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Assemblée des Français de l'étranger

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Page d’aide sur l’homonymie

Ne doit pas être confondu avecDéputés représentant les Français établis hors de France à l'Assemblée nationale.

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirAFE.

Assemblée des Français de l'étranger

Description de l'image Logo de l'Assemblée des Français de l'étranger.jpg.
Présidence
PrésidenteHélène Degryse(d)
Vice-présidentsRamzi Sfeir
Alexandre Bezardin
Membres du BureauWarda Souihi
Daphna Poznanski-Benhamou
Gaelle Lecomte
Cécilia Gondard(d)
Ellen Bouveret
Thierry Consigny
Franck Barthelemy
Structure
Membres90 conseillers à l'Assemblée des Français de l'étranger
Description de cette image, également commentée ci-après
Composition actuelle.
Données clés
Groupes politiques
  • Groupe Écologie et Solidarité (ES) : 30 sièges
  • Groupe Solidaires et Indépendants (SI) : 14 sièges
  • Groupe Indépendants, Démocrates et Progressistes (IDP): 29 sièges
  • Groupe Union des Républicains, des Centres et des Indépendants (URCI): 15 sièges
  • Non-inscrits (NI) : 2 sièges
Données clés
Élection
Dernier scrutin4 et 5 décembre 2021

Paris

Divers
Site webassemblee-afe.fr
Voir aussiconseil consulaire,Élections consulaires françaises de 2021

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L'Assemblée des Français de l'étranger (abrégée enAFE) est l'une des deux instances politiques consultatives représentant lesFrançais établis hors de France, l'autre étant leconseil consulaire.

Créée par la loino 2004-805 du9août2004[1], elle succède auConseil supérieur des Français de l'étranger (en abrégé : CSFE) créé par le décretno 48-1090 du7juillet1948[2]. Les membres de l'Assemblée étaient jusqu'en 2014 en majeure partie élus directement par les Français de l'étranger (155 conseillers, et, depuis 2012, 11 députés), auxquels s'ajoutaient les sénateurs (élus par l'Assemblée) et des « personnalités qualifiées » désignées par leministre chargé des Affaires étrangères.

La loi du[3], qui crée desconseillers consulaires auprès des ambassadeurs et consuls généraux — au niveau de chaquecirconscription consulaire — modifie en profondeur ce régime. Lesconseillers à l'Assemblée des Français de l'étranger, dont le nombre est réduit à 90, sont désormais élus pour six ans au suffrage universel indirect par les 442conseillers des Français de l'étranger au sein de 15 circonscriptions électorales mondiales.

Le, Hélène Degryse, conseillère indépendante des Français desPays-Bas, est élue présidente de l'Assemblée des Français de l'étranger avecAlexandre Bezardin, conseiller de le Groupe Union des Républicains, des Centres et des Indépendants des Français desEurope du Sud, et Ramzi Sfeir, conseiller de le Groupe Ecologie & Solidarité des Français desCanada comme vice-présidents.

Histoire

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Les premières représentations des Français hors de France

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La question de lacitoyenneté française à l'étranger s'est posée très tôt dans l'histoire de la France. Elle a même contribué à définir la notion denationalité. En effet, sous l'Ancien Régime, les Français désirant vivre à l'étranger perdent la qualité de sujet du roi de France et surtout la faculté d'hériter. Leurs biens sur le territoire duroi sont frappés dudroit d'aubaine, au même titre que les étrangers résidant en France. Car ledroit de la nationalité, encore flou, est marqué par lejus soli : c'est la résidence qui détermine la nationalité ; le fait de quitter le territoire est alors assimilé à un refus de faireallégeance au roi[4]. Cependant, dès l'arrêt Mabile pris par le parlement de Paris de 1576, il fut établi que les Français ou descendants de Français vivant ou nés sous une sujétion étrangère, conservaient la naturalité française, se soustrayant ainsi en France au statut d'aubain. Ainsi se distinguait sur le plan des principes juridiques, jusqu'en 1804 l'état de sujet puis citoyen et celle de naturel français. À partir de la promulgation duCode civil en 1804, la « qualité de français », héritière de la naturalité et bientôt renommée nationalité, se perd automatiquement lorsqu'on acquiert la qualité de sujet étranger [art. 17][a 1].

Colbert, grand artisan de l'expansion coloniale de la France, institue en 1669 lesdéputés de la nation[5], dans les pays d'Orient, en particulier en Inde et en Égypte[a 2]. Ceux-ci sont élus chaque année par et parmi les membres de la colonie afin d'assister le consul[6] et exprimer les doléances auprès du pouvoir.

