : Aucun essai valable enregistré(No Mark)
Q : Qualifié « directement » au prochain tour (ou à la prochaine compétition), lors d'une compétition majeure, grâce au classement ou à la réalisation des minima(automatic qualifier)
q : Qualifié au prochain tour (ou à la prochaine compétition), lors d'une compétition majeure, grâce au repêchage ou à la réalisation de l'une des meilleures performances parmi celles des « non qualifiés directement » (grâce au meilleur temps ou à la meilleure distance par exemple)(secondary qualifier)
SB : Meilleure performance personnelle de la saison(season's best)
WL : Meilleure performance mondiale de l'année(world leader)
WJR : Record du monde junior(world junior record)
WR : Record du monde(world record)
Circonstances et Conditions
DNF : N'a pas terminé(did not finish)
DNS : N'a pas pris le départ(did not start)
DQ : Disqualification(disqualification)
NM : Aucun essai valable enregistré(No Mark)
Q : Qualifié « directement » au prochain tour (ou à la prochaine compétition), lors d'une compétition majeure, grâce au classement ou à la réalisation des minima(automatic qualifier)
q : Qualifié au prochain tour (ou à la prochaine compétition), lors d'une compétition majeure, grâce au repêchage ou à la réalisation de l'une des meilleures performances parmi celles des « non qualifiés directement » (grâce au meilleur temps ou à la meilleure distance par exemple)(secondary qualifier)
LesÉtats-Unis dominent les épreuves d'athlétisme avec 28 médailles, soit le plus grand total pour une nation depuis lesJeux olympiques de 1992[124],[125],[164], au cours desquels les athlètes américains avaient remporté 30 médailles. Les États-Unis sont suivis au classement par laJamaïque (13 médailles dont 4 titres) et leRoyaume-Uni (6 médailles dont 4 titres), pays hôte. 43 nations empochent au moins une médaille, soit deux de plus qu'auxJeux olympiques de 2008. LeBahreïn, l'Iran, leGuatemala,Grenade etPorto Rico remportent leur toute première médaille olympique en athlétisme. Le tableau final est le suivant[165] :
Vainqueur du concours dulancer du poids féminin, la BiélorusseNadzeya Astapchuk est déchue de sa médaille d'or le 13 août 2012, le lendemain de la clôture des Jeux, après avoir été contrôlée positive auméténolone à l'issue de la finale. La Néo-ZélandaiseValerie Adams, deuxième de l'épreuve, récupère par conséquent la médaille d'or vacante[181].La SyrienneGhfran Almouhamad fait également l'objet d'un contrôle positif durant la compétition et est exclue des Jeux[182]. Le 18 septembre 2012, l'IAAF explique avoir retiré la TurqueKarin Mey Melis de la finale olympique du saut en longueur en raison d'un test antidopage positif[183]. En avril 2013, la RusseDarya Pishchalnikova, convaincue de dopage, perd tous ses résultats à partir de mai 2012 et donc sa médaille d'argent aulancer du disque féminin[47].
Le 17 août 2015, laTurqueAslı Çakır Alptekin, vainqueure du1 500 m est déchue de sa médaille d'or pour avoir été contrôlée positive à la suite de la découverte de valeurs sanguines anormales dans son passeport biologique[184].
Le 24 mars 2016, le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a rendu son jugement concernant l'appel interjeté par Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) contre l'agence russe antidopage (RUSADA) concernant six athlètes russes : Sergey Kirdyapkin, Sergey Bakunin, Olga Kaniskina, Valeriy Borchin, Vladimir Kanaikin et Yuliya Zaripova, jugeant«sélective» la disqualification par la RUSADA de ces athlètes[185]. Le jugement annonce que tous les résultats obtenus en compétition sont effacés pourSergey Kirdyapkin (du 20 août 2009 au 15 octobre 2012),Sergey Bakulin (du 25 février 2011 au 24 décembre 2012),Olga Kaniskina (du 15 août 2009 au 15 octobre 2012),Valeriy Borchin (du 14 août 2009 au 15 octobre 2012),Yuliya Zaripova (du 20 juillet 2011 au 25 juillet 2013) sont annulés etVladimir Kanaykin (du 25 février 2011 au 17 décembre 2012). Kanaikin est suspendu pour une période de 8 ans à partir du 17 décembre 2012. Le jugement du TAS précise qu'il est incapable de se prononcer sur les corrections dans les différents classements qui peuvent être touchés par ce jugement et l'éventuelle réattribution des médailles, des titres, des récompenses ou des prix, car ces décisions relèvent de l'IAAF.
LeRusseSergey Kirdyapkin, vainqueur du50 km marche et ayant établi un record olympique sur la distance, est disqualifié pour des anomalies dans son passeport biologique. La RusseYuliya Zaripova perd en même temps son titre du3 000 m steeple féminin[68]. Leur compatrioteYevgeniya Kolodko perd sa médaille d'argent dulancer du poids en août 2016 après un contrôle antidopage rétroactif positif[186]. Tatyana Lysenko, également Russe, est elle disqualifiée en octobre 2016 après un contrôle rétroactif positif au turinabol[101]. Sa compatrioteTatyana Chernova est à son tour disqualifiée en novembre 2016. Le turinabol est également la substance détectée chez l'UkrainienOleksandr Pyatnytsya, disqualifié en août 2016[113].
