La ville était originellement construite au milieu d'un vastemarais inondé par la Lys, dont quelques zones humides subsistent aujourd'hui, notammentles Prés du Hem. La Vallée de la Lys constitue un importantcorridor biologique, soutenu par la communauté urbaine de Lille et leconseil régional du Nord-Pas-de-Calais au titre de latrame verte. L'un des bras de la rivière, qui traversait le centre-ville d'Armentières, a été détourné au milieu duXXe siècle.
La commune est située dans lebassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la Lys, la rivière Des Layes, la dérivation des prés du hem, la Vieille Lys d'Armentières[2], la rabèque[3] et un autre petit cours d'eau[4],[Carte 1].
Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Lys ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 835 km2 de superficie, délimité par lebassin versant de laLys. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le, puis révisé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte pour l'élaboration du SAGE de la Lys (SYMSAGEL)[9].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (88,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (83,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (59,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (19,2 %), eaux continentales[Note 6] (9,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (9,6 %),terres arables (1,4 %), prairies (0,3 %)[24]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Ancienne cité industrielle, Armentières est aujourd'hui une ville en pleine restructuration. Pour accompagner ces mutations, l'action municipale s'articule autour de quelques grands projets liés aux transports et au logement, visant à renforcer à la fois l'attractivité et l'accessibilité de la commune[25]. Parmi les réalisations les plus marquantes de ces dernières années, on peut citer la réhabilitation du quartier de la gare, avec l'inauguration d'une nouvelle médiathèque et la création d'une gare routière, l'ouverture du passage inférieur, ou encore la construction de nombreux logements neufs. Le quartier Route d'Houplines-Octroi bénéficie duprogramme national de revitalisation des quartiers anciens dégradés (PNRQAD)[26].
La qualité de vie figure également au cœur de la politique urbaine de la ville, comme en témoigne par exemple l'aménagement des places du centre ville, achevé en 2010. En outre, Armentières a été récompensée d'une fleur auconcours des villes et villages fleuris en 2006[27], avant d'en obtenir une deuxième l'année suivante[28].
Armentières est traversée du sud au nord par la route départementale 22, puis la route départementale 22a, et en diagonale par les routesroute départementale 933 et la route départementale 945a. La ville est aussi desservie par les sorties 08 et 09 de l'autorouteA25 (route européenne 42), respectivement viaLa Chapelle-d'Armentières etNieppe. Par ailleurs, pour désenclaver la commune et favoriser son développement économique, un projet d'échangeur autoroutier supplémentaire est actuellement à l'étude, afin de relier directement Armentières à l'autoroute A25 en passant par les nouveaux boulevards urbains[29].
n. f. 1206. Bas latinarmentum = gros bétail, et suffixe à valeur collectivearia: lieu où s'élève le gros bétail. Armentaria [terra] = [terre] convenant au gros bétail.
Armentières : « lieux où on élève du gros bétail ».
Armens, bas latin Ermingus, nom de personne d'originegermanique, et suffixe de possession ière, reste possible.
Armentières se nommeErmentiers enflamand,Armentieren/Armentiers ennéerlandais etArmintîre enpicard.
Seigneuries[31],[32] : au Moyen Âge, Armentières est d'abord détenue par une famille seigneuriale de ce nom ; Léon d'Armentières, fils de Jean d'Armentières et grand-maître de Flandre, a pour fille héritière Clémence, qui épouse HellinIer deMortagne,fl. 1226, frère cadet du châtelain deTournaiÉvrard IV Radoul (deux fils deBaudouin de Tournai). Leur fils Hellin II, fl. 1262/1263, épouse Béatrix, d'où Hellin III, fl. 1289/1294, † 1302, mari de Sara, fille de Régnier le Borgne avoué de Tournai.
Dès leMoyen Âge, Armentières est connue pour son industrie textile — ce qui lui vaut le surnom de « Cité de la Toile ». En effet, la Lys était réputée pour la qualité de son eau, qui permettait de donner la couleur "feu" au fil[35]. De nombreuses industries textiles, ainsi que des blanchisseries et des teintureries s'y installèrent.
Sise dans laplaine de la Lys, couloir qui connut nombre d'invasions et de batailles, la ville fait partie ducomté de Flandre. En1339, alors que débute laGuerre de Cent Ans, Armentières est la cible de pillages et de destructions par les armées anglaise et flamande[36]. Elle souffre également d'incendies et de sièges en1420,1471,1499,1518 et1589.