En 1787 sont créées des assemblées coloniales, sur le modèle desassemblées provinciales[note 1] et inspirées par lesassemblées coloniales de l'Empire britannique. Elles sont composées de fonctionnaires et de députés élus par et parmi les colons, avec des compétences essentiellement fiscales ou d'aménagement du territoire, et désignent chacune un délégué à l'assemblée des États à Paris[a 3].

Laconvocation desétats généraux, en date du 8 août 1788, ne prévoit aucune représentation des colonies. Après une bataille juridique, des représentants deSaint-Domingue sont admis à participer aux états généraux[note 2] ; mais, bien que tous issus de la noblesse, ils sont rejetés par leurs pairs de métropole et siègent alors avec leTiers état. La délégation est d'ailleurs présente lors duserment du Jeu de paume[note 3]. Durant la session de l'Assemblée constituante, les six députés de Saint-Domingue siègent au côté de deux représentants de la Martinique et deux de la Guadeloupe. Toutes les colonies, sauf la Guyane, sont ensuite représentées à l'Assemblée nationale par 17 sièges[a 3],[12]. LaConstitution de 1791, qui évoque« des députés qui pourraient être accordés aux colonies »[13], écarte les « colonies et possessions françaises » de son champ d'application dans son tout dernier article ; de ce fait, aucun siège ne leur est attribué[12].

Jusqu'à la fin duPremier Empire, l'idée que les colonies font partie du territoire français se renforce mais celles-ci ne sont plus représentées au parlement. Lamonarchie de Juillet, par la loi du, introduit un nouveau statut pour les quatre colonies de laMartinique, de laGuadeloupe, de l'île Bourbon et de laGuyane et les dote d'unconseil colonial composé de membres élus parsuffrage censitaire[14]. UnConseil des délégués des colonies, issu de ces conseils coloniaux, est composé de sept membres, puis onze à partir de 1840, qui se réunissent auministère de la Marine : deux représentants de la Guadeloupe, deux de la Martinique, deux deBourbon, un de Guyane, deux desétablissements français de l'Inde et deux duSénégal[15] ;Saint-Pierre-et-Miquelon et l'Algérie restent administrés directement par le pouvoir royal qui agit par voie d'ordonnance.

Si laDeuxième République, qui abolit l'esclavage en 1848, supprime les conseils coloniaux au motif qu'ils ne sont pas représentatifs, elle rétablit en théorie la représentation des colonies à l'Assemblée nationale[b 1]. L'Algérie et les colonies sont déclarées territoires français par l'article 109 de laConstitution du 4 novembre 1848 mais aucun décret d'application ne permet de mettre en place une représentation parlementaire ; un décret organique du 2 février 1852 stipule au contraire que l'Algérie et les colonies ne sont pas représentées directement et qu'il est nécessaire d'être inscrit dans une commune de métropole pour pouvoir y voter[16]. Lesénatus-consulte du 3 mai 1854 représente une première mesure d'assimilation, avec la création deconseils généraux dans les trois colonies de Guadeloupe, Martinique et La Réunion[b 1]. Alors que l'expansion coloniale s'affirme en Afrique noire et dans le Pacifique, les colons français établis en Algérie confirment leur souhait de posséder des droits politiques équivalents à ceux de leurs compatriotes de métropole.Napoléon III remplace, le 21 novembre 1858, leComité consultatif de l'Algérie créé le 2 avril 1850 et leConseil consultatif des colonies du 24 juillet 1854 par unConseil supérieur de l'Algérie et des colonies qui devient deux ans plus tardConseil supérieur de gouvernement[17]. Même si son rôle n'est que « consultatif » et s'il ne peut prendre « l'initiative d'aucune délibération », il représente une première approche formelle d'une représentation des Français établis hors de métropole[a 4].

Dans cette première partie duXIXe siècle, seuls les Français établis dans les colonies bénéficient graduellement d'un droit de consultation indirect, au travers de conseils élus ou désignés, et le rôle de ceux qui résident en Algérie, qui revendiquent des droits comparables à ceux de métropole, est déterminant[b 1]. Mais c'est laTroisième République qui instaure une représentation directe au parlement français.

Troisième République

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Laloi du 24 février 1875 relative à l'organisation duSénat attribue, sur les trois cents qui doivent composer cette assemblée, un siège à chacun des territoires suivants : « Leterritoire de Belfort, les trois départements de l'Algérie[note 4], les quatre colonies de la Martinique, de la Guadeloupe, de la Réunion et desIndes françaises »[18],[b 1]. Ces dispositions sont confirmées par laloi du 9 décembre 1884.

