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Artiste

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Premier artiste, statue de Paul Richier, 1890.

Unartiste est un individu faisant uneœuvre, cultivant ou maîtrisant unart, unsavoir-faire, unetechnique, et dont on remarque entre autres lacréativité, l'inventivité, l'originalité de sa production, de ses actes, de ses gestes.

Ses œuvres sont source d'émotions, de réflexion, de sentiments, de spiritualité, desublimations et/ou detranscendances. Le mot « artiste » vient dulatinartista, qui lui-même dérive dears, artis, signifiant « art » ou « habileté ». Au Moyen Âge, le terme désignait principalement les personnes pratiquant desarts libéraux, comme lagrammaire, larhétorique ou lalogique. À partir de laRenaissance, son usage s'est étendu pour inclure ceux pratiquant lesarts visuels, comme lapeinture et lasculpture, et il est progressivement devenu synonyme decréateur ou de personne exerçant un art.

Origine du motartiste

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L'artiste au Moyen Âge

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Aristote différencie science théorique (épistémè) et arts appliqués (tekhnè).

Martianus Capella
Allégorie de la grammaire dans un manuscrit duXe siècle

L'université de Paris est composée de quatre facultés :faculté des arts, faculté de théologie,faculté de décret etfaculté de médecine. La faculté des arts offrait aux étudiants l'enseignement nécessaire à l'entrée dans les trois autres facultés; Cet enseignement était fondé sur les septarts libéraux comprenant letrivium et lequadrivium. Cette codification s'était progressivement imposée à partir de l'œuvre d'un rhéteur latin d'Afrique de la première moitié duVe siècle,Martianus Capella, dans son romanallégorique ethermétiste lesNoces de Phililogie et de Mercure.Cassiodore avait appelé « arts » les trois parties du trivium qui traitent du contingent, et « disciplines » les quatre dernières parties qui portent sur le nécessaire et sont la seconde partie de la philosophie.Boèce a inventé le terme de quadrivium pour ces disciplines.Isidore de Séville reprend largement les arts libéraux définis par Martianus Capella et Cassiodore dans sesÉtymologies. Les arts libéraux sont considérés comme nécessaires aux hommes libres pour maîtriser l'expression orale et écrite (le trivium :grammaire,rhétorique etdialectique) et rendre compte de l'ordre du monde (le quadrivium :arithmétique,géométrie,astronomie etmusique). Ce système est resté inchangé depuis la Haute Antiquité jusqu'à la Renaissance[1].

Un étudiant ou un enseignant de la faculté des arts était appeléartiste[2]. Il terminait ses études en obtenant lamaîtrise dès arts.

Les sept arts libéraux sont représentés par sept femmes décrites par Martianus Capella.

En parallèle se développe le système des neufMuses venues de la traditionhomérique qui en fait les filles de Zeus et quePlaton décrit comme les médiatrices entre le dieu et le poète ou tout créateur dit intellectuel. Cependant il n'y a aucune Muse pour les arts manuels comme la peinture, la sculpture ou l'architecture.

Cet enseignement ne fait aucune place aux activités manuelles qui étaient souvent pratiquées dans l'Antiquité par des esclaves. L'esclavage et le servage disparaissant au cours du Moyen Âge, des hommes vont développer leurs techniques ouartifex[3] dans lesarts manuels ou mécaniques. Le développement de la société urbaine à partir duXIIe siècle va transformer leur travail, qui était au départ itinérant, et qui va pouvoir s'exercer dans une ville où ils peuvent se regrouper en corporations, appeléesArti en Italie. Ce sont encore des artisans.Le peintre, le sculpteur, l'orfèvre exercent une activité manuelle. Ils ne vont que progressivement se détacher de la condition inférieure liée alors à ces activités. Ils sont en ce temps-là pour la plupart anonymes.

Le milieu ecclésiastique considérait leur création de la beauté à partir de la matière brute comme une reproduction de l'acte divin de la création. Ainsi, saintThomas d'Aquin parle de Dieu comme étant l'artifex mundi. Cependant, pour saint Thomas d'Aquin, l'exécutant d'une œuvre doit la réaliser conformément aux règles définies par son commanditaire ecclésiastique.

AuXIIe siècle, lemoine Théophile écrit une somme des arts mécaniques du Moyen Âge :Schedula de diversis artibus. Pour lui, la beauté de la création et celle de l'âme du créateur sont indissociables et reliées.

Progressivement, les chroniqueurs vont montrer les mérites des créateurs des œuvres. PourHugues de Saint-Victor les arts mécaniques sont trop souvent méprisés et doivent acquérir un statut de science. Il les groupe en sept sciences mécaniques en reprenant la division des arts libéraux. Dans le second ensemble qu'il appelle l'armatura, il a placé l'architecture, la peinture, la sculpture et les arts dits mineurs. Dans sonDe divisione philosophiae,Dominique Gundissalvi soutient l'égalité desarts libéraux et desarts mécaniques. Dans leDefensor pacis,Marsile de Padoue distingue les arts mécaniques servant aux nécessités matérielles de ceux qui sont de l'ordre du plaisir et de l'agrément : la peinture, la sculpture et l'architecture. Il considère que ces derniers ont un statut intermédiaire entre les arts manuels et les arts libéraux[4].