En1550, la ville compte environ 10 000 habitants. Le 10 août1566 y a lieu une émeuteiconoclaste : « Né de l'opposition sociale, politique et religieuse à l'autorité dePhilippe II dans les Flandres et les Pays-Bas duXVIe siècle, lemouvement des gueux exprime à la fois le mécontentement populaire, responsable de la flambée d'iconoclasme, et les revendications des nobles et des notablescalvinistes[37] ». Elle est précédée quelques jours plus tôt par l'attaque de la prison de la ville, afin de libérer quelques prisonniers : de 1 500 à 6 000 personnes selon les sources, entrent dans la ville avec des armes[38], marchent vers la prison dont ils forcent les portes, et libèrent les calvinistes qu'ils étaient venus chercher[39]. Puis le 10 août, nouvelle émeute, qui s'attaque à l'église paroissiale, à un couvent, à un hôpital[39] et où sont commises de graves déprédations. Cette émeute essaime dans les villages environnants.
En1579,Philippe d'Egmont, prince de Gavre et seigneur d'Armentières, autorise la ville à lever des fonds, notamment à travers les impôts, afin de fortifier la ville, considérant que la ville, « voisine au pays de Flandres, non fortifiée, était en grand péril d'être surprise par d'aucuns ennemis, [ce] qui serait entièrement sa ruine[40] ». Ces fortifications seront démantelées auXVIIe siècle.
À la même époque, Armentières est également le siège de seigneuries secondaires, comme celle de La Grange. Celle-ci passe en 1562 dans les mains de Michel du Retz, fils de Jean et et de Jeanne Bacler (ou Anne Le Clercq). Né à Armentières, ce Michel du Retz se fixe àLille, devientbourgeois de Lille le, passe huissier extraordinaire pour le recouvrement desaides (impôts de l'Ancien Régime) à Lille, Douai, Orchies (Flandre wallonne). Il épouse par contrat passé le Catherine Willemin, fille d'Étienne et de Jeanne Le Merchier[41].
AuXVIIe siècle, Armentières comme toute laFlandre est au cœur de l'affrontement entre laFrance deLouis XIII et deLouis XIV et l'Espagne. Dans ce cadre, les troupes françaises qui ont pris les derniers mois de nombreuses villes, deGravelines àCassel,Béthune,Lillers, assiègent Armentières, alors espagnole, le 8 septembre 1645[42]. Le sieur de Maugré, gouverneur d'Armentières pour le compte duroi d'Espagne,Philippe IV et Guillaume Lefebvre de Lattre, Mayeur, d'Armentières, conscients de ne pas disposer d'une garnison suffisamment forte pour résister négocient immédiatement la capitulation et obtiennent une reddition honorable. Les Français nomment gouverneur lemarquis du Plessis Bellière[42]. En 1646, une épidémie depeste frappe la ville : en octobre 1646, on compte 103 morts au lieu de 9 en moyenne en temps ordinaire. En novembre 1647, on recense encore 53 morts[43]. La même année, les Espagnols reprennent la villeaprès 14 jours de siège[44],[45].
Le siège d'Armentières, en mai 1647, tableau dePeeter Snayers. Lamarquise du Plessis-Bellière, épouse du gouverneur de la ville assiégée par les Espagnols, a montré un rare courage en restant auprès du marquis du Plessis-Bellière.
Le siège d'Armentières en mai1647 fait perdre la ville aux Français, qui repasse aux Espagnols. Mais le courage héroïque de lamarquise du Plessis-Bellière, qui encouragea la résistance à l'ennemi et resta enfermée dans la ville assiégée avec son époux gouverneur et ses enfants, fut un épisode célèbre, modèle de courage et d'engagement militaire.
Dans une démarche d'allégeance, c'est àBruxelles que le roi Louis XIV reçoit une délégation des édiles, magistrats et bourgeois armentiérois. Après plusieurs années de guerre, la ville est ruinée et les membres de la délégation arrivent à Bruxelles pauvrement vêtus malgré leur rang. Ils doivent ainsi se faire prêter des vêtements dignes de leur position pour se présenter devant le roi. Mais celui-ci avait été prévenu de la supercherie et s'exclame, en les voyant : « Armentières, pauvre mais fière ! », ce qui devient et reste ladevise de la ville jusqu'à nos jours.
Dans les années, la ville compte une compagnie de tireurs d'armes, une compagnie decanonniers, une d'arbalétriers et une d'archers[46].
En, Armentièresintra-muros (la ville en elle-même) etextra-muros (principalement les terres et hameaux qui dépendent de la paroisse d'Armentières) comptent 1 276feux fiscaux[47], soit entre 5 700 et 6 300 habitants.