Le 19 octobre 1883, leprésidentJules Grévy, sur proposition duvice-amiralAlexandre Peyron,ministre de la Marine et des Colonies, instaure par décret leConseil supérieur des colonies, simple assemblée consultative métropolitaine composée de« personnalités élues ou choisies pour leur expérience des problèmes intéressant les possessions lointaines du domaine colonial français »[a 4], des sénateurs et députés des colonies et de délégués élus pour trois ans par les résidents, depuis six mois au moins, des territoires suivants : d'abord limités aux colonies deSaint-Pierre-et-Miquelon, deMayotteNossi-Bé, de laNouvelle-Calédonie et deTahiti, ils sont étendus aux autres possessions françaises par le décret du 29 mai 1890[19],[20]. Considéré comme un« organisme démesuré, lent à se mouvoir »[a 4], le Conseil supérieur des colonies pâtit de l'accroissement à 145 du nombre de ses membres et continue d'être peu sollicité par les autorités centrales[21]. Le projet de réforme esquissé en 1909 est abandonné en raison de la guerre. Tombé en léthargie, il est réorganisé parAlbert Sarraut,ministre des Colonies, par décret du 28 septembre 1920[22] qui le divise en trois corps consultatifs : le Haut conseil est formé des anciens ministres des colonies, des anciens gouverneurs généraux et parfois de représentants des ministères de la Marine, de la Guerre et des Affaires étrangères ; le Conseil économique rassemble les sénateurs et députés des colonies et les délégués élus dans les colonies ainsi que des membres désignés par le gouvernement en raison de leur expérience des affaires et des données économiques; enfin, le Conseil de législation est constitué de magistrats et fonctionnaires qualifiés par leur expérience administrative et juridique[a 5],[23],[21]. La France prend alors conscience des ressources, tant humaines que matérielles, que peuvent apporter les colonies.

La loi du 29 juillet 1913 instaurant lesecret et laliberté du vote pour la première fois permet l'inscription sur les listes électorales communales des Français dont le domicile n'est pas en France[24],[25]. Ceux-ci doivent être immatriculés au consulat et prouver un certain attachement avec la commune de métropole, notamment en matière fiscale ou au regard de l'accomplissement des obligations militaires[b 2]. Cette disposition est l'ancêtre de l'actuel article 12 ducode électoral qui définit les conditions d'inscription des non-résidents sur la liste électorale d'une commune française. Cependant, cette loi ne permet pas un droit de vote effectif à l'étranger, la majorité des électeurs n'ayant pas la possibilité matérielle de se rendre dans leur commune d'origine le jour du scrutin[b 2].

Le paradoxe des Français de l'étranger ne s'atténue pas au sortir de laPremière Guerre mondiale. En effet, alors qu'ils sont sollicités par l'appel de la Nation, leurs enfants ne peuvent pas êtrepupilles de la Nation s'ils tombent au champ d'honneur[26] ; de même, pour lesdommages de guerre, ces Français sont écartés de la loi du 17 avril 1919, y compris les sinistrés demeurant en Belgique, particulièrement touchés[a 6].

Quatrième République

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La présence des Français établis hors de France « sur les champs de bataille » leur avait permis d’obtenir deux représentants parmi les membres de l’Assemblée constituante de 1946. Cette participation aux travaux préparatoires a naturellement conduit à instaurer une représentation des Français établis hors de France au Parlement français, après l’adoption d’un amendement défendu par monsieur Augarde.

Par une résolution du de l’Assemblée nationale, trois sièges desénateurs doivent être confiés à des personnalités aux fins de représenter les Français résidant enEurope, enAmérique et enAsie-Océanie.

Le Conseil supérieur des Français de l’étranger (CSFE) est institué par leprésident du ConseilRobert Schuman et sonministre des Affaires étrangères,Georges Bidault, par le décret du[27]. Le Conseil supérieur des Français de l’étranger (CSFE) a été créé « pour fournir des avis sur les questions et projets intéressant les Français domiciliés à l’étranger ou l’expansion française »[28]. La mission de cet organisme consultatif n’est pas la représentation des Français établis hors de France, mais d’apporter au ministre une expertise sur la France à l’étranger. Le conseil a compétence uniquement sur les sujets « soumis à son examen par le ministre ». Dès lors, il a été institué de façon cohérente avec ce postulat, qu’il s’agisse de sa composition, de ses compétences ou des modalités de son fonctionnement.

