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Arthur Wellesley (1er duc de Wellington)

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Pour les articles homonymes, voirWellesley etArthur Wellesley.

Arthur Wellesley
Illustration.
Arthur Wellesley,1er duc de Wellington, parThomas Lawrence.
Fonctions
Premier ministre du Royaume-Uni

(Intérim)
(28 jours)
MonarqueGuillaume IV
PrédécesseurWilliam Lamb
SuccesseurRobert Peel

(2 ans, 9 mois et 25 jours)
MonarqueGeorge IV
Guillaume IV
PrédécesseurFrederick John Robinson
SuccesseurCharles Grey
Ministre sans portefeuille

(4 ans, 9 mois et 24 jours)
Premier ministreSirRobert Peel
PrédécesseurGeorge Howard
SuccesseurHenry Petty-FitzMaurice
Leader de la Chambre des lords

(4 ans, 9 mois et 24 jours)
Premier ministreSirRobert Peel
PrédécesseurWilliam Lamb
SuccesseurHenry Petty-FitzMaurice

(5 mois et 4 jours)
Premier ministreSirRobert Peel
PrédécesseurWilliam Lamb
SuccesseurWilliam Lamb

(2 ans et 10 mois)
Premier ministreLui-même
PrédécesseurFrederick John Robinson
SuccesseurCharles Grey
Secrétaire d'État aux Affaires étrangères

(5 mois et 4 jours)
Premier ministreSirRobert Peel
PrédécesseurHenry John Temple
SuccesseurHenry John Temple
Secrétaire d'État à l'Intérieur

(28 jours)
Premier ministreLui-même
PrédécesseurJohn Ponsonby
SuccesseurHenry Goulburn
Secrétaire d'État à la guerre et aux colonies

(22 jours)
Premier ministreLui-même
PrédécesseurThomas Spring Rice
SuccesseurGeorge Hamilton-Gordon
Membre de la Chambre des lords
Lord Temporal

(43 ans et 19 jours)
Pairie héréditaire
PrédécesseurPairie créée
SuccesseurArthur Wellesley
Biographie
Date de naissance[1]
Lieu de naissanceDangan Castle,Meath
Royaume d'Irlande
Date de décès (à 83 ans)
Lieu de décèsWalmer Castle,Kent
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande
SépultureCathédrale Saint-Paul de Londres
NationalitéBritannique
Parti politiqueTory
PèreGarret Wesley
MèreAnne Wellesley
ConjointCatherine Pakenham
EnfantsArthur Wellesley
Charles Wellesley
ProfessionMilitaire
ReligionAnglicanisme
RésidenceStratfield Saye House (Stratfield Saye)
Apsley House (Londres)

Signature de Arthur Wellesley

Image illustrative de l’article Arthur Wellesley (1er duc de Wellington)Image illustrative de l’article Arthur Wellesley (1er duc de Wellington)
Duc de Wellington
Premiers ministres du Royaume-Uni
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Arthur Wellesley,1er comte, ensuite marquis, etduc de Wellington, est unaristocrateanglo-irlandais, puismilitaire ethomme d'Étatbritannique, né le àDangan Castle (comté de Meath,Irlande) et mort le àWalmer (Kent).

Il est principalement connu en tant que vainqueur deNapoléon àWaterloo avec le maréchal prussienGebhard Leberecht von Blücher. L'un des plus grands généraux britanniques, il est souvent comparé àJohn Churchill, duc de Marlborough, avec qui il partage de nombreux points communs, en particulier d’être devenu une figure politique après avoir réalisé une grande carrière militaire[2].

Il a étécommandant en chef de l’Armée de terre britanniquede 1827à 1828 puisde 1842 à sa morten 1852.

Il a étéPremier ministre du Royaume-Uni, une première foisde 1828à 1830 et une seconde fois pendant un moisen 1834. Bien que conservateur, il a fait voter la loi d'émancipation des catholiques.

