Unearme est unoutil (physique ou numérique) ou un dispositif autonome (unpiège, unemine…) ou un organisme (arme biologique) destiné dans sa conception ou dans son utilisation à neutraliser, à blesser ou à tuer unêtre vivant, ou à causer une destruction matérielle.
Aujourd'hui, les principaux usagers des armes restent lesÉtats, qui, tout en en contrôlant le développement, la production et l'accès, les destinent en premier lieu auxmilitaires et à lapolice. Le contrôle des armes est considéré par certains comme primordial dans une société développée, tandis que d'autres affirment que les citoyens devraient toujours disposer d'une arme afin de pouvoir lutter, si nécessaire, contre un agresseur (concitoyen abusif ou envahisseur) ou un pouvoir corrompu.
Les militaires étendent la définition du termearme à tous les dispositifs engagés dans l'activité guerrière même s'ils ne provoquent pas de destructions immédiates. On peut ainsi citer lerenseignement ou lalogistique. L'ensemble des équipements nécessaires à l'utilisation d'unemunition (obus,bombe oumissile) est qualifié desystème d'arme. Le motarme désigne également les cinq composantes traditionnelles de l'armée française.
L'apologue de l'épée et de lacuirasse stipule que toute arme suscite une parade, tandis que toute protection sera dépassée par une arme nouvelle. Autrement dit, que la course aux armements est lancée de toute éternité et est absolument sans fin.
Cette course ne doit pas être comprise comme seulement sur le plan de latechnologie, mais aussi sur celui de lastratégie, de latactique (ce queSun Tzu avait compris quatre siècles avant notre ère), et même de l'organisation sociale (de par l'aptitude à mobiliser une fraction plus grande de militaires efficaces : centhoplitesspartiates, entraînés, solidaires et bien armés, pouvaient bien surclasser millesoldats de l'armée desPerses).
Utiliser ou posséder une arme peut correspondre à plusieurs fonctions. Certaines armes peuvent être utilisées pour plusieurs usages, mais chacune est d'ordinaire plus particulièrement adaptée à un emploi particulier.
Ces armes sont destinées à la mise à mort d'un animal, notamment un animal d'élevage. Lepistolet d'abattage (pistolet à projectile captif ou a projectile libre) utilisé dans les abattoirs est un exemple de ce type d'arme.
Elles sont destinées à permettre la capture ou, plus souvent, à tuer unanimal sauvage, généralement avec l'intention de s'en nourrir ou de supprimer un animal destructeur pour les cultures ou l'élevage. Les armes de chasse sont souvent utilisées à distance : armes de jet ou armes à feu. La chasse se pratique également avec despièges ou de façon rapprochée :épieu, coutelas.
L'une des plus anciennes armes de jet connue est constituée d'unelance légère lancée à la main dont la propulsion est améliorée grâce à un lanceur qui allonge artificiellement la longueur du bras et donc la vitesse du lancer.
Utilisé durant l'Antiquité et la Préhistoire, dans différentes régions du monde, notoirement par les aborigènes d'Australie. Il s'agit d'une pièce de bois lourde et coudée lancée à la main dont le fonctionnement mécanique est le même que celui du célèbreboomerang. Ce dernier a la particularité de revenir au lanceur.
Ils sont encore utilisés de nos jours par quelques chasseurs émérites. Certaines civilisations utilisent de petitsarcs peu puissants dont lesflèches sont enduites depoison. Les chasseurs à l'arc utilisent généralement desarcs à poulies donnant une puissance importante.
L'arbalète nécessite, contrairement à l'arc, un temps de chargement long compensé par des tirs decarreaux plus puissants.
Utilisée notamment à cheval pour chasser de grosgibiers. Les lances en bois avec un fer au bout servent dans les exercices de tournois (affrontement collectif à cheval de deux compagnies de cavaliers armés de lances à l'horizontale sous le bras) et de joutes (affrontements à un contre un). Les lances sont avec les épées emblématiques de la chevalerie médiévale. Armes de guerre, on les dit « à outrance » (jusqu'à la mort), armes de loisir, on les dénommeà plaisance (un fer pas trop pointu ni aiguisé est monté sur le fût de la lance et limite les blessures)[2].
Lesarmes à feu et notamment lesfusils sont utilisés pour leur précision à la chasse depuis longtemps. Leur forme est très variable en fonction du gibier. Ils sont généralement assez encombrants et ont une cadence de tir réduite et/ou un magasin de faible capacité.
Fusil de chasse à âme lisse : composé d'un ou deuxcanons de groscalibre non rayés éventuellement munis d'un système de rechargement manuel ou semi-automatique, tirant le plus souvent des projectiles multiples pour maximiser la probabilité d'atteindre le gibier. Afin de concentrer la gerbe de plomb, le canon est souvent resserré à la gueule. On utilise alors l'anglicismechoke (étranglement) : pas de choke, 1/4 de choke, 1/2 de choke, 3/4 de choke ou choke.