Le conseil est ainsi composé :

  • 45 membres élus par les « organismes français à l’étranger » selon des modalités particulières de suffrage indirect établies par l'arrêté du 10 décembre 1949 complétant le décret du même jour[29] selon lequel le collège d'électeurs est constitué de délégués choisis par les associations immatriculées et dont une majorité de ses membres est française[28] ;
  • le président et le directeur de l’Union des Français de l'étranger, le président de l’Union des chambres de commerce françaises à l’étranger, celui de la Fédération des professeurs français à l’étranger, celui de la Fédération des anciens combattants français vivant hors de France ;
  • les sénateurs représentant les Français établis hors de France ;
  • des personnalités qualifiées en raison de leur compétence particulière et désignées par le ministre.

L'arrêté définit aussi les circonscriptions au sein desquelles se déroule le scrutin en 1950 qui désigne les 38 premiers membres[30].

À l’origine, le Conseil doit être réuni en plénière au moins une fois par an. Rapidement, seul le Bureau permanent, organe délibérant, est convoqué deux fois par an. Ce n'est donc qu’un organisme consultatif, encadré par un régime juridique marqué par une grande instabilité.

De sa constitution en 1948, jusqu’à sa réforme en 1982 – soit 34 ans –, les élections au suffrage indirect des représentants de ces « organismes français à l’étranger » ont été modifiées par quinze décrets et vingt et un arrêtés. La carte électorale a été modifiée seize fois, soit en moyenne une fois tous les deux ans, alors que le mandat était de quatre ans. Sur huit renouvellements du conseil, les mandats des membres du CSFE ont été prorogés sept fois.

De 1982 à 2014

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L’Assemblée des Français de l’étranger était composée de :

  • 155 conseillers élus pour 6 ans au suffrage universel direct par les Français inscrits sur les listes électorales consulaires ; l'assemblée est renouvelable par moitié tous les trois ans.
  • 12 sénateurs élus par les conseillers
  • 11 députés élus au suffrage universel (les députés représentant les français de l'étranger n'existent que depuis 2012)
  • 12 personnalités qualifiées désignées par le ministre des Affaires étrangères pour 6 ans de par leurs compétences spécifiques dans des domaines touchant de près les Français de l'étranger.

Son président était le ministre des Affaires étrangères en poste.

Depuis 2014

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Depuis la loi du[3], l'Assemblée des Français de l’Étranger est composée de 90 conseillers des Français de l'étranger élus par leurs pairs pour 6 ans dans 15 circonscriptions couvrant le monde entier[31]. Ses président, vice-présidents et membres du bureau sont élus par et parmi ses membres. L’assemblée est l’interlocuteur du gouvernement sur la situation des Français établis hors de France et les politiques conduites à leur égard.

Rôle actuel

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L'Assemblée des Français de l'étranger, remplaçant en 2004 le Conseil supérieur des Français de l'étranger, est chargée de défendre les intérêts des 2 100 000 Français établis hors de France. Ses membres sont chargés de relayer les voix de leurs administrés auprès des organes administratifs et politiques français (Assemblée nationale,Sénat,gouvernement). L'Assemblée a une mission de conseil auprès du gouvernement français et est donc consultative.

Elle peut également émettre des avis de son propre chef. L’Assemblée adopte les avis, études, résolutions et motions prévues par les articles 10 à 12 de la loi du 22 juillet 2013 et l'article 29 de son règlement intérieur[32].

Les conseillers des Français de l'étranger siégeant à l'AFE tiennent aussi le rôle d'élus locaux pour les Français dépendant de leur circonscription. Ils sont le relais des citoyens auprès des représentants de l'État à l'étranger (postes diplomatiques ou consulaires). Ils peuventprésenter un candidat à l'élection présidentielle.

Composition

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L'Assemblée des Français de l'étranger est composée de 90Conseillers à l'Assemblée des Français de l'étranger élus pour 6 ans au suffrage universel indirect par et parmi les 442conseillers des Français de l'étranger.

Les conseillers à l'AFE travaillent au sein de commissions thématiques, sur le modèle des commissions des assemblées parlementaires :

  • Commission des Finances, du Budget et de la Fiscalité
  • Commission du Commerce extérieur, du Développement durable, de l’Emploi et de la Formation
  • Commission de l’Enseignement, des Affaires culturelles, de l’Audiovisuel extérieur, de la Francophonie
  • Commission des Lois, règlements et des Affaires consulaires
  • Commission de la Sécurité et de la Protection des personnes et des biens
  • Commission des Affaires sociales et des Anciens combattants

Élections

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Les conseillers à l'Assemblée des Français de l'étranger sont élus pour 6 ans au suffrage universel indirect par les 442 conseillers des Français de l'étranger.

