Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Arras

50° 17′ 23″ nord, 2° 46′ 51″ est
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur la paronymie

Cet article possède desparonymes, voirArrans,Assas etSarras.

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirArras (homonymie).

Arras
De haut en bas : façades baroques, beffroi d'Arras, porte de l'abbaye Saint-Vaast, porte de la citadelle d'Arras, façade art déco du carrefour Hagerue, typique des boulevards.
Blason de Arras
Blason
Image illustrative de l’article Arras
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionHauts-de-France
DépartementPas-de-Calais
(préfecture)
ArrondissementArras
(chef-lieu)
IntercommunalitéCommunauté urbaine d'Arras
(siège)
Maire
Mandat
Frédéric Leturque (LC)
2020-2026
Code postal62000
Code commune62041
Démographie
GentiléArrageois
Population
municipale
42 621 hab.(2022en évolution de +4,25 % par rapport à 2016)
Densité3 665 hab./km2
Population
agglomération
88 802 hab.(2022[1])
Géographie
Coordonnées50° 17′ 23″ nord, 2° 46′ 51″ est
AltitudeMin. 52 m
Max. 99 
m
Superficie11,63 km2
TypeGrand centre urbain
Unité urbaineArras
(ville-centre)
Aire d'attractionArras
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCantons deArras-1,Arras-2 etArras-3
(bureau centralisateur)
Législatives2e circonscription du Pas-de-Calais
Patrimoine mondial Patrimoine mondial
Inclus des Sites deBeffrois de Belgique et de France
Fortifications de Vauban
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Arras
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Arras
Géolocalisation sur la carte :Pas-de-Calais
Voir sur la carte topographique du Pas-de-Calais
Arras
Géolocalisation sur la carte :Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Arras
Liens
Site webwww.arras.fr
modifier 

Arras (/a.ʁas/ ou/a.ʁɑs/[Note 1],[2] ; enpicard :Aro[3]) est unecommune française, préfecture dudépartement duPas-de-Calais enrégionHauts-de-France. Ses habitantssont appelés lesArrageois et les Arrageoises.

Capitale historique et administrative du département du Pas-de-Calais, au cœur de la zone économique agroalimentaire la plus étendue au nord deParis, Arras est, avec ses 42 621 habitants, la deuxième ville la plus peuplée du département aprèsCalais[Note 2].

Elle est le siège de lacommunauté urbaine d'Arras, qui regroupe 109 776 habitants en 2021 sur 46 communes. Avec les villes de l'ancienbassin minier situées un peu plus au nord, elle est directement sous l'influence de l'« aire métropolitaine de Lille », ensemble métropolitain de près de 3,8 millions d'habitants dont le centre, la ville deLille, ne se trouve qu'à 45 km.

Historiquement, Arras était, sous l'Ancien Régime, la capitale de la province de l'Artois, un grand centre religieux et une cité prospère connue pour ses fabricationsdrapières. Ville universitaire, Arras se caractérise aujourd'hui par sa grande jeunesse : en effet, 33 % des habitants de l'agglomération ont moins de 25 ans. Elle accueille également leMain Square Festival, événement musical qui se tient chaque année en juillet.

Arras est réputée pour ses deux placesbaroques qui forment un ensemble architectural unique en Europe, sonbeffroi et sacitadelle, tous deux inscrits aupatrimoine mondial de l'UNESCO. Avec 225 édifices protégés au titre desmonuments historiques, Arras est la ville avec la densité de monuments historiques classés la plus importante de France[4].

La ville est également connue pour être le berceau de la culture littéraire picarde, avec ses trouvères commeJean Bodel ouAdam de la Halle, ce qui en fait pour certains la capitale littéraire de laPicardie[5], ou encore la clé de voute de l'identité picarde[6].

Géographie

[modifier |modifier le code]

Localisation

[modifier |modifier le code]

Arras se situe dans l'Artois, à environ 17 km deLens, 45 km deLille, 56 km d'Amiens, 100 km deCalais et 160 km deParis àvol d'oiseau. La ville est à proximité de la vasteeurométropole Lille-Kortrijk-Tournai. Chef-lieu du Pas-de-Calais, elle en est pourtant excentrée dans le sud-est.

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de neuf communes.Les communes limitrophes sontAchicourt,Anzin-Saint-Aubin,Beaurains,Dainville,Duisans,Saint-Laurent-Blangy,Saint-Nicolas,Sainte-Catherine etTilloy-lès-Mofflaines.

Carte
Le territoire de la commune et ses communes limitrophes[Note 3].

Géologie et relief

[modifier |modifier le code]

Géologie

[modifier |modifier le code]

Le sol d'Arras est composé decraie, roche vieille de 90 millions d'années. Cette craie fut exploitée depuis les premiers siècles de notre ère ; elle servit à l'édification des bâtiments de pouvoir et de prestige, et donna son nom de « ville blanche » à Arras[7]. L'argile est également présente. Elle a été utilisée pour la fabrication des briques, utilisées pour des bâtiments moins nobles ou en décoration des façades auXXe siècle. On la retrouve dans le nom du lieu-dit « la Terre Potier »[8] à l'ouest au-delà du territoire communal.

AuXXe siècle,Demangeon démontre l'existence d'une Picardie géographique à travers ce qu'il intitule la plaine picarde, qui est la vaste plaine decraie s'étendant deBeauvais à Arras, deCambrai etLaon, jusqueAbbeville et leBoulonnais.

Relief

[modifier |modifier le code]

L'altitude varie de 52 mètres au nord, où coule la Scarpe, à 99 mètres au sud[9]. Les collines (de Baudimont, de La Madeleine) alternent en pentes douces avec les bas quartiers (de Méaulens, de la basse ville duXVIIIe siècle)[10]. La citadelle, la basse-ville et la gare (à l'ouest) se situent à environ 75 mètres d'altitude. En limite nord-ouest, l'altitude remonte au niveau du Mont Saint-Vaast (supérieur à 85 mètres)[11].

Hydrographie

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Liste des cours d'eau du Pas-de-Calais.
Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique d'Arras[Note 4].

Le territoire de la commune est situé dans lebassin Artois-Picardie[12].

Le territoire communal est au confluent duCrinchon[13] et de laScarpe, affluent de l'Escaut. La Scarpe passe juste au nord de la limite communale[14],[15] ; elle est canalisée[16] à partir de l'écluse Saint-Nicolas. Trois autres petits cours d'eau drainent la commune : lafontaine de Baudimont qui borde la commune au nord[17], leruisseau le Crinchon, d'une longueur de 1,29 km[18] et leFaubourg d'Amiens, d'une longueur de 2,21 km[19].

Le Crinchon, qui entre dans le territoire communal par le sud-ouest, est enterré dans sa traversée de la ville. On le retrouve au nord, à l'ouest du bassin Méaulens (appendice en amont du canal), avant qu'il ne se jette dans la rivière. Autrefois, il inondait les fossés de lacitadelle[10] et séparait la ville en deux.

Climat

[modifier |modifier le code]

Pour des articles plus généraux, voirClimat des Hauts-de-France etClimat du Nord-Pas-de-Calais.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[20]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[21]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique[22] et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[23]. Elle est en outre dans lazone H1a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[24],[25].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,1 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 746 mm, avec1,2 jours de précipitations en janvier et8,9 jours en juillet[20]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deWancourt à8 km àvol d'oiseau[26], est de10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 711,4 mm[27],[28]. La température maximale relevée sur cette station est de41,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de−14,7 °C, atteinte le[Note 5].

Statistiques 1991-2020 et records station ARRAS (62)- alt : 74 m, lat : 50°15'20"N, lon : 2°52'12"E
Records établis sur la période du
1er janvier 1987 au
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)1,31,43,45,18,411,213,113,110,77,94,41,96,8
Température moyenne (°C)3,84,37,21013,316,218,418,415,411,57,24,310,8
Température maximale moyenne (°C)6,27,21114,918,121,223,623,720,115,29,96,714,8
Record de froid (°C)
date du record
−14,7
19.01.24
−13,3
07.02.1991
−9,4
13.03.13
−4,4
20.04.17
−1,3
07.05.1997
2,3
05.06.1991
5,1
31.07.15
4,4
02.08.15
0,5
30.09.18
−4
24.10.03
−8,6
24.11.1998
−12,8
29.12.1996
−14,7
2024
Record de chaleur (°C)
date du record
14,9
09.01.15
18,2
26.02.19
24,3
31.03.21
26,8
20.04.18
30,5
12.05.1998
34,4
18.06.22
41,7
25.07.19
37,6
06.08.03
34,6
15.09.20
29,3
01.10.11
19,9
07.11.15
16,1
07.12.00
41,7
2019
Précipitations (mm)56,748,750,242,76160,964,962,957,665,46476,4711,4
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
25,2
23.01.1990
35,8
14.02.1990
31,3
05.03.12
28
26.04.03
48,6
30.05.16
46,5
29.06.21
97,4
03.07.05
45,6
22.08.11
43,6
11.09.08
46,2
28.10.1990
40,2
13.11.10
46,8
02.12.00
97,4
2005
Source :« Fiche 62873001 »[PDF], surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base(consulté le1er novembre 2025)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
6,2
1,3
56,7
 
 
 
7,2
1,4
48,7
 
 
 
11
3,4
50,2
 
 
 
14,9
5,1
42,7
 
 
 
18,1
8,4
61
 
 
 
21,2
11,2
60,9
 
 
 
23,6
13,1
64,9
 
 
 
23,7
13,1
62,9
 
 
 
20,1
10,7
57,6
 
 
 
15,2
7,9
65,4
 
 
 
9,9
4,4
64
 
 
 
6,7
1,9
76,4
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Urbanisme

[modifier |modifier le code]

Typologie

[modifier |modifier le code]

Au, Arras est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[29].

Elle appartient à l'unité urbaine d'Arras[Note 6], une agglomération intra-départementale regroupant15 communes, dont elle estville-centre[Note 7],[30],[31]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est la commune-centre[Note 8],[31]. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[32],[33].

Occupation des sols

[modifier |modifier le code]
Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (95,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (88 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (60,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (24,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (10,4 %),terres arables (4 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[34]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine

[modifier |modifier le code]

Tissu urbain et quartiers

[modifier |modifier le code]

« Arras alterne la représentation la plus éclatante du fait urbain, de la vie en société, avec l'extrême intime toujours préservé. »

— Hervé Leroy,Arras, la mémoire envoûtée.

La place Victor-Hugo, de forme octogonale, au centre de laquelle trône un obélisque. Créée par l'architecte Pierre-Louis Beffara entre 1754 et 1779 sur d'anciens marécages, elle accueille de 1821 à 1950 un marché aux bestiaux[35].

La cité historique était implantée dans les remparts. Les plus vieilles constructions encore debout se situent à proximité du beffroi, au niveau de la Grand'Place et du tribunal de grande instance. À l'issue du Moyen Âge, l'obligation de bâtir dans des matériaux résistants au feu (à la place du bois et du torchis) a marqué le tissu urbain : en 1583, l'édit dePhilippe II d'Espagne dispose que toute nouvelle construction doit se faire en pierres ou en briques, sans aucune saillie sur l'espace public[36]. Malgré un renouvellement urbain récurrent (la ville est reconstruite à environ 90 % auXVIIe siècle[36] et à 95 % auXXe siècle), le centre a conservé son organisation historique, faite de larges places, aménagées pour le commerce, mais également de ruelles étroites, et ses façades de qualité. La richesse de la ville à l'époque moderne est également encore lisible dans l'espace urbain. De nombreux hôtels particuliers subsistent encore autour du tribunal, avec leurscours privées, leurs murs d'enceinte parfois.

Dans le centre, on compte plusieurs quartiers :

  • Le quartier des Basses-Rues, enserré entre les rues du Rivage, du Crinchon, Sainte-Croix et Méaulens[37]. Issu de l'ancienne paroisse Sainte-Croix, il se structure autour de l'actuelle place Guy-Mollet, qui constitue l'ancien emplacement de l'église Sainte-Croix. Ce quartier est avant tout résidentiel, le parcellaire y est étroit[38].
  • La Haute-Ville, structurant l'hypercentre d'Arras. Elle est caractérisée par le beffroi et ses rues nobles aux façades de pierres[39]. Elle est formée par les paroisses Saint-Géry, La Madeleine et Saint-Jean-de-Ronville[38].
  • Le quartier Saint-Maurice. Il regroupe les anciennes paroisses Saint-Maurice et Saint-Aubert, qui constituent le quartier populaire d'Arras. Tout comme le quartier des Basses-Rues, il se caractérise par de petites parcelles sur lesquelles s'élèvent des habitations ouvrières[38].
  • La Basse-Ville a été dessinée auXVIIIe siècle[36] sur les plans de l'architecte Beffara. Contrairement au centre-ville, les artères y sont larges et convergent vers une place octogonale : la place Victor-Hugo. Il constitue le quartier des grandes demeures bourgeoises[38].

La citadelle se situe au sud-ouest ; son emplacement fut choisi auXVIIe siècle car il permettait d'inonder les fossés avec l'eau du Crinchon[10].

Lesremparts ont été ensuite enlevés à la fin duXIXe siècle[40] et ont laissé la place à desboulevards périphériques.

En dehors du centre, laCité d'Arras ainsi que ses faubourgs (Faubourg d'Amiens, Baudimont, Maître-Adam)[41] forment un ensemble de quartiers séparés de la ville d'Arras durant l'Ancien régime. Il faut attendre 1749 pour que ces deux ensembles soient réunis sous le nom d'Arras[38].

Faubourgs

[modifier |modifier le code]

La ville possède différents faubourgs, situés à l'extérieur du centre. Certains d'entre eux existent encore de nos jours en tant que quartiers :

  • Lefaubourg Ronville, dans le sud de la ville, structuré autour de l'Avenue Lobbedez entre la route de Bucquoy et la rue de Saint-Quentin, qui a été anciennement nomméFaubourg du Temple, en raison de sa proximité avec la maison des Templiers ; puisFaubourg des Alouettes, à cause d'une de ses maisons nommée ainsi sur la route deBapaume[42].
  • Lafaubourg de la Basècle, structuré autour de la rue d'Achicourt, où se dressait une église appeléeSaint-Vedastus Basilice, en français Saint-Vaast de la Basècle.
  • Le faubourg Méaulens, enserré entre la rue de Lens et la rue Michelet, sur les chemins menant à Saint-Nicolas et à Sainte-Catherine, où s'édifient une abondance de constructions provisoires[43].
  • Le faubourg Saint-Sauveur, présentant un bâti hétérogène, où se mêlent maisons de ville du début duXXe siècle et immeubles locatifs récents, comme l'université d'Artois construite dans les années 1990, qui est venue bouleverser la structure de ces quartiers occupés de nos jours par un nombre grandissant de logements destinés aux étudiants[38].
  • Le faubourg Saint-Michel[44], où le bâti a été reconstruit en partie sur Arras et Saint-Laurent-Blangy[45].

Architecture

[modifier |modifier le code]
Soubassement de grès à la citadelle d'Arras.

Les matériaux traditionnels, à la suite de l'édit dePhilippe II, sont lapierre et labrique. Comme lacraie est perméable, on utilise dugrès ensoubassement, pour éviter les infiltrations humides.

Plusieurs styles architecturaux se côtoient dans la ville.

Avant la Première Guerre mondiale, l'architecture correspond à des tendances nationales voire internationales. Le beffroi, commencé en 1501, estgothique flamboyant. Arras n'a été française que tardivement, le rattachement à la France n'est définitif et ratifié qu'en 1659 par letraité des Pyrénées. L'architecture flamande a fortement influencé les constructions de la ville, par l'art d'assembler la brique et la pierre, et par ses façades avecpignon à gradins et surtoutpignon à volutes. Sur les places, on construisait pignon sur rue afin que plus de marchands puissent donner sur l'espace public. Le premier bâtiment pleinement d'architecture classique conservé dans la ville date de 1701. Arras rattachée à la France, l'influence française s'affirme. Ce style sobre se retrouve dans les hôtels particuliers, rassemblés à proximité des lieux de pouvoir.

Après guerre, de nouveaux matériaux et techniques apparaissent, les styles se diversifient. L'architectureArt déco est présente à Arras après guerre, comme dans d'autres villes de la région (piscines…). Il existe également quelques références d'architectures balnéaires. On trouve des exemples d'architecture industrielle (toiture ensheds). Dans la deuxième moitié duXXe siècle, des équipements publics d'architecture fonctionnaliste sont construits, dans un souci de salubrité et de confort : immeubles,lycée Gambetta… Enfin, le début duXXIe siècle voit le développement de rénovations urbaines, avec l'amélioration de l'isolation des bâtiments existants.

Logement

[modifier |modifier le code]

En 2021, le nombre total delogements dans la commune était de 24 160, alors qu'il était de 22 866 en 2015 et de 22 373 en 2010[Insee 1].

Parmi ces logements, 88,3 % étaient desrésidences principales, 1,6 % des résidences secondaires et 10,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 33,5 % d'entre eux desmaisons individuelles et pour 66,0 % desappartements[Insee 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Arras en 2021 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion desrésidences secondaires et logements occasionnels (1,6 %) par rapport au département (6,5 %) et à la France entière (9,7 %).