Carabine à canon rayé : destiné à abattre des animaux de taille importante à des distances parfois longues, ces fusils sont généralement équipés d'un canon à âme rayée et d'un dispositif à répétition manuelle. Ils utilisent des balles d'uncalibre plus faible mais beaucoup plus rapides pour une meilleure portée et sont souvent dotés d'unelunette pour assurer une visée optimale. Certaines carabines pour très gros gibier (comme les éléphants) peuvent être chambrées pour de très gros calibres.
Fusil à platines : c’est une arme qui porte sur des plaques de métal amovibles et planes son propre mécanisme de percussion. À chaque canon correspond un mécanisme et un seul, totalement indépendant de l’autre. Pour des raisons pratiques, ces plaques, que l’on appelle corps de platine, sont placées sur les côtés du fusil puis de la bascule. Désormais toutes les pièces nécessaires à la percussion sont positionnées sur un seul et même côté du corps de platine, ce qui n’était pas le cas autrefois avec les platines à la Miquelet, à la Chenapan ou à silex, qui il est vrai, possédaient un chien extérieur.
Les armes possédées par des civils répondent à des usages différents au fil de l'histoire. Par le passé tout le monde était plus ou moins armé car les outils servaient tout aussi bien à travailler qu'à faire face aux brigands. La diminution de l'insécurité et l'amélioration de la police, légitime détentrice du monopole de la puissance physique (cf.Max Weber), tend selon certains à rendre les armes de plus en plus inappropriées chez les civils. La nette séparation entre lieu de travail et vie privée ainsi que le développement technologique réduisent d'autant la disponibilité d'armes potentielles dans la vie quotidienne.
Destinées à agresser son prochain, à se défendre de ces agressions ou à faire régner l'ordre public, les armes civiles répondent à des critères de discrétion, de dissuasion et de relative innocuité.
Kriss, arme blanche typique d'Indonésie ou deMalaisie. Cette arme connaît également des utilisations répondant mieux à sa nature.
Kirpan, arme blanche utilisée en tant qu'accessoire religieux, que toutSikh doit porter. Il s'agit en théorie d'un sabre et en pratique souvent d'un poignard.
Le fléau agricole occidental était à l'occasion utilisé comme une arme.
De nombreux outils ont été utilisés comme armes au cours de l'histoire humaine, certains le sont encore. Certains de ces outils ont été modifiés pour un usage exclusivement militaire. La plupart des outils cités ci-dessous ont une version dite « d'armes » :
couteau : il a longtemps été un objet usuel que chacun portait sur lui. Au Japon, letantō était considéré comme une arme ; Généralement lescouteaux sont composés d’une lame habituellement en métal, avec une ou plusieurs pointes et d’un manche ou poignée dans lequel est insérée la lame. Parfois un troisième élément apparaît, le contrepoids qui aussi a pour fonction d’équilibrer. Parmi les couteaux on distingue d’une part les couteaux symétriques où les deux parties de la lame sont identiques, on trouve: lepoignard, l’épée courte, l’épée et le couteau discoïde.
Et d’autre part, les couteaux asymétriques où les deux parties de la lame sont asymétriques, avec un seul tranchant, on y trouve : les poignards et les épées à lame recourbée, lessabres, les couteaux à lame courbe, les couteaux discoïdes asymétriques, les armes de type faucille[3]
fléaux : destinés à battre les céréales, les fléaux occidentaux étaient constitués d'une hampe longue reliée par une corde ou une chaîne à une partie mobile permettant de battre la récolte. En Asie, le fléau est composé de deux ou trois parties de longueur identique, pour travailler accroupi, et perdure aujourd'hui sous le nom denunchaku (deux branches, Japon) ou san-jie-gun (trois branches, Chine) ;
bâton : destiné à la marche, à porter des charges, à faire avancer le bétail, le bâton est sans doute l'arme la plus universelle, car facile à fabriquer en tout lieu à partir de bois vert, coupé grâce à un couteau. Par ailleurs, il est nommé en Chine l'« ancêtre des armes » ;
faux et faucilles,fourche… : bon nombre d'outils agricoles étaient employés comme arme. Ces armes sont appeléesarme d'hast ;
tonfa : il s'agit d'une arme asiatique constituée d'une pièce de bois pourvue d'une poignée perpendiculaire. À l'origine, il s'agissait d'un outil destiné à faire tourner unemeule ;
sai : à l'origine une pique à fruits agricole, cette arme japonaise en forme de Ψ s'utilisait par paire. Elle consiste en un grand poignard équipé d'une garde évasée et dont la lame est remplacée par une pièce métallique non tranchante.
Bon nombre d'objets de la vie courante sont susceptibles de servir d'arme :couteau, cutter,tournevis : faciles à obtenir et à camoufler, ce type d'armes est potentiellement très dangereux.