Jusqu'en 2014 les élections avaient lieu tous les 3 ans, alternativement dans chaque moitié du monde : le pour la zone Europe-Levant-Asie (B)[33] et le pour la zone Amériques-Afrique (A)[34]. Néanmoins, en raison d'un calendrier électoral chargé en 2012, les élections des conseillers des Français de l'étranger furent reportées à juin 2013, pour les pays de la série B et à juin 2016 pour ceux de la série A[35].

La loi du 22 juillet 2013, annula les élections prévues en 2013 et 2016 et reforma en profondeur la représentation des Français établis hors de France. De nouvelles élections eurent lieu en mai 2014.

Les élections des conseillers des Français de l'étranger se font soit à la représentation proportionnelle soit au scrutin majoritaire. Voirconseil consulaire pour plus de détails.

Circonscriptions électorales

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Depuis la loi du 22 juillet 2013[3], les 15 circonscriptions électorales[36] pour les 90 sièges à pourvoir sont fixées ainsi :

PaysChef-lieu[37]Sièges
Canada4
Drapeau du CanadaCanadaMontréal4
États-Unis7
Drapeau des États-UnisÉtats-UnisNew York7
Amérique latine etCaraïbes7
Drapeau d'Antigua-et-BarbudaAntigua-et-Barbuda
Drapeau de l'ArgentineArgentine
Drapeau des BahamasBahamas
Drapeau de la BarbadeBarbade
Drapeau du BelizeBelize
Drapeau de la BolivieBolivie
Drapeau du BrésilBrésil
Drapeau du ChiliChili
Drapeau de la ColombieColombie
Drapeau du Costa RicaCosta Rica
Drapeau de CubaCuba
Drapeau de la République dominicaineRépublique dominicaine
Drapeau de la DominiqueDominique
Drapeau de l'ÉquateurÉquateur
Drapeau de GrenadeGrenade
Drapeau du GuatemalaGuatemala
Drapeau du GuyanaGuyana
Drapeau d'HaïtiHaïti
Drapeau du HondurasHonduras
Drapeau de la JamaïqueJamaïque
Drapeau du MexiqueMexique
Drapeau du NicaraguaNicaragua
Drapeau du PanamaPanama
Drapeau du ParaguayParaguay
Drapeau du PérouPérou
Drapeau de Saint-Christophe-et-NiévèsSaint-Christophe-et-Niévès
Drapeau de Sainte-LucieSainte-Lucie
Drapeau de Saint-Vincent-et-les-GrenadinesSaint-Vincent-et-les-Grenadines
Drapeau du SalvadorSalvador
Drapeau du SurinameSuriname
Drapeau de Trinité-et-TobagoTrinité-et-Tobago
Drapeau de l'UruguayUruguay
Drapeau du VenezuelaVenezuela
São Paulo7
Europe du Nord8
Drapeau du DanemarkDanemark
Drapeau de l'EstonieEstonie
Drapeau de la FinlandeFinlande
Drapeau de l'IrlandeIrlande
Drapeau de l'IslandeIslande
Drapeau de la LettonieLettonie
Drapeau de la LituanieLituanie
Drapeau de la NorvègeNorvège
Drapeau du Royaume-UniRoyaume-Uni
Drapeau de la SuèdeSuède
Londres8
Benelux6
Drapeau de la BelgiqueBelgique
Drapeau du LuxembourgLuxembourg
Drapeau des Pays-BasPays-Bas
Bruxelles6
Allemagne-Autriche-Slovaquie-Slovénie-Suisse11
Drapeau de l'AllemagneAllemagne
Drapeau de l'AutricheAutriche
Drapeau de la SlovaquieSlovaquie
Drapeau de la SlovénieSlovénie
Drapeau de la SuisseSuisse
Genève11
Europe centrale et orientale3
Drapeau de l'AlbanieAlbanie
Drapeau de l'ArménieArménie
Drapeau de la BiélorussieBiélorussie
Drapeau de la Bosnie-HerzégovineBosnie-Herzégovine
Drapeau de la BulgarieBulgarie
Drapeau de la CroatieCroatie
Drapeau de la GéorgieGéorgie
Drapeau de la HongrieHongrie
Drapeau du KosovoKosovo
Drapeau de la MacédoineMacédoine
Drapeau de la MoldavieMoldavie
Drapeau du MonténégroMonténégro
Drapeau de la PolognePologne
Drapeau de la RoumanieRoumanie
Drapeau de la RussieRussie
Drapeau de la SerbieSerbie
Drapeau de la TchéquieRépublique tchèque
Drapeau de l'UkraineUkraine
Varsovie3
Europe du Sud5
Drapeau de ChypreChypre
Drapeau de l'ItalieItalie
Drapeau de la GrèceGrèce
Drapeau de MalteMalte
Drapeau de MonacoMonaco
Drapeau de la TurquieTurquie
Drapeau du VaticanVatican
Rome5
Péninsule ibérique6
Drapeau d'AndorreAndorre
Drapeau de l'EspagneEspagne