Le logement à Arras en 2021
TypologieArras[Insee 2]Pas-de-Calais[Insee 3]France entière[Insee 4]
Résidences principales (en %)88,386,182,2
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)1,66,59,7
Logements vacants (en %)10,17,38,1

Projets d'aménagement

[modifier |modifier le code]

La ville d'Arras était candidate en novembre 2003 à l'implantation d'une antenne du musée du Louvre (Louvre II), mais le Premier ministreJean-Pierre Raffarin a préféré Lens afin de « tenter d'apporter un attrait touristique à une agglomération en grave crise économique »[46]. En conséquence, la mairie d'Arras sous l'impulsion notamment deJean-Marie Vanlerenberghe a projeté la création d'un « Quartier des Arts » autour duThéâtre d'Arras et dupalais Saint-Vaast. L'objectif est de rénover le site du musée des beaux-arts en regroupant dans le même bâtiment médiathèque, conservatoire de musique et de réhabiliter le patrimoine de ce quartier. C'est dans ce contexte que l'Hôtel de Guînes est ouvert au public, dans le cadre desmaisons Folies et de la dynamique créée parLille Capitale européenne de la culture en 2004.

Toutefois, le projet de quartier des Arts s'enlise. En 2016, il est remplacé par la réfection et l'ouverture au public du nouveau conservatoire de musique et de l'office culturel dans les locaux de l'ancien Hospice Saint-Pierre, au nord de la ville[47].

Les grands projets de développement à Arras sont désormais inscrits dans le cadre de lacommunauté urbaine d'Arras. C'est elle qui anime la requalification de la citadelle d'Arras depuis la fermeture de la base militaire en 2009, avec un programme de bureaux administratifs, de logements de standing et une résidence étudiante, ainsi que des programmes touristiques variés, entre sports (accrobranche) et visites thématiques, et également unepréparation militaire Marine[48] depuis fin 2021. La communauté urbaine soutient également le développement d'une nouvelle zone d'activité industrielles de haute technologie et logistiques au nord d'Arras sur la zone Actiparc, située sur les territoires des communes deSaint-Laurent-Blangy etBailleul-Sir-Berthoult notamment, à proximité de l'autoroute A1, de l'autoroute A26 et de laroute nationale 17.

Par ailleurs, les projets de rénovation et de réhabilitation urbaine se poursuivent, avec la transformation des anciennes casernes militaires en logements mixtes, et des programmes immobiliers afin d'éliminer progressivement les dents creuses de l'espace intra-boulevards et des quartiers est, à proximité de l'université d'Artois.

Voies de communication et transports

[modifier |modifier le code]

Voies routières

[modifier |modifier le code]

Arras se situe au croisement de deux autoroutes françaises, l'A1 entreParis etLille, mise en service en 1958 (pour la section concernée, entreFresnes-lès-Montauban etCarvin), et l'A26 entreCalais etTroyes, ouverte en 1992. L'autoroute A26 se confond pour partie avec laroute européenne E17 d'Anvers àBeauneviaLille etReims. Laroute européenne 15 est également un axe européen essentiel, reliant leRoyaume-Uni à l'Espagne. Le croisement entre l'A26 et l'A1 près d'Arras constitue un échangeur important de cette route.

Arras et son agglomération sont desservies par trois échangeurs autoroutiers : sur l'A1, les sorties 15 (àWancourt) et 16 (àFresnes-les-Montauban) et sur l'A26, la sortie 7 (àThélus).

Arras est également au centre d'un réseau de routes départementales et nationales, avec parmi les plus importantes : laroute départementale 917 versBapaume,Péronne etLe Bourget au sud,Lens,Lille etHalluin au nord ; laroute départementale 950 versDouai ; laroute départementale 939 versCambrai à l'est, etLe Touquet à l'ouest ; laRN 25 versDoullens etAmiens au sud ;la route départementale 341 versBruay-la-Buissière[49].

Au, cinq stationsCitiz sont en place dans la commune, pour effectuer de l'autopartage.

Voies ferroviaires

[modifier |modifier le code]
La gare SNCF (place du Maréchal-Foch).

Arras est également bien desservie par sagare SNCF, qui propose des liaisonsTGV directes versParis-Nord (le trajet dure environ50 min), mais également vers ou depuisLyon,Marseille,Montpellier,Bordeaux,Bruxelles et, plusieurs week-ends pendant la saison hivernale, versBourg-Saint-Maurice.

De plus, Arras est directement reliée aux gares régionales deLille-Flandres,Lens,Hazebrouck,Dunkerque,Douai,Valenciennes (uniquement en TGV) etSaint-Pol-sur-Ternoise. Enfin, Arras dispose de deux aller-retours quotidiens enTERGV (uniquement les jours ouvrés), versLille-Europe (trajet d'environ20 min).

Transport aérien

[modifier |modifier le code]

Arras est à proximité immédiate de l'aérodrome de Roclincourt, ouvert à l'aviation de loisirs. L'aéroport commercial le plus proche est celui deLille-Lesquin à environ 45 km au nord-est. L'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle est à 156 km au sud.

Transports en commun

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Transports en commun d'Arras.

Lacommunauté urbaine d'Arras est l'autorité organisatrice du réseau d'autobus, exploité sous le nom d'« Artis » par la société Keolis Arras, filiale deKeolis. En 2024, la société emploie 169 salariés dont 131 conducteurs et dispose de 83 véhicules[50]. De plus, la ville dispose d'un réseau de minibus gratuits qui relie les parking des boulevards (gratuits eux aussi) au centre-ville et avec plusieurs désertes.

Pistes cyclables

[modifier |modifier le code]

Afin de faciliter les modes de déplacements doux, la ville a mis en place desdoubles-sens cyclables.

Risques naturels et technologiques

[modifier |modifier le code]

Lerisque sismique est faible sur l'ensemble du territoire communal (zone 2 sur 5 du zonage mis en place en mai 2011)[51], comme dans la majorité du Pas-de-Calais.

Toponymie

[modifier |modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formesNemetocenna vers 50 avant J.-C. ;Nemetac vers 27 avant J.-C. ;Ὀριγίακον,Nemetacum auIIe siècle ;Nemetaco auIIIe siècle ;Atrabatæ vers 300 ;Civitas Atrabatum fin duIVe siècle ;Atrebatæ auIVe siècle ;Attrebatum auIVe siècle ;Attrebatis civitas en 674 ;Arrat,Atrebetis auVIIIe siècle ;Atrebas en 875 ;Atrebatis en 881 ;Athrebas,Atrebata,Atrabas,Adradis auIXe siècle ;Atrebais,Atrebats en 840-875 ;Atrasum,Atrebatum urbs,Atravatum auIXe siècle ;Atrabatense castrum en 893 ;Atrabatis en 905 ;Atrapis castrum en 920 ;Atrebatum en 977 ;Atrebate en 1119 ;Attrebatis en 1119 ;Aras,Arras auXIIe siècle ;Arars en 1270 ;Araz en 1297 ;Arraz en 1329 ;Aarras en 1424 ; « Franchise nagaires dicte Arras » en 1482 ; « Civitas Libertinensis » en 1482 ;Arrau en 1636 ;Arrhas en 1670 ;Atrecht auXVIIe siècle[52].

Jules César mentionne la ville sous la formeNemetocenna dans sesCommentaires sur la Guerre des Gaules. Le premier élément est le celtiquenemeto- « enclos sacré, temple », suivi d'un second élément-cenna, dont l'origine n'est pas établie[53].

À l'époque romaine, lors de la réorganisation du village encivitas, le nom est attesté sous une forme latiniséeNemetacum Atrebatum. Ce nouveau toponyme est toujours formé sur la base du radicalNemet-, mais-cenna y est remplacé par le suffixe gallo-roman d'origine gauloise-acum, ayant dans ce cas une fonction locative, comprendre « lieu de l'enclos sacré, lieu du temple », suivi de l'ethnonyme latiniséAtrebatum désignant lesAtrebates, dont elle est le chef-lieu. Comme souvent, seul le nom du peuple subsistera selon un processus bien connu ailleurs en Gaule[Note 9].Atrabatæ vers 300 pour LesAtrébates (enlatinAtrebates),peuple celte deGaule belgique[54], Ils vivaient enAtrébatie correspondant approximativement à l'Artois, dont l'étymologie s'explique par leur nom. Leur oppidumNemetocenna (ouNemetacon[55] « le pays, le terrain appartenant au sanctuaire » cf.nemeto- et suffixe-āko.) est connu à partir de la période duBas-Empire romain sous le nom Arras (Atrebate auXIIe siècle), qui conserve également cetethnonyme selon un processus fréquemment observé en Gaule.

Elle est connue sous ce nom dès leIVe siècle puis est mentionnée auIXe siècle sous la formeAthrebate, enfinArras auXIIe siècle[56]. Le [t], devant le [r], s'est régulièrement amuï enlangue d'oïl (cf.verre < ancien françaisvoirre < gallo-romanVITRU, du latinvitrum qui a donné aussivitre par emprunt savant).

L'homophonie avecArras (Ardèche,Aratica 987) etArras (Hautes-Pyrénées, vraisemblablement ancien*Arrast) est fortuite. En Allemagne, dans l'arrondissement de Saxe centrale, un hameau près deLeisnig et un village près deGeringswalde sont aussi nommés Arras, il s'agit vraisemblablement d'un transfert de toponyme dû à des immigrés auMoyen Âge. Il y a un château Arras en Allemagne au long de la Moselle, non loin deCochem. On retrouve le nom de famille Arras en Belgique (Flandre) et en Allemagne (Hesse), mais il peut s'agir aussi de descendants deHuguenots venus du sud de la France.

Ennéerlandais etallemand, Arras se nommeAtrecht[57], ce qui semble signifier « pont (ou gué) sur l'Aa » (cf.Maastricht, « pont sur la Meuse », etc.) ; toutefois les rivières qui passent à Arras ne sont pas l'Aa mais laScarpe et son affluent leCrinchon. Il s'agit ici d'une coïncidence avec le composant-trecht, -drecht ou-tricht, qui en bien d'autres lieux du domaine néerlandophone désigne un passage de rivière.

Histoire

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Histoire d'Arras.
Appartenances historiques

Drapeau de l'Empire romainEmpire romain (Gaule belgique) 27 av J.-C.-465 (492 ans)

Royaume des Francs 465-800 (335 ans)

Empire carolingien 800-843 (43 ans)

 Francie occidentale 843-863 (20 ans)

Drapeau de Flandre Comté de Flandre 863-1180 (317 ans)

Drapeau du Royaume de France Royaume de France 1180-1364 (284 ans)

Drapeau du Royaume de France Royaume de France 1364-1384 (20 ans)

Drapeau des Pays-Bas bourguignons Pays-Bas bourguignons 1384-1477 (108 ans)

Drapeau du Royaume de France Royaume de France 1477-1482 (5 ans)

Drapeau des Pays-Bas bourguignons Pays-Bas bourguignons 1482-1493 (11 ans)

 Pays-Bas espagnols 1493-1640 (147 ans)

Drapeau du royaume de France : entièrement blancRoyaume de France 1640-1792 (152 ans)

Drapeau de la France République française 1792-1804 (12 ans)

Drapeau de l'Empire françaisEmpire français 1804-1814 (10 ans)

Royaume de France Royaume de France 1814 (1 an)

Drapeau de l'Empire français pendant les Cent-Jours Empire français (Cent-Jours) 1815 (1 an)

Zone d'occupation par le Royaume-Uni 1815-1818 (3 ans)

Drapeau du Royaume de France Royaume de France 1818-1830 (12 ans)

Drapeau du Royaume de France Royaume de France 1830-1848 (18 ans)

Drapeau de la France République française 1848-1852 (4 ans)

Second Empire 1852-1870 (18 ans)

Drapeau de la France France 1870-1940 (70 ans)

Administration militaire de la Belgique et du Nord de la France 1940-1944 (4 ans)

Drapeau de la FranceFrance depuis 1944

Préhistoire

[modifier |modifier le code]

L'homme de Néandertal occupe la région, à proximité d'Arras[Note 10], il y a 200 000 ans[58].

Antiquité

[modifier |modifier le code]

Âge du fer

[modifier |modifier le code]

À l'Âge du fer, lesAtrébates, un peuplecelte de Belgique fondent l'oppidum deNemetocenna "le pays, le terrain appartenant au sanctuaire" qui devient leur capitale[59],[60],[61]. Leur nom est probablement issu duceltique *Adtrebates de *Ad-treba-ti peut-être « ceux qui habitent » ou « ceux qui possèdent des villages », il évoluera en Artois[62]. On retrouve ainsi de nombreux vestiges de la période, situés entre laScarpe, leCrinchon et le Gy.

Lors de labataille du Sabis en 57av. J.-C., une coalition entre les Atrébates, lesViromanduens et lesNerviens est défaite par les légions romaines deJules César[63]. L'année suivante, l'Atrébatie ainsi que la capitale,Nemetocenna passe sous l'allégeance Romaine en 56av. J.-C.[60]

Un nouveau roi,Com (Commius en latin) est désigné pour régner depuis Nemetocenna. César lui confie la tâche de convaincre les peuples du sud de l'île de Bretagne de se soumettre au peuple Romain[60]. Cette tâche est si bien menée que César dispense lesAtrébates du tribut levé sur les populations conquises et leur restitue leurs lois et leurs institutions[60].

Cependant en 52 av.J.C.,Commius prend fait et cause pourVercingétorix et la révolte Gauloise. Il se rend àAlésia, alors assiégée, avec 4000 soldats de Nemetocenna et ses environs. Après avoir continué les combats enAtrébatie pendant un an, il dépose finalement les armes en 51 av.J.C. et se rend àMarc-Antoine[63],[60].

Il part en exil enBretagne. Il y rejoindra les Atrébates insulaires, remontant la Tamise et fondera un nouveau royaume en -40 dont la nouvelle capitale seraCalleva Atrebatum, ancienneSilchester[60].

À la suite de la trahison et de la défaite de Com, les légions Romaines occupent l'Atrébatie. Nemetocenna passe alors totalement sous contrôle romain et devient Nemetacum.

Époque romaine

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Nemetacum (ville romaine).

La région est conquise par les Romains en 56av. J.-C., lors de laguerre des Gaules. Vers 15av. J.-C. naît le village de Nemetacum sur la colline de Baudimont, que les Romains choisissent comme capitale des Atrébates. Il devient une ville d'importance moyenne, couvrant environ30 ha[64], qui fut fortifiée lors des premières incursions de peuples germaniques auIIIe siècle[65].

Situé au nord de l'empire, Arras abrite auIVe siècle un« sanctuaire germanique » au sein d'un ancien fort romain dans lequel des dépôts votifs sont retrouvés. Le lieu semble avoir servi au culte d'une divinité germanique rappelantFreyr et témoigne de la porosité des frontières et de la germanisation de celles-ci[66].

AuIVe siècle, Nemetacum était un centre d'artisanat et de commerce réputé pour ses textiles exportés vers tout l'empire[67].

En406-407, lesGermains détruisent la ville[68].

En 428, lesFrancs saliens menés parClodion le Chevelu conquirent toute la région jusqu'à la Somme. Le général romainAetius préféra négocier la paix et conclut avec Clodion un traité (fœdus) qui fit des Francs, des « fédérés » combattant pourRome.

Lors de leur invasion de la Gaule en 451,Attila et lesHuns dévastent Arras et plusieurs villes de la région,Thérouanne,Tournai, etc., avant de se diriger versAmiens etParis[69].

Après la conversion deClovis, unévêché fut créé à Arras en 499, et confié àsaint Vaast ; mais il fut rapidement rattaché àcelui de Cambrai.

Moyen Âge

[modifier |modifier le code]

Développement au Haut Moyen Âge

[modifier |modifier le code]

Saint Aubert, évêque de Cambrai, transfère le corps desaint Vaast sur les bords du Crinchon et fonde l'abbaye Saint-Vaast en 667.

AuIXe siècle, Arras devient la résidence privilégiée descomtes de Flandre qui y établissent une châtellenie héréditaire.

En, l'évêque d'Arras,Gérard de Cambrai, réunit en l'église Sainte‑Marie unsynode pour lutter contre unehérésie[70], qui sera réprimée.

En 1105, une épidémie provoquée par un champignon sur le blé touche la ville, puis cesse. Certains parlent du « miracle de la sainte Chandelle »[71].

Une ville rayonnante de 1150 à 1250 environ

[modifier |modifier le code]

Des activités liées à l'eau sont possibles grâce à l'emplacement de la ville : les bateaux peuvent accoster place de l'ancien rivage, et l'eau du Crinchon est utilisée dans la fabrication des tissus[10]. AuXIIe siècle, le développement important des institutions et de l'économie grâce à l'abbaye Saint-Vaast permet à la ville de compter onze églises. La prospérité de la ville se traduit dans la reconstruction de sa grandecathédrale en 1161, lacathédrale Notre-Dame-en-Cité, aujourd'hui complètement disparue car détruite sous la Révolution[72],[73]. En 1163, la ville se dote d'une charte pour les affaires de la cité, qui sert d'exemple aux villes de Flandres.

Arras compte environ 35 000 habitants[74] qui développent un commerce jusqu'à l'Orient grâce à l'industrie drapière : lestapisseries d'Arras sont connues jusqu'en Italie sous le nom darazzi et en Angleterre tout simplement sous le nom dArras[75]. EnPologne, àCracovie, lechâteau royal du Wawel abrite plus de cent pièces, la plus importante et la plus précieuse collection de tapisseries d'Arras de l'époque de la Renaissance.

En 1191, le traité d'Arras est signé : le territoire actuel du département entre dans le giron du domaine royal.

AuXIIIe siècle, Arras comprend dixparoisses, onzeéglises, deuxchapelles, unpraiel, troishospices, quatre moulins et une halle[76].