L'artiste de la Renaissance

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Dans la littérature, la plus ancienne mention du mot artiste apparaît dansLaDivine Comédie deDante Alighieri. La première mention se trouve dans le chant XIII duParadis[1] :

Si la cire était ductile à point,
et que le ciel fût dans sa plus haute vertu,
la lumière du sceau apparaîtrait tout entière ;
mais toujours amoindrie la rend la nature,
opérant comme l'artiste,
qui a l’habitude de l’art et une main qui tremble

Le mot réapparaît dans le chant XVIII duParadis[2] où il évoque l'âme d'un de ses ancêtres :

Puis, se mêlant et se mouvant avec les autres lumières,
l’âme qui m’avait parlé me montra
quel artiste elle était parmi les chantres célestes.

Enfin, au chant XXX[3], où arrivé au terme de son voyage, sous la conduite de Béatrice, il ne peut décrire la beauté avec la parole humaine :

mais il faut maintenant que je renonce à suivre davantage,
derrière sa beauté, en poésie,
comme un artiste après son dernier effort.

Dante fait de l'artiste celui qui a le pouvoir de montrer la beauté jusqu'à la révélation de la splendeur céleste. Il introduit le mot dans la langue italienne, invente la figure de l'artiste et en fait l'égal du poète.

Le mot a été peu utilisé dans le sens donné par Dante pendant les deux siècles qui ont suivi. On le retrouve en 1360 sous la plume de Franco Sacchetti, puis Francesco Albertini, élève deGhirlandaio, connu entre 1493 et 1510, qui l'utilise à propos d'ex-voto de cire, « facte per mano di optimi artisti ».

C'estMichel-Ange qui va introduire définitivement le mot par son sonnet l'« Ottimo artista » :

Le grand artiste ne conçoit nulle idée
qu'un bloc de marbre en soi ne circonscrive
de sa gangue et seule la concrétise
la main obéissant à l'intellect.

Le philosophe florentinBenedetto Varchi, dans deux conférences faites en 1546 devant l'Académie florentine des lettres publiées en 1549, discute la signification du motartista. Dans ces conférences, Varchi rappelle l'usage des motsartifice venant du latinartifex, etartigiano qui correspond au françaisartisan.

Dans ses Mémoires,Benvenuto Cellini rapporte une discussion orageuse avecCosmeIer de Médicis au sujet de la statue de l'artiste,Persée tenant la tête de Méduse, vers 1548. Aux propos de Cosme de Médicis qui prétend parler de l'œuvre en connaisseur, Cellini lui répondit : « Vous vous y entendez comme un prince, mais moi comme un artiste ». Cellini devait connaître le sonnet de Michel-Ange car il était intervenu à la demande de Varchi pour les conférences publiées en 1549[5].

Définition

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Les caractéristiques conférées à un artiste, et la notion en elle-même, sont particulièrement variables dans l'histoire et n'ont pas de définitions universelles (de même que pour l'art, un « faux concept »[6]anhistorique). Ces définitions ont comme origine uneexpérience, une appréciation personnelle, unregard[7] et sont la conséquence d'un intérêt collectif propre à uneculture[8]. De plus, la notion d'artiste – ou son absence – et l'imaginaire qui l'accompagne, est liée à l'idée desujet et d'altérité chez un groupe humain, à une époque déterminée.

Certains usages traditionnelsdistinguent l'artiste de l'artisan[9] en se fondant sur la condition d'auteur, ou d'interprète, du premier[10]. Soit un producteur de créations de l’esprit[11] en opposition auxtravailleurs manuels, aux exécutants[12]anonymes, à ce qui est utile oufonctionnel.

"J'appelleartiste celuiqui crée des formes... etartisan celui qui lesreproduit, quel que soit l'agrément ou l'imposture de son artisanat." dira ainsi Malraux[13].

Depuis leXVIIIe siècle, ces activités concernent principalement les accomplissements de l'humanité différents dessciences et dudroit[14], qui ne prétendent ni « dire levrai », ni établir desrègles. Cependant, pour l'anthropologueLévi-Strauss[15], la démarche de l'artiste relève à la fois de celle dubricoleur[16] et duscientifique.

Dans un sens commun, et plutôt péjorativement ou pour la disqualifier, on parle également d'artiste ou depoète à propos d'une personne étrange, marginale, oisive, rêveuse, qui fait n'importe quoi[17], de quelqu'un qui n'a pas le sens des réalités, des règles, et est parfois considéré comme rebelle ou fou[18] mais qui peut aussi à l'inverse être apprécié comme faisant preuve de génie.