Ceste : pièce de métal enrobant la main destinée à accroître l'efficacité d'un coup de poing. De plus, il protège les phalanges de son utilisateur, qui peut donc donner plus de coups sans blessure au poing. Sa version contemporaine est lecoup-de-poing américain (parfois appelée fautivement de façon abrégée « poing américain »).
Matraque : arme contondante, parfois télescopique pour en faciliter le transport discret, peut contenir un dispositif électrique ou du gaz paralysant. Les forces de l'ordre utilisent également letonfa, une matraque pourvue d'une poignée perpendiculaire au niveau de la garde. On trouve également des matraques souples qui augmentent la force de frappe par leur léger mouvement de fléau.
Lacet étrangleur,Garrot : utilisées depuis toujours ces armes sont toujours en service dans certains commandos. Leur usage fut offensif (arme favorite des Sultans pour faire exécuter leurs opposants) mais aussi « institutionnelles » au service desbourreaux pour exécuter les condamnés à mort par exemple dans laRome Antique (Vercingétorix), ou plus récemment en Espagne.
Cette section adopte un point de vue régional ou culturel particulier et doit êtreinternationalisée (avril 2017).
Plus souvent utilisées par les forces de l'ordre ou éventuellement pour la défense du domicile, les armes à feu sont inégalement répandues dans le monde. Certains pays en limitent considérablement la détention. Le port de l'arme est souvent sévèrement limité. En France, contrairement à certaines idées reçues, seules les forces de l'ordre et quelques catégories de prestataires de sécurité (comme les convoyeurs) sont autorisés à porter une arme apparente. On trouve pour l'essentiel :
Lesarmes de poing : en France la législation découle de l'origine des munitions. Toute arme chambrant une munition de guerre est considérée à part. Il en découle une particularité : les armes de poing de 9 mm Parabellum, munition utilisée par l'armée et les forces de sécurité intérieures (police,gendarmerie,douanes etadministration pénitentiaire), sont considérées comme armes de guerre et donc plus contrôlées que des armes plus puissantes comme celles tirant des munitions de .357 Magnum[4].
Les fusils « tactiques », qui sont desfusils de chasse à âme lisse, compacts et dotés d'un magasin plus grand.
Les principales armes pendant l'Antiquité et au Moyen Âge, les armes de contact ont de multiples formes, destinées à des troupes de nature variée : infanterie plus ou moins bien équipée, soldats d'élites, cavalerie, défense de place forte.
L'épée ou lesabre sont des armes purement guerrières et qui par conséquent ont été dans de nombreuses cultures le symbole des guerriers, ainsi la noblesse en Europe, lesSamourais au Japon. La lance constituait sans doute l'arme la plus répandue chez les simples soldats.
L'introduction progressive des armes à feu rendant les protections inopérantes, les armes de contact se sont également allégées. L'arme de contact s'est finalement limitée à labaïonnette, une lame ou une pointe fixée au canon du fusil et servant à la mêlée finale après les échanges de tirs. Avec l'amélioration de la cadence de tir des armes à feu, la baïonnette a perdu de son intérêt bien que les fusils d'assaut modernes puissent toujours être équipés d'un couteau à leur canon.
Très tôt les armées ont cherché à frapper l'adversaire à distance en utilisant desarmes de jet. Les projectiles sont propulsés à la main ou avec un lanceur. Les lances, les frondes, les arcs ont été utilisés dès l'antiquité. On doit également citer l'arbalète, lente et puissante utilisée pour les sièges en Europe, légère et à répétition chez les Chinois. Les seules armes assimilables à des armes de jet présentes dans les arsenaux actuels sont lesgrenades à main.
Le revolver, première arme à feu à répétition a clairement signé la fin du règne des armes blanches. D'une conception simple, lesmunitions sont contenues dans unbarillet. Une publicité en faisait l'apologie en ces termes :Dieu a fait des hommes forts et des hommes faibles, Samuel Colt les a rendus égaux.
Le pistoletsemi-automatique remplace efficacement le revolver. Son système d'alimentation par chargeur lui offre une cadence de tir nettement supérieure, une capacité accrue et un encombrement inférieur. C'est une arme plutôt orientée vers la défense individuelle, qui est généralement réservée aux officiers qui ont peu à se servir de leur arme.
Lepistolet mitrailleur, entre le pistolet automatique et le fusil mitrailleur est une arme individuelle, très efficace à très courte portée (5 à 50 m) qui utilise des munitions d'armes de poing. Le système d'alimentation en munition se fait par chargeur. La faible puissance desprojectiles a initialement permis de développer des armes légères automatiques à des fins militaires. Avec l'apparition des fusils d'assaut, le pistolet mitrailleur est tombé en désuétude dans les armées mais son usage s'est répandu dans la police, la lutte anti-terroriste et la protection rapprochée où leurpuissance de feu et leur compacité sont particulièrement efficaces. On peut considérer que les pistolets mitrailleurs opèrent une sorte de retour dans le domaine militaire avec l'émergence desPersonal Defense Weapons (PDW) destinées à permettre au personnel tel l'équipage de véhicules, les artilleurs et les officiers de se défendre efficacement contre des agresseurs équipés de protections individuelles (de plus en plus répandues) sans pour autant s'encombrer d'un lourd fusil d'assaut.