DuXe siècle auXIIIe siècle, Arras fut un centre culturel important. Située dans ledomaine picard, et en tant que plus grand centre littéraire urbain européen auXIIIe siècle[77], elle s'élève au rang de capitale littéraire de laPicardie à cette époque[5],[78]. Dès le début duXIIe siècle, on trouve à Arras une Confrérie des Jongleurs et Bourgeois. Au sein de cette association, le trouvère arrageoisAdam de la Halle écriraLe Jeu de la feuillée, première œuvre de théâtreprofane enfrançais, précisément en dialecte picard[79]. C'est dans cette même ville queJean Bodel composeLe Jeu de saint Nicolas, premiermiracle français[80].

Une ville bourguignonne tourmentée à la fin du Moyen Âge

[modifier |modifier le code]

La ville est ensuite bourguignonne duXIVe siècle auXVe siècle.

En 1415, Colart de Montbertaut, mayeur d'Arras, trouve la mort lors de labataille d'Azincourt en 1415[81].

En 1430,Jeanne d'Arc, prisonnière, est enfermée dans la région d'Arras, peut-être au château de Bellemotte à Saint-Laurent-Blangy[82]. La paix d'Arras de 1435 réconcilie les Valois de France et de Bourgogne, et met fin aux guerres commencées en 1345.

Arras et l'Artois marquent la frontière Ouest de ces territoires, devenant une zone majeure des conflits internationaux.

En 1460, commença à Arras un des plus célèbresprocès en sorcellerie de l'Inquisition, la grandevauderie d'Arras[83].

Dans la seconde moitie duXVe siècle, la ville d'Arras subit d'énormes bouleversements. Après avoir, en août 1463, racheté lesvilles de la Somme dont Arras, de son onclePhilippe III de Bourgogne,Louis XI y séjourna paisiblement en janvier 1464. Par ses lettres patentes expédiées en février 1464, le roi autorisa une foire de trois jours par an à cette ville, afin que la fuite de devises soit diminuée, en raison des foires puissantes d'Anvers et deBruges[84]. Selon leTraité de Conflans (1465) puis celui dePéronne (1468), le roi dut les rendre àCharles le Téméraire. À la suite de la mort de ce dernier, l'armée royale occupa Arras en mai 1477, après plusieurs mois de batailles. Imposée alors de 43 000 écus d'indemnité, la ville se vida rapidement.

Louis XI voulut la repeuplerde gens mecquaniques de tous estats, mestiers et vacations empruntés aux principales villes de France. Par exemple,Laval dut fournir son contingent qui part le. Ils arrivèrent dans la ville désolée, et bien peu y demeurèrent malgré les privilèges étendus qui leur y étaient offerts. Très peu néanmoins revinrent dans leur ville natale[85].

Le, Arras devint française[86]. Letraité d'Arras (1482), la paix entre la France et l'Autriche, conclut que l'Artois entrait dans la dot deMarguerite d'Autriche, fiancée du futurCharles VIII. Les anciens habitants refuges jusqu'à Lille et à Roubaix commencèrent à revenir, notamment les bourgeois. Enfin, en 1491, le mariage obligé de Charles VIII et d'Anne de Bretagne, selon une situation politique délicate, fit rendre la ville d'Arras au Habsbourg, avec Marguerite d'Autriche qui avait grandi àAmboise, fille de feueMarie de Bourgogne[87].

Époque moderne

[modifier |modifier le code]

Pendant la Renaissance

[modifier |modifier le code]
Arras et ses alentours en 1545[88],[89],[90].

Au début duXVIe siècle, l'Artois est disputé lors des guerres opposantFrançoisIer etCharles Quint. En 1525, il n'y a plus qu'une centaine de marchands à Arras[91]. L'activité textile ne s'améliore guère par la suite ; les conflits font fuir les artisans à Lille et Roubaix[92]. LeTraité de Madrid de 1526 rattacha Arras auxPays-Bas espagnols, mais il ne fut pas respecté par FrançoisIer ; les conflits continuèrent jusqu'à la fin de son règne.

Lors de laRéforme qui enflamma la région, la ville d'Arras demeura fidèle au camp catholique, et signifia sa loyauté au roi d'Espagne lors de l'Union d'Arras en 1579.Ponthus Payen, bourgeois d'Arras, écrivit sur larévolte des Gueux (1566 et 1567) ainsi que sur « les troubles d'Arras » de 1577 et 1578.

Guerres de Trente ans

[modifier |modifier le code]
Plan du siège d'Arras.

Au cœur des dissentions politico-religieuses de l'époque, Arras est le symbole de la lutte entre l'accroissement du protestantisme, les révoltes de territoires allemands et lacontre-réforme dont font partie lesHabsbourg, alors la bête noire dela maison de Bourbon[93]. De plus, lesProvinces unies des Pays-Bas gagnent en indépendance sur lesPays-Bas espagnols et sont en guerre contre les Habsbourg lors de laguerre d'indépendance néerlandaise (1581-1609). Dans les années 1630, laSuède et les royaumes allemands (protestants) peinent à reprendre le dessus sur l'empereur et le roi d'Espagne. Le royaume de France s'engage dans le conflit en 1635[94].

Estampe satirique de la prise d'Arras.

Lesiège d'Arras débute en juin 1640. En juillet les troupes espagnoles occupent le plateau duMont-Saint-Éloi et organisent le blocus des ravitaillements.Richelieu ainsi que le roiLouis XIII organisent les renforts en guidant dix huit mille hommes des gardes françaises dont fait alors partieD'Artagnan[95]. En fiction, c'est pendant ce siège que se déroule l'acte IV deCyrano de Bergerac, où Christian trouve la mort[96].

La ville est finalement prise le 9 août de cette même année. Le beffroi gardera jusqu'en 1833 de nombreuses stigmates de boulets du siège de 1640.

En entrant dans la ville, les Français découvrent un message que les troupes des Habsbourg, avaient écrites sur une de ses portes : « Quand les Français prendront Arras, les souris mangeront les chats ».

Les Français conservèrent l'inscription, après avoir effacé lep du mot,prendront devenant : « Quand les Français rendront Arras, les souris mangeront les chats »[97].

L'entrée du roiLouis XIV et de la reineMarie-Thérèse à Arras le 30 juillet 1667. Toile d'Adam François van der Meulen (château de Versailles).

La ville est de nouveau assiégée par les Espagnols en 1654 (épisode dusecours d'Arras) ;Vauban participe à sa défense sans commander[98] et la ville est reprise parTurenne. Cependant, le rattachement à laFrance n'est définitif et ratifié qu'en 1659 par letraité des Pyrénées.

  • Plan d'Arras selon Jean Dessaily - 1704, avec la Cité séparée de la ville.
    Plan d'Arras selon Jean Dessaily - 1704, avec laCité séparée de la ville.
  • Plan d'Arras en 1793.
    Plan d'Arras en 1793.
  • Maison de Maximilien de Robespierre, construite en 1730, située rue Maximilien-de-Robespierre (ex-rue de la Gouvernance). Il y logeait de 1787 à 1789 avec sa sœur Charlotte et son frère Augustin et c'est là qu'il rédigea les textes prérévolutionnaires.
    Maison deMaximilien de Robespierre, construite en 1730, située rue Maximilien-de-Robespierre (ex-rue de la Gouvernance). Il y logeait de 1787 à 1789 avec sa sœurCharlotte et son frèreAugustin et c'est là qu'il rédigea les textesprérévolutionnaires.
  • Longtemps abandonnée, cette maison vient d'être restaurée, devenue aujourd'hui un musée retraçant pour partie la vie de Robespierre et pour l'autre partie, l'histoire du compagnonnage.
    Longtemps abandonnée, cette maison vient d'être restaurée, devenue aujourd'hui un musée retraçant pour partie la vie de Robespierre et pour l'autre partie, l'histoire ducompagnonnage.

En 1668[10], la ville intègre le projet régional défensif dePré carré de Vauban avec la construction de lacitadelle. Elle est localisée en bas à gauche de la carte ci-contre.

En 1749, la Ville et laCité d'Arras, possédant leur administration distinctes et séparées par un rempart, sont unies pour ne former qu'une. Le pouvoir échevinal de la Cité est transmis à celui de la Ville et supprimé.

Maximilien de Robespierre, natif d'Arras, est élu le 26 avril 1789 avec sept autres députés duTiers état de l'Artois. Lors de laRévolution française, la municipalité est d'abord dirigée parFerdinand Dubois de Fosseux, hobereau érudit, secrétaire de l'Académie d'Arras et futur président du Pas-de-Calais.

En compétition avecAire-sur-la-Lys,Calais etSaint-Omer, Arras obtient finalement la préfecture du Pas-de-Calais.

De novembre 1793 à août 1794, se déroulent dix mois deterreur : la ville est alors sous la dictature deJoseph Lebon, maire d'Arras et député du Pas-de-Calais, qui instaure des restrictions alimentaires, ordonne 400 exécutions et détruit beaucoup d'édifices religieux (lacathédrale Notre-Dame-en-Cité notamment[72],[73]). Il fut lui-même guillotiné en octobre 1795[99].

Fin août 1804,Napoléon Ier visite Arras. Devant l'état de délabrement de la cathédrale Notre-Dame-en-Cité, qui avait été transformée en carrière de pierre sous la Révolution, il décide de faire raser les ruines, tandis que l'église abbatiale Saint-Vaast est érigée en cathédrale[100],[101],[102].

Arras voit stagner sa démographie et son activité économique alors que Lille sous le coup de la révolution industrielle explose. Sous l'impulsion d'Émile Legrelle, maire dynamique, Arras démantèle une partie de ses remparts pour établir de vastesboulevards périphériques, réaliser un nouveau réseau d'égouts, et se dote d'une nouvellegare ferroviaire en 1898 (la précédente, ouverte pour l'ouverture de laligne Paris - Lille, datait de 1846).

Époque contemporaine

[modifier |modifier le code]

Second Empire

[modifier |modifier le code]

Au milieu duXIXe siècle, Arras s'industrialise avec les techniques de mécanisations modernes[103].

Belle époque

[modifier |modifier le code]

Le 28 mars 1904, à la grande époque desExpositions universelles, a lieu l'ouverture à Arras de l'Exposition du nord de la France. Elle dure jusqu'au 9 octobre. Leprésident de la républiqueÉmile Loubet etÉmile Combes,président du conseil, viennent la visiter le 23 mai[104].

Entre 1912 et 1914, le33e régiment d'infanterie fut caserné à Arras. À cette époque, son chef était le colonelPhilippe Pétain, qui avait parmi les officiers sous ses ordres le sous-lieutenantCharles de Gaulle.

Première Guerre mondiale : une ville détruite et une base secrète souterraine

[modifier |modifier le code]
Les bois et forêts où les armées tentaient de se cacher ont été ravagés par les pilonnages, ici entre Arras etBapaume.
Carte postale ancienne représentant l'Hôtel-de-Ville et le beffroi d'Arras en flammes à la suite du bombardement allemand du 7 octobre 1914.
Destructions de la Première Guerre mondiale.
Le roiGeorge V inspecte le H.M. Gun « Boche Buster », canon naval de14 pouces monté sur chemin de fer, à Marœuil, à 10 km au nord-ouest d'Arras, en France, le 8 août1918.

LaPremière Guerre mondiale inflige des destructions considérables au patrimoine arrageois car la ville était située à moins de 10 km du front, et elle était l'enjeu des coûteuses batailles d'Artois.

L'état-major de la3e brigade d'infanterie se trouve à Arras lorsqu'est décidée lamobilisation générale le. L'état-major commandé par le général Duplessis comprend un capitaine, un lieutenant et dix hommes. Le, il part d'Arras versHirson, viaValenciennes etAvesnes-sur-Helpe. Il va combattre à l'est[105].

Dès le, les cavaliersuhlans sont àTilloy-lès-Mofflaines, et une patrouille de soldats fait une première incursion dans Arras, suivie le 6 septembre, de 3 000 hommes et d'un état major (commandés par le généralHans-Jürgen von Arnim) qui s'installe dans les casernes, la citadelle et en ville. Un régiment degoumiers arabes tente de défendre les environs de la ville. En septembre, les soldats deLouis Ernest de Maud'huy repoussent une partie des troupes allemandes ; on creuse des tranchées dans les faubourgs d'Arras. L'hôtel de ville d'Arras brûle le 7 octobre et le beffroi est détruit le 21, puis la cathédrale et le palais Saint-Vaast sont victimes des bombardements en juillet 1915.

Le, l'abbé Guérin fonde un hebdomadaireLe Lion d'Arras pour soutenir la population[106].

En secret, les Britanniques transforment les carrières de craie sous la ville pour qu'elles puissent accueillir les 24 000 soldats nécessaires au bon déroulement de labataille d'Arras du 9 avril 1917. Le site de laCarrière Wellington rappelle aujourd'hui cette série de faits qui font d'Arras l'un des deux théâtres majeurs de l'Offensive Nivelle.

Après la guerre, la ville, ravagée aux trois quarts[107], a été décorée de lacroix de guerre 1914-1918 le[108]. Elle est reconstruite presque à l'identique, et en profite pour s'étendre. Dans les arrondissements d'Arras et Béthune,150 000 ha de terres sont stérilisés[109].

La ville contemporaine : transition puis réveil de la « belle endormie »

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Bataille d'Arras (1940).
Article détaillé :Reconstruction en France après la Seconde Guerre mondiale.

Le 22 septembre 1922, à la briqueterie Durand, des Belges exhument un trésor duIIe siècle et duIIIe siècle[110].

Arras subit à nouveau des destructions durant laSeconde Guerre mondiale, mais dans une moindre proportion par rapport à l'anéantissement après 1914-1918. Le 21 août 1941, pour la première fois à Arras, des prisonniers de la citadelle sont fusillés par les Allemands[111]. Le 29 avril 1942, laRésistance lance un coup de main sur l'immeuble de laGestapo à Arras[111]. Le 4 juillet 1942, les cheminots Eugène d'Hallendre et Lucien Delassus rencontrent à ArrasRoland Farjon, responsable pour le Nord du réseau de résistanceOrganisation civile et militaire (OCM), dans le but de l'implantation du réseau dans la région[112].

La commune est décorée de lacroix de guerre 1939-1945, avec palme de bronze, le, distinction également attribuée à29 autres communes du Pas-de-Calais[113].

De 1945 à 1975, le députéSFIO et à plusieurs reprisesprésident du ConseilGuy Mollet est le maire de la ville. Sous ses mandats, Arras s'équipe en édifices publics majeurs, notamment une nouvelle mairie, quatre lycées généraux et deux lycées professionnels. Néanmoins, la ville peine à tirer son épingle du jeu sur le plan économique et demeure éclipsée par l'attractivité du puissantbassin minier et lamétropole lilloise. L'industrie arrageoise décline, le commerce également.

Le renouveau de la ville s'amorce dans les années 1990, alors que le bassin minier s'enfonce dans la crise de la désindustrialisation. Arras est choisie pour accueillir la direction de la nouvelleuniversité d'Artois, elle bénéficie également d'une desserteTGV liée à la proximité de laLGV Nord. Arras développe ses activités de services autour du commerce de proximité et du tourisme : l'ouverture de laCarrière Wellington en 2008 annonce la réorientation de l'activité vers letourisme de mémoire. Les zones industrielles amorcent leur renouveau en mettant l'accent sur l'agro-alimentaire et la confection de produits finis à haute valeur ajoutée (usineHäagen-Dazs) et la logistique.

Le, Dominique Bernard, professeur agrégé de lettres modernes, enseignant au collège intégré du groupe scolaire Gambetta, estassassiné par un islamistetchétchène[114]. À titre posthume, il est nommé par décret du président de la République daté du 18 octobre 2023 chevalier de la Légion d'honneur.

Vie militaire

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Liste des villes fortifiées de la Région Nord Pas-de-Calais.

Arras, une ville dite picarde à travers l'histoire

[modifier |modifier le code]

Dès leMoyen-Age, la ville est dite picarde parBarthélémy l'Anglais, qui inclut les villes d'Arras, d'Amiens, deBeauvais et deTournai enPicardie[115].

On retrouve ainsi des documents qui attestent la présence d'Arras en Picardie ;

« grand plaisir à voir draps et hautes lices ouvrés à Arras en Picardie »

Jean Froissart,Chroniques

Blanche Wissen, professeure à l'Université de Montréal[116], énonce que le rôle des universitaires picards à cette époque est fortement documenté, et que la Nation de Picardie s'illustre assez vite par sa langue et son sens critique, ainsi que par un esprit batailleur[117]. Elle énonce par ailleurs qu'« Arras, son histoire, ses éléments culturels constitutifs et sa configuration représente la clé de voûte de l'identité linguistique picarde, et littéraire »[118].

Politique et administration

[modifier |modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier |modifier le code]

Lors de la création des départements votée par l'Assemblée nationale constituante en décembre 1789 et de sa mise en place effective en mars 1790, la commune est lechef-lieu du département duPas-de-Calais, siège de la préfecture et est également chef-lieu de l'arrondissement d'Arras. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de ladeuxième circonscription du Pas-de-Calais.

En 1793, elle était lechef-lieu du canton d'Arras, puis, en 1801, des cantons d'Arras-Nord et d'Arras-Sud. En 1982, ces cantons sont modifiés et un troisième canton est créé, celui deArras-Ouest[9]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, la ville devient lebureau centralisateur de trois nouveaux cantons :Arras-1,Arras-2 etArras-3

Au niveau des activités judiciaires, Arras est situé dans leressort de lacour d'appel de Douai. Elle est le siège d'untribunal de grande instance dont le ressort se confond avec les limites de l'arrondissement, d'untribunal d'instance, d'unconseil de prud'hommes et d'untribunal de commerce[119].

Arras est également le siège de lachambre régionale des comptes (CRC) du Nord-Pas-de-Calais-Picardie, depuis sa création, dans le cadre des lois relatives à la décentralisation, en 1982.