Statut

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Dans l'Antiquité gréco-romaine ceux que l'on nomme aujourd'hui artistes « ont cherché à s'élever au-dessus de cette condition commune [...] en écrivant des traités sur leur art » (Agnès Rouveret[19]).Aristote, évoquant « ceux qui furent exceptionnels »[20], les caractérisait par leurmélancolie[21]. Plus tard, duXIIIe siècle auXVe siècle européen, le statut social de l'artiste se résume essentiellement à celui de simples artisans ou domestiques de cour[22].

Mais, au cours de laRenaissance italienne, l'image des artistes est façonnée par des personnalités telles queLéonard de Vinci,Raphaël etMichel-Ange, dont l'influence sur leurs contemporains dépasse ce qui a précédé, ainsi que par l'apport dethéoriciens commeCastiglione,Dante,Cennini,Ghiberti etAlberti[23] inscrivant le « pouvoir créateur de l'esprit humain[24] » au cœur de la culturehumaniste.

Points de repères notables

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En 1571[25], un fait marquant est le décret pris parCôme de Médicis exemptant les peintres et sculpteurs florentins d'appartenir à unecorporation. Cela est, huit ans après la fondation de l'Accademia del Disegno parGiorgio Vasari[26], un des prémices de la fin du système médiéval desguildes d'artistes et de leurs accès au rang d'hommes de science[27].

De même, trois personnages sont significatifs de la transformation du statut des artistes en occident, entre le Moyen Âge et la période contemporaine :Albrecht Dürer affirmant la « valeur ajoutée » qu'il apporte à l'œuvre, au-delà de la qualité des matériaux ;Nicolas Poussin, avec sacélébrité inédite, obligé de fuir ses commanditaires ; etPierre Paul Rubens pour l'importance prise par la vie sociale et intellectuelle, autour de l'artiste, désormais concurrente de l'œuvre elle-même[28].

AvecVincent van Gogh, la représentation que l'on se fait de l'artiste se combine avec l'ancien mythe dupoète maudit[29], très vivant depuis leXIXe siècle, vers une figure de l'artiste enmartyr, enmarginal. Cela alors que dès les années 1920,Marcel Duchamp[30], tirant les conséquences de la mort d'une certaine conception de l'art[31], voire dudiscrédit des artistes concernés, envisage que « chacun serait un artiste, mais méconnu en tant qu'artiste »[32].

Sociétés modernes

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La sociologueNathalie Heinich[33] propose plusieurs angles pour comprendre la place des artistes dans les sociétés modernes : « conditions de travail, statut juridique, encadrement institutionnel, position hiérarchique, catégorie d'appartenance, fortune, mode de vie, accès à la notoriété, critères d'excellence, représentation qu'eux-mêmes, et les autres, se font de leur position – et jusqu'à leur caractère ou leur aspect physique... ».

La France, par lecode général des impôts[34] et les organismes de sécurité sociale (La Maison des artistes etAGESSA), définit administrativement une ébauche de statut professionnel social et fiscal de l'artiste actuel. En date de 2012, en France, l'artiste est unindépendant[35] soumis à un régime social et fiscal original.

En France toujours, lesintermittents du spectacles sont des artistes[36] et destechnicienssalariés exerçant leur activité souscontrat à durée déterminée d'usage avec un ou plusieurs employeurs du secteur duspectacle vivant ou de l'audiovisuel. Ils bénéficient à ce titre dedroits sociaux définis par les annexes VIII et X[37] de laconvention Unédic et par lecode de la sécurité sociale. Les artistes et techniciennes intermittentes ditesmatermittentes se voient privées d'une partie ou de la totalité de ces droits durant et après leurcongé de maternité, situation qualifiée par leDéfenseur des droits de« discrimination fondée sur l'état de grossesse tant au regard du droit communautaire que du droit interne »[38].

Histoire francophone du terme

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LeDictionnaire historique de la langue française publié sous la direction d'Alain Rey donne d'autres origines de ce mot au Moyen Âge, mais avec des significations différentes, qui pour certaines ne sont plus d'usage, comme « étudiant des arts libéraux à l'université ». Il a aussi été utilisé à la place d'artisan ou pour indiquer qu'un objet a été « fait avec habileté et méthode, avec art ».

Le terme apparaît chezChristine de Pizan en 1395 et désigne celui qui pratique un métier, un artisan[39]. Avant leXVIIIe siècle, le terme[40] concerne les étudiants desarts libéraux[41], les artisans, etc.Du Bos, en 1719[42], utilise toujours l'expression « artisan illustre » pour un membre de la famille despeintres etpoètes.

Après diverses variantes et en rupture avec le passé[43], « artiste » prend le sens moderne de praticien desbeaux-arts[44] à la fin duXVIIIe siècle. C'est au début duXIXe siècle qu'il concernera aussi lesmusiciens et lescomédiens, puis tout autre créateur et interprète. Au même moment apparaît l'adjectif « artistique ».

Certains[45] constateront que le termeartiste « finira par équivaloir, dans lamodernité, à une sorte de titrenobiliaire », alors que les frontières délimitant le monde de l'art, dans les faits, sont fondées selon l'activité (art etmétiers d'art) ou l'implication de la personne (amateur ouprofessionnel), bien qu'une conception « vocationnelle » (doncindividualiste[46]) se soit imposée en France, par exemple.

