Cet article est uneébauche concernant l’informatique.
L'Atari 8-bits désigne une série d'ordinateurs personnels 8 bits conçus parJay Miner et produits parAtari. Les premiers modèles, Atari 400 et Atari 800, ont été distribués à partir de novembre1979. À l'époque, l'Atari 400 valait en France environ 1 990 francs (aux alentours de1100 euros de 2023 (convertisseur INSEE)). La gamme XL (600XL et 800XL) a été introduite en 1983, et la gamme XE (65XE, 130XE, 800XE) en 1985. La série d'ordinateurs a été un grand succès commercial, vendant deux millions d'unités entre 1979 et 1985.
Les ordinateurs Atari utilisaient une alimentation externe[1] qui convertissait la tension alternative 220V/50Hz en tension continue 5V. Cette alimentation pouvait délivrer 1,2A au maximum en sortie par une priseDIN à 7 broches. L'ordinateur était relié au téléviseur soit par un modulateurSÉCAM soit par un adaptateurPéritel. Il pouvait aussi être relié à unmoniteur par une priseDIN à 5 broches amenant un signalvidéo composite, un signal deluminance et un signal audio. Si le clavier restait inactif pendant un certain temps, les ordinateurs Atari faisaient cycler la couleur de l'écran avec une luminosité modérée (Attract mode) pour éviter d'endommager l'écran du moniteur.
Ordinateur semblable à l'Atari 400[2], mais disposant de 48 Ko de mémoire vive et d'un clavier mécanique.
Atari XEGS est simplement un remake de la console Atari 65XE 8 bits.En option était disponible un pistolet XG-1 ainsi qu'un clavier.
Il s'agit de la deuxième vague d'ordinateurs familiaux vendue par Atari, compatible avec les Atari 400 et 800.Néanmoins, pour faire fonctionner certains logiciels, cela nécessitait l'utilisation d'un traducteur (translator).Ce modèle comportait 16 ko de mémoire vive. Le circuit CTIA était remplacé par GTIA (Graphic Television Interface Adaptor). Contrairement à la gamme 400/800, leBasic était stocké enmémoire morte et disponible dès la mise sous tension de l'ordinateur. Lorsqu'une cartouche était insérée, le programme stocké sur la cartouche était exécuté à la place de l'interpréteur Basic. Les Atari XL étaient dotés de cinq touches de fonction. La touche Reset provoquait unredémarrage à chaud de l'ordinateur qui n'effaçait pas les programmes en mémoire. Les quatre autres touches (Option, Select, Start et Help qui n'était pas présente sur la gamme 400/800) étaient disponibles pour le programmeur. Presser la touche option au démarrage permettait de réaliser un auto-test de l'ordinateur (mémoire, affichage, clavier et son)[1]. Une interface PBI(Parallel Bus Interface) était disponible en plus de l'interface SIO sur l'arrière de l'ordinateur, protégée par un capuchon en plastique. Sur le 600XL, elle permettait de connecter une extension de mémoire.
Ce modèle est équivalent au 600XL mais avec 64 ko de mémoire vive.
L'Atari 1200XL était le premier modèle de la gamme XL, commercialisé aux États-Unis fin 1982[3]. Son dessin était dû à Regan Cheng et fut repris pour les autres modèles de la gamme XL. Sur ce modèle, le Basic était encore sur une cartouche séparée. À cause de changements du système d'exploitation, des problèmes de compatibilité avec les Atari 400/800 sont apparus, et l'ordinateur a été retiré du marché après 4 mois.
Il s'agit d'un modèle équivalent au1200 XL mais qui comporte un ou deux lecteurs de disquettes au format 5 pouces 1/4 intégré sur le dessus. Le clavier est quant à lui, celui de l'ATARI 1200 XL. Il ne fut jamais commercialisé : seuls quelques prototypes existent.
Modèle équivalent à l'Atari 800XL, mais sans interface PBI, avec un boîtier redessiné d'aspect semblable à celui desAtari ST.
Modèle disposant de128 Ko de mémoire vive. Les processeurs8 bits ne pouvant accéder qu'à64 Ko de mémoire à la fois, la mémoire supplémentaire était rendue accessible par commutation de banc. Elle pouvait servir par exemple servir deRamdisk avecDOS 2.5 ou à réaliser des animations en commutant lamémoire vidéo. L'interface PBI est remplacée par l'interface ECI.