C'est également à Arras, depuis 1919, que se trouve le siège français duCommonwealth War Graves Commission.

La ville, grâce à la présence de nombreuses administrations d'État ou locales, joue un rôle territorial important, qui a contribué au développement en réseau du département (universités multipolaires…)[58].

Intercommunalité

[modifier |modifier le code]

Arras est le siège de lacommunauté urbaine d'Arras, qui s'est élargie le à la suite de laloi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015. En 2018, cette intercommunalité regroupe 46 communes.

Tendances politiques et résultats

[modifier |modifier le code]
Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2010)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.

Depuis laLibération et jusqu'en 1995, Arras est gérée par des maires socialistes : de 1945 à 1975 parGuy Mollet, secrétaire général de la SFIO, ancêtre duParti socialiste, puis parLéon Fatous, également élu socialiste, de 1975 à 1995. En 1995,Jean-Marie Vanlerenberghe, vice-président duMoDem, est maire d'Arras. Il est ensuite en effet réélu dès le premier tour desélections municipales de 2008 avec 51,24 % des voix contre 33,93 % pour Alain Fauquet (PS), avec une participation de 62,88 % des inscrits[120]. En 2011,Frédéric Leturque (MoDem) est élu maire d'Arras et est ensuite constamment réélu.

Article connexe :Élections municipales de 2014 dans le Pas-de-Calais.

Au premier tour de l'élection présidentielle de 2002, Lionel Jospin et Jacques Chirac, obtenaient quasiment le même score avec respectivement 18,89 % et 18,69 % des suffrages. Au second tour, le résultat a été de 82,56 % pourJacques Chirac (RPR), 17,44 % pourJean-Marie Le Pen (FN), avec une participation de 81,15 %[121].

Une majorité socialiste se retrouve à l'élection présidentielle de 2007 où 52,68 % des suffrages vont àSégolène Royal et 47,32 % àNicolas Sarkozy, contre respectivement 46,94 % et 53,06 % au niveau national. Au premier tour,Jean-Marie Le Pen obtenait à Arras un résultat proche du reste de la France (10,68 % contre 10,44 %), ainsi queFrançois Bayrou (19,87 % contre 18,57 %).Olivier Besancenot, avec 5,13 % des voix, était le seul autre candidat à dépasser 5 %[122].

Lesélections régionales françaises de 2010 montrent la même tendance, la liste conduite parDaniel Percheron (Union de la Gauche) arrivant en tête au second tour avec 55,07 % des suffrages, contre 27,77 % à la liste de la majorité présidentielle conduite parValérie Létard, et 17,16 % àMarine Le Pen (Front National)[123].

Liste des maires

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Liste des maires d'Arras.

Quatre maires se sont succédé depuis 1945 :

Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
15 mai 19453 octobre 1975Guy MolletSFIO
puisPS
Secrétaire général de laSFIO
Président du Conseil(1956 → 1957)
Ministre(1946 → 1947 et 1950 → 1951)
Député du Pas-de-Calais(1945 → 1975)
Président dudistrict urbain d'Arras[124](1966 → 1975)
Décédé en fonction
29 novembre 197525 juin 1995Léon FatousPSDirecteur commercial
Député européen(1984 → 1989)
Sénateur du Pas-de-Calais(1992 → 2001)
Conseiller général d'Arras-Nord(1967 → 1979)
Conseiller général d'Arras-Ouest(1982 → 1987)
Président dudistrict urbain d'Arras(1983 → 1995)
25 juin 199514 novembre 2011[125]Jean-Marie VanlerenbergheUDF,
MoDem
puisUDI
Député européen(1986 → 1989 et 1993 → 1994)
Sénateur du Pas-de-Calais(2011 → )
Président de lacommunauté urbaine d'Arras(1995 → 2011)
Démissionnaire
15 novembre 2011[126]en cours
(au 24 septembre 2023)
Frédéric LeturqueUDI[127]
puisDVD[128]
Conseiller régional des Hauts-de-France(2015 → )
Vice-président(2014 → 2020) puis président(2020→ )
de lacommunauté urbaine d'Arras
Réélu pour le mandat 2020-2026[129],[130]

Jumelages

[modifier |modifier le code]
La cabine téléphonique.
Articles connexes :Jumelage et coopération dans le Pas-de-Calais etJumelages franco-allemands.

Arras estjumelée avec :

Pour célébrer le jumelage avecIpswich, la place Viviani, sur laquelle donne l'église Saint-Jean-Baptiste, est renommée « place d'Ipswich ». Elle est ornée d'unecabine téléphonique rouge, cadeau de la capitale du Suffolk. De son côté, Ipswich a renommé une place « Arras Square »[132].

Depuis 2012, une coopération décentralisée est en cours avec la ville deLimonade deHaïti[133].

Équipements et services publics

[modifier |modifier le code]

Eau et déchets

[modifier |modifier le code]
Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2011)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.

Dès 1995, la communauté urbaine d'Arras s'est engagée en faveur de la protection de l'environnement, par une « charte d'écologie urbaine et rurale », une première régionale[134]. Unplan climat territorial a été lancé en 2010 à l'échelle du Pays. Unespace info énergie a été ouvert à cette date à Arras[135].

La ville s'est engagée dans lagestion différenciée de ses espaces : ses techniciens pratiquent moins de fauches, l'eau de pluie de ses serres est récupérée[136]

Des jardins biologiques destinés aux publics scolaires ont été mis en place depuis 1998, afin de sensibiliser les enfants au jardinage[137]. La ville compte également quatre sites consacrés auxjardins familiaux, sur une surface totale de5 ha[138].

La gestion des déchets est faite par la communauté urbaine. Plusieurs déchèteries existent sur son territoire. Une plate-forme de compostage a été mise en place pour le traitement des déchets verts de la ville[136].

Depuis 2016, le service de navettes urbaines gratuites mis en place depuis le baptiséMa Citadine repose sur une flotte de véhicules 100 % électriques d'une capacité de huit passagers. Depuis le, l'espace intra-boulevards est limité à30 km/h pour les usagers afin d'encourager les déplacements doux (marche, vélo). La priorité aux déplacements doux est également soulignée par la mise en place progressive d'un accès exclusif aux piétons de laplace des Héros, devant l'Hôtel de ville.

Espaces publics

[modifier |modifier le code]

La ville a conservé des espaces de respiration (espaces verts, jardins publics) dans ce tissu urbain.

Grands espaces verts

[modifier |modifier le code]

Au total, au sein du périmètre communal,91 ha sont en surfaces naturelles,111 ha en surfaces agricoles[139].

Les Grandes Prairies sont composées de23 ha arborés, le long de la Scarpe[140]. Le jardin du gouverneur, de plus de6 ha, est à proximité des anciens remparts ; une partie en est encore visible. Le jardin possède un kiosque à musique ancien[141].

L'espace vert des Hautes-Fontaines et les fossés de la Citadelle constituent23 ha d'espaces aujourd'hui enherbés.

Jardins et squares

[modifier |modifier le code]

Le jardin de la préfecture s'étend sur4 ha[142]. Le jardin Minelle, de2 ha, s'organise autour d'un plan d'eau[143]. Le Rietz Saint-Sauveur, qui est le plus vieux jardin public de la ville, remontant auXIVe siècle, constitue une transition de2 ha entre le centre-ville et la cité universitaire[143]. Les squares Saint-Nicolas et Jeanne-d'Arc se situent de part et d'autre de la cathédrale[143]. Le jardin de la Légion-d'honneur occupe1,2 ha, entre la cathédrale et l'abbaye Saint-Vaast[143].

Distinctions et labels

[modifier |modifier le code]
Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2011)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.

Arras bénéficie du label « ville fleurie » avec quatre fleurs attribuées depuis 2004 par leConseil national des villes et villages fleuris de France auconcours des villes et villages fleuris[144] ; elle compte plus de 5 000 arbres[136]. Sesserres municipales (tunnel etpépinière) produisent annuellement 200 000 plantes à massif diverses[137].

Enseignement

[modifier |modifier le code]

Arras est située dans l'académie de Lille.

Établissements scolaires

[modifier |modifier le code]

La ville administre onzeécoles maternelles et onzeécoles élémentaires communales[145].

Le département gère sixcollèges[146] et la région septlycées[147].

Les Arrageois disposent également d'établissements privés : six écoles[148], deux collèges[148] et un lycée.

Parmi les établissements privés, on peut citer l'ancien pensionnat Jeanne-d'Arc, 12 rue Émile-Legrelle. Il était situé dans l'hôtel de la Basecque, érigé à la demande d'Albert-Marie-Josephe Imbert, comte de la Basecque, auXVIIIe siècle. Déclarébien national sous laRévolution, il est racheté par le fils Imbert puis loué afin de loger l'évêqueHugues de La Tour d'Auvergne-Lauraguais. En 1825, l'hôtel particulier est acquis par la famille Le Caron de Canettemont, qui y vit jusqu'en 1901. Deux banques s'y installent par la suite. En 1973, la Société immobilière artésienne rachète l'édifice, dont les façades et les toitures font l'objet d'un arrêté de protection patrimonial en 1976. Il est en effet classé au titre desMonuments historiques. Le bâtiment est quasiment d'origine, hormis le portail, changé dans l'entre-deux-guerres. Le pensionnat Jeanne-d'Arc occupe les lieux pendant plusieurs décennies, fermant en 2006[149].

Vie universitaire

[modifier |modifier le code]

Arras est le siège de l'université d'Artois, université multipolaire qui comprend les pôles deLens,Liévin,Béthune,Douai et Arras. Créée en 1992, elle compte en avril 2011 4 600 étudiants à Arras[150]. Le pôle d'Arras « littéraire » est destiné aux lettres, langues, sciences humaines (histoire-géographie notamment) et depuis la rentrée 2006, aux sciences économiques.

Arras accueille aussi une ESPE pour la formation des enseignants du primaire et du secondaire, une école supérieure des métiers d'art (Esmaa), l'École privée des sciences informatiques (EPSI), leCentre des études supérieures industrielles (CESI), l'institut régional de Travail Social site d'Artois ainsi que l'école d'infirmière IFSI.

Arras est réellement devenue une cité universitaire comme en témoignent les nouvelles résidences universitaires, notamment la première résidence étudiante réhabilitée dans une ancienne caserne d'Arras, inaugurée en août 2009[151]. Elle comporte aussi un service de formation, le Sépia, qui permet d'obtenir un diplôme d'accès aux études universitaires ainsi qu'une validation d'acquis par expérience[152].

La communauté urbaine d'Arras gère l'École supérieure des métiers d'art d'Arras dont l'excellence est reconnue pour l'enseignement du vitrail[152].

LesCompagnons du tour de France installent également leur université à Arras en 2017, destinée à l'enseignement technique d'excellence en architecture.

Santé

[modifier |modifier le code]

Arras dispose d'un centre hospitalier important (2 000 salariés, 1 200 lits et places) dans les domaines de la chirurgie, de la médecine, de la gynécologie obstétrique, de la psychiatrie et de la gériatrie[153]. Le centre a été restructuré et réhabilité de 2003 à 2007, sur 75 000 m2, pour un montant total de près de100 millions d'euros[154]. Il existe également plusieurs cliniques privées dont une clinique spécialisée en soins de réadaptation en psychiatrie, administrée par l'association régionale « Espoir et Vie »[155] et l'hôpital privé les Bonnettes[156] administré par laGénérale de santé qui a rassemblé la clinique Bon Secours et la clinique Sainte-Catherine[157],[158].

Population et société

[modifier |modifier le code]

Démographie

[modifier |modifier le code]

Les habitants de la communesont appelés lesArrageois[159].

Évolution démographique

[modifier |modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[160],[Note 11].

En 2022, la commune comptait 42 621 habitants[Note 12], en évolution de +4,25 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
21 01919 95819 28619 79823 41923 48524 43926 95625 271
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
26 21625 90525 74927 32926 76427 04126 91425 70126 144
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
25 81324 92126 08024 83529 71829 49031 48833 34536 242
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
41 76149 14446 48341 73638 98340 59042 01541 32240 883
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
42 60042 621-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puisInsee à partir de 2006[161].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier |modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 41,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 21,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 19 893 hommes pour 21 662 femmes, soit un taux de 52,13 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[162]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,7 
4,9 
75-89 ans
8,7 
12,1 
60-74 ans
15,0 
18,0 
45-59 ans
16,5 
20,3 
30-44 ans
18,2 
25,1 
15-29 ans
23,4 
18,9 
0-14 ans
16,5 
Pyramide des âges du département duPas-de-Calais en 2021 en pourcentage[163]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Manifestations culturelles et festivités

[modifier |modifier le code]

Main Square Festival

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Main Square Festival.

Arras est depuis quelques années essentiellement connue pour le Main Square Festival. La société France Leduc Productions, en collaboration avec Herman Schueremans, le père fondateur du festival de Wechter, en Belgique, organise un festival estival musical, le Main Square Festival, qui a une scène originale et particulièrement impressionnante : la Grand'place. Depuis 2010, le Main Square Festival a déménagé et s'invite désormais au sein de la citadelle d'Arras. Ce festival a attiré des groupes prestigieux :Iron MaidenMuse,Linkin Park,Depeche Mode,Tryo,Indochine,Black Eyed Peas,Radiohead,Rammstein,Prince,Coldplay,Green Day.

Arras Film Festival

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Arras Film Festival 2024.

Chaque année en novembre, depuis 2000[164],[165], pendant dix jours, Arras organise leArras Film Festival (nommé « L'Autre Cinéma » jusqu'en 2008). À la fois évènement populaire de promotion du septième art, le « Arras Film Festival » a aussi pour vocation d'être un point de rencontre indispensable et nécessaire pour l'industrie du cinéma. L'édition 2019 a amené 50 000 spectateurs et l'Atlas d'or a été décerné àLa Saveur des coings desBulgaresKristina Grozeva etPetar Valtchanov. De nombreux réalisateurs et comédiens prestigieux participent à ce festival :Costa-Gavras,Tonie Marshall etLaurent Cantet en 2012,John Boorman en 2008,Bernadette Lafont,Andrzej Żuławski etDario Argento en 2007,Arthur Penn en 2006,Sidney Lumet en 2005,Claude Chabrol etEnki Bilal en 2004,Rosanna Arquette etJerry Schatzberg en 2003,Volker Schlöndorff en 2002,Bertrand Tavernier en 2001,Francesco Rosi en 2000.

Vauban, La Citadelle, Arras

[modifier |modifier le code]

Depuis 2023, à la fin du mois d'août, l'association arrageoise Artois Culture Nature présente un spectacle vivant intitulé « Vauban, La Citadelle, Arras » dans le cadre de lacitadelle d'Arras. Le spectacle retraçant la vie deVauban et son lien particulier avec la ville attire environ 10 000 spectateurs chaque année[166].

Autres événements

[modifier |modifier le code]

Depuis 2001, de janvier à mars[167], le festival de musiques actuelles de l'université d'Artois MusiKampus accueille ses soirées d'ouverture et de clôture à Arras. MusiKampus se déroule au cœur des universités de l'Artois. Le festival offre une scène à des jeunes groupes du Nord-Pas-de-Calais (Degadezoo en 2003, Shiko Shiko en 2009) et programme des artistes de renommée nationale et européenne (Sharko,Gonzales,Les Fatals Picards,Ministère des affaires populaires,Jim Murple Memorial).

En mars, pendant une semaine, l'université d'Artois et son service culturel proposent un festival international et universitaire des arts de la scène, en partenariat avec le théâtre d'Arras, et l'option théâtre dulycée Gambetta-Carnot d'Arras. Des jeunes artistes étudiants du monde entier viennent proposer leurs créations, créant un foisonnement culturel et artistique au sein de l'université et de la ville d'Arras[168].

Le dernier dimanche de juin a lieu la grande braderie des commerçants d'Arras dans toutes les rues du centre-ville[169].

De 1996 à 2019, chaque été de la mi-juillet à la mi-août, « Arras on the beach » prenait place sur la Grand-Place qui se transformait en plage géante sur le modèle deParis Plages[170].

Depuis 1997, se déroule, en août, la « fête de l'Andouillette » qui accueille 15 000 personnes[171].

2023 voit se dérouler, en septembre, la quatrième édition du festival « Beer Potes Festival » avec la présence de42 brasseries, pour la dégustation, et de neuf concerts[172].

Début est organisé le premier championnat du monde de la frite, avec plus de30 candidats français, belges, thaïlandais, japonais, allemands, canadiens et anglais, récompensé par quatre trophées, deux réservés aux professionnels et deux autres aux amateurs. Le journaliste culinaireFrançois-Régis Gaudry est le parrain de cette première édition[173].

En décembre, la Grand-Place se transforme en village de Noël qui s'inscrit dans la pure tradition des marchés de Noël du nord de l'Europe. Bordé de nombreux sapins, le village compte plus de 80 chalets en bois ainsi qu'une patinoire de 600 m2 en glace naturelle, un carrousel et des animations pour les enfants.

Printemps de l'Art déco

[modifier |modifier le code]

Le « Printemps de l'Art déco », est un événement mettant en valeur le patrimoine Art déco de la région Hauts-de-France. D'abord appelé la « Semaine de l'Art déco » lorsqu'il est créé en 2012 par trois communes, Arras,Béthune etCambrai, l'évènement devient, en 2013, le « Mois de l'Art déco » puis, en 2017, le « Printemps de l'Art déco », son appellation actuelle. En 2025,23 communes et sites, dont Arras, participent à cet événement[174],[175].

Sports et loisirs

[modifier |modifier le code]
Vue du golf.

