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Art byzantin

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LeChrist pantocrator :mosaïque byzantine duXIIIe siècle dans la basiliqueSainte-Sophie de Constantinople.

L'art byzantin s'est développé dans l'Empire byzantin entre la disparition de l'Empire romain d'Occident en476, et lachute de Constantinople en1453. L'art produit auparavant dans la même région relève de ce qu'il est convenu d'appeler l'art paléochrétien.

Le terme peut également être utilisé pour désigner l'art des États de confessionorthodoxe contemporains à l'Empire byzantin, dont la culture a subi son influence, sans en faire partie réellement (certains historiens parlent duCommonwealth byzantin), comme lepremier empire bulgare, lepremier État serbe ou laRus' de Kiev. Mais aussi, pour partie, l'art de larépublique de Venise et duroyaume de Sicile, qui avaient des liens étroits avec l'Empire byzantin.

L'art produit par les chrétiens orthodoxes d'Orient vivant dans l'Empire ottoman est souvent appelé « post-byzantin ».

Certaines traditions artistiques qui ont leur origine dans l'Empire byzantin, en particulier en ce qui concerne l'iconographie et l'architecture des églises, se sont maintenues en Grèce, Bulgarie et Russie et dans d'autres pays orthodoxes d'Orient à l'époque actuelle.

L'architecture est traitée à part dans l'article « Architecture byzantine ».

Origines

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Tout comme l'Empire byzantin est le prolongement politique de l'Empire romain, l'art byzantin se développe à partir de l'art romain, lui-même profondément influencé par l'art grec antique. L'art byzantin a toujours conservé en mémoire cet héritage classique.

La capitale,Constantinople, est ornée d'un grand nombre de sculptures classiques[1], qui ont pu devenir un objet d'étonnement pour certains de ses habitants[2]. En fait, l'art produit au cours de l'empire byzantin, bien que marqué par des retours périodiques à une esthétique classique, est surtout marqué par le développement d'une nouvelle esthétique.

Miniatures duVIe siècle desÉvangiles de Rabula montrant l'aspect abstrait et symbolique de l'art byzantin.

La caractéristique la plus marquante de cette nouvelle esthétique est qu'elle est abstraite, non naturaliste. Si l'art classique est marqué par la tentative de créer des représentations de la réalité les plus fidèles possibles, l'art byzantin semble avoir renoncé à cette tentative en faveur d'une approche plus symbolique. La nature et les causes de cette transformation, qui a eu lieu essentiellement au cours de l'antiquité tardive, sont un sujet de débat pour les savants depuis des siècles[3].Giorgio Vasari l'attribue à une baisse du niveau et des compétences artistiques.Bien que ce point de vue soit occasionnellement réaffirmé, notamment parBernard Berenson[4], les chercheurs modernes ont tendance à avoir une vision plus positive de l'esthétique byzantine.Aloïs Riegl etJosef Strzygowski, écrivains du début duXXe siècle, ont joué un rôle important dans cette réévaluation de l'art de l'antiquité tardive[5]. Riegl la voit comme une évolution naturelle des tendances préexistantes dans l'art roman, tandis que Strzygowski la considère comme le résultat des influences « orientales ». Parmi les récentes contributions au débat, il y a également celles deErnst Kitzinger[6].

En tout état de cause, le débat est purement moderne : la plupart des témoins byzantins ne considèrent pas leur art comme abstrait ou non naturaliste. Comme Cyril Mango l'a fait remarquer, « notre propre appréciation de l'art byzantin provient en grande partie du fait que cette technique n'est pas naturelle, mais les Byzantins eux-mêmes, à en juger par leurs déclarations, la considéraient comme étant très naturaliste et comme étant directement dans la tradition dePhidias,Apelle etZeuxis »[7].

Vierge avec l'enfant entre l'empereurJean II Comnène et l'impératriceIrène.