Le fusil est la principale arme à feu militaire, il s'est particulièrement amélioré dans le courant duXIXe siècle, en cadence, portée et puissance. Cela n'a pas empêché les généraux de l'époque d'organiser des massacres en faisant la guerre en ligne à la mode du siècle précédent, boudant lescarabines à répétition d'une portée moindre mais présentant pourtant une cadence sans équivalent, au titre qu'une arme de ce type rendrait le combat au corps à corps inutile et qu'en conséquences les armées deviendraient pleutres. Le fusil devenu fusil d'assaut, fonctionnant en mode semi-automatique ou automatique est de moins en moins l'arme principale d'un conflit militaire. Les armes lourdes, les moyens de communications avancés avec l'artillerie ou l'aviation rendent le fusil moins important. Il reste toutefois une arme individuelle nécessaire, ne serait-ce que pour assurer la prédominance des troupes dans l'environnement hostile et souvent de non-droit qu'est celui de la guerre.
Lelance-flammes est une arme incendiaire apparue au cours de laPremière Guerre mondiale. Portée par un soldat ou montée sur un véhicule, c'est une arme particulièrement cruelle utilisée à courte portée contre des fortifications, des tunnels ou des zones herbeuses dans lesquelles des soldats ennemis sont susceptibles de se cacher. Lelance-flammes est désormais interdit par les conventions en vigueur, ce qui a sans doute contribué à motiver l'armée française à mettre en œuvre desunités de débroussaillage performantes. Les armes incendiaires se présentent en tout état de cause de plus en plus comme desmunitions spécifiques :grenades,roquettes,bombes,obus… qui permettent un tir à distance. (voir aussiFeu grégeois etNapalm).
Lecanon est l'arme lourde par excellence. Il fut longtemps chargé laborieusement par la gueule et tirait alors à assez courte distance desboulets inertes destinés à ébranler les murs ou portes des forteresses ou les coques et les superstructures des navires. On chauffait parfois ces boulets dans un foyer pour les rendre incendiaires (tirer à boulets rouges) ou on les réunissait par paires au moyen d'une chaîne voire d'une barre (boulets ramés) pour démâter les navires ennemis ou faucher les occupants d'un pont. Ils ont très fortement évolué durant les deux derniers siècles, tirant désormais des obus de différentes natures : explosifs, perforants, incendiaires, chimiques, toujours plus loin et toujours plus vite. On les classe principalement par leur calibres :
sur les chars de combat le calibre va de 50 à 125 mm (canon d'attaque) et l'âme est, depuis le début des années 1960, lisse sur la plupart des modèles ;
les canons automoteurs ou tractés voient leur calibre évoluer de 75 à 203 mm (artillerie) ;
LeTomahawk est un missile de croisière capable de suivre le terrain pour frapper un bâtiment jusqu'à 2 500 km.
Lesmissiles, des projectiles autopropulsés et guidés ayant pour mission de transporter une charge militaire sur un objectif en vue de sa destruction :
lesmissiles balistiques ont été mis au point pendant la Seconde Guerre mondiale et n'ont cessé d'être perfectionnés. Ils peuvent même être tirés dessous-marins en plongée. D'autres types de missiles de plus courte portée, guidés par des systèmes toujours plus performants équipent désormais tout engin capable de les véhiculer ;
les missiles de croisière (parfois encore appelésbombes volantes) sont la dernière évolution de ces engins. Ce sont des sortes d'avions à réaction autonomes, leur ancêtre est leV1. Ils sont pilotés par un ordinateur, volent à très basse altitude en suivant le relief, peuvent être guidés par satellite, ont une portée de plusieurs centaines de kilomètres et sont surtout d'une précision remarquable, de l'ordre de quelques mètres.
Les roquettes antichar àcharge creuse, propulsées par un petit moteur fusée, ont commencé à se répandre durant la Seconde Guerre mondiale, remplaçant de lourds fusils tirant des balles perforantes jusqu'alors utilisées. Lelance-roquettes est constitué d'un tube ouvert aux deux bouts, avec un système de visée et de mise à feu.
La mine est un équipement camouflé dans l'environnement se déclenchant au passage d'une cible potentielle. Les mines sont conçues soit contre des véhicules (terrestres ou marins), soit contre les personnes. La seconde catégorie est la plus répandue et cause de cruels dommages dans les populations civiles bien après la fin des hostilités.
La mine sous-marine : une charge explosive destinée à exploser par contact avec la coque d'un navire, ou par proximité avec la masse métallique du navire (mines magnétiques).