Arras dispose de nombreux clubs sportifs de haut niveau : l'ASPTT Arras (aussi nommée Arras Pays d'Artois Basket Féminine) est le club de l'équipe de basket féminin qui évolue enLigue féminine de basket ; le Racing Club d'athlétisme, qui évolue en 2015 en Élite (Première division) à la suite d'une troisième place en N1A ; l'ASL Canoë Kayak basé à Saint-Laurent Blangy compte parmi ses membres plusieurs sélectionnés aux jeux Olympiques ; leRugby Club d'Arras évolue à l'heure actuelle en Fédérale 2 (équivalent4e division) et a été pendant longtemps le club porte-drapeau du rugby dans le Nord-Pas-de-Calais ; le Racing Club d'Arras Handball est un club de handball évoluant en national 3 poule 4 ; l'Arras Football a une équipe masculine de football évoluant en Régional 1 (6e division nationale) et uneéquipe féminine en D2 ; enfin, depuis la saison 2017-2018, le Badminton Club d'Arras a hissé son équipe première jusqu'au top 12, dans lequel se trouvent les douze meilleures équipes de France de cette discipline.

Onjoute à Arras depuis 1812. La société des jouteurs d'Arras est membre de la FFSN (Fédération de joutes et sauvetages nautiques) depuis plus de20 ans et a porté le titre de champion de France plusieurs années[176],[177].

Depuis 1884, Arras possède un champ de course, l'Hippodrome des Hauts-Blancs-Monts.

Arras possède également ungolf de 18 trous situé àAnzin-Saint-Aubin. L'Open de France Féminin s'y est plusieurs fois déroulé dans les années 2000.

La course cyclisteParis-Arras Tour a lieu chaque année pendant trois jours en mai.

À côté de « Cité Nature », un centre de remise en forme et aquatique a vu le jour en attendant l'extension dustade d'eaux vives et d'un bassin d'eaux plates.

Depuis 2005, le maître Mathieu Derosière dispense des cours deMansuria Kung Fu à Arras[178].

Sentiers de randonnée

[modifier |modifier le code]
Articles connexes :Liste des sentiers de grande randonnée dans le Pas-de-Calais etListe des sentiers de grande randonnée de pays (GRP) dans le Pas-de-Calais.

Lesentier de grande randonnéeGR 121, reliantWavre, en régionRégion wallonne (Belgique) àBoulogne-sur-Mer, dans le département duPas-de-Calais (France), traverse le territoire communal[179]. Ce GR a une connexion, dans la commune, avec leGR 145 et départ duGR 127.

Jeux olympiques

[modifier |modifier le code]

Le, la commune accueille laflamme olympique desJeux olympiques d'été de 2024, officiellement appelés les Jeux de laXXXIIIe olympiade, qui se sont tenus du au àParis[180].

Cultes

[modifier |modifier le code]

Les Arrageois disposent de lieux de culte catholique, protestant et musulman. Il n'existe pas de lieu de culte dans la ville pour les juifs, qui doivent pour assister à leurs offices se rendre à lasynagogue de Lille, rue Auguste-Angelier, à environ 45 kilomètres au Nord de la ville ou à lasynagogue d'Amiens, rue Cécile Redlich, à environ 58 km au Sud de la ville.

Culte catholique

[modifier |modifier le code]

Les lieux de cultecatholique sont ceux des troisparoisses dudoyenné d'Artois, au sein dudiocèse d'Arras :les cinq clochers de la paroisse Notre-Dame de Cité :

Deux des trois clochers de la paroisse Notre-Dame des Blancs-Monts :

  • l'église Saint-Paul, avenue Winston-Churchill ;
  • l'église Sainte-Bernadette, rue Georges-Auphelle[182] ;

Trois des huit clochers de la paroisse Notre-Dame de Pentecôte :

  • l'église Notre-Dame de Bonnes Nouvelles, 140 rue du Commandant-Dumetz (faubourgRonville) ;
  • l'église Saint-Curé-d'Ars, rue de Provence ;
  • l'église Saint-Sauveur, rue Gaston-Debray (faubourg Saint-Sauveur)[183].

Autres lieux de culte catholique

[modifier |modifier le code]
  • La maison diocésaine, rue d'Amiens
  • La chapelle, rue de Brigittinnes

Culte protestant

[modifier |modifier le code]

Par ailleurs, il existe des églises évangéliques[185] :

  • L'église évangélique, rue Crinchon ;
  • L'église protestante évangélique, rue Diderot ;
  • L'église Évangélique, rue Émile Breton ;
  • L'église évangélique le Rocher, avenue Winston-Churchill.

Culte musulman

[modifier |modifier le code]

La communauté musulmane d'Arras dispose de deux mosquées[186] :

  • La mosquée Annour, rue Matisse ;
  • La mosquée El Feth, rue Ampère.

Églises millénaristes

[modifier |modifier le code]
  • L'église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, avenue Winston-Churchill.

Média

[modifier |modifier le code]

Presse locale

[modifier |modifier le code]

Le quotidien régionalLa Voix du Nord publie une édition locale pour l'Artois. Il y a également le journal local à Arras :L'Avenir de l'Artois (créé en 1919[187]) qui paraît chaque mercredi. Ainsi quel'Observateur de l'Arrageois (créé en 2006[188]) qui paraît chaque mercredi également.

Télévision locale

[modifier |modifier le code]

La ville est couverte par les programmes deFrance 3 Nord-Pas-de-Calais et les chaînes nationales de laTNT. Elle reçoit également la chaîne régionaleWéo par la TNT, etBFM Grand Lille via les réseaux ADSL et fibre.

Radios locales

[modifier |modifier le code]

Arras est couverte par plusieurs radios locales :

Économie

[modifier |modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité

[modifier |modifier le code]

En 2021, la commune compte 19 654 ménages fiscaux[Note 13], regroupant 38 726 personnes[Insee 5].

Lerevenu fiscal médian par ménage, letaux de pauvreté des ménages et la part des ménages fiscaux imposés de la commune, du département du Pas-de-Calais et de la métropole sont les suivants :

Emploi

[modifier |modifier le code]
Taux de chômage
201020152021
Commune[Insee 11]18,5 %22,3 %18,5 %
Département[Insee 12]15,4 %17,7 %14,7 %
France métropolitaine[Insee 13]11,6 %13,7 %11,7 %

En 2021, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 27 848 personnes, parmi lesquelles on compte 70,0 % d'actifs (57,1 % ayant un emploi et 12,9 % de chômeurs) et 30,0 % d'inactifs[Note 14],[Insee 11]. En 2021, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est supérieur à celui du département du Pas-de-Calais et supérieur à celui de la France métropolitaine.

La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction d'Arras[Carte 2],[Insee 14]. Elle compte 34 484 emplois en 2021, contre 32 812 en 2015 et 34 244 en 2010. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 16 119, soit unindicateur de concentration d'emploi de 213,9 et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,3 %[Insee 15].

Sur ces 16 119 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 8 024 travaillent dans la commune, soit 50 % des habitants[Insee 16]. Pour se rendre au travail, 63,3 % des habitants utilisent une voiture, un camion ou une fourgonnette, 15,2 % lestransports en commun, 18,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[Insee 17].

Entreprises et commerces

[modifier |modifier le code]

Agriculture

[modifier |modifier le code]

La commune est dans l'« Artois », une petiterégion agricole dans le département du Pas-de-Calais[191]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] dans la commune est l'exploitation de grandes cultures (horscéréales etoléo-protéagineux)[Carte 3].

1988200020102020
Exploitations7213
SAU[Note 16] (ha)239304296

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 7 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 2 en 2000 puis à 1 en 2010[193] et enfin à 3 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 57 %. Lasurface agricole utilisée dans la commune a également diminué, passant de239 ha en 1988 à96 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a baissé, passant de 34 à32 ha[193],[Carte 5].

Activités hors agriculture

[modifier |modifier le code]

3 767 établissements marchands non agricoles sont économiquement actifs en 2022 à Arras[Note 18],[Insee 18],[Insee 19].

Secteur d'activitéCommuneDépartement
Nombre%%
Ensemble3 767100 %(100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
1644,4 %(6,8 %)
Construction1604,2 %(10,6 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
1 12930,0 %(29,3 %)
Information et communication1193,2 %(1,9 %)
Activités financières et d'assurance2356,2 %(5,0 %)
Activités immobilières1824,8 %(4,9 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
68518,2 %(14,2 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
70818,8 %(16,8 %)
Autres activités de services38510,2 %(10,5 %)

La répartition des différents secteurs d'activité est assez similaire à celle du département[Insee 19].

Arras est le siège de laChambre de commerce et d'industrie de l'Artois. Celle-ci gère notamment le port fluvial de Saint-Laurent-Blangy et l'aéroport de Roclincourt[194].

Le renouveau de l'économie arrageoise est manifeste depuis une dizaine d'années avec l'arrivée d'Häagen-Dazs, la mise en place de la zone Actiparc, les créations de pépinières d'entreprises, si bien que le magazineL'Entreprise a élu à plusieurs reprises l'agglomération d'Arras, l'agglomération moyenne (moins de 100 000 habitants) la plus dynamique de France[195]. En effet, depuis10 ans, les efforts conjoints de la communauté urbaine d'Arras (CUA) et de ses partenaires économiques ont permis de créer plus de 11 000 emplois sur le territoire[196].

Avec l'ouverture ducanal Seine-Nord Europe, prévue en 2028[197], 8 000 emplois pourraient être créés entre Arras et Cambrai[198]. Le canal passera à environ 25 km de la ville. Arras se trouvera ainsi au centre de la scène économique de l'Europe du Nord : entre Paris, Bruxelles et Londres, à proximité de Lille et Amiens.

Outre l'agroalimentaire (la Société arrageoise de conditionnement et de commercialisation d'œufs ouSacco), la coopérative agricole laitière Prospérité fermière - Ingredia, le glacier Häagen-Dazs àTilloy-lès-Mofflaines, la coopérative agricole Unéal àSaint-Laurent-Blangy) et le transport-logistique (transports Lebas-Laridant et transports urbains de la communauté d'Arras), la vie économique du territoire est marquée par les secteurs de l'industrie électrique et de la chimie, avec comme principaux employeurs l'usine de batteries et de chargeurs Hawker (1 000 salariés), les emballages plastiques Alcan (220 salariés), les détecteurs de gaz Oldham (180 salariés)[199].

L'agglomération bénéficie également d'un important secteur tertiaire (80 % de l'activité totale)[196], avec de nombreux services administratifs (Conseil Général, Préfecture, Chambre Régionales des Comptes, Communauté Urbaine…) et financiers (assurances Prevea, Crédit du Nord, BNP, crédit-bail Actea, Banque de France, gestion immobilière Le Logement rural). EDF, la Générale des Eaux, les installations thermiques Logista comptent aussi parmi les employeurs importants[199]. Depuis l'arrivée du TGV Nord, ce secteur a encore vu son attractivité se renforcer[196].

Marché sur la place des Héros.

Même si Arras ne possède plus de grand magasin en centre-ville depuis la fermeture définitive des Nouvelles Galeries à la fin duXXe siècle, la ville a su garder un tissu commercial de proximité dense et qualifié et des marchés de plein air animent chaque mercredi et samedi matin les places du centre-ville. Le commerce de moyenne et grande surface est représenté par un hypermarché Auchan, un centre Leclerc, et des magasins Leroy-Merlin et Monoprix[199] ainsi que onze supermarchés.

Tourisme

[modifier |modifier le code]

Le tourisme joue aussi un rôle dans l'économie de la ville, avec par exemple six cents créations d'emplois en dix ans[200] : ses célèbres places, ses ruelles médiévales, ses édifices flamboyants en font un lieu touristique important pour les Britanniques, les Néerlandais, les Belges, les Allemands, etc. qui viennent découvrir les charmes de la capitale atrébate.

Hôtellerie, camping et autres hébergements collectifs

[modifier |modifier le code]

Au, la commune dispose de douze hôtels pour une capacité totale de635 chambres[Insee 20]mais ne dispose ni de camping[Insee 21], ni d'autre type d'hébergements collectifs[Note 19],[Insee 22].

Culture locale et patrimoine

[modifier |modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Liste des monuments historiques d'Arras.

Arras est membre duréseau des sites majeurs de Vauban. Elle compte225 monuments classés ou inscrits aux monuments historiques, ce qui fait d'elle la7e ville française en nombre de monuments, équivalent à ceux deRouen etStrasbourg. L'importance de ce nombre est due au classement de chaque façade de ses deux places principales.

Monuments historiques

[modifier |modifier le code]
Liste complète des Monuments historiques à Arras

Classement :

  • Abbaye d'Hénin-Liétard, 12 rue Victor-Hugo Portail sur la rue Victor-Hugo, façade sur cour, façade sur jardin et toiture de l'ancien refuge : inscription par arrêté du 23 novembre 1946.
  • Abbaye du Mont-Saint-Éloi, place du Wetz-d'Amain. Bâtiment d'entrée de l'ancien refuge sur la place : inscription par arrêté du 15 janvier 1929. Ensemble des bâtiments de l'ancien refuge entourant la deuxième cour du Wetz-d'Amain : inscription par arrêté du 13 août 1946.
  • Ancien hôtel de Gomiecourt : 10, rue Émile-Legrelle. Façade sur cour, côté chapelle ; façade sur la rue des Portes-Cochères avec portail et balcon en fer forgé ; boiseries intérieures et cheminées en marbre des trois pièces de la dépendance ayant servi d'évêché au cardinal de la Tour-d'Auvergne ; cave voûtée d'arêtes dite salle d'armes : inscription par arrêté du 16 janvier 1947.
  • Ancien hôtel de Lur-Saluces 50 rue Gambetta Façades et toitures : inscription par arrêté du 20 septembre 1946.
  • Ancien hôtel du Bois de Fosseux 21 rue du Marché-au-Filet. Portail et façade sur la cour d'honneur : inscription par arrêté du 2 décembre 1946.
  • Ancien hôtel du premier président duConseil provincial d'Artois, dénommé actuellement hôtel de Guînes : 2, rue des Jongleurs. Ancien hôtel (cad. AC 6) : inscription par arrêté du 31 décembre 1999.
  • Ancien hôpital Saint-Eloy : 11, place de l'Ancien-Rivage. Façade sur la place et toitures ; tour : inscription par arrêté du 2 décembre 1946.
  • Ancien palais des États d'Artois. Façades sur la place des États, sur la rue Delansorne et sur la place Longlet et toitures qui les surmontent : classement par arrêté du 16 septembre 1946.
  • Ancienne abbaye de Saint-Waast : classement par arrêté du 11 octobre 1907.
  • Anciens pavillons des Officiers du quartier Schramm. Façades, toitures et souches de cheminées : inscription par arrêté du 31 décembre 1946.
  • Anciens remparts. Vestiges comprenant les murs d'escarpe avec leurs courtines et leurs talus, les fossés, les contrescarpes et les glacis de toute l'ancienne fortification de la ville à l'ouest de cette dernière : inscription par arrêté du 5 octobre 1945.
  • Beffroi : classement par liste de 1840- 18 04 1914 (J.O.).
  • Cathédrale : classement par arrêté du 30 octobre 1906.
  • Chapelle des Chariottes, rue des Chariottes : classement par arrêté du 27 mai 1921.
  • Citadelle. Chapelle Saint-Louis de la citadelle : classement par arrêté du 17 février 1920 ; Citadelle (sauf chapelle classée) : inscription par arrêté du 2 août 1929.
  • Couvent des Clarisses, rue Sainte-Claire. Portail dit de l'œil de Dieu : inscription par arrêté du 19 novembre 1946.
  • Ensemble théâtral. Façade du théâtre : inscription par arrêté du 19 novembre 1946. Ensemble des bâtiments formant le complexe théâtral (théâtre municipal, salle des concerts, salle des orphéonistes, salle de l'harmonie, salle de la Philharmonie) (cad. AB 1077) : inscription par arrêté du 18 octobre 2000.
  • Fontaine du Pont-de-Cité ou fontaine Neptune le mur sur lequel elle est adossée et l'emprise du sol autrefois délimitée par une grille (cad. BE 746) : inscription par arrêté du 7 juillet 1988.
  • Hospice Sainte-Agnès. Façade de la chapelle (datée 1700) sur la rue Sainte-Agnès avec son campanile ; façade sur la place Saint-Étienne (datée 1664) ; façade de l'entrée, 8 place Saint-Étienne ; pignon (daté 1676) sur la rue Saint-Étienne : inscription par arrêté du 16 janvier 1947.
  • Hôtel Lefèbvre-Cayet 2 rue des Fours. Façades et toitures y compris le portail d'entrée ; escalier avec sa rampe en fer forgé ; salle à manger et salon avec leur décor au rez-de-chaussée. (cad. BD 22) : inscription par arrêté du 28 mars 1977.
  • Hôtel de ville Façades : classement par arrêté du 17 juillet 1921.
  • Hôtel de la Basecque 12 rue Émile-Legrelle Façades et toitures (cad. DU 467) : classement par arrêté du 3 mars 1976.
  • Hôtel de la Verdure 18 rue Émile-Legrelle Façades et toitures y compris le portail donnant sur la rue des Portes-Cochères ; grand salon avec son décor (cad. DU 466) : classement par arrêté du 3 mars 1976.
  • Les façades des immeubles de la rue de la Taillerie, classement par arrêtés de 1919 à 1921.
  • Les façades des immeubles de la place des héros classement par arrêtés de 1919 à 1921.
  • Immeuble 4 rue du Marché-au-Filet. Façade : classement par arrêté du 19 octobre 1922.
  • Les façades des immeubles de la Grand-Place, classement par arrêtés de 1919 à 1921.
  • Maison 1 place Guy-Mollet ; anciennement 1 place Sainte-Croix. Salle à manger avec son décor de boiseries et de toiles peintes (cad. AB 433) : classement par arrêté du 2 novembre 1976. Façades et toitures ; escalier avec sa rampe en fer forgé (cad. AB 433) : inscription par arrêté du 2 novembre 1976.