À la fin de l'année 1790, des commissaires dudistrict de Lille saisissent les biens de l'église paroissiale, conformément aux dispositions dudécret du 2 novembre 1789 pris par l'Assemblée constituante. En 1791, la spoliation des biens religieux s'accélère et les Capucins sont expulsés de leur couvent. Durant cette période, on assiste également au vandalisme des églises et couvents. Le 2 octobre, lecuré constitutionnel Metgy est installé dans l'église paroissiale, malgré la résistance de nombreux habitants à sa nomination[49]. Par la suite, desprêtres dits « réfractaires », ayant refusé de prêter le serment obligatoire depuis 1791, sont empêchés de célébrer les messes et sont même incarcérés.
Le 25 août, un autel est dressé sur la place principale et unobit solennel est célébré en mémoire desgardes nationaux morts au combat.
Le 6 octobre de la même année, on fait détruire lesfleurs de lys, symboles de lamonarchie française, qui ornaient l'hôtel de ville.
En janvier 1793, on fonde à Armentières un club affilié à celui desJacobins de Paris. Il était situé au 4, rue des Glatignies[50].
En juin 1793, alors qu'à Paris, lesdéputés girondins sont arrêtés et laTerreur se met en place, la municipalité d'Armentières, accompagnée de soldats, opère des perquisitions chez de nombreux notables qui avaient conservé des objets religieux, autrefois propriété des églises et communautés religieuses, devenus depuis « biens nationaux ».
Le 10 août, on dresse un autel sur la place principale pour jurer fidélité àla nouvelle République. Fin octobre, on plante sur la grand'place unarbre de la Liberté. Une statue de plâtre, appelée « Déesse de la Liberté » représentantMarianne, y est également érigée.
Par décret du13 prairial anII () de laConvention nationale, Armentières s'agrandit et comprend désormais les terresextra-muros, situées au-delà des fortifications de la ville[51].
En juillet 1795, lereprésentant du peuple en mission à ArmentièresFlorent-Guiot destitue la municipalité à cause des dégradations fréquentes qui ont lieu en ville, notamment sur le patrimoine religieux. La liberté des cultes y est de nouveau admise et l'église paroissiale est rendue au culte catholique. Les destructions et pillages reprennent néanmoins dès 1796.
Le, l'évêqueClaude François Marie Primat se rend à Armentières avec l'autorisation d'un officier municipal afin de baptiser plusieurs enfants. Alors qu'il s'apprête à monter à l'autel de l'église paroissiale, une foule envahit l'église et force l'évêque à fuir.
Le, fête de saint Vaast, la messe a lieu dans l'église paroissiale et un obit est célébré en hommage aux quatre guillotinés de l'affaire d'Armentières, « victimes de la Révolution ».
Le, des fêtes sont organisées à l'occasion de la date anniversaire de l'exécution de Louis XVI.
À la fin de la période révolutionnaire, Paul-François Barbault-Royer, employé dudépartement des Affaires étrangères de passage à Armentières entre 1799 et 1800, affirme que l'aspect de la ville « est assez misérable. À l'exception de quelques belles maisons sur la place de la ville, cette cité médiocre ne mérite pas d'être vue. » Il confirme cependant que l'industrie textile y perdure : « Armentières est célèbre dans tout ce pays pour ses fabrications de toiles, qui donnent un travail continu et presque assuré aux habitants de cette ville, qui paraissent y être entièrement employés. »[52]
L'introduction duDirectoire puis duConsulat à la suite de la Terreur ne suscitent pas de réaction particulière à Armentières.
Le, à11 h, le maire Joseph Bayart proclame au balcon de l'hôtel de ville la publication duConcordat souscrit entre le papePie VII et le Premier consulNapoléon Bonaparte.
En 1802-1803, Armentières est située sur le parcours de la diligence qui relie quotidiennement Lille à Dunkerque et retour. De plus, deux voitures publiques gagnent chaque jour Lille, l'une à 7 ou 8 heures du matin et l'autre à 3 heures du soir, avec retour le jour même. Deux carrosses d'eau assurent une liaison régulière avec Merville et Estaires[53].
Dans un rapport du,Lavallette, général de brigade commandant de la place de Lille, affirme qu'au cours d'un combat entre les armées de laPremière Coalition et celle de la jeuneRépublique, il a été retrouvé, dans la poche d'un officier hollandais, une note intitulée« État d'une partie de bourgeois royalistes d'Armentières » comprenant vingt-quatre noms. Ces vingt-quatre « contre-révolutionnaires renfermés dans la ville qui n'attendaient qu'un instant favorable pour livrer cette place à l'ennemi et mettre leurs propriétés à l'abri du pillage » appartiennent à la classe bourgeoise ; ils sont marchands, négociants, tailleurs… Ordre est donné de les arrêter. Le rapport indique qu'au cours des arrestations, la population d'Armentières aurait également dénoncé deux auteurs du complot supplémentaires. Il est retrouvé chez certains des « brochures contre-révolutionnaires » et « une copie de la parodie infâme de l'hymne des Marseillais ». Ils sont également accusés de s'être opposés à la création d'un club des Jacobins à Armentières.
