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Atelier monétaire de Lugdunum

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Aureus d'Auguste, Lyon

Lesecond atelier monétaire impérial est créé en àLugdunum lorsque l'empereurAuguste réorganise le monnayage de l'Empire. Il deviendra l'un des plus grands dumonde romain et frappe de très nombreux types demonnaies romaines.

Histoire

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Naissance et production d'Auguste à Vespasien

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Un atelier monétaire est créé àLugdunum dès, année de fondation de la cité. Les premières émissions furent frappées sousLucius Munatius Plancus. En novembre 43,Marc Antoine devient le gouverneur de la Gaule Chevelue, il fit frapper deux émissions dequinaires d'argent en décembre 43 puis en janvier 42. Les émissions entre 40 et 36 correspondraient à la présence d'Agrippa. En 36, sont émis des bronzes aux bustes adossés deCésar et d'Octave avec une proue de galère à l'avers[1]. À partir de 40 on connaît quelques émissions d'Octave.

Ce premier atelier est promu au rang d'atelier monétaire impérial en par Octave devenu Auguste. Il devient rapidement l'un des plus importants ateliers de l'Empire. L'atelier change alors de dimension, afin de subvenir à la solde des militaires cantonnés enGaule ou dans les régions rhénanes notamment.

Entre et 64 après J.-C., sous les règnes de Tibère, Caligula, Claude et Néron, cet atelier de Lyon est le seul de l'Empire romain à frapper l'or et l'argent[1]. Il est toutefois très difficile d'attester des frappes locales pour certaines périodes comme le principat deClaude ou de Néron. Le premier argument tient dans la parfaite continuité de style entre les frappes d'or et d'argent de Caligula et de Claude. Par ailleurs, de nombreuses pièces sont frappées de l'autel duSanctuaire fédéral des Trois Gaules, qui sont un signe fort de l'origine des frappes[2]. Certains chercheurs soulignent toutefois que la rareté de ces frappes fragilise cet argument, mais comme des faux monnayeurs ont repris cette ornementation, cela indique tout de même un certain succès[3].

Il est plus difficile encore de s'assurer de la production lyonnaise sousNéron, même si le consensus scientifique attribue à l'atelier rhodanien toutes les monnaies divisionnaires de bronze pourvues d'un petit globe sous l'effigie du droit[4]. Après Néron, les certitudes s'effritent encore, même si la majorité des spécialistes estiment que la production existante sous Néron se poursuit sousGalba[5]. En revanche, il semble ne plus y avoir de frappes sousOthon, qui n'aurait fait frapper qu'à Rome[6].

L'atelier est rouvert parVitellius[7] et il n'émet alors que des monnaies d'or et d'argent. Un style apparaît alors, très net sur les pièces d'or et d'argent, et probable également sur des monnaies de bronze. Cette certitude sur cette réouverture s'appuie sur le nombre dedupondii et d'as retrouvés sur le territoire de l'ancienne gaule. Et il semble peu probable qu'une autre ville que Lyon a pu accueillir cet atelier[6].

Production de Clodius Albinus

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Le prétendant Clodius Albinus, venant de Bretagne, s'arrête à Lugdunum et fait battre une série monétaire pour préparer son assaut contre Rome. L'atelier se monte rapidement et fonctionne quelques mois[8].

Seconde période d'émission

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L'atelier ferme en78[1], pour ne rouvrir que très temporairement en197, sousClodius Albinus. Il faut attendre la fin duIIIe siècle sousAurélien, probablement en274, pour que l'atelier reprenne du service jusqu'au début duVe siècle[9], du fait du regain d'activité des légions à payer en ces périodes troublées.

L'atelier joue à nouveau un rôle capital pour la production des monnaies officielles de l'Empire. Cependant à partir de294, le pouvoir impérial décide de créer un atelier monétaire àTrèves, et l'atelier deLyon se retrouve ainsi réduit au rang d'atelier complémentaire. Les activités de production se poursuivent durant leIVe siècle et jusqu'au début duVe siècle, vers413.

Localisation

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L'atelier monétaire n'a pas laissé de traces archéologiques. Il pourrait être situé à proximité du lieu, non identifié par les archéologues, où était établie la garnison romaine. En effet, l'inscription épigraphique de la tombe d'un légionnaire a révélé que ce dernier avait été affecté à lacohors XVII lugdunensis ad monetam[10], cette expression montrant le rôle de cettecohorte urbaine, assurant la sécurité de l'atelier monétaire.

Selon Adrien Bostmambrun (en 2010), « le lieu d'implantation géographique serait le secteur des thermes des Minimes : on juge probable qu'une garnison militaire basée dans la caserne au niveau du lycée St just, ait été affectée à la surveillance de l'atelier monétaire deLugdunum, entre autres missions naturellement »[11].

Inventaire des frappes

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Ceci est un inventaire non exhaustif des frappes de l'atelier monétaire de Lyon, de sa fondation en et après sa transformation en atelier monétaire impérial enav. J.-C. jusqu'à sa disparition en413 :

De à78

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196 et197

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274 à413

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Bibliographie

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Notes et références

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  1. ab etcAnne-CatherineLe Mer etClaireChomer,Académie des inscriptions et belles-lettres,Carte archéologique de la Gaule 69/2 : Lyon, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l'homme,,1re éd., 884 p.(ISBN 978-2-87754-099-5),p. 224-225.
  2. Giard 2000,p. 22.
  3. Giard 2000,p. 23.
  4. Giard 2000,p. 24.
  5. Giard 2000,p. 25.
  6. a etbGiard 2000,p. 27.
  7. Voir Giard,Catalogue des monnaies de l'Empire romain, III, 1998,Vitellius, 26-30
  8. Giard 2000,p. 162-163.
  9. Gricourt, Hollard et Blet-Lemarquand 2014,p. 195.
  10. InscriptionCILXIII, 01499
  11. Adrien Bostmambrun,Le Lyon romain, Mayenne 53100, éditions Alan Sutton,, 96 p.(ISBN 978-2-8138-0144-9),p. 17
v ·m
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