Biographie

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Origines

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Arthur Wellesley est le troisième fils deGarret Wesley (1er comte de Mornington). On pense qu’il est né àDublin[3].

Sa date de naissance n’est pas connue avec précision : la seule trace que l’on en ait se trouve dans un enregistrement d’église et a sans doute été inscrite quelques jours après sa naissance. La date la plus probable est le, mais il est possible que cela ait été quelques jours avant ou après. Son nom initial, Arthur Wesley, fut légalement changé en Arthur Wellesley en mars1798.

Carrière militaire

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Wellesley étudie àEton de1781 à1785, puis àBruxelles. En1787, son frère lui achète une fonction d'enseigne dans le73e régiment d’infanterie ; après un premier entraînement au Royaume-Uni, il rejoint l’académie Royale d'équitation d'Angers enFrance, y enseigne en 1787 et est promu lieutenant dans la même année.

De1787 à1793, il est affecté comme aide de camp de deuxLords lieutenants d'Irlande successifs. En1790, il est élu député (indépendant) deTrim à lachambre des communes d’Irlande, poste qu’il gardera jusqu'en1797.

Il progresse rapidement dans l’armée — principalement grâce au système de l’époque où les officiers pouvaient (et souvent devaient) acheter leur grade — et en1793, il devient lieutenant-colonel dans le33e régiment d’infanterie. Il combat auxPays-Bas entre1794 et1795.

En1796, après avoir été promu au rang de colonel, il part avec son régiment pour l’Inde. L’année suivante, son frère aîné,Richard Wellesley, comte de Mornington, est nommégouverneur général des Indes, et quand la guerre éclate en1799 contre le sultan deMysore,Tipû Sâhib, Arthur Wellesley commande sa propre division. Il est nommé gouverneur deSeringapatam et deMysore, postes qu’il gardera jusqu'en1805. Grâce à ses victoires militaires, il est nommé commandant suprême (politique et militaire) duDeccan, il remporte de nouvelles victoires, en particulier contre le chef brigandDundiat Wagh et contre lesMarathes en1803 (bataille d'Assaye,bataille d'Argaum). En1804, il est fait chevalier de l’ordre du Bain. Lorsque son frère achève son mandat en1805, il retourne auRoyaume-Uni avec lui.

En1806, Wellesley est élu deRye (Sussex) pour six mois à la chambre des communes du Royaume-Uni ; l’année suivante, il est élu deNewport (île de Wight) qu’il représentera deux ans. Durant cette période, il est affilié auxTories, et en avril1807, il est nommé au « conseil privé du roi ». Pourtant son rôle politique fut brutalement interrompu lorsqu’il fit voile pour le continent pour participer auxguerres napoléoniennes.

La guerre contre NapoléonIer

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Arthur Wellesley, parFrancisco Goya (1812).
Article connexe :Guerres napoléoniennes.

Arthur Wellesley (1er duc de Wellington)
Surnom1er duc de Wellington
OrigineBritannique,Anglo-Irlandais
AllégeanceDrapeau de la Grande-Bretagne. Royaume de Grande-Bretagne
Drapeau du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande
GradeField Marshal
Années de service17871852
CommandementArmées britannique, portugaise et espagnole dans la péninsule Ibérique et en France
ConflitsGuerres de la Révolution française
Guerres du Mysore
Guerres anglo-marathes
Guerre péninsulaire du Portugal
Guerre d'indépendance espagnole
Guerres napoléoniennes
Faits d'armesBataille d'Assaye
Bataille d'Argaum
Bataille de Roliça
Bataille de Vimeiro
Bataille de Talavera
Bataille de Buçaco
Bataille de Fuentes de Oñoro
Bataille de Badajoz
Siège de Ciudad Rodrigo
Bataille des Arapiles
Siège de Burgos
Bataille de Vitoria
Bataille de Sorauren
Bataille de la Nivelle
Bataille de la Nive
Bataille d'Orthez
Bataille de Toulouse
Bataille des Quatre-Bras
Bataille de Waterloo
DistinctionsGrand-Croix de l’ordre du Bain
Chevalier de l'Ordre de la Jarretière
Autres fonctionsGouverneur de Seringapatam et deMysore
Maréchal honorifique de sept autres armées (VoirGrades)
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C’est dans les années qui suivent qu’eurent lieu les événements qui permirent à Wellesley d'entrer dans l’Histoire. À cette époque,Napoléon contrôle la majeure partie de l'Europe et le gouvernement britannique cherche des moyens de contrer la menace qu'il est devenu.