Drapeau du PortugalPortugal
Madrid6
Afrique du Nord7
Drapeau de l'AlgérieAlgérie
Drapeau de l'ÉgypteÉgypte
Drapeau de la LibyeLibye
Drapeau du Maroc Maroc
Drapeau de la TunisieTunisie
Casablanca7
Afrique occidentale4
Drapeau du BéninBénin
Drapeau du Burkina FasoBurkina Faso
Drapeau du Cap-VertCap-Vert
Drapeau de la Côte d'IvoireCôte d'Ivoire
Drapeau de la GambieGambie
Drapeau du GhanaGhana
Drapeau de la GuinéeGuinée
Drapeau de la Guinée-BissauGuinée-Bissau
Drapeau du LibériaLiberia
Drapeau du MaliMali
Drapeau de la MauritanieMauritanie
Drapeau du NigerNiger
Drapeau du SénégalSénégal
Drapeau de Sierra LeoneSierra Leone
Drapeau du TogoTogo
Dakar4
Afrique centrale,australe etorientale5
Drapeau d'Afrique du SudAfrique du Sud
Drapeau de l'AngolaAngola
Drapeau du BotswanaBotswana
Drapeau du BurundiBurundi
Drapeau du CamerounCameroun
Drapeau de la République centrafricaineRépublique centrafricaine
Drapeau des ComoresComores
Drapeau de la république du CongoRépublique du Congo
Drapeau de la république démocratique du CongoRépublique démocratique du Congo
Drapeau de DjiboutiDjibouti
Drapeau de l'ÉrythréeÉrythrée
Drapeau de l'ÉthiopieÉthiopie
Drapeau du GabonGabon
Drapeau de la Guinée équatorialeGuinée équatoriale
Drapeau du KenyaKenya
Drapeau du LesothoLesotho
Drapeau de MadagascarMadagascar
Drapeau du MalawiMalawi
Drapeau de MauriceMaurice
Drapeau du MozambiqueMozambique
Drapeau de la NamibieNamibie
Drapeau du NigeriaNigeria
Drapeau de l'OugandaOuganda
Drapeau du RwandaRwanda
Drapeau de Sao Tomé-et-PrincipeSao Tomé-et-Principe
Drapeau des SeychellesSeychelles
Drapeau de la SomalieSomalie
Drapeau du SoudanSoudan
Drapeau du Soudan du SudSoudan du Sud
Drapeau de l'EswatiniEswatini
Drapeau de la TanzanieTanzanie
Drapeau du TchadTchad
Drapeau de la ZambieZambie
Drapeau du ZimbabweZimbabwe
Libreville5
Asie centrale etMoyen-Orient4
Drapeau de l'AfghanistanAfghanistan
Drapeau de l'Arabie saouditeArabie saoudite
Drapeau de l'AzerbaïdjanAzerbaïdjan
Drapeau de BahreïnBahreïn
Drapeau des Émirats arabes unisÉmirats arabes unis
Drapeau de l'IrakIrak
Drapeau de l'IranIran
Drapeau de la JordanieJordanie
Drapeau du KazakhstanKazakhstan
Drapeau du KirghizistanKirghizistan
Drapeau du KoweïtKoweït
Drapeau du LibanLiban
Drapeau d'OmanOman
Drapeau de l'OuzbékistanOuzbékistan
Drapeau du QatarQatar
Drapeau du PakistanPakistan
Drapeau de la SyrieSyrie
Drapeau du TadjikistanTadjikistan
Drapeau du TurkménistanTurkménistan
Drapeau du YémenYémen
Dubaï4
Israël etTerritoires palestiniens4
Drapeau d’IsraëlIsraël
Drapeau de la PalestinePalestine
Tel Aviv4
Asie-Océanie9
Drapeau de l'AustralieAustralie
Drapeau du BangladeshBangladesh
Drapeau de la BirmanieBirmanie
Drapeau du BruneiBrunei
Drapeau du CambodgeCambodge
Drapeau de la République populaire de ChineChine
Drapeau de la Corée du SudCorée du Sud
Drapeau de la Corée du NordCorée du Nord
Drapeau des FidjiFidji
Drapeau de l'IndeInde
Drapeau de l'IndonésieIndonésie
Drapeau du JaponJapon
Drapeau des KiribatiKiribati
Drapeau du LaosLaos
Drapeau de la MalaisieMalaisie
Drapeau des MaldivesMaldives
Drapeau des Îles MarshallÎles Marshall
Drapeau des États fédérés de MicronésieÉtats fédérés de Micronésie
Drapeau de la MongolieMongolie
Drapeau de NauruNauru
Drapeau du NépalNépal
Drapeau de la Nouvelle-ZélandeNouvelle-Zélande
Drapeau des PalaosPalaos
Drapeau de la Papouasie-Nouvelle-GuinéePapouasie-Nouvelle-Guinée
Drapeau des PhilippinesPhilippines
Drapeau des Îles SalomonÎles Salomon
Drapeau des SamoaSamoa
Drapeau de SingapourSingapour
Drapeau du Sri LankaSri Lanka
Drapeau de TaïwanTaïwan
Drapeau des TongaTonga
Drapeau de la ThaïlandeThaïlande
Drapeau du Timor orientalTimor oriental
Drapeau des TuvaluTuvalu
Drapeau du VanuatuVanuatu
Drapeau de la République socialiste du Viêt NamVietnam
Hong Kong9