Lamine antipersonnel : ce dispositif contient une charge explosive destinée non pas à tuer mais à mutiler et blesser gravement, une personne morte (militaire ou civile) réclame en effet beaucoup moins de soins et d'attentions qu'une personne gravement blessée et immobilisée. Dispersives par milliers depuis un avion, ces mines sont infiniment plus faciles à poser qu'à retirer. C'est pour cette raison que de nombreuses voix s'élèvent pour en interdire l'utilisation.
On distingue plusieurs types de mines antipersonnel :
les mines enterrées peuvent être explosives, bondissantes (une première charge projette la charge principale en hauteur avant son explosion, augmentant la surface « traitée » par la mine). Les « DREB » (défenses rapprochées de l'engin blindé) sont des mines de défense rapprochées, utilisées par les équipages de blindés pour se désencercler contre de l'infanterie.
Les mines à effet dirigés MAPED (mine antipersonnel à effet dirigé) dont la fameuseclaymore utilisée pendant la guerre de Corée. Des billes de métal (ou plastique, rendant les éclats indétectables aux rayons X chez un sujet touché) sont collées sur un explosif, et dirigées vers la zone à neutraliser. La mine peut être placée au sol ou en hauteur. La rupture d'un fil de piégeage ou l'action par télécommande déclenche la mise à feu.
La mine antichar : celle-ci est conçue dans le but de neutraliser un véhicule (blindé ou non) par action de souffle, ou perforation.
Les déclencheurs peuvent être à pression (comme les mines antipersonnel mais réglés pour des masses de déclenchement supérieures de façon qu'une personne ne la fasse pas réagir), à contact (tige de déclenchement sortant du sol), à rupture de fil.
Après guerre, les blindés ont évolué, plus mobiles, plus solides, pourvus d'un armement plus puissant et de systèmes de visée de plus en plus sophistiqués. Une limite de poids reste pourtant infranchissable, notamment pour permettre aux chars d'assaut de traverser les ponts sans qu'ils cèdent sous leur poids. Les armes destinées à les contrer se sont également multipliées,missiles guidés portables ou embarqués sur des véhicules roulants, desavions ou deshélicoptères,bombes à sous-munitions spécifiques.
Les blindés restent malgré tout incontournables sur le champ de bataille pour la protection qu'ils offrent contre les armes légères associées à une importante puissance de feu et une bonne mobilité.
Introduite au cours de laPremière Guerre mondiale et uniquement pour la reconnaissance, les premiers combats se sont faits par l'échange de tir depistolet et defusil. Rapidement, des mitrailleuses ont été montées à bord, soit servies par un mitrailleur à l'arrière, soit montées dans l'axe de l'avion.
Au commencement de laSeconde Guerre mondiale, l'aviation a vu ses rôles se multiplier : logistique, parachutage de matériel et de troupes, reconnaissance, appui aérien sur le champ de bataille, bombardement stratégique des infrastructures ennemies et chasse. Des progrès considérables ont été accomplis en quelques années. L'aviation a permis de porter le conflit en dehors des champs de bataille directement derrière la ligne de front. Elle a également permis de s'attaquer aux populations civiles avec l'objectif de briser son moral. L'utilisation à deux reprises de l'arme atomique par les États-Unis à la fin de la guerre, a considérablement renforcé le rôle stratégique de l'aviation.
La maîtrise de l'air est devenu une condition absolument nécessaire à la victoire. L'aviation militaire s'est développée après guerre en suivant une débauche de technologie. Le moteur à réaction a offert une puissance considérable permettant aux appareils d'emporter plus d'armes et de pouvoir voler au-dessus de la vitesse du son. Des radars embarqués permettent de repérer les cibles en l'air ou au sol et d'assurer une navigation sûre au plus près du sol, de la parabole orientable dans le nez de l'appareil à l'antenne à balayage électronique. L'armement s'est vu renforcé par des missiles guidés par infrarouge ou par radar sans que le canon disparaisse pour autant, de nombreuses munitions d'attaque au sol ont également été développées, guidées et autonomes pour assurer un maximum de sécurité aux bombardiers. Dans le même mouvement les armes anti aériennes se sont enrichies, canon àpointage radar, importants missiles sol air de haute altitude et de longue portée ou missiles à courte portée rapides et manœuvrant montés sur des véhicules ou portables par l'infanterie.
Les appareils modernes sont particulièrement instables pour leur offrir la meilleure maniabilité, seule l'aide de l'informatique permet de les piloter sans risque. L'hélicoptère prend également une place de plus en plus importante depuis lesannées 1960. Destinés à déplacer des troupes ou les appuyer au sol et également à combattre les chars d'assaut, il permet une mobilité inconnue jusqu'alors.
La marine est l'une des plus anciennes armes. Elle prend un essor tout particulier au tournant duXVIe siècle avec le développement des explorations, de la colonisation et du commerce maritime à grande distance. La marine permettait d'acheminer destroupes pour le contrôle descolonies et de protéger lesroutes commerciales maritimes aboutissant et partant d'Europe. L'Angleterre, première puissance économique était également la première puissance maritime.
