Pour les articles homonymes, voirAAH.
| Asaïb Ahl al-Haq | |
| Idéologie | Islamisme chiite Velayat-e faqih[1] Khomeinisme[2] Antioccidentalisme[3] Antiaméricanisme Anti-LGBT Antisionisme[4] |
|---|---|
| Positionnement politique | Droite àExtrême droite |
| Objectifs | Instauration en Irak d'un gouvernement islamique chiite fondé sur leVelayat-e faqih |
| Statut | Actif |
| Site web | ahlualhaq.com |
| Fondation | |
| Date de formation | Juillet 2006 |
| Pays d'origine | Irak |
| Actions | |
| Zone d'opération | Irak,Syrie,Liban etIran |
| Organisation | |
| Chefs principaux | |
| Membres | 10,000(2017)[5] |
| Allégeance | |
| Fait partie de | Groupes spéciaux Hachd al-Chaabi(depuis 2014) Résistance islamique en Irak(depuis 2020) |
| Groupe relié | Liwa Ali al-Akbar |
| Soutenu par | |
| Répression | |
| Considéré comme terroriste par | |
| modifier | |
Asaïb Ahl al-Haq (arabe :عصائب أهل الحق, « La ligue des détenteurs du droit »), surnomméAAH par lacoalition militaire en Irak[8] etRésistance islamique en Irak par ses partisans[9], est un mouvement militaire et politiqueislamistechiiteirakien soutenu par l'Iran[10].
Asaïb Ahl al-Haq naît en d'un scission de l'Armée du Mahdi. Le groupe est fondé parQais al-Khazali, qui est recruté par leCorps des Gardiens de la révolution islamique pour diriger cette milice. Le général iranienQassem Soleimani, commandant en chef de laForce Al-Qods, serait à l'origine de la création du groupe[11].
Dès sa création, AAH intègre les « Groupes spéciaux », dont il pourrait même constituer le noyau[8],[11],[12].
Asaïb Ahl al-Haq est un des principaux groupes desHachd al-Chaabi, formés enIrak le[11].
Asaïb Ahl al-Haq adhère à l'idéologie de larépublique islamique d'Iran, son but est d'instaurer en Irak un gouvernement islamiquechiite fondé sur leVelayat-e faqih[13].
Islamistechiite, l'AAH devient un mouvement politique après le départ des Américains en2011. Très pro-Iranien, il se réclame de larévolution islamique. Une rivalité l'oppose auxsadristes de l'ex-Armée du Mahdi, qui va parfois jusqu'aux affrontements armés ou aux assassinats. Le groupe est également proche de l'ancien Premier ministre irakienNouri al-Maliki[11],[12],[14].
AAH est dirigé par son fondateurQais al-Khazali. Ce dernier est arrêté le àBassorah par les troupes d'occupation américaines etAkram al-Kaabi prend le commandement pendant la période de son emprisonnement[15],[16]. Qais al-Khazali est relâché vers fin décembre 2009 ou début janvier 2010 en échange de la libération d'un otage britannique[12],[17].
Les effectifs du groupe sont estimés à environ 4 000 hommes en 2015. Son quartier-général est établi àBagdad, il dispose également de bureaux àAl Khalis,Bassorah,Najaf et dans plusieurs villes du sud et du centre de l'Irak[11]. En 2015, il compte également quelques centaines de combattants sunnites[18].
En 2017 le groupe compterait plus de 10 000 combattants, s'imposant ainsi comme l'une des plus puissantes milices chiites en Irak[19].

Asaïb Ahl al-Haq mène ses premières opérations militaires lors duConflit israélo-libanais de 2006 en affrontant l'armée israélienne aux côtés duHezbollah. Il est ensuite rappelé enIrak pour affronter lacoalition[11].
Pendant la guerre d'Irak, AAH est actif àSadr City, dans les zones chiites de l'Irak et dans les provinces deDiyala etKirkouk[12].
En 2006, l'AAH abat un hélicoptèreLynx de l’armée britannique àBassorah et est crédité d'avoir mené, entre 2006 et 2011, 6 000 attaques contre les forces américaines.
En mars 2008, Asaïb Ahl al-Haq prend part à laBataille de Bassorah contre l'Armée du Mahdi[20].
Dès 2012, il fournit des combattants aux milices étrangères pro-régime durant laguerre civile syrienne ; il est accusé de plusieurs massacres contre des sunnites en juillet et août 2014[12],[11],[21].
Lors de laseconde guerre civile irakienne, l'AAH prend part à labataille d'al-Anbar, à labataille de Samarra, ausiège d'Amerli[11],[12] et à labataille de Mossoul de 2016-2017[22].
En septembre 2017, Qais al-Khazali met en garde par rapport auréférendum sur la question du Kurdistan indépendant qui aura lieu le 25 du même mois, déclarant ainsi que si le Kurdistan venait à avoir son indépendance, son groupe (AHH) et leHachd al-Chaabi interviendront militairement considérant cela comme une occupation illégale[23].
AAH serait responsable de plusieurs massacres contre des sunnites en Irak. Il est accusé d'avoir tué23 civils àBouhriz (en) en mars 2014, exécuté50 personnes dans laprovince de Babil en juillet 2014 etmassacré au moins68 civils sunnites dans une mosquée de laprovince de Diyala le 22 août 2014[12],[24],[25].
Le groupe est soutenu par l'Iran et ses combattants sont entraînés enIran par leCorps des Gardiens de la révolution islamique. Selon Phillip Smyth, chercheur à l'Université du Maryland, AAH fait partie des milices chiites irakiennes dont les liens avec l'Iran sont les plus serrés[11].
À la suite de l'arrestation de Qaïs et Laith al-Khazali, en[26], le groupe monte une expédition le contre leministère des finances irakien (en) et enlève cinq Britanniques dont 4 travaillaient pour une sociétécanadienne de sécuritéGarda World[27] et Peter Moore, unconsultant eninformatique[28]. Peter Moore a été échangé contre Qais al-Khazali, les quatre autres otages (Jason Swindlehurst, Jason Creswell, Alec MacLachlan et Alan McMenemy) ont été tués par balles[29].
Le, le groupe revendique l'enlèvement de Issa T. Salomi, un entrepreneur civil américain disparu le àBagdad[30]. Il est relâché le[31].
Belligérants de laseconde guerre civile irakienne | |||||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Gouvernement irakien et alliés |
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| Kurdes et alliés |
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| Coalition internationale en Irak et en Syrie | |||||||||||||||
| Groupes rebelles |
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| Groupessalafistes djihadistes | |||||||||||||||