Tous les accusés, sans exception, nient les faits et tentent de prouver leurs sentiments républicains. À l'issue d'une procédure expéditive, huit des douze accusés sont acquittés mais restent considérés comme « suspects » conformément à laloi des suspects adoptée un mois plus tôt.
Malingié, Joire, Clarisse et Delettré[54] sont condamnés à lapeine de mort. Leurs biens et ceux de leur famille sont saisis pour être vendus. Ils sont guillotinés le lendemain, vers15 h, sur laplace de la Révolution àParis[55].
Armentières est touchée par la pandémie degrippe « russe » de 1889-1890, qui y sévit avec une grande intensité selonLe Radical[57] jusqu'en 1892 au moins. Le maire Henri Chas (père) contracte la maladie mais en réchappe.
Le éclate une grève à l'usine textile Duhot d'Houplines. Les ouvriers, qui revendiquent une hausse des salaires qui n'étaient que de 1,50 franc par jour, essuient le refus du patronat et décidèrent donc l'arrêt du travail parréférendum. Rapidement, la grève s'étend aux villes alentour puis dans tout leNord. Armentières est alors déclarée enétat de siège et le mouvement social est violemment réprimé par l'armée. Les manifestations, au slogan de « Vive la révolution ! Le tarif ou la mort ! », connaissent leur point d'orgue le, lorsque six mille tisseurs grévistes envahissent les magasins d'Armentières et jettent le fruit de leur propre travail dans les rues, afin de priver les patrons de leurs bénéfices.Victor Griffuelhes, alors secrétaire général de laCGT, déclara d'eux qu'ils« secouèrent leur apathie ». Le 12 octobre 1903,Jules Guesde vient à la rencontre des grévistes.
Dix jours plus tard, le 22 octobre,Jean Jaurès, alors vice-président de la Chambre des députés, vient également apporter son soutien aux grévistes d'Houplines et d'Armentières. La grève dure 46 jours.
Une peinture anonyme, exposée dans le salon d'honneur de l'hôtel de ville, relate cet événement. Une copie est également exposée au rez-de-chaussée du siège local duParti socialiste, au 10 rue Jean-Jaurès. Des cartes postales éditées par M. Bulteau, photographe local, décrivent notamment les saccages d'habitations privées ou d'agences bancaires de la journée du.
Le 16 octobre 1916, Armentières accueille la visite du président de la RépubliqueRaymond Poincaré[58]. Il remet à cette occasion la Légion d'honneur au maire Henri Chas (fils).
Le, les troupes britanniques libèrent Armentières.
Le 12 décembre 1920, peu après 9 heures, sur laligne Calais-Lille, à la sortie de la gare d'Armentières, un train de voyageurs venant de Saint-Omer entre en collision avec un train de charbon venant de Lille. Le mécanicien de ce dernier train n'a pas vu le signal d'arrêt. Dans la collision, le tender et les deux premières voitures du trains ont écrasés. Cet accident cause onze morts et une trentaine de blessés[59].
Le, le MaréchalFoch, accueilli par le maire Charles Conem, visite Armentières. Il assiste à une messe dans les ruines de l'église Saint-Vaast et remet plusieurs décorations à des blessés de guerre.
En 1931, un tramway relie Armentières àHalluin[60].
Armentières se trouve, durant la Seconde Guerre mondiale, en zoneoccupée. Les actions de résistance s'y développent, impulsées notamment parGeorges Vankemmel, qui deviendra maire en 1945. La ville fut bombardée le 22 juin et le 6 juillet1944. À la Libération, la rue d'Ypres prend le nom de « rue des Déportés » en hommage à onzerésistants disparus en déportation :
Denis Cayzeele, décédé le 3 janvier 1945 àNordhausen-Dora (Allemagne)[61] à l'âge de 22 ans ;
Le 12 juillet 1947,Vincent Auriol, Président de la République, fait une halte à Armentières à l'occasion d'une visite officielle dans le Nord. Il remet à cette occasion les insignes d'officier de la Légion d'honneur au Maire honoraire Charles Conem ainsi que la croix de chevalier du même ordre au Maire Georges Vankemmel et à Gustave Duriez, alors adjoint au Maire. À l'occasion de sa visite, une paire de draps lui est offerte par les patrons et ouvriers textiles d'Armentières[72].