Les navires en bois, propulsés à la voile étaient équipés de lourdscanons en fonte à chargement par la gueule qui allaient à la bataille en longues lignes qui s'échangeaient des bordées de boulets. Le combat pouvait le cas échéant continuer à l'arme blanche et à l'arme à feu de poing après un abordage.
Les choses évoluèrent au cours duXIXe siècle, lescanons se firent plus précis et la propulsion à vapeur commença à faire son apparition. Les premierscuirassés, navires en acier à propulsion mécanique destinés à éperonner les navires conventionnels apparurent au cours de laguerre de Sécession.
Le Bayard en 1880.
Au début duXXe siècle les cuirassés avaient encore leuréperon et s'étaient également équipés de tourelles d'artillerie et d'unblindage de plus en plus résistant. Parallèlement les premierstorpilleurs firent leur apparition. Les premierssous-marins furent également mis en service à cette époque, même s'ils étaient surtout utilisés pour tendre des embuscades aux convois qu'ils attaquaient au canon après avoir fait surface.
Ce sont les Japonais et leur utilisation de l'aviation embarquée qui sonna le glas des énormes cuirassés sur-armés. L'attaque surprise dePearl Harbor et l'utilisation intensive de l'aviation contre les navires fut un succès doctrinal qui changea définitivement le visage de la marine de guerre.
Les navires àpropulsion nucléaires font leur apparition au cours de laguerre froide. Si l'emploi de la propulsion nucléaire permet la construction deporte-avions colossaux, c'est surtout son utilisation dans les sous-marins qui changea considérablement la donne. Ceux-ci n'ont plus besoin de naviguer près ou en surface pour recharger leurbatteries. On compte désormais lessous-marins d'attaque, destinés à attaquer les autres sous-marins, les bâtiments de surface, et lessous-marins stratégiques lanceurs d'engins destinés à porter en toute discrétion desmissiles dotés d'ogives nucléaires, dont la portée permet, presque, de les lancer de n'importe où. L'enjeu de la marine n'est plus seulement la sécurité descommunications marines, mais également de faire face à une menacestratégique impliquant desarmes de destruction massive.
Lesbâtiments de surface ont également évolué, bardés d'équipements de détection et d'attaque destinés à faire face à des menaces venant de l'air, de la mer et, du dessous de la mer. Ils doivent autant que possible détecter leurscibles en restant eux-mêmes le plus discret possibles. Les aéronefs,hélicoptères etavions jouent à ce titre un rôle essentiel. Les distances d'engagement se sont également allongées. Les navires de surface tout comme les sous-marins ne tirent plus que des missiles (mer/mer, mer/air, mer/terre) et, missile de croisière et, ont perdu leurs lourdes batteries d'artillerie.
Armes de destruction massive ou non conventionnelles
Il s'agit d'armes que l'on ne tire pas sur un objectif bien déterminé, mais qui agissent sur une zone « très étendue » (supérieure au kilomètre de rayon), avec des effets très importants sur les bâtiments, les matériels et les personnes. Le plus souvent des armesNBC, c’est-à-dire qui sont soitnucléaire,biologique ouchimique.
Le, l'assemblée générale des Nations unies a adopté le premierTraité sur le commerce des armes, par 154 voix pour, trois contre (laSyrie, l'Iran et laCorée du Nord) et 23 abstentions (notamment laRussie, laChine, l'Inde, l'Égypte, l'Indonésie, lePakistan). Cet instrument juridique international a été ouvert pourratifications à compter du et devait obtenir 50 signatures pour entrer en vigueur. Chaque pays était libre de signer ou non le traité et de le ratifier. Le, la barre des 50 ratifications du Traité a été franchie, et le, le Traité est entré en vigueur après 90 jours de la date de la50e ratification, comme le stipulait l'article 22 du Traité[5]. Dès lors, pour les pays qui l'auront signé, l'exportation, l'importation, le transit, le transbordement et le courtage des armes. Par contre, il ne s'appliquera pas au transport international par tout État Partie ou pour son compte d'armes classiques « destinées à son usage, pour autant que ces armes restent sa propriété ». Il désigne huit catégories d'armes : chars de combat, véhicules blindés de combat, systèmes d'artillerie de gros calibre, avions de combat, hélicoptères de combat, navires de guerre, missiles et lanceurs de missiles,armes légères et de petit calibre. S'agissant desmunitions, chaque État Partie au traité est tenu d'instituer et de tenir à jour un « régime de contrôle national pour réglementer l'exportation des munitions tirées, lancées ou délivrées au moyen des armes classiques » mentionnées ci-dessus et applique les dispositions prévues par le texte avant d'autoriser l'exportation de munitions. Ce traité rendra plus difficile le détournement d'armes meurtrières sur lemarché noir et contribuera à prévenir seigneurs de la guerre, pirates, terroristes et autres criminels d'acquérir de telles armes[6],[7].