Les thèmes principaux de l'art byzantin sont essentiellement le religieux et l'impérial : ils sont souvent associés, comme dans les portraits des empereurs byzantins qui décorent l'intérieur de l'église Sainte-Sophie. Ces thèmes dominants sont le résultat, en partie, de la piété et de la nature autocratique de la société byzantine et, en partie, du fait de sa structure économique : les richesses de l'Empire étant concentrées entre les mains de l'Église et de l'Empereur, ils avaient donc les moyens de mettre à exécution des commandes artistiques monumentales.

L'art religieux n'est cependant pas limité à la décoration monumentale des intérieurs d'églises. L'un des principaux genres de l'art byzantin est l'icône, une image du Christ, de la Vierge, ou d'un saint, objets de vénération dans les églises orthodoxes et les maisons privées. Les icônes sont de nature religieuse, en particulier après la fin de l'iconoclasme, elles sont assimilées à la manifestation de la «présence» unique du personnage représenté par le biais d'une «ressemblance» soigneusement entretenue par les canons de la représentation[8]. L'art religieux byzantin est pénétré des lois duhiératisme[9] (compositions qui obéissent à une stricte frontalité, avec une certaine rigidité des figures)[10].

L'enluminure des manuscrits est une autre facette de l'art byzantin. Le plus souvent les textes illustrés sont religieux, soit lesSaintes Écritures elles-mêmes (en particulier lesPsaumes), soit des textes théologiques ou de dévotion (comme les homélies deGrégoire de Nazianze). Les textes laïcs sont également enluminés comme leRoman d'Alexandre ou leSynopsis historiarum deJean Skylitzès.

Les arts « mineurs » ou de « luxe » (c'est-à-dire desivoires,stéatite,émaux, bijoux, orfèvrerie, céramique, etc) sont produits en grand nombre dans l'ensemble de la période byzantine. Beaucoup d'entre eux étaient également de nature religieuse, mais un grand nombre d'objets sont réalisés avec des décors laïcs ou non-figuratifs : par exemple, des ivoires, représentant des thèmes de la mythologie classique, et la céramique décorée avec des figures qui proviennent de l'épopée deDigénis Akritas.

Périodes

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Premier art byzantin

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Article détaillé :premier art byzantin.
Feuille d'un diptyque en ivoire de Areobindus, 506. Areobindus, en haut, consul à Constantinople, préside les jeux à l'Hippodrome, en dessous.
Ivoire Barberini, vers 550.

Lepremier art byzantin est produit entre leIVe siècle (règne deConstantin Ier) et leVIIe siècle (début de l'iconoclasme). Il connaît son apogée sous le règne deJustinien Ier (527-565), alors qu'a lieu une reconquête temporaire de l'Italie, et se caractérise par un mélange de tradition romaine, de tradition orientale et de christianisme. L'urbanisme deConstantinople et les monuments deRavenne illustrent l'importante architecture richement décorée demosaïques, tandis que la production des ivoires (par exemple l'ivoire Barberini), d'orfèvrerie et de peinture sur bois (art des Icônes). La sculpture, quant à elle, vit ses dernières heures de gloire, dans la lignée de la sculpture antique.

Deux événements sont d'une importance fondamentale dans le développement du premier art byzantin.D'abord, l'Édit de Milan, publié par les empereurs Constantin Ier etLicinius en 313 et autorisant le culte chrétien, conduit à l'élaboration de l'art chrétien monumental. Ensuite, la consécration deConstantinople comme « nouvelle Rome », en 330, crée un nouveau centre artistique pour la moitié orientale de l'Empire et, qui plus est, spécifiquement chrétien. D'autres traditions artistiques ont prospéré dans des villes rivales commeAlexandrie,Antioche ouRome, mais n'ont pas survécu à la chute de ces villes - due auxArabes pour les deux premières et aux Goths pour Rome – ce qui a permis à Constantinople d'établir sa suprématie.

Constantin a consacré beaucoup d'efforts à la décoration de Constantinople, ornant les espaces publics avec des statues antiques[11] et construisant un forum dominé par une colonne de porphyre portant sa statue[12]. Les églises majeures de Constantinople construites sous Constantin et son fils,Constance II comprennent les premières fondations deSainte-Sophie et de l'église des Saints-Apôtres de Constantinople[13].