Le jeudi, Armentières administrée parGérard Haesebroeck etSaint-Amand-les-Eaux, et son maireGeorges Donnez, qui gagne en la circonstance le surnom deJojo, connaissent un moment de popularité nationale lors de la première du jeu téléviséIntervilles qui oppose les deux villes. Les deux maires participent aux épreuves en réalisant une épreuve de tirs au but. Saint-Amand l'emporte brillamment et ira jusqu'en finale où elle perd contreDax[73].
À l'invitation deKarine Charbonnier, qui avait interpellé quelques mois plus tôt le PrésidentFrançois Hollande surTF1[74], l'ancien Président de la RépubliqueNicolas Sarkozy visite l'usine de boulonnerie Beck Crespel à Armentières le 25 mars 2015[75].
Le 18 septembre 2019, une panthère noire s'échappe par le toit d'un logement situé rue de l'Avenir[77]. Secourue par les sapeurs-pompiers, elle est placée auzoo de Maubeuge dans l'attente d'être transférée vers un centre spécialisé. Elle est cependant volée dans la nuit du 23 au 24 septembre[78]. Cet événement a un retentissement national et international : la « panthère d'Armentières » fait l'objet d'article de laBBC[79], de l'Irish Times[80], deDie Welt[81], deLa Repubblica[82]…
Armentières est une ville qui se classe politiquement à gauche, les électeurs ayant majoritairement voté pour des candidats issus de la gauche aux élections municipales, départementales, régionales, législatives et présidentielle.
Armentières est une ville administrée par le Parti Socialiste depuis 1944.
La composition du Conseil municipal, auparavant révélatrice du clivage gauche-droite, a été bousculée lors desélections municipales de 2014 par l'arrivée de 2 représentants duFront national.
À partir de 2018, le maire Bernard Haesebroeck (PS) subit la défection de 5 élus de sa majorité[83],[84],[85],[86], dont son adjoint délégué aux finances, Dominique Bianchi[83]. Ils expliquent leur démission par des divergences politiques et dénoncent l'absence de débat au sein de la majorité. À la fin de l'année 2019, les élus communistes, qui appartiennent à la majorité, expriment également leur défiance vis-à-vis de la création d'une police municipale[87].
Lors des élections départementales de 2015, lecanton d'Armentières est conquis par Michel Plouy et Carole Borie, candidats soutenus par divers partis de droite dont l'UMP. Ce canton était historiquement détenu par la gauche,Gérard Haesebroeck puis son fils Bernard Haesebroeck en ayant été les principaux représentants.
À l'élection présidentielle française de 2012, le premier tour a vu arriver en têteFrançois Hollande avec 4 143 voix (33,29 %), suivi deMarine Le Pen avec 2 781 voix (22.34 %),Nicolas Sarkozy avec 2 426 voix (19,49 %) etJean-Luc Mélenchon avec 1 639 voix (13,17 %). Au second tour, les électeurs ont voté à 60,30 % pour François Hollande et à 39,70 % pour Nicolas Sarkozy. Le taux de participation a été très élevé au premier tour : 12 658 des 17 007 électeurs inscrits sur les listes électorales, soit 74,43 %, ont participé au vote, dont 211 (1,24 %) ont effectué un vote blanc ou nul. Au second tour, le taux de participation a été aussi très élevé : 12 641 des 17 015 électeurs inscrits sur les listes électorales, soit 74,29 % ont participé au vote, dont 820 (4,82 %) qui ont effectué un vote blanc ou nul.
À l'élection présidentielle de 2017,Marine Le Pen est arrivée en tête du premier tour avec 3 442 voix (29,03 % des suffrages exprimés), suivie deJean-Luc Mélenchon avec 2 877 voix (24,26 %), d'Emmanuel Macron avec 2 265 voix (19,10 %) et deFrançois Fillon avec 1 381 voix (11,65 %).Benoît Hamon, candidat issu de laPrimaire citoyenne de 2017 et parrainé par le maire Bernard Haesebroeck, n'arrive qu'en cinquième position avec 947 voix soit 7,99 % des suffrages exprimés. La participation reste stable au premier tour par rapport à 2012, avec 12 161 votants sur les 17 127 inscrits, soit 71 % de participation. Au second tour,Emmanuel Macron obtient 5 893 voix (56,77% des suffrages exprimés),Marine Le Pen 4 488 voix (43,23 %). L'abstention au second tour atteint 32,13 %.
Le Conseil municipal a été installé le dimanche 5 juillet 2020[89]. Lors de cette séance d'installation, Arnaud Marié, tête de la liste PCF — fusionnée entre les deux tours à celle de Bernard Haesebroeck — confirme la volonté, exprimée pendant la campagne[90], des 7 élus communistes de créer leur propre groupe au sein du Conseil municipal afin d'obtenir la possibilité « d'exprimer [leurs] différences quand ça sera nécessaire »[91].