Après une expédition auDanemark, Wellesley est promu lieutenant-général et transféré dans lapéninsule ibérique. Bien que le combat soit assez mal engagé, c’est l’unique endroit du continent européen où les Britanniques et lesPortugais ont réussi à se battre contre laFrance et ses alliés. Wellesley bat les Français àRoliça et àVimeiro en1808. L’accord deSintra, qui en résulte, et par lequel l’armée britannique s'engage à évacuer les Français hors deLisbonne est très critiqué. Wellesley, qui s'y oppose, est brièvement rappelé au Royaume-Uni pour s'en justifier. Au même moment, pourtant, Napoléon vient lui-même en Espagne. Lorsque le généralJohn Moore est tué à labataille de La Corogne le, Wellesley est nommécommandant en chef de toutes les forces britanniques au Portugal. Revenant dans la péninsule ibérique en avril1809, il est nommémaréchal général de l'armée portugaise, etcommandant en chef des forces portugaises au Portugal le parJean VI de Portugal[4]. Il prend alors le commandement unifié des armées portugaise et britannique.

Sous son autorité, l'armée anglo-portugaise expulse les troupes napoléoniennes du Portugal, puis les forces britanniques, portugaises et espagnoles battent l’armée du roiJoseph d’Espagne (le frère aîné de Napoléon) à labataille de Talavera. Pour ses faits d'armes, il est élevé à lapairie en tant que vicomte Wellington, deTalavera et deWellington (Somerset) en 1809. La même année, il est faitduc de la Victoire parJean VI de Portugal pour ses services dans ce pays.

Traversant l’Espagne, il bat les Français à labataille de Salamanque et prendMadrid en1812. Cette année-là, une contre-attaque française met l’armée britannique dans une position difficile, maisLord Wellington reçoit le commandement de toutes les armées alliées (britanniques, portugaises et espagnoles) en Espagne et est fait marquis de Wellington le3 octobre. Il conduit une nouvelle offensive en1813, culminant à labataille de Vitoria, nette victoire britannique qui ramène l'armée impériale en France. Il est nommé Maréchal après cette victoire. Ayant libéré l'Espagne, il passe lesPyrénées et envahit la France. Il est surpris par les troupes du généralHarispe àCadillon () ; il intervient àBayonne et se heurte aumaréchal Soult qui dirige la défense deToulouse le. L'issue de cette bataille, objet de débats, marque la fin de lacampagne de France de 1814. Le 11, Napoléon signe letraité de Fontainebleau, conclu le 6, et est exilé sur l’île d’Elbe.

Acclamé en héros, Wellington est faitduc de Wellington, titre toujours porté par ses descendants. Il est bientôt nommé ambassadeur en France, puis prend la place deLord Castlereagh comme plénipotentiaire aucongrès de Vienne, où il plaide énergiquement pour que soit permis à la France de garder sa place dans l’équilibre des puissances européennes. Le, il est fait chevalier grande-croix de l’ordre du Bain.

Le, Napoléon quitte son exil à Elbe, débarque en France le1er mars et le 20 retrouve le contrôle du pays. Il doit alors faire face à la formation à nouveau d'une dernière coalition contre lui. Wellington quitte alorsVienne pour prendre la tête des forces britanniques et alliées durant lacampagne de Belgique[5]. Il arrive à son poste et son avant-garde combat les Français à labataille de Quatre-Bras avant de se replier. Deux jours plus tard, le18 juin, Wellington, avec l’appui des forcesprussiennes commandées parGebhard Leberecht von Blücher bat définitivement Napoléon à labataille de Waterloo. L’Empereur français abdique une nouvelle fois le22 juin, et est exilé par les Britanniques sur l’île Sainte-Hélène.