Définition internationale

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L'Unesco a proposé une définition ouverte, déterminée par la conscience individuelle, dans saRecommandation relative à la condition de l'artiste (adoptée à Belgrade, le 27 octobre 1980[47]) :

« On entend parartiste toute personne qui crée ou participe par son interprétation à la création ou à la recréation d'œuvres d'art, qui considère sa création artistique comme un élément essentiel de sa vie, qui, ainsi, contribue au développement de l'art et de la culture, qui est reconnue ou cherche à être reconnue en tant qu'artiste, qu'elle soit liée ou non par une relation de travail ou d'association quelconque. »

Citations

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« Si par « être un artiste », on entend plutôt un statut, la question peut alors relever d’une approche objective, à la fois historique et sociologique. On sait bien que le statut de l'artiste a unehistoire, où se succèdent de grandes figures sans que jamais aucune ne soit entièrement abolie ou périmée par celles qui l'ont remplacée. [...] Cependant, le statut de l'artiste est toujours associé à unevaleur. Car soutenir que tel individu est un artiste, c'est afficher lareconnaissance publique de quelque chose dont le nom a varié au fil des époques et n'est jamais très sûr : aptitude, compétence, puissance, don... » C'est sur ce plan de la valeur queKant[49] a repris la vieille question dugénie[50], développée dans les oppositions de l’artiste et du savant, du talent et du cerveau, de la manière et de la méthode ; oppositions contestées presque terme à terme parValéry dans sonIntroduction à la méthode de Léonard de Vinci[51]. Enfin, il [paraît] difficile de passer sous silence la critique opérée parDubuffet, non seulement du génie unique, mais aussi de l'idéalisme créateur et du métier qui l'accompagne, en vertu duquel une œuvre résulte d'un plan intellectuel dont elle ne serait que la simple mise en application. Le théoricien italienLuigi Pareyson a finement montré que la création est le lieu sensible d'un débat dialectique[52] entre la « volonté de l'artiste » et la « volonté de l'œuvre », entre liberté et nécessité : « l'artiste est d'autant plus créateur qu'il est plus soumis à la volonté de l'œuvre » (Conversations sur l'esthétique[53]), attentif en somme à la résistance de la matière, comme à ses potentialités. »

« L'homme de génie se révélera toujours en dehors des écoles spéciales. Dans les sciences dont s'occupent ces écoles, le génie n'obéit qu'à ses propres lois, il ne se développe que par des circonstances sur lesquelles l'homme ne peut rien : ni l'État, ni la science de l'homme, l'anthropologie, ne les connaissent.Riquet,Perronet,Léonard de Vinci,Cachin,Palladio,Brunelleschi,Michel-Ange,Bramante,Vauban,Vicat tiennent leur génie de causes inobservées et préparatoires auxquelles nous donnons le nom de « hasard », le grand mot des sots[54]. »

« Bref, il s'agit de montrer comment s'est constitué historiquement le champ de production artistique qui, en tant que tel, produit la croyance dans la valeur de l'art et dans le pouvoir créateur de valeur de l'artiste. Et l'on aura ainsi fondé ce qui avait été posé au départ, au titre de postulat méthodologique, à savoir que le « sujet » de la production artistique et de son produit n'est pas l'artiste mais l'ensemble des agents qui ont partie liée avec l'art, qui sont intéressés par l'art, qui ont intérêt à l'art et à l'existence de l'art, qui vivent de l'art et pour l'art, producteurs d'œuvres considérées comme artistiques (grands ou petit, célèbres, c'est-à-dire célébrés, ou inconnus), critiques, collectionneurs, intermédiaires, conservateurs, historiens de l'art, etc. »

« Ce ne sont pas les différences de qualité qui séparent toutes ces sortes d'art. On trouve des œuvres plus ou moins intéressantes dans chaque catégorie. Mais nous considérons toujours les œuvres hétérodoxes (celles qui ne sont pas réalisées sous les auspices d'un monde de l'art) selon une esthétique qui émane d'un monde, probablement un monde de l'art, auquel nous participons. C'est cette esthétique qui nous permet d'opérer une sélection dans l'énorme production de toutes les personnes qui ne sont pas des professionnels intégrés, de reconnaître que quelques œuvres sont dignes d'intérêt et méritent de sortir de la marginalité. À un autre moment, les membres d'un autre monde de l'art feront une sélection différente, si tant est que les mécanismes de conservation permettent aux œuvres de survivre pour pouvoir être choisies (cf. Moulin[55], 1978, p. 244-247). »

  • Jean-Loïc Le Quellec[56] note (en référence à Richard Borshay Lee[57]) après saPetite histoire de la lecturechamanique de l’art préhistorique :

« Le réductionnisme biologique ne sachant voir dans l’art que le produit d’une alchimie cérébrale provoquée par la transe conduit à dénier aux artistes la possibilité d’une expression libre, originale, portant sur des thématiques variées et non inféodées à des lois neuropsychologiques universelles, contrairement à ce qui est généralement admis pour les autres cultures. »

  • Matt Crepinofsky, romancier russe, dans son ouvrageLa pendaison par l'amour, définit la notion d'artiste :

« Est artiste celui qui succombe aux charmes de la philanthropie. Seul le vrai philanthrope peut espérer plonger au cœur de la sensibilité artistique par l'amour qu'il porte à l'humanité. »

« L'artiste est celui qui crée despercepts. »

Annexes

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Activités

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Les artistes sont présents dans diverses activités

Pistes bibliographiques

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Voir plus de référencesici.