Modèle analogue[4] au 65XE (même boitier, 64 Ko de mémoire vive) mais possédant la puce FREDDIE qui permet d'étendre sa mémoire à 128 Ko. Il n'a été commercialisé qu'en Europe de l'Est (RDA etPologne) entre 1987 et 1992.
Lecircuit intégré ANTIC gérait le graphisme de l'Atari. Il recevait du 6502 un programme[5] appeléDisplay list indiquant le mode graphique pour chaque ligne du moniteur et était responsable de l'affichage des pixels à l'écran. Le circuit CTIA puis GTIA était responsable de la couleur (256 couleurs disponibles) desplayer/missiles et de la détection de collisions entre objets graphiques[5]. Le circuit POKEY gérait le clavier (sauf les touches de fonction Start, Select, Help et Option contrôlées par GTIA) , les joysticks et le son[5]. Un circuitPIA (Peripheral Interface Adapter) était utilisé pour les lignes de contrôle SIO. Sur l'Atari 130 XE, le circuit FREDDIE servait à gérer la mémoire au delà de64 Ko.
Sur les ordinateurs Atari 8-bits[1], les périphériques étaient connectés sur un portsérie asynchrone pouvant transmettre 19 200 bits/s avec un câble SIO (Serial Input Output)[1].
Ils formaient une chaîne, c'est-à-dire que par exemple, le lecteur de cassettes pouvait être le premier périphérique connecté à l'ordinateur par un câble SIO, puis l'imprimante pouvait être branchée sur la seconde prise SIO du lecteur de cassette par un second câble SIO, puis un lecteur de disquettes pouvait être branché à la suite de l'imprimante avec un troisième câble SIO. L'ordinateur pouvait adresser chaque périphérique au moyen de la chaîne de câbles.
Jusqu'à 4 lecteurs de disquettes pouvaient être connectés à l'ordinateur. Ils apparaissaient commeD1:, D2:, D3:, D4:
. Le numéro du lecteur de disquette était déterminé en positionnant descavaliers. LesAtari 400 et 800 utilisaient le lecteur de disquettes Atari 810 àdisquettes 5"1/4 simple face simple densité (pouvant stocker 88Ko) avec le système d'exploitationDOS 2.0. Les Atari XL utilisaient le lecteur Atari 1050 avec unDOS 3.0 incompatible avec leDOS 2.0 des anciens modèles, mais qui pouvait utiliser des disquettes double densité (pouvant stocker 127 Ko). LeDOS 2.5 a été introduit par Atari pour remplacer ces deux DOS incompatibles. Les Atari XE avaient un lecteur XF551 utilisantDOS 2.5 et compatible avec les modèles précédents.
Les ordinateurs Atari ne pouvaient pas utiliser un magnétophone du commerce pour sauvegarder les programmes ou les fichiers. Il était nécessaire d'utiliser les lecteurs de cassettesAtari 410 (gamme 400/800) ou 1010 (gamme XL) qui se connectaient à l'ordinateur par un câble SIO. Ces lecteurs de cassettes étaient équipés d'un compteur pour localiser le début d'un programme enregistré. En effet, la commandeLOAD C:
ne permettait pas de rechercher un programme sur une cassette en donnant un nom de fichier.
L'imprimanteAtari 1020 était untraceur de courbes utilisant 4 crayons à bille de couleurs différentes et écrivant sur un rouleau de papier. Elle permettait aussi d'imprimer du texte sur40 colonnes. Il existait également uneimprimante à margueriteAtari 1027 capable d'écrire du texte sur80 colonnes.
Il existait unetablette graphique vendue avec une cartouche du programmeAtari Artist qui permettait de dessiner sur l'écran de l'ordinateur Atari et d'enregistrer le dessin sur cassette. La tablette se branchait sur les ports joysticks. D'autres périphériques se branchaient sur ces ports comme letrackball, lespaddles ou uncrayon optique.
Le boîtier d'extensionAtari 850 permettait de connecter des périphériques comme unmodem ou uneimprimante série par un câbleRS-232. Il comprenait outre les 4 ports RS-232C unport parallèle permettant de relier une imprimante parallèle.
Les ordinateurs Atari XL et XE étaient dotés de deux ports (prises à 9 broches) permettant de connecter desJoysticks ou despaddles. Ces derniers étaient en fait despotentiomètres dont larésistance était mesurée par l'ordinateur[6]. Les joysticks fermaient des contacts (avant, arrière, gauche et droite) ce qui permettait de coder leur position sur 4 bits[6].