Fasciné par le souvenir de l'Empereur, il passait de longues heures, assis devant son tableau, silencieux[6].

Période post-népoléonienne

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Le duc de Wellington est chargé par leRoyaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande d'ériger une barrière de fortifications dans le nouvelétat-tampon créé par lecongrès de Vienne : leRoyaume uni des Pays-Bas. C'est un territoire qu'il connaît bien pour y avoir vécu et combattu. La tripleligne fortifiée qu'il y conçoit dès 1816 avec l'aide de l'armée néerlandaise porte son nom : labarrière Wellington.

Carrière politique

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Portrait du duc de Wellington âgé de 75 ans,daguerréotype d'Antoine Claudet, 1844.

En1819, Wellington est nomméMaster-General of the Ordnance dans le gouvernement tory delord Liverpool. En1827, il devient commandant en chef de l’armée britannique, poste qu’il occupera jusqu’à la fin de sa vie, sauf durant son mandat de premier ministre. En même temps queRobert Peel, Wellington est une étoile montante du parti tory, et en1828, il devientpremier ministre.

Comme premier ministre, Wellington est l’archétype du conservateur[7], pourtant c’est bizarrement durant son mandat que passa la loi d’émancipation des catholiques, leur accordant la garantie de pratiquement tous les droits civils au Royaume-Uni.Lord Winchilsea accusa Wellington d’avoir « traîtreusement comploté la destruction de la constitution protestante ». Wellington le provoqua alors en duel, duel qui eut lieu le aux champs deBattersea[8]. Au moment de tirer, Wellington visa délibérément à côté et Winchilsea tira en l’air.

Le gouvernement Wellington tombe en1830. Il y eut de nombreuses émeutes cet été et cet automne-là. LesWhigs, qui n’avaient pratiquement plus été au pouvoir depuis lesannées 1770, virent les réformes politiques comme la clé de leur retour. Wellington, respectant à la lettre la ligne politique conservatrice des tories, perd un vote de confiance le. Il est remplacé comme premier ministre parCharles Grey qui initie une grande réforme libérale, devant la faire passer de force à laChambre des lords.

Lors du retour au pouvoir des tories en1834, Wellington décline le poste de premier ministre qui va à Robert Peel ; toutefois, celui-ci étant en Italie, Wellington doit assurer l’intérim durant trois semaines, en novembre et. Dans le premier gouvernement Peel (1834-1835), Wellington est secrétaire d’État aux affaires étrangères, et dans le second (1841-1846), il est ministre sans portefeuille et président de la Chambre desLords.

Wellington se retire de la vie politique en 1846, bien que restant commandant en chef des forces armées, et revient brièvement sur le devant de la scène en1848, lorsqu’il aide à organiser une force de protection deLondres durant cetteannée de révolutions en Europe.

Vie privée

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Arthur Wellesley épouseCatherine Pakenham le àDublin. Ils ont deux enfants :Arthur, né le etCharles. Wellesley fut veuf le.

En1822, il subit une opération sur son oreille gauche qui échoue et le laisse complètement sourd de cette oreille pour le reste de sa vie. Il meurt en1852 et est inhumé à lacathédrale Saint-Paul. Il est le seul premier ministre britannique à y être inhumé.

Il était par ailleursfranc-maçon, tout comme son père qui fut grand maître de laGrande loge d'Irlande[9].