La grande campagne de construction suivante est initiée parThéodoseIer. Le monument survivant le plus important de cette période est l'obélisque et sa base érigés par Théodose dans l'Hippodrome[14]. L'église la plus ancienne de Constantinople est l'église Saint-Jean Baptiste duMonastère du Stoudion, construite auVe siècle[15]. En raison des destructions et reconstructions successives, relativement peu de monuments de Constantinople du premier art byzantin ont survécu. Cependant, son développement peut toujours être retracé à travers les structures survivantes dans d'autres villes. Par exemple, d'importantes églises anciennes se trouvent à Rome (comme l'église Sainte-Sabine et labasilique Sainte-Marie-Majeure)[16] et àThessalonique (l'Arc de Galère et l'église de l'Acheiropoiètos)[17].

Un nombre important de manuscrits enluminés, à la fois sacrés et séculiers, nous sont parvenus de cette période du premier art. Des auteurs classiques, commeHomère (l'Iliade ambrosienne) ouDioscoride (Dioscoride de Vienne), ont été illustrés avec des peintures narratives. D'autres manuscrits bibliques enluminés de cette période, ne survivent que par des fragments : par exemple, leCodex Sinopensis, qui contient un fragment de l'évangile de Matthieu, ou laGenèse de Vienne[18].

Le premier art byzantin est également marqué par le travail de l'ivoire[19]. DesDiptyques en ivoire, souvent richement décorés, sont offerts en cadeau par desconsuls nouvellement nommés[20]. La vaisselle d'argent est une autre forme importante d'art de luxe[21] : parmi les plus luxueux de cette époque se trouve leMissorium de Théodose Ier[22]. Lessarcophages continuent à être produits en grand nombre.

Époque justinienne

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Des modifications importantes dans l'art byzantin coïncident avec le règne deJustinien Ier (527-565). Il a également permis la fondation de l'absolutisme impérial et de l'État Byzantin, en codifiant ses lois et en imposant par la loi ses opinions religieuses à tous ses sujets[23].

Mosaïque de Saint Vitale à Ravenne, L'empereur Justinien et l'évêque Maximien de Ravenne entourés de clercs et de soldats.

Une composante majeure du projet impérial de Justinien était un programme massif de constructions, projet décrit par l'historien de la cour de Justinien,Procope de Césarée, dans son ouvrageSur les monuments[24]. Justinien a reconstruit, rénové ou fondé d'innombrables églises au sein de Constantinople, parmi lesquellesSainte-Sophie (Hagia Sophia)[25], qui fut détruite pendant lasédition Nika, l'Église des Saints-Apôtres[26], et laPetite Sainte-Sophie[27]. Justinien a également construit quelques églises et fortifications en dehors de la capitale impériale, parmi lesquelles lemonastère Sainte-Catherine du Sinaï[28], et labasilique Saint-Jean d'Éphèse[29].

Quelques églises majeures de cette époque ont été construites dans les provinces par des évêques locaux sur le modèle des nouvelles fondations de Constantinople. LaBasilique Saint-Vital de Ravenne a été construite par l'évêqueMaximien de Ravenne. La décoration de Saint-Vital comporte d'importantes mosaïques de Justinien et de l'impératrice, Théodora, bien qu'aucun d'eux n'ait jamais visité la basilique[30].

Les découvertes archéologiques desXIXe et XXe siècles ont déterré de nombreuses mosaïques prébyzantines dans le Moyen-Orient. Les provinces de l'Empire romain de l'Est et du futurEmpire byzantin ont hérité une grande tradition artistique provenant de l'Antiquité. Les mosaïques d'art catholiques ont prospéré dans cette zone à partir duIVe siècle. La tradition de la mosaïque provient de l'èreomeyyade jusqu'à la fin duVIIIe siècle. Les exemples les plus importants nous étant parvenus sont lacarte de Madaba, les mosaïques duMont Nébo, le monastère sainte-Catherine du mont Sinaï et l'église de Saint-Stéphane dans l'ancien Kastron Mefaa (aujourd'hui Umm ar-Rasas).