Uncode de conduite de l'Union européenne en matière d'armement, juridiquement contraignant, a été adopté le 10 décembre 2008 par le Conseil des ministres européens des affaires européennes. Il remplace le code de conduite volontaire de 1998[8]. Huit critères doivent être respectés, dont le respect des droits de l'homme et du droit humanitaire international dans le pays de destination finale.
Selon la loi belge, profondément modifiée en 2006 et 2007, les armes se classent selon les catégorisations suivantes[9]:
Armes en vente libre :
les carabines à plomb cal. 4.5 ;
les armes blanches en général ;
les armes non à feu et les armes factices ou rendues définitivement inaptes au tir ainsi que les armes à feu d'intérêt historique, folklorique ou décoratif ;
les armes à feu conçues à des fins spéciales telles qu'alarme, signalisation, sauvetage, abattage…
Armes prohibées :
diverses armes blanches telles que couteaux à cran d’arrêt et à lame jaillissante, couteaux papillon, couteaux à lancer, étoiles à lancer (dénommées aussi shuriken), des armes blanches qui ont l’apparence d’un autre objet (par exemple un couteau caché dans une ceinture ou un stylo, unecanne à épée) ;
armes diverses telles que coups-de-poing américains, massues et matraques, armes à électrochoc, aérosols d’« autodéfense »
armes conçues exclusivement à usage militaire, auxquelles appartiennent également les armes à feu automatiques, cannes-fusils, armes à feu modifiées afin de pouvoir les cacher, armes à feu cachées dans un autre objet ou armes à feu qui ne correspondent plus à leurs caractéristiques définies dans l’autorisation (par exemple un fusil à canon scié).
Sont aussi prohibés les silencieux (montés sur une arme à feu ou non), et autres pièces ou accessoires rendant à une arme à feu un caractère prohibé ainsi que certaines munitions.
Armes soumises à autorisation :
toutes les autres armes à feu ;
toute arme classée dans cette catégorie par la réglementation.
L'autorisation de détention (cas général, dénommé « modèle 4 ») est valable à vie, mais l'autorité compétente se charge de vérifier, tous les 5 ans, que les motifs et conditions nécessaires à la détention sont toujours d'application. Elle peut alors décider de suspendre ou supprimer les autorisations de détention.
La loi organise également un système d'autorisation automatique (avec enregistrement, « modèle 9 ») pour les détenteurs de permis de chasse pour les armes à feu longues conçues pour la chasse, ainsi que pour les titulaires d'une licence de tireur sportif pouvant détenir des armes à feu conçues pour le tir sportif : armes longues à répétition jusqu'au calibre 8 mm et pistolet semi-automatique de calibre .22lr.
Pour le surplus, les conditions d'autorisation sont des conditions de moralité (pas de condamnation), démontrer au cours d'une épreuve sa connaissance de la règlementation et de l'arme et justifier d'un motif légitime pour l'acquisition de l'arme concernée. Ces motifs légitimes sont :
la chasse et des activités de gestion de la faune ;
le tir sportif et récréatif ;
l'exercice d'une profession présentant des risques particuliers ;
la défense personnelle (s'il y un risque objectif et important) ;
la collection d'armes historiques ;
la participation à des activités historiques, folkloriques, culturelles ou scientifiques.
La détention d'une arme sans munitions est soumise à la même autorisation, à des conditions légèrement adaptées (pas d'épreuve de connaissance de l'arme).
En soumettant toute détention d'arme à autorisation, la loi a eu pour conséquence, dans une certaine désorganisation, de pousser des détenteurs auparavant réguliers d'armes en détention libre à faire abandon de ces armes aux mains de la police.
En effet, avant juin 2006, la loi belge connaissait les armes de chasse et de sport qui étaient en détention libre (quoique le commerce en était règlementé et que toute vente d'arme devait faire l'objet d'une déclaration administrative). Le texte de la loi actuelle provient d'un projet qui avait été présenté par le ministre de la justiceMarc Verwilghen en2002 et rejeté. Toutefois, le texte en a été repris en2006 et proposé auParlement par la ministre de la justice de l'époque,Laurette Onkelinx, à la suite d'un fait divers tragique au cours duquel un jeune homme mû par des pensées racistes et xénophobes avait tiré sur des passants avec une arme de chasse achetée dans une armurerie quelques minutes auparavant[10], et le texte a été voté dans l'urgence.
La loi a été à la fois louée et vilipendée[11], et pourrait encore être modifiée[12]. Certaines de ses dispositions ont été annulées en décembre 2007 par laCour constitutionnelle, accordant partiellement la « clause du grand-père » à ceux qui détenaient une arme régulièrement : ceux-ci pourront demander une autorisation de détention d'arme sans munitions qui devra leur être accordée s'ils sont dans les conditions de base (moralité…)[13].