Distinctions et honneurs

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Titres de noblesse

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  • Duc,Earl, Vicomte et Marquis de Wellington[10], Baron et Marquis Douro ( Royaume-Uni)
  • Prince de Waterloo ( Pays-Bas)
  • Grand d'Espagne de première classe et Duc de Ciudad Rodrigo ( Espagne)
  • Duc de Victoria, Marquis de Torres Vedras, et Comte de Vimiera ( Portugal)

Distinctions

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Royaume-Uni

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Étranger

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Grades

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Articles connexes :Maréchal (armée) etGeneralfeldmarschall.
Portrait du duc de Wellington parJohn Jackson,1830-31.

En 1787, il devient enseigne dans le73e régiment d’infanterie (son frère lui achète une fonction), puis lieutenant la même année.

En 1791, il devient capitaine.

En 1793, il devient major, puis lieutenant-colonel dans le33e régiment d’infanterie.

En 1796, il est promu colonel.

En 1802, il devient major-général.

En 1808, il est promu lieutenant-général.

En 1811, il devient général.

Le, après labataille de Vitoria, leprince régent[11] lui décerna sonbâton de maréchal anglais, ce qui lui conféra le titre deField Marshall de l'armée britannique, qu'il conserva jusqu'à sa mort[12].

En sus, de nombreux autres pays lui donnèrent leurs plus hauts grades militaires, dont[10],[13] :

Hommages

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La sépulture du duc de Wellington, dans la crypte de lacathédrale Saint-Paul.

Lieux

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  • Larue Wellington dans la ville deMontréal auQuébec,Canada, est la principale artère commerciale du quartier Verdun. La rue nommée ainsi en l'honneur de Arthur Wellesley, duc de Wellington.
  • La ville deWellington, capitale de laNouvelle-Zélande, est nommée en son honneur.
  • Larue Wellington dans la ville deSherbrooke au Québec, Canada, est une des rues principales de cette ville, nommé en l'honneur de Arthur Wellesley, duc de Wellington.
  • La rue Wellington dans la ville deSorel-Tracy au Québec, Canada, est une des rues principales de cette ville, nommé en l'honneur de Arthur Wellesley, duc de Wellington.
  • La rue Wellington dans la ville d'Ottawa, capitale du Canada, tout près ducanal Rideau, est une rue nommée en l'honneur de Arthur Wellesley, duc de Wellington.
  • La rue Wellington, àKingston enOntario au Canada, est une des plus vieilles rues de cette ville à tradition militaire, nommée en l'honneur de Arthur Wellesley, duc de Wellington.
  • Comté de Wellington, Ontario, Canada
  • Ville deWellington, Ontario, Canada
  • Fort Wellington, àPrescott, Ontario, Canada
  • Wellington — Halton Hills, une circonscription électorale, Ontario, Canada
  • Ville de Wellington dans l'Île-du-Prince-Édouard, Canada
  • Paroisse deWellington auNouveau-Brunswick, Canada
  • Ville de Wellington, Nouvelle-Écosse, Canada
  • Un parti deHyde Park Corner àLondres, Royaume-Uni est nomméDuke of Wellington Place car se trouve près deApsley House, où le duc habitait.
  • De nombreuses rues à Londres et ailleurs en Grande-Bretagne portent les nomsWellington Road etWellington Street, nommées directment ou indirectement en l'honneur du duc de Wellington.
  • Wellington Square est le nom d'une place àOxford, où se trouve le siège administratif de l'université éponyme depuis 1975. Il y a une autre Wellington Square àHastings.