Quelques autres approches consultées pour rédiger cet article

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Édouard Pommier,Comment l'art devient l'Art,p. 44, Gallimard (collectionBibliothèque illustrée des histoires), Paris, 2007(ISBN 978-2-07-077939-0)
  2. Sous la direction de Pascale Charron et Jean-Marie Guilhouët,Dictionnaire d'histoire de l'art du Moyen Âge occidental,p. 78, Robert Laffont (coll. « Bouquins »), Paris, 2009(ISBN 978-2-221-10325-8)
  3. Wiktionnaire : artifex
  4. Sous la direction de Pascale Charron et Jean-Marie Guilhouët,Dictionnaire d'histoire de l'art du Moyen Âge occidental,p. 81, Robert Laffont (coll. « Bouquins »), Paris, 2009(ISBN 978-2-221-10325-8)
  5. Édouard Pommier,Comment l'art devient l'Art,p. 23-26, Gallimard, Paris, 2007(ISBN 978-2-07-077939-0) ;p. 539
  6. cf.Françoise Bardon : « En vérité, l'art, qui est un faux concept, est ramené à l'objet et y inscrit une connotation idéaliste, parce que l'art devient l'objet séparé du travail qui l'a produit. » (Le concert champêtre. Vol. 1, Un défi à l'histoire de l'art, Paris, 1995,p. 168(ISBN 2-911105-01-X)). Voir aussi Weitz, 1956,p. 30.
  7. Cf.Hans Belting etRoland Recht.
  8. Voir Bourdieu, 1984,Anthropologie de l'art et Buscatto, 2008.
    Plus récemment,Richard Florida (The Rise of the Creative Class, 2002) propose de les considérer au sein d'uneclasse créative : « Le noyau de cette nouvelle classe est composé de scientifiques, d’ingénieurs, de professeurs d’université, de poètes, de romanciers, d’artistes, d’acteurs, de designers et d’architectes, d’avocats, etc. ». Cf. Julie Delporte,Villes créatives, dansQuartier libre, 13–6, Montréal, 16 novembre 2005 (en ligne).
  9. Mais le débat est toujours d'actualité, voir par exemple chez Bernard Lafargue (L'artiste en artisans, dansFigures de l'Art 7, Pau, 2004(ISBN 2-908930-87-0)) à propos des enjeux depuis leQuattrocento :
    « Plus encore qu'une lutte de savoir-faire, de canons, de recettes ou de dextérité, c'est une lutte de miroirs et de lumières. Une lutte théologique entre la Lumière qui vient de Dieu et la lumière qui vient de l'homme. Plus encore qu'une lutte des classes, c'est une lutte métaphysique entre des arts serviles qui relèvent de la main, de la matière et de la répétition machinale et des arts libres qui relèvent de l'esprit, des idées et de l'invention. »
    Et, plus bas, il interroge le rôle de l'artiste :
    « Qu'est ce qu'un artiste (nous) fait ? est une question philosophique cruciale. Elle a quatre entrées. La première relève de l'ontologie :qu'est-ce-qu'un objet d'art ? Question à laquelle on ne peut répondre qu'en se demandant :qu'est-ce-que l'art ? La seconde de l'anthropologie :qu'est-ce que vivre/créer/penser en artiste ? La troisième du politique :quelle place une culture peut-elle ou doit-elle donner à ses artistes ? La quatrième de la prospective :qu'est-ce-que l'art (nous) annonce ? »
  10. Voir, pour avoir une idée de ce que cela recouvre, les pages d'homonymiesauteur etinterprétation.
  11. Voir la définition de l'OMPI.
  12. Cf.Nathalie Heinich,L'Élite artiste, 2005.
  13. André Malraux,Les Voix du silence,, p. 308.
  14. Cf.Fr. Haskellhttp://arthistorians.info/haskellf(en)] (L'historien et les images, Paris, 1995,p. 273(ISBN 2-07-073355-6)) en référence àVoltaire (Le Siècle de Louis XIV, 1752).
  15. Cf. 1962,p. 26-33 et bricolage. Voir aussi Marie Carani,De l'histoire de l'art à la sémiotique visuelle, Paris, 1992(ISBN 978-2-921114-77-6) (partiellementen ligne).
  16. Voir, par exemple, Carole Launai,De la bricole à l’œuvre, dansLes peuples de l'art, Paris, 2006.
  17. VoirMaxime de l'art contemporain : « Fais n'importe quoi », sur idixa.net.
  18. Par exemple :
    Bayard et Duvert,Le mari de la dame de cœur, I, 9, 1836 (Un artiste !… ah ! c'est un artiste !) ;
    Travaux de la Commission française sur l'industrie des nations, Exposition universelle de 1851, t. VIII,p. 940 (Oui, Monsieur, c'est un fou, car c'est un artiste) ;
    Victor Méric,Les compagnons de l'Escopette, 1930,p. 67 (Poète, il voulait être poète, créer des rythmes nouveaux, des sensations neuves et souffler au ciel toutes les sottises qui tourbillonnaient dans son cerveau).
