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Arnaud Gèze | ||
![]() Le lieutenant Arnaud Gèze au 101ème régiment d'artillerie | ||
Naissance | Toulouse | |
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Décès | (à 31 ans) Marseille Mort au combat | |
Origine | ![]() | |
Allégeance | France | |
Arme | Artillerie | |
Grade | capitaine | |
Années de service | 1931 –1944 | |
Conflits | Seconde Guerre mondiale | |
Distinctions | Légion d'honneur à titre posthume ; Croix de Guerre 39-40 | |
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Arnaud Gèze, né le 9 mai 1913 àToulouse et décédé le 25 août 1944 lors de lalibération de Marseille, est un capitaine d'artillerie mort pour la France lors de la progression du7erégiment de tirailleurs algériens. Il reçoit la Légion d'honneur à titre posthume et la municipalité de Marseille donne son nom à un boulevard et àune station de métro.
Arnaud Gèze naît àToulouse dans une famille à vocation militaire ; ses parents Henri, officier d’artillerie, et Marguerite, née Mahuziès, ont sept enfants. Arnaud Gèze est marié et père de quatre enfants[1].
Arnaud Gèze s'engage à 18 ans au 75e régimentd'artillerie où il devientsous-officier. Admis à l'École de l'Artillerie en septembre 1936, il en sortsous-lieutenant un an plus tard et rejoint le103e régiment d'artillerie[réf. souhaitée].
Affecté au101e régiment d'artillerie de campagne à la mobilisation, il est nommé lieutenant et se voit confier le commandement d'une batterie de 105 mm long. Pendant la campagne de France, il se fait remarquer[réf. souhaitée] par son allant et est cité à deux reprises à l'ordre du régiment, puis à celui de la division le 12 juillet 1940[réf. souhaitée].
Après un bref séjour dans les rangs du72e régiment d'artillerie, il rejoint le67e régiment d'artillerie d'Afrique en Algérie, à Constantine, le 11 novembre 1940. Il y sert comme officier de tir à la 5e batterie, puis commande la 2e batterie à la tête de laquelle il participe, entre 1942 et 1944, auxcampagnes de Tunisie puisd'Italie avec la3e division d'Infanterie Algérienne (3e DIA) dugénéral de Monsabert.
Il fait preuve en maintes circonstances de sang froid et de courage pour remplir au plus près ses missions au profit des bataillons de tirailleurs[réf. souhaitée].
Le 18 août 1944, ildébarque à Saint-Tropez et retrouve le sol français.
Le 25 août 1944, alors que, d'un observatoire de fortune dans le quartier du Canet à Marseille, il procède à la mise en place des tirs pour appuyer la progression du 3e bataillon du7e régiment de tirailleurs algériens, il est mortellement touché ainsi que son chef de bataillon Finat-Duclos par un éclat d'obus de 88 mm allemand tiré à bout portant[2],[3].
Dans les années 1950, son nom est donné à unboulevard à l'est deMarseille. Unestation de métro se nommant Capitaine Gèze[4] a été inaugurée le 16 décembre 2019[5].