Monuments

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Lamise en forme de cette sectionne suit pas les recommandations de Wikipédia (novembre 2021) : découvrez comment la « wikifier ».
  • Unecolonne monumentale et une statue dans sa ville natale deTrim, dans lecomté de Meath, en Irlande (1817) ;
  • Monument Wellington àLondres, surPark Lane ; unestatue en bronze colossale d'Achille (en) par Richard Westmacott (1822) ;
  • LeWellington Arch sur Hyde Park Corner à Londres, construit sur un design par Decimus Burton (1825–1827) ;
  • La statue équestre du duc de Wellington à Londres par Francis Leggatt Chantrey (1844) ;
  • Monument Wellington, chemin Old Woodhall àSpa Woodhall,Lincolnshire, une colonne avec buste sur le dessus (1844) ;
  • Statue équestre du duc de Wellington àGlasgow par Carlo Marochetti (1844) ;
  • Statue équestre du duc de Wellington àAldershot, à l'origine à Hyde Park Corner, par Matthew Cotes Wyatt (1846) ;
  • Une statue de Wellington par le sculpteur Thomas Milnes àWoolwich Arsenal, qui se trouve maintenant dans leparc Wellington (1848) ;
  • Statue équestre du duc de Wellington située à l'extrémité est de Princes Street àÉdimbourg, enÉcosse. par Sir John Steell (1848–52) ;
  • Monument de Wellington,Somerset, dans les Blackdown Hills (commencée en 1817, achevée en 1854). Ce monument surplombe la ville deWellington, d'où le titre de Wellington a été tiré ;
  • Une statue de Wellington par le sculpteur Carlo Marochetti enLeeds, enAngleterre, qui se trouve maintenant dans le parc Woodhouse Moor (1855) ;
  • Une statue dans Piccadilly Gardens, àManchester par Matthew Noble (1855/6) ;
  • Un monument dans la grande salle de leGuildhall de Londres par John Bell (1856) ;
  • Statue du duc de Wellington àBrecon, dans lePays de Galles, par John Evan Thomas (1858) ;
  • Lemonument Wellington deDublin, enIrlande, par Robert Smirke (commencé 1817, terminé 1861). Ce mémorial de Phoenix Park est le plus haut obélisque d'Europe ;
  • Colonne commémorative du duc de Wellington, à l'extérieur deStratfield Saye House, dans lecomté d'Hampshire, une colonne avec statue sur le dessus, par Carlo Marochetti (1863) ;
  • Colonne de Wellington àLiverpool par M. George et Andrew Lawson (1865) ;
  • Monument de Wellington àBaslow, dans leDerbyshire. Une croix de pierre (1866) ;
  • Statue équestre du duc de Wellington, Hyde Park Corner de Londres, par Joseph Boehm (1888) ;
  • Un monument dans laCathédrale Saint-Paul de Londres, où il est enterré. Par Alfred Stevens (achevé en 1912) ;
  • Un buste à son éffigie àPorto, auPortugal où il dirigea les troupes anglo-portugaises contre les troupes françaises en 1809 au cours de laseconde bataille de Porto ;
  • Le cheval du duc àCopenhague, auDanemark
  • un monument sur sa tombe à Maison Stratfield Saye, Hampshire.