Dans les circonscriptions avec un ou deux sièges à pourvoir, l'élection se fait selon le mode majoritaire, tandis que dans celles devant pourvoir au moins 3 sièges, elle se fait selon la représentation proportionnelle.

Notes et références

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Notes

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  1. L'acte de création des assemblées coloniales est promulgué le 17 juin 1787, quelques jours avant celui des assemblées provinciales.
  2. Le long processus est décrit dans l'ouvrage de l'historienProsper Boissonnade[7].
  3. Une mention marginale fait état de l'admission provisoire de douze députés de Saint-Domingue[8]. En fait, après trois arrêtés des 8 juin[9], 27 juin[10] et 4 juillet 1789[11], ce sont six députés qui sont admis à siéger.
  4. Il s'agit des départements d'Alger,Oran etConstantine.

Références

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  1. Loi n° 2004-805 du 9 août 2004 tendant à modifier la loino 82-471 du 7 juin 1982 relative au Conseil supérieur des Français de l'étranger (consulté le 6 janvier 2013).
  2. (fr)Décretno 48-1090 du 7 juillet 1948 instituant un Conseil supérieur des Français de l'étranger auprès du ministère des Affaires étrangères (consulté le 6 janvier 2014).
  3. ab etcLoino 2013-659 du 22 juillet 2013 relative à la représentation des Français établis hors de France sur Legifrance.
  4. Peter Sahlins (trad. Sylvie Rab &Cécile Alduy), « La nationalité avant la lettre : Les pratiques de naturalisation en France sous l'Ancien Régime »,Annales. Histoire, Sciences Sociales,no 5,‎,p. 1081-1108(lire en ligne, consulté le).
  5. Hussein I.El-Mudarris et OlivierSalmon (préf. Ismet H. El-Mudarris),Le Consulat de France à Alep auXVIIe siècle : Journal de Louis Gedoyn, vie de François Piquet, Mémoires deLaurent d'Arvieux,Presses de Sciences Po,, 512 p.(ISBN 978-9933-1-3000-8,présentation en ligne).
  6. Firmin JulienLaferrière,Cours de droit public et administratif, Joubert, libraire-éditeur,, 657 p.(lire en ligne),p. 364.
  7. Prosper Boissonnade,Saint-Domingue à la veille de la révolution et la question de la représentation coloniale aux États généraux, janvier 1788-7 juillet 1789, Paul Geuthner,, 299 p.(lire en ligne),p. 120.
  8. Procès-verbal des séances de l'Assemblée nationale de France,vol. 1,p. 37.
  9. Arrêté du 8 juin 1789 relatif à une députation de Saint-Domingue.
  10. Arrêté du 27 juin 1789 pour la réception des députés de Saint-Domingue.
  11. Arrêté du 4 juillet 1789 concernant la députation de Saint-Domingue.
  12. a etbBernardGaudillère,Atlas historique des circonscriptions électorales françaises, Genève,Droz / diff. Champion,, 840 p.(ISBN 978-2-600-00065-9,BNF 36683135,présentation en ligne),p. 694
  13. Constitution française du 3 septembre 1791, titre III, chapitre I, sectionIre, article 1.
  14. Loi du 24 avril 1833 concernant le régime législatif des colonies.
  15. Délégués des colonies.
  16. Décret organique du 2-21 février 1854 pour l'élection des députés au corps législatif.
  17. Archives nationales d'outre-mer.
  18. Loi du 24 février 1875 relative à l'organisation du Sénat surWikisource.