En 2024, Bernard Haesebroeck a rendu son écharpe de maire. Jean-Michel Monpays, jusqu’ici premier adjoint et directeur d’école à la retraite le remplace depuis cette date.
Liste des maires successifs d'Armentières de 1790 à nos jours
Armentières est jumelée à trois villes européennes, essentiellement associées à des échanges scolaires, des compétitions sportives et des actions culturelles soutenus par la municipalité[103]:
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[104],[Note 7].
En 2022, la commune comptait 26 107 habitants[Note 8], en évolution de +4,37 % par rapport à 2016 (Nord : +0,51 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Les premières données disponibles, datant de1793, faisaient état d'un peu moins de 8 000 habitants. La population armentiéroise a ensuite continuellement augmenté, jusqu'à approcher les 30 000 habitants au début duXXe siècle, avant d'être brutalement divisée par deux à la suite de laPremière Guerre mondiale. La ville s'est repeuplée et stabilisée à son niveau actuel depuis les années 1950.
NB : la chute de la population entre les recensements de 1821 et 1831 est due à la création de la commune de La Chapelle-d'Armentières à la fin 1820.
La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 41,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 22,0 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 11 941 hommes pour 12 837 femmes, soit un taux de 51,81 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[107]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,4
5,2
75-89 ans
8,8
13,0
60-74 ans
14,7
17,2
45-59 ans
17,5
19,7
30-44 ans
19,3
21,7
15-29 ans
19,2
22,5
0-14 ans
19,2
Pyramide des âges du département duNord en 2021 en pourcentage[108]
Le Centre Hospitalier d'Armentières est à la pointe en termes du dépistage du cancer du sein grâce à l'angio-mammographie.
La santé étant l'une de ses préoccupations, la municipalité lance en 2007 l'Atelier santé ville en créant une émission sur sa WEBTV et en organisant plusieurs actions ou événements comme "Octobre rose etMars bleu".
Armentières est équipée de 22défibrillateurs à travers la ville.
Armentières fait partie de l'académie de Lille. La ville compte de nombreux établissements scolaires publics et privés allant de l'école maternelle à l'enseignement supérieur.
Armentières compte dix écoles maternelles et élémentaires :
l'institut de formation aux soins infirmiers (IFSI) ;
l'institutNicolas Barré. Sous la tutelle dessœurs de l'Enfant Jésus. Il résulte de l'institut Saint-Louis et de l'Institut familial. Il dispose d'un internat, se compose de mille deux cent lycéens et apprentis, en sus du corps professoral; et, est principalement tourné vers trois domaines: la maintenance automobile, le commerce et la sécurité.
Les "Sports Ouvriers Armentiérois" (SOA), club omnisports fondé en1932, comportent notamment une sectionnatation au passé glorieux, où furent formés des générations de nageurs, dont Georges Pourcelle, qui traversa laManche à la nage en1958. Pendant un demi-siècle, le club a inscrit son nom au palmarès de la natation régionale, nationale et internationale.
En1994, l'arrivée de la première étape du Tour de France a lieu à Armentières. Elle est marquée par la violente chute du coureur françaisLaurent Jalabert. Le 8 juillet 2014, le Tour de France traverse à nouveau l'ex-« Cité de la Toile » pour rejoindre leStade Pierre-Mauroy. Chaque année au mois d'août a lieu le « Ch'ti Bike Tour » aux Prés du Hem.
Aviron
Le club d'aviron fait partie du Club Léo Lagrange Armentières (CLLA). La Lys, lieu d'entraînement du club d'Armentières, est considéré comme le meilleur bassin d'entrainement de la région. De ce fait, le site a hébergé amicalement le pôle espoir Nord-Pas-de-Calais puis Hauts-de-France pendant plus de 10 ans[113]. Le club est particulièrement performant chez les féminines : de nombreux podiums au niveau national[114] et un titre de champion de France en deux de couple en 2017[115]. Les deux rameuses constituant ce bateau : Violaine Aernoudts et Audrey Feutrie font respectivement partie des sélections tricolores séniore et U23[116]. Le club est détenteur de record de France du 100 km en relais chez les féminines de 15 à 18 ans en "small team" (moins de 10 rameuses)[117]. Lors des championnats du monde d'aviron indoor 2020 se déroulant à Paris, le relais féminin armentiérois a remporté la médaille de bronze[118]. Violaine Aernoudts a participé à la régate de qualification olympique en 4 de couple le 16 mai 2021 à Lucerne au terme de laquelle elle s'est qualifiée[119]. La même coque a remporté une médaille d'argent à l'étape I de la coupe du monde à Zagreb en mai 2021[120].