Iconographie

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Cinéma et télévision

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Postérité

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Notes et références

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Buste de Wellington.
  1. [1].
  2. « Wellington n’a qu’un talent spécial, Berthier avait bien le sien, il y excelle peut-être ; mais il n’a pas de création : la nature a plus fait pour lui qu’il n’a fait pour elle. Quelle différence avec ce Marlborough, désormais son émule et son parallèle ! Marlborough, tout en gagnant des batailles, maniait les cabinets et subjuguait les hommes. Pour Wellington, il n’a su que se mettre à la suite des vues et des plans de Castelreagh. AussiGermaine de Staël avait-elle dit, que hors de ses batailles, il n’avait pas deux idées… Ses victoires, leur résultat, leur influence, hausseront encore dans l’histoire, mais son nom baissera même de son vivant, etc., etc., etc. » (Las Cases.)
  3. [2] "[…]was born in Dublin on1st May 1769" (« né à Dublin, le1er mai 1769 ») ou dans leComté de Meath, enIrlande.
  4. (en) João Centeno, « General Officers in the Portuguese Army », 1995-2005(consulté le).
  5. On m’a assuré, disait Napoléon, que c’est par lui que je suis ici, et je le crois. C’est digne, du reste, de celui qui, au mépris d’une capitulation solennelle, a laissé périrNey, avec qui il s’était souvent rencontré sur le champ de bataille. Il est sûr que pour moi, je lui ai fait passer un mauvais quart-d’heure. C’est désormais un titre pour les grandes âmes, la sienne ne l’a pas senti. Ma chute et le sort qu’on me réservait lui ménageaient une gloire bien supérieure encore à toutes ses victoires, et il ne s’en est pas douté. « D’abord sans la trahison d’un général qui sort de nos rangs pour avertir l’ennemi, je dispersais, je détruisais toutes ces bandes, sans qu’elles eussent pu se réunir en corps d’armée. — Puis, sur ma gauche, sans les hésitations inaccoutumées de Ney, aux Quatre-Bras, j’anéantissais toute l’armée anglaise. — Enfin sur ma droite, les manœuvres inouïes de Grouchy, au lieu de me garantir une victoire certaine, ont consommé ma perte et précipité la France dans un gouffre. » (O'Meara).
  6. « M. de Las Cases avait remarqué qu’en général il répugnait à Napoléon de mentionnerlord Wellington, et qu’il évitait même de faire connaître son jugement, probablement parce que l’Empereur se sentait gauche à ravaler celui sous lequel il avait succombé. Toutefois, le 16 novembre 1816, Napoléon, abreuvé d’amertume, pour toutes les indignités dont il était l’objet à Sainte-Hélène, s’est abandonné sans mesure, et a livré sa pensée tout entière. » (Las Cases).
  7. « Peu d’hommes sont plus complètement dénués des moyens de plaire que lord Wellington. Doux sourires, flatteuses promesses, séductions de cour, toutes ces ressources qui coûtent si peu aux ministres et coûtent cher aux nations, lui sont étrangères. La raideur de son humeur et de son maintien a mérité de devenir proverbiale ; l’inflexibilité de ses idées et la crudité de son langage correspondent assez bien avec cet extérieur privé de grâce ; la bonhommie lui manque pour plaire au peuple, comme l’élégance des manières pour flatter l’aristocratie. Ceux-ci le trouvent sombre et hautain ; ceux-là, dont il ne flatte point la faiblesse orgueilleuse, l’accusent de grossièreté et de rudesse… Un bon sens vulgaire, mais d’excellent usage dans la pratique ordinaire de la vie l’avait élevé sur le pavois des triomphes guerriers. La même qualité l’a sauvé au milieu des dangers de la politique intérieure… On ne peut disconvenir que son administration n’ait été bienfaisante, sinon dans ses détails, au moins dans l’ensemble de ses actes. »
    « Le duc de Wellington est le représentant le plus complet et le plus opiniâtre des antiques préjugés. L’humeur inflexible qui le caractérise lui prête une espèce d’éloquence : ces dispositions intellectuelles, cette résistance à tous les avis, cette obstination froide qui respire dans chacune de ses paroles, produisent quelque effet. À tort ou à raison, il est convaincu, et cette conviction est une puissance. Il a foi dans la nécessité des abus, il croit que l’espèce humaine ne peut être gouvernée que par des institutions mauvaises, anormales, injustes. Il est né stationnaire ! Tel est son destin et son penchant. » (Wellington, jugé par les Anglais.), dansCharlesMullié,Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850,[détail de l’édition].
  8. « Le duc de Wellington a une physionomie si remarquable qu’on l’oublie difficilement quand on l’a vu. Ses traits sont prononcés. Son visage est excessivement long et hors de proportion avec sa taille qui est moyenne et aussi maigre que celle d’un malade à la diète. » — « Le duc esttrès-actif, mais jamaisaffairé ; dépêchant rapidement la besogne, mais jamais avec précipitation ; froid, prompt, décidé, peut-être despotique, mais calme et ferme dans des circonstances où tout autre serait embarrassé et indécis. — Sa manière habituelle de parler est abrupte et rapide ; son débit lourd et peu distinct. Mais il parle avec assurance et exprime ses idées avec clarté, concision et force. Sa conversation indique encore mieux son caractère que ses discours ; au lieu de nourrir l’entretien par des répliques qui étouffent le sens sous l’abondance stérile des mots, il laisse intervenir des pauses dans le dialogue et tout à coup laisse éclater brusquement sa pensée. Mais à part l’art de la guerre, son esprit manque d’étendue et de profondeur. Pour les hommes d’imagination, le caractère de Wellington est un de ces caractères qu’on admire, mais non pas de ceux qu’on aime. Incapable de sensibilité comme d’enthousiasme, il renvoie un ministre avec la même indifférence qu’il met au rebut un vieil habit. Il va se battre en duel ou déjeuner avec la même absence d’émotion. Tout ce qu’il fait, il semble le faire parce qu’il a résolu d’avance qu’il le fera. », dansCharlesMullié,Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850,[détail de l’édition].
  9. « Francs-maçons célèbres | Site officiel de la G.L.M.M.M. », surwww.glmmm.fr(consulté le).
  10. ab etc(en) « London Gazette », surthegazette.co.uk,(consulté le).
  11. Le Prince Régent lui exprime son admiration dans une lettre, datée du, où il dit :
    «Your glorious conduct is beyond all human praise, and far above my reward. I know no language the world affords worthy to express it. I feel I have nothing left to say but most devoutly to offer up my prayers of gratitude to Providence that it has in its omnipotent bounty, blessed my country and myself with such a General. You have sent me among the trophies of your unrivalled fame, the Staff of a French Marshal, and I send you in return that of England. The British Army will hail it with rapturous enthusiasm, while the whole Universe will acknowledge those valorous exploits which have so imperiously called for it. That uninterrupted health and still increasing laurels may continue to crown you through a glorious and long career of life, are the never ceasing and most ardent wishes of,
    My Dear Lord,
    Your very sincere and faithful friend,
    GEORGE, P.R»
  12. Ageofrevolution.orgWellington’s Field Marshal’s Baton
  13. James William Edmund Doyle,The Official Baronage of England : Showing the Succession, Dignities, and Offices of Every Peer from 1066 to 1885,vol. 3, Londres, Longmans Green and Co.,, 615-620 p.(lire en ligne), « Wellington »
  14. F. Herrmann,THE DUKE OF WELLINGTON AS A FIELD-MARSHAL OF PRUSSIA AND AUSTRIA
  15. (en) Helena Bonett, « ‘Deeds not words’: Suffragettes and the Summer Exhibition », surRoyal Academy,(consulté le).