  19. SouleymaneYéo,Les États-Nations face à l'intégration régionale en Afrique de l'Ouest : Le cas de la Côte d'Ivoire, Paris, Éditions Karthala,, 240 p.(ISBN 978-2-8111-0227-2,BNF 42036902,lire en ligne),p. 126.
  20. Décret instituant un Conseil supérieur des colonies, 19 octobre 1883.
  21. a etbYénouyaba Georges Madiéga et Oumarou Nao,Burkina Faso : cent ans d'histoire, 1895-1995, tome 1, Éditions Karthala, 2003,p. 960,(ISBN 2-84586-431-0),[lire en ligne].
  22. Voir lerapport d'Albert Sarraut au président de la République du 28 septembre 1920.
  23. Hamidou Komidor Njimoluh,Les fonctions politiques de l'école au Cameroun: 1916-1976, Éditions L'Harmattan, 2010,(ISBN 978-2296135529),[lire en ligne].
  24. Loi du 29 juillet 1913 ayant pour objet d'assurer le secret et la liberté du vote, ainsi que la sincérité des opérations électorales,JORF du 30 juillet 1913, reproduction sur le site de l'Assemblée nationale.
  25. Loi du 29 juillet 1913 ayant pour objet d'assurer le secret et la liberté du vote, ainsi que la sincérité des opérations électorales,JORF du 30 juillet 1913, sur le site deGallica.
  26. Loi du 27 juillet 1917 instituant des pupilles de la nation,JORF du 29 juillet 1917,p. 5892.
  27. Décretno 48-1090 du 7 juillet 1948 instituant un conseil supérieur des Français de l'étranger auprès du ministère des affaires étrangères,JORF du 9 juillet 1948,p. 6645.
  28. a etbProposition de loi tendant à moderniser l'Assemblée des Français de l'étranger, présentée parRobert del Picchia, 12 mai 2010, site duSénat.
  29. Décret du 10 décembre 1949 portant statut du conseil supérieur des Français de l'étranger,JORF du 11 décembre 1949,p. 11913.
  30. Arrêté du 18 juillet 1950 portant désignation des membres du conseil supérieur des Français de l'étranger,JORF du 22 juillet 1950,p. 7835.
  31. Description de l'AFE sur assemblee-afe.fr
  32. Règlement intérieur de l'Assemblée des Français de l'Etranger[PDF]
  33. « Arrêté du 19 juin 2006 portant publication de la liste des candidats élus (série B) »(consulté le)
  34. « Arrêté du 12 juin 2009 portant publication de la liste des candidats élus (série A) »(consulté le)
  35. « LOI n° 2011-663 du 15 juin 2011 prorogeant le mandat des conseillers à l'Assemblée des Français de l'étranger »(consulté le)
  36. Élection 2014 - Découpage Mondial par circonscription AFE.
  37. Article 2 de l'arrêté du 13 janvier 2014 fixant les chefs-lieux de circonscription pour l'élection des conseillers consulaires et des conseillers à l'Assemblée des Français de l'étranger,JORFno 0015 du 18 janvier 2014p. 893, texteno 6.

Bibliographie

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  1. Garriaud-Maylam 2008,p. 18
  2. Garriaud-Maylam 2008,p. 11
  3. a etbGarriaud-Maylam 2008,p. 13
  4. ab etcGarriaud-Maylam 2008,p. 14
  5. Garriaud-Maylam 2008,p. 15
  6. Garriaud-Maylam 2008,p. 17
  1. abc etdGarriaud-Maylam 2010,p. 107
  2. a etbGarriaud-Maylam 2010,p. 109

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Assemblée des Français de l'étranger (AFE)

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Conseil supérieur des Français de l'étranger (CSFE)

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