Endécembre2020, la coalition belge contre les armes nucléaires, qui a rassemblé plus de 50 organisations, a exprimé sa déception après que laBelgique a voté à l'ONU contre une résolution sur le traité d'interdiction desarmes nucléaires[14].
Second pays le plus touché parmi les homicides (36 000 en2004, soit environ 100 décès par jour), leBrésil a lancé unréférendum sur l'interdiction de vente des armes à feu. Le, il a été rejeté par 64 % des votants, la population craignant que l'État ne puisse mettre un terme à la circulation illégale des armes, tout en empêchant leur achat légal.
L'âge minimal pour détenir légalement une arme à feu à titre sportif ou de chasse en Finlande est fixé à 15 ans. La Finlande est un des pays européens où la législation sur les armes reste la moins sévère, contrairement à la France où la régulation est très stricte[15],[16]. On estime que 56 % de la population finlandaise détient une arme[15],[16].
Les premières mesures de restriction au port d’armes remontent au milieu duXIIIe siècle[17].
La législation actuelle trouve son origine dans le décret-loi du 18 avril 1939[18] qui sous prétexte d'éviter quelque insurrection désarme les Français et rendra difficile l'armement de départ de la Résistance[19].
Aujourd'hui, il est impossible d'acheter une arme à feu sans appartenir à un club de tir ou sans être titulaire d'un permis de chasser[20], sauf s'il s'agit d'une arme de8e catégorie àpoudre noire à rechargement par la bouche, qui reste en vente libre aux plus de 18 ans. Le port d'arme de guerre ou de défense est strictement réservé aux militaires, policiers, douaniers, voire agents de surveillance. Très exceptionnellement, une personne menacée peut être autorisée par la préfecture à porter une arme de poing[21].
L'achat, la détention, le transport et l'usage des armes, de leurs munitions et composants est soumis à une stricte réglementation en France. Pendant longtemps, ont été distinguées huit catégories :
lisse à répétition ou semi-automatique dont la longueur du canon est inférieure à 60 cm.
Fusils à réarmement par devant coulissant,plus connus sous le nom de fusils à pompe. (Le termefusil désigne uniquement les armes longues ayant un canon à âme lisse. De ce fait, certainsfusils à pompe ayant un canon rayé deviennent descarabines à pompe et sont classés en5e catégorie) ;
armes semi-automatiques pouvant contenir plus de 3 cartouches, ou dont le chargeur est amovible, ou qui sont facilement transformables à cet effet ;
à répétition pouvant contenir plus de 10 cartouches ;
armes ayant l'apparence d'une arme automatique de guerre ;
armes dissimulées sous la forme d'un autre objet (cannes-fusils, etc.) ;
Les armes sont désormais classées en 4 catégories en fonction de leur dangerosité, et non plus de leur nature (armes à feu ou armes blanches par exemple). Pour les armes à feu, la dangerosité s'apprécie en fonction des modalités de répétition du tir et du nombre de coups tirés. À chaque catégorie correspond un régime administratif d'acquisition et de détention (l'interdiction, l'autorisation, la déclaration, l'enregistrement ou la détention libre).
En Suisse, leConseil des États a adopté en janvier 2006 à l’unanimité de ses 30 voix la révision de la loi sur les armes qui vise au marquage des armes à feu par leurs fabricants, de l'obligation d'un permis d'acquisition pour le commerce entre particuliers ou en cas d'héritage ainsi que de l'interdiction de posséder des armes à feu en rafale ou des grenades. Par contre les conseillers aux États ont refusé de relever l'âge minimum pour posséder un permis d'acquisition de 18 à 21 ans et d'élargir la portée de l'obligation de marquage aux détenteurs d'armes. L'idée d’un registre national des armes à feu a été rejetée.
Le peuple suisse s'est prononcé à deux reprises, à travers deuxinitiatives populaires fédérale, sur l'interdiction d'exporter du matériel de guerre. Les deux initiatives ont été rejetées par la majorité de la population.
↑« Code de la sécurité intérieure | Legifrance », surwww.legifrance.gouv.fr(consulté le), Art. R311-2 I) Rubrique 2: armes de poings à répétition automatique et leurs éléments assimilés
↑Voircet article et l'arrêt de la Cour constitutionnelle. La Cour sanctionne principalement la loi en ce qu’elle ne mentionne pas comme motif légitime de détention d'une arme la conservation de celle-ci dans un patrimoine lorsqu'on est dans le cas de figure d'une demande d'autorisation pour une arme sans munitions, et s'il s'agit d'une arme pour laquelle une autorisation de détention avait déjà été délivrée ou pour laquelle une autorisation de détention n’était pas requise
↑Annie Lacroix-Riz,De Munich à Vichy : l'assassinat de la Troisième République, 1938-1940, Paris, Armand Colin,, VIII-408 p(ISBN978-2-200-35111-3,BNF41326233)