Source partielle

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« Arthur Wellesley (1er duc de Wellington) », dansCharles Mullié,Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850,[détail de l’édition]

Annexes

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Articles connexes

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Bibliographie

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Liens externes

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v ·m
Liste des Premiers ministres du Royaume-Uni
Royaume de Grande-Bretagne(1707-1801)
George Ier
(1714-1727)
George II
(1727-1760)
George III
(1760-1801)

Armoiries royales du Royaume-Uni
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande
(1801-1922)
George III
(1801-1820)
George IV
(1820-1830)
Guillaume IV
(1830-1837)
Victoria
(1837-1901)
Édouard VII
(1901-1910)
George V
(1910-1922)
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord(depuis 1922)
George V
(1922-1936)
Édouard VIII
(1936)
George VI
(1936-1952)
Élisabeth II
(1952-2022)
Charles III
(depuis 2022)
Gouvernement du Royaume-Uni
v ·m
Commanders-in-chief of the Forces
Chiefs of the General StaffNeville Lyttelton
Chiefs of the Imperial General Staff
Chiefs of the General Staff
v ·m
XIXe siècle
XXe siècle
XXIe siècle
v ·m
Grande-Bretagne
(1782-1801)
Royaume-Uni
(1801-)
v ·m
XVIIIe siècle
XIXe siècle
XXe siècle
XXIe siècle
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