  19. SelonAgnès Rouveret, « Pour les Anciens, en effet, peinture et sculpture se rangent parmi les activités techniques, et rien ne les valorise par rapport aux autres pratiques artisanales. Elles sont des « arts » au sens classique du terme, c'est-à-dire un ensemble de règles et de recettes dont la mise en œuvre produit un résultat spécifique et déterminé au préalable. Le même mot detéchne s'applique aux arts plastiques, à la danse, à la musique comme à la médecine ou au dressage des chevaux. Il est probable que, en écrivant des traités sur leur art, les architectes, les peintres ou les sculpteurs ont cherché à s'élever au-dessus de cette condition commune, en essayant de constituer en véritable science leur savoir technique. La démarche est manifeste chezVitruve. Elle était déjà revendiquée par les peintres-savants duIVe siècle av. J.-C. :Euphranor d'Athènes, dont l'œuvre est au centre de l'opuscule dePlutarque,Sur la gloire des Athéniens, ou les artistes de l'école deSicyone. » (Critique d'art (Antiquité gréco-romaine), dansEncyclopædia Universalis).
    On peut élargir la question au statut de l'objet, ainsi « selonBelting, ce n'est qu'avec la Renaissance et la Réforme et, au fond, qu'avec l'essor des collections et la naissance de l'histoire de l'art comme genre littéraire [que les notions d'art ou d'œuvre d'art] prennent corps, envahissant le langage des contemporains et se substituant aux concepts et aux vocables qui s'étaient jusque-là imposés.Ce qui des siècles durant avait été désigné comme trace, empreinte ou réceptacle du sacré devient un objet artificiel, fait par l'homme pour son plaisir, et tirant précisément de cette origine sa dignité. Révolution radicale. Les mots de l'image sont bel et bien faits de main d'homme, résume l'historien. » (Olivier Christin, rencontre avecHans Belting,Un historien d'art sans frontières, dansLe Monde, Paris, 11 avril 2008 (texte payant en ligne).
  20. « Pourquoi tous ceux qui furent exceptionnels en philosophie, en politique, en poésie ou dans les arts, étaient-ils de toute évidence mélancoliques, certains au point de contracter des maladies causées par labile noire, commeHéraclès dans les mythes héroïques ? Car lui-même semble avoir été mélancolique de nature, et c'est en référence à lui que les anciens appelaient "maladie sacrée" la maladie desépileptiques. » Aristote,Problème, XXX, I (trad. par Andrea L. Carbone et Benjamin Fau, Paris, 2004,p. 7 ; voir aussi l'éd. en grec et trad. latine de 1873).
    Cetouvrage, partiellement rédigé par Aristote, a été élaboré par l'École péripatéticienne puis complété au Moyen Âge.
  21. Cf. Fabrice Roussel,Le concept de mélancolie chez Aristote, dansRevue d'histoire des sciences, 41,no 3-4, 1988,p. 299-330 (en ligne) ;Mélancolie : génie et folie en Occident [Catalogue de l'exposition], sous la dir de Jean Clair, Paris, 2005(ISBN 2-07-011831-2).
  22. D'après N. Laneyrie-Dagen, 1995,p. 721. Cf.L'artiste et le commanditaire aux derniers siècles du Moyen Âge :XIIIe – XVIe siècles, dir. Fabienne Joubert, Paris, 2001(ISBN 2-84050-187-2) et Fabienne Joubert, Eberhard König, Valentino Pace et Pierre-Yves Le Pogam,Débat. L'artiste au Moyen Âge, dansPerspective. La revue de l'INHA, 2008-1,p. 90-110(ISSN 1777-7852)(en ligne).
  23. VoirJulius von Schlosser,La littérature artistique : manuel des sources de l'histoire de l'art moderne, Paris, 1984 (1re éd. 1924) ; réimpr. 1996(ISBN 2-08-012602-4).
  24. Frédérique Lemerle-Pauwels,Alberti (Leon Battista) 1404-1472, dansEncyclopædia Universalis, Paris, av. 2004 [env. 1998].
  25. cf.Nikolaus Pevsner,Les académies d'art, Paris, 1999 (1re éd. 1940),p. 62.
  26. cf.Nikolaus Pevsner,Les académies d'art, Paris, 1999 (1re éd. 1940),p. 59-64 et 225-231(ISBN 2-85226-520-6) et Sylvie Deswarte-Rosa,"Idea" et le Temple de la Peinture. I. Michelangelo Buonarroti etFrancisco de Holanda, dansRevue de l'Art, 92, 1991,p. 20-41 (en ligne) :