Les premiers manuscrits bibliques enluminés entièrement préservés datent de la première moitié duVIe siècle, tout particulièrement laGenèse de Vienne[31], l'évangiliaire de Rossano[32], et leCodex Sinopensis[33]. LeDioscoride de Vienne est un traité de botanique somptueusement illustré, offert à l'aristocrate byzantineAnicia Juliana[34].

Cette époque est également celle des sculptures en ivoire, dont celle deBarberini, qui dépeint probablement Justinien lui-même[35], et l'ivoire dit de l'Archange, aujourd'hui auBritish Museum[36]. Des assiettes en argent ont été décorées avec des scènes tirées de la mythologie classique ; par exemple, une assiette conservée auCabinet des médailles à Paris représenteHéraclès combattant lelion de Némée.

Mosaïque datant de la fin duVIIe ou débutVIIIe siècle, représentant saint Georges.

Crise duVIIe siècle

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L'époque de Justinien fut suivie d'un déclin politique: la plupart de ses conquêtes furent perdues et l'Empire fit face à une crise aiguë notamment de par les invasions desAvars,Slaves,Persans etArabes auVIIe siècle. Constantinople fut également ruinée par un conflit religieux et politique[37].

Les projets monumentaux les plus significatifs de cette époque ayant survécu ont été entrepris en dehors de la capitale impériale. L'église deHagios Demetrios à Thessalonique a été reconstruite après avoir subi un incendie mi-VIIe siècle. Les nouvelles parties comportent des mosaïques réalisées dans un style remarquablement abstrait[38]. L'église de Koimesis àNicée (aujourd'huiIznik), détruite au début duXXe siècle mais continuant de vivre grâce à des photographies, démontre l'existence simultanée d'un style plus classique en matière de décoration d'églises[39].

Iconoclasme (728-843)

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Article détaillé :art sous l'iconoclasme.

Lacrise iconoclaste a lieu entre les règnes deLéon III (717-741) etThéophile (829-842). La destruction, parfois violente, des images représentant la divinité intervient en réaction face au développement incroyable et incontrôlable du culte des icônes, qui frise l'animisme. Période souvent décrite comme particulièrement pauvre en production artistique, notamment en architecture, l'iconoclasme a toutefois vu un développement des arts somptuaires (tissus, orfèvrerie, etc.).

Renaissance macédonienne (867-1056)

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Articles détaillés :art de la dynastie macédonienne etRenaissance macédonienne.

Sous lesMacédoniens a lieu une véritablerenaissance artistique, qui cherche ses références dans l'art de la Grèce antique. L'architecture religieuse se développe, avec l'invention duplan en croix grecque inscrite et le développement dumonachisme. Les arts somptuaires prennent un essor considérable, visible à travers notamment une production éphémère de pièces en ivoire.

Maniérisme comnène (1058-1185)

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Mosaïques duXIIe siècle de l'église de la Martorana de Palerme, avecChrist etarchanges sur la coupole centrale.
Article détaillé :art de la dynastie comnène.

Sous ladynastie Comnène a lieu une seconde renaissance artistique, dans la lignée de celle des Macédoniens. L'architecture se développe, tendant à libérer l'espace intérieur et à en augmenter les dimensions, tandis que sentiments et expressions sont exacerbés dans les peintures, les mosaïques et l'orfèvrerie.

Intermède latin (1204-1261)

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Article détaillé :Art byzantin lors de l'intermède latin.

Laprise de Constantinople par les Croisés en1204 mène au sac de la ville et à la mise en place d'une éphémère lignée occidentale. L'art est complètement paralysé dans la capitale, où les destructions et les pillages se multiplient, mais quelques objets sont produits, notamment dans les parties reculées de l'empire (Grèce)... Des influences occidentales se remarquent, comme des blasons ou des représentations de saints chevaliers dans les icônes, et c'est à partir de cette période qu'arrivent en Europe occidentale des éléments byzantins, qui influeront par exemple sur lapré-Renaissance italienne particulièrement dans ce qu'on nomme lapeinture byzantine.