Les ordinateurs Atari 8-bit de la gamme XL ou XE avaient uninterpréteur pour le langageBasic dans leur mémoire morte (sur la gamme 400/800 l'interpréteur était sur une cartouche). Au démarrage, l'ordinateur affichait un écran bleu avec le texte « Ready » (prêt) indiquant que l'interpréteur était prêt à exécuter les commandes en mode direct. Le Basic des ordinateurs Atari présentait plusieurs particularités[7],[8].
Pour pouvoir utiliser unechaîne de caractères en Basic Atari[9] il fallait commencer par déclarer sa longueur avec l'instructionDIM
. Il n'existait pas de tableau de chaînes de caractères. On pouvait extraire des sous-chaînes d'une chaîne de caractères en utilisant deux indices (au lieu des instructionsMID$,LEFT$,RIGHT$
) comme dans l'exemple suivant.
10DIMA$(5):DIMB$(3)20A$="Paris"30B$=A$(2,5):REMB$contientunesous-chaîneallantdu{{2e}}au{{5e}}caractère40PRINTB$:REMaffiche"ari"50END
Cette technique d'extraction des sous-chaînes se retrouve aussi dans le Basic desmini-ordinateursHewlett-Packard HP 2000[10] des années 1970 et enFortran 77. Laconcaténation des chaînes étaient réalisée par la commande[7]
10DIMA$(10),B$(10)20A$="Pa":B$="ris"30A$(LEN(A$)+1)=B$:REMAulieudeA$=A$+B$enBasicMicrosoft
Le Basic Atari représente les valeurs numériques en utilisant une arithmétiquedécimale codée binaire. cette méthode permet d'éviter les erreurs d'arrondi de lavirgule flottante lors de divisions par des multiples de 5. Mais elle conduit à des calculs beaucoup plus lents. Elle est relativement facile à implémenter sur le 6502 qui possède une instruction pour basculer entre le mode binaire et le mode décimal codé binaire les additions et soustractions[11].Une comparaison entre l'Atari 600XL et l'Apple II+, réalisée parScience et Vie micro[12] montrait qu'avec le même microprocesseur6502C cadencé à 1,7 MHz, l'Apple II+ était 2,5 fois plus rapide sur des calculs arithmétiques outrigonométriques.
La commandeGRAPHICS n
permettait de choisir un mode graphique[8],[9].
Graphics | Résolution | nombre de couleurs | mode texte |
---|---|---|---|
0 | 40x24 | 2 (monochrome) | oui |
1 | 20x24 | 4 | oui |
2 | 20x12 | 4 | oui |
3 | 40x24 | 4 | non |
4 | 80x48 | 2 | non |
5 | 80x48 | 4 | non |
6 | 160x96 | 2 | non |
7 | 160x96 | 4 | non |
8 | 320x192 | 2 | non |
9 | 80x192 | 16 (intensités) | non |
10 | 80x192 | 8 | non |
11 | 80x192 | 16 (intensité fixe) | non |
12 | 20x24 | 4 | oui |
13 | 20x12 | 4 | oui |
14 | 160x192 | 2 | non |
15 | 160x192 | 4 | non |
Il n'était pas possible de mélanger textes et graphiques sur la même portion d'écran. Dans les modes graphiques on dessinait des pixels sur l'écran avec les instructionsCOLOR,PLOT,DRAWTO, XIO18.
La commandeCOLOR n
permettait de sélectionner la couleur du fond de l'écran (n=0) ou une couleur de pinceau pour le tracé (n=1 dans un mode monochrome, de 1 au nombre de couleurs moins un dans les modes polychromes)[7]. Il était possible de choisir les couleurs affichées parmi 16 couleurs possibles et de déterminer leur luminosité entre 0 (sombre) et 15 (brillant) avec la commande[7]SETCOLOR PINCEAU,COULEUR,LUMINOSITE
. La commandeLOCATE X,Y,C
permettait de connaître la couleur C du pixel se trouvant aux coordonnées X,Y. Dans les modes texte, la commande PLOT X,Y dessinait un caractère de codeASCII
déterminé par la dernière commande COLOR.LOCATE X,Y,C
renvoyait le code ASCII du caractère occupant les coordonnées X,Y. On pouvait aussi écrire du texte sur l'écran avecPRINT #6,"TEXTE".