Les épreuves d'athlétisme ont réalisé des audiences record, avec notamment 2 milliards de téléspectateurs pour la victoire deUsain Bolt sur 100 mètres[187]. En France, les finales du 100 mètres et 200 mètres hommes ont réuni respectivement 9,6 et 9,3 millions de téléspectateurs[188] ; celle du 3 000 mètres steeple masculin, 9,3 millions (49,5 % de part de marché) ; tandis que le concours du saut à la perche masculin a été suivi par 8,7 millions de personnes (48,6 % de part de marché)[189]. En Grande-Bretagne, 17,1 millions de téléspectateurs ont assisté à la victoire du BritanniqueMo Farah sur 10 000 mètres[190].
Par ailleurs, une polémique est née aux États-Unis sur les choix de programmation du réseauNBC, diffuseur des Jeux dans le pays, qui a par exemple retransmis la finale du 100 mètres masculin en différé de plusieurs heures[187],[191].
↑Initialement détenteurs de 29 médailles, les États-Unis perdent en mai 2015 la médaille d'argent du 4 × 100 m après la disqualification deTyson Gay pour dopage après un contrôle de juin 2013.
↑En mai 2015, le relais des États-Unis perd sa médaille d'argent après la disqualification deTyson Gay pour dopage après un contrôle de juin 2013. Fin juin 2015, le CIO confirme la récupération de la médaille d'argent par Trinité-et-Tobago et de la médaille de bronze par la France
↑abcde etfLes athlètes ayant participé aux séries des relais sont également médaillés.
↑En 2016, le RusseSergey Kirdyapkin, initialement vainqueur de l'épreuve, est disqualifié pour dopage. La médaille d'or revient à l'AustralienJared Tallent, la médaille d'argent au ChinoisSi Tianfeng et la médaille de bronze à l'IrlandaisRobert Heffernan.
↑L'UkrainienOleksandr Pyatnytsya, initialement deuxième du concours, est disqualifié pour dopage en 2016. Le FinlandaisAntti Ruuskanen récupère la médaille d'argent et le TchèqueVítězslav Veselý la médaille de bronze.
↑La RusseMariya Savinova, initialement vainqueur de l'épreuve, est disqualifiée pour dopage en 2017. La Sud-africaineCaster Semenya récupère la médaille d'or, la RusseEkaterina Poistogova la médaille d'argent, et la KényanePamela Jelimo la médaille de bronze.
↑La TurqueAslı Çakır Alptekin, initialement vainqueur de l'épreuve, est disqualifiée pour dopage en 2015, tandis que sa compatrioteGamze Bulut, deuxième de l'épreuve, perd sa médaille en 2017, toujours pour dopage. La médaille d'or revient par conséquent à la BahreinienneMaryam Yusuf Jamal, la médaille d'argent à la RusseTatyana Tomashova et la médaille de bronze à l'Éthiopienne (Suédoise depuis décembre 2012)Abeba Aregawi.
↑La RusseNatalya Antyukh, initialement vainqueur de l'épreuve, est déchue de sa médaille d'or pour dopage en 2022 par l'Unité d'intégrité de l'athlétisme (UIA). Le titre revient donc à l'AméricaineLashinda Demus, la médaille d'argent à la TchèqueZuzana Hejnova et la médaille de bronze à la JamaïcaineKaliese Spencer.
↑La RusseYuliya Zaripova, initialement vainqueur de l'épreuve, est disqualifiée pour dopage en 2015. La TunisienneHabiba Ghribi récupère la médaille d'or, l'ÉthiopienneSofia Assefa la médaille d'argent, et la KényaneMilcah Cheywa la médaille de bronze.
↑L'équipe deRussie, initialement deuxième de l'épreuve, est disqualifiée en 2017 à la suite du dopage d'Antonina Krivoshapka. LaJamaïque récupère la médaille d'argent et l'Ukraine la médaille de bronze.
↑La BiérorusseNadzeya Ostapchuk, initialement vainqueur de l'épreuve, est disqualifiée pour dopage le 13 août 2012, le lendemain de la clôture des Jeux, après avoir été contrôlée positive au méténolone à l'issue de la finale. En 2016, la RusseYevgeniya Kolodko est disqualifiée pour dopage et abandonne sa médaille d'argent à la ChinoiseGong Lijiao. L'autre ChinoiseLi Ling, initialement cinquième du concours, récupère la médaille de bronze.
↑La RusseDarya Pishchalnikova, initialement deuxième de l'épreuve, est disqualifiée pour dopage en 2013. La ChinoiseLi Yanfeng récupère la médaille d'argent et la CubaineYarelys Barrios la médaille de bronze.
↑La RusseTatyana Lysenko, initialement vainqueur de l'épreuve, est disqualifiée pour dopage en 2016. La PolonaiseAnita Włodarczyk récupère la médaille d'or, l'AllemandeBetty Heidler la médaille d'argent et la ChinoiseZhang Wenxiu la médaille de bronze.
↑La RusseTatyana Chernova, initialement troisième du concours, est disqualifiée pour dopage en 2016.
La version du 20 septembre 2012 de cet article a été reconnue comme « bon article », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.