Dynastie Paléologue (1261-1453)

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Article détaillé :Renaissance Paléologue.

Ladynastie Paléologue, qui reprend le pouvoir après avoir chassé les Croisés, donne lieu à une troisième renaissance artistique. Cependant, le recul territorial de l'empire byzantin et les problèmes politiques empêchent l'art de s'épanouir autant que sous les Macédoniens et les Comnène. Laprise de Constantinople par le sultanOttomanMehmed II met fin à l'empire byzantin, mais ses influences artistiques se retrouvent dans l'art ottoman et enRussie.

Héritage

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Article détaillé :Peinture byzantine.

L'empire byzantin à proprement parler prit fin avec lachute de Constantinople, conquise par l'Empire ottoman en 1453 ; mais à cette époque, l'héritage culturel byzantin s'était déjà exporté, notamment par la diffusion du christianisme orthodoxe, vers laBulgarie, laSerbie, laRoumanie et, de façon plus importante, vers laRussie, qui devint le centre du monde orthodoxe après la conquête des Balkans par les Ottomans. Même sous l'autorité ottomane, les traditions byzantines, en particulier en matière iconographique, survécurent à moindre échelle. EnCrète, alors sous l'égide de Venise, un style « post-byzantin » s'imposa pour un peu plus de deux siècles, sous l'influence de plus en plus importante de l'Ouest.Le Greco, dans sa jeunesse, a été formé dans la tradition byzantine.

L'influence de l'art byzantin fut sensible en Europe occidentale dès le règne deCharlemagne, qui entretenait des relations étroites avec Byzance. Elle s'est ensuite manifestée, notamment en Italie, dans l'architecture religieuse, lors du développement du styleroman auxXe et XIe siècles. La contribution des intellectuels byzantins émigrés lors de la chute de Constantinople fut également très importante à la Renaissance.

