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Arnold Bennett remporte le prix littéraire d'un magazine en 1889, ce qui l'encourage à embrasser le métier de journaliste. En 1894, il est l'éditeur-adjoint du magazineWoman. En marge de ce travail, il se lance dans l'écriture d'un premier roman,A Man from the North (1898), qui reçoit des critiques élogieuses et lui permet d'accéder au poste d'éditeur en chef de son magazine.
Ayant remarqué la piètre qualité des feuilletons littéraires offerts à la publication par les syndicats, il se charge d'en rédiger un lui-même. Il écrit ainsi son deuxième roman,The Grand Babylon Hotel (1902).
Dès 1900, il abandonne son travail d'éditeur pour se consacrer uniquement à l'écriture, bien qu'il continue de faire paraître sur une base régulière des articles dans les journaux. En 1926, il accepte de tenir la chronique littéraire hebdomadaire duEvening Standard, où ses critiques conservatrices attaquent la modernité littéraire, notamment les romans deVirginia Woolf.
En 1903, il s'installe àParis et fréquente la faune artistique deMontmartre et deMontparnasse. Pendant huit ans, il y écrit un grand nombre de ses romans et ses pièces de théâtre, reconnaissant dans ses propres récits l'influence deMaupassant, et tout particulièrement deUne Vie, qui est la source d'inspiration avouée du romanUn conte de bonnes femmes (The Old Wives' Tale, 1908), le plus gros succès critique et public de Bennett. La même année paraît égalementEnterré vivant (Buried Alive), un roman d'humour noir, qui sera adapté au cinéma parNunnally Johnson pour le filmHoly Matrimony, réalisé parJohn M. Stahl en1944.
Après un voyage enAmérique en 1911, il retourne en Angleterre. En décembre 1913, il héberge le compositeurMaurice Ravel en tournée de concerts en Angleterre[2].Pendant laPremière Guerre mondiale, il écrit des textes de propagande pour le gouvernement britannique. Après le conflit, sa notoriété est si bien établie que la publication de chacun de ses romans est considérée comme un événement littéraire.