Sa couleur était gérée différemment dans les modes 1 et 2 et dans les modes 12 et 13. En mode 1 ou 2, la couleur des caractères était uniforme et déterminée par leur code ASCII. En mode 12 ou 13, les caractères étaient multicolores, et les couleurs étaient déterminées par leur dessin stocké en mémoire morte. Les 8 pixels de largeur du caractère étaient groupés en blocs de 2 pixels, et la couleur du pixel à l'intérieur du caractère était déterminée par la valeur en base 2 de cette paire de bits. Ces modes étaient utilisés avec des caractères redéfinis pour des jeux vidéo. Ils permettaient de dessiner des objets multicolores en groupant plusieurs caractères. L'usage de caractères redéfinis économisait la mémoire et permet une animation plus rapide que dans les modes graphiques[5].
Dans les modes graphiques de 3 à 8 et 14 et 15, l'écran était divisé en deux sections. Le haut de l'écran était en mode graphique, le bas de l'écran (4 lignes) en mode texte (avec la résolution du mode 0). En ajoutant 16 au numéro du mode, on éliminait cette fenêtre de texte. Les modes graphiques 9,10,11 utilisaient le circuit GTIA et ne présentaient pas de fenêtre de texte en bas de l'écran. En mode 9, il existait une seule couleur pour les graphiques, maisCOLOR n
choisissait la luminosité du pixel de 0 (éteint) à 15 (luminosité maximale). En mode 11,COLOR n
sélectionnait une couleur parmi 16 possibilités, mais elles avaient toutes la même luminosité. En mode 10, il était possible de fixer indépendamment la luminosité et la couleur, mais seules 8 couleurs différentes pouvaient être affichées simultanément.
Les modes 8,9,10,11 et 15 avaient la plus grande consommation de mémoire, 8Ko[5]. Lemode 7 et le mode 14 utilisaient 4Ko[5].
De nombreuses fonctions graphiques des ordinateurs Atari n'étaient accessibles qu'au moyen des instructionsPEEK/POKE
qui accédaient directement aux processeurs ANTIC ou GTIA. En particulier[5], les graphiquesplayer/missile,
La redéfinition de caractères, ou la création dedisplay lists avec des bandes dans différents modes graphiques sur un seul écran n'étaient accessibles en Basic qu'avec ces commandes.
Le circuitPOKEY
permettait de produire du son sur 4 voies avec 3,5 octaves[5]. On utilisait la commande
SOUNDVOIE,PERIODE,DISTORTION,VOLUME
pour produire une note de fréquence 32kHz/PERIODE et de volume entre 1 et 15 sur une des quatre voies[13]. Pour un paramètre de distorsion égal à 10, le son était musical les autres valeurs produisant un bruitage codé[13] par une fonctionpolynôme.
On accédait aux périphériques[6] avec la commande
OPEN#N,MODE,X,"périphérique"
Le périphérique pouvait être
Symbole en Basic | périphérique |
---|---|
P: | imprimante |
C: | lecteur de cassette |
D: | lecteur de disquette |
S: | écran (sortie) |
E: | écran (entrée sortie) |
K: | clavier |
R: | interface RS-232 |
Le mode pouvait prendre les valeurs 4 (lecture), 8 (écriture), 9 (ajout) ou 12 (lecture et écriture). Avec un lecteur de disquette, la liste des fichiers sur une disquette était accessible en ouvrant le lecteur avec le mode 6.
On écrivait un caractère avecPUT #n,CODE_ASCII
et on lisait un caractère avecGET #n, X
. Pour lire une chaîne ou un nombre, on se servait de la commandeINPUT #n
et pour écrire une chaîne ou un nombre dePRINT #n
. La commandeXIO numcmd, #n, 0, "peripherique"
réalisait des opérations spéciales[6] sur un périphérique.