La viecatholique armentiéroise est rythmée par ses troisparoisses: celle desDouze Apôtres (églisesSaint-Vaast et Saint-Louis), celle deSainte-Marie de la Lys (incluant Houplines, églises Saint-Joseph et du Sacré-Cœur) et celle duBon Pasteur (qui intègre Erquinghem-Lys, églises Sainte-Thérèse etNotre-Dame-de-Lourdes). Les fidèles dépendent donc dudoyennéLys et Deûle qui fait lui-même partie de l'archidiocèse de Lille[121].
Après le père Maurin Van Meenen (doyen pendant trois ans), c'est le père Luc Lesage (septembre 2016) qui est lecuré (également doyen) des deux premières paroisses tandis que le père Patrick Delecluse est celui de la troisième (septembre 2015).
Juste après laRévolution française (1791), un inventaire des établissements industriels et commerciaux cite six manufacturiers dont les usines sont situées rue de Flandre, de Glatignies, du Brusle, d'Erquinghem et hors de pont, ainsi que onze fabricants en « bonneterie en laine et à l'aiguille » et une activité importante deblanchisserie. AuXVIe siècle, comme à Courtrai, lelin remplace lalaine, et les métiers mécaniques (dès1788) traduisent dans ce secteur les innovations techniques de larévolution industrielle et la mécanisation (navette volante, machine à vapeur)[123]. Des usines et ateliers de tissage etfilatures continuent à se construire dans les décennies1860-1870 en s'éloignant de la Lys. On trouve en 1860 à Armentières sept tissages mécaniques avecmachine à vapeur et 6 autres 5 ans plus tard. La « Cité de la toile » est connue (avecHouplines) dans toute la France et jusqu'en Orient, Italie, Belgique, Amérique du Sud et Angleterre.
En1883, ce sont 36 tissages mécaniques de grande taille qui produisent des kilomètres de draps[123].
On travaille lecoton, lelin, lechanvre et lejute[123], avec une part importante de femmes dans la population ouvrière active[123]. Les deuxguerres mondiales détruisent l'industrie hormis les tissages Coisne et Lambert, Dufour-Deren, Dufour-Lescornez, Colombier, Mahieu (construit en 1884), ainsi que les ateliers Salmon (datant de 1871) ; ceux deDeweppe, Bouchez, Charvet, Ruyant et Debosque, Jeanson Rogeau et Dansette et le tissage Duhot (route d'Houplines, repris par la famille Motte)[123].
La ville est aujourd'hui[Quand ?] en pleine mutation et cherche à diversifier son économie dans lesecteur tertiaire, notamment dans le domaine médical.
Armentières possède une antenne territoriale de laChambre de commerce et d'industrie Grand Lille, qui gère l'aéroport de Merville - Calonne, ainsi que de nombreuses autres structures visant à accompagner les créateurs d'entreprises[124]. Plusieurs projets sont à l'étude, comme l'agrandissement de la zone d'activitésEurolys, qui abrite actuellement une soixantaine d'entreprises, ou l'aménagement de laPorte des Anglais au bord de l'autorouteA25.
Le beffroi est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, tandis que l'hôtel de ville dans son ensemble (architecte Louis-Marie Cordonnier - 1934) fait également l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis 2002[125].
Les bâtiments de l'ancienne brasserie Motte-Cordonnier Les origines de la brasserie Motte-Cordonnier remontent à plus de trois siècles, fondée en1650. Le corps de bâtiment principal a été reconstruit au lendemain de la Première Guerre mondiale sur des plans de l'architecteGeorges Forest et a été inauguré en 1923. La brasserie fut rachetée par la multinationale belgo-brésilienneAnheuser-Busch InBev et a cessé ses activités en 1993. Ses bâtiments sont maintenant ouverts aux visites du public. Ils sont inscrits au titre des monuments historiques depuis 1999[126].L'ancienne brasserie Motte-Cordonnier.
L'ancien magasin de commerce Mahieu, situé rue de la gare, de l'architecteÉmile Vandenbergh, inscrit au titre des monuments historiquesClassé MH(2000)[127].
L'ancienne école de natation, ainsi que les bains et lavoirs publics, situés place Victor-Hugo, inscrits au titre des monuments historiquesInscrit MH(2003)[128].
La maison Debosque[129] : Maurice Debosque s'est illustré en qualité d'entrepreneur dans la reconstruction de la ville au sortir de la Première Guerre Mondiale. Dépositaire de la méthode du béton arméHennebique, de nombreuses maisons lui doivent leur existence par la qualité de leur réalisation. Le "château" qu'il a laissé à la Ville, sa propre demeure familiale, témoigne de l'art des années 1930. L'architecte en est Maurice Cockenpot.