Inscriptions :

Renseignements issus de :Mérimée, base de données du Ministère de la culture
 

Autres lieux et monuments

[modifier |modifier le code]
Les deux places, l'hôtel de ville et le beffroi
[modifier |modifier le code]

Laplace des Héros, la rue de la Taillerie et laGrand'Place forment un ensemble monumental extraordinaire, unique en Europe. Dans leur tracé actuel, ces places existent depuis sept siècles. Mais auXVIIe siècle, leséchevins décidèrent de reconstruire, en les harmonisant, les maisons des deux places. Ils prirent modèle sur une maison gothique duXVe siècle, que l'on peut encore voir, au fond de la Grand'Place auno 47, avec ses quatre piliers monolithes supportant trois arcades ogivales, ses deux pignons supérieurs à la flamande,en gradins ditspas de moineaux. Selon le style duXVIIe siècle, les arcades s'arrondirent, les gradins s'assouplirent envolutes renversées, c'est lepignon à volutes, percé d'une lucarne ronde dans sa partie haute, le pigeonnier, et surmontées d'un petitfronton arrondie. Ces places forment ainsi des décors d'une grande harmonie ; chaque façade est ornée d'une gerbe de blé stylisée et porte un détail de sculpture qui la distingue de ses voisines[201].

Le beffroi de l'hôtel de ville fut construit entre 1463 et 1554. Il fut reconstruit en 1833 afin de corriger les erreurs de conceptions qui auraient pu mener à son écroulement[202]. Ce fut alors l'occasion de mettre en avant le style architectural très présent à l'époque : lenéo-gothique. Détruit par l'artillerie allemande pendant laPremière Guerre mondiale, il fut reconstruit à l'identique du beffroi originel, sans les modifications duXIXe, après la guerre. Depuis le, le beffroi d'Arras est inscrit aupatrimoine de l'humanité par l'Unesco avec22 autres beffrois de France et de Belgique[203].

Lemarché de Noël a lieu sur la Grand'Place tout le mois de décembre et l'un des plus fréquentés et est considéré comme le plus apprécié de la région devant ceux d'Amiens et Lille[204].

Le patrimoine religieux
[modifier |modifier le code]
L'abbaye Saint-Vaast et la cathédrale.

L'immenseabbaye Saint-Vaast reconstruite auXVIIIe siècle en architecture classique abrite aujourd'hui lemusée des Beaux-Arts d'Arras et la médiathèque municipale. Elle fut fondée auVIIe siècle, lorsque l'évêqueAubert fit transporter le corps desaint Vaast dans une chapelle située au bord de la rivière Crinchon. Ainsi naquit le monastère, qui devintbénédictin auXe siècle. L'égliseabbatiale est devenue lacathédrale Notre-Dame-et-Saint-Vaast après que l'anciennecathédrale Notre-Dame-en-Cité fut détruite sous laRévolution en même temps que de nombreuses églises de la ville qui ont subi le même sort[205]. Subsiste aussi le portail de l'abbaye Sainte-Claire, inscrit aux Monuments historiques[206].

Le patrimoine civil et militaire
[modifier |modifier le code]

La basse-ville constitue le quartier qui relie la ville à la citadelle. Il s'ordonne autour de la place Victor-Hugo, construite en 1756 sur un plan octogonal au centre de laquelle a été placé un obélisque.

La « maison Wetz d'Amain », sur la place principale, est un édifice des plus typiques de la ville d'Arras. On y retrouve le pignon à pas de moineaux, le portail en briques et pierres de facture classique, mais également une tourelle hexagonale.

Lacitadelle fut construite entre 1668 et 1672 comme élément de défense du « pré carré » voulu parVauban, destiné à protéger le royaume contre les invasions desPays-Bas espagnols. Toutefois, en raison de sa position en deuxième ligne de défense, elle ne fut jamais attaquée et fut donc surnommée « la belle inutile »[207]. La citadelle est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco depuis le[208]. Elle accueille en juillet depuis 2010 leMain Square Festival, qui tire son nom anglicisé de la Grand'Place où avaient lieu les précédentes éditions.

Dans lesboves (souterrains).

Des souterrains, appelés lesboves, sont creusés à partir duIXe siècle, dans un premier temps pour exploiter la craie blanche et construire les églises et les remparts de la ville. AuXIIe siècle, ils sont reconvertis en lieu de stockage par des marchands et servent de liens entre les caves des maisons. Lors de laGrande Guerre, avant labataille d'Arras (1917), 24 000 soldats de l'Empire britannique s'y installent après avoir entrepris des travaux de raccordement des diverses caves et galeries. Pendant laSeconde Guerre mondiale, des habitants s'y réfugient pour se cacher des bombardements (voir aussi l'article « Carrière Wellington »). Situés à 12 mètres sous la surface, lesboves font une vingtaine de kilomètres ; la température y est de11 °C et le taux d'hygrométrie de 80 %. Ils se visitent depuis les sous-sol de l'office du tourisme d'Arras, installé dans l'hôtel de ville[209].

Lecimetière municipal est créé dans les années 1790-1800.

Lemonument aux morts et les différents lieux de mémoire[210].

Dans la commune se trouvent deuxjardins de la paix : le jardin de la paix écossais « La paix des sonneurs », réalisé en 2018, proche du cimetière militaire du Faubourg d'Amiens, et le jardin de la paix néo-zélandais, prévu en 2024/2025, proche du mur du mémorial de lacarrière Wellington[211].

Cité Nature et Aquarena
[modifier |modifier le code]

À l'entrée nord de la ville s'est constitué depuis 2005 un pôle destiné aux loisirs.

Cet ensemble se compose de « Cité Nature », musée consacré aux sciences, notamment axé sur les secrets de l'alimentation, de la science et de la nature dans une ancienne friche industrielle réaménagée parJean Nouvel en 2005 sur 2 500 m2 d'exposition permanente, 1 600 m2 d'exposition temporaire et de 15 000 m2 de jardins en bord de Scarpe.

Jouxtant le musée « Cité Nature », le centre balnéoludique « L'Aquarena » a vu le jour en 2012. Réalisé par l'architecteAlain Sarfati, cet imposant bâtiment à l'architecture futuriste surmonté d'une énorme « perle noire » est à la fois un espace de loisirs avec piscines ludiques, toboggan, rivières, et centre de remise en forme grâce à un espace consacré auxhammams,saunas,fitness etinstitut de beauté, le tout intégré dans un espace vert de 8 000 m2. Cettebase de loisirs, qui accueille également lebowling depuis 2010, est amenée à être vivante avec son esplanade de 15 000 m2, et pourra accueillir différentes manifestations (fêtes foraines,cirques…)[212].

Patrimoine culturel

[modifier |modifier le code]

Arras possède un théâtre à l'italienne daté de 1785 et rénové en 2004-2007[213] qui présente la particularité de proposer plusieurs salles : une salle à l'italienne, une salle de concert et un plateau plus contemporain au sous-sol, appelé André Reybaz. Lethéâtre d'Arras abrite avec l'Hippodrome de Douai lascène nationale appelée Tandem Arras-Douai qui accueille des compagnies de théâtre professionnelles.

Le Casino est une salle de spectacle d'une capacité de 1 111 places située en plein centre-ville et qui accueille des concerts, des spectacles de variété grand public, des pièces de théâtre de boulevard, des orchestres de musique classique, des spectacles de danse ainsi que des conférences.

L'Hôtel de Guines est un ancien hôtel particulier datant duXVIIIe siècle, réhabilité en Maison Folie à l'occasion deLille 2004. Il accueille spectacles lyriques et dramatiques, quatuors et musiques de chambre dans une petite salle d'une centaine de personnes. La cour intérieure de l'hôtel offre un espace propice aux évènements en plein air pendant la belle saison, lieu de découverte et de convivialité entre les résidents et les artistes, conformément à l'esprit desMaisons Folies.

Le centre culturel Noroit, qui accueillait notamment des projections, n'est plus en activité depuis 2006[214]. Un complexe de six salles de cinéma appelé « Cinémovida » (racheté par Megarama en 2019) a vu le jour en plein centre-ville en 2004[215] sur le site d'un ancien cinéma de la Grand'Place qui a été réhabilité, choix préféré par la municipalité à la création d'un complexe cinématographique en périphérie de ville.

Ce cinéma propose les grandes sorties nationales ainsi qu'une programmationart et essai, et en partenariat avec Plan-Séquence il organise leFestival international du film d'Arras au mois de novembre.

Présentes autrefois dans l'espace public arrageois, des sculptures rendant hommage àEugène-Émile Lenglet (1880) et Adolphe Lenglet (1905, par l'architecte Henri Guillaume et le sculpteurHenri Gauquié) ont depuis disparu[216],[217].

Les musées

[modifier |modifier le code]

Lemusée des beaux-arts d'Arras est situé dans l'ancienne abbaye Saint-Vaast. Il rassemble des sculptures, des objets d'art et des collections de peinture : œuvres des écolesflamande ethollandaise,italienne etfrançaise. La ville d'Arras a signé le àVersailles un partenariat qui l'unit pour une décennie à l'Établissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles s'offrant ainsi une collaboration qui doit apporter au musée des beaux-arts une dimension royale. La convention prévoit en effet des expositions qui se dérouleront sur une période de douze à vingt-quatre mois au musée arrageois où Versailles s'engage à décentraliser des ensembles cohérents et thématiques de biens culturels conservés dans les collections historiques des châteaux de Versailles et duTrianon.

Lacarrière Wellington est un site touristique à Arras retraçant l'histoire de labataille d'Arras de 1917. Ce musée, ouvert au public le, permet aux visiteurs de découvrir le réseau de galeries souterraines qui a joué un rôle majeur dans la prise des lignes ennemies et a permis d'épargner la vie à de nombreux soldats en passant par le sous-sol.

Folklore

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Liste des géants du Nord de la France.

Comme de nombreuses villes de la région Hauts-de-France, Arras possède sesgéants, Colas et Jacqueline, et leur fils Dédé[218]. À l'été 2015, un quatrième géant a rejoint définitivement la famille, l'ami Bidasse[219]. Une nouvelle géante arrive à Arras en 2025,Mahaut d'Artois, personnage ayant réellement existé[220].

Depuis 2015, le festival Atrebatia, organisé par l'association Guilde de Dol Hrokr, a lieu au mois de février et concerne les escales imaginaires[221]. Depuis 2019, un festival du livre jeunesse a lieu conjointement.

Gastronomie

[modifier |modifier le code]

Les spécialités gastronomiques d'Arras sont nombreuses : les cœurs en chocolat, l'andouillette, le coquelet à la bière, laflamiche, le gâteau artésien, les bonbons de l'ami Bidasse[222].

Les cœurs en chocolat : auXIIe siècle, Emma Crespin dont les armoiries de la famille ont comme pièces principales des cœurs, possède un moulin sur le Crinchon (aujourd'hui rivière souterraine) au centre d'Arras et fabrique des pâtisseries en forme de cœur. AuXVIIe siècle, les cœurs en pain d'épices deviennent les « cœurs d'Arras ». Depuis lesannées 1950, ils sont fabriqués en chocolat et leur succès est considérable[223]. La maisonTrogneux, originaire d'Amiens est également présente à Arras depuis plusieurs années et produit ses « cœurs d'Arras ».

Le cœur d'Arras est aussi unfromage, de typeà pâte molle à croûte lavée, de la famille desMaroilles et duRollot.

Depuis le Moyen Âge, des artisans charcutiers perpétuent la recette traditionnelle de l'andouillette d'Arras, élaborée à partir de fraise de veau préparée à la main[224]. L'andouillette d'Arras possède sa confrérie et sa fête annuelle[224].

Le marché alimentaire du samedi matin se dérouleplace des Héros,place de la Vacquerie et quelques rues attenantes. Il s'agit de l'un des plus importants de la région avec une centaine de commerçants.

Depuis 2023, l’office de tourisme Arras Pays d’Artois organise sur laGrand-Place d'Arras leChampionnat du monde de la frite, une compétition culinaire récompensant les meilleurs cuisiniers dans plusieurs catégories[225],[226].

Arras et les arts

[modifier |modifier le code]
Une Route près d'Arras, Les Chaumières,
Camille Corot, 1853-1858,
musée des Beaux-Arts d'Arras.

Arras et le cinéma

[modifier |modifier le code]
Voir les catégories :Film tourné à Arras etFilm se déroulant à Arras.

Arras et la littérature

[modifier |modifier le code]
« Monsieur Madeleine » dévoile son identité devant la cour d'assises d'Arras afin de sauver Champmathieu du bagne.
Toile d'André Devambez,maison de Victor Hugo, vers 1903.
  • Les Misérables deVictor Hugo - Jean Valjean, sous le nom de M. Madeleine, maire de la commune deMontreuil, apparaît devant la cour d'assises à Arras pour sauver un nommé Champmathieu, faussement identifié comme Jean Valjean, d'une condamnation de travaux forcés à perpétuité, en révélant sa vraie identité.
  • Vieille Ville dePaul Verlaine : texte d'une quinzaine de pages sans doute tiré duVoyage en France par un Français et qui constitue avant tout un essai sur l'esprit d'Arras, et plus généralement des territoires dits du « Nord ». On y trouve également bon nombre de considérations architecturales[237].
  • Pilote de guerre d'Antoine de Saint-Exupéry. Il parut tout d'abord aux États-Unis en 1942 sous le titreFlight to Arras.
  • Pas son genre, roman dePhilippe Vilain. Un jeune professeur de philosophie, d'origine parisienne, est muté à Arras.
  • La Liste de mes envies, roman deGrégoire Delacourt. Une mercière à Arras gagne le gros lot de l'EuroMillions.
  • DansCyrano de Bergerac, pièce de théâtre d'Edmond Rostand, Cyrano et Christian participent à la bataille dusiège d'Arras, où ce dernier meurt au combat.
  • Pour en finir avec le parisianisme, vivre et philosopher même à Arras, essai humoristique de Dominique Catteau. La réponse aux préjugés parisiens sur la province, par un professeur de philosophie né dans le nord et ayant exercé à Arras.
  • Le souvenir d'Arras[238]Maurice Fombeure :Nouvelleextrait« Je ne fus artésien que par raccroc. Pendant seulement trois ans. Mais pour de bon. Et assez intimement mêlé à la vie locale de la cité des Atrébates qui s'allonge sur sa terre plate et se roule dans un vent bleu venu de loin peut-être de la mer. Ce vent faisait craquer et gémir les agrès de mon quatrième étage de la rue de la République. J'avais en effet réussi ce tour de force d'habiter en cette ville basse une maison de quatre étages (l'unique, sans doute!). De là, je dominais l'immense cage métallique de la gare, la passerelle articulée qui semblait un tronçon du grand serpent de mer. Et je voyais pointer le beffroi sommé du lion doré des Flandres, martelé d'un vif soleil. A vrai dire, j'étais quasiment hors les murs. Aux frontières du quartier du Rietz. Mais en trois minutes de marche, j'atteignais le café "Chez Paul" (Anjou, Riesling et bière Motte-Cordonnier), le boulevard de Strasbourg, la rue Saint-Aubert-Ernestale, les grandes librairies internationales, les grands cafés, les grands magasins, les grandes artères. En huit minutes, la brasserie du "Carillon" où le patron, le débonnaire Ripoche, nous laissait picorer des gauloises bleues dans sa poche béante et fraternelle, la petite place où officiait notre ami Léturgez, photographe de l'élite, qui me fit connaître le poète Raoul Dubois. La cuisine de Léturgez donnait accès à trois étages superposés de caves anciennes et mirifiques que nous explorions de temps en temps, à la lueur d'une bougie, pour y découvrir des inscriptions gravées par des soudards antérieurs, et de beaucoup, à la fin de l'occupation espagnole. Quels reîtres, quels lansquenets, avaient tracé ces graffiti et ces dates pour la satisfaction de nos curiosités historiques? ou quel farceur, notre contemporain? Nul ne le saura jamais.Page 1 de 6 »

Arras et la chanson

[modifier |modifier le code]

Arras est le lieu de naissance de l'amiBidasse et du narrateur dans la chanson de comique troupier Avec Bidasse.

L'association Di Dou Da organise depuis 2005 au mois de juin le festival Faites de la chanson.

Personnalités liées à la commune

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Liste de personnalités liées à Arras.

Parmi les nombreuses personnalités liées à Arras figurent :

Parmi les personnalités qui ont séjourné à Arras figurent :

Héraldique

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Armorial des communes du Pas-de-Calais.
Blason de ArrasBlason
De gueules au lion d'or, armé et lampassé d'azur, chargé en cœur d'un écusson d'azur semé de fleurs de lis d'or au lambel de gueules de trois pendants chargés chacun de trois petits châteaux d'or rangés en pal[246].
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918
Légion d'honneur ()
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Arras, surWikimedia Commons
  • Arras,sur leWiktionnaire

Bibliographie

[modifier |modifier le code]
Ouvrages généraux sur Arras
Ouvrages et études spécialisés sur Arras
Ouvrages dans la région
Ouvrages consultables auxarchives départementales du Pas-de-Calais[247]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Bases de données, dictionnaires et encyclopédies

[modifier |modifier le code]

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes

[modifier |modifier le code]
  1. Prononciation enfrançais de Francestandard retranscrite phonémiquement selon la normeAPI.
  2. Depuis 2017 uniquement. Auparavant, elle était également derrièreBoulogne-sur-Mer.
  3. Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
  4. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  5. Les records sont établis sur la période du au.
  6. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  7. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l'agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Arras comprend une ville-centre et quatorze communes de banlieue.
  8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  9. AinsiLuteciam Parisiorum deviendraParis.
  10. En 1976, un fragment de crâne d'une femme de Néandertal est retrouvé sur un chantier àBiache-Saint-Vaast, entre Arras et Douai.
  11. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  12. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  13. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement desfoyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l'occupation d'un logement connu à lataxe d'habitation.
  14. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  16. Les données relatives à lasurface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  17. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[192].
  18. Un établissement est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  19. L'Insee classe dans cette catégorie : les résidences de tourisme et les hébergements assimilés, les villages vacances et maisons familiales et les auberges de jeunesse et centres sportifs.
  20. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l'évolution de l'occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes :carte de Cassini (XVIIIe siècle),carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.

