Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Somme aval et Cours d'eau côtiers ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 835 km2 de superficie, délimité par lebassin versant de laSomme canalisée. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA)[9].
Au, Arvillers est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[19].
Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,1 %).
La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (81,4 %), forêts (7,8 %), zones urbanisées (5,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %)[22].
L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Arvillers en 2021 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion desrésidences secondaires et logements occasionnels (6,2 %) par rapport au département (8,4 %) et à la France entière (9,7 %).
La commune est traversée d'ouest en est par la route départementale 54 qui relieMoreuil àRoye. Elle est limitée au nord par la l'ancienneRoute nationale 334 (actuelle route départementale 934) qui relie Amiens àRoye, axe majeur du département de laSomme. Le sud de la commune est traversé par la route départementale 160 qui relieTrois-Rivières àAndechy.
Les anciennes formes du nom du village sont :Argovillaris (844)[24],Arviler (1167) ,Harviller (1184),Ursivillarensis,Ursivilla,Arvileir,Arviller (1223),Arcovillaris (1257),Arcovillaris (1267)[25],Arviler,Arviler en Santers (1394),Arvillier,Arvillers en 1673,Erviller,Arviver etHarvillers.
Son étymologie est incertaine, compte tenu des variations du nom. Elle signifierait « Repaire de l'ours » ou « Ville fortifiée »[26]. Cette hypothèse est peu vraisemblable.
Le nom de la commune est, selon toute vraisemblance, de formation germano-romane comme la plupart des toponymes se terminant par « villers » issu du latinvilla, domaine ou partie d'un domaine. Le préfixe « Ar » dériverait du nom d'un propriétaire d'origine germanique[27].
Pendant laguerre de Cent Ans, en 1417, le château fut occupé par les Anglais qui ravagèrent le voisinage.Jean de Luxembourg les cerna et les força à se rendre[28].
La commune était membre de lacommunauté de communes du canton de Moreuil, créée par un arrêté préfectoral du 4 décembre 1992 et renomméecommunauté de communes Avre Luce Moreuil (CCALM) par arrêté préfectoral du 6 mai 1996.
Dans le cadre des dispositions de laloi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveauschéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) prévoyant la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du Département.
Après des hypothèses de regroupement des communautés de communes duGrand Roye (CCGR), ducanton de Montdidier (CCCM), duSanterre et d'Avre, Luce et Moreuil[34], la préfète dévoile en octobre 2015 son projet qui prévoit la « des communautés de communes d'Avre Luce Moreuil et duVal de Noye », le nouvel ensemble de 22 440 habitants regroupant 49 communes[35],[36]. À la suite de l'avis favorable des intercommunalités[37] et de lacommission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[38] puis des conseils municipaux et communautaires concernés, la fusion est établie par un arrêté préfectoral du 22 décembre 2016[39], qui prend effet le.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[54].
En 2022, la commune comptait 764 habitants[Note 6], en évolution de −2,68 % par rapport à 2016 (Somme : −1,26 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Chapelle Notre-Dame de la Délivrance. Reconstruite en 1829[60].
Chapelle Sainte-Margareth à Saulchoy-sous-Davenescourt, datée de 1840[60].
Lemonument aux morts, financé par une souscription publique vers 1923. Il s'agit d'un modèle-type de l'époque, le numéro 2139 du catalogue Gourdon,nommé soldat au drapeau[61],[62].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Section photographique de l'armée, « Photo : Arvillers. L'église et ses abords »,Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 14, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine,(consulté le).
↑Section photographique de l'armée, « Photo : Arvillers. Un coin du village »,Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 14, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine,(consulté le).
↑Section photographique de l'armée, « Photo : Arvillers. Ruines autour de l'église »,Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 14, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine,(consulté le).
↑Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, « Haute-Somme : La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents : La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits »,Le Courrier picard,(lire en ligne).
↑Carlos Da Silva, « Intercommunalité - Moreuil accepte l'idée de fusionner avec le Val de Noye, mais veut voir plus grand : Les élus de la CCALM (Communauté de communes Avre, Luce et Moreuil) ont validé le projet de fusion avec Ailly-sur-Noye, mais veulent aussi étudier l'idée d'un rapprochement plus élargi, avec notamment Montdidier et Roye »,Le Courrier picard, édition du Santerre,(lire en ligne).
↑« Somme, la CDCI valide des projets de fusion d'ECPI »,Décideurs en région,(lire en ligne).
↑Antoine Guitteny, « Journal d’un maire de campagne : à Arvillers avec Yves Cottard, le maire-cantonnier »,Le Courrier picard,(lire en ligne, consulté le)« Élu depuis 1977 au conseil municipal, maire depuis 2000, il est l’exemple type de l’élu rural de la Somme ».
↑Cécile Latinovic, « Le mot d'ordre moreuillois est passé : Seize communes sur les 23 que compte le secteur de Moreuil ont mis le FN en tête »,Le Courrier picard,(lire en ligne, consulté le)« Par exemple, dimanche 18 juin, après le scrutin, le maire d'Arvillers, Yves Cottard, ne cachait pas sa satisfaction. Ses administrés ont boudé le candidat REM. Pour autant, le maire n'est pas connu comme être un sympathisant du Front national. Ce qui lui donnait cette satisfaction était davantage l'échec électoral de l'ancien président de feu la Communauté de communes du Val de Noye que l'échec du candidat La République en marche ».
↑a etb« C'est décidé, Yves Cottard veut rester maire d'Arvillers »,Le Courrier picard,(lire en ligne, consulté le)« À 72 ans, l'élu n'est pas un novice. Connu pour ne pas avoir sa langue dans sa poche, il fait partie du paysage de la commune de plus de 800 habitants depuis 1977, comme conseiller municipal et depuis près de vingt ans comme maire de la commune. Il est aussi vice-président de la Communauté de communes Avre Luce Noye en charge de l'environnement ».
↑« Le cabinet d'Arvillers rouvre deux ans après : Une ostéopathe a décidé de reprendre le cabinet laissé vacant par les médecins généralistes en 2015 »,Le Courrier picard,(lire en ligne, consulté le).
↑Section photographique de l'armée, « Photo : Arvillers. L'église : intérieur »,Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 14, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine,(consulté le).
↑Section photographique de l'armée, « Photo : Arvillers. L'église : le chœur »,Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 14, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine,(consulté le).
↑Section photographique de l'armée, « Photo : Arvillers. L'église »,Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 14, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine,(consulté le).
↑Virginie Guennec, « Ils racontent la jeune « Rainer » : Deux réalisateurs se penchent sur la jeunesse de Madeleine Riffaud. La Résistante, surnommée « lieutenant Rainer », est une enfant du pays, dont beaucoup se souviennent dans le Santerre »,Le Courrier picard,(lire en ligne, consulté le).
↑Alain Ruscio, « Tous les combats de Madeleine Riffaud »,L'Humanité,(lire en ligne, consulté le).
↑Antoine Guitteny, « Une rue ou un bâtiment Madeleine Riffaud ? Arvillers y pense, Folies rejette l’idée »,Le Courrier picard,(lire en ligne, consulté le)« L’héroïne de la Résistance Madeleine Riffaud est décédée mercredi 6 novembre 2024. Née à Arvillers, elle n’y a pas vécu très longtemps, passant son enfance dans le village voisin de Folies. Ces communes lui rendront-elles hommage? La question n’est pas tranchée ».