Depuis quelques années, la ville d'Armentières et l'Espace Naturel Lille Métropole offrent aux habitants un moment de détente au sein des Prés du Hem. Au programme de cette journée, différentes animations sont organisées ; à la nuit tombée, le traditionnel feu d'artifice est remplacé par un spectacle de feu.
Cette fête était autrefois célébrée le premier lundi de mai. Elle remonterait à 1510, lors d'un grand repas organisé par les échevins pour l'un descomtes de Luxembourg, seigneur d'Armentières[130]. Desnieules, sorte de pains légers semblables aux hosties aurait été servies au dessert et on en aurait jeté au peuple par une fenêtre en signe de joie[40]. La fête connait plusieurs interruptions et deux renaissances en 1938 et enfin en 1954[130].
Chaque année, le deuxième dimanche de septembre, est organisée la traditionnelle fête des Nieulles. Ce week-end festif est l'occasion d'une braderie, d'un concert organisé parMona FM, du couronnement de la Reine des Nieulles, d'uneducasse, d'une parade dans les rues de la ville et, pour terminer, du traditionnel lancer des nieulles depuis le balcon de l'hôtel de ville.
Chaque année au mois de décembre est organisé en partenariat avec les associations locales et comités de quartier le Marché de Noël Solidaire dont les profits sont reversés sous forme de denrées alimentaires aux Restos du Cœur. Au programme : concert, la traditionnelle descente du Père Noël le long du Beffroi suivi de l'embrasement de l'Hôtel de Ville. En 2012 est organisée pour la première fois une parade de Noël dans le cadre de Lille 3000 : Fantastic 2012. Par le succès rencontré de cette première édition, la Ville d'Armentières décide de l'organiser chaque année avec l'aide de ses associations et des bénévoles.
Armentières dispose d'une salle de spectacle de 600 places, leVivat, où ses habitants peuvent apprécier pièces de théâtre, spectacles de danse ou concerts. La ville a également hérité d'un patrimoine culturel important, en particulier musical. On peut citer lHarmonie du Commerce[Note 9], laFanfare des Trompettes Dévouées[Note 10], lOrchestre de l'âge d'or, ainsi que quatre chorales en activité : leCercle Vocal de la Lys, leChoral Armentiérois, la ChoraleBonne Nouvelle et laChorale des Aînés.
Le nom de la ville d'Armentières demeure dans l'imaginaire anglophone à cause d'une chanson populaire parmi les troupes britanniques, nord-américaines et australiennes pendant laPremière Guerre mondiale, intituléeMademoiselle from Armentières(en).
André Gaucher (1876-1957), journaliste et pamphlétaire.
François-Charles Baude, artiste peintre (1880-1953), natif d'Houplines, y a reçu un enseignement du dessin et y est mort. Il a laissé 15 œuvres dans l'hôtel de ville.
Les armes d'Armentières seblasonnent ainsi : « D'argent à la fleur de lys de gueules, au chef du même chargé à dextre d'un soleil d'or et à senestre d'une lune en décours du même ».
Les armes d'Armentières sous lePremier Empire seblasonnaient ainsi : « Coupé au premier, au franc quartier des villes de seconde classe qui est à dextre d'azur à un N d'or, surmonté d'une étoile rayonnante du même, à senestre d'argent chargé à dextre d'un croissant contourné, à senestre d'un soleil rayonnant, surmontés en chef d'une étoile, le tout d'azur ; au second, à un lion rampant d'or ».
Léon Gobert,La guerre dans le nord : l'agonie d'Armentières août 1914-octobre 1918, 1919. Disponible en texte intégral surLillOnum
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Jean-Louis Decherf,Armentières et ses environs, Éditions SAEP, 1974.
Bernard Hautecloque, "La grève d'Armentières en 1903. Un service d'ordre inopérant" p. 110-118 inLa République face à la rue 1871-1914, Editions du Félin, 2022.
↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:05 TU à partir des 478 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/04/1970 au 01/06/2024.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l'agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Armentières (partie française) comprend deux villes-centres (Armentières etBailleul) et huit communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑L'Harmonie du Commerce est issue de la fusion, en 1967, de deux sociétés musicales, laFanfare du Commerce et laPhilharmonie d'Armentières, qui était la plus ancienne harmonie de France, fondée en 1788.
↑LaFanfare des Trompettes Dévouées est une fanfare de trompettes de cavalerie, âgée de 120 ans.
↑Poursuivie et arrêtée par D'Artagnan, Milady de Winter est exécutée dans lesPrés du Hem par le bourreau de Lille avant d'être jetée dans la Lys.
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