XIO numcmd | opération |
---|---|
XIO 32 | renomme un fichier sur une disquette |
XIO 33 | efface un fichier |
XIO 35 | verrouille un fichier |
XIO 36 | déverrouille un fichier |
XIO 254 | formatte une disquette |
Lesjoysticks, et la tablette graphiques étaient traités différemment des autres périphériques[7],[6]. L'orientation des joysticks étaient lue par la commande
10J1=STICK(0):J2=STICK(1)20IF((J1=15)AND(J2=15))THEN10
La position du joystick[7] est codée sur 4 bits (EOSN). Lorsque le joystick est au repos, les 4 bits sont à 1, et la fonctionSTICK()
prend la valeur 15 (1111 en binaire). Lorsque le joystick est poussé dans une direction N (Nord), S(Sud), E(Est) ou O(Ouest) le bit correspondant est mis à zéro. Par exemple, quand le joystick est poussé dans la direction N, son état est représenté par 1110 en binaire, et la fonctionSTICK
renvoie la valeur 14. S'il est poussé dans la direction SE, son état est représenté par 0101 en binaire, et la fonctionSTICK
renvoie la valeur 5.La position du crayon sur la tablette graphique[7] était lue par les fonctionsPADDLE
10X=PADDLE(0):Y=PADDLE(1)20PRINT"LE CRAYON DE LA TABLETTE EST EN ";X;Y30GOTO10
Les boutons[7] de la tablette et des joysticks étaient lus par la fonctionPTRIG
etSTRIG
respectivement.
Il était possible d'appeler des procédures en langage machine[5] depuis le Basic avec la fonctionX=USR(ADRESSE)
oùADRESSE
contenait l'adresse mémoire où la procédure était stockée.
PRINT TAB()
,PRINT SPC() ou PRINT USING
sont manquantes et n'ont pas d'équivalent en Basic Atari.NOTE/POINT
permettent de repérer la position d'un enregistrement sur la disquette et d'y déplacer la tête de lecture, mais il n'y a pas de notion d'enregistrement de taille fixée ni de commandeFIELD
pour définir le contenu des enregistrements.DEF FN
WHILE/WEND
ouLOOP/UNTIL
. On utiliseIF/THEN GOTO
ELSE
dans les testsIF/THEN
INKEY$
pour lire le clavier sans suspendre l'exécution du programme.Dans le dernier cas, le programmeur Basic peut utiliserP=PEEK(764)
et la variable P contiendra le code clavier de la dernière touche pressée par l'utilisateur. Si aucune touche n'a été pressée, le programme se poursuit avec la variable P prenant la valeur 255.
Le Basic XL/XE est un basic Atari amélioré, en particulier il dispose d'instructionsIF/ELSE/ENDIF
,WHILE/ENDWHILE
pour écrire des programmes plus lisibles tout en étant compatible avec le basic Atari.
Le compilateur C/65 ne reconnaît qu'un sous ensemble du langage C, en particulier, il ne possède pas de typefloat
.
Les langages Action! et PL/65 sont des langages de typeAlgol, spécifiques des ordinateurs Atari.
Les ordinateurs atari 400/800 et les consolesAtari 2600 étaient utilisés dans l'émissionSuper défi diffusée sur TF1 en 1983.
L'Atari 800XL a été commercialisé en France d' à. Son prix a baissé progressivement de 3 500 à 1 000FRF[15]. Il existait un catalogue[16] d'environ 2 000 logiciels, principalement des jeux vidéo, mais aussiVisiCalc, écrits pour la gamme 400/800.
L'Atari 800XL a servi pour les jeux (avec l'Apple II) de l'émissionMicro Kid diffusée surAntenne 2 en 1984[17]. La gamme XE a été annoncée au CES de Las Vegas parJack Tramiel en[18], et sa commercialisation a commencé en juin de la même année.
Les principaux éditeurs de livres sur les Atari 8-bits étaientEyrolles et lesÉditions du PSI. Quelques livres commeDe Re Atari deChris Crawford ont été traduits en français et diffusés par Atari.Hebdogiciel a publié des programmes pour les ordinateurs Atari 8-bits entre et, puis a renoncé faute d'auteurs.Tilt a aussi publié quelques programmes pour Atari 8-bits. La revue trimestrielleLa Commode[19] publiait des programmes et des informations techniques pour les ordinateurs Atari,Commodore 64 etOric qui utilisaient tous le processeurMOS Technology 6502. Elle cessa de paraître en. Un magazine bimestriel[17] à destination des utilisateurs d'ordinateur Atari,L'Atarien, avait été lançé par Atari France en et cessa de paraître en. En, un nouveau magazine[20] publié par Pressimage,Pokey, prit la suite deL'Atarien, et disparut en après quatre numéros.
Sur les autres projets Wikimedia :
Jeux d'arcade | |
---|---|
Consoles de jeux | |
Ordinateurs personnels |
|
Ordinateurs portables | |
Logiciels | |
Histoire | |
Personnalités | |
Entreprises |