    « Jusqu'à cette date [1571], ils étaient doncde jure des artisans, praticiens d'un art mécanique au même titre que les cordonniers ou les tisserands. À la différence des académies littéraires fondées pour « cultiver les lettres » ou pour « fuir l'oisiveté », et qui serviront par la suite à « diffuser » et à « contrôler » la langue, les Académies d'art reflètent le besoin réel et urgent de définition professionnelles et d'affirmation sociale. » (p. 34).
  27. Pevsner, 1999,p. 63.
  28. N. Laneyrie-Dagen,Ibid.
  29. VoirPascal Brissette, « Poète malheureux, poète maudit, malédiction littéraire », dansCOnTEXTES, Varia, misen ligne le 12 mai 2008. Consulté le 16 décembre 2008.
  30. Marcel Duchamp, interview par Joan Bakewell,Late Night Line Up [à l'occasion de la conférence d'Arturo Schwarz àInstitute of Contemporary Arts], 5 juin 1968, BBC TV, Londres ((en)en ligne, particulièrement après la24e minute) : « [...] l'art pour moi était mort, par le fait qu'au lieu d'être une entité singularisée, il serait universel, ce serait un facteur humain dans la vie des gens. Chacun serait un artiste, mais méconnu en tant qu'artiste. » (trad.Alain Badiou, voir ci-dessous).
  31. Voir dans Roger Dadoun,Marcel Duchamp, le grand AnArt, 8 avril 2007 (en ligne) : « Un artiste aux œuvres déjà affirmées proclamant ainsi la mort (la mode aujourd'hui est de dire : la fin) de l'art – est-ce contradiction ? Non, c'est révolution. Et il ne s'agit pas seulement de la mort de l'art du temps, qui se débat ou se rabat dans un air du temps qu'empoisonnent, balayant les résistances de quelques « anartistes », lois du marché, idéologies bourgeoises, académismes d'arrière ou d'avant-garde, starification, etc. Duchamp annonce surtout la mort d'une conception de l'art qui, depuis des siècles, se voit parasitée et obnubilée par les religiosités, sacralités et autres cultes, alors même que l'objet de l'art est de saisir et de pénétrer l’essence de la réalité avec les seuls moyens humains, pour la reconnaissance, l'institution, la recréation permanentes de l'homme même – sans dieu ni maître ! »
  32. Alain Badiou en conclut « C'est ça le but : faire de l'art chose commune, comme la directive deRimbaud. Ce n'est pas n'importe quoi est de l'art, ce n'est pas la métamorphose maisn'importe qui est un artiste. Il n'a cesse de dire lui-même qu'il a tout fait pour être méconnu, pour organiser le retard des choses. C'est une forme rationnelle de l'idée générique et ancienne d'un engloutissement de l'art par l'action ordinaire. » (voir la transcription par François Duvert deSur Duchamp [séminaire Ens], 9 mars 2007, Paris, texteen ligne).
  33. Cf. Heinich, 1996,p. 9.
  34. Article 1460-2° du Code Général des Impôts et l'instruction du 30 décembre 1975, (6 E-7-75, § 91) : À propos de « [ceux] considérés comme artistes et ne vendant que le produit de leur art. » Voir l'irma, par exemple.
  35. Camille Janssens,Devenir artiste professionnel, Ars vivens éditions, 2012.
  36. « Article L. 7121-2 du code du travail : « Sont considérés comme artistes du spectacle, notamment : 1° L'artiste lyrique ; 2° L'artiste dramatique ; 3° L'artiste chorégraphique ; 4° L'artiste de variétés ; 5° Le musicien ; 6° Le chansonnier ; 7° L'artiste de complément ; 8° Le chef d'orchestre ; 9° L'arrangeur-orchestrateur ; 10° Le metteur en scène, le réalisateur et le chorégraphe, pour l'exécution matérielle de leur conception artistique ; 11° L'artiste de cirque ; 12° Le marionnettiste ; 13° Les personnes dont l'activité est reconnue comme un métier d'artiste-interprète par les conventions collectives du spectacle vivant étendues. », surlegifrance.gouv.fr
  37. « Annexe X au règlement général annexé à la convention du 14 avril 2017 relative à l'assurance chômage », surunedic.org
  38. Dominique Baudis, « Décision du Défenseur des droits n° MLD 2012- 39 », surjuridique.defenseurdesdroits.fr
  39. Artiste, définition,Centre national de ressources textuelles et lexicales (CNTRL).
  40. Terminologie historique d'après Heinich, 1996,p. 29.
  41. Cf. Sophie Lugon-Moulin, 2005,p. 5-8.