Cartes

[modifier |modifier le code]
  1. « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », surl'observatoire des territoires(consulté le).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », surstats.agriculture.gouv.fr(consulté le).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », surstats.agriculture.gouv.fr(consulté le).
  5. a etb« Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », surstats.agriculture.gouv.fr(consulté le).

Insee

[modifier |modifier le code]
  1. « Chiffres-clés - Logement en 2021 à Arras - Section LOG T1 »(consulté le).
  2. a etb« Chiffres-clés - Logement en 2021 à Arras - Section LOG T2 »(consulté le).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans le Pas-de-Calais - Section LOG T2 »(consulté le).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans la France entière - Section LOG T2 »(consulté le).
  5. ab etc« Dossier complet - commune Arras - Revenus et pauvreté des ménages en 2021 - REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2021 », surle site de l'Insee(consulté le).
  6. a etb« Dossier complet - Département du Pas-de-Calais - Revenus et pauvreté des ménages - REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2021 », surle site de l'Institut national de la statistique et des études économiques(consulté le).
  7. a etb« Dossier complet - France métropolitaine - Revenus et pauvreté des ménages - REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2021 », surle site de l'Institut national de la statistique et des études économiques(consulté le).
  8. « Dossier complet - commune Arras - Revenus et pauvreté des ménages en 2021 - REV G1 - Taux de pauvreté par tranche d'âge du référent fiscal en 2021 », surle site de l'Insee(consulté le).
  9. « Dossier complet - Département du Pas-de-Calais - Taux de pauvreté par tranche d'âge du référent fiscal en 2021 », surle site de l'Institut national de la statistique et des études économiques(consulté le).
  10. « Dossier complet - France métropolitaine - Taux de pauvreté par tranche d'âge du référent fiscal en 2021 », surle site de l'Institut national de la statistique et des études économiques(consulté le).
  11. a etb« Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2021 à Arras »(consulté le).
  12. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2021 dans le Pas-de-Calais »(consulté le).
  13. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2021 dans la France entière »(consulté le).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sursite de l'Insee(consulté le).
  15. « Emp T5 - Emploi et activité en 2021 à Arras »(consulté le).
  16. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2021 »(consulté le).
  17. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2021 »(consulté le).
  18. « DEN T4 - Nombre d'établissements par secteur d'activité en 2022 à Arras »(consulté le).
  19. a etb« DEN T4 - Nombre d'établissements par secteur d'activité en 2022 dans le Pas-de-Calais »(consulté le).
  20. « Dossier complet - commune Arras - TOU T1 - Nombre et capacité des hôtels », surle site de l'Insee(consulté le).
  21. « Dossier complet - commune Arras - TOU T2 - Nombre et capacité des campings », surle site de l'Insee(consulté le).
  22. « Dossier complet - commune Arras - TOU T3 - Nombre d'autres hébergements collectifs », surle site de l'Insee(consulté le).