Notes et références

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  1. S. Bassett,The urban image of late antique Constantinople (Cambridge, 2004).
  2. C. Mango, "Antique statuary and the Byzantine beholder,"Dumbarton Oaks Papers 17 (1963), 53-75.
  3. O. Brendel,Prolegomena to the study of Roman art (New Haven, 1979).
  4. B. Berenson,The Arch of Constantine; or, the decline of form (London, 1954).
  5. J. Elsner, "The birth of late antiquity: Riegl and Strzygowski in 1901,"Art History 25 (2002), 358-79.
  6. E. Kitzinger,Byzantine art in the making (Cambridge, 1977).
  7. C. Mango, "Antique statuary," page 65.
  8. H. Belting, tr. E. Jephcott,Likeness and presence: a history of the image before the era of art (Chicago, 1994).
  9. Stylistique qui s'impose en orient comme en occident. Au milieu duXIIe siècle, en pleineRenaissance médiévale, plusieurs artistes italiens tentent de rompre avec ce hiératisme byzantin dans lareprésentation du Christ en introduisant des portraits de profil, longtemps exclus de la représentation des figures les plus sacrées car souvent réservés aux traîtres et aux pécheurs, et considérés jusque là comme indignes du Messie. Ils s'en détachent complètement lors de laRenaissance italienne.
  10. François Bœspflug,Dieu et ses images. Une histoire de l'éternel dans l'art, Bayard,,p. 210
  11. S. Bassett,The urban image of late antique Constantinople (Cambridge, 2004)
  12. G. Fowden, "Constantine's porphyry column: the earliest literary allusion,"Journal of Roman Studies 81 (1991), 119-31; F.A. Bauer,Stadt, Platz und Denkmal (Mainz, 1996).
  13. T. Mathews,The early churches of Constantinople: architecture and liturgy (University Park, 1971); N. Henck, "Constantius ho Philoktistes?,"Dumbarton Oaks Papers 55 (2001), 279-304 (available online).
  14. B. Kiilerich,The obelisk base in Constantinople (Rome, 1998).
  15. T. Mathews,The early churches of Constantinople: architecture and liturgy (University Park, 1971)
  16. R. Krautheimer,Rome: profile of a city (Princeton, 2000).
  17. J.-M. Spieser,Thessalonique et ses monuments duIVe auVIe siècle (Athens, 1984); S. Ćurčić,Some observations and questions regarding early Christian architecture in Thessaloniki (Thessaloniki, 2000).
  18. Tania Velmans,Rendez-vous avec l'art byzantin, éditions du Rouergue, 2007, p.64
  19. W.F. Volbach,Elfenbeinarbeiten der Spätantike und des frühen Mittelalters (Mainz, 1976).
  20. R. Delbrueck,Die Consulardiptychen und verwandte Denkmäler (Berlin, 1929).
  21. E.C. Dodd,Byzantine silver stamps (Washington, 1961).
  22. M. Almagro-Gorbea, ed.,El disco de Teodosio (Madrid, 2000).
  23. M.Maas, ed.,The Cambridge Companion to the age of Justinian (Cambridge, 2005).
  24. TR. H.B. Dewing,Procopius VII (Cambridge, 1962).English text online.
  25. R.J. Mainstone,Hagia Sophia: Architecture, structure, and liturgy of Justinian's great church (New York, 1997).
  26. K. Dark and F. Özgümüş, "New evidence for the Byzantine Church of the Holy Apostles from Fatih Camii, Istanbul,"Oxford Journal of Archaeology 21 (2002), 393-413.
  27. J. Bardill, "The Church of Sts. Sergius and Bacchus in Constantinople and the monophysite refugees,"Dumbarton Oaks Papers 54 (2000), 1-11; T. Mathews, "The palace church of Sts. Sergius and Bacchus in Constantinople," in J.J. Emerick and D.M. Delliyannis, eds., Archaeology in architecture: studies in honor of Cecil L. Striker (Mainz, 2005).
  28. G.H. Forsyth and K. Weitzmann,The monastery of St. Catherine at Mount Sinai: the church and fortress of Justinian (Ann Arbor, 1973).
  29. A. Thiel,Die Johanneskirche in Ephesos (Wiesbaden, 2005).
  30. F.W. Deichmann,Ravenna: Hauptstadt des spätantiken Abendlandes (Wiesbaden, 1969).
  31. E. Wellesz,The Vienna Genesis (London, 1960).
  32. G. Cavallo,Codex purpureus Rossanensis (Rome, 1992).
  33. A. Grabar,Les peintures de l'évangéliaire de Sinope (Bibliothèque nationale, Suppl. gr. 1286) (Paris, 1948).
  34. O. Mazal,Der Wiener Dioskurides: Codex medicus Graecus 1 der Österreichischen Nationalbibliothek (Graz, 1998).
  35. A. Cutler, "Barberiniana: notes on the making, content, and provenance of Louvre OA. 9063," inTesserae : Festschrift für Josef Engemann,Jahrbuch für Antike und Christentum, Ergänzungsband 18 (1993) 329-339.
  36. D. Wright, "Justinian and an archangel,"Studien zur spätantiken Kunst Friedrich Wilhelm Deichmann gewidmet, (Mainz 1986), III.75-79.
  37. J. Haldon,Byzantium in the seventh century: the transformation of a culture (Cambridge, 1997).
  38. L. Brubaker, "Elites and patronage in early Byzantium: the evidence from Hagios Demetrios in Thessalonike," in J. Haldon et al., eds.,The Byzantine and early Islamic Near East: elites old and new (Princeton, 2004), 63-90.
  39. C. Barber, “The Koimesis Church, Nicaea: the limits of representation on the eve of iconoclasm,”Jahrbuch der österreichischen Byzantinistik 41 (1991), 43-60.

Annexes

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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