  42. « La vénération que j'y témoigne pour les arts qu'ils professent, leur fera voir que c'est uniquement par la crainte de répéter trop souvent la même chose, que je ne joins pas toujours au nom d'artisan le mot d'illustre ou quelqu'autre épithète convenable. » DansJean-Baptiste Dubos,Réflexions critiques sur la poésie et sur la peinture, Paris, 1719,p. 4 (Texte en ligne).
  43. Par exemple le très court articleartiste, dans l'Encyclopédie, t. 1, dir. par Diderot et D’Alembert, Paris, 1751,p. 745. Mais l'articleart fait quatre pages, et aborde le sujet : « Rendons enfin aux Artistes la justice qui leur est due. LesArts libéraux se sont assez chantés eux-mêmes ; ils pourraient employer maintenant ce qu’ils ont de voix à célébrer lesArts mécaniques. C’est aux Arts libéraux à tirer lesArts mécaniques de l’avilissement où le préjugé les a tenus si long-temps ; c’est à la protection des rois à les garantir d’une indigence où ils languissent encore. Les Artisans se sont crus méprisables, parce qu’on les a méprisés ; apprenons-leur à mieux penser d’eux-mêmes : c’est le seul moyen d’en obtenir des productions plus parfaites. »,p. 717. Enfin,Lesystème figuré des connaissances humaines deJean d'Alembert est significatif de cette complexité.
    Voir aussi l'article plus important deClaude-Henri Watelet dans sonEncyclopédie Méthodique : beaux-arts, t. 1, Paris, Liège, 1788,p. 39-45.
  44. Cf.Louis-Abel Fontenai de Bonafous, abbé deFontenay (1736-1806),Dictionnaire des artistes. Notice historique et raisonnée des architectes, peintres, graveurs, sculpteurs, musiciens, acteurs & danseurs ; imprimeurs, horlogers & méchaniciens, Paris, 1776 : repr. Genève, 1972.
  45. N. Heinich,Ibid.
  46. À propos des théories « structurelles » et « individualistes » dessciences cognitives, voir par exemple Nicolas J. Bullot, Roberto Casati, Jérôme Dokic, Pascal Ludwig,Art et cognition : deux théories, dansApproches cognitives de la création artistique, Mardaga, 2005,p. 45-48 (Institut Jean Nicod).
  47. Section I.1 :Définition,p. 24. En pdf sur le site de l'Unesco. Voir aussi la déclaration finale duCongrès mondial sur l'application de la Recommandation relative à la condition de l'artiste, Paris, 1997 (texte en ligne« Copie archivée »(version du surInternet Archive)).
  48. Cf. Pierre Lauret et Olivier Schefer, 2006,p. 28.
  49. Voir quelques extraits de Kant, dans Carole Bline,Qu'est-ce qui distingue l'art du travail ? [Cours de philosophie], Joué les Tours, 2003 (en ligne).
  50. Voir dans la base duCentre national de ressources textuelles et lexicales.
  51. Voir aussi son articleNotion générale de l’art, dansNouvelle Revue française, 266, Paris,1er novembre 1935, p. 683-693 (en ligne) ;Œuvres 1, Paris, 1957, p. 1404-1412 (Bibliothèque de la Pléiade).
  52. Voir, à ce sujet, Bruno Péquignot,La question des œuvres en sociologie des arts et de la culture, Paris, 2007, p. 32(ISBN 2296029337) (cité par Buscatto, 2008 :Compte-rendu) : « l’artiste n’existe pas avant l’œuvre, de même que l’œuvre n’existe pas avant l’artiste, la production de l’un est production de l’autre ».
  53. Luigi Pareyson,Conversazioni di estetica, Milan, 1966 ; trad. Gilles A. Tiberghien, Paris, 1992(ISBN 2-07-072517-0).
  54. Bibliothèque de la pléiade, t. IX, Paris, 1978, p. 804 (Wikisource).
  55. Raymonde Moulin,La genèse de la rareté artistique, dansEthnologie française, t. 18, n° 2-3, 1978, p. 241-258 (tables).
  56. Cf. Jean-Loïc Le Quellec,L’extension du domaine du chamanisme à l’art rupestre sud-africain, dansAfrique & histoire [Dossier : Chamanisme et art rupestre], 6, 2006/2 (en ligne).
  57. VoirRichard Borshay Lee (en) etCorrelations Between the ‘Real’ and ‘Unreal’ in San Rock Art, dansRock Art : The Way Ahead [Proceedings of the South African Rock Art Research Association First International Rock Art Conference, 25-31 August, 1991, Cathedral Peak], dir. Shirley-Ann Pager, B. K. Swartz Jr. et A. R. Willcox, Parkhurst, 1991,p. 61-70 (Occasional SARARA Publication, 1).
  58. À propos d'Otto Kurz (1908-1975), voir(en)dictionaryofarthistorians etOtto Kurz.
  59. VoirPaolo Fossati (en) et dir. avec Giulio Bollati, chez GiulioEinaudi, deStoria dell'arte italiana, Turin, 1979-1983 (12 tomes en 14 vol.).
  60. Voir le site de l'IRMA.
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