Références

[modifier |modifier le code]
  1. « Comparateur de territoire - Unité urbaine 2020 d'Arras (62502) », surle site de l'Insee(consulté le).
  2. Jean-Marie Pierret,Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters,Louvain-la-Neuve, 1994,p. 103.
  3. Alain Dawson et Pierre Guilgot,Je parle picard, Gilly, Agence régionale de la langue picarde,, 114 p.(ISBN 978-2-9544516-2-6,lire en ligne),p. 14
  4. LucePicat, « Paris en est jalouse : cette petite ville française sous-estimée est celle qui possède la plus grande densité de monuments historiques », surGrazia,(consulté le)
  5. a etbLouis AdolpheTerracher,Revue de linguistique romane, Société de linguistique romane,(lire en ligne)
  6. Blanche Wissen,La conscience linguistique dans la production littéraire en domaine picard (fin xiie-fin xiiie siècle) (thèse de doctorat), Université de Montréal,(lire en ligne[PDF]).
  7. Leroy 2006,p. 39.
  8. « Visualisation de la carte topographique - lieu dit : « la Terre Potier ». » surGéoportail(consulté le 21 septembre 2011)..
  9. ab etcDes villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  10. abcd eteLeroy 2006,p. 14.
  11. « Visualisation de la carte topographique. » surGéoportail(consulté le 21 septembre 2011)..
  12. « Données de la commune », surle site duservice d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre)(consulté le).
  13. Sandre, « Fiche cours d'eau - Crinchon (E2010800) »(consulté le)
  14. Sandre, « Fiche cours d'eau - Rivière Scarpe (E2010600) »(consulté le)
  15. Sandre, « Fiche cours d'eau - rivière la scarpe (E2010770) »(consulté le)
  16. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Scarpe Canalisée (E2--0110) »(consulté le)
  17. Sandre, « Fiche cours d'eau - fontaine de baudimont (E2010671) »(consulté le)
  18. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau le crinchon (E2010730) »(consulté le)
  19. Sandre, « Fiche cours d'eau - Faubourg d'Amiens (E2010850) »(consulté le)
  20. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  21. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
  22. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le).
  23. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  24. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le).
  25. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le1er novembre 2025)
  26. « Orthodromie entre Arras et Wancourt », surfr.distance.to(consulté le).
  27. « Station Météo-France « Arras », sur la commune de Wancourt - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le).
  28. « Station Météo-France « Arras », sur la commune de Wancourt - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  29. « La grille communale de densité », surInsee,(consulté le).
  30. « Unité urbaine 2020 d'Arras », surInsee(consulté le).
  31. a etbInsee, « Métadonnées de la commune ».
  32. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Arras », surInsee(consulté le).
  33. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », surInsee,(consulté le).
  34. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  35. « La place Victor Hugo, son architecture atypique », arrasville.fr, consulté le 15 août 2025.
  36. ab etcAcadémie des Sciences, Lettres et Arts d'Arras,Arras : à la veille de la Révolution - Traditions et Lumières,vol. 1, Mémoires de l'Académie des Sciences, Lettres et Arts d'Arras,, 208 p.,p. 19.
  37. Arras et sa banlieue(lire en ligne), p13
  38. abcde etf« pop.culture.gouv.fr »
  39. Arras et sa banlieue(lire en ligne), p14
  40. Abbé E. Foulon,Arras sous les obus, 17 février 1916,[lire en ligne].
  41. Le Gentil, Constant,Le vieil Arras, ses faubourgs, sa banlieue, ses environs, p562
  42. Le vieil Arras, ses faubourgs, sa banlieue, ses environs(lire en ligne), p570, 571
  43. Arras et sa banlieue(lire en ligne), p33
  44. Constant Le Gentil,Le vieil Arras, ses faubourgs, sa banlieue, ses environs : souvenirs archéologiques et historiques(lire en ligne), p568
  45. L'Histoire de Saint-Laurent-Blangy, Cercles d'Études et de Recherches Immercurien, p47
  46. « Pas de Louvre II en Picardie »Accès libre, surleparisien.fr,Le Parisien,(consulté le).
  47. « Le conservatoire d'Arras emménage à l'hospice Saint Pierre », surlavoixdunord.fr,(consulté le).
  48. « Préparations militaires et stages », surlamarinerecrute.fr(consulté le).
  49. « Cartes », surviamichelin.fr(consulté le).
  50. « Qui sommes-nous ? », surbus-artis.fr(consulté le).
  51. « Zonage sismique en France au 1er mai 2011 », surlavoixdunord.fr,La Voix du Nord(version du surInternet Archive)
  52. Comte AugusteDe Loisne,Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris,(lire en ligne),p. 14.
  53. « Encyclopédie de l'Arbre Celtique », surarbre-celtique.com(consulté le).
  54. Janssens 2008,p. 42.
  55. Janssens 2008,p. 46.
  56. Albert Dauzat etCharles Rostaing,Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, éditionLarousse, 1968 (réédition Guénégaud 1979), p. 29a.
  57. « Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois ».
  58. a etbC'artouche 2000.
  59. Ugo Janssens,Ces Belges « les plus braves » - Histoire de la Belgique gauloise, Éditions Racine,,p. 42
  60. abcde etf« Atrebates », surhistoiredumonde.net
  61. « Arras, de la préhistoire à la Gaule de Com et Nemetacum », surarrasville.fr
  62. Pierre-Yves Lambert,La langue gauloise, Edition Errance,,p. 35
  63. a etb(la) Caius Julius Caesar,La Guerre des Gaules, livre II,av. J.-C.,p. 16-33
  64. Desmulliez et Milis 2008,p. 56.
  65. Desmulliez et Milis 2008,p. 111.
  66. LucieMalbos,Les peuples du Nord: De Fróði à Harald l'Impitoyable (Ier-XIe siècle), Belin,(ISBN 978-2-410-02741-9,lire en ligne),p. 43
  67. Desmulliez et Milis 2008,p. 113.
  68. Henri martin,Histoire de France, année 406,p. 236,[lire en ligne].
  69. Charles Delaroière, « Chronique de Bergues-Saint-Winoc », dansMémoire de la société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Années 1860-1861,p. 364,lire en ligne.
  70. Cinzio Violante, « La pauvreté dans les hérésies duXIe siècle en Occident »
  71. Leroy 2006,p. 46.
  72. a etbJ.M. Duhamel, Les cathédrales du Nord, La Voix du Nord Éditions, 2009
  73. a etbMathieu Lours, dictionnaire des cathédrales, éditions Gisserot, 2008
  74. C'artouche 2000,p. 27-28.
  75. Leroy 2006,p. 24.
  76. Carte des paroisses d'Arras auXIIIe siècle
  77. Robert le Clercd'Arras,Li loenge Nostre Dame, Librairie Droz,(ISBN 978-2-600-31593-7,lire en ligne)
  78. J. A.Miroglio,L'Europe et ses Populations, Springer Science & Business Media,(ISBN 978-94-009-9731-8,lire en ligne)
  79. AlainViala,Moyen Âge et Renaissance. Une histoire brève de la littérature française, Humensis,(ISBN 978-2-13-063406-5,lire en ligne)
  80. Univerzita J. E. Purkyně v Brně Filozofickáfakulta,Spisy, Filosofická fakulta, Universita J.E. Purkyně.,(lire en ligne)
  81. « Azincourt 1415 : d'où venaient les chevaliers français morts à la bataille ? ».
  82. Leroy 2006,p. 48.
  83. L'enfer du decor ou la vauderie Arras (1459-1491) : Les enjeux politiques d'un procès d'Inquisition à la fin du Moyen Âge
  84. Ordonnance des Roys de France de la troisième race, recueillies par ordre chronologique, imprimerie Royale, 1814
  85. De Barante,Histoire des ducs de Bourgogne, XII, 67.Guillaume Le Doyen,Chronique en vers. Bibliothèque de l'école des Chartes,IIIe série, III, 367.
  86. Lettres patentes de Louis XI, Chartres, juillet 1481,Ordonnances des rois de France de la troisième race, tome XVIII,p. 643.
  87. Jean Favier,Louis XIp. 749-751, Fayard, Paris 2001
  88. Atlas de Deventer
  89. Constant Le Gentil,Le Vieil Arras, ses faubourgs et sa banlieue
  90. Mémoires de l'Académie des Sciences, Lettres et Arts d'Arras
  91. C'artouche 2000,p. 36.
  92. Académie des Sciences, Lettres et Arts d'Arras,Arras : à la veille de la Révolution - Traditions et Lumières,vol. 1, Mémoires de l'Académie des Sciences, Lettres et Arts d'Arras,, 208 p.,p. 21.
  93. C.Loup, « la guerre de 30 ans »
  94. Yves Krumenacker,La Guerre de Trente Ans, Paris, Ellipses,(ISBN 978-2-7298-3952-9),p. 205
  95. Gatien de Courtilz de Sandras,Mémoires de Monsieur d'Artagnan, « Le Siège d'Arras »
  96. Edmond Rostand,Cyrano de Bergerac, Paris,
  97. Louis Marie Prudhomme,Dictionnaire universel, géographique, statistique, historique et politique(lire en ligne)
  98. Martin Barros, Nicole Salat etThierry Sarmant (préf. Jean Nouvel),Vauban - L’intelligence du territoire, Paris, Éditions Nicolas Chaudun et Service historique de l'armée,, 175 p.(ISBN 2-35039-028-4),p. 166
  99. « Naissance de Joseph Lebon, député du Pas-de-Calais à la Convention nationale », surarchivespasdecalais.fr(consulté le).
  100. « Arras - l'église Saint-Nicolas-en-Cité », surarras.catholique.fr(consulté le).
  101. « Arras, église Saint-Nicolas en Cité », surpatrimoine-histoire.fr(version du surInternet Archive).
  102. Benjamin Dubrulle, « ARRAS Retour sur les derniers passages (réels et fictifs) de Napoléon », surLa Voix du Nord,(consulté le).
  103. Pierre Deyon, « L'industrie de la Région du Nord sous le second empire »,Revue du Nord,vol. 49,no 193,‎,p. 393-394(lire en ligne, consulté le)
  104. Cent ans de vie dans la région : 1900-1914,t. I, éditions la Voix du Nord,,p. 45-47.
  105. Inventaire des journaux des marches et opérations des grandes unités, Brigades et groupes de bataillons, Brigades et groupes de bataillons d'infanterie, Brigades d'infanterie,3ebrigade, : J.M.O.1er août 1914-21 mars 1915,p. 4,lire en ligne.
  106. Cent ans de vie dans la région : 1914-1939,t. II, éditions la Voix du Nord,,p. 39.
  107. Carte spéciale des régions dévastées : 08 SO, Douai [Sud-Ouest], Service géographique de l'armée,(lire en ligne) surGallica.
  108. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64155904/f7.item# Journal officiel du 28 décembre 1919,p. 15235.
  109. C'artouche 2000,p. 37.
  110. Cent ans de vie dans la région 1999,p. 45.
  111. a etbCent ans de vie dans la région : 1939-1958,t. III, éditions la Voix du Nord,, p.41.
  112. Cent ans de vie dans la région 1999,p. 43.
  113. « Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945 »[PDF], surMémorial des batailles de la Marne - Dormans (51)(consulté le),p. 37.
  114. Antoine Albertini, Christophe Ayad, Robin Richardot, Soren Seelow et Florence Traullé, « Attentat à Arras : la France sous le choc alors que le terrorisme islamiste frappe à nouveau l'école », surlemonde.fr,(consulté le).
  115. Barthélémy l'Anglais, De proprietatibus rerum (Le propriétaire des choses)
  116. Aude Garachon, « Bâtard !? », surQuartier Libre,(consulté le)
  117. Blanche Wissen 2018,p. 38
  118. Blanche Wissen 2018,p. 112
  119. « Justice en région : cour d'appel de Douai », surcours-appel.justice.fr(consulté le).
  120. Résultats des élections municipales de 2008 sur le site du quotidienLe Figaro, consulté le 29 septembre 2011.
  121. Résultats de l'élection présidentielle 2002 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 29 septembre 2011
  122. Résultats de l'élection présidentielle 2007 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 29 septembre 2011
  123. Résultats des élections régionales 2010 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 29 septembre 2011
  124. « M. Guy Mollet est élu président du conseil du district urbain d'Arras »,Le Monde,‎(lire en ligne)
  125. Gaëlle Caron, « Jean-Marie Vanlerenberghe quitte le fauteuil de maire : Les Arrageois l'ont appris hier par courrier : leur maire, qui fut le plus jeune conseiller municipal de l'ex-Premier ministre Guy Mollet, avant de participer à la création de l'UDF et de mettre fin en 1995, sous cette étiquette, à 50 ans de municipalité socialiste, a décidé de passer la main »,Nord Éclair - Ma Ville,‎(lire en ligne, consulté le).
  126. Céline Debette,« Frédéric Leturque, élu à la tête d'Arras », surnordeclair.fr,Nord Éclair,(version du surInternet Archive).
  127. H. Fé., « Frédéric Leturque suspendu de l'UDI : Sacrifié sur l'autel d'une alliance LR-UDI pourtant chancelante, Frédéric Leturque, le maire d'Arras, a été suspendu le 22 septembre dernier de l'UDI, dont il assurait la présidence au niveau départemental. Conséquence de son soutien aux Sénatoriales à la liste En Marche, menée dans le Pas-de-Calais par son prédécesseur MoDem à la mairie d'Arras, Jean-Marie Vanlerenberghe, lequl avait embarqué avec lui le maire de Saint-Omer et vice-président de la Région, François Decoster, également suspendu du parti centriste »,La Voix du Nord,‎(lire en ligne, consulté le).
  128. « Marché de Noël à Arras: un sapin écologique et sur mesure pour la place des Héros », inbefore.fr, 17 décembre 2021.
  129. Réélu pour le mandat 2014-2020 :« Arras : Frédéric Leturque (UDI) se verrait bien candidat aux élections régionales : Les régionales sont encore loin – elles auront lieu en décembre 2015 –, mais Frédéric Leturque a l'intention de se présenter. Le maire d'Arras serait partisan d'une union UMP-UDI pour faire « basculer la région ». »,La Voix du Nord,‎(lire en ligne, consulté le).
  130. Georges Bacot, « Frédéric Leturque, maire d'Arras à huis clos »,La Gazette du Nord-Pas-de-Calais,‎(lire en ligne, consulté le)« Les élections municipales du dimanche 15 mars à Arras avaient donné la victoire dès le1er tour à Frédéric Leturque, avec 35 élus sur 43 conseillers. L'installation du conseil municipal d'Arras s'est tenue le 25 mai (…) Sans surprise, Fréderic Leturque a été réélu maire avec 35 voix. ».
  131. ab etc« Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », surcncd.fr(consulté le).
  132. Julien Lechevestrier, « La place d'Ipswich, « twenty years old » et sa cabine « made in England » », surLa Voix du Nord,(consulté le).
  133. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », surpastel.diplomatie.gouv.fr(consulté le).
  134. Plaquette de la communauté urbaine d'Arras,2001-2003 Une démarche qualité pour un agenda 21 local, 6 pages,[lire en ligne].
  135. Benjamin Dubrulle,« Le Plan climat du Pays d'Artois est lancé, maintenant, il faut mobiliser les énergies », surLa Voix du Nord,(version du surInternet Archive).
  136. ab etc« Gestion différenciée et développement durable », surarras.fr(version du surInternet Archive).
  137. a etb« Serres municipales », surarras.fr(version du surInternet Archive).
  138. « Jardins familiaux », surarras.fr(version du surInternet Archive).
  139. « Schéma de cohérence territoriale de la région d'Arras (SCOT) », surscot-region-arras.org(version du surInternet Archive).
  140. « Les Grands Espaces Verts », surarras.fr(version du surInternet Archive).
  141. « Le Jardin du Gouverneur : un havre de paix au cœur d’Arras », arrasville.fr, consulté le 15 août 2025.
  142. Leroy 2006,p. 11.
  143. abc etd« Les jardins publics », surarras.fr(version du surInternet Archive).
  144. Palmarès 2004 du45e concours des villes et villages fleuris,[lire en ligne].
  145. « Liste des écoles maternelles et élémentaires », surac-lille.fr(consulté le).
  146. « Liste des collèges », surac-lille.fr(consulté le).
  147. « Liste des lycées », surac-lille.fr(consulté le).
  148. a etb« Ecoles, collèges et lycées à Arras (62000) », surjournaldesfemmes.fr(consulté le).
  149. « Ancien hôtel de la Basecque, devenu pensionnat Jeanne-d'Arc », surinventaire.hautsdefrance.fr,(consulté le).
  150. [PDF] Service de la coordination stratégique et des territoires du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche,Diagnostic STRATER : Nord-Pas-de-Calais 2011, avril 2011,p. 21.
  151. « Logement. Des étudiants dans d'anciennes casernes », surletelegramme.fr,Le Télégramme,(consulté le).
  152. a etb« Étudier à Arras », sursmeno.com,(consulté le).
  153. « Centre Hospitalier d'Arras », surch-arras.fr(consulté le).
  154. « Centre hospitalier d'Arras, dossier de presse »[PDF], surchr-orleans.fr(consulté le).
  155. « Page d'accueil », surarev62.free.fr(consulté le).
  156. « Hôpital privé les Bonnettes »(consulté le).
  157. « La maternité ouvrira en août aux Bonnettes », surlobservateur.fr,(version du surInternet Archive).
  158. « Sainte-Catherine : Du nouveau pour l'ancienne clinique et le grand chantier du cœur de ville », surlavoixdunord.fr,(consulté le).
  159. Roger Brunet, « France, le trésor des régions », surtresordesregions.mgm.fr(consulté le).
  160. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  161. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  162. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Arras (62041) »,(consulté le).
  163. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Pas-de-Calais (62) »,(consulté le).
  164. Fabien Bidaud, « L'Arras Film festival, dix jours de traversées européennes au cinéma »,La Voix du Nord,‎(lire en ligne, consulté le).
  165. « Page d'accueil », surcine-arras.com(consulté le).
  166. « Vauban, La Citadelle, Arras », surArtois Culture Nature(consulté le)
  167. « Page d'accueil », surmusikampus.com(consulté le).
  168. « Festival International et Universitaire des Arts de la Scène de l'Artois », suruniv-artois.fr(version du surInternet Archive).
  169. Aline Chartrel (photogr. PHOTO ILLUSTRATION PIB), « Arras : pourquoi, plus que jamais, la braderie des commerçants vaudra le coup dimanche »,La Voix du Nord,‎(lire en ligneAccès payant, consulté le).
  170. C. L. C. (photogr. Pascal Bonnière), « Quand Arras on the beach baignait la Grand-Place »,La Voix du Nord,‎(lire en ligneAccès payant, consulté le).
  171. Pierre Coplo (photogr. Matthieu Botte), « Arras : un menu copieux pour la fête de l'Andouillette ce week-end »,La Voix du Nord,‎(lire en ligne, consulté le).
  172. Pierre Coplo, « Le Beer Potes festival prêt à accueillir potes et bières ce week-end sur la Grand-Place d'Arras »,La Voix du Nord,‎(lire en ligne, consulté le).
  173. Thomas Bourgois (photogr. Baziz Chibane), « Tout ce qu'il faut savoir sur le championnat du monde de la frite à Arras le 7 octobre »,La Voix du Nord,‎(lire en ligne, consulté le).
  174. « DANS LES HAUTS-DE-FRANCE, L'ART DÉCO SE DÉVOILE », surprintempsartdeco.fr(consulté le).
  175. C. P. (photogr. Pascal Bonniere), « Du 4 avril au 1er juin, le Printemps de l'Art déco célèbre les 100 ans du mouvement dans les Hauts-de-France »,La Voix du Nord,‎(lire en ligneAccès payant, consulté le).
  176. « 200 ans de bons et loyaux services pour les jouteurs », surlagazettefrance.fr,(consulté le)
  177. « Société des Jouteurs d'Arras », sursports-arras.fr(consulté le)
  178. « Mathieu Derozière, l'homme par qui est arrivé le Kung fu mandchou à Arras »,L'avenir de l'Artois,‎(lire en ligne).
  179. « Le GR 121 », surgr-infos.com(consulté le).
  180. Loïc Costet, « Paris 2024 : sept lieux par lesquels passera la flamme olympique dans le Pas-de-Calais »,La Voix du Nord,‎(lire en ligne, consulté le).
  181. « paroisse Notre-Dame de Cité », surarras.catholique.fr(consulté le).
  182. « paroisse Notre-Dame des Blancs-Monts », surarras.catholique.fr(consulté le).
  183. « Notre-Dame de Pentecôte », surarras.catholique.fr(consulté le).
  184. « Temple protestant Arras (Pas-de-Calais) », surpatrimoine-religieux.fr(consulté le).
  185. « Qui sommes-nous ? », surepea.62.free.fr(consulté le).
  186. « Mosquées à Arras », surguidemusulman.com(consulté le).
  187. « L'Avenir de l'Artois »(consulté le).
  188. « L'Observateur de l'Arrageois »(consulté le).
  189. Brulhatour, « RCF Nord de France devient RCF Hauts de France », surLa Lettre Pro de la Radio & des Médias - La Puissance du Média Radio(consulté le).
  190. Commune : Arras sursig.ville.gouv.fr
  191. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », suragreste.agriculture.gouv.fr(consulté le).
  192. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l'agriculture et de l'alimentation, 10 décembre 2021
  193. a etb« Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune d'Arras - Données générales », surrecensement-agricole.agriculture.gouv.fr(consulté le).
  194. Dossier de presse - Installation de la Chambre de Commerce et d'Industrie de l'Artois,,p. 9.
  195. Le palmarès des villes où il fait bon entreprendre,L'Entreprise cité par le Journal d'informations de la Communauté urbaine d'Arras,no 28, janvier/février 2010,[lire en ligne].
  196. ab etc[PDF]Assemblée des communautés de France,« L'agglomération d'Arras : un développement économique efficient au cœur d'une « région logistique »
  197. « Canal Seine-Nord Europe: c'est parti pour le chantier du siècle », surLa Voix du Nord,(consulté le).
  198. Ministère de L'Écologie, de L'Énergie, du Développement durable et de L'Aménagement du Territoire,« Mesures d'accompagnement territorial liées aux restructurations de Défense - Déplacement d'Hubert Falco à Arras »[PDF], surdeveloppement-durable.gouv.fr,(version du surInternet Archive),p. 16.
  199. ab etc« Arras », surtresordesregions.mgm.fr(consulté le).
  200. « Arras : un pas de géant pour le tourisme avec 25 % de visiteurs de plus », surLa Voix du Nord,(consulté le).
  201. Guide pratique des promenades et des loisirs, le Pas-de-Calais, éditions Axial, 1976,p. 23.
  202. Constant Le Gentil,Le vieil Arras, ses faubourgs, sa banlieue, ses environs : souvenirs archéologiques et historiques, Arras, Arras,, 794 p.,p. 419.
  203. « Le beffroi, Patrimoine mondial de l'Unesco », surot-arras.fr(consulté le).
  204. ARRAS : Bilan du marché de Noël : des exposants évidemment contents, La Voix du Nord, 29 décembre 2016, Nicolas André
  205. « Saint Vaast, patron du diocèse d'Arras », surarras.catholique.fr(consulté le).
  206. Noticeno PA00107967, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  207. É. B.-R., « Arras célébrée pour sa « belle inutile » », surLe Figaro,(consulté le).
  208. « La Citadelle d'Arras, Patrimoine mondial de l'Unesco », surot-arras.fr(consulté le).
  209. Claire Decraene,« Les boves, une balade sous les pavés d'Arras », arraspaysdartois.com, consulté le 23 novembre 2021.
  210. « Le monument aux morts », surmonuments-aux-morts.fr(consulté le).
  211. « Jardins de la Paix », surartetjardins-hdf.com(consulté le).
  212. « Le centre balnéoludique : nouvelle destination de loisirs pour les jeunes Arrageois », surLa Voix du Nord,(consulté le).
  213. « Le théâtre d'Arras », surarras.fr(consulté le).
  214. Colette Carpentier (correspondante locale depresse), « Arras : mais que devient le centre culturel Noroit ? », surLa Voix du Nord,(consulté le)
  215. « Le cinémovida d'Arras », surarras-online.com(version du surInternet Archive).
  216. Dominique Perchet, « Monument à Emile Lenglet – Arras (fondu) », sure-monumen.net,(consulté le).
  217. Dominique Perchet, « Monument à Adolphe Lenglet – Arras (disparu) », sure-monumen.net,(consulté le).
  218. « Les Géants d'Arras », surarras-online.com(version du surInternet Archive).
  219. « Bientôt un nouveau géant à Arras », surFrance 3 Hauts-de-France,(consulté le).
  220. Florian Stolarz (photogr. Séverine Courbe), « Dans les coulisses de la fabrication de la nouvelle géante d’Arras, Mahaut d’Artois, avant son baptême le 31 août »,La Voix du Nord,‎(lire en ligneAccès payant, consulté le).
  221. À Arras, Atrebatia rebranche l'imaginaire des légendes folkloriques, La Voix du Nord, 20 février 2020.
  222. Guide pratique des promenades et des loisirs, le Pas-de-Calais, éditions Axial, 1976,p. 27
  223. « Les cœurs d'Arras », surtrogneux.fr(consulté le).
  224. a etb« L'andouillette d'Arras, vue par Hugues Becquart », surarraspaysdartois.com(consulté le).
  225. Benjamin Dubrulle, « Championnat du monde de la frite à Arras : un concours, des animations et... des frites, des frites, des frites ! », surLa Voix du Nord,
  226. Maxime Poul, « Les meilleures frites du monde sont françaises, et elles viennent de Lille », surLe Parisien,
  227. Pierre-Laurent Flamen et Sophie Leroy (service archives) (photogr. REPRO «LA VOIX»), « De Lille à Arras, ces lieux du Nord et du Pas-de-Calais où le film « L’Aveu » a été tourné »,La Voix du Nord,‎(lire en ligneAccès payant, consulté le).
  228. Site senscritique.com, page "Les films tournés dans ch'Nord Pas de Calais !", consulté le 4 décembre 2021.
  229. Site imcdb.org, photo de la scène du film.
  230. Aurélie Delforge, « Deux productions françaises seront tournées à Arras en 2013 »,L'avenir de l'Artois,(consulté le).
  231. https://www.cinema-francais.fr/les_films/films_j/films_jacquot_benoit/pas_de_scandale.htm
  232. « Cinéma : Lucas Belvaux à Arras pour présenter "Pas son genre" », surFrance 3 Hauts-de-France,(consulté le).
  233. Hubert Féret, Julien Lechevestrier et Alicia Gaydier, « Clint Eastwood en gare d'Arras pour le tournage de son prochain film « The 15 : 17 to Paris » », surLa Voix du Nord,(consulté le1er septembre 2017).
  234. « La préfecture d'Arras, décor d'un téléfilm sur la vie de Charles de Gaulle », surLa Voix du Nord,(consulté le).
  235. « - Quand le tournage d'« Effacer l'historique » s'invite devant le lycée Gambetta, à Arras », surLa Voix du Nord,(consulté le).
  236. « FILM FRANCE, lieu de tournages », surFilm France(consulté le).
  237. Benoît ABERT, « Verlaine et Arras : vertus d'une vieille ville du "Nord" »,nord', Lille, Société de Littérature du Nord,73e série « Arras et la littérature »,‎,p. 105-112
  238. Collectif, « Regard dur le roman »,Les cahiers du nord, Tourcoing, Édition Georges Frère,‎,p. 92.
  239. abcdef etg« Arras(62) : cimetière », surlandrucimetieres.fr.
  240. Jean Rousselot,Maurice Fombeure parJean Rousselot : Choix de textes, bibliographie, portraits, Paris,Pierre Seghers Éditeur,coll. « Poètes d'aujourd'hui » (no 57),, 239 p.,p. 21
  241. « "Au pays de ma mère..." : Sur les pas de Paul Verlaine en Artois », amis-verlaine.net, 16 novembre 2019.
  242. « Avant-après : la place du Théâtre, à Arras », lavoixdunord.fr, 30 juillet 2016.
  243. « 10 janvier 1916 : le président Poincaré en visite à Arras – Les guerres d'hier au jour le jour »(consulté le).
  244. « La France et la Pologne tentent de revigorer leurs relations »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le).
  245. « EN IMAGES. Hollande et Trudeau célèbrent le centenaire de la bataille d'Arras », surleparisien.fr,(consulté le).
  246. Armorial de France, p. 1534
  247. « La commune d'Arras », surarchives départementales du Pas-de-Calais(consulté le).
v ·m
Géographie
Géologie et relief
Hydrographie
Climat
Paysages
Milieux naturels et biodiversité
Divers
Urbanisme
Typologie
Hameaux
Voies de communication
Transport routier
Transport ferroviaire
Transport aérien
Transport maritime
Risques naturels et technologiques
Toponymie
Histoire
Comtés, pays et provinces
Divers
Politique et administration
Équipements et services publics
Espaces publics
Enseignement
Culture
Sécurité
Population et société
Population
Manifestations culturelles et festivités
Sports
Loisirs
Cultes
Médias
Économie
Histoire
Entreprises et commerces
Agriculture
Tourisme
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine culturel
Gastronomie
Le Pas-de-Calais dans les arts
Personnalités liées au Pas-de-Calais
Héraldique
v ·m
Communauté urbaineCommunauté urbaine d'Arras
Communauté d'agglomération
Communauté de communes
v ·m
v ·m
Communes de l’arrondissement d’Arras
Canton d’Arras-1
Canton d’Arras-2
Canton d’Arras-3
Canton d’Auxi-le-Château
Canton d’Avesnes-le-Comte
Canton de Bapaume
Canton de Brebières
Canton de Saint-Pol-sur-Ternoise
v ·m
Grandes villes de la régionHauts-de-France
Communes de plus de 25 000 habitants
Plus de 100 000 habitants
Plus de 60 000 habitants
Plus de 40 000 habitants
Plus de 25 000 habitants
v ·m
A
B
C
D
E
F
G
H
I
J
L
M
N
O
P
Q
R
S
T
V
W
Y
Z
v ·m
France métropolitaine
Outre-mer
v ·m
Patrimoine mondial de l'UNESCO
12 sites construits ou modifiés parVauban sont concernés :
Arras(Pas-de-Calais)Citadelle
Besançon(Doubs)Citadelle, enceinte urbaine etfort Griffon
Blaye-Cussac-Fort-Médoc(Gironde)Citadelle, enceinte urbaine,fort Paté etfort Médoc
Briançon(Hautes-Alpes)Enceinte urbaine,redoute des Salettes,fort des Trois-Têtes,fort du Randouillet, ouvrage de la communication Y et lepont d'Asfeld
Camaret-sur-Mer(Finistère)Tour dorée
Longwy(Meurthe-et-Moselle)Ville neuve
Mont-Dauphin(Hautes-Alpes)Place forte
Mont-Louis(Pyrénées-Orientales)Citadelle et enceinte
Neuf-Brisach(Haut-Rhin)Ville neuve
Saint-Martin-de-Ré(Charente-Maritime)Enceinte etcitadelle
Saint-Vaast-la-Hougue/Île Tatihou(Manche)Tours observatoires
Villefranche-de-Conflent(Pyrénées-Orientales)Enceinte, lefort Libéria et grotte dite « Cova Bastera »
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Arras&oldid=230861130 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp